Moulin à marteaux. Les. moulins à marteaux sont des appa reils qui permettent de réduire divers pro duits en fines particules par une division mé canique très poussée, improprement d6nom- mée mouture. On peut ainsi traiter des cé réales, des légumineuses, des fourrages, des os, etc., ou encore des produits industriels, chimiques, tels que de la soude, des graphites, des terres à couleur, de même que des épices, des condiments, etc., pour en faire des farines, ou d'une manière générale les réduire en pou dres d'une plus ou moins grande finesse de grain.
Ces moulins se composent principalement d'un tambour, à l'intérieur duquel tourne un moyeu, auquel sont librement articulés des bras se terminant par des masselottes qui, par force centrifuge et à de très grandes vi tesses, se projettent radialement et rencon trent et frappent à leur passage les matières à broyer elles-mêmes introduites dans le tam bour par une ouverture frontale. La portion de la paroi cylindrique inté rieure du tambour est, en outre, doublée d'un tamis à l'endroit par où la marchandise broyée réduite en fines particules s'échappe.
ce tamis servant ainsi à déterminer la finesse du produit final obtenu. L'objet de la présente invention est un moulin à marteaux du type ci-dessus, mais caractérisé par le fait qu'il comporte au moins deux tambours ayant leurs axes dans un plan commun et même sens de rotation des moyeux supportant leurs marteaux, ces tambours s'interpénétrant et étant conformés de manière à délimiter un espace intérieur unique, tandis que les longueurs des bras des marteaux sont telles que les circonférences extrêmes que ces marteaux peuvent décrire dans chacun des tambours passent à proxi mité l'une de l'autre sans pouvoir se toucher.
Cette disposition présente, comme on le verra plus loin, l'avantage de permettre l'ob tention d'un produit mieux et plus rapide- ment broyé que dans les moulins à marteaux ordinaires à un seul tambour.
Le dessin annexé représente une forme d'exécution de l'objet de l'invention à deux tambours jumelés., donnée à titre d'exemple.
La fig. 1, qui correspond à une coupe par 1-I de la fig. 2, montre lesdits tam bours, les organes rotatifs correspondants et une portion du bâti du moulin.
La fig. 2 est une vue latérale du moulin. Le moulin représenté à la fig. 1 repose, sur des pieds 1, partiellement représentés, et supportant un caisson 2, en avant duquel sont disposés les deux tambours jumelés 3 et 4. Ces tambours sont d'axes parallèles et s'interpénètrent de manière à délimiter un espace intérieur commun, dont la forme res semble au chiffre huit.
A l'intérieur du tambour 3. et concentri quement à ce dernier, tourne le moyeu 5, et au centre du tambour 4 le moyeu 6. Le sens de rotation est le même pour chacun d'eux, comme l'indiquent les flèches 7 et 8.
Au moyeu 5 sont articulés quatre mar teaux 9, 10, 11, 12 et au moyeu 6 .quatre marteaux 13, 14, 15, 16.
Lors de la rotation très rapide et simul tanée des deux moyeux, soit à environ 2000 à 4000 tours par minute, selon la marchan dise à traiter, les huit marteaux précités sont. projetés radialement et frappent tout ce qu'ils rencontrent sur leur passage.
Les flèches 17 et 18 montrent les posi tions extrêmes que peuvent, à un moment donné, atteindre les marteaux 12 et 14 qui. comme on le voit, passent au centre de la paire de tambours jumelés, à très faible distance et en sens inverse l'un de l'autre, les longueurs des bras supportant ces marteaux étant en effet calculées de telle façon que tout risque de rencontre directe soit éliminé.
Il résulte de cette disposition que la mar chandise est broyée, non seulement de :la ma nière habituelle dans chacun des tambour pris séparément, mais l'est encore beaucoup plus violemment et efficacement dans la partie centrale, où les marteaux, constamment projetés les uns vers les autres, produisent un effet d'écrasement augmenté en raison de la vitesse relative doublée en cet endroit.
Comme dans les moulins à marteaux habi tuels, le manteau des tambours jumelés est partiellement doublé de tamis 19 et 20, de préférence interchangeables, afin de servir à déterminer la finesse de broyage du produit final qui, s'échappant au travers de ceux-ci, tombe dans le caisson 2 en suivant le trajet indiqué par les flèches 21.
Sur la partie du pourtour des tambours non occupée par les tamis sont disposées des nervures 22, contre lesquelles la matière trai tée bute également et qui contribuent ainsi é, la diviser.
L'arbre 23 de la fig. 2, se terminant par la poulie 24, sert à l'entraînement du moyeu 5 qu'il porte à son extrémité pénétrant dans le tambour 3, en arrière duquel se trouve le tambour 4, avec un même arbre à poulie sup portant le moyeu 6.
On comprendra aisément que pour ob tenir même sens de rotation des deux arbres, il suffit d'employer une courroie commune passant sur les deux poulies en même temps que sur celle d'un moteur, située par exemple à proximité du sol, de manière à ce que la dite courroie décrive un triangle.
Les tambours 3 et 4 sont surmontés d'une trémie d'alimentation commune 25 non repré sentée à la fig. 1, et sous laquelle sont à leur tour disposés des entonnoirs d'introduction tels que 26, dont chacun alimente l'un des tambours soit en position excentrée, soit de préférence en position centrale, en face de chaque moyeu respectif.
La trémie 25 permet de charger une quan tité relativement grande de produits que, par une ouverture fermée par un couvercle 27, il est possible de faire tomber régulière ment dans les entonnoirs.
Le débit de la trémie peut être réglé par la quantité dont on découvre l'ouverture ob turée par le couvercle 27, mais il est aussi possible de prévoir des moyens provoquant mécaniquement 1a sortie régulière des ma tières introduites dans la trémie, par exemple une vis transporteuse ou tout autre organe équivalent.
Etant donné la grande puissance dé tra vail du moulin décrit, il est utile de prévoir des moyens empêchant une projection en re tour des produits introduits.
Ces moyens consistent, dans l'exemple représenté, en deux écrans tels que 28, 29, disposés en quinconce dans chaque entonnoir et permettant aussi l'introduction à la main, sans danger, de matières telles que du foin, que l'on ne peut faire passer par l'ouverture de la trémie, mais chargé habituellement di rectement dans l'entonnoir. L'écran supérieur 28 devra de préférence pouvoir se relever dans le sens de la flèche 30, en position 28'.
La flèche 31 montre le trajet suivi par le produit à broyer lors de son introduction dans le moulin et les flèches 21 et 32 le chemin suivi par les produits broyés et chassés dans le caisson 2, dont ils s'échappent par une ouverture inférieure 33, à laquelle il est, par exemple, possible d'attacher un sac.
On sait que, aux vitesses précédemment indiquées, les moulins, à marteaux aspirent et refoulent une notable quantité d'air qui facilite du reste l'expulsion des matières broyées.
Pour permettre l'échappement de cet air autrement que par les sacs que l'on remplit et qui ne sont pas toujours en tissu, un sac filtrant 34, respectivement 35, est disposé en regard de chaque tambour et sur la partie supérieure du caisson 2.
A la manière des sacs d'aspirateurs de poussière, ceux-ci permettent à l'air s'élevant en direction de la flèche 36 de s'échapper, comme le montrent les flèches 37, ceci tout en retenant les fines particules de matière broyée que cet air pourrait emporter.
Ces sacs sont retenus à leur partie supé rieure par une plaque 38, qu'un moyen de suspension 39 réunit à un bras 40, lui-même fixé à la trémie 25.
Comme cela a été dit plus haut, ce mou lin à tambours jumelés est d'un rendement notablement supérieur à celui des moulins simples., rendement encore amélioré par la voie que les .sacs 34 et 3.5 ouvrent à l'air chassé par les parties rotatives. en mouve ment.
Il est bien entendu évident que la forme et le nombre des marteaux dessinés ne sont pas limitatifs, que le caisson 2 pourrait n'être surmonté que d'un seul sac de filtrage d'air situé par exemple au centre, entre les deux arbres de commande, et que la disposition de la trémie, de l'entonnoir et de l'embouchure par laquelle les marchandises broyées s'échap pent, pourrait être différents de ce qui a été décrit et représenté, sans sortir du cadre de la présente invention.
Il est évident aussi que l'on pourrait dis poser, côte à côte, plus de deux tambours avec leurs axes situés dans un plan commun et s'entre-pénétrant comme dans la forme d'exé cution décrite et représentée.
Hammer mill. The. Hammer mills are devices which make it possible to reduce various products into fine particles by a very thorough mechanical division, improperly called grinding. It is thus possible to treat cereals, legumes, fodder, bones, etc., or even industrial and chemical products, such as soda, graphites, colored earths, as well as spices, condiments. , etc., to make flours, or in general reduce them to powders of varying graininess.
These mills consist mainly of a drum, inside which a hub rotates, to which are freely articulated arms ending in weights which, by centrifugal force and at very high speeds, project themselves radially and meet and as they pass the materials to be ground themselves introduced into the drum through a front opening. The portion of the inner cylindrical wall of the drum is, moreover, lined with a sieve at the point through which the crushed goods reduced to fine particles escape.
this sieve thus serving to determine the fineness of the final product obtained. The object of the present invention is a hammer mill of the above type, but characterized by the fact that it comprises at least two drums having their axes in a common plane and the same direction of rotation of the hubs supporting their hammers, these drums interpenetrating and being shaped to delimit a single interior space, while the lengths of the hammer arms are such that the extreme circumferences which these hammers can describe in each of the drums pass close to each other without being able to touch each other.
This arrangement has, as will be seen below, the advantage of making it possible to obtain a product which is better and more rapidly ground than in ordinary hammer mills with a single drum.
The accompanying drawing shows an embodiment of the object of the invention with two twin drums., Given by way of example.
Fig. 1, which corresponds to a section through 1-I of FIG. 2, shows said drum, the corresponding rotating members and a portion of the mill frame.
Fig. 2 is a side view of the mill. The mill shown in fig. 1 rests on legs 1, partially shown, and supporting a box 2, in front of which are arranged the two twin drums 3 and 4. These drums have parallel axes and interpenetrate so as to define a common interior space, whose shape res seems to the number eight.
Inside the drum 3. and concentrically with the latter, turns the hub 5, and in the center of the drum 4 the hub 6. The direction of rotation is the same for each of them, as shown by the arrows 7 and 8.
Four hammers 9, 10, 11, 12 are articulated to hub 5 and four hammers 13, 14, 15, 16 to hub 6.
During the very rapid and simultaneous rotation of the two hubs, ie at approximately 2000 to 4000 revolutions per minute, depending on the merchandise to be processed, the aforementioned eight hammers are. projected radially and strike anything they encounter in their path.
Arrows 17 and 18 show the extreme positions that can, at a given moment, reach the hammers 12 and 14 which. as we see, pass through the center of the pair of twin drums, at a very short distance and in the opposite direction to each other, the lengths of the arms supporting these hammers being in fact calculated in such a way that any risk of meeting direct is eliminated.
It follows from this arrangement that the merchandise is crushed, not only in the usual way in each of the drums taken separately, but even more violently and efficiently in the central part, where the hammers, constantly thrown one by one towards the others, produce an increased crushing effect due to the doubled relative speed at this point.
As in the usual hammer mills, the mantle of the twin drums is partially lined with sieves 19 and 20, preferably interchangeable, in order to serve to determine the fineness of grinding of the final product which, escaping through them. , falls into box 2 following the path indicated by arrows 21.
On the part of the periphery of the drums not occupied by the screens are arranged ribs 22, against which the treated material also abuts and which thus contribute to dividing it.
The shaft 23 of FIG. 2, ending with the pulley 24, is used to drive the hub 5 which it carries at its end entering the drum 3, behind which is the drum 4, with the same pulley shaft sup carrying the hub 6 .
It will easily be understood that in order to obtain the same direction of rotation of the two shafts, it suffices to use a common belt passing over the two pulleys at the same time as over that of an engine, located for example close to the ground, so as to what said belt describes as a triangle.
The drums 3 and 4 are surmounted by a common feed hopper 25 not shown in FIG. 1, and under which are in turn arranged introduction funnels such as 26, each of which feeds one of the drums either in an eccentric position, or preferably in a central position, in front of each respective hub.
The hopper 25 makes it possible to load a relatively large quantity of products which, through an opening closed by a cover 27, it is possible to drop regularly into the funnels.
The flow rate of the hopper can be regulated by the quantity of which we discover the opening blocked by the cover 27, but it is also possible to provide means mechanically causing the regular exit of the materials introduced into the hopper, for example a screw. conveyor or any other equivalent device.
Given the great working power of the mill described, it is useful to provide means preventing back projection of the introduced products.
These means consist, in the example shown, of two screens such as 28, 29, arranged staggered in each funnel and also allowing the introduction by hand, without danger, of materials such as hay, which are not can pass through the hopper opening, but usually loaded directly into the funnel. The upper screen 28 should preferably be able to be raised in the direction of arrow 30, in position 28 '.
The arrow 31 shows the path followed by the product to be ground when it is introduced into the mill and the arrows 21 and 32 the path followed by the products crushed and driven into the box 2, from which they escape through a lower opening 33, to which it is, for example, possible to attach a bag.
It is known that, at the speeds indicated above, the hammer mills suck and discharge a significant quantity of air which furthermore facilitates the expulsion of the ground materials.
To allow the escape of this air other than through the bags which are filled and which are not always made of fabric, a filter bag 34, respectively 35, is placed opposite each drum and on the upper part of the box 2 .
Much like the vacuum cleaner bags, these allow air rising in the direction of arrow 36 to escape, as shown in arrows 37, while retaining fine particles of ground material. that this air could take away.
These bags are retained at their upper part by a plate 38, which a suspension means 39 connects to an arm 40, itself fixed to the hopper 25.
As has been said above, this soft flax with twin drums has a significantly higher yield than that of single mills, yield further improved by the fact that the bags 34 and 3.5 open to the air expelled by the parts. rotary. moving.
It is of course obvious that the shape and the number of hammers drawn are not limiting, that the box 2 could only be surmounted by a single air filtering bag located for example in the center, between the two shafts of control, and that the arrangement of the hopper, the funnel and the mouth through which the crushed goods escape pent, could be different from what has been described and shown, without departing from the scope of the present invention.
It is also obvious that one could say to pose, side by side, more than two drums with their axes located in a common plane and inter-penetrating as in the form of execution described and represented.