Instrument de mesure.
La présente invention se rapporte à-un instrument de mesure comportant une échelle circulaire, un index et un dispositifdestiné à accroître. la visibilité, donc à faciliter la lecture de l'échelle circulaire de l'instrument de mesure tel que montre, chronogra ; phe, thermomètre, milliampèremètre, règle à calcul, etc.
On sait que la densité des traits divisionnaires d'une édhelle est limitée notamment par des considérations constructives ou par les possibilités techniques du marquage des traits et cela, quel que soit le procédé de marquage, par exemple par impression, dé- calque, gravure, etc. employé.
La précision de la lecture est d'autant meilleure que l'observateur est mieux en mesure d'appré- cier la, position qu'ooeu, pe une aiguille-index- mobile, par rapport à ceux des deux traits divisionnaires-repères qui encadrent au plus près ladite aiguil'le. Un procédé connu d'ac- croître cette précision consiste à observer l'aiguille au travers d'un'verre grossissant qui donne une image agrandie de l'intervalle entre les deux traits repères tout en ne donnant pas une image détournée de ces traits.
Cette condition exclut l'emploi de loupes rondes lesquelles sont déformantes des divi oisons situées en dehors du plan normal au plan des échelles qui passe par l'index et qui, en conséquence, limitent à un espace des plus restreints'la région pratique de'lecture. Pour étendre la zone non déformées il est connu d'utiliser des loupes limitées par un cylindre ou par un cône, mais ces dispositifs cachent ou déforment fortement l'échelle, dans leurs bords.Ils'ensuitquesilestraitsrepèresou la numérotation de'l'échelle se. trouvent pré- cisément dans la rép, ion {Les bor, ds, la lecture est mal aisée ou même impossible.
La présente invention a pour but de remédie. aux incon- vénients précités ; elle a, pour objet un instrument de mesure compoTta. nt une échelle circulaire, un index et un dispositif destiné a, accroître la visibilité, donc à faciliter la lecture sur l'éehellle eireulaire de l'instru- ment de mesure tel que montre, chronographe. thermomètre, milliampèremetre, règle à calcul, etc.
Le dessin annexÚ reprÚsente, partiellement et à titre. d'exemple, des formes d'exécution de l'instrument faisant l'objet de l'invention. La fig. 1 est une vue partielle d'une des formes d'exécution et la fig. 2 en est une coupe ; les fig. 3, 4, 5, 6 et 7 sont des coupes d'autres formes d'exécution ; la fig. 8 illustre uinecouipe 'd'uneformed'exécutionappliquéeaune montre, et la fig. 9 représente une coupe d'une forme d'exécution appliquée à une montre pourvue d'une lunette mobile.
Dans toutes les figures, les symboles sont les suivants : e pour l'échelle, r pour l'organe ré±racteur, i pour l'index ; en outre, ! les sym- boles applicables aux fio. 8 et 9 sont g pour le verre de-montre, b pour la boite de la montre, I pou, la lunette mobile, e'pour le cadran. d pour une échelle mobile.
L'index t peut être indépendiant. de l'or- gane rÚfracteur, par exemple l'aiguille d'un milliampèremètze, ou peut être tracé sur)'.
Si l'on se reporte maintenant aux fig. 1 et 2, on voit que l'organe réfracteur a. l'aspect d'un tore ou d'une portion de tore ; si l'on considère l'index qui se trouve dans la posi- tion 4, 5, on constate que le tore ne @'inflÚ- chit ni vers la numérotation 4 ni vers la nu- mérotation 5 et par conséquent ces'deux nu mérotations seront parfaitement visibles et lisibles. La lumière est concentrée sur l'échelle du fait de la courbure de l'organe rÚfracteur r.
La fig. 3 montre une courbure accen- tuée et la fig. 4 une faible courbure, l'effet de concentration de Ra-lumière, dono l'éclai- rement, sera plus marqué dans la fig. 3 que dans la fig. 4. L'organe réfracteur peut recouvrir toute l'échelle et si celle-ci s'Útend sur 36106 , l'organe rÚfracteur peut aussi s'Útendre sur 360 . Il ne doit en bout cas pas s'in- fléchir au-dessusd'unezonequi,queUeque soit la position de l'aiguille, embrasse au moins un e9paee égal à l'espace compris. entre deux numérotations successives de'l'échelle.
Si l'on ne veut éclairer qu'urne seule ré- gion pÚriphÚrique de l'Úchelle, il y a avantage à donner à la courbure de l'organe réfracteur une forme comme cell'e qui est illustrée à la fig. 5. Si l'on. veut éclairer plus parti culièrement doux régions'périphériques de l'echelle ou s'il se trouve deux échelles'sur e, on a intérêt à donner à. la courbure des formes analogues à celles représentées aux fig. 6 et 7.
Dans la fig. 6, la courbe limite est discontinue, tandis que dans la fig. 7'aUe présente, vers son milieu, une convexité vers le bas.
Si l'on se reporte à la fig. 8, on voit que l'organe réfracteur fait corps avec le verre de la montre ; il concentre la lumière sur la périphérie du cadran, ce qui est particulière- ment avantageux si, sur cette périphérie, sont marquées en e des échelles ehronograbphiques par exemple.
La montre représentée fig. 9 a une lunette mobile 1 portant une échelle supplé- mentaire d. L'organe réfracteur r qui fait corps avec le verre de la montre, concentre la lumière non seulement sur l'échelle e, mais encore sur l'Úchelle d, si par exemple e et d sont des échelles logarithmiques, la fig. 9 représentant une montre combinée à une règle Ó calcul. L'organe rÚfracteur tourne avec la lunette pour autant qu'il n'en soit pas empê- ché par'un mécanisme. L'organe réfracteur peut être en verre naturel comme en verre synthétique et sa base n'est pas nécessairement plane.