CH219983A - Baguette de soudure, principalement mais non exclusivement électrode pour la soudure à l'arc électrique. - Google Patents

Baguette de soudure, principalement mais non exclusivement électrode pour la soudure à l'arc électrique.

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CH219983A
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La Soudure Electrique Autog An
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Soudure Electr Autogene Soc An
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23KSOLDERING OR UNSOLDERING; WELDING; CLADDING OR PLATING BY SOLDERING OR WELDING; CUTTING BY APPLYING HEAT LOCALLY, e.g. FLAME CUTTING; WORKING BY LASER BEAM
    • B23K35/00Rods, electrodes, materials, or media, for use in soldering, welding, or cutting
    • B23K35/02Rods, electrodes, materials, or media, for use in soldering, welding, or cutting characterised by mechanical features, e.g. shape
    • B23K35/0255Rods, electrodes, materials, or media, for use in soldering, welding, or cutting characterised by mechanical features, e.g. shape for use in welding
    • B23K35/0261Rods, electrodes, wires
    • B23K35/0277Rods, electrodes, wires of non-circular cross-section

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  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Arc Welding In General (AREA)

Description


  Baguette de soudure, principalement mais non exclusivement électrode pour la soudure  à Pare électrique.    La présente invention est relative à, une  baguette de soudure, principalement mais non  exclusivement à une électrode pour la sou  dure à l'arc électrique, comprenant des ma  tières d'addition logées entre certains élé  ments métalliques s'étendant parallèlement à  l'axe de la baguette.  



  On connaît des baguettes de soudure de  ce genre constituées par des fils obtenus par  laminage et par étirage et réunis en un to  ron, les intervalles entre ces fils étant rem  plis de matières d'addition.  



  Ces baguettes présentent l'inconvénient  d'être d'une réalisation coûteuse parce que  les fils élémentaires qui les constituent ont  dû être fabriqués par laminage et étirage  et sont d'autant plus coûteux que leur     sec-          lion    est plus faible. De plus, ces fils con  tiennent de nombreuses petites poches de gaz,  qui, lors de l'échauffement de l'extrémité de  la baguette, explosent et, de ce fait, pro-    jettent violemment le métal qui les entoure.  Enfin, les matières d'addition sont en con  tact entre elles. Par conséquent, elles peu  vent s'altérer pendant le stockage des ba  guettes.  



  On connaît également des baguettes de  soudure du genre susdit constituées par l'ag  glomération de longues fibres métalliques de  faible     section    transversale s'étendant à peu  près parallèlement à l'axe de la baguette,  des matières d'addition étant logées entre ces  fibres.  



  Ces baguettes ne présentent pas l'incon  vénient d'avoir de nombreuses poches de gaz  dans les fibres     qui    les constituent, mais leur  conductivité électrique, bien que très satisfai  sante, n'est pas aussi parfaite que celle  d'une baguette constituée d'éléments conduc  teurs s'étendant sans discontinuité d'une ex  trémité à l'autre de la baguette. De plus, les  matières d'addition logées entre les fibres      peuvent réagir entre elles pendant le     stockage     des baguettes.  



  La présente invention a comme objet une  baguette de soudure qui ne présente pas ces  inconvénients.  



  <B>A</B> cet effet, dans la baguette suivant l'in  vention, les matières d'addition susdites sont  logées dans des canaux isolés les uns des  autres et formés par les faces des     plis    d'un  mince ruban métallique plissé.  



  De préférence, ces canaux sont en outre  isolés de l'extérieur. Cet isolement peut être  réalisé par une gaine étanche contenant  avantageusement des matières qui contri  buent à l'obtention d'un bon métal d'apport.  Il peut également être réalisé     par    soudage  des faces des plis les unes aux autres à la  périphérie.  



  L'emploi d'un mince ruban présente  l'avantage de diminuer considérablement  l'épaisseur des parois des poches gazeuses  qu'il peut contenir.  



  Par conséquent, ces poches peuvent explo  ser sous une pression moindre et     elles        lie     donnent lieu qu'à une faible     projection    de  métal. L'emploi de minces fils d'un diamètre  voisin de celui de l'épaisseur du ruban uti  lisé suivant l'invention serait pratiquement  impossible à, cause du prix très élevé de fa  brication de ces fils. De plus, les baguette  formées par de tels fils seraient d'une trop  grande     souplesse    pour pouvoir être utilisées  normalement dans des opérations de soudure.  



  Suivant une variante d'exécution avanta  geuse, les matières d'addition sont mainte  nues à sec par serrage entre les faces des  plis du ruban.  



  Le ruban de la baguette de soudure sui  vant l'invention est, de préférence,     Lui        milice     ruban qui a. été obtenu par des procédés de  découpage, au moyen d'outils, de     pièces    mé  talliques d'épaisseur relativement forte     par          rapport    à l'épaisseur du ruban à obtenir.  Dans ce cas, le découpage a. comme effet  d'ouvrir un grand nombre de     petites    poches  qui     peuvent    exister dans la pièce dont le  ruban provient.

      L'invention a également comme objet le  procédé de fabrication d'une     baguette    de sou  dure et principalement mais non exclusive  ment d'une électrode pour la soudure à l'arc  électrique.  



  Dans le procédé suivant l'invention, on  plisse longitudinalement un ruban métal  lique, on introduit des matières d'addition  entre les faces des plis formés et on rap  proche ces faces afin de serrer les matières  d'addition entre elles.  



  Afin     d'assurer    le dosage précis des ma  tières d'addition. on peut effectuer un cali  brage des     plis    avant<B>d'y</B>     introduire    des ma  tières d'addition sous forme de     poudre    ou  autres petits éléments, et on     petit    régler la  hauteur de la     couche    des matières d'addition  entre les faces des plis avant de rapprocher  celles-ci., afin de serrer les matières d'addition  entre elles.  



  Le dessin annexé au présent mémoire re  présente     schématiquement,    et à titre d'exem  ple     seulement,    deux installations pour la fa  brication     d'une    baguette de soudure suivant  l'invention ainsi que la, variation de la secs  lion transversale de cette baguette dans les       différentes    phases du procédé suivant l'in  vention.  



  La fi,,,-. l est une vue en élévation d'une  de ces     installations.     



  La, fig. 2 et une vue eu plan de l'installa  tion de la fig. 1.  



  La fig. ;3 est, ii plus grande échelle, une  coupe suivant la ligne III-III des fig. 1  et: 2.  



  La fi-. 4 est: une coupe verticale suivant  la, ligne IV-IV des fi g. 1 et 2.  



  Les fi-. 5 et     (;    sont (les représentations       schématiques    de la     section    transversale d'une.  baguette de soudure dans deux phases d'une       variante    du procédé mis en     aeuvre    dans l'ins  tallation des fi-. 1à 4.  



  La- fi-. 7 est une vue en élévation d'une  seconde     installation    pour la, fabrication d'une       bag7iette    de soudure     suivant        hinvention.     



  La     fig.    8 est une vue en plan de l'installa  tion de la,     fig.    7.  



  La fi. 9 est une représentation schéma  .       #1         tique de la variation de la section transver  sale d'une baguette de soudure dans les dif  férentes phases du procédé mis en ouvre dans  l'installation des fig. 7 et 8.  



  Dans ces différentes figures, les mêmes  notations de référence     désignent    des     éléments     identiques.  



  L'installation représentée aux     fig.    1 à 4  comprend une pièce métallique cylindrique 2  tournant dans le sens de la flèche X en re  gard d'un outil 3 qui avance     radialement     dans le sens de la flèche Y vers l'axe de la  pièce 2 au fur et à mesure qu'un mince ru  ban 4 est déroulé de celle-ci.  



  Ce mince ruban métallique est laminé à  chaud entre les rouleaux de laminoirs 5, afin  de lui redonner l'élasticité dont il a pu être  dépourvu au cours de son découpage. Le  chauffage du ruban avant son laminage est  effectué par effet Joule, grâce au fait que le  ruban passe après son découpage entre des  molettes 6 réunies par des frotteurs 7 à une  des bornes 8 d'une source de courant dont  l'autre borne 9 est réunie par des     frotteurs    10  aux rouleaux lamineurs 5. Entre les molettes  6 et les rouleaux 5, le ruban passe dans une  gaine calorifuge 11 ayant pour but d'éviter  son refroidissement.  



  A sa sortie des rouleaux     lamineurs    5, le  ruban est plissé longitudinalement. A cet  effet, il passe successivement entre des paires  de molettes désignées respectivement par 12,  13, 14, 15 et 16. Ces     molettes    sont pourvues  de cannelures de forme générale triangulaire.  Les faces des cannelures des différentes  paires ont toutes la même largeur, mais  l'angle que ces faces font entre elles varie  d'une paire de molettes à la suivante.  



  Comme on peut s'en rendre compte aisé  ment à la     fig.    2, les cannelures triangulaires  sont d'autant plus étroites que la molette à  laquelle elles appartiennent est plus éloignée  de l'endroit où commence le plissage du ru  ban. La profondeur des cannelures varie évi  demment en sens inverse de la largeur de  celles-ci puisque les deux faces des canne  lures ont la même largeur pour toutes les mo  lettes.    Grâce à cette façon particulière de plisser  le ruban, on effectue le plissage à largeur de  plis constante et on évite d'étirer transversa  lement le métal, ce qui empêche qu'il se dé  chire au cours du plissage, même lorsque  celui-ci est effectué à froid. En effectuant le  plissage de cette façon, on peut même avec  certains rubans éviter de laminer le ruban  après son découpage.  



  Après avoir quitté la dernière paire de  molettes 16, le ruban plissé passe dans une  filière 17     (fig.    1 à 3) comprenant deux par  ties 17a et 17b entre lesquelles le plissage est  calibré. A sa sortie de cette filière, le     ruban     plissé pénètre dans une enceinte 18 dont le  plafond 19     (fig.    1) a été supposé enlevé à la       fig.    2, et dont la face latérale 20     (fig.    2) a  été supposée -enlevée à la     fig.    1.  



  Les différentes opérations qui sont effec  tuées dans cette enceinte, se font à l'abri de  l'air et de l'humidité. On peut, par exemple,  à cet effet, introduire de l'azote sec par une  ouverture 21 située à une des extrémités de  cette enceinte, cet-azote s'échappant par une  ouverture 22 située à l'extrémité opposée.  



  Dans l'enceinte 18 est disposé un réci  pient 23     contenant,    par exemple, du     ferro-          chrome    en poudre. Ce récipient est traversé  par le ruban plissé. La poudre de     ferro-          chrome    s'introduit entre les faces des plis et  la quantité de poudre contenue dans chaque  pli est réglée avec précision par la hauteur  de la couche dans chaque pli. Cette hauteur  est déterminée par la position d'un peigne 24  dont les dents pénètrent entre les faces des  plis et dont la position en hauteur est ré  glable. Ce peigne est, à cet effet, pourvu  d'une crémaillère 25 en prise avec un pignon  26 qu'on peut faire tourner en agissant de  l'extérieur de l'enceinte 18 sur une mani  velle 27.  



  Afin de faciliter la descente des matières  d'addition dans le récipient 23, on a prévu  d'agiter cette matière dans le récipient en  soumettant celui-ci à des vibrations créées  par un électro-aimant 37     (fig.    2 et 4) ali  menté par une source de courant alternatif  à fréquence industrielle 3'8. Le récipient 23      est en outre soumis à l'action d'un ressort  de rappel 39.  



  La descente des     matières    d'addition dans  le récipient 23 est .également facilitée par  la forme     évasée    vers le bas que présente la  partie de ce récipient     aiu-dessus    du plan  plissé.  



  Dans les canaux formés par les faces des  plis à la partie inférieure du ruban plissé,  on peut également introduire des     matières     d'addition. Celles-ci peuvent être refoulées  d'une façon     quelconque    entre les faces des  plis, par exemple, au moyen de molettes.  



  Aux fi* 1 et ?, on a représenté une mo  lette 28     (fig.    1) refoulant entre deux     des     faces des plis à la partie inférieure du ruban,  un fil de nickel 29 provenant d'un dévi  doir 30.  



  Après introduction des différentes ma  tières d'addition entre les faces des plis dit  ruban, on resserre ces faces en     faisant        passer     le ruban entre deux rouleaux 31 dont l'axe  est perpendiculaire au plan du ruban non  plissé. Le passage du ruban entre les rou  leaux 31 a comme effet de serrer énergique  ment les matières d'addition entre ces faces.  



  Dans le cas où l'on n'introduit de la  poudre que dans les canaux formés par les  faces des plis à la partie supérieure du ru  ban plissé, on réalise avantageusement le  plissage, de manière que le plan passant par  les bords libres des faces extérieures des plis  extérieurs ne rencontre aucune des autres  faces des plis. On forme ainsi, comme il est  représenté schématiquement<B>à</B> la fi-.<B>5,</B>     un     ruban plissé dont les bords libres 40 et 41  des faces extérieures se trouvent au-dessus  des autres faces des plis. Après introduction  des différentes matières d'addition, on rap  proche ces bords l'un de l'autre, comme indi  qué à la fi-. 6, de manière à empêcher la  poudre de s'échapper d'entre les faces des  plis.

   On fait alors passer le ruban ainsi  traité entre les rouleaux 31, ce qui a pour  effet, comme indiqué ci-dessus, de resserrer  les faces des plis.  



  La masse obtenue à la sortie des rouleaux  31 est laminée à chaud entre des rouleaux    lamineurs 32 dont le profil correspond à celui  de l'électrode désirée. L'axe de ces rouleaux  est perpendiculaire au plan des faces en con  tact. Le chauffage de la masse à laminer à  chaud est réalisé, par exemple, électriquement  par effet Joule entre les rouleaux 31 et les  rouleaux lamineurs 32. Les rouleaux 31 sont  connectés par des frotteurs 33 à une des  bornes 34 d'une source de courant dont  l'autre borne 35 est, connectée par des     frot-          teurs    36 aux rouleaux lamineurs 32.  



  Par leur passage à. chaud entre les rou  leaux lamineurs 32, les parties extérieures des  faces des plis sont soudées les unes aux  autres et isolent les matières d'addition de  l'extérieur. Ces matières d'addition sont  maintenues convenablement en place malgré  qu'à aucun moment elles ne se soient trou  vées sous forme de pâte. Leur incorporation  à l'électrode peut être effectuée complète  ment à sec. L'électrode ainsi obtenue peut  sortir de l'enceinte 18 par l'ouverture 21  sans que les matières d'addition puissent  réagir entre elles on avec l'extérieur. On peut  donc employer, comme matières     d'addition,     des matières hygroscopiques ou des corps  pouvant s'oxyder.  



  L'électrode obtenue de cette façon pré  sente une excellente répartition des matières  d'addition dans toute la, masse. Elle contient  très peu de gaz occlus et, par conséquent,  elle     donne    lieu à moins de projections au  cours de la soudure que les électrodes mas  sives. La bonne répartition des matières  d'addition dans toute la masse permet d'obte  nir des alliages a, forte teneur de métaux di  vers.  



  En outre, le     dosage    précis des     matières     d'addition peut     être    réalisé facilement par le  calibrage des plis du ruban et par le réglage  de la hauteur de ces matières entre les faces  des plis.  



  On peut même réaliser facilement une  électrode dont la     quantité    de     matières    d'addi  tion varie d'une section transversale à l'autre.  Il suffit pour cela. de faire varier la hauteur  du peigne 24 pendant l'avancement du ru  ban plissé dans le récipient 23.      Une électrode de ce genre présente de  l'intérêt quand on veut, par exemple, recou  vrir une pièce métallique ayant une certaine  composition, d'une couche de métal ou d'al  liage ayant une composition différente.

   Dans  ce cas, on peut avoir avantage à commencer  le dépôt de cette couche au moyen d'une  électrode dont la composition est voisine de  celle de la pièce à recouvrir et à continuer le  dépôt au moyen d'un métal dont la composi  tion se rapproche de plus en plus de celle  qu'on désire obtenir à la périphérie de la  couche de couverture.  



  On peut aussi réaliser une baguette de  soudure conforme à l'intention en plissant le  ruban d'une autre façon que celle indiquée  ci-dessus. Ainsi, dans l'installation représen  tée aux fig. 7 et 8, et qui comprend certaines  parties identiques à des parties correspon  dantes de l'installation des fig. 1 à 4, le ru  ban 4, à sa sortie des rouleaux     lamineurs    5,  est plissé longitudinalement, de manière que  sa section transversale, après être passée par  la forme     représentée    en b à la     fig.    9, affecte  la forme d'un U comme indiqué en c.  



  A cet effet, il passe successivement entre  des molettes 42 et 52. Les molettes supé  rieures présentent des saillies 48 et 53 de  forme respectivement trapézoïdales et rectan  gulaire, tandis que des gorges 44 et 54 de  formes correspondantes sont ménagées dans  les molettes inférieures.  



  Le ruban pénètre ensuite dans l'enceinte  18, dont le plafond 19     (fig.    7) a été supposé  enlevé à la     fig.        S,    et dont la face latérale  20     (fig.    8) a été supposée enlevée à la     fig.    7.  



  Dans l'enceinte 18 est disposé un réci  pient 23 contenant de la poudre et identique  à celui des     fig.    1, 2 et 4. La poudre remplit  le fond du canal formé par le ruban en  forme     d'U    et la hauteur de la couche de  poudre 45     (fig.    9) est déterminée par la posi  tion d'une latte 46 dont la position est ré  glable comme celle du peigne 24.  



  Le ruban passe ensuite entre des rouleaux  47. Le rouleau inférieur est lisse et une  gorge 48 de section trapézoïdale est ménagée  dans le rouleau supérieur.    La section transversale du ruban prend  alors la forme indiquée en e à la     fig.    9, puis  celle représentée en f, à la sortie des rouleaux  lisses 49. Un fil de nickel 2.9 provenant du  dévidoir 30 est alors amené contre le ruban  qui est laminé en forme de cornière (voir g,       fig.    9) par des rouleaux cannelés 50 et 51 qui  refoulent le fil 29 dans le fond de l'angle de  la cornière. On amène alors les deux ailes de  la cornière au contact l'une de l'autre en fai  sant passer le ruban entre les rouleaux 31 à  axe vertical.  



  La fabrication de l'électrode s'achève  alors de la même manière que dans l'instal  lation des     fig.    1 à 4.  



  Pour isoler de l'extérieur les matières  d'addition qui se trouvent entre les faces des  plis, on ne doit pas nécessairement souder ces  faces à la périphérie. On peut, par exemple,  recouvrir l'électrode obtenue par le serrage  à sec des matières d'addition dans les plis,  d'une gaine étanche constituée par un vernis.  On évite ainsi l'oxydation de l'électrode. On  peut aussi, lorsqu'on emploie un ruban de  fer, le recuire de manière à le faire passer  par la zone de bleuissement. De cette façon,  l'oxydation n'étant plus possible, le vernis  devient superflu. On peut également     utiliser     une gaine étanche contenant des matières  qui contribuent à l'obtention d'un bon métal  d'apport.

   Parmi ces matières, on peut citer  non seulement celles qui interviennent dans  la composition du métal de soudure déposé  mais également celles qui, dans le cas d'une  électrode pour la soudure à l'arc, servent à  diriger l'arc. La gaine étanche en question  peut également     contenir    des matières qui  sont des isolants électriques et qui évitent  la formation de courts-circuits quand l'élec  trode vient en contact avec la pièce à souder  en un point autre que son extrémité d'où: l'arc  doit jaillir.  



  La matière pulvérulente ajoutée au ru  ban ne doit pas     nécessairement    être métal  lique. On peut, du reste, au lieu de poudre,  ajouter des matières en forme de fibres, de  copeaux, etc.      Au lieu d'un électro-aimant alimenté en  courant     alternatif    pour faire vibrer le réci  pient     23,    on pourrait évidemment     employer     d'autres moyens. On pourrait également agi  ter les matières d'addition contenues dans le  récipient 23 autrement qu'en faisant vibrer  celui-ci. On pourrait notamment disposer un  agitateur au sein de la masse des matières  d'addition dans le récipient 23.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Baguette de soudure, principalement mais non exclusivement électrode pour la soudure à l'arc électrique, comprenant des matières d'addition logées entre certains élé ments métalliques s'étendant parallèlement à, l'axe de la baguette, caractérisée en ce que les matières d'addition susdites sont logées dans des canaux isolés les uns des autres et formés par les faces des plis d'un mince ru ban métallique plissé. II. Procédé de fabrication d'une baguette de soudure selon la revendication I, caracté risé en ce qu'on plisse longitudinalement un ruban métallique, en ce qu'on introduit des matières d'addition entre les faces des plis formés et en ce qu'on rapproche ces faces afin de serrer les matières d'addition entre elles. III.
    Installation pour la mise en couvre du procédé suivant la revendication II, ca ractérisée en ce qu'elle comprend Lui récipient destiné à contenir des matières d'addition sous forme de poudre ou autres petits élé ments à introduire entre les faces des plis du ruban, ce récipient étant traversé par le ruban et étant pourvu de moyens d'agitation des matières d'addition qu'il contient. SOUS-REVENDICATIONS: 1. Baguette de soudure suivant la reven dication I, caractérisée en ce que les canaux susdits sont en outre isolés de l'extérieur. 2. Baguette de soudure suivant la reven dication I et la sous-revendication 1, carac térisée en ce qu'elle comprend une âme en tourée d'une gaine étanche. 3.
    Baguette de soudure suivant la reven dication 1 et les sous-revendications 1 et ?, caractérisée en ce que la gaine étanche sus dite contient des matières qui contribuent à l'obtention d'un bon métal d'apport. 4. Baguette de soudure suivant; la, reven dication I et la sous-revendication 1, carac térisée en ce que les faces des plis du ruban sont soudées les unes aux autres à la péri phérie. 5. Baguette de soudure suivant la reven dication I, caractérisée. en ce que les matières d'addition susdites sont maintenues 't sec par serrage entre les faces des plis du ruban. 6.
    Baguette de soudure suivant la reven dication I et la sous-revendication 5, carac térisée en ce que le mince ruban susdit a été obtenu par des procédés de découpage au moyen d'outils, de pièces métalliques d'épais seur relativement forte par rapport à l'épais seur du ruban si obtenir. 7. Baguette de soudure suivant la reven dication 1, caractérisée en ce que la quantité de matières d'addition varie d'une section transversale de la baguette di l'autre. 8.
    Procédé suivant la revendication II, caractérisé en, ce qu'on obtient le ruban à plisser en découpant une pièce métallique qui tourne en regard d'un outil qui avance radia- lementï par rapport à. l'axe de la pièce à dé couper. 9. Procédé suivant la revendication II et la sous-revendication 8, caractérisé en ce qu'on lamine le ruban découpé avant de le plisser. 10. Procédé suivant 1a revendication II et les sous-revendications 8 et 9, caractérisé en ce qu'on lamine < i chaud le ruban découpé, avant de le plisser. 11.
    Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'on effectue le plissage de manière que le plan passant par les borda libres des faces extérieures des plis ne ren contre aucune des autres faces de ces plis et en ce qu'on rapproche ces bords libres l'un de l'autre avant d'effectuer le serrage des faces des plis les unes contre les autres. 12. Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'on effectue un calibrage des plis avant d'y introduire des matières d'addition sous forme de poudres ou autres petits éléments, et en ce qu'on règle la hau teur de la couche des matières d'addition entre les faces des plis avant de rapprocher celles-ci, afin de serrer les matières d'addi tion entre elles.
    1$. Procédé suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'après le serrage des ma tières d'addition entre les faces des plis, on lamine la masse obtenue de façon à former une baguette de section désirée. 14. Procédé suivant la revendication<B>il,</B> caractérisé en ce qu'on effectue les diffé rentes opérations à partir de la mise en place des matières d'addition entre les faces des plis, à l'abri de l'air et de l'humidité. 15. Installation suivant la revendication III, caractérisée en ce que le récipient sus dit est soumis à des vibrations. 16. Installation suivant la revendication III, caractérisée en ce que la partie du réci pient susdit qui se trouve au-dessus du ru ban s'évase vers celui-ci.
CH219983D 1940-01-26 1941-01-07 Baguette de soudure, principalement mais non exclusivement électrode pour la soudure à l'arc électrique. CH219983A (fr)

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