Jeu d'éléments de construction. La, présente. invention se rapporte à un jeu d'éléments de construction.
Le jeu d'éléments de construction com prend au moins un certain nombre d'éléments de forme générale parallélépipédique, dans au moins un plan intérieur parallèle à une grande face desquels un côté au moins pré sente une nervure et un côté une rainure correspondante, en permettant l'assemblage avec un autre él'ement nervuré,
et un certain nombre d'éléments qui différent des précé dents par le fait qu'une partie du volume parallélépipédique située d'un côté dudit plan présente des vides dans lesquels d'autres élé ments, différents des deux types précédem- ment mentionnés peuvent s'emboîter.
Le dessin annexé montre une forme d'exé oution de l'objet de l'invention, donnée à titre d'exemple.
Les fi-. 1 à 17 sont des vues en perspec tive de dix-sept éléments différents.
Les fig. 18 à ?3 montrent. six exemples d'assemblages courants, réalisés avec des élé ments du jeu décrit.
La, fig. 1 montre l'élément type, de forme généralement parallélépipédique et dans un plan longitudinal médian duquel il se trouve une nervure 1 sur un grand côté. une ner vure ? sur un petit côté et des rainures cor respondantes 3 et 4 sur l'autre grand, respec tivement petit côté.
De part et d'autre du plan précité, l'élé ment considéré est longitudinalement perforé de trous d'aération â. Il apparaît :clairement que cette disposi tion permet l'assemblage superposé ou bout à bout de tels éléments, les nervures de l'un pénétrant alors dans les rainures des voisins.
On obtient ainsi une paroi comme le mon tre l'exemple d'assembla.ge de la fig. 18, dans lequel trois éléments comme celui -de la fi* 1 sont assemblés de la manière indiquée.
Il est évident que les rangées superposées pourraient être décalées, d'une demi-longueur, de manière à obtenir une disposition en quin- conce.
Il pourrait aussi y avoir plusieurs plans d'emboîtement par nervures el; rainures, par exemple deux, comme le montre l'élément plus large de la. fig. 2.
Partant de ces éléments type, et pour aug menter les possibilités d'assemblage, on réali sera, par exemple, les éléments de demi-lon gueur ou de quart de lonb eur des fib. 3 et 4. la. longueur des éléments des fi-. 1 et \? étant prise comme norme.
On pourra. aussi c.onst.itner des séries sem blables de demi-épaisseur, comme le montrent les fig. 5 à 7, pour réalisation de parois minces ou gala.ndages.
En plus des éléments décrits jusqu'ici, le jeu pourra en comprendre comme représenté à la fi". 8, où une partie du volume pa.ral- lélépipédique a été entaillée, en 6, de fa çon 'l. lui donner l'aspect d'un tenon d'assem blage à mi-épaisseur.
Cette pièce peut servir de support à une poutre plate formant marche d'escalier. Il est aussi utile de prévoir des clés, comme :celle .de la fig. 9, -de profil permettant, en les plaçant dans des rainures, -d'assembler des éléments ayant leurs parties rainurées face à face.
Le jeu comprendra l'un ou l'autre des éléments particuliers des fig. 10 à 12, dans, lesquels une partie,du profil parallélépipédi- que situé d'un côté .du plan contenant les nervures et les rainures présente clos vides dans lesquels d'autres éléments différents des précédents,
par exemple ceux des fig. 15 et 16 décrites ci-dessous, peuvent s'emboîter.
Dans le cas de la fig. 10, l'une des grandes faces; latérales est divisée par deux axes de symétrie en quatre rectangles égaux, dont un senestre supérieur et un dextre infé rieur, en regardant la face précitée, corres pondent à un vide 7, respectivement 8.
Cet élément n'a pas ide nervures sur les petits côtés, celles-ci y étant remplacées par des rainures. Il sert, comme on le verra plus loin, à ;constituer un limon d'escalier.
Dans l'élément selon la fig. 11, il manque, sur l'une des faces, une partie -en L, faisant face à une partie restant en<B>L</B> renversé, désï- gnée par 9.
Dans l'élément selon la fig. 12, il subsiste, sur l'un des :côtés, deux parties 10 et 11 en <B>L</B> renversés et opposés entre lesquels subsiste un vide 12 en T renversé.
Ici également, il y a des rainures au lieu de nervures sur les petits :côtés..
La fig. 13 montre un élément -du type de ceux de la fig. 1, mais dans, lequel nervure et rainure ne s'étendent pas sur toute la Ion gueur, un des grands côtés présentant au surplus une rainure 13 parallèle à un petit côté et située en regard de la partie non ner vurée et rainurée du bloc.
La fi,-. 14 montre un élément en forme de dalle rectangulaire, mais dont à mi-épais- saur, une moitié dépasse l'autre .de part et d'autre en longueur, formant -des pattes 14, les deux moitiés étant décalées en largeur, raison pour laquelle on voit l'inférieure dé passer la supérieure en 15.
Des trous 16 allègent et aèrent l'ensemble. La fig. 15 montre une poutre en T, destinée à coopérer avec les éléments .des fig. 11, 12 et 14, pour constituer des planchers. Cette poutre comporte des trous 16 :d'aération.
On peut, en la fabriquant, y incorporer une lambourde qui serait prise dans la face 17.
La poutre plate ide la fig. 16 constitue une marche d'escalier, représentée à l'envers, la foulée étant en dessous.
L'élément de la fig. 17 est également une poutre en T, mais ses -extrémités sont coupées en biais, parallèlement l'une à l'autre et l'une d'elles comporte des talons 18, interrompant le profil en T.
On -a donc vu, à la. fig. 18, comment les éléments ou blocs -du type des fig. 1 à 7 peu vent être utilisés à l'érection -de murs, la fi gure précitée montrant trois blocs selon fig. 1 assemblés.
La fig. 19 montre,comment constituer un escalier dont la partie représentée est faite d'une marche 19 sielon fig. 16 -et d'un bloc 20 symétrique de celui .selon fig. 10, formant limon d'escalier. Il est clair que l'on peut former ainsi tout un escalier.
L'assemblage de la fig. 2(1 montre un mur avec poutre encastrée et plancher.
Le mur, constitué d'éléments 21 selon la fig. 1, comporte, en lieu et place de deux de ces, .derniers, un élément 22 selon fig. 11 et un. élément symétrique 23. Entre eux sub siste un espacer en T renversé, dans lequel vient s'encastrer la poutre 24, selon fig. 15.
Sur la semelle de cette poutre et @de la poutre suivante non représentée viennent se poser .des dalles 25 selon fig. 14, dont les parties 14 assurent le soutien et les parties 15 le recouvrement. En 26, on pourra enfiler une tlé selon fig. 9.
La fig. 21 montre comment constituer un toit, fait de poutres 27 selon fig. 17, suppor tant comme pour le plancher, des dalles 28; dont la dalle extrême représentée diffère légè rement de celle de la fig. 14 en ce sens qu'elle se termine par un bord venant se placer dans le plan de l'extrémité libre de la poutre 27, qui retient ladite dalle par ses talons 18.
La fi-. 22 montre comment constituer un cadre de fenêtre, pour lequel on fera des élé ments spéciaux et particulièrement longs, comme l'élément inférieur représenté.
Les pièces de menuiserie de la fenêtre proprement dite viennent s'emboîter dans les rainures des éléments utilisés.
On fera. de même pour les portes.
lia fig. 23 montre, enfin, comment utiliser l'élément de la fig. 13 à. constituer un angle de mur. Cet élément est en 29 assemblé à un élément simple 30, selon fig. 1.
Par-dessnis, on placerait au contraire un élément symétrique de 29 sur 30 et un été ment 30 sur 29.
Le petit trou 31 sert à passer une clé sous forme d'une tige métallique.
De tels trous se retrouvent pour le même usage en 31 aux fig. 11, 12, 15 et 20.
On pourra du reste ménager de tels trous partout où la solidité de la bâtisse l'exigera. Les éléments décrits seront de préférence en ciment coulé et les poutres généralement armées.
Des éléments tels que ceux des fig. 1 à 7, par exemple, pourront aussi se faire en forme incurvée, présentant divers rayons de cour bure, et utilisables à l'érection de tours, réser voirs, silos, etc.
A titre indicatif, mentionnons qu'un Mé- ment tel que celui de la fig. 1 pourra mesu rer 50 cm de long sur une section carrée de 25 X 25 cm, ces mesures n'étant nullement limitatives. Pour les fenêtres et portes, la longueur sera portée par exemple à 150 cm.
Les pièces larges selon la fi.g. 2 serviront de préférence à constituer les parties infé rieures de bâtiments relativement élevés.
Pour les toitures, la construction se ter minera par un glaçage imperméable, ou en- eore par des liteaux et des tuiles.