CH209326A - Procédé et installation pour l'hydrolyse des matières cellulosiques et analogues. - Google Patents

Procédé et installation pour l'hydrolyse des matières cellulosiques et analogues.

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CH209326A
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Inventor
Robert Fouque Hippolyte Louis
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Fouque Hippolyte Marius Louis
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C13SUGAR INDUSTRY
    • C13KSACCHARIDES OBTAINED FROM NATURAL SOURCES OR BY HYDROLYSIS OF NATURALLY OCCURRING DISACCHARIDES, OLIGOSACCHARIDES OR POLYSACCHARIDES
    • C13K1/00Glucose; Glucose-containing syrups
    • C13K1/02Glucose; Glucose-containing syrups obtained by saccharification of cellulosic materials

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Description


  Procédé et installation pour l'hydrolyse des matières cellulosiques et analogues.    La présente invention se rapporte à un  procédé pour l'hydrolyse de matières cellulo  siques et analogues par traitement en milieu  liquide acide et en présence d'un mélange des  gaz     C02,    C0,<B>CH'</B> et H barbotant sous pres  sion en vue de l'obtention de sucres ou     glu-          eoses    non destinés à l'alimentation.  



  Par     "matières    analogues"., on entend ici  les produits naturels contenant des celluloses  proprement dites associées à d'autres consti  tuants, par exemple le bois, les écorces, la  paille, les balles de céréales, les varechs, les  roseaux, la tourbe, les coques d'arachides;  tous ces produits contiennent outre les cellu  loses proprement dites (a,     P,    y), des sub  stances associées qui peuvent être des     hexo-          sanes,    des     pentosanes,    de la lignine, des  graisses, des matières pectiques, de     l'hydro-          cellulose,    etc.

   Le présent procédé vise plus  particulièrement l'hydrolyse des celluloses et  des     pentosanes    ainsi associés à des consti  tuants souvent gênants, et la séparation des    hexoses et pentoses obtenus par le traite  ment.  



  Suivant cette invention, on effectue l'hy  drolyse en soumettant chaque masse de ma  tières successivement à l'action de plusieurs  jus acides provenant au moins en partie  d'opérations antérieures sur d'autres masses  des mêmes matières et finalement à l'action  d'eau acidulée, à des températures d'abord  peu élevées, pour transformer     une    partie des  matières en pentoses, qu'on élimine par souti  rage, puis à des températures de plus en plus  élevées pour transformer d'autres parties     des-          dites    matières en glucoses industriels, qu'on  recueille à leur tour par soutirage et qu'on  neutralise et filtre,

   la pression sur le liquide  en contact avec les matières étant graduelle  ment élevée en     concordance    avec la tempéra  ture, de façon qu'elle surpasse toujours la       tensïon    de vapeur de ce liquide, la concen  tration en acide de celui-ci allant en dimi  nuant graduellement et la     dilution    des ma  tières dans ce liquide allant en augmentant,      ces températures, pression, concentration et  dilution étant ainsi choisies en vue de pro  duire l'hydrolyse optima des divers consti  tuants des matières traitées et de manière  successive dans l'ordre     correspondant    à leur       difficultè    d'attaque.  



  L'invention comprend également une ins  tallation pour la mise en     oeuvre    (le ce pro  cédé.  



  La saccharification de la cellulose     au     moyen d'acide dilué employé à chaud. acide  sulfurique ou autre, est connue. Cependant à  l'heure actuelle les divers procédés     existants     ne réalisent pas la transformation intégrale.  rationnelle et économique des matières cellu  losiques telles qu'elles se trouvent dans la  nature parce que leurs constituants s'hydro  lysent chacun dans des conditions différentes.

    La rigidité des procédés antérieurs permet  plus ou moins bien la     saccharification    d'un     t#     cellulose théorique, mais provoque dans leur  application pratique la. destruction de certains  produits formés pendant qu'on poursuit l'ac  tion sur d'autres     composants    moins facile  ment     hydrolysables.    La séparation de ces  produits d'hydrolyse ne peut être réalisée  dans ces conditions.

   D'autre part, l'action  brutale de ces procédés oblige: soit à traiter  les     matières    en présence de grandes quantités  de liquides acidulés en supportant l'inconvé  nient d'obtenir, à l'issue du traitement, des  jus beaucoup trop peu concentrés en suer;  pour des applications industrielles économi  ques; soit à traiter les matières par des  quantités plus minimes de liquides acidulés,  en supportant l'inconvénient de détruire     un-          partie    des sucres formés, et d'avoir en trai  tement     des        masses    compactes de matière dont  le tassement oblige à. des complications d'ap  pareillage.  



  La. présente invention permet d'éviter ces  inconvénients, de réaliser en conséquence de  hauts rendements et de fortes concentrations  en sucres, en réduisant les quantités d'acides  et de chaleur mises en jeu.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple. deux formes d'exécution de l'ins  tallation pour la mise en     oeuvre    du procédé.    Les installations représentées permettent  d'appliquer exactement la marche donnant le  maximum de rendement en sucres et de dimi  nuer la formation de produits secondaires  qui gênent des opérations ultérieures telles  que la fermentation alcoolique.  



  A cet effet, ces installations permettent  de modifier, pour chaque     matière    traitée, le  nombre de .,circulations" et de "phases de       traitement",    et dans chaque phase le nombre  et les     températures    des différents ,,éche  lons" en faisant varier à volonté les quan  tités relatives d'eau acidulée et de matière  solide ainsi que la concentration en acide.  



  Par     "circulation",    on entend ici un en  semble de déplacements de liquides acides et  jus sucrés, qu'on peut séparer par un tam  pon d'eau acidulée pure des liquides qui  figurent dans une opération semblable voi  sine.  



  On entend par ,.phase" l'ensemble des  traitements destinés à réaliser un jus soutiré       d'une    certaine qualité; par exemple tous les  traitements     destinés    à produire du jus glu  cosé sont réunis sous le nom de "phase de       saccharification".     



  On entend par "échelon de traitement"  l'ensemble des caractéristiques (température,  niveau de liquide, concentration d'acide, pres  sion de gaz) d'un     saccharificateur    à un cer  tain moment du traitement.  



  Enfin. ces installations sont. établies  pour éviter. dans les     saccharificateurs,    le tas  sement de la matière solide pendant l'hydro  lyse. pour réaliser une bonne     répartition    des  gaz dans la masse et pour faciliter la sortie  de la matière après traitement; elles sont éga  lement établies pour assurer, dans le souti  rage des jus, l'élimination des matières vola  tiles telles que     furfurol,    acide     acétique,    acide  formique, etc. qui pourraient gêner la fermen  tation, cette dernière condition étant réalisée  par un appareil et dispositif de neutralisation  partielle, sous pression de gaz, suivie d'une  évaporation     sous        vide.     



  Les fi-. 1 et 2 représentent l'ensemble de  la première installation avec les connexions      des différents appareils reliant entre     eux    les  différents postes.  



  La     fig.    3 représente la coupe d'un     saccha-          rificateur.     



  La     fig.    4 représente la vue du même       saccharificateur    avec ses accessoires et ses  dispositifs de     conduite    et de régulation.  



  La     fig.    5 représente un ballon de chauf  fage d'eau acidulée avec ses accessoires et  dispositifs de conduite et de régulation.  



  La     fig.    6 représente la colonne de neutra  lisation partielle sous pression de jus sou  tirés.  



  La     fig.    7 représente l'appareil d'évapo  ration partielle de jus soutirés appelé       "bouillisseur"    avec ses dispositifs de régu  lation.  



  La     fig.    8 représente un ballon de régula  tion des pressions de gaz dans les     sacchari-          ficateurs.     



  La     fig.    9 représente schématiquement une  installation d'ensemble simplifiée, sans les  détails figurés aux     fig.    1 et 2 et avec quel  ques modalités différentes de réalisation.  



  On retrouve dans les     fig.    1 et 2, qui à  elles deux représentent le schéma général de  l'installation de saccharification, l'indication  des canalisations communes aux deux fi  gures et dont le repérage peut se faire, d'une  part, sur le bord droit de la     fig.    1 et, d'au  tre part, sur le bord gauche de la     fig.    2.  



       v1    représente une canalisation de vapeur  à haute pression (30 kg, par exemple);     v2     représente une canalisation de vapeur à basse  pression (3 kg, par exemple); a, représente  une canalisation d'air comprimé servant dans  les     saccharificateurs    pour les opérations de  lavage de la matière cellulosique épuisée.     a2     représente une canalisation d'évacuation de  l'air contenu dans la matière cellulosique au  début de son traitement.     g1    représente une  canalisation d'un gaz provenant de destruc  tions de sucre et hydrates de carbone di  vers au cours d'opérations antérieures, à la  pression     maxima    d'emploi (25 kg, par exem  ple);

   ce gaz est un mélange de C02, C0, H,  <B>CH',</B> etc.,     g2    représente une canalisation du  même gaz en connexion avec le gazomètre    à pression voisine de l'atmosphère; en     g3,    on  a représenté les canalisations de retour des  gaz provenant des     saccharificateurs    à diffé  rentes pressions.     s1    représente une canalisa  tion d'eaux acidulées chaudes provenant des  ballons 100 et 101.     s2    représente une canali  sation     d'eaux    acidulées chaudes provenant des  ballons 102 et 103.     s3    représente une canalisa  tion d'eau acidulée tiède provenant du bac  104.

       h    représente     une    canalisation d'eaux  tièdes, venant du bac<B>106</B> où sont     recueillies     les eaux chaudes ces condenseurs, ces eaux  servent au lavage des matières épuisées dans  les     saccharificateurs.   <B>1,</B> représente     une    cana  lisation de retour     d'eaux    de lavage aux bacs  105 après leur passage aux     saccharificateurs.     e représente une     canalisation    d'eau d'alimen  tation des     ballons    de vapeur régulateurs de  température des     saccharificateurs.     



  Sur la     fig.    2:       v3    représente les     canalisations    de vapeur  de chauffage venant des ballons régulateurs  aux     saccharificateurs.    b représente les cana  lisations de liaison des     saccharificateurs    du  bas au bas des appareils successifs. h repré  sente les canalisations de liaison des     saccha-          rificateurs    du bas au haut des appareils succes  sifs.

       j,    représente les canalisations de souti  rage des jus obtenus à basse température  (jus appelés     aussi    jus     pentosés).        j2    représente  les canalisations de     soutirage    des jus obte  nus à haute et moyenne     température    (jus  appelés aussi jus glucosés). d représente les  canalisations d'égout.     c,    représente les cana  lisations d'entrée du lait de chaux, ou autre  produit, pour la neutralisation     partielle    sous  pression.

       c2    représente les canalisations d'en  trée du     carbonate    de chaux, ou autre produit,  pour la neutralisation     définitive.     



  Les     ballons    100,<B>101,</B> 102, 103 de la       fig.    1 construits, par exemple, en acier plombé  intérieurement à la goutte, comportent des  accessoires représentés sur la     fig.    5. Les ni  veaux, dans ces ballons, sont maintenus,  pour chacun d'eux, par un jeu de soupapes  automatiques à l'entrée et à la vidange.  



  En 191     (fig.    5), on a représenté un tube  de niveau en bronze (par exemple) dans le-      quel un flotteur     magnétique,    par exemple,  ou bien un système de contact électrique,  agit sur des relais représentés en 1.92     el,    194.

    Quand le niveau du liquide dans le ballon  et son tube de niveau arrive et tend à. dépas  ser le relais 192, celui-ci agit sur un     système     électrique ou mécanique qui ferme la vanne  193     d'entrée    des eaux provenant des bacs     10-ï     par la pompe<B>115;

  </B> quand le niveau du li  quide tend à descendre au-dessous du relais  194, celui-ci agit pour fermer la vanne 1.9.5  de sortie des eaux vers les     saccharificateurs     par les canalisations s, et     s_.    Le ballon étant  jaugé en rapport avec une échelle portée "par  le tube 191, on dispose     d'un    moyen de con  duite et de contrôle des quantités d'eaux aci  dulées préparées et envoyées aux     saccharifi-          cateurs.     



  Chacun des ballons 100, 1.01,<I>102,</I> 103  comporte un système de chauffage par bar  botage de vapeur 196 (fi<I>el</I> l,-. 5) également     ré-          blable    à. la température voulue: à cet effet,  un thermostat réglable 198, plongé dans le  liquide du ballon, agit sur la vanne de va  peur<B>197</B> pour ouvrir ou fermer la vapeur  venant de la     canalisation        i@,        (fig.    1). suivant  que la température du liquide est inférieure  ou supérieure à la température voulue pour  le chauffage.  



  Les ballons 100. 101, 102, 103 sont main  tenus en communication constante avec la ca  nalisation de gaz g, provenant du ballon 117  et du réchauffeur 118 ou retournant à ce  vase par le ballon de purge 159 et son pot de  neutralisation 160; la vapeur de     chauffa---e     provenant de     r,    est. à une pression (30<B>kg.</B>  par exemple) supérieure à la     pression    cons  tante où se trouvent les ballons (25<B>kg.</B> par  exemple).  



  3 chaque ballon de chauffage des eaux  acidulées est joint, par le robinet 201, un des  ballons 110, 111,     1l2,    113     (fig.    1 et fi-. 5)  jaugeurs d'acide provenant du bac en charge  107 à. niveau constant, ce bac. étant lui-même  alimenté par le bac 119 et grâce au     monte-          acide    120. Les ballons jaugeurs     (fig.    5) peu  vent être mis en équilibre de pression avec  le ballon de chauffage correspondant par la         tuva,ulerie    199 et son robinet. Les ballons  jaugeurs peuvent être     mis    à la pression atmo  sphérique par le robinet 200.  



  Le bac 104, avec sa jauge d'acide 114,       p        -rivet        également    de préparer de l'eau aci  dulée chaude à     ime    température inférieure  à     11(_i    ".  



  Les ballons 100 et 101. par la canalisa  tion s, serviront à l'envoi des principales       masses    d'eau les     saccliarifiea-          acidulée    dans       lcurs    qui soit aux plus hautes     températures;     en l00, on préparera de l'eau acidulée à  <B>1.83"</B> C par exemple, en 101, on préparera  de l'eau acidulée à     175')    C. par exemple, le       pourcentage    d'acide sulfurique pouvant être  de<B><I>0.5</I></B> à     1.5ô    par exemple.  



  Les ballons 102 et 103. par la canalisation       s_,    serviront     -i    l'envoi de masses d'appoint       d'eaux    acidulées chaudes dans certains       saceliarificateurs    pour rétablir les tempéra  s     ure        s    des     liquides    aux     points    voulus et ré  duire au     miirimum    le chauffage des     saccha-          rificaieurs    par l'enveloppe de vapeur.  



  Le     bac    104, par la canalisation     s,    ser  vira à l'envoi d'eau acidulée chaude pour le  préchauffage de la matière cellulosique     im-          inédiatement    après ou pendant son charge  ment.  



  Dans chaque ballon, le réglage de     l'aci-          dilé    peut être différent, ce     qui    introduit une       grande    souplesse dans l'hydrolyse aux di  verses températures.  



  Le déplacement du liquide des ballons  aux     saccharificateurs    se fait uniquement par  pression de gaz, en amenant la pression dans       Jus.saccharificateurs    à une pression     légère-          nient    inférieure à la pression maxima.  



  Dans la fi-. ? sont représentés les       saccharificateurs    A.     13,    H. c'est-à-dire trois  appareils sur une batterie contenant normale  ment huit appareils, 202 représente une tré  mie de     chargement    de     matière    cellulosique       d'un    des     saceharifieateurs    par sa porte supé  rieure.

   L'emploi de plusieurs trémies per  mettra     d'effectuer    le chargement, dans cha  que     saecharificaleur.    en disposant des     lits     successifs de matières     cellulosiques    qui pour  raient être de     compositions    ou de textures      différentes, ce qui améliorera 1a circulation  des liquides à travers la masse.  



  Le corps de chaque     saccharificateur    est  composé de plusieurs sections, chaque section  comprenant une     enveloppe    intérieure 121       (fig.    3 et 4) en acier plombé à la goutte,  par exemple, résistant à la pression maxi  mum d'emploi. (25 kg, par exemple), et une  enveloppe extérieure 122 formant chemise de  vapeur, avec un élément de dilatation 123,  un soufflet de dilatation par exemple.  



  Les trois sections cylindriques du     saccha-          rificateur        (fig.    3) sont identiques. Entre cha  cune d'elles se trouve un filtre cylindrique  145, en bronze par exemple.  



  A la partie supérieure du     saccharificateur,     une pièce 124, avec sa porte     124bis,    permet  de maintenir une pièce, en bronze par exem  ple, représentée en 125; cette pièce reçoit les  liquides arrivant au haut du     saccharifica-          teur    et les répand dans l'appareil à travers  un filtre tronconique fixe; on sépare ainsi  les liquides des gaz restant dans l'intervalle  126 ou circulant par le filtre mobile 127.  



  La pièce inférieure 128, en acier plombé  à la goutte, avec sa large porte     128bis    à fer  meture rapide et autoclave, permet la sortie  des jus par deux tubulures<B>129</B> et<B>130;</B> la  tubulure 129 reçoit les jus traversant le filtre  tronconique fixe 131; la tubulure 130 reçoit  les jus traversant le filtre horizontal 132,  filtre mobile fixé à la porte     128bis;    chacune  des tubulures ci-dessus correspond à des  filtres de sécurité 122 et 134 évitant l'en  traînement de matières solides dans les  tuyauteries.  



  Un répartiteur circulaire 135 de gaz     sous     pression venant de la tubulure 136 et de la  canalisation g, permet de distribuer le gaz  en fines bulles à la base de l'appareil.  



  Chacune des trois sections 121 de l'enve  loppe intérieure porte à sa partie supérieure  deux tubulures de liquides<B>137</B> et 138. Pour  la section supérieure, ces deux tubulures ser  vent à l'arrivée des liquides à travers la pièce  127 du     saceharificateur;    pour les deux autres  sections, ces tubulures communiquent avec les  filtres cylindriques 145 cloisonnés chacun en    deux parties, l'une correspondant à la sortie  137 et l'autre à la sortie 138;

   la     tubulure     137 sert, pour l'opération de brassage inté  rieur, à la     prise    dans le     saccharificateur    de  liquides qui, par la canalisation 139     (fig.    4)  se rendent à la pompe 140 et sont refoulés à  la base de l'appareil par la canalisation 141;  la tubulure 138 dans les deux sections     infé-          rieures    sert à la prise de liquide pour le tube  de niveau 142, à flotteur magnétique ou à  fonctionnement électrique qui agit comme le  niveau 191, déjà décrit, du ballon de chauf  fage 100.  



  Des vannes d'entrée et de sortie de li  quides dans le     saccharificateur    sont comman  dées par l'intermédiaire de relais électriques  pour maintenir le niveau des liquides entre  deux limites fixées pour chaque échelon de  température.  



  Les doubles enveloppes de vapeur 122 re  çoivent du ballon 146 de la vapeur entrant  par les tubulures 147, les purges se faisant  par les sorties 148; la vapeur produite dans  le ballon 146 est obtenue à une pression et  température fixées par les besoins de chauf  fage du     saccharificateur    à l'échelon envisagé;  à cet effet, un niveau d'eau constant est réa  lisé en 150 dans le ballon     (fig.    4) par     une     arrivée, en 149, d'eau sous pression prove  nant de la canalisation e; par ailleurs, la ca  nalisation de vapeur     v,    à haute pression dé  bouche par la vanne 151 commandée par le  thermostat ou le manostat réglable 152.  



  Chaque     saccharificateur    comporte     une     pompe de brassage 140, et une soufflante de  gaz 155, permettant une prise de gaz en 126  par la tubulure 154 pour le refouler au ré  partiteur 135     (fig.    3) à la partie inférieure  de l'appareil.  



  Des arrivées de gaz provenant de la cana  lisation g, peuvent se faire en 136 et le ré  partiteur 135 au bas de l'appareil et, en 153,  en haut de l'appareil, pour rétablir la pres  sion maxima.  



  La     tubulure    154 est branchée sur la sortie  d'air     a2        (fig.    2) et les sorties 156 de gaz  communiquant avec les canalisations     g3.         Chaque canalisation     g3    est en communica  tion avec un ballon équilibré<B>157</B> (fi*<B>1</B> et  fi-. 8); chaque ballon étant maintenu à une  pression fixe, d'ailleurs différente pour cha  que ballon.     L'échelonnement    de ces pressions  permet     tme    circulation régulière des liquides  dans la batterie de     saccharificateurs    pendant  la période de déplacement des liquides;

   à ce  moment, chaque     saccharificateur    en service a  été mis en communication avec le ballon<B>157</B>  à pression convenable correspondant à l'éche  lon de traitement de la matière cellulosique  du     saccharificateur.     



  En 158     (fig.    1), on a. représenté les     con-          denseurs    où les gaz de retour des     saecliari-          ficateurs    sont nettoyés des acides     condensa-          bles    qu'ils contiennent; 160 représente des  pots de neutralisation au lait de carbonate de  chaux où les dernières traces d'acide sont  arrêtées. Les gaz peuvent ainsi faire retour  aux compresseurs.  



  161 représente une soupape réglable dont  la pression d'amont est celle du réservoir 117  (à 25 kg de pression, par exemple) et qui  s'ouvre si la pression d'aval (celle du ballon  157) descend au-dessous d'une pression fiée  pour le réglage; une des pressions étant, par  exemple, 19 kg; cette soupape fonctionnera  donc par différence entre la     pression    d'aval  et la pression atmosphérique (ou celle du  gazomètre) à la manière d'un détendeur.  



  La soupape 162 est une soupape réglable  dont la pression d'amont est celle du ballon  157 et la pression d'aval celle d'un des ré  servoirs à gaz, par exemple le réservoir<B>167.</B>  Ce réservoir a lui-même une pression com  prise entre deux limites, par exemple 12 kg  et 17 kg. La soupape 1.62 s'ouvrira., par  exemple, si la pression en 157 monte à 20 kg,  à la<B>,</B> manière d'une soupape de sûreté débi  tant dans un réservoir intermédiaire<B>167.</B>  



  Le ballon<B>157</B> examiné sera donc main  tenu à une pression comprise entre 19 e t  20 kg. Les autres ballons de gaz fonction  neront de la même manière sur des pressions  différentes.  



  On pourra ainsi réaliser dans les diffé  rents     saccharificateurs    tout un échelonne-    ment de pressions qui permettra la circula  tion des liquides à travers la. batterie de       saceharificateurs.     



  Dans la     fig.    1. 163 représente un gazo  mètre à gaz, 165,<B>167,</B> 169 et<B>117</B> des ballons  de     gaz    sous pression, 164, 166,<B>168</B> des com  presseurs fonctionnant chacun à un étage de  pression. Le gazomètre est à pression cons  tante (voisine de la pression atmosphérique)  et à, volume variable, les réservoirs 165 et  167 à volumes fixes sont à des pressions  maintenues, pour chacun, entre deux limites;

    le réservoir<B>167</B> est maintenu, par exemple,  entre 12 et 17 kg par les deux effets con  jugués suivants: le compresseur 166 se met  en marche dès que la pression du réservoir       16î    tombe au-dessous de 12 kg pour s'arrê  ter quand la pression atteint 13 kg et, d'au  tre part, lorsque la pression en 167, par     suite     des retours de gaz, monte au-dessus de 17 kg,  une soupape 171 (analogue à la soupape 162)  fait écouler l'excédent de gaz vers le réservoir  à pression inférieure 165.  



  Le jeu combiné de ces diverses actions a  pour effet de diminuer le travail des com  presseurs tout en réalisant avec précision les  circulations de gaz nécessaires au procédé.  



       Complémentairement   <B>172</B> et<B>1.73</B> repré  sentent un compresseur et un réservoir d'air  qui servent pour les mouvements de li  quides pendant le lavage des sciures épuisées.  



  Le dispositif pour le soutirage des jus  est le suivant: Dans la     fig.    2, 174, corres  pondant à la canalisation<B>il,</B> représente l'ar  rivée au bac de jaugeage 176 du jus soutiré  à basse température; 177 représente le bac  d'attente de ce jus. 175 correspondant à la ca  nalisation     j_    représente l'arrivée à la colonne  180 du     jus    soutiré à moyenne et haute tem  pératures. Ce dernier jus est. soumis à une  série d'opérations qui tendent à éviter la  destruction des sucres et à éliminer les ma  tières volatiles pouvant gêner ultérieurement  les fermentations.  



  cet effet, le jus entre dans un appa  reil 178, débiteur indicateur et enregistreur       (fig.    6) qui, par ailleurs, entraîne un autre  débiteur 179 à lait de chaux. Les deux dé-           biteurs    sont conjugués de telle sorte que,       pour    chaque quantité de jus sucré acide pas  sant par le débiteur 178, il passe par le dé  biteur 179 une quantité de lait de chaux  pouvant neutraliser environ     '111u    de l'acide  sulfurique contenu dans le jus.  



  Les deux débiteurs 178 et 179 débouchent  clans la colonne 180     (fig.    2) où les liquides  sont brassés par l'effet de la surface héli  coïdale indiquée sur la     fig.    6. La. colonne 180  est maintenue à une pression constante, par  exemple 12 kg, par connexion par une cana  lisation     g.    avec un des ballons de régula  tion 157.  



  Le liquide dans la colonne restera entre  deux niveaux fixés à l'avance, par l'action  d'un système 181 à flotteur, par exemple,  agissant sur les soupapes 182 d'entrée et 183  de sortie.  



  Le jus, partiellement neutralisé en 180,  entrera chaud dans le     bouillisseur    184 où se  produira une détente. Les plateaux     (fig.    7)  prévus au     bouillisseur    augmenteront la va  porisation; les vapeurs et les gaz se ren  dront au condenseur 185 dont l'action sera  augmentée par un léger vide obtenu par la  pompe à gaz 186; les gaz inclus seront ren  voyés au gazomètre 163 par     g3.     



  L'évacuation des jus du     bouillisseur    se  fait par l'intermédiaire d'une pompe à jus  trouble     186a,    refoulant dans un des bacs de  neutralisation définitive 187 où la neutrali  sation s'achève avec du carbonate de chaux  (pour éviter la formation de     sucrates).    Les  gaz formés font retour au gazomètre 168, par  l'intermédiaire d'un     émousseur    188. Les mou  vements de liquides sont; effectués en évitant  les rentrées d'air.  



  Les jus définitivement neutralisés sont  repris par une pompe 189 et dirigés vers l'ap  pareillage de filtration 190.  



  Le fonctionnement va être décrit en ré  férence à l'installation représentée schémati  quement à la     fig.    9. Cette installation sim  plifiée diffère de l'installation décrite     ci-          dessus    et correspondant aux     fig.    1 et 2, essen  tiellement en ce que l'envoi d'eaux acidulées  chaudes se fait directement par pompe au lieu    de se faire par pression de gaz et que, d'au  tre part, on a figuré en 70, 71, 72 des sou  papes     équilibrées    sur les canalisations de gaz  qui jouent un rôle analogue     aux    ballons équi  librés de pression -de gaz 157 décrits précé  demment;

   enfin, on n'a pas fait figurer la  neutralisation partielle du jus soutiré avant       l'évaporation.     



  A représente un     saccharificateur    qui vient  d'être chargé en sciure fraîche, par l'ouver  ture du haut, il communique avec l'atmo  sphère par le robinet     89a    et la tuyauterie 50.  



  B représente un     saccharificateur    où la  sciure a subi, par exemple, un premier trai  tement et un chauffage d'une demi-heure  pour être portée à 80   C en présence du jus  acidulé provenant de l'appareil précédent C  lors d'une circulation antérieure analogue à  celle qu'on va décrire. B est également en  communication avec l'atmosphère, le robinet       39u    étant ouvert.  



  Sur la canalisation 50 est placé un     con-          denseur    51     permettant    de recueillir toutes les  matières volatiles qui pourraient être intéres  santes.  



  C représente un     saccharificateur    où la  sciure a déjà subi deux traitements, l'un à  80   C, comme en B, et le deuxième d'une  demi-heure également où le chauffage a été  poussé très peu de temps dans le voisinage  de 110   C. L'air inclus dans la sciure ayant  par conséquent été chassé complètement, on  ferme le robinet 39e de dégagement vers  l'atmosphère. Le jus acidulé correspondant à  ce traitement provient du     saccharificateur    pré  cédent D et du ballon 52 contenant de l'eau  à     9_%    d'acide, par exemple, chauffée à envi  ron 115/120   C.  



  L'ensemble des vases B et C correspond  à une phase de traitement de la sciure qui  sera appelée préchauffage, parce que dans  cette phase la sciure n'est que préparée pour  les     opérations    ultérieures, les celluloses pro  prement dites n'étant pas hydrolysées. On  agit surtout sur les     pentosanes    qui ont été  transformés en pentoses.  



  D représente un     saccharificateur    où la  sciure, après avoir subi le préchauffage,      vient de subir un traitement     d'une        demi-          heure    à une température d'environ     1.15      C,  température à laquelle les celluloses les plus  tendres sont saccharifiées. L'eau acidulée qui  est en contact avec la sciure est elle-même  un jus sucré qui provient en partie du       saccharificateur    E où il était à la même  température de 145   et en partie du     saecha-          rificateur    F où il était à une température su  périeure, soit à 160   C.  



  E représente un     saccharificateur        oir    la  sciure avant subi tous les traitements anté  rieurs analogues qui viennent. d'être indiqués  dans les     saccharificateurs   <I>A, B, C. D,</I> vient  de subir un nouveau traitement à. 170" C,  par exemple, avec les eaux acidulées sucrées  provenant d'opérations antérieures.  



  F représente un     saccharificateur    où la  sciure vient d'être traitée pendant une     demi-          heure    à, la température de 185   C, par exem  ple, dernière température de traitement,  avec de l'eau acidulée provenant d'une opé  ration antérieure et principalement du bal  lon 53 où, précisément, on avait préparé l'eau  acidulée à cette température et avec la. teneur  en acide fixée dans le traitement. 0.5 à 1,5 %,  par exemple.  



  Les niveaux de liquides sont supposé  différents dans les différents     saccharifica.-          teurs,    suivant la position fixée pour chacun  d'eux par les contacts électriques du tube de  niveau 142 (fi(,. 4) correspondant; le niveau  de E étant plus bas que celui de D et plus  haut que celui de F. L'ensemble des     saccha-          rifica.teurs   <I>D, E, F</I> correspond à la phase de  traitement de la sciure dans laquelle on  extrait principalement les glucoses.<I>C et H</I>  représentent des     sa.echarificateurs    en vidange  de     lignine    et remplissage de sciure.  



  Les opérations de la phase de     dégluco-          sage    ou     saccharification    proprement dite se  font en présence du gaz dont il a été ques  tion ci-dessus, introduit en     barbotage    sous  pression.

   Par exemple, pendant la durée de  chaque opération, les trois     saccharificateurs     <I>D, E, F</I> sont maintenus à une pression de  25 kg, par arrivée de gaz issus de la cana-         lisa.tion    54, réchauffés par un dispositif     cou-          venable    55. après compression dans le vase  56 par le compresseur<B>57.</B> L'arrivée des gaz  se fait par le bas de chaque     saccharifica-          teur.     



  On procède à la mise en service du nou  veau     saccharificateur    A contenant de la  sciure fraîche et à la mise hors du circuit  du     saccharifieateur    F où la sciure, qui a  subi toutes les étapes de traitement, est com  plètement épuisée.  



  Les opérations de circulation se font de  la manière et dans l'ordre suivants:  En B, on opère un soutirage vers le bac  59, par le robinet     27U    et la tuyauterie 60.  Le jus ainsi soutiré contiendra surtout des  pentoses qu'on éliminera ainsi du circuit.       Par    exemple, on soutire un poids de jus moi  tié du poids de la sciure (comptée sèche) in  troduite dans chaque     saccharificateur.    Pen  dant:

   le temps de ce soutirage, le     saccharifi-          cateur    C reçoit du ballon 52, par la conduite  61 et le robinet     22c,    de l'eau acidulée à  120   C et à. environ 2 à 3 %, en quantité  (poids) égale aux<B>U</B> de la quantité de sciure  mise en jeu dans chaque     saccharificateur.     On ouvre le robinet 24a de liaison entre le       bas    des appareils B et A et le robinet 20b de  liaison du bas de C en haut de B.  



  Simultanément, on fait une opération  analogue dans la série des     saccharificateurs     <I>D, E, F;</I> au     sacclrarificatcur   <I>D,</I> on effectue  par le robinet     28(l    un soutirage de jus à  145   C qui est amené par la canalisation 62  vers le     ,.bouillisseur"    63, d'où ce jus, après  refroidissement, est dirigé vers la, neutralisa  tion et la filtration, par la conduite 64, en  vue d'obtenir un jus sucré neutre prêt pour  toutes     utilisations    industrielles.

   L'annexe 65  du     "bouillisseur"    représente un condenseur   < les vapeurs qui se forment lors de la détente  des jus dans ce     "bouillisseur";    les gaz pro  duits, qui étaient dissous dans le jus sou  tiré, sont recueillis par la canalisation 66 qui  les conduit vers le gazomètre 58 en passant  par le nouveau condenseur 67. La quantité  de liquide soutiré du     saccharificateur    D vers  le     "bouillisseur"    est, par exemple, de cinq      fois le poids de sciure mise en jeu initiale  ment dans chaque     saccharificateur.     



  Pendant cette opération de soutirage des  jus glucosés, on provoque par différences de  pression de gaz une circulation en établis  sant les liaisons suivantes:  Par ouverture du robinet 20d, communi  cation du bas de E au haut de D, par robi  net 20e, communication du bas de F au haut  de E et communication de F, par robinet       21f,    canalisation 68 et pompe 69, avec le bal  lon 53 contenant de l'eau acidulée à 190   C.

    Lorsque la quantité de jus amenée au       "bouillisseur"    par soutirage en D est suffi  sante, on ferme le robinet 28d et on établit  la liaison bas de D avec haut de C en ou  vrant le robinet 20c et les deux circulations  (circulation pour les jus glucosés et circula  tion pour le préchauffage) se continuent jus  qu'à ce que, dans les vases<I>A, B, C, D</I> et E,  le niveau voulu soit partout rétabli. A ce  moment, on ferme toutes les     communications     entre les appareils consécutifs et le traite  ment se continue seulement dans chaque ap  pareil, à des températures qui seront mainte  nues a, par exemple, 185   C en E,<B>170'</B> C  en<I>D,</I> 145   C en C et progressivement en<I>B</I>  et A s'établiront à<B>110'</B> C et<B>80'</B> C.

   Le ré  tablissement précis des températures choisies  se fait par le chauffage additionnel dans la  chambre annulaire de chaque     saccharifica-          teur    ainsi isolé des voisins. Pendant une  demi-heure le traitement se poursuit dans  cette position. Dans chaque appareil on réta  blit la pression maximum de gaz par barbo  tage et l'on effectue un brassage de bas en  haut en sens inverse de la circulation précé  dente par les pompes 140 individuelles de  chaque appareil, et les canalisations 139 et  141 correspondantes     (fig.    4).  



  Les circulations de liquide à travers la  masse de sciure dans chaque vase et de vase  à vase, dont on vient de parler, n'ont pu  s'effectuer qu'à condition qu'il existe des  différences de pression entre les     saccharifi-          cateurs    successifs.  



  On se sert pour cet objet de la présence  de gaz sous pression à la partie supérieure    de chaque appareil en     introduisant    ou éva  cuant une partie de ces gaz, de manière à  réaliser, entre deux     saccharificateurs    consé  cutifs, la différence voulue de pression pour  une     circulation    régulière:  En A, on ouvre le robinet 39a vers l'atmo  sphère par la canalisation 50;  En B, on ferme le     robinet        39b    et on in  troduit par le robinet     33b    du gaz à la pres  sion, par exemple, de 3 kg;

    En C, on ouvre le robinet 37e de liaison  avec la soupape     équilibrée    70 qui évacuera  le gaz vers le     condenseur    67 et le gazomètre  58, en maintenant en C une pression, par  exemple, de 14 kg;  En D, on ouvre de même le robinet 36d  qui     permet    de la même manière à la soupape  équilibrée 71 de maintenir en D la pression,  par exemple, de 17 kg;  En E, on ouvre le robinet 35e qui permet  à la soupape 72 de réaliser en E la pression  de 20 kg, par exemple;  En F la pression est la pression maxi  mum de gaz, par exemple 25 kg.  



  L'entrée des jus en F, venant du ballon  53,     s'effectue    par pompe 69 et     ouverture    du  robinet 21f.  



  Les chutes de pression seront en fait  fixées par l'expérience de manière à     réaliser     la régularité de la circulation,     l'essentiel     étant que la pression dans chacun des appa  reils où s'effectue la circulation de jus glu  cosé soit d'au     moins    10 kg au-dessus de la  pression de     vapeur    correspondant à la tem  pérature du jus.  



  Dès que les circulations sont finies dans  les     saccharificateurs    à température supé  rieure à 110   Ç, par exemple, on rétablit la  pression maximum de gaz de 25 kg dans les  appareils C, D, E et on met B de nouveau  en     communication    avec l'atmosphère pour  évacuer ce qui pourrait     rester    d'air inclus.  On introduit du gaz en barbotage seulement  quand on est sûr que tout l'air est éliminé.  



  Le cycle des opérations se     termine    par la  mise hors du     circuit    de marche du     sacchari-          ficateur    F. Au moment où on arrête la com  munication avec le     saccharificateur    E, le           saecharificateur    F contient des     lignoses    rési  duaires, de l'eau acidulée à 185   C, par  exemple, et se trouve à la pression de 23 kg.

    Il faut récupérer l'acide contenu, les gaz, les  calories. autant que possible les sucres (très  petit reliquat) qui pourraient rester. v     ida.n-          ger    l'appareil. évacuer les     lignoses    et mettre  le     saccharificat.eur    en état d'être chargé pour  les opérations ultérieures où il viendra pren  dre une place analogue à celle du vase     _3     avant l'opération; pour ce faire:

    On     arrête    la communication de la     pompe     69 avec le ballon 53. on aspire par cette  pompe 69 dans le bac de réserve 7 3 et, uti  lisant la pression dans le     saccharificateur,    on  refoule les eaux résiduaires par le robinet     29f     et par la     canalisation    74 au ballon 53 jus  qu'à ce qu'on ait rétabli dans ce ballon le ni  veau     primitif    du liquide. Ces eaux qu'on aci  difiera à la teneur voulue seront chauffées  à<B>190'</B> C pour une opération ultérieure.

   On  continue l'opération en soutirant     par    la  pompe 69 dans le bac     7.5,    qui contient clé  l'eau pure.     pour    continuer à laver les     110,110-          ses    du     saccharificateur    F et refouler les eaux  de lavage obtenues à travers la     canalisation     74 vers le bac 73     jusqu'à,    rétablir dans ce ré  cipient son niveau primitif.

   Dans le bac 75,  des eaux tièdes arrivant en 76, et     récupérées,     par exemple, aux condenseurs 65 et 67, re  nouvellent la quantité     d'eau    qui a été utili  sée pour le lavage des     lignoses.     



  L'opération est conduite de telle sorte  que quand on a terminé ces lavages il reste       très    peu de liquide en F. Les gaz     contenus     dans F sont. renvoyés     ail    gazomètre. la porte  du bas de l'appareil est ouverte et la       lignose    évacuée.  



  Dans les appareils décrits, on emploie une  pression de gaz qui est de 10 à 20 kg     au-          dessus    de la pression normale de vapeur cor  respondant à la température de traitement.  Par l'installation décrite, on réalise un bar  botage en fines bulles circulant lentement  dans la niasse.

   Enfin, pour éviter toute dis  tillation et formation de vapeurs entraînant  des matières volatiles dont la formation cor  respond à. une destruction parallèle des    sucres, ce barbotage est effectué dès que la       pression    maximum est rétablie dans chaque       saccharificateur    à l'aide d'une soufflante 155       (fig.    4) qui aspire les gaz à. la partie supé  rieure de l'appareil pour les refouler à sa  partie inférieure sous une très légère sur  pression qui permet leur circulation lente  dans la masse.  



       Supplémentairenient,    l'expérience permet  de constater que des gaz naissants agissent  très vigoureusement pour diminuer la quan  tité de sucres détruits. En activant les gaz  employés, par chauffage, ionisation ou tout  autre moyen     avant    leur entrée dans le dis  tributeur 135     (fig.    3) dans l'exemple     d'appa-          ieilla.ge    donné, on augmente également cette       action    favorable à. la     conservation    des sucres  formés.  



       Egalenient.    l'action non plus chimique       hais        mécanique    des     gaz    est augmentée si  l'on pratique une     variatio:i    de pression dans  les gaz introduits par barbotage. Un tel ef  fet de pulsation favorise les     phénomènes          d'osmose    et les     échanges    de sucres et d'acide  travers les parois des cellules jusqu'à ce  que celles-ci soient     définitivement    détruites.  Cet effet de pulsation pourra être réalisé par  une variation commandée dans le     régime    de  la soufflante.

   Par ailleurs, les chutes de pres  sion que l'on pratique pour réaliser les cir  culations de     vase:    à vase ont un effet ana  logue et. en outre. favorisent l'éclatement  des     cellules.     



  En     noyant    la matière cellulosique dans  une     inw#se    importante de liquide acidulé. on  maintient la matière à l'état de suspension  dans le liquide. Dans chaque     saccharifica-          teur    le niveau maintenu par les appareils       régulateurs    est tel que la matière est sursa  turée de liquide, suivant les cas 5 à 8 fois  le poids de la matière (comptée sèche)

   qui se  trouve à chaque échelon dans     l'appareil.    Les  dispositifs qui sont prévus dans l'installation  et     dans    la marche concourent à maintenir la  sciure ou la matière traitée en état de sus  pension dans le liquide et à éviter consé  quemment le tassement de matière qui pour-      rait se produire dans le fond de chaque       saccharificateur.     



  Les dispositifs de filtres en haut et en  bas, pour l'arrivée et la sortie du liquide,  font que la circulation dans le fût cylindri  que s'exécute sur toute la section, par tran  ches horizontales, sans qu'il y ait un cou  rant particulier qui s'établisse dans la masse.  On évite ainsi la création de     cheminées    qui  empêcheraient certaines parties de la ma  tière d'être régulièrement traitées. Ceci est  facilité par le fait que, dans les     circulations,     les jus acidulés qui viennent à la partie su  périeure de la chambre de réactions sont plus  chauds, moins riches en sucres; dans cer  tains     saccharificateurs    cette portion des     jus     est même concentrée en acide sulfurique.

    Toutes ces raisons concourent à réaliser pour  ces jus une densité sensiblement inférieure à  celle des jus contenus dans le bas des     saccha-          rificateurs.    Le déplacement régulier des jus  se fait donc sans mélange et réalise presque  les conditions d'un déplacement théorique  total.  



  Pendant les périodes d'arrêt dans chaque       saccharificateur,    on maintient l'état de sus  pension du mélange de matière et de liquide  en employant une pompe de brassage des jus  de bas en haut. Ce brassage régularise la  température et facilite, en outre, l'hydrolyse  en renouvelant le contact des liquides avec  les parois des cellules végétales. Le barbotage  par gaz agit physiquement dans le même  sens.  



  La destruction des sucres est diminuée  par le traitement de la matière cellulosique à  différents échelons de température et par le  traitement subséquent des     jus    produits à     cha-          clue    échelon à une température inférieure à  celle de cet échelon. D'autre part, les ni  veaux de températures choisies pour les trai  tements successifs d'une même masse de ma  tière correspondent chacun à la température  la plus favorable pour l'hydrolyse d'un des  composants de la matière cellulosique mise  en jeu. Chaque déchet végétal est constitué  par un nombre très grand de composés car  bonés et dans des proportions différentes    suivant caque matière.

   Certains de ces     coni-          posés    s'hydrolysent à assez basse tempéra  ture. Au contraire, des composés plus étroi  tement associés avec les lignines s'hydroly  sent à des températures beaucoup plus éle  vées. Il existe, pour chaque matière     certains     niveaux de températures qui donnent le  maximum de rendement dans l'hydrolyse  d'un groupe de composés.  



       L'installation    représentée permet une  méthode de soutirage des jus telle que la  quantité soutirée est complètement     ind6pen-          dante    de toutes les autres caractéristiques de       traitement        (concentration    de matières solides  par rapport aux     liquides,    concentration en  acide, niveaux dans les appareils, ensemble  des échelons de température de traitement et  durées des réactions). On introduit ainsi une  variable supplémentaire dans le mécanisme  de la marche et, par conséquent, une grande  souplesse de réglage.

   Lorsqu'on voudra obte  nir le plus haut rendement par rapport à la  matière     traitée,    on sera conduit à soutirer un  grand volume. Naturellement, ceci se tra  duira par une dépense plus forte d'acide, de  chaleur, de force et aussi par une dilution       plus    grande des jus. Cette méthode sera em  ployée lorsque les matières cellulosiques se  ront à un prix particulièrement élevé.

   Dans  le cas contraire où la matière cellulosique  serait très bon marché, presque sans valeur  (matière coloniale utilisée sur place),     il    se  rait préférable de diminuer le rendement et,  conséquemment, on soutirerait un volume  beaucoup plus réduit, diminuant en propor  tion la quantité d'acide perdu, les besoins de  chaleur et de force, augmentant la concen  tration des jus et par conséquent diminuant  l'importance du matériel d'utilisation . des  jus, par exemple la     cuverie    de fermentation  et les colonnes de distillation. Dans les pro  cédés de     percolation    pure et simple, cet avan  tage de souplesse n'existe pas.  



  L'installation permet en outre d'éviter  les chauffages intempestifs de la matière en  traitement, les     calories    nécessaires au trai  tement étant fournies, pour les jus, en pres  que totalité à l'eau acidulée pure préparée      dans le ballon 53     principalement    et, clans le  ballon     5?.    Le chauffage différentiel dans la  double enveloppe des     saccharificateurs    est. fait  avec de la vapeur saturée     provenant    du bal  lon 1:1G correspondant, qui est produite à, la  température même du traitement que. l'on  veut réaliser.

   Cette température peut être  elle-même réalisée par des     appoints    d'eaux  acidulées à températures moyennes prove  nant des ballons 10? et 103.  



  L n autre avantage de l'installation repré  sentée est de permettre la méthode de double  circulation employée; circulation de pré  chauffage et circulation de saccharification       proprement    dite, séparées l'une de l'autre par  une arrivée d'eau acidulée venant du ballon  52 et servant de tampon, ce qui évite le mé  lange des jus des deux circulations.     Les    opé  rations de préchauffage ont pour but de pré  parer la. matière à son traitement ultérieur.  Elles permettent aussi d'évacuer complète  ment tout l'air (l'oxygène en particulier)  contenu dans la sciure, car on commence à  chauffer à vase ouvert.

   Ce n'est que lorsque  l'air aura été totalement     ehassé,    par ébulli  tion suivie d'un léger barbotage de gaz,  qu'on évacuera à l'atmosphère, que les appa  reils seront fermés. On évite ainsi toute  trace d'oxygène qui pourrait rester dans les  gaz employés pendant le traitement et qui  se maintiendrait indéfiniment en circuit puis  que les gaz de destruction de sucres sont re  cueillis soigneusement et     servent    pour les  opérations ultérieures. L'opération de pré  chauffage est donc essentielle à ce point de  vue.

   Le soutirage dans la. circulation de pré  chauffage a pour but d'éliminer, au début  des opérations, la majorité des     pentoses.    Si  ces pentoses restaient en arrière, aux tempé  ratures plus hautes où ils seraient     soumis.     ils se transformeraient en     furfurol    qui, se  trouvant soutiré en     même    temps que les jus       glucosés,    resterait dans ceux-ci, malgré l'ef  fet du     "bouillisseur",    en     quantités    suffisantes  pour gêner les fermentations.  



  Le soutirage des jus glucosés ne peut non  plus se faire à basse température car, si on         n'atteint    pas 145   C au moins. on risque  d'obtenir des produits d'hydrolyse intermé  diaire,     hydrocelluloses    solubles et     dextri-          nes,    (lui     rie    fermenteraient pas. C'est ce qui  impose le saut brusque de 110 à 145 " C. Les  procédés usuels     lie    permettent     pars    un tel  avantage.  



  L'opération de préchauffage peut, par  ailleurs, être combinée avec les opérations  de traitement du jus soutiré en cours de cette  opération. C'est ainsi que, si l'on veut trans  former les pentoses en     furfurol,    on pourra       améliorer    l'économie du procédé particuliè  rement dans la phase de préchauffage.  L'acide     soutiré    en même temps que les pen  toses servira à leur transformation sans perte       importante.    On aura avantage à utiliser cet  acide, récupérable facilement (acide plus ou  moins souillé) pour pratiquer une première  imbibition de la matière à basse tempéra  ture,<B>60</B> à 80   C par exemple, eau acidulée  à     :5    à G 0 d'acide sulfurique.  



  En faisant varier les niveaux dans chaque       saecharificateur    à chaque échelon de traite  ment et en réglant ces niveaux pendant la       cirenlation,    on peut maintenir les matières  solides en traitement juste au point de satu  ration de liquide     qui    est convenable suivant       l'él-at    où se trouve la matière à chaque éche  lon de traitement.  



  On peut doubler le nombre d'échelons de  traitement dans chaque phase sans doubler le  nombre de     saccharificateurs    affectés à cette  phase; par exemple entre deux circulations  du     type    qu'on a décrit plus haut, avec mise  hors circuit du     saccharificateur    F et la mise  en service (lu     saccharificateur        t1,    on intercale  une autre circulation sans qu'il y ait de nou  veau     saccliarificateur    mis en service ou éli  miné; après cette circulation intercalaire, les       températures    de     traitement    pourront être       différentes    (les précédentes.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS: I Procédé pour l'hydrolyse de matières cel lulosiques et analogues par traitement en milieu liquide acide dans des saccharifi- eateurs en présence d'un mélange des gat CO\, C0, CH' et H barbotant sous pres sion, en vue de l'obtention de sucres non destinés à l'alimentation, caractérisé en ce qu'on effectue l'hydrolyse en soumet tant chaque masse de matières successi vement à l'action de plusieurs jus acides provenant au moins en partie d'opérations antérieures sur d'autres masses des mêmes matières et finalement à l'action d'eau acidulée, à des températures d'abord peu élevées, pour transformer une partie des matières en pentoses, qu'on élimine par soutirage,
    puis à des températures de plus en plus élevées pour transformer d'autres parties desdites matières en glu coses industriels, qu'on recueille à leur tour par soutirage et qu'on neutralise et filtre, la pression sur le liquide en con- tanct avec les matières étant graduelle ment élevée en concordance avec la tem pérature, de façon qu'elle surpasse tou jours la tension de vapeur de ce liquide, la concentration en acide de celui-ci allant en diminuant graduellement et la dilution des matières dans ce liquide al lant en augmentant, ces températures, pression,
    concentration et dilution étant ainsi choisies en vue de produire l'hydro lyse optima des divers constituants des matières traitées et de manière succes sive dans l'ordre correspondant à. leur dif ficulté d'attaque. II Installation pour la mise en #uvre du procédé suivant la revendication I, carac térisée par la combinaison d'une série de saccharificateurs, de plusieurs ballons à eau acidulée, de moyens pour régler l'aci dité dans ces ballons, d'au moins un ré servoir pour recueillir les gaz dégagés des saccharificateurs, de tuyauteries et de pompes pour la circulation des liquides et des gaz entre les divers éléments ci- dessus,
    ces tuyauteries comportant des ro binets et soupapes qupermettent de per muter les communications des saccharifi- cateurs entre eux et avec lesdits ballons et lesdits réservoirs.
    SOUS-UEVËNDÎCAT10NS 1 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce qu'au cours de chaque éche lon de traitement à une température dé terminée, les gaz sont recueillis à la par tie supérieure du saccharificateur et réin- troduits à la partie inférieure sous une légère surpression assurant un passage lent en fines bulles. 2 Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé en ce qu'au cours de chaque éche lon de traitement dans les saccharifica- teurs, le liquide est recueilli à la partie supérieure de ceux-ci et refoulé à leur partie inférieure.
    3 Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé en ce que la pression du mé lange de gaz dans les saccharificateurs est de 10 à 20 kg supérieure à la pression normale de vapeur correspondant à la température du traitement. I Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que certains ou tous les gaz du mélange de gaz sont activés en vue de s'opposer à la destruction des sucres for més.
    5 Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé en ce qu'on fait varier la pres sion d'introduction des gaz de barbotage dans les saccharificateurs, de façon à créer des pulsations. 6 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que les matières traitées sont en suspension dans 5 à 8 fois leur poids d'eau acidulée.
    7 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que le premier échelon de trai tement est fait dans un récipient ouvert, à la température d'ébullition, que le ré cipient est fermé dès que tout l'air qu'il contenait a été évacué, que ce premier échelon de traitement est. suivi d'au moins un autre échelon de traitement à tempé rature inférieure à 125 , et que les pen toses formées au cours de ces premiers échelons de traitement, dits échelons de préchauffage, sont soutirées avant l'éche lon de traitement suivant. 8 Procédé suivant la revendication I et la sous-revendication 7, caractérisé en ce que les échelons de saccharification sont faits à des températures supérieures à 145 .
    9 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que le soutirage des jus de saccharification se fait avec neutralisa tion partielle de l'acidité desdits jus, neu tralisation opérée sous pression du mé lange des gaz et suivie de détente et éva poration sous vide des jus. 10 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que les températures de cha que échelon de traitement successif sont choisies de façon à correspondre à la tem pérature optima d'hydrolyse d'un des constituants de la matière cellulosique soumise à l'hydrolyse.
    11 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que les niveaux du milieu liquide acide sont rétablis dans les saccha- rificateurs, après chaque soutirage, par des appoints de liquide introduits entre deux opérations de traitement successives. 12 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que les calories nécessaires pour amener les matières traitées à la température voulue pour les échelons de traitement successifs sont fournies au moins en partie par des appoints d'eau acidulée à des températures et à. des con centrations prédéterminées.
    13 Procédé suivant la revendication 1. carac térisé en ce que la circulation des liquides acidulés d'un saccharificateur à l'autre est obtenue au moyen des mélanges de gaz se trouvant sous pression clans chaque saccharificateur, les pressions étant dé terminées dans chacun d'eux par le sens de la circulation à obtenir.
    14 Installation suivant la revendication<B>il,</B> caractérisée en ce que les canalisations permettent d'établir à la fois une circu lation de liquides acides en série à tra vers plusieurs saccharificateurs en période de formation de pentoses et une circula tion distincte de liquides acides plus chauds en série à travers plusieurs autres saccharificateurs en période de sacchari- fication. 15 Installation suivant la revendication<B>il,</B> caractérisée en ce que les saccharifica- teurs ont une partie centrale cylindrique limitée par deux filtres, dans laquelle se trouve la matière à hydrolyser.
    16 Installation suivant la revendication II pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I et la sous-revendication 12, caractérisée en ce que chacun des saccharificateurs est entouré d'une che mise pour la vapeur destinée à le main tenir pendant toute la durée d'un échelon de traitement, à la température voulue. 17 Installation suivant la revendication<B>il,</B> caractérisée par un dipositif permettant de maintenir automatiquement pendant chaque échelon de traitement le niveau du liquide à une hauteur désirée dans chaque saccharificateur.
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