Dispositif d'éclairage épiscopique pour appareil optique. Les conditions d'éclairage dans lesquelles la surface d'un objet opaque doit être exami- née avec un appareil optique varient selon le but que cet examen se propose. S'il s'agit d'apprécier la distance séparant divers points de cette surface, elle doit être éclairée en lu mière parallèle d'incidence perpendiculaire pour éviter que l'acuité de la mise au point ait une trop grande influence sur l'aspect et les dimensions apparentes de l'image obser vée.
C'est un phénomène connu que l'image produite par l'éclairage oblique d'une sur face, change de dimensions pour une très fai ble différence de mise au point, c'est-à-dire pour une petite variation de la distance sé parant la surface examinée de l'objectif de l'appareil optique.
Il faut donc faire tous travaux de mesure avec des appareils optiques éclairés par un faisceau de lumière parallèle qui, après avoir frappé perpendiculairement la surface à ob server, rentre dans l'objectif en le remplis- sant complètement de lumière pour ne pas créer de dissymétrie dans son pouvoir sépa rateur.
On emploie souvent, dans ce but, une lame transparente ou semi-transparente constituée par une lamelle de verre faible ment argentée, interposée entre l'objectif et la, surface à examiner. Cette lame renvoie, perpendiculairement à la surface, un faisceau venant de la source d'éclairage qui rentre en suite dans l'objectif.
Par contre, si l'on veut observer le détail de la structure d'une surface sans attacher d'importance particulière à des notions de dimensions, l'éclairage en lumière parallèle, perpendiculaire à la surface, n'est pas favo rable, car il donne peu de relief et de con traste dans l'apparence de l'image.
On recourt alors à un éclairage plus ou moins oblique qui met les détails de la sur face mieux en évidence. Il s'ensuit que le dis positif d'éclairage doit être changé pour pas ser d'une condition d'utilisation à l'autre. L'objet de la présente invention est un dispositif d'éclairage épiscopique pour appa reil optique -qui permet, par une simple ma noeuvre, de passer de l'éclairage en lumière perpendiculaire à l'éclairage en lumière obli que.
Il est caractérisé par un support mo bile portant deux équipements d'éclairage, l'un pour le travail en lumière perpendicu laire, et l'autre pour le travail en lumière oblique, des moyens étant prévus pour dépla cer le support mobile de façon à amener l'un ou l'autre de ces équipements d'éclairage en position de travail.
Le dessin annexé montre, à titre d'exem ple et schématiquement, deux formes d'exé cution du dispositif objet de l'invention.
La fi-. 1 est une vue de côté d'une pre mière forme d'exécution; La fi-. 2 est une vue en coupe suivant la ligne 2-2 de la fig. 1; La fig. 3, est une vue schématique illus trant le fonctionnement du dispositif pour le travail en lumière oblique; La fi-. 4 est une vue de dessus; La fig. 5 est une vue en bout; La fig. 6 est une vue en coupe suivant la ligne 6-6 de la fig. 5; La fig. 7 est une vue de dessus d'une deuxième forme d'exécution; La fig. 8 est une vue en coupe partielle suivant la ligne 8-8 de la fi-. 7;
La fig. 9 -est une vue en coupe suivant la ligne 9-9 de la fig. 7.
L'appareil de projection destiné à rece voir le dispositif d'éclairage décrit plus loin comporte à l'instar des appareils connus: un objectif 1 placé dans une tubulure 2; une table porte-objet 3 destinée à recevoir l'ob jet 4 dont on désire examiner la surface infé rieure 5; une source lumineuse (non repré sentée) disposée de manière à émettre un fais ceau de rayons approximativement perpendi culaire à l'axe optique de l'objectif 1.
Poe l'examen en, lumière perpendiculaire, c'est-à- dire en lumière parallèle à l'axe optique de l'objectif, on utilise un faisceau de rayons parallèles (fig. 2) et un équipement d'éclai rage constitué par une lame semi-transpa- rente 6 constituée, par exemple, par une lame de verre plan parallèle faiblement argentée. Pour l'examen en lumière oblique (fig. 3), on utilise un équipement d'éclairage consti tué par deux miroirs orientables 7, 8, dispo sés de part et d'autre de l'axe optique.
Dans la forme d'exécution représentée par les fig. 1 à 6, ces deux équipements sont por tés par un même support 9 coulissant dans une glissière 10, qui présentent tous deux une ouverture centrale 11 au travers de la quelle émerge l'objectif 1. La glissière 10 est elle-même portée par un collier 18 destiné à être fixé sur la tubulure 2.
La. lame semi-transparente 6 est mainte nue sur un support 1 j à l'aide d'une bride 13. Ce support 12 est fixé sur l'une des extré mités du coulisseau 9.
Les miroirs orientables 7, 8 sont pivotés en 1.4a et 15a dans des colonnettes 14 et 15 montées sur l'autre extrémité du coulisseau.
On voit que pour passer d'un examen en lumière oblique à un examen en lumière pa rallèle et vice versa, aucun démontage du dispositif d'éclairage fixé sur la tubulure 2 n'est nécessaire, mais qu'il suffit. d'amener au-dessus de l'objectif l'un ou l'autre des équipements d'éclairage par simple transla tion du coulisseau 9.
Afin de permettre la mise en place plus rapide de l'un ou l'autre des équipements d'éclairage, des moyens sont prévus pour limiter la course du coulisseau 9 et définir ses positions de travail. Ces moyens sont constitués par une rainure 16 pratiquée dans la masse du coulisseau 9 venant buter par l'une ou l'autre de ses extrémités contre un arrêt 17 fixé dans la glissière<B>10.</B> Cette der nière est reliée au collier 18 par l'intermé diaire d'une articulation.
Cette articulation comporte un axe 19 situé dans un plan per pendiculaire à l'axe optique et traversant des tenons solidaires du collier (non représentés) et un tenon 21 solidaire de la. glissière 10. Cette articulation permet de placer la lame semi-transparente 6 dans l'angle exact néces saire pour obtenir un éclairage perpendicu laire de la surface 5. Des vis pointeau 22 prévues dans des parties 243 du collier 18 ve nant serrer de part .et d'autre une saillie 24 prévue sous la glissière 10 permettent de fixer la lame 6 dans sa position angulaire.
La position angulaire du collier 18 sur la tubulure 2 est déterminée par un ergot constitué par la tête d'une vis 26 et s'enga geant dans une encoche 215 prévue dans le collier 18. Cet ergot et cette encoche sont prévus de manière que la lame 6 soit perpen diculaire au plan passant par l'axe du fais ceau lumineux émis par la source et par l'axe optique.
L'examen d'une surface en, lumière obli que devant pouvoir être effectué soit en champ clair, soit en champ noir, les colon nettes 14 et 15 sont mobiles sur le coulisseau 9, perpendiculairement au sens de déplace ment: de ce dernier. A cet effet, une rainure à<B>T</B> 2'7 (fig. 4 et 6) est pratiquée dans le coulisseau 9 et les colonnettes 14 et 15 sont ,guidées dans cette rainure à<B>T</B> au moyen d'un dé 28 solidaire d'une tige 2.9 (fig. 5) solli citée vers le haut par un ressort à boudin 30 logé dans un évidement 311 pratiqué dans chacune des colonnettes 14 et 15.
La course de ces dernières est limitée dans le sens de leur rapprochement par une entretoise M so lidaire du .coulisseau 9@ et dans le sens de leur écartement par des arrêts 313 et 34 fixés aux extrémités de la rainure à<B>T.</B> Les axes 14a et 15a sont munis de bras 35 et 3.6 dont les déplacements angulaires sont limités par des arrêts 3'7, 38, 3i9, et 40 solidaires du coulis- seau 9,. Cette disposition permet -de retrouver rapidement les positions des miroirs qui con viennent à l'éclairage oblique avec champ clair,
auquel cas les supports 14 et 15 sont rapprochés l'un de l'autre et viennent tous deux buter contre l'entretoise 312 et le bras 36 est donc amené au contact de l'arrêt 3-9, tandis que le bras 35 est amené au contact de l'arrêt 38. Lorsqu'on veut passer à l'éclairage obli que avec champ obscur, on écarte les co.Ion- nettes 14 et 15 et les amène contre les ar rêts 33@ et 3,4, tandis que le bras<B>315</B> est amené contre l'arrêt 3,7 et le bras 36 contre l'ar rêt 40.
On voit donc que cette forme d'exécution permet de passer de l'éclairage perpendicu laire à l'éclairage oblique par coulissement du coulisseau 9 et de l'éclairage oblique en champ clair à l'éclairage en champ obscur, ou réciproquement, en écartant ou en rappro chant les colonnettes portant les miroirs 14 et 15 et en amenant les bras solidaires des axes des miroïrs contre leurs arrêts respectifs.
Les fig. 7, 8 et 9 montrent une autre forme d'exécution, dans laquelle la transposi- tion des équipements d'éclairage est obtenue par rotation d'un support constitué par une plaque 45 pivotée sur une portée d'une vis <B>46</B> parallèle à l'axe optique. Cette vis est figée sur un collier 47 destiné à être emboîté sur la tubulure 2: portant l'objectif. De cha que côté de cette vis 46,1a plaque 45 présente des échancrures 48 destinées :à permettre une rotation de 180 de la plaque, malgré la saillie formée par l'objectif 1.
Les -dispositifs d'éclairage pour l'examen en lumière perpendiculaire et oblique sont disposés de chaque côté de l'axe de la vis 46.
La lamelle semi-transparente 6 est rete nue par une bride 49 sur un support 50 arti culé en 51, sur la plaque 45. Sa position peut être fixée au moyens d'une vis 52 s'engageant dans une encoche 53 pratiquée dans une équerre 54 figée à la plaque 45.
Les miroirs 7 et 8 sont pivotés dans des colonnettes 14 et 15 analogues à celles de la première forme d'exécution, et également gui d-ées dans une rainure à<B>T</B> 27 pratiquée dans la plaque 45. Les dispositifs prévus pour ré gler la position des miroirs soit pour l'éclai rage oblique en champ clair, soit pour l'éclai.- rage oblique en champ sombre, sont identi ques à ceux de la première forme d'exécu tion.
Pour définir les deux positions de travail de la plaque 45 et la maintenir dans celles-ci, un pointeau 5.5 sollicité vers le haut par un ressort à boudin 56 logé dans le collier 47, engage sa pointe dans -des encoches 57 et 58 pratiquées dans la face inférieure dé la pla que 45.
Le fonctionnement d'ensemble de<I>cette</I> deuxième forme d'exécution est identique à celui de la première forme d'exécution, avec la seule différence que la transposition des équipements d'éclairage se fait par rotation au lieu de se faire par coulissement.
Deux formes d'exécution ont été décrites à titre d'exemple, mais il est évident que des variantes peuvent être prévues, en particu lier dans la. forme et l'aménagement des coulisses pour le guidage des colonnettes por tant les miroirs, et celles du eoulisseau 9.