CH237336A - Moulinet pour canne à pêche. - Google Patents

Description

  



  Moulinet pour canne à pêche.



   La présente invention a pour objet un moulinet pour canne à pêche, plus particulièrement utilisable   dtans    le lancer des poids moyens et légers, comportant un tambour dont l'axe est sensiblement parallèle à   l'axe    de la ; canne.



   Ce moulinet est caractérisé par le fait que le tambour, qui est immobile au moment du lancer, tourne au contraire sur son axe'lors du renvidage de la ligne, ce tambour se conjuguant, d'une part, avec un accouplement à friction qui joue'également le rôle de frein lorsque la ligne résiste à l'enroulement, d'autre part, avec un ramasseur automatique de ligne en forme d'arceau sous-tendu par une branche horizontale autour de laquelle il peut tourner pour passer de la position de dévidage à celle de renvidage, cet arceau recevant, lors du renvidage de la ligne, un mouvement oscillant destiné à réaliser le croisement des spires de la ligne sur le tambour.



   Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, une forme d'exécution du moulinet selon   l'invention ^   
   Fig.      1    et 2 en sont des vues en élévation.



   Fig.   3    est une vue semblable à celle'de fig. 2, dans laquelle le tambour et son pignon de commande ont été supposes enlevés.



   Fig. 4 et 5 sont des coupes verticales de là partie antérieure du moulinet (fig. 1) vues   respectivement du coté ga. uc. he et    du côté droit.



   Fig. 6 est une coupe horizontale suivant la ligne   C-C-C (fig.    4).



   Le moulinet représenté est constitué par un bâti 1 qui   forme, à l'une de    ses extrémités, une cuvette   fixecylindrique    2, dont   l'axe    est sensiblement parallèle à celui de la canne à pêche. lorsque le moulinet est assujetti sur cette dernière au moyen de la gouttière 3 que supporte le pédoncule 4.



   'Ce bâti 1 porte, sur roulements à billes, un arbre longitudinal creux 5, qui est actionné par une manivelle 6, dont   l'axe    est perpendi  culàire    au plan passant par l'axe de la cuvette et par celui, de la canne à pêche.   D'axe de    cette ma. nivelle 6 entraîne par une transmission (pignon hélicoïdal 7 et vis   sans'fin'8)    l'arbre creux 5 sur lequel'est monté le tambour rotatif 9 qui permet soit 1'enroulement, soit le déroulement de la ligne. Ce tambour 9 tourillonne sur le moyeu d'un pignon d'angle 10, qui est entraîne par l'arbre 5, au moyen d'une broche transversale 11. La liaison entre ce pignon 10 et le tambour 9 est réalisée par un système de friction, qui joue le rôle de frein lorsque ce tambour est entraîne par la ligne.

   Ce système de friction est logé dans une cavité axiale du tambour 9 ; il est   consti-    tué par une cuvette 12, dans laquelle est disposé un anneau 13, en matière élastique, le tout étant coiffé par une seconde cuvette 14, solidaire en rotation de l'arbre creux 5 ; la première cuvette 12 pouvant frictionner sur la face correspondante du tambour 9. Un chapeau 15 se visse sur l'extrémité de l'arbre 5 et agit, en pression réglable, sur l'ensemble de la friction 12, 13 et 14. Le chapeau 15 est muni d'oreilles latérales destinées à servir de tournevis pour permettre le démontage ou le remontage du moulinet.



   L'arbre creux 5 sert de conduit de graissage, son canal est fermé par une vis 16. Le carter du moulinet étant complètement fermé est pratiquement étanche.



   Avec les moyens ci-dessus décrits coopère un ramasseur automatique, constitué par une boucle qui est destinée à ramasser et à conduire la ligne, lors de son renvidage sur le tambour tournant 9. Cette boucle, qui est fermée, est constituée par un balancier 17, qui traverse diamétralement la cuvette fixe 2 du bâti   etsurlesextrémités    duquel est articulé, autour de   l'axe    de ce balancier 17, un arceau à peu près   semi-circulaire    18.

   Un bras 19, qui relie l'une des extrémités de cet arceau 18 à l'articulation correspondante sur le balancier   I7,      formeun    plan incliné pour happer la ligne lors de son renvidage, c'est-à-dire lorsque l'arceau 18 est conduit, en basculant par rapport au balancier   17. de sa    position de repos (lancer de la   ligne-fig.      1,      2,      3 et    4) à la position de renvidage de cette dernière   (fig. 5).   



   Le balancier 17 supporte l'arceau articulé 18 qui peut, pour atteindre soit   l'une,    soit l'autre de ses positions, recevoir des déplacements angulaires inverses relativement audit balancier   17    ; ce dernier peut recevoir des mouvements angulaires alternatifs autour d'une de ses extrémités que porte la cuvette fixe 2 du bâti 1. A cet effet, cette extrémité du balancier 17 est pourvue de deux touril
Ions   diamétraux 20 (fig.    3 et 6), qui se logent dans une mortaise verticale 21 pratiquée dans la paroi de la cuvette fixe 2. Deux plaques   22    maintiennent ce dispositif en position, tout en permettant les déplacements angulaires autour de la ligne de pivotement vertical ainsi réalisée.

   L'autre extrémité du balancier 17 se déplace, au cours de ces oscillations dans une mortaise horizontale 23, pratiquée dans la paroi de la cuvette fixe 2. Pour engendrer ces déplacements angulaires, qui ont pour but de croiser les spires que forme la ligne sur le tambour tournant 9, lors de son renvidage,   l'axe    17 possède une mortaise longitudinale   -94,    dans laquelle pénètre l'extrémité d'une des branches   d'un    levier d'équerre 25. Ce dernier s'articule sur une console   26    que porte le fond de la cuvette fixe 2 ; l'autre branche de ce levier d'équerre 25 s'applique contre l'extrémité d'une tige-poussoir 27, logée dans le bâti 1. L'autre extrémité de cette tige-poussoir 27 est commandée positivement par une came 28 que meut la manivelle 6.

   Le contact entre la tige-poussoir 27 et la branche correspondante du levier d'équerre 25 est assuré par l'action du ressort 31 et par la traction de la ligne agissant sur l'arceau 18 du ramasseur automatique.



   Le balancier 17 porte, en outre, monté fou sur lui, un secteur denté 29 qui est solidaire de l'autre extrémité de l'arceau 18 et sur le moyeu duquel est pratiquée une encoche lon  gitudinale    30 qui se conjugue avec le bec d'un ressort de verrouillage 31 pour immobiliser ledit arceau 18 en sa position de renvidage de la ligne (fig. 5). Le secteur denté 29 engrène avec le pignon moteur 10 qui détermine l'entraînement en rotation du tambour 9.



   Le fonctionnement de ce moulinet, est le suivant :
 Le ramasseur automatique se trouvant dans la position basse (fig.   5),    l'opérateur doit. pour dégager la ligne, relever ce ramasseur automatique dans la position haute 
 (fig. 1). Ce mouvement est   généralement      t   
 assuré par l'index de la main gauche (pour un moulinet à manivelle à gauche). Le fil de pêche entraîné par le poids du leurre glisse le long de l'arceau 18 et vient tout naturellement se placer sous l'index de la main gauche, permettant ainsi une prise de ligne facile et évitant le risque classique de dévidage   intem-    pestif.



   La position de lancer est celle des fig. 1,
 2 et 3, c'est-à-dire que l'arceau   18    du ramasseur automatique, disposé au-dessus du tambour 9, dégage complètement la ligne. L'arbre
 5 et le tambour 9 sont immobilisés par l'en
 semble de la transmission et la ligne se   dé-    roule automatiquement par l'avant.



   Pour renvider cette ligne, on agit sur la
 manivelle 6, ce qui déplace   angulairement    le
 pignon 10, ainsi que le tambour 9 ; la friction
 12,13 et 14 joue alors le rôle d'accouplement à glissement. Simultanément, le secteur 29 est entraîné, ce qui détermine le déplacement
 angulaire de   180  de l'arceau    18 autour du
 balancier 17 et la captation conséquente de
 la ligne par le ramasseur automatique. Pen
 dant que le renvidage se poursuit, la came 28
 agit sur la tige-poussoir 27 et le levier
 d'équerre 25 produit les oscillations de l'ensemble du balancier 17 et de l'arceau 18, ce
 qui déplace la ligne relativement à la largeur
 de gorge du tambour 9 et assure ainsi le
 renvidage uniforme sur ce dernier.

Claims (1)

1. REVENDICATION : Moulinet pour canne à pêche comportant un tambour dont l'axe est sensiblement parallèle à l'axe de la canne, caractérisé par le fait que le tambour, qui est immobile au moment du lancer, tourne au contraire sur son axe lors du renvidage de la ligne, ce tambour se conjuguant, d'une part, avec un accouplement à friction, qui joue également le rôle de frein lorsque la ligne résiste à l'enroulement, d'autre part, avec un ramasseur automatique de ligne, en forme d'arceau sous-tendu par une branche horizontale autour de laquelle il peut tourner pour passer de la position de dévidage a celle de renvidage, cet arceau re cevant, lors du renvidage de la ligne, un mouvement oscillant destiné à, réaliser le croisement des spires de la ligne sur le tambour.

   SOUS-REVENDICATIONS : 1. Moulinet suivant la revendication, ca ractérisé par le fait que le tambour est actionné positivement en rotation, lors du renvidage de la ligne, par l'intermédiaire d'un accouplement à friction qui comporte une rondelle ooaxiale au tambour et pouvant glisser sur celui-ci, une autre rondelle disposée parallèlement à la première et solidaire de l'arbre de transmission et, enfin, un anneau, en matière élastique, interposé entre ces deux rondelles, l'ensemble de cet accouplement à friction étant mis sous tension par un éerou réglable en position sur l'arbre de commande du tambour qu'actionne une manivelle.

   2. Moulinet suivant la revendication, caractérisé par le fait que la branche soustendant l'arceau traverse le bâti perpendicu- lairement à l'axe du tambour et que l'arceau comporte une partie semi-circulaire prolongée par une partie en forme de coude de façon à pouvoir happer la ligne lors de son passage d'une position à l'autre, cet arceau étant articulé sur le bâti par l'une de. ses extrémités et étant déplacé angulairement et alternativement, contre l'action antagoniste d'un dispo sitif élastique, par un levier d'équerre qu'ac- tionne une tige-poussoir soumise à la commande positive d'une came rotative calée sur l'axe de la manivelle qui entraîne le tambour en rotation.

   3. Moulinet suivant la revendication, ca racterisé par le fait que l'arceau du ramasseur de ligne est verrouillé, en position de renvidage, par un ressort de blocage qui est porté par le bâti du moulinet et qui coopère avec une eBcoehe d'arrêt, pratiquée sur le moyeu d'un secteur denté qui détermine sous l'action de la manivelle du moulinet les changements de position dudit arceau relativement au bâti.