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Dans la fabrication en série des détonateurs de mine électriques, les amorces fulminantes, les lamelles de connexion
et les bouts de fils d'allumage à réunir à celles-ci, sont fabriqués et stockés séparément. Le mode usuel d'exécution de la liaison par soudage entre les lamelles de connexion et les bouts de fils d'allumage présente divers inconvénients. On utilise souvent à cet effet un décapant qui attaque aussi bien les fils et les lamelles que l'isolant, de sorte qu'il se produit des courants de fuite et des perturbations de fonctionnement pouvant avoir un effet particulièrement gênant dans les détonateurs de mine à mise de feu électrique. En outre, les liaisons par soudage utilisées jusqu'à présent ne sont pas recommandables économiquement, car elles occasionnent le plus souvent une consommation très exagérée de soudure à l'étain.
Il en résulte le danger que des courts-circuits se produisent aux emplacements soudés, à caisse d'un amas exédentaire de soudure, ce qui peut avoir des conséquences graves.
On a aussi essayé déjà de réaliser la liaison entre les lamelles.de connexion et les bouts de fils d'allumage au moyen d'un brassage. Ce mode de liaison est cependant trop onéreux.
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élevé ou tout au moins une tôle métallique nickelée. De même,
le fil'd'allumage doit être nickelé. Un autre inconvénient de ce mode de liaison réside dans le fait que souvent les points de jonc-
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traire à une température trop basse.
Un procédé connu pour la fabrication des amorces fulminantes, qui n'est cependant approprié qu'au soudage des filaments à incandescence,consiste à réaliser par emboutissage une rainure ou une rigole dans la bande de t8le à partir de laquelle les lamelles seront ultérieurement découpées à la pressa, puis à introduire, après étamage et découpage des chutes, le filament
à incandescence déroulé d'un rouleau dans la rainure et à le souder à l'intérieur de celle-ci par chauffage. Pour obtenir des liaisons par soudage de tubes ou de fils sur des plaques, on remplit de soudure un creux pratiqué dans l'un des éléments; cet apport de soudure produit une liaison solide après assemblage et chauffage des deux éléments. On a aussi déjà essayé de réaliser l'amas d'étain nécessaire sur l'emplacement de soudage, en bordant l'extrémité d'une retombée de soudage, mais. alors on ne peut ' pas éviter une consommation d'étain trop importante .
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les de connexion, qui rend possible une fabrication en ,série extrêmement économique avec une consommation d'étain très réduite, tout en assurant une grande sécurité de fonctionnement au détonateur; à cet effet,les extrémités des lamelles, tout .au moins celles servant à la connexion des bouts du fil d'allumage, présentent un.creux s'étendant sur toute la zone longi- tudinale intéressée par la jonction, creux qui est rempli sur la surface de contact d'une couche d'étain.
L'invention concerne aussi un procédé de fabrication
de l'amorce fulminante précitée, d'après lequel on réalise par laminage dans une bande métallique, avant le découpage des morceaux séparant les lamelles les unes des autres, des rainures longitudinales à fond plat au voisinage de la section transversale des creux; ensuite,on procède à l'étamage de la face
de la bande devant former les surfaces de contact, avec remplis-.
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des chutes à la presse, on sépare les extrémités (constituant encore une même pièce) de chaque paire de lamelles au moyen d'une entaille:_de__séparation, exédutée. suivant l'axe, de symétrie de cette paire. Enfin, une autre caractéristique de l'invention est relative à la réalisation du soudage des lamelles:
de connexion avec les bouts de fils d'allumage; suivant cette caractéristique, on chauffe chaque paire formée par deux lamelles de connexion voisines., recourbées en forme de douille contenant les.bouts de fil, ces-- lamelles étant respectivement celles d'une couple de deux amorces fulminantes consécutives, irangées en série et voisines, le chauffage ayant lieu simultanément au moyen de deux paires d'électrodes placées: sur ces lamelles de connexion.
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On comprendra mieux l'objet de l'invention au moyen du dessin annexé, qui représente, à titre non limitatif, une forme préférée d'exécution de l'invention.
Sur ce dessin :
La figure 1 représente une bande métallique constituant la matière première après l'exécution des deux premières opérations de la fabrication. La figure 2 est une coupe transversale correspondante de la bande. La figure 3 représente une partie de la bande soumise à l'opération de découpage et à l'opération ultérieure de façonnage. La figure 4 est une coupe transversale agrandie suivant
<EMI ID=6.1> La figure 5 illustre les phases de l'opération de soudage effectuées sur une série de détonateurs terminés. La figure 6 représente une vue latérale correspondant à la figure 5. La figure 7 indique un détonateur avec des lamelles de connexion déjà courbées , et <EMI ID=7.1> nateur pour mine, après sa terminaison.
On se sert comme matière première de départ d'une bande 1 en tôle de -laiton à partir de laquelle les paires de lamelles sont ultérieurement découpées à la presse suivant la direction transversale. Auparavant, on réalise par laminage, dans les bandes de laiton, deux rainures 3 et 3 suivant la di-
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(figures 1 et 2) dont la position sur la bande correspond à la hauteur à laquelle les emplacements de soudage se trouveront sur les lamelles. La bande ainsi traitée reçoit ensuite, sur la face où les rainures forment un creux, un revêtement mince
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Après égalisation, la bande présente sur le côté étamé une surface parfaitement plane, comme l'indique la figure 2, et l'était) rassemble dans les creux sert de réserve de soudure aux emplacements de soudage. La profondeur des creux 2, 3 est réglée de manière que la couche d'étain suffise tout juste à réaliser
le soudage, ce qui évite une consommation.exagérée de soudure.
Après l'exécution de ces deux premières phases du procédé, la bande métallique est soumise à une opération de découpage en plusieurs passes, suivant laquelle on découpe tout d'abord à la presse les bouts de tôle séparant les paires de lamelles entre elles, et les- chutes séparant les lamelles 4,
5 de chaque paire environ jusqu'aux trois quarts de leur longueur (figure 3). Les diverses paires de lamelles sont entourées de là manière habituelle par des attaches 6, ensuite les parties de ces lamelles débordant d'un,côté de l'attache 6 et. encore réunies en une seule pièce, sont partagées en deux lamelles de connexion 8, 9 par une entaille de séparation 7) faite suivant l'axe de symétrie de la paire de lamelles, et, finalement,on donne à ces lamelles de connexion une section 10 en forme de U, en repliant leurs bords longitudinaux voisins de
la rainure.3 (figure 4). Dans la phase suivante du procédé de fabrication, on opère le pliage des autres extrémités de lamelles 11 qui se trouvent voisines de la rainurer 3, extrémités
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ge des extrémités 11, l'application de la capsule d'allumage'
13 et le découpage des lamelles de connexion 8, 9 de la bande 1, l'amorce fulminante pour mine possède la forme représentée sur la figure 7. Sur les lamelles de connexion, on reconnaît facilement les creux 14 provenant d'un des bords longitudinaux de la rainure 2.
Pour exécuter le soudage des lamelles de connexion et des bouts de fil d'allumage, on procède de la façon suivante :
les extrémités 15, dénudées des fils d'allumage étamés^ sont introduites dans les lamelles de connexion 10 déjà mises en forme de U, ces lamelles entourant les extrémités des fils à la manière d'une douille, grâce à la pression conjuguée des
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besoin d'utiliser une quantité d'étain supplémentaire ou un décapant. Il s'est révélé toutefois approprié d'ajouter, pour éviter l'oxydation des surfaces de contact à réunir, une très petite quantité de colophane. Le soudage est exécute - par chauffage électrique; grâce au contact intime des deux éléments à réunir, la chaleur est transmise exclusivement à ces éléments et une quantité de chaleur relativement réduite est alors- suffisante pour faire fondre la couche d'étain. Le soudage proprement dit s'effectue en continu;. Sur une série d'amorces (A, B,
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(figure 5) les lamelles de connexion de chaque couple d'amorces voisines et placées en face l'une de l'autre, sont soumises simultanément au chauffage électrique au moyen de deux paires d'électrodes- 16, 17 et 18, 19. Quand le soudage est terminé sur l'amorce A, celle-ci est éloignée, la série des amorces
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ce sur la lamelle de connexion de droite 9 de l'amorce B, tandis que la paire d'électrodes 18, 19 se place sur la lamelle de connexion de gauche 8 de l'amorce 0. Les lamelles de connexion reposent à ce moment sur un support isolant 20 (figure 6).
L'assemblage par soudage conforme à l'invention assure une fabrication plus économique que les assemblages effectués jusqu'à présent, tout en permettant une jonction irréprochable au point de vue mécanique et électrique de l'amorce avec les bouts de.fil d'allumage. Ce nouveau procédé d'exécution du soudage évite le danger d'un chauffage du filament à incandescence parce qu'une seule lamelle de connexion de chacune des
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