Inducteur bipolaire pour génératrice magnétoélectrique. Dans la construction des petites généra trices magnétoélectriques destinées en parti culier à l'éclairage des cycles et motocycles, l'aimant inducteur permanent constitue une partie coûteuse, premièrement en raison du prix de la matière elle-même et, ensuite, en raison des difficultés d'usinage qu'elle pré sente.
Par suite, l'utilisation d'aimants permanents en alliage aluminium-nickel, à champ coer citif élevé, par exemple de l'ordre de 4-500 unités c. g. s., ne peut être envisagée avec avantage que si l'on arrive à obtenir une puissance électrique suffisante avec un mi nimum de matière aluminium-nickel et éga lement un minimum d'usinage de cette matière.
La présente invention a pour objet un inducteur bipolaire pour génératrice magnéto électrique qui, tout en assurant la puissance électrique désirée, permet d'éviter les incon vénients précités.
A cet effet l'inducteur bipolaire selon la présente invention, pour génératrice magnéto électrique, constitué par un aimant de forme générale parallélipipède, deux épanouissements polaires en acier doux et un organe d'assem blage de ces parties, en matière non-magné tique, se distingue des constructions connues par le fait que les extrémités libres de chaque épanouissement polaire présentent une surface cylindrique, le diamètre du cylindre compre nant ces surfaces étant supérieur à la distance séparant les extrémités en contact avec l'ai mant.
Le dessin annexé représente, schématique ment et à titre d'exemple, une forme d'exé cution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 en est une élévation en coupe, La fig. 2, une coupe suivant la ligne II-II de la fig. 1; La fig. 3 est une variante de détail à plus grande échelle, et la fig. 4 une vue en perspective.
Les épanouissements polaires 11 en acier doux sont serrés entre l'aimant parallélipipé- dique 10 et une cuvette emboutie 13 en métal non-magnétique, de forme correspondant à celle de l'aimant 10. Un axe 14 solidaire de la cuvette 13 sert à entraîner l'inducteur. Une extrémité de chaque épanouissement polaire présente une partie plane a destinée à venir en contact avec une face correspondante de l'aimant. L'extrémité opposée présente une surface<I>cy-</I> lindrique b destinée à pénétrer dans un induit bipolaire.
Pour augmenter la surface de contact des épanouissements polaires avec l'aimant, on peut biaiser les extrémités de l'aimant et rabattre celles des épanouissements polaires, comme représenté en 15 sur le dessin.
Pour éviter que sous l'effet des vibrations l'inducteur ne se disloque, on peut encore ménager des encoches 17 (fig. 3) dans les épa nouissements, encoches dans lesquelles pénètre une contrepartie 18 poinçonnée après assem blage de la cuvette. L'aimant est alors retenu par une ou deux languettes 16 découpées dans les épanouissements et rabattus sur l'aimant après assemblage.
Pour utiliser de façon complète le flux de l'aimant 10, les extrémités a des épanouisse ments polaires 11 dépassent légèrement sa face supérieure, comme représenté aux fig. 1 et 3.
La présente invention a l'avantage de permettre l'utilisation d'aimants en alliage aluminium-nickel de forme excessivement sim ple et usinés seulement sur les deux faces en contact avec les épanouissements polaires. En effet, d'après la description et le dessin annexé, on constate que les quatre autres faces peuvent être laissées brutes ou grossièrement meulées, sans que les écarts de dimensions gênent en quoi que ce soit le montage.
De ce qui précède, il ressort que la forme très simple de l'aimant permet d'obtenir un inducteur présentant toutes les qualités requises avec un minimum de matière pour l'aimant lui-même, ainsi qu'un minimum d'usinage et d'opérations de montage.
Il est clair que des variantes de détail peuvent être apportées à la construction dé crite, sans pour cela sortir du cadre de l'in- vention, c'est ainsi que l'organe d'assemblage de l'aimant et de ses épanouissements polaires n'est pas nécessairement une cuvette, mais pourrait être une simple pièce rectangulaire d'épaisseur suffisante, recourbée à ses extré mités sur les parties correspondantes des épanouissements polaires.
Bipolar inductor for magnetoelectric generator. In the construction of small magnetoelectric generators intended in particular for the lighting of cycles and motorcycles, the permanent inductor magnet constitutes an expensive part, firstly because of the price of the material itself and, secondly, because of the difficulties. machining that it presents.
Consequently, the use of permanent magnets in aluminum-nickel alloy, with a high coer citif field, for example of the order of 4-500 units c. g. s., can only be considered with advantage if sufficient electrical power can be obtained with a minimum of aluminum-nickel material and also a minimum of machining of this material.
The present invention relates to a bipolar inductor for a magneto-electric generator which, while ensuring the desired electric power, makes it possible to avoid the aforementioned drawbacks.
For this purpose the bipolar inductor according to the present invention, for a magneto-electric generator, consisting of a magnet of generally parallelepiped shape, two pole shoes in mild steel and a member for assembling these parts, in non-magnetic material, differs from known constructions in that the free ends of each pole shoe have a cylindrical surface, the diameter of the cylinder comprising these surfaces being greater than the distance between the ends in contact with the magnet.
The appended drawing represents, schematically and by way of example, one embodiment of the object of the invention.
Fig. 1 is an elevation in section, FIG. 2, a section taken along line II-II of FIG. 1; Fig. 3 is a variant of detail on a larger scale, and FIG. 4 a perspective view.
The mild steel pole shoes 11 are clamped between the parallelepiped magnet 10 and a stamped cup 13 of non-magnetic metal, having a shape corresponding to that of the magnet 10. An axis 14 integral with the cup 13 is used to drive the inductor. One end of each pole shoe has a flat part a intended to come into contact with a corresponding face of the magnet. The opposite end has a <I> cy- </I> lindrical surface b intended to penetrate into a bipolar armature.
To increase the contact area of the pole shoes with the magnet, the ends of the magnet can be biased and those of the pole shoes can be folded back, as shown at 15 in the drawing.
To prevent the inductor from breaking up under the effect of vibrations, it is still possible to provide notches 17 (FIG. 3) in the shoulders, notches into which a punched counterpart 18 penetrates after assembly of the bowl. The magnet is then retained by one or two tabs 16 cut from the openings and folded back onto the magnet after assembly.
To fully utilize the flux of the magnet 10, the ends a of the pole shoes 11 protrude slightly from its upper face, as shown in FIGS. 1 and 3.
The present invention has the advantage of allowing the use of magnets made of aluminum-nickel alloy of excessively simple shape and machined only on the two faces in contact with the pole shoes. Indeed, from the description and the accompanying drawing, it can be seen that the other four faces can be left unfinished or roughly ground, without the deviations in dimensions in any way hampering the assembly.
From the above, it emerges that the very simple shape of the magnet makes it possible to obtain an inductor having all the required qualities with a minimum of material for the magnet itself, as well as a minimum of machining and d 'assembly operations.
It is clear that variants of detail can be made to the construction described, without going beyond the scope of the invention, this is how the assembly member of the magnet and its pole shoes is not necessarily a cup, but could be a simple rectangular piece of sufficient thickness, curved at its ends on the corresponding parts of the pole shoes.