Récipient à fermeture étanche.
La présente invention a pour objet un récipient à fermeture étanche.
On a déjà utilisé, dans le but de conserver des produits à l'abri de toute transformation en nature ou en quantité, des ampoules de verre scellées, en vue d'obtenir, grâce à l'auto-soudabilite du verre, sans matière d'apport, une enceinte entièrement close, sans solution de continuité d'ordre physique ou chimique.
Pour les produits de la vie courante, il y a lieu de prévoir des récipients de capait" moyenne d'où, si l'on utilise le verre, difficulté de maniabilité par quiconque d'un reci- pient de poids relativement élevé et fragile.
On a songé à accroître la maniabilité, la légèreté et la solidité. dans certains cas particuliers, par l'utilisation de boîtes ou bocaux de conserves. Le scellement de ces récipients est effectué à l'aide d'une matière d'apport n'assurant pas une étanchéité certa-ine aux agents de transformation du produit à conserver (empoisonnements par conserves alimentaires).
On a proposé aussi d'utiliser des récipients faits en matière en feuille ou en matière en fibres comprimées ou moulées enduites, avant ou après formation, d'un corps formant vernis protecteur ou d'un mélange de corps protecteurs ou d'une couche adhésive recouverte par une couche protectrice non adhésive.
Si l'enduisage est effectué à l'aide d'un mélange de corps protecteurs ou d'une touche adhésive recouverte d'une couche protectrice non adhésive, en raison des points de fusion différents de ces corps ou de ces couches, d'une part, le plus fusible peut polluer le contenu du récipient, d'autre part, au moment de la fusion du corps le moins fusible, les corps en présence étant tous à l'état liquide ou visqueux, un mélange de ces corps peut se produire au droit de la jonction à réaliser engendrant ainsi une hétérogénéité incompatible avec la certitude de n'obtenir aucune solution de continuité.
On connaît encore, dans le but de conserver certains produits liquides, des récipients étanches comprenant un flan de papier replié en forme de tube avec ses deux -extrémités ouvertes; ledit flan étant recouvert sur ses surfaces intérieure et extérieure d'une couche de cellulose régénérée.
Le récipient ainsi amorcé est terminé en moulant, aux extrémités ouvertes du tube, deux plaques latérales transparentes, en partant de cellulose régénérée; de cette manière, la cellulose des dites plaques latérales se trouve intégralement unie à la cellulose du film de revêtement du flan conformé en tube.
Une ouverture est prévue dans le flan pour le remplissage du récipient; elle est utilisée pour la formation, par moulage, de la deuxième pIaque latérale, et elle est finalement fermée, près remplissage du récipient, par une pastille de fermeture revêtue également d'un film de cellulose.
La réalisation d'un récipient de ce genre est obtenue au moyen de la matière ,,cellulose régénérée", c'est-à-dire de la cellulose rendue liquide, à I'aide d'un solvant.
La fermeture, après remplissage, nécessite forcément l'adjonction d'un solvant ou adhésif et il ne s'agit là que d'une vulgaire opération de collage.
La cellulose n'est pas, en eile-même, une matière auto-soudable sous l'action de la température ou de la pression ou par la combinaison de ces deux facteurs.
Le collage entre deux surfaces de cellulose nécessite l'emploi d'un solvant pour dissoudre la cellulose, ce qui rend possible la création d'une solution de continuité dans la cloison protectrice de l'enceinte destinée à recevoir les produits à conserver.
On a aussi fabriqué des récipients présentant un corps et un couvercle, dans lesquels la surface intérieure du corps est rendue étan- che et sans joint au moyen d'une matière de revêtement hétérogène composée de paraffine et de latex.
Le couvercle qui est prévu avec un rebord relevé, c'est-à-dire en forme de coupelle, est, préalablement à fermeture du récipient. garni sur sa surface inférieure ainsi que sur son bord relevé d'une couche de revêtement.
La fermeture est réalisée en introduisant le couvercle dans le corps pendant que ledit couvercle est encore chaud.
L'expérience a montré qu'avec ce vulgaire mode de fermeture il était impossible d'obtenir l'étanchéité indispensable à la conservation de matières périssables.
Le but de l'invention est la réalisation d'un récipient pour la conservation de manière certaine de produits à l'abri de toute transformation en nature ou en quantité, du type léger, étanche, constitué par un corps qui peut être obtenu par n'importe quel procédé connu de fabrication, par exemple, soit par -emboutissage, dans des bandes de matières souples appropriées, soit directement à partir de pâte à papier; la surface intérieure du corps de récipient étant imperméabilisée ou traitée - comme indiqué dans le brevet
No 236330 - avant ou après la conformation, au moyen d'une matière homogène non fusible, auto-soudable sans matière d'apport, de préférence thermoplastique, choisie par exemple dans la classe des matières thermoplasti- ques synthétiques: résines acryliques, résines vinyliques, etc.
Le récipient suivant l'invention est remarquable en ce que son corps est conformé avec une collerette débordant à l'extérieur, la surface intérieure dudit corps de récipient et supérieure de ladite collerette étant recouverte, sans solution de continuité, d'un film de matière thermoplastique non fusible homogène, auto-soudable sans matière d'apport, tandis que le couvercle en forme de disque - découpé par exemple dans une bande continue - est, lui aussi, recouvert, sur sa face en regard du corps de récipient, d'un film de même matière thermoplastique non fusible homogène, auto-soudable sans matière d'apport.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en coupe verticale d'un récipient hermétiquement scellé;
La fig. 2 est une vue correspondante à la fig. 1, montrant le corps de récipient et le couvercle, séparés l'un de l'autre;
La fig. 3 est une vue, à plus grande échelle, d'un fragment du récipient suivant fig. 1;
La fig. 4 montre des moyens utilisés pour le scellement;
La fig. 5 est une variante de la fig. 1, le corps de récipient et le couvercle en position avant l'opération de scellement.
Aux fig. 1 à 3, le corps de récipient 1 dont la forme peut être choisie quelconque, par exemple ronde, carrée, ovale, etc., est conformée avec une collerette 2 - ou rebord annulaire - débordant à l'extérieur. La con
formation de ce corps de récipient peut être réalisée par n'importe quel procédé connu de fabrication: soit par emboutissage dans des bandes de matières souples ou semi-rigides, soit directement à partir de pâte à papier ou autre.
La surface intérieure du corps de récipient ainsi que la surface supérieure de la collerette sont imperméabilisées ou traitées soit préalablement à l'emboutissage, soit après conformation au moyen d'une matière homogène non fusible, auto-soudable sans matière d'apport, thermoplastique, choisie, par exemple, dans la classe des matières thermoplastiques synthétiques: résines acryliques, résines vinyliques, etc. Cette matière non fusible est, à l'état sec, auto-soudable, matière contre matière, sous l'action de la température ou de la pression ou encore sous l'action combinée de ces deux facteurs; elle est aussi auto-adhérente sur support choisi, toujours sous l'action de la température ou de la pression ou sous l'action combinée de ces deux facteurs.
Cette matière peut encore être amenee à l'état liquide au moyen d'un solvant, état dans lequel elle peut être déposée tout comme est déposé un enduit sur une surface quelconque.
La matière homogène non- fusible, autosoudable sans matière d'apport, qui recouvre la surface intérieure du corps de récipient et la surface supérieure de la collerette qui la continue doit constituer un film ou pellicule 3 ne présentant aucune solution de continuité.
Le couvercle est découpé en forme de disque 4 dans une bande continue de matière souple ou semi-rigide, suivant un profil correspondant à celui de la collerette 2 du corps de récipient 1. La bande dans laquelle sont découpés les couvercles 4 est imperméabilisée ou traitée de même manière que la surface intérieure du corps de récipient 1 et supérieure de la collerette 2; la matière déposée devant ici également constituer un film ou pellicule 5 de matière thermoplastique homogène non fusible, auto-soudable sans matière d'apport, ne présentant aucune solution de continuité. I1 est evident que les disques-couvercles 4 pourraient être imperméabilisés ou traités séparément, après le découpage.
Aux fig. 1 et 3, qui montrent le récipient hermétiquement scellé, les films 3 et 5 se sont confondus par auto-soudabilité à l'en- droit du scellement qui a pu être réalisé sous l'action de la température ou de la pression ou encore sous l'action combinée de ces deux facteurs et le produit qui a été mis dans le récipient pour y être conservé se trouve à l'abri de toute transformation d'ordre physique ou chimique, exactement comme dans les ampoules en verre scellées.
L'invention est plus particulièrement intéressante dans son application aux récipients dans lesquels le film ou pellicule de matière homogène non fusible, auto-soudable sans matière d'apport, est de faible épaisseur (de l'ordre du dixième de millimètre), en vue de réduire la quantité de matière onéreuse employée.
Toutefois, ce film d'épaisseur peu importante est, malgré son support, relativement fragile et, pour conserver avec certitude la continuité indispensable de la pellicule étanche lors de l'opération du scellement, les moyens utilisés pour accomplir ladite opération doivent présenter certaines caractéristiques essentielles.
Un exemple de ces moyens de scellement est représenté à la fig. 4.
Ces moyens consistent en une partie inférieure ou matrice 6 de forme annulaire, dont l'ouverture centrale 7 sert de centrage au corps 1 du récipient - représenté en traits mixtes - et dont la surface supérieure 8 sert de surface d'appui à la collerette 2 du corps de récipient; et en une partie supérieure ou poinçon 9 prévue avec une surface de travail annulaire 10 qui correspond à la collerette 2 du corps de récipient.
Si l'on suppose que le film continu 3 de matière homogène auto-soudable, déposé à l'intérieur du corps 1 et sur la surface supérieure de la collerette 2, d'une part, et que le film équivalent 5 déposé sur l'une des faces du disque-couvercle 4, d'autre part, soient de nature plastique auto-soudable à l'état sec par apport thermique et pression, la jonction entre corps et couvercle est, en référence à la fig. 4, réalisée comme suit:
La partie inférieure ou matrice 6 et ] a surface annulaire 10 de la partie supérieure ou poinçon 9 convenablement chauffée, il suffit d'exercer sur la partie supérieure 9 une pression, suivant la flèche F, pour que le scellement soit réalisé directement par autosoudabilité entre les -surfaces annulaires opposées du dessus de la collerette 2 et du dessous du couvercle 4.
On remarquera que la surface de travail 8 de la matrice 6, qui sert de surface d'appui à la collerette 2 du corps de récipient, forme avec la partie annulaire de travail 10 du poinçon 9 un angle a - en section radiale dont le sommet O est situé à l'extérieur. Cette disposition permet non seulement d'éviter la détérioration des films 3 et 5 déposés, respectivement, sur la surface supérieure de la collerette 2 et sous le disque-couvercle 4; mais encore elle procure un renforcement important du scellement 35 dans la région critique R (voir fig. 3 où le signe a indique l'angle entre collerette et couvercle).
La fig. 5 montre une variante d'exécution de la fig. 1, variante suivant laquelle la collerette 2 du corps de récipient 1 et la périphérie du disque-couvercle 4 sont prévues avec une nervure circulaire, respectivement, 11 et 12. L'angle de sécurité a, entre la collerette 2 et le disque-couvercle 4, se retrouve dans cette réalisation à l'intérieur de la nervure 11 de la collerette. Cette disposition augmente la rigidité et la résistance du récipient en général et ne peut qu'augmentcr l'étanchéité du film protecteur en particulier.
Sur cette figure, les deux éléments constitll- tifs du récipient, corps et couvercle, sont en position prêts à être scellés ensemble.
I1 est évident que le scellement ne peut être effectué de manière certaine et sans provoquer de rupture dans les films d'étanchéité de matière très coûteuse et fragile comme les matières plastiques utilisées - résines acryliques, résines vinyliques, ete, - qu'avee des moyens étudiés de scellement et ceci est tellement exact que l'expérience a démontré que, toute chose égale d'ailleurs, il se produit parfois des détériorations rendant les récipients inutilisables pour la conservation de certains produits lorsque l'opération de scellement est effectuee avec un outillage présentant des surfaces de travail cependant rigoureusement parallèles.
Tight-closing container.
The present invention relates to a sealed container.
Sealed glass ampoules have already been used, with the aim of preserving products protected from any transformation in kind or in quantity, with a view to obtaining, thanks to the self-weldability of the glass, without any material. 'intake, an entirely closed enclosure, with no physical or chemical continuity solution.
For everyday products, it is necessary to provide containers of medium size, which, if glass is used, make it difficult for anyone to handle a container of relatively heavy and fragile weight.
Consideration has been given to increasing handling, lightness and strength. in certain special cases, by the use of cans or jars of preserves. The sealing of these containers is carried out using a filler material that does not ensure a certa-ine seal against the agents of transformation of the product to be preserved (poisoning by canned food).
It has also been proposed to use containers made of sheet material or of compressed or molded fiber material coated, before or after formation, with a body forming a protective varnish or a mixture of protective bodies or with an adhesive layer. covered by a non-adhesive protective layer.
If the coating is carried out using a mixture of protective bodies or an adhesive pad covered with a non-adhesive protective layer, due to the different melting points of these bodies or layers, a on the one hand, the more fusible can pollute the contents of the container, on the other hand, at the time of the fusion of the less fusible body, the bodies present being all in the liquid or viscous state, a mixture of these bodies can occur to the right of the junction to be made thus generating a heterogeneity incompatible with the certainty of not obtaining any solution of continuity.
Also known, in order to preserve certain liquid products, sealed containers comprising a paper blank folded into a tube shape with its two open ends; said blank being covered on its inner and outer surfaces with a layer of regenerated cellulose.
The receptacle thus primed is finished by molding, at the open ends of the tube, two transparent side plates, starting from regenerated cellulose; in this way, the cellulose of said side plates is integrally united with the cellulose of the coating film of the tube-shaped blank.
An opening is provided in the blank for filling the container; it is used for the formation, by molding, of the second side plate, and it is finally closed, near the filling of the container, by a closure pellet also coated with a cellulose film.
The production of a container of this type is obtained by means of the material “regenerated cellulose”, that is to say cellulose made liquid, using a solvent.
Closure, after filling, necessarily requires the addition of a solvent or adhesive and this is only a common gluing operation.
Cellulose in itself is not a self-weldable material under the action of temperature or pressure or by the combination of these two factors.
Bonding between two cellulose surfaces requires the use of a solvent to dissolve the cellulose, which makes it possible to create a solution of continuity in the protective partition of the enclosure intended to receive the products to be preserved.
Containers have also been manufactured having a body and a lid, in which the interior surface of the body is sealed and seamless by means of a heterogeneous coating material composed of paraffin and latex.
The cover which is provided with a raised rim, that is to say in the form of a cup, is, before closing the container. furnished on its lower surface as well as on its raised edge with a coating layer.
The closure is achieved by inserting the cover into the body while said cover is still hot.
Experience has shown that with this vulgar method of closing it was impossible to obtain the seal essential for the conservation of perishable materials.
The aim of the invention is to provide a container for the safe conservation of products protected from any transformation in kind or in quantity, of the light, leak-proof type, consisting of a body which can be obtained by n any known method of manufacture, for example, either by stamping, in strips of suitable flexible materials, or directly from pulp; the inner surface of the container body being waterproofed or treated - as stated in the patent
No 236330 - before or after shaping, by means of a homogeneous non-fusible material, self-weldable without filler material, preferably thermoplastic, chosen for example from the class of synthetic thermoplastic materials: acrylic resins, vinyl resins , etc.
The container according to the invention is remarkable in that its body is shaped with a flange projecting to the outside, the inner surface of said container body and upper of said flange being covered, without any break in continuity, with a film of material. homogeneous non-fusible thermoplastic, self-weldable without filler material, while the disc-shaped cover - cut for example from a continuous strip - is also covered, on its face facing the container body, with a film of the same homogeneous non-fusible thermoplastic material, self-weldable without filler material.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention.
Fig. 1 is a vertical sectional view of a hermetically sealed container;
Fig. 2 is a view corresponding to FIG. 1, showing the container body and the cover, separated from each other;
Fig. 3 is a view, on a larger scale, of a fragment of the container according to FIG. 1;
Fig. 4 shows means used for sealing;
Fig. 5 is a variant of FIG. 1, the container body and the cover in position before the sealing operation.
In fig. 1 to 3, the container body 1, the shape of which can be chosen as any, for example round, square, oval, etc., is shaped with a flange 2 - or annular rim - projecting to the outside. The con
This container body can be formed by any known manufacturing process: either by stamping in strips of flexible or semi-rigid materials, or directly from pulp or the like.
The inner surface of the container body as well as the upper surface of the collar are waterproofed or treated either prior to stamping, or after shaping by means of a homogeneous non-fusible material, self-weldable without filler material, thermoplastic, chosen, for example, from the class of synthetic thermoplastics: acrylic resins, vinyl resins, etc. This non-fusible material is, in the dry state, self-weldable, material against material, under the action of temperature or pressure or even under the combined action of these two factors; it is also self-adhesive on the chosen support, always under the action of temperature or pressure or under the combined action of these two factors.
This material can also be brought to the liquid state by means of a solvent, in which state it can be deposited just as a coating is deposited on any surface.
The homogeneous non-fusible material, self-weldable without filler material, which covers the inner surface of the container body and the upper surface of the flange which continues it must constitute a film or film 3 exhibiting no solution of continuity.
The cover is cut in the form of a disc 4 from a continuous strip of flexible or semi-rigid material, following a profile corresponding to that of the collar 2 of the container body 1. The strip from which the covers 4 are cut is waterproofed or treated. in the same way as the inner surface of the container body 1 and upper surface of the flange 2; the material deposited here also having to constitute a film or film 5 of non-fusible homogeneous thermoplastic material, self-weldable without filler material, exhibiting no break in continuity. It is obvious that the disc-covers 4 could be waterproofed or treated separately, after cutting.
In fig. 1 and 3, which show the hermetically sealed container, the films 3 and 5 merge together by self-sealing at the location of the seal which may have been carried out under the action of temperature or pressure or even under the combined action of these two factors and the product which has been placed in the container for storage is protected from any physical or chemical transformation, just as in sealed glass ampoules.
The invention is more particularly advantageous in its application to containers in which the film or film of homogeneous non-fusible material, self-weldable without filler material, is of small thickness (of the order of a tenth of a millimeter), in view of reduce the amount of expensive material used.
However, this film of small thickness is, despite its support, relatively fragile and, to preserve with certainty the essential continuity of the waterproof film during the sealing operation, the means used to accomplish said operation must have certain essential characteristics. .
An example of these sealing means is shown in FIG. 4.
These means consist of a lower part or die 6 of annular shape, the central opening 7 of which serves as a centering for the body 1 of the container - shown in phantom - and of which the upper surface 8 serves as a bearing surface for the collar 2. of the container body; and in an upper part or punch 9 provided with an annular working surface 10 which corresponds to the flange 2 of the container body.
If we assume that the continuous film 3 of self-weldable homogeneous material, deposited inside the body 1 and on the upper surface of the collar 2, on the one hand, and that the equivalent film 5 deposited on the one of the faces of the disc-cover 4, on the other hand, are of a plastic nature that can be self-welded in the dry state by heat input and pressure, the junction between body and cover is, with reference to FIG. 4, carried out as follows:
The lower part or die 6 and] has annular surface 10 of the upper part or punch 9 suitably heated, it suffices to exert on the upper part 9 a pressure, according to the arrow F, so that the sealing is carried out directly by self-welding between the opposite annular surfaces of the top of the flange 2 and the underside of the cover 4.
It will be noted that the working surface 8 of the die 6, which serves as a bearing surface for the flange 2 of the container body, forms with the annular working part 10 of the punch 9 an angle a - in radial section, the apex of which O is located outside. This arrangement not only makes it possible to avoid the deterioration of the films 3 and 5 deposited, respectively, on the upper surface of the collar 2 and under the cover disc 4; but again it provides a significant reinforcement of the seal 35 in the critical region R (see FIG. 3 where the sign a indicates the angle between the flange and the cover).
Fig. 5 shows an alternative embodiment of FIG. 1, variant according to which the collar 2 of the container body 1 and the periphery of the disc-cover 4 are provided with a circular rib, respectively, 11 and 12. The safety angle a, between the collar 2 and the disc-cover 4, is found in this embodiment inside the rib 11 of the collar. This arrangement increases the rigidity and strength of the container in general and can only increase the tightness of the protective film in particular.
In this figure, the two constituent elements of the container, body and cover, are in position ready to be sealed together.
It is obvious that the sealing cannot be carried out with certainty and without causing rupture in the sealing films of very expensive and fragile material such as the plastics used - acrylic resins, vinyl resins, ete, - only with the aid of means studied sealing and this is so exact that experience has shown that, all other things being equal, deterioration sometimes occurs making the containers unusable for the conservation of certain products when the sealing operation is carried out with tools however, having strictly parallel working surfaces.