Montre de bord. L'objet de l'invention est une montre de bord, présentant un tour d'heures circulaires, destinée particulièrement à être montée sur le tableau de bord de navires -ou de véhicules aériens. Cette montre est caractérisée par au moins trois échelles graduées concentriques au tour d'heures, dont une première pré sente une graduation linéaire et est portée par un anneau pouvant tourner par rapport au tour d'heures, et les deux autres sont ad jacentes et graduées logarithmiquement,
l'une de ces deux échelles étant portée par un an neau fixé sur la montre et l'autre par un anneau mobile pouvant tourner par rapport à l'anneau fixe, le tout disposé de manière que l'aiguille des minutes de la montre in dique sur la graduation linéaire un nombre qui, la vitesse du mobile portant la montre étant connue, permet de calculer le chemin parcouru par ce mobile à partir d'un moment initial, l'opération de calcul pouvant être ef fectuée au moyen des deux échelles logarith miques susmentionnées.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention et deux variantes de détails. La fi-. 1 est une vue de face de la forme d'exécution; la fig. 2 est une vue de face d'un premier détail, la fig. 3 une même vue d'une variante d'un second détail, et la fig. 4 une même vue d'une deuxième variante de ce second détail.
La forme d'exécution représentée dans la fig. 1 comprend un boîtier 1 présentant deux oreilles 2 percées de trous pour la fixation de la montre sur le tableau de bord du navire, un cadran circulaire 3 avec son tour d'heures 4 et des aiguilles d'heures 5, de minutes 6 et de chronographe 7.
Le cadran 3 présente en core deux cadrans supplémentaires, l'un, 8, donnant la durée d'un trajet déterminé en heures et minutes, l'autre, 9, étant le cadran ordinaire des: secondes. L'aiguille du cadran 8 ainsi que l'aiguille de chronographe 7 peu vent être ramenées à zéro.
Extérieurement et concentriquement au ca dran 8 est montée une lunette mobile 10 pou vant tourner autour du cadran 3; cette lu- nette est commandée d'une manière connue par un dispositif non représenté et qui com prend des moyens permettant de bloquer la lunette dans une position déterminée; cette lunette porte une échelle 11 graduée linéaire ment et s'étendant sur tout le pourtour de la lunette.
Cette échelle comprend six divi sions principales subdivisées elles-mêmes, chacune, en cinq parties égales, de telle ma nière que chaque petite subdivision repré sente deux centièmes du pourtour total; l'échelle est graduée de 10 en 10 centièmes de 0 à 100, le 0 et le<B>100</B> étant confondus et correspondant au chiffre 1? du cadran 3.
Extérieurement à. la lunette 10 est monté un anneau fixe 13 portant une échelle 14 graduée logarithmiquement et présentant deux graduations identiques s'étendant cha cune sur la moitié du pourtour de l'anneau, chacune de ces graduations est subdivisée en dix parties numérotées de 1 à 10, le 1 d'une graduation étant confondu avec. le 111 de l'au tre; l'un des 1 correspondant au 0 et l'autre au chiffre 50 de l'échelle linéaire Il.. Cha cune de ces dix parties de l'échelle 14 est sub divisée logarithmiquement en dix subdivi sions; dans l'intervalle 1-?, chacune de ces subdivisions est elle-même subdivisée en cinq parties, de telle manière qu'une petite sub division représente deux centièmes de l'unité.
A l'extérieur et, concentriquement, à l'an neau 13, est monté un anneau mobile 15 pou vant tourner à frottement gras sur le bâti 1, de manière à conserver sa position après qu'on l'a déplacé à la main; cet anneau porte une échelle 16 graduée logarithmiquement, identique à. l'échelle 14 de l'anneau 13. Les deux échelles 14 et 16 sont adjacentes et dis posées de manière que leurs traits de repère correspondants soient jointifs.
La manière d'utiliser la montre est la sui vante: On suppose que la montre est montée sur un avion, par exemple, qui fait un certain parcours à. une vitesse horaire de 150 km, par exemple. L'échelle 11 représente une base qui serait parcourue à une vitesse horaire de 100 unités de vitesse, ces unités étant des km dans le cas considéré, mais pouvant être. aussi des milles ou tout autre unité quelconque.
Au moment du départ de l'avion, l'ai guille du cadran 8 est à zéro et l'on amène le 0 de l'échelle linéaire 11 en regard de l'aiguille des minutes de la montre. puis l'on bloque la lunette 10 dans cette position. Ainsi, à chaque instant du parcours, l'ai guille des minutes indique sur l'échelle linéaire le chemin qu'aurait parcouru l'avion s'il volait à une vitesse horaire de 100 km. La vitesse réelle de l'avion, mesurée par ailleurs, étant de 150 km, le chemin parcouru réel sera donné par le nombre indiqué par l'aiguille des minutes sur l'échelle 11 multi plié par la vitesse horaire de l'avion, soit 150 km, le produit étant à diviser ensuite par 100.
Dans le cas de nombres complexes, la multiplication peut se faire commodément et exactement au moyen des échelles loga rithmique 14 et 16, qui sont utilisées comme une règle à calcul du type connu. en lisant le multiplicande et le produit sur l'échelle mobile 16 et le multiplicateur sur l'échelle fixe 14. On placera donc l'échelle mobile 16 de façon que le nombre multiplicande, en l'espèce, par exemple, le nombre 'lu sur l'é chelle<B>11,</B> vienne en regard du 1 de l'échelle fixe 14, puis on lit sur l'échelle mobile 16 le nombre qui est. en regard du repère de l'échelle fixe qui représente le multiplica teur, en l'espèce, par exemple, la vitesse ho raire de l'avion.
Le nombre lu sur l'échelle mobile sera le produit cherché, donc le che min parcouru entre le départ et le moment de la. lecture. Un petit calcul mental, rapide et facile. permet. de déterminer l'ordre de grandeur de ce produit.
Au cas on il se serait écoulé plusieurs heures depuis le moment du départ, il faudra ajouter au nombre lu sur l'échelle linéaire 11 autant de centaines qu'il se sera écoulé d'heures.
Le calcul s'effectuerait de la même fa çon si, au lieu d'un avion, il s'agissait d'un navire ayant une vitesse inférieure à 100 km à l'heure, par exemple.
La disposition susdécrite permet donc, à cbaque instant, de calculer le chemin par couru sans pour cela être obligé d'exécuter des opérations décrites. La fig. 2 représente la lunette 10 por tant son échelle à graduation linéaire 11.
La fig. 3 représente une variante d'un détail de la fig. 1 dans laquelle l'échelle logarithmique fige 14 ne comprend qu'une graduation s'étendant sur la moitié du pour tour de l'anneau 13, tandis que l'échelle lo garithmique 16 comprend deux graduations identiques entre elles et à la graduation de l'échelle 14 et s'étendant chacune sur une moitié du pourtour de l'anneau 15. Cette va riante s'utilise exactement comme la forme d'exécution décrite et présente l'avantage d'être plus claire.
Dans la variante représentée dans la fig. 4, files échelles logarithmiques 14 et 16 sont identiques l'une à l'autre et ne com prennent chacune qu'une graduation s'éten dant sur le pourtour total de leurs anneaux respectifs. Cette variante s'utilise également de la même manière que celle décrite et pré sente l'avantage de permettre des calculs plus précis.
Les échelles 11, 14 et 16 pourraient aussi être placées à l'intérieur du tour d'heures. La montre ci-dessus décrite pourrait aussi être utilisée en négligeant les échelles loga rithmiques et en considérant le nombre lu sur l'échelle linéaire 11 comme représentant des minutes centésimalles. Le calcul se fera alors en multipliant la vitesse horaire connue du mobile par un nombre dont la partie entière est représentée par le nombre d'heures écou lées depuis le départ et la partie décimale est le nombre lu sur l'échelle linéaire.
Dashboard watch. The object of the invention is an on-board watch, having a circular hour turn, particularly intended to be mounted on the dashboard of ships - or air vehicles. This watch is characterized by at least three graduated scales concentric with the hour circle, the first of which has a linear graduation and is carried by a ring capable of rotating with respect to the hour circle, and the other two are ad jacentes and graduated. logarithmically,
one of these two scales being carried by a ring fixed to the watch and the other by a movable ring able to rotate relative to the fixed ring, the whole arranged so that the minute hand of the watch in indicates on the linear graduation a number which, the speed of the mobile wearing the watch being known, makes it possible to calculate the distance traveled by this mobile from an initial moment, the calculation operation being able to be carried out by means of the two scales logarithmics mentioned above.
The accompanying drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention and two variant details. The fi-. 1 is a front view of the embodiment; fig. 2 is a front view of a first detail, FIG. 3 the same view of a variant of a second detail, and FIG. 4 the same view of a second variant of this second detail.
The embodiment shown in FIG. 1 comprises a case 1 having two ears 2 pierced with holes for fixing the watch on the ship's dashboard, a circular dial 3 with its hour circle 4 and hour hands 5, 6 minutes and chronograph 7.
Dial 3 also has two additional dials, one, 8, giving the duration of a determined journey in hours and minutes, the other, 9, being the ordinary seconds dial. The dial hand 8 as well as the chronograph hand 7 can be reset to zero.
Externally and concentrically to the dial 8 is mounted a movable bezel 10 able to rotate around the dial 3; this lens is controlled in a known manner by a device not shown and which comprises means making it possible to block the lens in a determined position; this bezel bears a scale 11 graduated linearly and extending over the entire circumference of the bezel.
This scale consists of six main divisions, themselves subdivided, each into five equal parts, so that each small subdivision represents two hundredths of the total perimeter; the scale is graduated from 10 to 10 hundredths from 0 to 100, the 0 and the <B> 100 </B> being the same and corresponding to the number 1? of the dial 3.
Externally to. the bezel 10 is mounted a fixed ring 13 carrying a scale 14 graduated logarithmically and having two identical graduations each extending over half of the perimeter of the ring, each of these graduations is subdivided into ten parts numbered from 1 to 10, the 1 of a graduation being confused with. the 111 of the other; one of the 1 corresponding to 0 and the other to the number 50 of the linear scale II. Each of these ten parts of the scale 14 is subdivided logarithmically into ten subdivisions; in the interval 1-?, each of these subdivisions is itself subdivided into five parts, so that a small subdivision represents two hundredths of the unit.
On the outside and, concentrically, at the ring 13, is mounted a movable ring 15 which can rotate with greasy friction on the frame 1, so as to maintain its position after it has been moved by hand; this ring bears a logarithmically graduated scale 16, identical to. the scale 14 of the ring 13. The two scales 14 and 16 are adjacent and arranged so that their corresponding reference lines are contiguous.
The way to use the watch is as follows: It is assumed that the watch is mounted on an airplane, for example, which makes a certain distance at. an hourly speed of 150 km, for example. Scale 11 represents a base which would be traveled at an hourly speed of 100 speed units, these units being km in the case considered, but possibly being. also miles or any other unit.
When the plane leaves, the needle of dial 8 is at zero and the 0 of the linear scale 11 is brought opposite the minute hand of the watch. then the bezel 10 is blocked in this position. Thus, at each moment of the journey, the minute hand indicates on the linear scale the path that the plane would have traveled if it were flying at an hourly speed of 100 km. The real speed of the airplane, measured elsewhere, being 150 km, the real distance traveled will be given by the number indicated by the minute hand on the scale 11, multiplied by the hourly speed of the airplane, i.e. 150 km, the product then being divided by 100.
In the case of complex numbers, the multiplication can be done conveniently and exactly by means of the logarithmic scales 14 and 16, which are used as a slide rule of the known type. by reading the multiplicand and the product on the sliding scale 16 and the multiplier on the fixed scale 14. We will therefore place the sliding scale 16 so that the multiplicand number, in this case, for example, the number 'read on the scale <B> 11, </B> come opposite the 1 of the fixed scale 14, then we read on the sliding scale 16 the number which is. opposite the reference of the fixed scale which represents the multiplier, in this case, for example, the hourly speed of the airplane.
The number read on the sliding scale will be the product sought, therefore the path traveled between the start and the moment of the. reading. A quick and easy little mental math. allows. to determine the order of magnitude of this product.
If several hours have elapsed since the moment of departure, it will be necessary to add to the number read on the linear scale 11 as many hundreds as the hours have elapsed.
The calculation would be done in the same way if, instead of an airplane, it was a ship with a speed of less than 100 km per hour, for example.
The above-described arrangement therefore makes it possible, at cbaque moment, to calculate the path per run without being obliged to perform the operations described. Fig. 2 represents the bezel 10 bearing its linear graduation scale 11.
Fig. 3 shows a variant of a detail of FIG. 1 in which the logarithmic scale freezes 14 comprises only a graduation extending over half of the circumference of the ring 13, while the garithmic scale 16 comprises two identical graduations between them and at the graduation of l 'scale 14 and each extending over one half of the perimeter of the ring 15. This variant is used exactly as the embodiment described and has the advantage of being clearer.
In the variant shown in FIG. 4, rows of logarithmic scales 14 and 16 are identical to each other and each include only one graduation extending over the total perimeter of their respective rings. This variant can also be used in the same way as that described and has the advantage of allowing more precise calculations.
The scales 11, 14 and 16 could also be placed inside the hour circle. The watch described above could also be used by neglecting the logarithmic scales and by considering the number read on the linear scale 11 as representing centesimal minutes. The calculation will then be done by multiplying the known hourly speed of the mobile by a number whose whole part is represented by the number of hours elapsed since the start and the decimal part is the number read on the linear scale.