CH226491A - Procédé de fabrication de ferro-alliages à basse teneur en carbone, et en particulier de ferro-chrome. - Google Patents

Procédé de fabrication de ferro-alliages à basse teneur en carbone, et en particulier de ferro-chrome.

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CH226491A
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Societe D Electro-Chimie Ugine
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Electro Chimie Metal
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    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21CPROCESSING OF PIG-IRON, e.g. REFINING, MANUFACTURE OF WROUGHT-IRON OR STEEL; TREATMENT IN MOLTEN STATE OF FERROUS ALLOYS
    • C21C7/00Treating molten ferrous alloys, e.g. steel, not covered by groups C21C1/00 - C21C5/00

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Description


  Procédé de fabrication de ferro-alliages à basse teneur en carbone,  et en particulier de ferrochrome.    On sait que la fabrication .des     ferro-          alliages    à basse     teneur    en carbone comporte  en     général    deux phases distinctes: dans la  première phase, on fabrique un alliage riche  en silicium -du métal à allier, par exemple  en réduisant par le     carbone    au four     électrique     un mélange convenable -de minerai du métal  à allier et de     silice,    avec généralement addi  tion de chaux pour fluidifier le laitier formé.

    L'alliage obtenu dans     cette    première phase  est pauvre .en     carbone.    Dans la     deuxième     phase, on     traite    le     silico-alliage    obtenu dans  la     première    phase au moyen d'un     ,laitier    riche  en oxyde du métal d'alliage, dans ,le but d'éli  miner le .silicium et -d'obtenir finalement un       ferro-ailliage    pauvre à. la fois en carbone et  en silicium.  



  Dans les procédés anciens, la     seconde     phase opératoire était souvent effectuée -dans  des fours et l'on procédait à plusieurs dé  crassages successifs, ou bien on laissait systé-    manquement dans le laitier final des quan  tités importantes d'oxydes. Dans tous ces pro  cédés,     cette    phase opératoire     conduisait    à de  mauvais rendements en     métaux    d'alliages par  suite de l'épuisement     insuffisant    des laitiers  en oxydes de ces.     métaux.     



  Plus récemment, la Société .demanderesse  a proposé,     -en-    vue     d'accélérer    la deuxième  phase et d'augmenter son rendement, de réali  ser, entre le     silico-alliage    fondu et le laitier  fondu, un     intermélange    énergique ou même  un brassage violent amenant rapidement  l'équilibre entre le métal -et le laitier.

   Cepen  dant si, dans un     tel    procédé, on cherche à       descendre    à des     teneurs    très basses en sili  cium dans ,l'alliage final, on est encore obli  gatoirement amené à laisser dans le laitier       -des    quantités d'oxyde qui, quoique très infé  rieures à celles que donnerait un traitement  effectué sans     intermélange    énergique ou  sans brassage violent, sont encore relative-      ment importantes.

   C'est ainsi par exemple  que. si l'on veut fabriquer par ce procédé  un ferrochrome à. basse teneur en silicium,  on est conduit à .laisser     dans    le laitier final  des teneurs en     Cr,03    variant entre 4 et     8%.     Aussi a-t-on recours généralement, dans les  divers procédés ci-dessus rappelés, à un     re-          charaement    du laitier (le     désiliciation    insuf  fisamment épuisé en oxydes, dans le four à       silico-alliage    où on le réduit à nouveau.

   Mais       cette    manière de faire conduit à. une     augmen-          tation    du prix de revient de l'élaboration du       silico-alliabe.     



  La présente invention a. pour objet un  procédé de     fabrication    de     ferro-a.lliages    à  basses teneurs en carbone qui permet à la fois  une marche très     économique    du four à     silieo-          alliage,        l'obtention    d'une teneur finale en  silicium du ferro-alliage aussi faible     qu,,2    l'on  veut et, en même temps, un épuisement     quasi-          total    en oxydes métalliques de la scorie uti  lisée pour la     désiliciation.     



  Selon ce procédé, on élabore un alliage de  silicium avec le métal à allier au fer,     puis     on     désilicie    en deux stades le     silico-alliage     ainsi obtenu, au moyen d'un laitier à base  du minerai du métal à allier considéré et  d'une base non volatile, à savoir:

   un premier  stade comportant un brassage entre le     silico-          alliage    et ,le laitier provenant du deuxième       stade    d'une coulée précédente, premier stade  au cours duquel ce laitier est     pratiquement     épuisé en oxyde du métal d'alliage et le       silico-alliage,        partiellement        désilicié,    et un  deuxième stade     comportant    un traitement de  ce     silico-alliage    partiellement     désilicié,    à  l'aide d'un laitier frais à base de minerai du  métal à allier et de la base non volatile,

   et  dans lequel .le     silico-alliage    est     désilicié    jus  qu'à. la. teneur finale désirée en silicium.  



  L'élaboration du     silico-alliage    peut être  réalisée en soumettant un mélange de quartz  et de minerai du métal à allier, à une réduc  tion par le carbone en marche d'allure     acide,     sans addition de laitier résiduel.  



  Le fer du ferro-alliage, final provient soit  du minerai du métal à allier mis en     oeuvre     pour la fabrication du     silico-alliage    à dési-    licier. par exemple du minerai de chrome, soit  du minerai mis en     couvre    pour la fabrication  du laitier frais, par exemple du minerai de  chrome, soit d'adjonction de riblons, soit (le  deux de ces     sources    ou de     toutes    les trois.  



  Le procédé objet de l'invention comprend  donc     essentiellement    trois phases: fabrication  (lu     silico-alliage,    premier stade de     désilicia-          tion.        deuxième        stade    de     désiliciation.    Ce pro  cédé assure, grâce à la. combinaison de ces  trois phases, l'obtention de ferro-alliages à  basse teneur en carbone avec un rendement  total en métal d'alliage     extrêmement    élevé et  un prix de revient nettement inférieur à celui  (les procédés connus.

   Il est applicable à la  fabrication de tout ferro-alliage à basse te  neur en carbone: ferrochrome.     ferro-manba-          nése,    ferro-titane, ferro-molybdène, etc. Tou  tefois, dans la. manière de mettre en     aeuvre    le  procédé     décrit    ci-après. on se     référera    plus  spécialement à la fabrication de ferrochrome,  mais il est bien entendu que les explications  données s'appliquent, avec.

   les changements  nécessaires, également à la fabrication d'au  tres ferro-alliages, par exemple de     ferro-          nickel,    de     ferro-titane,    de     ferro-moly        bdène.     



  La première phase     consistant    dans la for  mation du     silico-chrome        se        caractérise    no  tamment en ce qu'elle ne     nécessite    pratique  ment la mise en     oeuvre    que de matières fraî  ches, à savoir du minerai de chrome et du  quartz, sans utilisation de vieux laitiers ni       adjonction    obligatoire de fluidifiants.

   Les  phases subséquentes de     désiliciation    ne don  nent en effet finalement. lieu à aucun résidu  riche en oxyde de chrome et susceptible d'être  rechargé au four à     silico-chrome,    car les lai  tiers utilisés pour cette     désiliciation    sont com  plètement épuisés en oxydes.

   Dans les pro  cédés anciens, où l'on réutilisait au four à       silico-chrome    le laitier résiduel de l'opération  de     désiliciation,    la.     proportion    importante de  chaux contenue dans     ce    laitier conduisait à  une dépense     supplémentaire        d'énergie    pour  le refondre et entraînait la     nécessité    d'effec  tuer .la réduction à température relativement  élevée par suite de l'enrichissement en chaux  du lit de fusion et de la diminution de la      teneur en silice libre.     L'expérience    a montré  que la réduction du     mélange    :de minerai :

  de  chrome et de quartz s'effectue dans des con  ditions très favorables en     marche    d'allure  acide, l'opération pouvant en outre être con  duite à une température moins élevée, pour  une même teneur en silicium du     silico-alliage,     qu'avec des laitiers riches en chaux, :et sans  qu'il soit     nécessaire    :d'ajouter des fluidi  fiants.

   A titre     @d'in:dication,    la     consommation     de courant dans l'opération de fabrication,  à l'aide -d'un four électrique, du     silico-chrome,     conformément à l'invention, se trouve réduite  de 20     à,30         %o    par rapport à celle des procédés  anciens, ce qui constitue une économie consi  dérable et accroît la     capacité    de     production     du four.  



  De plus,     cette    :marche d'allure acide pré  sente l'avantage qu'à teneur égale :en silicium  le     silico-chrome    obtenu présente une     teneur     en carbone inférieure à celle que l'on obtient  dans les procédés anciens.

       Ceci    permet donc,  ou bien de fabriquer des     silico-chromes    et,  par suite, des     ferrochromes,    à teneur plus  basse en carbone, ou bien, pour -des teneurs  équivalentes en carbone, de     partir    de     silico-          chromes    à teneurs plus faibles en     silicium,        ce     qui constitue un avantage économique sup  plémentaire, :du fait -de la     diminution    de :la       quantité    :de     quartz    à     réduire.     



  Il convient toutefois :de souligner que la  marche acide     ci-dessus,    décrite pour -la fabri  cation du     silieo-chrome,    n'est rendue économi  quement possible que     grâce    au fait que les  mesures prévues par l'invention pour la :dé  siliciation :de     :ce        silico-chrome    assurent un  épuisement     quasi-total    du     laitier    résiduel en  oxyde de chrome.  



  La -deuxième phase :du procédé comporte  une     désiliciation    partielle du     silico-chrome          fabriqué    dans la première phase. Cette     dési-          liciation    s'effectue à ,l'aide -du     ,laitier    de     dési-          liciation    provenant     @de    la troisième phase  d'une coulée précédente et qui se trouve déjà  partiellement épuisé en oxyde de chrome,  mais en renferme encore     :des    quantités impor  tantes.

   Le     traitement        s'effectue    avantageuse  ment par     intermélange    énergique ou par    brassage violent du     silico-chrome    fondu et du       laitier    fondu, conformément à un des procé  dés connus précédemment décrits par la de  manderesse, procédés dans     lesquels    il y a  interpénétration plus ou     moins    poussée du  métal et     @du    laitier, plus ou moins .divisés,  par exemple brassage par versement violent  de haut et en gros, jet -du métal fondu dans  le laitier fondu,

       intermélange    énergique dans  un appareil qui comporte deux récipients pro  fonds ouverts par le haut et accolés l'un à  d'autre par leurs bords de manière que les  axes de ces récipients fassent :entre eux un  angle assez     grand    pour qu'en rendant ces  deux récipients solidaires d'un même axe       d'oscillation    on puisse, en faisant osciller  rapidement l'ensemble qu'ils forment ainsi,  verser assez énergiquement le contenu     d'un     récipient :dans     l'autre    récipient et inverse  ment pour qu'il se produise une forte inter  pénétration des     -matières    fondues ou des ma  tières fondues et des matières solides, versées  d'un récipient dans l'autre.

   Dans un tel ap  pareil on peut, notamment, charger une partie       des    éléments réagissants à l'état solide,  l'autre partie à l'état liquide, etc.     L'inter-          mélange        énergique    ou le brassage violent     con-          duisient,    comme il a     été,dit,    à un épuisement       quasi-total    du laitier en     Cr2O3    et à une     dési-          liciation    seulement partielle du     silico-chrome.     



  Enfin, dans la troisième phase du pro  cédé, le     silico-chrome        partiellement        désilicié     au cours :de la deuxième phase ci-dessus est  repris et traité par un laitier à base     @de    mine  rai de chrome et     -de    chaux. Ce traitement  peut s'effectuer d'une manière quelconque  soit avec     intermélange    énergique ou brassage  violent,     ce    qui est toujours préférable, soit  sans     intermélange    énergique ou sans bras  sage violent.

   L'opération peut être faite     Éo-          tamment    dans     l'appareil    décrit     :ci-dessus    ou  dans tout autre appareil     d'intermélange    éner  gique, ou même simplement dans une poche  en versant violemment. -de haut et en gros  jet, le métal sur le laitier placé dans le fond  d'une poche, ou dans un four, par tout pro  cédé connu, soit à partir de     silico-chrome    à  l'état solide, soit à partir de     silico-chrome    à      l'état fondu, .le laitier étant chargé en partie  ou en totalité à l'état fondu.

   La quantité de  minerai de chrome à mettre en jeu est déter  minée de telle manière que, pratiquement, les  quantité d'oxydes réductibles contenus dans  ce minerai     (Cr20,        I'    e0) correspondent     stoe-          chiométriquement    à la quantité totale de sili  cium     à,    éliminer d'une charge de     silico-chrome     initiale. La proportion de chaux sera d'au  tant plus     élevée,    en règle générale, que la  teneur finale désirée en silicium sera faible,  et que la teneur en     Cr_,O;;    dans la     troisième     phase sera-     plus    élevée.

   La. quantité de chaux  à ajouter dépend     également    de la. composition  du minerai. La. chaux peut être     remplacée     partiellement par d'autres éléments basique  tels, par exemple, que la     magnésie.     



  Au cours de ce dernier traitement., la     dé-          si.liciation    du     silico-chrome    peut être poussée  jusqu'au point     désirable,    la teneur finale en  silicium atteinte étant d'autant plus faible  que la teneur en éléments     basiques    et en       Cr_,0'.;    du laitier est plus élevée.

   Comme. dans  cette troisième phase, on peut sans inconvé  nient aboutir à une teneur en     Cr-Os    relati  vement élevée du laitier résultant - celui-ci  devant être réutilisé dans la. deuxième phase  de l'opération suivant et y être épuisé pres  que totalement en oxyde de chrome - on  conçoit que la quantité d'éléments     basiques,    et.  en particulier de chaux, à mettre en     aeuvre     sera moins     grande,    pour l'obtention d'une te  neur finale en silicium     déterminée,    que dans  les anciens procédés.  



  Il ressort clairement de ce qui précède que,       grâce    à. la. mise en     eeuvre        combinée    des deux  phases de     désiliciatiou,    conformément à l'in  vention, la.

       quantité    de minerai de chrome à  mettre en jeu pour la     désiliciation    ne dépasse  pas pratiquement celle qui correspond     stoe-          chiométriquement,    en ce qui concerne les       oxydes    métalliques réductibles, à la, quantité  de silicium à éliminer, et que ce minerai est  totalement épuisé en chrome au cours de la  deuxième phase du procédé (premier stade  de     désiliciation).    On n'a donc plus à repasser  au four à     silico-chrome    de laitiers résiduels  plus ou moins riches en oxydes, ce qui per-    met, comme il a été dit plus haut,

   de réaliser       avantageusement    une marche de ce four d'al  lure acide.  



  Il convient de remarquer que si les trois  phases du procédé objet de l'invention se suc  ciGent     nécessairement    dans l'ordre     indiqué     lorsqu'on les considère     dans    leur application  à la, fabrication et au traitement d'une même  quantité de     silico-chrome,    la mise en     oeuvre     de ce procédé peut par contre donner lieu à  des variantes en ce qui concerne leur     sucees-          sion    matérielle dans le temps, ainsi que le  montrent les divers modes de réalisation     dé-          erits,    ci-après à titre d'exemples non limi  tatifs:

         Ier        iuode   <I>de</I>     réalisation:     On utilise une installation comprenant un  four de fabrication de     silico-chrome,    un four  de fusion de minerai de chrome et un appa  reil     d'interanélange    énergique,

   par exemple  du     type    précité qui     comporte    deux récipients  profonds ouverts par le haut et accolés l'un  à l'autre par leurs bords de     manière    que les  axes     @de    ces récipients     fassent    entre eux un       angle    assez     grand    pour qu'en     rexidant    ces  deux     récipients    solidaires d'un même axe  d'oscillation on puisse, en faisant osciller  rapidement     ,l'ensemble    qu'ils forment ainsi,

         verser    assez énergiquement le contenu d'un  récipient dans l'autre récipient et inverse  ment pour qu'il se produise une forte inter  pénétration des matières fondues ou des ma  tières fondues et des matières solides, ver  sées d'un récipient dans l'autre.

   A la fin de  la     troisième    phase d'une opération précé  dente, on a laissé dans     l'appareil    d'inter  mélange énergique le laitier provenant de  cette phase, et qui contient encore des pro  portions substantielles d'oxydes réductibles  et on charge dans cet appareil du.     -silico-          chrome    provenant du four à     silico-chrome.     Cet alliage peut être introduit dans l'appareil  à l'état liquide, ou à l'état solide. ce qui per  met de rendre la marche de l'appareil indé  pendante, dans le temps, de     celle    du four.

    Après     l'intermélange    énergique du     silico-          chrome    et du laitier, on élimine ce dernier,  on le remplace par du minerai de chrome      fondu provenant :du four -de fusion de mine  rai et on procède à un     nouvel        intermélange     énergique en ajoutant de la chaux à l'état  solide. Lorsque la réaction est     terminée,    on  coule le ferro-alliage     désilicié    et il reste dans  l'appareil un laitier fondu     prêt,à    servir pouf  la coulée suivante.  



  Dans ce mode de réalisation de l'inven  tion, l'ordre -dans     lequel    se succèdent maté  riellement les trois phases coïncide avec celui  qui     caractérise    le schéma -du procédé.         2me   <I>mode de réalisation:</I>    On utilise une     installation    comportant un  four de fabrication de     slico-chrome,    un four  de fusion de laitier et un appareil     d'inter-          mélange    énergique.

   A la     différence    de ce qui  a lieu dans le mode -de réalisation précédent,  le     si!lico-chrome    partiellement     désilicié    au  cours     de    la deuxième phase .du procédé est,  à chaque opération,     coulé,    stocké et broyé.

    On dispose donc d'une manière     permanente     de     silico-chrome    à l'état broyé et     partielle-          ment        désilicié.    La suite des opérations est,  dans     ce    cas, la     suivante:     On prélève -dans le four -de fusion de lai  tier une quantité déterminée de laitier fondu  à base -de minerai de chrome et de chaux, et  on l'introduit dans l'appareil     @d'intermélange     énergique, en même temps que du     silieo-          chrome    partiellement     désilicié,    à l'état broyé.

    On effectue un     intermélange    énergique qui  provoque la     désiliciation    finale du     silico-          chrome,        réalisant    ainsi la troisième phase du  procédé. Le ferrochrome obtenu est     éliminé     de     l'appareil,    tandis que le laitier résultant y  est     maintenu.    On prélève alors au four à       silico-chro#me    la quantité nécessaire de     cet     alliage -et on l'introduit dans l'appareil.

   On       intermélange    énergiquement -de manière à  réaliser l'épuisement total du laitier en     Cr2O3     (deuxième phase du procédé). Cet inter  mélange énergique     terminé,    on     élimine,        d'une     part, le laitier épuisé et, d'autre part, le     silico-          chrome,    partiellement     .désilicié,    que l'on laisse       -solidifier    et que l'on stocke en vue -d'opéra  tions ultérieures.

      On remarque, dans ce mode de réalisation,  que Tordre dans     lequel    les deux phases -de       désiliciation    se succèdent matériellement dans       l'appareil        d'intermélange    énergique est in  versé par rapport à celui qui est suivi -dans  le mode :de     réalisation    précédent.

           3me   <I>mode de réalisation:</I>    On dispose d'une     installation    comprenant  un four -de fabrication -du     silico-chrome,    un  four de fusion     @de        silico-chrome    et un appa  reil     d'intermélange        énergique.    Comme -dans  le mode .de réalisation précédent, le     silico-          chrome        partiellement        -désilicié    provenant de  la -deuxième phase -du procédé est, à chaque  opération, .coulé et stocké.

   La     suite,des    opé  rations s'effectue de la     manière    suivante:    Le     silico-chrome    partiellement     désilicié     est introduit     dans    le four de fusion en même  temps que les éléments constitutifs du laitier:  minerai de     chrome    et eh-aux.

   Une fois ces  éléments fondus, on les laisse     agir    pendant  un temps     suffisant    pour que la teneur finale  désirée en silicium soit     atteinte    (troisième  phase du procédé), la     quantité    de minerai de  chrome introduite dans le four étant choisie       telle    qu'il reste dans le     laitier,    en fin d'opé  ration, une     quantité    importante de     Cr#!03.    Le  ferrochrome     obtenu    est coulé hors     @du    four.

    Le     laitier    restant est prélevé et introduit dans  l'appareil     d'intermélange    énergique, en même       temps    que .du     silico-chrome    provenant du four  de réduction et que l'on peut du reste charger  soit à l'état     liquide,    soit à l'état solide.

   On       intermélange    énergiquement pendant deux  minutes environ, réalisant ainsi la     deuxième     phase du procédé     (désiliciation    partielle du       silico-chrome    et épuisement du laitier en       Cr2O3).    Le     laitier    épuisé est éliminé et le       silico-chrome    partiellement     désilicié    est coulé  et stocké en vue d'opérations     ultérieures.     



  Pans     ce    mode de réalisation, comme dans  le précédent, l'ordre dans lequel     files    deux  phases de     @désiliciation    se succèdent -dans le  temps     est        inversé    par rapport à celui .dans  lequel     elles    se succèdent sur une même quan  tité -de     slico-chrome.         Voici un exemple non limitatif de mise  en     oeuvre    du procédé objet de l'invention:  On a élaboré au four à     silico-chrome,    à  partir d'une charge comportant:

    150 parties en poids de minerai de chrome,  190     parties    en poids de quartz et  98 parties en poids de coke  un     silico-ehrome    de composition:    Si = 45  C =     0.(130    %  Cr = 40    le     reste    étant constitué principalement par  du fer.    D'autre part, on a. fondu -dans un four à  fusion de laitier un mélange -de 103     parties     en poids de minerai de chrome et 80 parties  en poids de chaux.  



  On a chargé alors     clans    un appareil     d'inter-          mélange    énergique tel que     celui    décrit     ci-          dessus    1500 kg du mélange fondu ci-dessus  et 410 kg de     silico-chrome    partiellement     dési-          lieié    provenant d'opérations     précédente:    et  ayant la composition suivante    Si     ---    33  Cr = 51%  C =<B>0,027</B>    le     reste    étant principalement du fer.

   Ce     silico-          chrome    était à. l'état solide; il avait été  préalablement broyé de façon à traverser  entièrement un tamis ayant 5 mm d'ouverture  de mailles.    Après 2 minutes     d'intermélange    énergi  que, on a obtenu 560 kg environ -de     ferro-          chrome    titrant:    Si = 0,12  C = 0,024  Cr = 73,50    Ce ferrochrome avait donc des teneurs  très basses en silicium et en carbone.

   On l'a  coulé en laissant le laitier dans     l'appareil.    Ce  laitier avait comme analyse:         Cr10,,    = 7     %          Si0_    =     25%          Fe0    =     0.20%          :\l_0,,    =     9,5(l%     Cao = 46       MgO    = 11,50    Sur ce laitier, on a versé 365 kg .de     silico-          chrome    liquide provenant du four à     silico-          chrome    et dont la composition a été donnée  plus haut.  



       Après        \)    minutes     d'intermélange    énergi  que, on a. obtenu 39:5 kg de     silico-chrome    par  tiellement     désilicié    titrant:    Si = 32  Cr = 52     %     C = 0,027  Le laitier     résiduaire    a été évacué. II ne  renfermait plus que     0,50%    de     Cr,z03    et  0,14% de     FeO.    Il avait, par conséquent, été  parfaitement     épuisé    en     oxydes    réductibles.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de fabrication de ferro-alliages à basse teneur en carbone, caractérisé en ce que l'on élabore un alliage de silicium avec le métal à allier au fer, puis en ce que l'on déi- licie en deux stades le silieo-alliage ainsi ob tenu, au moyen d'un laitier à base de minerai du métal d'alliage considéré et d'une base non volatile, à savoir:
    un premier stade eompor- tant un brassage entre le silico-alliage et le laitier provenant dit deuxième stade d'une coulée précédente, preinicr stade au cours du quel ce laitier est pratiquement épuisé en oxyde du métal d'alliage et le silico-a,lliage, partiellement désilicié, et un deuxième stade comportant un traitement de ce silico-alliage partiellement désilicié, à l'aide d'un laitier frais à base de minerai du métal à allier et de la base non volatile,
    et dans lequel le silieo-alliage est désilicié jusqu'à la teneur finale désirée en silicium. SOUS-REVENDICATIONS: 1. Procédé selon la, revendication, caracté risé en ce que la base non volatile utilisée est de la. chaux. 2. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que la base non volatile utilisée est en partie -de la chaux et en partie de la magnésie. 3.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que dans ledit premier stade de l'opération le brassage entre le silico-a-lliage et le laitier est réalisé en intermélangeant le silico-alliage, et le .laitier énergiquement l'un avec l'autre. 4. Procédé selon ,la revendication, carac térisé en ce qu'on laisse solidifier le silico- alliage, partiellement désilicié, obtenu au cours dudit premier stade de l'opération, et en ce qu'on le met en contact, à l'état solide et sous forme divisée, avec le laitier frais à l'état fondu. 5.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que le fer du ferro-alliage final provient au moins partiellement du minerai du métal à allier mis en oeuvre pour la fabri cation du silico-alliage. 6. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que le fer du ferro-alliage final provient au moins partiellement du .minerai mis en oeuvre pour la fabrication du laitier. 7.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'on stocke à l'état solide le silico-alliage partiellement désilicié, qu'on le reprend et qu'on le fait réagir dans un four sur du laitier frais à base .de minerai .du métal à allier, jusqu'à ce que la teneur en silicium de l'alliage soit abaissée à la valeur finale désirée, en .ce que l'on coule l'alliage final ainsi obtenu,
    et en ce qu'on intermélange énergiquement le laitier résultant de cette opération avec du silico-alliage non encore, désilicié. 8. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que, pour l'élaboration de l'alliage de silicium, on soumet un mélange @de quartz et de minerai du métal à allier à une réduc tion par le carbone en marche d'allure acide, sans addition de laitier résiduel.
CH226491D 1939-08-04 1940-07-31 Procédé de fabrication de ferro-alliages à basse teneur en carbone, et en particulier de ferro-chrome. CH226491A (fr)

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