<B>Pièce</B> d'horlogerie <B>à</B> quantième La présente invention a pour objet une pièce d'hor logerie à quantième, dont l'indicateur de quantième est constitué par une couronne dentée en prise avec un sau toir, ladite couronne faisant un saut instantané d'un pas une fois par jour sous l'action du bec d'une glissière de commande, ladite glissière de commande présentant a) un prolongement disposé dans le voisinage du sau toir et destiné à empêcher ce dernier de se soulever de manière à empêcher une rotation intempestive de l'indicateur de quantième lorsque le bec de la glissiè re de commande est dégagé de la denture dudit indi cateur,
celui-ci n'étant alors positionné que par le sautoir, lui-même soumis à l'action d'un faible res sort ; b) une ouverture oblongue dans laquelle est disposé un doigt d'actionnement entraîné en rotation à raison d'un tour par jour par le mouvement de la pièce d'horlogerie, cette ouverture oblongue présentant un gradin permettant d'obtenir un saut instantané de la couronne de quantième ; c) une ouverture allongée dans laquelle est engagé un tenon porté par la platine, constituant le centre de pivotement de la glissière de commande, ladite glis sière de commande effectuant un mouvement com biné de rotation et de translation.
On connaît déjà une construction de ce type, mais elle présente l'inconvénient suivant : ledit tenon est dis posé dans le voisinage immédiat de la denture de l'indi cateur de quantième, de sorte que la durée de la fonc tion est relativement longue et que l'action perturbatrice du ressort agissant sur la glissière de commande est assez prononcée.
L'invention vise à remédier à cet inconvénient. A cet effet, ledit tenon est disposé au moins approximative ment à égale distance du centre et de la denture de la couronne de quantième, et ladite ouverture oblongue de la glissière de commande présente un second gradin ser vant à empêcher une chute trop brusque de la glis sière de commande.
Dans une autre construction connue, la couronne de quantième est actionnée par une organe de commande rotatif au lieu de l'être par une glissière de commande. La couronne de quantième est empêchée de tourner in tempestivement par un sautoir coopérant avec ledit organe de commande rotatif.
A chaque période d'entraînement correspond un déblocage momentané de l'kdicateur de quantième qui, entre lesdites périodes, est verrouillé par le sautoir. II s'agit donc de bloquer l'indicateur de quantième pendant presque 24 heures et de le libérer au moment du changement de date.
Dans la construction selon la pré sente invention, au contraire, l'indicateur de quantième est normalement bloqué, pendant presque 24 heures, par la glissière de commande, car le bec de cette glis sière est engagé entre deux dents de la couronne de quantième. Comme dit plus haut, on arrive ainsi à bloquer l'indicateur de quantième au moment où le changement de date instantané va s'opérer, afin d'empêcher une rotation intempestive de l'indicateur de quantième lors que le bec de la glissière de commande est dégagé de la denture dudit indicateur, celui-ci n'étant alors position né que par le sautoir.
En d'autres termes, dans la cons- truction suivant l'invention, c'est justement pendant la période de préparation du saut instantané de l'indica teur de quantième, alors que le bec d'entraînement a quitté la denture dudit indicateur, que le prolongement de la glissière de commande empêche le sautoir de se soulever. Pendant presque toute la révolution du doigt d'actionnement, le sautoir est entièrement libre, tandis que dans la construction connue susmentionnée, c'est l'inverse qui se produit.
D'ailleurs, dans le cas de l'in vention,<B>il</B> s'agit d'un quantième à saut instantané, tan dis que ladite construction connue se rapporte à un dis positif de quantième à entraînement traînant . Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention. On n'a repré senté au dessin que ce qui est nécessaire à la compré hension de l'invention.
La fig. 1 est une vue partielle en plan de cette forme d'exécution, le cadran étant enlevé.
Les fig. 2 et 3 sont des vues semblables, montrant les pièces dans d'autres positions de fonctionnement. L'indicateur de quantième est constitué par une cou ronne 1 à denture intérieure, portant les nombres 1 à 31, qui sont destiné à apparaître successivement au tra vers d'une fenêtre du cadran. La couronne 1 est en pri se avec un sautoir 2 pivotant en 3 et muni d'une queue 4 sur laquelle agit un ressort 5 choisi le plus faible pos sible.
La roue des heures 6, tournant au centre du mouve ment de la pièce d'horlogerie, engrène avec une roue 7 dont le pignon 8 est en prise avec une roue intermédiai re 9, montée folle sur la platine. Le train d'engrenages 6 à 9 est agencé de manière que la roue intermédiaire 9 tourne à raison d'un tour par jour.
La roue intermédiaire 9 est solidaire d'un doigt 10 qui est disposé dans une ouverture oblongue 11 prati quée dans une pièce 12 appelée glissière de commande. Cette dernière présente un bec 13 destiné à faire avan cer pas à pas, une fois par jour, la couronne 1, et une oreille 14 susceptible de s'appuyer contre la paroi d'une creusure 15 de la platine.
La glissière de commande 12 présente en outre, à l'opposé du bec 13, une ouverture allongée 16 dans laquelle est engagé un tenon 17 porté par la platine, ainsi qu'un prolongement 18 disposé dans le voisinage du sautoir 2 et dont le rôle sera expliqué plus loin ; le prolongement 18 porte un plot 19 contre lequel s'appuie un ressort 20 tendant à faire tourner la glissière de commande 12 dans le sens horaire de la fig. I. Ledit tenon 17 est disposé au moins approximative men à égale distance du centre et de la denture de la couronne de quantième 1.
Pour obtenir un saut instantané de la couronne de quantième I, l'ouverture 11 de la glissière de commande 12 présente un gradin 21. Un second gradin 22 sert à empêcher une chute trop brusque de la glissière de commande 12 et à éviter ainsi une usure trop rapide, par martelage, de certaines de ses parties.
Le fonctionnement est le suivant Lorsque la pièce d'horlogerie marche, la roue des heures 6 tourne dans le sens horaire de la fig. 1, et il en est de même de la roue intermédiaire 9 et du doigt 10. Dans la position des pièces montrée sur la fig. 1, le doigt 10 arrive en prise avec le bord de l'ouverture II de la glissière de commande 12. Dans cette position, le bec 13 de la glissière 12 est engagé entre deux dents 23a et 23b de la couronne 1. S'il se produit maintenant un choc, la couronne I ne peut tourner intempestivement.
Supposons en effet que la couronne 1 soit entraînée dans. le sens horaire de la fig. 1 ; la dent 23a de la cou ronne 1 vient buter après un très court chemin contre le bec 13 de la glissière de commande 12; comme l'oreille 14 de celle-ci est appuyée contre la paroi de la creusure 15 de la platine, la couronne 1 est immobilisée. Si, au contraire: la couronne 1 tend à tourner en sens in verse, la dent 23b située à droite du bec 13 peut par courir un chemin d'environ un demi-pas, mais comme les inclinés du sautoir 2 sont inégaux, la dent 23c située près de l'extrémité du sautoir 2 n'arrive pas à dépasser la pointe de ce dernier.
Comme la glissière 12 est sou mise à l'action de son ressort 20, la couronne 1 est ramenée dans sa position primitive par l'action conju guée des deux ressorts 20 et 5.
Lorsque le doigt 10 continue à tourner dans le sens horaire de la fig. 1, il déplace la glissière de commande 12 qui effectue un mouvement combiné de rotation et de translation, du fait qu'elle est guidée par le tenon 17 et est soumise en même temps à l'action du ressort 20. Lors de ce mouvement de la glissière 12, le bec 13 sort peu à peu de la denture de la couronne 1 et il arrive un moment où il est complètement dégagé de cette dentu re. Cette position des pièces ést représentée sur la fig. 2.
Il est bien évident que le bec 13 de la glissière 12 ne saurait maintenant empêcher une rotation intempestive de la couronne 1. Une telle rotation est cependant em pêchée par le fait que la glissière 12 a pris une position telle que son prolongement 18 empêche le sautoir 2 de se soulever assez pour laisser tourner la couronne 1.
Comme clairement montré sur la fig. 2, si la couronne 1 tourne dans un sens ou dans l'autre, ses dents soulèvent le sautoir 2 et l'amènent dans la position dessinée<B>en</B> pointillé, position dans laquelle le sautoir 2 bute contre le prolongement 18 de la glissière 12. Dans cette posi tion extrême du sautoir 2, la couronne 1 est empêchée de tourner, car ses dents butent contre un des inclinés du sautoir 2.
Le doigt 10, continuant à tourner, passe le gradin 22 et arrive brusquement dans la position montrée sur la fig. 3. Le bec 13 de la glissière de commande 12 est venu se placer derrière la dent 23a de la couronne 1. Dans cette position des pièces, le sautoir 2 est empêché de sortir de la denture de la couronne 1 par le prolon gement 18 de la glissière de commande 12, de sorte que toute rotation intempestive de la couronne 1 est empê chée.
Le doigt 10 passe alors le gradin 21, de sorte que la glissière 12 est brusquement actionnée par le ressort 20 et que le bec 13 fait sauter d'une dent la couronne 1 dans le sens horaire de la fig. 3. Pendant ce mouvement de la glissière 12. en effet, le prolongement 18 s'efface et permet au sautoir 2 de se soulever assez pour laisser tourner la couronne 1. Le doigt 10 continue alors de tourner sans influencer la glissière 12, jusqu'au moment où l'on retrouve la position des pièces montrée sur la fig. 1, et le cycle décrit peut alors recommencer.
The subject of the present invention is a date timepiece, the date indicator of which is constituted by a toothed crown in mesh with a sau toir, said crown making an instantaneous jump of one step once a day under the action of the spout of a control slide, said control slide having a) an extension arranged in the vicinity of the sau toir and intended to prevent the latter from rising so as to prevent inadvertent rotation of the date indicator when the beak of the control slide is released from the teeth of said indicator,
the latter then being positioned only by the jumper, itself subjected to the action of a weak res out; b) an oblong opening in which is disposed an actuating finger driven in rotation at the rate of one revolution per day by the movement of the timepiece, this oblong opening having a step making it possible to obtain an instantaneous jump of the date crown; c) an elongated opening in which is engaged a tenon carried by the plate, constituting the pivoting center of the control slide, said control slide performing a combined movement of rotation and translation.
A construction of this type is already known, but it has the following drawback: said tenon is placed in the immediate vicinity of the teeth of the date indicator, so that the duration of the function is relatively long and that the disturbing action of the spring acting on the control slide is quite pronounced.
The invention aims to remedy this drawback. To this end, said tenon is disposed at least approximately at an equal distance from the center and the teeth of the date crown, and said oblong opening of the control slide has a second step used to prevent too sudden a fall of the date. control slider.
In another known construction, the date crown is actuated by a rotary control member instead of by a control slide. The date crown is prevented from rotating temporarily by a jumper cooperating with said rotary control member.
Each training period corresponds to a momentary release of the date indicator which, between said periods, is locked by the jumper. It is therefore a matter of blocking the date indicator for almost 24 hours and releasing it when the date is changed.
In the construction according to the present invention, on the contrary, the date indicator is normally blocked, for almost 24 hours, by the control slide, because the beak of this slide is engaged between two teeth of the date crown. As said above, we thus manage to block the date indicator at the moment when the instantaneous date change will take place, in order to prevent an untimely rotation of the date indicator when the beak of the control slide is disengaged from the teeth of said indicator, the latter then only being position born by the jumper.
In other words, in the construction according to the invention, it is precisely during the period of preparation for the instantaneous jump of the date indicator, when the drive nose has left the teeth of said indicator, that the extension of the control slide prevents the jumper from rising. During almost the entire revolution of the actuating finger, the jumper is completely free, while in the aforementioned known construction, the reverse occurs.
Moreover, in the case of the invention, <B> it </B> is a question of an instantaneous jump date, tan say that said known construction relates to a positive date device with trailing drive. The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention. Only what is necessary for the understanding of the invention has been shown in the drawing.
Fig. 1 is a partial plan view of this embodiment, the dial being removed.
Figs. 2 and 3 are similar views showing the parts in other operating positions. The date indicator is formed by a crown 1 with internal teeth, bearing the numbers 1 to 31, which are intended to appear successively through a window of the dial. The crown 1 is in pri se with a jumper 2 pivoting at 3 and provided with a tail 4 on which acts a spring 5 chosen as low as possible.
The hour wheel 6, rotating at the center of the movement of the timepiece, meshes with a wheel 7, the pinion 8 of which is in mesh with an intermediate wheel 9, mounted idly on the plate. The gear train 6 to 9 is arranged so that the intermediate wheel 9 rotates at the rate of one revolution per day.
The intermediate wheel 9 is integral with a finger 10 which is arranged in an oblong opening 11 made in a part 12 called the control slide. The latter has a beak 13 intended to advance the crown 1 step by step, once a day, and an ear 14 capable of resting against the wall of a recess 15 of the plate.
The control slide 12 also has, opposite the spout 13, an elongated opening 16 in which is engaged a tenon 17 carried by the plate, as well as an extension 18 disposed in the vicinity of the jumper 2 and whose role will be explained later; the extension 18 carries a stud 19 against which rests a spring 20 tending to rotate the control slide 12 in the clockwise direction of FIG. I. Said tenon 17 is arranged at least approximately at an equal distance from the center and the teeth of the date crown 1.
To obtain an instantaneous jump of the date crown I, the opening 11 of the control slide 12 has a step 21. A second step 22 is used to prevent too sudden a drop of the control slide 12 and thus to prevent wear. too fast, by hammering, some of its parts.
The operation is as follows When the timepiece is running, the hour wheel 6 turns clockwise in FIG. 1, and the same applies to the intermediate wheel 9 and the finger 10. In the position of the parts shown in FIG. 1, the finger 10 engages the edge of the opening II of the control slideway 12. In this position, the spout 13 of the slide 12 is engaged between two teeth 23a and 23b of the crown 1. If it A shock now occurs, crown I cannot turn inadvertently.
Let us suppose indeed that the crown 1 is entrained in. clockwise in fig. 1; the tooth 23a of the crown 1 abuts after a very short distance against the nose 13 of the control slide 12; as the lug 14 of the latter is pressed against the wall of the recess 15 of the plate, the crown 1 is immobilized. If, on the contrary: the crown 1 tends to turn in the opposite direction, the tooth 23b located to the right of the beak 13 can run a path of about half a step, but as the inclines of the jumper 2 are unequal, the tooth 23c located near the end of the jumper 2 does not manage to exceed the point of the latter.
As the slide 12 is subjected to the action of its spring 20, the crown 1 is returned to its original position by the combined action of the two springs 20 and 5.
When the finger 10 continues to turn clockwise in FIG. 1, it moves the control slide 12 which performs a combined movement of rotation and translation, due to the fact that it is guided by the tenon 17 and is simultaneously subjected to the action of the spring 20. During this movement of the slide 12, the nose 13 gradually comes out of the teeth of the crown 1 and there comes a time when it is completely disengaged from this teeth. This position of the parts is shown in FIG. 2.
It is quite obvious that the beak 13 of the slide 12 can now not prevent an untimely rotation of the crown 1. Such a rotation is however prevented by the fact that the slide 12 has taken a position such that its extension 18 prevents the jumper. 2 to lift enough to let crown 1 turn.
As clearly shown in fig. 2, if crown 1 rotates in one direction or the other, its teeth raise jumper 2 and bring it to the position drawn <B> in </B> dotted lines, position in which jumper 2 abuts against the extension 18 of the slide 12. In this extreme position of the jumper 2, the crown 1 is prevented from rotating, because its teeth abut against one of the inclines of the jumper 2.
The finger 10, continuing to rotate, passes the step 22 and suddenly arrives in the position shown in FIG. 3. The beak 13 of the control slide 12 is placed behind the tooth 23a of the crown 1. In this position of the parts, the jumper 2 is prevented from coming out of the teeth of the crown 1 by the extension 18 of the control slide 12, so that any untimely rotation of the crown 1 is prevented.
The finger 10 then passes the step 21, so that the slide 12 is suddenly actuated by the spring 20 and that the nose 13 makes the crown 1 jump one tooth in the clockwise direction of FIG. 3. During this movement of the slide 12. in fact, the extension 18 disappears and allows the jumper 2 to rise enough to let the crown 1 rotate. The finger 10 then continues to rotate without influencing the slide 12, until when we find the position of the parts shown in fig. 1, and the cycle described can then start again.