CH250951A - Procédé de fabrication d'acier inoxydable. - Google Patents

Procédé de fabrication d'acier inoxydable.

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CH250951A
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Description


  Procédé de fabrication d'acier inoxydable.         Certains    procédés de fabrication de l'acier  inoxydable comportent la     préparation    dans un  four convenable de fonte d'acier à faible  teneur en carbone et de brande pureté et l'in  troduction de chrome dans     cette    fonte par  l'addition d'alliage     ferreux    raffinés comme le  ferrochrome à faible teneur en carboné. Ces  procédés exigent cependant l'emploi de ma  tières coûteuses de qualité supérieure et ne       permettent    pas d'obtenir un acier inoxydable  d'un bas prix de revient.  



  D'autres procédés plus récents     comportent     l'emploi de matières brutes relativement peu  coûteuses. Ces procédés comprennent essen  tiellement la fusion dans un four convena  ble d'un ou de plusieurs ingrédients     chro-          mifères    peu     coûteux    tels que du ferrochrome  à haute teneur en carbone, du minerai de  chrome -et des déchets d'acier     inoxydable,    pour  produire un bain de     ferré-chrome    protégé par  une couverture de laitier. Dans ces procédés,  on     récupère    les métaux     contenus    dans. le lai  tier à l'aide d'un agent réducteur convenable.  



  Dans les procédés les plus récents, on a  rencontré des difficultés lors de la fusion de  la     charge    -et     finalement    lors du raffinage de  la fonte. Par fusion de la charge des matières  premières ordinairement exécutée dans un  four électrique,     cn    forme un bain de métal       ierreux    qui contient de brandes quantités de       chrome    Pt des quantités appréciables de car  bone.

   Pendant la     fusion,    un laitier actif     vis-          à-vis    du carbone et contenant de     grandes            quantités    d'oxydes,     notamment    des oxydes de  fer et de chrome, se forme. Ce laitier est ca  pable d'éliminer le carbone du bain de métal  et contient donc des quantités importantes de  fer     -et    de chrome.  



  Cependant, ce laitier a normalement une       consistance    épaisse,     devient    dur -et se couvre       d'une    croûte malgré la chaleur     intense    ré  gnant     dans    le four. On attribue cela à la. pré  sence de brandes     quantités    d'oxyde de chrome.  A cause de son manque de fluidité, ce laitier  rend difficile l'adjonction au bain de métal  de mitraille d'acier inoxydable ou d'autres       ingrédients        d'alliage    par exemple. Les ma  tières ajoutées sont retenues dans le laitier  et ne passent pas dans le métal en     fusion    en  proportion satisfaisante.

   En outre, un dépla  cement du laitier pâteux causé par le     fonc-          tio@nnement    -de l'arc du four, par l'addition  de     matière-ou    par un     brassage,    laisse le bain  métallique indûment exposé à une contami  nation par du carbone provenant de l'exté  rieur.  



  Le carbone qui entre dans le     bain,    en     par-          ticulier    vers la fin de la phase d'oxydation  du métal et pendant la phase de réduction,  devient     gym.        élément    permanent de l'alliage et  affecte clone la composition finale de l'acier       fini.     



  Pendant la     période        -de    réduction, lorsque  le chrome et le fer sont récupérés du laitier  par l'addition     d'une    matière réductrice non  carbonée telle que le     ferro-silicium    par exeni-           ple,    la.     mauvaise        fusibilité    du laitier est la  cause de     pertes    considérables en fer et     en.     chrome.

   Les oxydes sont réduits en     partie     seulement à cause du mélange défectueux du  laitier épais -et de la matière     réductrice,    et de  plus le transfert du métal     formé    dans le bain,  est entravé par le laitier épais.. C'est ainsi       qu'une    quantité     notable    de métal et d'oxydes  précieux     reste    dans le laitier et est perdue.  



  La présente     invention    comprend un pro  cédé de     fabrication        inoxydable    au four élec  trique par fusion de     matières    contenant du  fer et du chrome et donnant lieu à la forma  tion d'un     bain    métallique et d'un     laitier,    et  réduction subséquente, à l'aide d'un agent ré  ducteur non carboné, d'une partie au     moins     des     oxydes    de fer et de chrome présents dans  le laitier,

       caractérisé    en ce que lesdites ma  tières sont     constituées    en     partie    par des dé  chets     contenant    du chrome et en     ce    qu'on     in-          troduit    dans le four, au plus tard pendant  ladite réduction, un agent riche en oxyde de  titane, en     quantité        suffisante    pour fluidifier  le laitier.  



  Le procédé selon l'invention peut être exé  cuté comme suit:  On utilise un four électrique de 13 tonnes  de     capacité,    du type Héroult bien connu. Ce  four     est    revêtu de briques en     chrômite    jusqu'à  un niveau un peu supérieur à celui du lai  tier et le reste des     parois        est    garni avec des       briques    d'acide silicique. Les électrodes sont  en     carbone    ou graphite et peuvent fonction  ner     sous.    une tension qui peut varier au cours  des     opérations    de 100 à 275     volts.     



  Pour     protéger    le revêtement de briques ou       chromite    contre     une    érosion par le métal  fondu et le laitier, un     enduit    de chaux vive  est appliqué au revêtement.     Ordinairement,     une     proportion    de chaux d'à peu près 5 à  10 kg par tonne d'acier suffit à cet effet. On  chauffe le four de n'importe quelle manière  convenable avant le chargement.  



  On introduit dans le four chauffé soit en  semble, sait à la     suite    les uns des autres, des  déchets de métaux contenant du chrome, tels  que des déchets d'acier     inoxydable,    du     ferro-          chrome    à haute     teneur    de carbone et du mi-         nerai    de chrome.

   Ces déchets peuvent être des  déchets provenant -des fosses et des     poches.    de       coulée,    des déchets de fontes à haute     teneur     en carbone et chrome, des fragments de lin  gots, des chutes de barres, de l'écaille de la  minoir, des     rognures,    du     poussier    de meulage,  etc. On tient compte dans la constitution de  la charge des conditions     permettant    une     bonne          marche,du    four et des variations qui peuvent  se produire dans la disponibilité des matières  et dans les fluctuations des prix du marché.  



  On charge également dans le four des ma  tières à haute teneur en oxydes de titane, par  exemple de     l'ilménite,    de la     titanite    ou du  rutile et quand .c'est nécessaire, du fer ordi  naire ou de la     mitraille    d'acier     et/ou    une quan  tité     importante    d'oxyde de fer, tel que de  l'écaille de     laminoirs    d'acier à faible teneur  en carbone.  



  On fait passer le courant électrique dans       le    four et fond la charge, qui donne naissance  à un bain d'alliage métallique sur lequel sur  nage un laitier. La fusion a lieu     dans    des  conditions fortement oxydantes .de     sorte    qu'il  y aura une élimination rapide du carbone  dans la fonte.     Malheureusement,    il se produit  aussi une     oxydation    du chrome dans le bain       métallique.    Ce chrome passe dans le     laitier          comme    oxyde de chrome.

   Vers la     fin.    de la       phase    de     fusion,    la fonte comporte un bain  d'acier à faible teneur -en     cîrbone    et à teneur       appréciable    -en chrome, sous une     couverture          surnageante    de laitier.  



  On peut par exemple charger     dans    le  four: 2115 kg de minerai de     -chrome    donnant  à l'analyse 48%' d'oxyde de chrome     (Cr03);     8640 kg de mitraille d'acier non oxydable  composé d'environ 18,3 % de     chrome,    8,5  de nickel, moins de     0,20%        @de    -carbone, le       reste    étant du fer; 85,5 kg de déchets     d'acier     au     nickel-    d'une faible teneur en carbone;  225 kg de     uéchets        d'mier    d'une faible teneur  en carbone à 8 % de chrome et 3     %    de nickel;

    216 kg de     ferrochrome    fortement carburé       contenant        approximativement    65 % de chrome,  5 % de carbone, le     reste    étant du fer; 2385 kg  d'acier d'écaille de laminoirs d'une faible  teneur en carbone; et 326 kg     d'ilmén;te              (FeTiO.)    comportant     approximativement42     d'oxyde de titane (Ti02), 34,2 % d'oxyde de  fer     (Fe0);        2,76%    de silicium,<B>1,35%</B> d'alu  mine et<B>1,90</B> % de magnésie.  



  Le laitier liquide, qui     contient    de     grandes     quantités     d'oxydes    de fer,     oxyde    très     effica-          cement    le carbone qui provient de la charge  et celui qui provient des     électrodes.    L'oxyde  de fer ajouté avec la charge est en excès par       rapport    à     celui        exigé        théoriquement    pour  l'oxydation du carbone de la charge et du :car  bone qui passe dans le     bain.    pendant la fu  sion.

   La présence initiale     d'une    quantité rela  tivement grande d'oxyde ide     chrome        dans,    le  laitier empêche l'oxydation de chrome     dans     le métal en fusion parce que     l'intensité    de  l'oxydation du     chrome    est     inversement        pro-          portionnelle    à la quantité d'oxyde de chrome  déjà     .contenu        dans    le laitier.

   La liquidité du  laitier assure un     contact    intime entre l'oxyde  de fer du     laitier    et le carbone dans le métal  en fusion -et, en outre, l'arc électrique du four  ne peut produire un déplacement du laitier  -et par suite la mise à découvert du métal. Le  laitier provoque une oxydation énergique du  carbone, qui donne rapidement un produit à  faible teneur     :en    carbone, lequel. est apte à  subir facilement une purification et un raf  finage dans les phases subséquentes du pro  cédé.  



  La fusion de la charge et l'élimination du  carbone seront accélérées .en employait une  haute température de fusion. L'effet d'oxy  dation du laitier s'intensifie à de hautes     tem-          pératures    et, de     plus,    on obtient un     laitier     extrêmement fluide. Avec une haute tempé  rature de fusion et un     laitier    très fluide, la  fusion des     ingrédients    et     l'élimination    du car  bone du     bain    métallique sont     accomplies    avec  succès en     environ    une     heure    et demie.  



  Bien que l'on ne connaisse pas encore de  méthode sûre pour     déterminer    la température  du métal fondu situé     immédiatement    sous la       couverture    du laitier; on     estime    cependant  que cette température est     comprise    entre 1704  et     1788     C,

       ce    qui     correspond    à une tempéra  ture     supérieure    d'environ 66 à 149"C à la       température        réalisée    ordinairement dans les    procédés électriques pour la fabrication       d'acier.    Cette haute     température    sera appelée       ci-après        "température    de surchauffe".  



  Après la fusion de la charge, on prend  des échantillons du bain pour les analyser,  ce     qui        nécessite        envïrou    15     minutes.    En ce  qui concerne l'exemple donné- les     échantillons          indiquent        une        teneur        en        carbone        de        0,039L    ,  teneur qui est considérablement en dessous de  la     teneur    maximum en carbone     admissible.     



  On récupère le fer et le chrome des oxydes  de fer et de chrome se trouvant dans le laitier  pendant la période de réduction consécutive  à la fusion.     Dans    ce but, on introduit dans le  laitier qui recouvre le métal une :charge d'un  ingrédient réducteur non carboné tel qu'un  alliage     d'aluminium,    de silicium et de fer  broyé ou du     ferro-chrome-silicium    broyé, en  excès par rapport à la quantité nécessaire  pour la réduction des .oxydes de fer et de  chrome présents     dans    le laitier.  



  On abaisse un peu la     puissance    électrique  consommée par le four au-dessous de celle né  cessaire pour arriver à la température de sur  chauffe, pendant que l'agent réducteur non  carboné se fond dans le laitier. L'état fluide  du laitier permet une réaction complète entre  l'agent réducteur et les oxydes de fer et de  chrome. Le fer et le chrome récupérés retour  nent promptement à travers le laitier dans le  bain métallique.  



  L'agent utilisé pour rendre le laitier  fluide n'est pas décomposé par     l'agent    réduc  teur non carboné. En outre, il n'est pas     dé-          composé        non    plus par la chaleur du four ni  par l'arc électrique. Il     maintient    donc la flui  dité du laitier au cours de toute la période  de     réduction    sans     introduire    de     titane    dans la.  fonte.  



  Une récupération     complète    du fer et du  chrome est obtenue en amenant progressive  ment dans le laitier     fluide    du ferro-silicium  d'une teneur de 50ô en     ferro-silicilim    jusqu'à  un     total    de 1956,5 kg et 225 kg de     ferro-          ailicium        d'une    teneur de     75%    en     ferro-sili-          clllm.     



  Une     contamination    de la fonte par dit sili  cium pendant la période de     réduction    .est pra-           tiqu:emeut    évitée en ajoutant de la. chaux vive  en quantité suffisante pour conserver au laitier  son caractère basique. L'état fluide du laitier  dû à la présence de l'agent fluidifiant, tel que       l'ilménite,    permet une bonne     dispersion    dans  le laitier de la chaux et de l'agent réducteur  non carboné, aidant ainsi à la réduction com  plète des oxydes de fer et de chrome et assu  rant une     formation    plus     complète    de silicates  basiques de chaux stables comme composants  du laitier.

   La chaux est ajoutée au laitier par  charges successives et alternées avec le     ferro-          s:ilicium    et conjointement avec un ingrédient  fluidifiant si c'est     nécessaire.    On a trouvé  pratique de mélanger la     cbaux        @et    le     férro-          silicium    sur le plancher du hangar :de la fon  derie et d'alimenter le four .avec ce mélange.

    Pour la charge     donnée    comme exemple, on a  trouvé qu'un poids de 4140 kg de chaux vive  prévient     toute    .contamination par le :silicium  malgré les grandes quantités de     ferro-silicium          :employées.     



  En même temps que l'agent réducteur non  carboné et la chaux     vive    et éventuellement des  ingrédients fluidifiants, on a introduit dans le  four 1485 kg de minerai de chrome. Le minerai  de chrome constitue une source de chrome peu  coûteuse, ce qui est     important    dans     1%    pro  duction d'acier     inoxydable    à haute teneur en  chrome et l'enfournement de     cette        quantité     de minerai à     .cette    étape -du procédé permet  un meilleur     contrôle:    du volume du laitier pen  dant     la,    période commençante de la fusion;

   ce  minerai sera facilement réduit :en chrome mé  tallique dans le laitier fluide.  



  Après     que    le ferro-silicium et la chaux  (et éventuellement le minerai de chrome) ont  été introduits dans le four et ont réagi, ce qui  dure environ 1 heure trois     quarts,    la période  de réduction est terminée. Ceci .se     maniféste     par un     changement    de     couleur    dans les échan  tillons successifs pris dans le four, qui  passent du noir     du    vert clair ou gris clair. On       retire    alors du four le laitier :dont le fer et  le chrome ont été récupérés, avec une faible  perte, après quoi on     retire    aussi le bain de  métal fondu.

      Si l'on veut que le produit final contienne  du nickel, il :est avantageux d'en ajouter à la       charge    initiale par     .exemple        sous    la     forure    de  déchets d'un alliage de nickel. Cependant, la  charge initiale de nickel doit être contrôlée de  sorte     qù'une        quantité    de nickel quelque peu       moindre    que celle désirée dans l'alliage soit  introduite dans la fonte, pour éviter toute       surprise    dans la     composition    finale. Le nickel  de le charge initiale ne s'oxyde pas dans le  four, c'est pourquoi il influence peu le laitier.

    Plus tard, vers la fin de la période de réduc  tion ou de la période de     finissage    du métal,       une    certaine quantité de nickel électrolytique,  d'alliage de fer et de nickel, ou     de    nickel  sous d'autres formes,     mais    exempt de matières       contaminantes,    est ajoutée à la fonte pour  fixer la     composition    de l'alliage métallique.

         Pendant        la,    période de réduction,     surtout    après  la récupération du fer et :du chrome du laitier  fluide, on fait une     analyse    pour déterminer  exactement la quantité de nickel et celle des  autres éléments de l'alliage.

   Bien que le ni  ckel ou d'autres éléments supplémentaires de       l'alliage,    tels que le     tungstène,    le     vanadium,     le columbium, le molybdène et les autres mé  taux déjà mentionnés puissent être introduits  dans le four pendant la période de finissage  du métal, .en ajoutant du métal à la fin au  vers la fin de la période de réduction, on  obtient une fusion plus     complètë    et une meil  leure dispersion du métal ajouté dans le bain       métallique.    Dans     l'exemple    décrit ci-dessus,  on     ajoute    495 kg de nickel     électrolytique    au  bain métallique,

   de préférence à la fin de la  période de réduction.  



  Après l'enlèvement du laitier qui fait  suite à la période de réduction, on peut ne  pas retirer le métal du four, mais former sur  lui un laitier non carboné de finissage. Ce  laitier prévient l'oxydation du métal et per  met     d'ajceomplir    un raffinage final ou une       déso:xydation    du métal.  



  On peut., par exemple, introduire dans le  bain métallique d'abord un mélange compor  tant approximativement<B>180</B> kg de chaux  vive, 15,75 kg de     ferro-.silicium    d'un degré  de pureté de 75% et 33,75 kg de spath ou      une quantité convenable d'une autre matière       fluidifiante    telle que de     l'ilménite,    de la     tita-          nite    ou :du     rutile.    Le mélange     introduit    fond  et une quantité supplémentaire de 180 kg de  chaux vive et     33,75    kg de spath ou d'un  autre agent fluidifiant est ajoutée pour la  formation du laitier de finissage.

   Si c'est né  cessaire, on introduit aussi dans le ,four du       ferro-silicium    et du     ferro-manganèse    en mor  ceaux     pour    régler définitivement la teneur en  manganèse et silicium de la charge de métal  fondu.  



  Après avoir     aclhevé    le raffinage du métal,  on arrête le courant électrique, on soulève les       électrodes    et on verse la charge métallique  dans une poche de coulée. La période de finis  sage, à partir du moment où on a     retiré    le  laitier, après la période de réduction jusqu'à  la vidange du four, prend une heure et demie.  Dans l'exemple donné, la charge métallique  produit en tout 13 365 kg d'acier     inoxydable     en     lingots    d'une composition approximative  de 18,6 %     de:    chrome, 8,9 % de nickel, 0,03     , ;     de carbone, 0,62 % de manganèse, 0,42%  de silicium, le     reste    étant du fer.

   Les déchets,  bouts de lingots, représentent 562,5 kg don  nant pour la     fonix    un total de 13 927,5 "kg.  Le métal est     sain    et, en fait, exempt de toute  inclusion d'oxyde. Après la coulée du métal,  on répare le     revêtement    du four avec de la       chromite    et on établit une nouvelle couche  d'an enduit protecteur avec .de la     .chaux.    On  charge de nouveau le four et les opérations  précédemment décrites sont répétées. Un cy  cle complet d'opérations peut être achevé en  moins de six heures.

   C'est     considérablement     moins que le temps nécessaire pour exécuter  les procédés connus jusqu'à aujourd'hui sans  compter le gain dû à     l'emploi    de matières     pr        e-          mières    peu coûteuses.  



       L'une    ou plusieurs des matières premières  constituant la charge se trouvant dès le début       dans    le four et citée     dans    l'exemple exposé,  peuvent aussi être ajoutées soit en     totalité,     soit partiellement à la fin ou avant la fin de  la période de fusion. En particulier, bien qu'il  y ait     grand    avantage à     em.ployer    une matière  riche en oxyde de titane pour fluidifier le    laitier pendant les périodes d'oxydation et de  réduction, on obtient es résultats     avanta    -eux  même si ladite matière est ajoutée seulement  pendant la période de réduction.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I: Procédé de fabrication d'acier inoxydable au four électrique par fusion de matières con tenant du fer et du chrome et donnant lieu à la forma-Lion d'un bain métallique et d'un laitier, et réducidon subséquente, à l'aide d'un -agent réducteur non carboné, d'une partie au moins des oxydes de fer -et de chrome pré- sents- dans le laitier,
    caractérisé en ce que les dites matières sont constitubes en partie par des déchets contenant du chrome et en ce qu'on introduit dans le four, au plus tard pendant ladite réduction, un agent riche en oxyde de titan, en quantité suffisante pour fluidifier le laitier. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'agent destiné à fluidifier le laitier contient de l'ilménite. 2.
    Procédé selon la revendication, ca-racté- risé 2n <B>ce,</B> que l'agent destiné à fluidifier le laitier contient de la. titanite. 3. Procédé selon la revendication, caracté- risé en ce que l'agent destiné à fluidifier le laitier contient du rutile. 4.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'agent réducteur non carboné contient du silicium et en # qu'on ajoute en outre de la chaux pour éviter le passage dudit. silicium dans le bain métallique. 5.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que la charge initiale soumise à la fusion ,contient du minerai de chrome et une quantité importante d'ilménite et qu'après fusion de cette charge, on ajoute à la masse fondue des quantités supplémen taires -de minerai de chrome et d'ilménite. REVENDICATION II: Acier inoxydable obtenu par le procédé selon la revendication I.
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