CH202408A - Bâtiment déplaçable. - Google Patents

Bâtiment déplaçable.

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CH202408A
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    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E04BUILDING
    • E04BGENERAL BUILDING CONSTRUCTIONS; WALLS, e.g. PARTITIONS; ROOFS; FLOORS; CEILINGS; INSULATION OR OTHER PROTECTION OF BUILDINGS
    • E04B1/00Constructions in general; Structures which are not restricted either to walls, e.g. partitions, or floors or ceilings or roofs
    • E04B1/343Structures characterised by movable, separable, or collapsible parts, e.g. for transport
    • E04B1/34336Structures movable as a whole, e.g. mobile home structures

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  • Architecture (AREA)
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  • Civil Engineering (AREA)
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Description


  Bâtiment     déplaçable.       On connaît déjà des constructions, notam  ment des véhicules routiers, qui sont munis  de dispositifs     élastiques    ou amortisseurs  d'oscillations par l'intermédiaire desquels les  organes de roulement de ces véhicules sont  reliés :à leurs châssis de manière qu'ils per  mettent des mouvements verticaux de ces or  ganes relativement à ces châssis. Ces dispo  sitifs présentent l'inconvénient de comporter  des organes élastiques qui supportent toute  la charge du châssis, de sorte qu'ils doivent  être très lourds et encombrants pour que leur  réaction élastique correspondant à une déni  vellation relativement petite de la surface de  roulement soit négligeable devant leur     tension     initiale.

   Ou bien, ils doivent être si peu flexi  bles, si leurs dimensions sont admissibles,  que leur réaction .élastique est du même ordre  de grandeur que leur tension initiale, ce qui  fait que le châssis est alors soumis à des  efforts si grands qu'ils lui impriment des  oscillations de trop courte période.  



  La présente invention a pour but d'obvier  à cet inconvénient, notamment dans les cas    où les dénivellations de la surface de roule  ment d'un véhicule sont relativement très  grandes, par exemple égales à plus de la moi  tié de la hauteur du centre de gravité du  véhicule au-dessus d'une surface d'appui.  plane.  



  Elle a pour objet un bâtiment     déplaçable     à la surface de l'une au moins des parties  solide et liquide du sphéroïde terrestre, com  prenant une charpente rigide et plusieurs  pieds pouvant reposer sur ladite surface et  supportant cette charpente. Ce bâtiment est  caractérisé en ce qu'il comprend en outre des  cylindres creux en un nombre au moins égal  à celui des pieds et figés à la charpente,     une     canalisation avec laquelle ces cylindres com  muniquent et qui fait     partie    de cette char  pente, un fluide gazeux comprimé dans la  dite     canalisation,    dans chaque cylindre un  piston dont la tige est reliée à l'un des pieds,  au moins un support mobile pour chaque pied,

    des moyens de guidage pour guider ce sup  port dans la charpente rigide suivant une       direction    telle que le mouvement du support      ait une grande composante verticale, et un  mécanisme de rappel pour chacun des sus  dits supports, mécanisme qui détermine une  position d'équilibre du support par rapport à  la charpente et une position     médiane    du pis  ton correspondant dans son cylindre.  



  Le dessin ci-annexé représente, à titre  d'exemple, diverses formes d'exécution de  l'objet de l'invention.  



  La fi--. 1 est une vue en plan, schéma  tique, d'un bâtiment de navigation dont la  longueur et le poids sont environ deux     cènt-          soixante    mètres et dix mille tonnes     nlétr@i(tues.     



  Les fi-. 2 et 3 montrent ce même bâti  ment vu par son côté droit, et de face.  



  La     fig.    4 est une     vue    d'une autre forme  d'exécution de l'objet de l'invention, en élé  vation latérale et dans des conditions     d'usa#(re     qui peuvent aussi être celles du bâtiment  montré en     fig.    1.  



  La     fig.    5 montre la partie de droite de la       fig.    3 à échelle agrandie.  



  La.     fig.    6 est une vue en élévation par la  droite de la     fig.    5.  



  La.     fig.    7 est une coupe horizontale sui  vant 7-7 de la     fig.    5.  



  La     fig.    8 montre un détail, à échelle  agrandie, par une vue en coupe suivant 8-8  de la fi-. 5.  



  La fi-. 9 montre une variante de la cons  truction montrée aux     fig:    7 et 8.  



  La     fig.    10 montre un détail de la     fig.    9  à échelle agrandie.  



  La fi-. 11 montre une variante des parties  montrées en     fig.    5.  



  La     fig.    12 est une vue par la gauche de la       fig.    11, en élévation, et la.     fig.    13 est. une  vue en plan et en coupe suivant 13-13 de la  fi-. 11.  



  Le bâtiment montré aux     fig.    1      < L    3 et 5 à 8  comprend une charpente rigide 2 présentant  deux parties latérales 3 et 4 en forme de     pa-          rallélipipèdes,    des poutres composées rigides  5 réunissant ces deux parties par le haut et  un corps creux 7 les réunissant. par le bas.  La partie inférieure 8 de ce corps est recou  verte de tôles qui délimitent le volume utile    du bâtiment et forment des fuselages aéro  dynamiques 9 et 10 à l'avant et à l'arrière.  



  Dans les parties 3 et 4 de la charpente  sont montés des coulisseaux 11, en charpente  métallique légère, qui peuvent se mouvoir  verticalement et sont montrés en détail aux       fig.        â>        il    8. Ces coulisseaux supportent, à, leur  partie     inférieure,    les paliers 13 de flotteurs  cylindriques creux 12.

   Lorsque le     bâtiment     est arrêté, ces flotteurs déplacent un poids  d'eau     égal    à, leur poids et à celui de la char  pente en s'immergeant jusqu'à une partie de  leur rayon, mais ils sont munis, à leur péri  phérie, de cloisons 1.4 qui forment des com  partiments ouverts à l'extérieur et contigus  les uns aux autres dans lesquels l'air se com  prime par un     effet    d'inertie de l'eau quand  le bâtiment a une vitesse et les flotteurs 12  un mouvement de roulement sur l'eau.

   Le bâ  timent est alors soulevé, et, à une certaine  vitesse, son poids est entièrement supporté par  l'air comprimé dans les compartiments et par  la. réaction hydrodynamique verticale, la  réaction hydrostatique devenant alors pres  que nulle, étant réduite à ce     qui    correspond  au volume des tôles minces formant les cloi  sons 14.  



  L'avantage (le cela est. que très peu d'éner  gie est dépensée contre l'eau à. la condition  que les flotteurs 12, devenus alors des roues,  puissent rester presque à la surface de l'eau       même    quand il y a des     vagues    comme cela  est. représenté en     fig.    4.  



  A cet effet. chaque coulisseau 11 com  prend quatre montants verticaux     lla    réunis  les uns aux autres par des barres de raidisse  ment 22 obliques. Ils présentent un plancher  inférieur rigide 16. rectangulaire, au milieu  duquel est. fixée la tige 15 d'un piston 18 tra  vaillant dans un cylindre 19. Au-dessous du  plancher 16, la charpente du coulisseau 11  forme une chape 17 qui porte les tourillons  29 d'un flotteur cylindrique et rotatif 12. Il  y a quarante de ces flotteurs dans l'exemple  décrit et leurs quatre-vingts tourillons sup  portent ensemble toute la charge de la char  pente 2 et des coulisseaux 11. La charpente  2 est supportée par l'intermédiaire d'air com-      primé     introduit    dans les cylindres 19 par  une canalisation 23 reliée à une pompe non  représentée par un tuyau 25.

   Chaque cylin  dre 19 est fixé à un -étage supérieur de la  charpente 2 par des barres 20 et 21 qui pé  nètrent à l'intérieur des cadres     para,llélipipé-          diques    qui forment les     coulisseaux    11. Les  barres     lla    qui forment les arêtes verticales  de ces coulisseaux peuvent rouler contre et  entre des galets 47 pivotés au nombre de  huit dans le plancher inférieur de la char  pente 2 et des galets 48 pivotés dans un cadre  situé à un étage supérieur de celle-ci, en 46.  



  La canalisation 23 fait le tour, par le  haut, de la     charpente    2. Des tubes 24 assu  rent la communication directe entre divers  de ses points pour égaliser l'alimentation en  air par le tuyau 25. Ce dernier est muni de  deux soupapes 26 et 27. La     première    est une  soupape de sûreté s'ouvrant d'elle-même  quand la pression devient excessive; la sou  pape 27 est conformée de manière à pouvoir  admettre de l'air dans le tuyau 25; elle peut  être mise en communication, par des moyens  non représentés, avec une pompe 65 représen  tée schématiquement. Le piston 66 de cette  pompe est relié, par une tige 64, à un flot  teur 63     situé    sous le plancher de la partie 8  et entre les     parties    3 et 4 de la charpente.

    Ce flotteur est à une hauteur telle qu'il vienne  flotter sur l'eau quand le bâtiment est arrêté  afin que la pompe 65 puisse remplacer les  machines qui alimentent ordinairement la ca  nalisation 23 en air comprimé, les vagues  d'un port faisant osciller le flotteur. Ces va  gues étant petites, on peut     laisser    s'échapper  une partie de l'air des cylindres 19 de ma  nière que les extrémités     inférieures    de ces  cylindres descendent jusqu'à une distance des  planchers 16 égale au moins à la moitié de la  hauteur des vagues du port.  



  On voit en     fig.    5 que chaque corps creux  12 est muni sur sa face tournée vers l'inté  rieur du bâtiment, d'un col cylindrique 29a  auquel est fixée une roue dentée 28 solidaire  de l'un des tourillons 29 de ce corps 12. 'La  roue 28 engrène avec un pignon 30 claveté sur  l'arbre d'un pignon conique 30a qui engrène    avec un pignon conique 31     'lui-même        claveté     sur un arbre vertical 32. Ces roues dentées  sont logées dans un carter     13a    porté par la  chape 17. L'arbre 32 traverse ce carter ainsi       qu'un    pignon conique 35 monté entre deux  paliers fixes.

   Il est muni, sur toute sa partie  qui coulisse dans le pignon 35, d'une     clavette     longitudinale 33 qui peut coulisser dans une  rainure intérieure correspondante du pignon  35. Ce dernier     engrène    avec un pignon 36  dont l'arbre 37 est relié à un moteur non re  présenté.  



  Au milieu de sa face externe, chaque     cou-          lisseau    11 porte une crémaillère 38     fixée    aux  barres 22 au moyen de deux rails verticaux  39 et 40     (fig.    8). Cette crémaillère engrène  avec une roue 41 sur laquelle est claveté un  pignon 42 qui engrène-avec une roue 43. Une  came 44, clavetée sur la roue 43, a quatre  rampes incurvées symétriquement disposées  deux à deux; elle est serrée entre les extrémi  tés de deux fortes poutres de fer 45 dont les  autres extrémités sont     fixées    à la poutre 46  d'un étage supérieur de la charpente 2.

   Cela  constitue donc     im    mécanisme de rappel des  coulisseaux relativement à la charpente et       vice    versa, mécanisme dont la position d'équi  libre dépend de la quantité d'air comprimé       q    'il a dans les cylindres, en même     tem-          u   <B>y</B> ps  que du calage des     cames    44.  



  La forme d'exécution de la     fig.    4 ne dif  fère- du bâtiment décrit ci-dessus que par le  fait que ses coulisseaux<B>Il</B> sont guidés par  leurs galets suivant une direction     inclinée        qui     est par exemple normale à l'inclinaison maxi  mum des houles de moyennes longueur d'onde  et hauteur.  



  Cette inclinaison diminue les composantes  transversales des forces appliquées aux coulis  seaux lors de leur ascension d'une vague, mais  crée une composante transversale de sens  contraire de la charge verticale et les unes et  les autres des ces composantes peuvent s'an  nuler pour certaines vitesses du bâtiment et  certaines inclinaisons de la houle. Comme     il     n'y a point de mouvement de coulissement  quand l'eau est plane, il y a un avantage à      donner aux     coulisseaux    une inclinaison contre  les vagues.  



  Les autres fonctions qui vont être décrites  sont les mêmes pour les formes d'exécution  des fi-. ? et 4.  



  La position représentée aux fi-. 2, 5 et. 6  correspond à la moitié de la course des pistons  et est déterminée par la quantité d'air com  primé introduite dans les cylindres 19, quan  tité telle que la came 44 est. dans sa position  d'équilibre. La.     pression    dans la.     canalisation     et: les cylindres est     alois        égale    au quotient  du. poids de la charpente 2 par la surface to  tale de tous les pistons 19.  



       Quand    le bâtiment se meut suivant.     une     direction qui fait un angle compris entre zéro  et     quarante-cinq    degré avec la direction de la  propagation de la houle, il y a toujours autant  de corps 12 qui doivent monter que de corps  12 qui doivent descendre au même instant, les  plus brandes houles ne     dépassant.    jamais 160  mètres de crête à crête et la. distance du pre  mier     ait    dernier corps 12 étant ici de 125     m('>-          tres.    Dans ce cas, l'air comprimé passe libre  ment des cylindres 19 correspondant aux  corps 12 qui montent     clans    les cylindres cor  respondant aux corps 12 qui descendent.  



  La force. motrice est constamment trans  mise aux corps 12 roulant sur l'eau grâce à  l'arbre 32 coulissant dans le pignon 35, mais  les moyens de transmission du moteur à ce  pignon     @    peuvent comprendre     tan    mécanisme  d'embrayage par friction ou un train diffé  rentiel permettant des irrégularités de la vi  tesse angulaire des corps 12 provenant de ce  qu'ils augmentent leur immersion lorsqu'ils  gravissent une pente et la diminuent ou l'an  nulent lorsqu'ils descendent.  



  Chaque fois qu'un piston 18 s'écarte de sa  position médiane, l'arbre de la came 44 ne  tourne que d'une fraction de tour même pour       l'amplitude    maximum du mouvement. Les  rampes de la came 44 forcent alors les poutres  45 à fléchir et à s'écarter     l'une    de l'autre.

    Les dimensions des poutres 45 sont calculées  de manière que leur réaction élastique, trans  mise réduite à la crémaillère sous la forme  d'une force de rappel verticale, détermine une    période     d'oscillation    de dix à vingt secondes  par exemple, à la partie de la     charge    supportée  par le piston, de sorte que toute la, charpente  2 aurait une oscillation verticale de cette  même période dans le cas où tous les ressorts  poutres 45 agiraient sur elle simultanément  dans le même sens.  



  Dans l'exemple décrit, les quarante corps  1.2     pèsent-,ensemble    environ deux mille tonnes;  ils se répartissent donc une charge d'environ  huit mille tonnes. S'il     n'y    a, qu'une crémail  lère par corps 12, la charge qu'une crémaillère  fait osciller a une valeur de deux cents tonnes  diminuée du poids d'un coulisseau. A la vé  rité, on pourra faire le vide dans les corps  12 pour bénéficier de la poussée aérostatique  sur ces grandes enveloppes hermétiques, et  qui vaudra environ trente tonnes, mais cela       lie    compense que le dixième du poids total des  coulisseaux.

   En admettant deux cents tonnes  pour la     ehart;e    d'un piston, on trouve que  chaque crémaillère doit être soumise à. une  force de 14     \290    kilogrammes-force     par    mètre  d'écart de sa position d'équilibre lorsqu'on  s'impose une oscillation verticale de 7,5 se  condes. Pour des vagues de 13 mètres de  hauteur, l'amplitude maximum sera 6,50 mè  tres et la force maximum 92,892 tonnes  force. On remarque que cette force est infé  rieure à la. moitié de la charge de 200 tonnes  d'un piston.  



  La suspension est. donc     beaucoup    plus  douce que dans tous les dispositifs connus des  véhicules routiers, grâce au fait que c'est l'air  comprimé qui supporte la charge et non les  organes de rappel.  



  Les poutres 45 tendent à créer une     dépre@-          sion    quand il n'y a pas assez d'air dans les  cylindres 19 et, dans le cas contraire, une sur  pression relativement à la pression nécessaire  en position médiane. On comprend ainsi que,  lorsque les poutres 45 agissent en     majorité     dans le sens d'une surpression, elles peuvent,  déterminer l'ouverture de la soupape 26 et  empêcher ainsi qu'un excès d'air élève la  charpente 2 d'une quantité indue.  



  Il est à noter qu'on n'est pas obligé de  faire la charpente 2 aussi rigide que la coque           d'un    navire de     méme    longueur, car elle est  supportée en tous les     points    par où elle est  fixée à la canalisation, et celle-ci est soutenue       uniformément    par toutes sa. surface interne  supérieure, comme cela est expliqué ci-après.  Mais il est nécessaire pour cela, bien que les  vagues dans un port soient petites, qu'une  certaines     quantité    d'air comprimé reste dans  les cylindres 19 quand le bâtiment est au  port, de manière que les bouts inférieurs de  ces cylindres ne touchent pas les planchers  16.

   Pour cela,     un    petit groupe moteur-pompe  doit constamment rester en action, et ce peut  être l'ensemble     constitué    par le     flotteur    63 et  la pompe 65, qui sera commandé par les va  gues du port passant sous le bâtiment, et ali  mentera la soupape 27.  



  Cette dernière pourrait, dans le même but,  être reliée à des pompes qui seraient action  nées par les     oscillations    des     coulisseaux    11  en leur étant reliée par     exemple    au moyen  des arbres 32 ou des roues 41 ou 43, et cela  pourrait aussi constituer l'installation nor  male de compression pour les voyages du bâ  timent.  



  On voit par là que     l'installation    décrite  pourrait servir à prendre l'énergie de la houle  pour la livrer sur la côte par un câble élec  trique. Dans ce but, la charpente devrait être  plus rigide et     pourrait,être    ancrée à quelques  kilomètres de la côte. On pourrait employer  l'air délivré par la soupape 26 à actionner  un moteur avec dynamo. Les pieds du bâti  ment pourraient alors être lisses et être rigi  dement fixés aux coulisseaux. Dans le même  but, les arbres 32 ou les crémaillères 38 pour  raient agir sur     un    arbre rotatif par l'inter  médiaire de mécanismes d'encliquetage, cet  arbre ayant un volant et actionnant une  dynamo.  



  On comprendra, par les considérations sui  vantes, les relations qu'il y a entre la     rigidité     que doit avoir la     charpente    et les conditions  d'emploi ou de fonctionnement du bâtiment.  



  Dans le cas     extrême    où le bâtiment aurait  une vitesse de 100 mètres par seconde et na  viguerait sur une houle de 100 mètres de lon  gueur et 13 mètres de hauteur, il faudrait         qu'un        flotteur    descendant tombe de 13 mè  tres en une demi-seconde s'il devait rester en  contact avec l'eau, alors que la chute libre  ne serait que de     1,225    mètres.

   En réalité, la  chute est plus rapide que la chute libre, car  le flotteur est soumis non seulement à son  poids-force et aux organes de rappel, mais  encore à une poussée de haut en bas par l'air  comprimé; cette poussée est équivalente à la  part de la charge totale que le flotteur sup  porte en eau calme et     cette    part vaut ici en  viron quatre fois son poids. Cela ne suffit pas  à appliquer le flotteur sur l'eau au cours de  la descente. Son     immersion    sera d'abord di  minuée     puis    annulée alors que celle des flot  teurs qui montent sera augmentée. La résis  tance hydrodynamique restera donc pratique  ment indépendante de la grandeur de la houle,  mais on peut se demander quel sera l'effet  sur la charpente.  



  Si le     bâtiment    se meut transversalement  à la houle, il couvre deux versants de houle  descendants et deux ascendants, de sorte qu'il  y a de chaque côté deux séries de flotteurs  qui montent et deux séries de flotteurs qui  descendent. La réaction d'inertie de chaque       flotteur    étant égale à la     poussée        qu'il    reçoit  de l'air comprimé, on doit- admettre que la       moitié    du poids-force de la charpente est équi  libré par l'inertie des flotteurs qui descen  dent;

   l'autre moitié est équilibrée     statique-          ment    par les     flotteurs    qui montent dont  l'ascension     maintient    constante la pression  dans la canalisation. Ce dernier effet des flot  teurs ascendants se fait avec un     certain    re  tard quant     ià    ceux     d'entre    eux qui sont au  bas d'une pente où ils augmentent leur im  mersion du fait de leur inertie,

   mais cela est  compensé par ceux d'entre eux qui parvien  nent à une crête et continuent ensuite leur  mouvement ascendant     un    peu au delà de     cette     crête grâce à leur énergie     cinétique.    La char  pente n'est donc jamais dans le cas d'une co  que de bateau qui doit pouvoir     être    soulevée  par une de ses     extrémités.    ou     seulement    par  son milieu sans se briser.

   Par     contre,    dans  le cas où l'on veut soutirer de l'énergie à la  houle venant par exemple     d'une    extrémité à      l'autre du bâtiment, celui-ci sera soulevé suc  cessivement par tous les points de sa longueur  avec une force précisément. égale à celle que  l'on veut transmettre à la dynamo, de sorte  que la rigidité verticale doit. être calculée en  conséquence.  



  Dans l'exemple décrit, où les pistons sont  solidaires des coulisseaux, la résultante des  forces dues à la pression uniforme dans la  canalisation solidaire de la charpente est di  rigée de bas en haut vu qu'une partie de la  surface sur laquelle s'applique cette     pressign     est constituée par les faces supérieures des  pistons. Un cas différent est mentionné     plus     loin.  



  Les     fig.    9 et 10 montrent une variante  du dispositif de rappel. Chaque coulisseau<B>Il.</B>  a quatre crémaillères disposées le long de ses       arêtes    verticales et formées par des rails de  chemins de fer     llb    qui roulent contre les ga  lets 47 et 48. Ces crémaillères engrènent. avec  quatre roues 41a dont chacune actionne un  mécanisme de rappel semblable à celui de la  fi-. 6.  



  Les     fig.    11 à 13 montrent un dispositif  permettant que les flotteurs s'inclinent trans  versalement lorsque la. propagation de la.  houle n'est pas parallèle     Ù    l'axe longitudinal  du bâtiment. Chaque corps 12 est entouré par  un cadre en charpente métallique 49 dans  lequel sont montés les coussinets 50 des pivots  29 sur deux de ses côtés opposés et, au milieu  de ses deux autres côtés, d'autres coussinets  51 dans lesquels peuvent tourner des touril  lons<B>52</B> ayant leur axe commun perpendicu  laire à. celui des pivots 29. Ces tourillons 52  sont fixés à une charpente 53 qui     entoure    la  moitié supérieure du corps 12 et qui est so  lidaire du coulisseau 11.

   Le cadre 49 est con  formé pour supporter aussi les coussinets 54  d'un pignon conique 55 engrenant avec une  roue 56 clavetée sur le corps 12.  



  Un arbre 57 du pignon 55 est relié par  un arbre 59 et deux joints de cardan 58 et  60 à un arbre 61 qui peut coulisser et tourner  dans ses coussinets 62 fixés au coulisseau 11  et recevant son mouvement de la même ma  nière que l'arbre 32 de la     fig.    5.    Une chambre de compression non repré  sentée peut être prévue pour augmenter le  volume de la canalisation 23 et des cylindres  19 pour les cas où le bâtiment est plus petit  que la longueur des vagues ou voyage sui  vant une direction qui fait. un angle plus  grand que 45 " avec celle de la propagation  de la. houle.  



  Cela empêche que la pression atteigne une  valeur     excessive    quand tous les pistons, ou  leur majeure partie, sont soulevés simultané  ment. Cette chambre diminue aussi la perte  d'air par la soupape 26.  



  Un vent venant de     babord    se traduit par  une poussée vers le bas des flotteurs de tri  bord et par un allégement des flotteurs de       babord.    Les ressorts de rappel que sont. les       poutres    45 des uns et des autres s'arment en  sens inverses. La réaction de l'eau sur les  flotteurs de tribord s'accroît, ce qui crée un  couple faisant virer le bâtiment. Cet effet  peut: être combattu de diverses manières. On  peut accroître la vitesse des flotteurs sur  chargés,     mancnuvrer    un gouvernail. L'effet.

         ,(Tiroscopique    des flotteurs tend d'ailleurs<B>à</B>  s'opposer à tout     changement    de direction en       aa-issant    dans le même sens que la force cen  trifuge     appliquée    à     l'ensemble    du bâtiment.  



  Comme on doit cependant pouvoir gouver  ner le bâtiment<B>p</B>ar l'un des moyens de re  dressement     susmentionnés    ou par le déplace  ment d'une     masse    sur des rails transversaux,  la charpente 2 sera soumise à la force centri  fuge qui inclinera ses     planchers    vers l'exté  rieur même .si les flotteurs de l'intérieur de  la courbe décrite sont plus     immergés    que les  autres. L'effet d'inclinaison sera déterminé  par la force des poutres 45, donc par la pé  riode d'oscillation admise pour le calcul de ces  poutres.

   Pour compenser cet effet d'inclinai  son plus ou moins complètement, on     pourra     monter sur la charpente rigide un ou plu  sieurs     giroscopes.    Par exemple, chaque flot  teur aura. son propre moteur ayant un arbre  parallèle aux pivots 29 mais tournant à l'in  verse de ceux-ci à. plus grande vitesse et muni  d'un volant. Chacun de     ces    volants     giroscopi-          ques    tendra à incliner la charpente de ma-           nière    que ses planchers soient normaux à la  résultante de la pesanteur et de la force cen  trifuge.  



  Cela pourra être réalisé de la même ma  nière dans les locomotives électriques     munies     du même dispositif de suspension à air com  primé, adapté à des. dénivellations beaucoup  moindres, les rotors de leurs moteurs consti  tuant des masses     giroscopiques    importantes.  



  Au besoin, le bâtiment naviguera en zig  zags, ralentissant sa marche ou s'arrêtant  presque pour changer de direction, s'il n'est  pas muni de tels     giroscopes    ou s'il doit dé  crire des arcs de petit rayon de courbure. Le  rayon de courbure minimum des virages sans  ralentissement de la vitesse de translation est  déterminé par la force des poutres 45 et la  pente maximum que l'on pourra admettre  pour les planchers. Pour une période d'oscilla  tion     verticale    d'une dizaine de secondes et une  vitesse de cent mètres par seconde, la pente  des planchers restera inférieure à dix     -degrés     pour des rayons de courbure d'environ 10 ki  lomètres.     Cette    pente dépend encore de la lar  geur du bâtiment.  



  Un gouvernail peut être constitué par un  flotteur à alvéoles comme les flotteurs 12 ou  plus petit monté dans une chape solidaire  d'un coulisseau analogue aux coulisseaux 11  mais en forme de tour     cylindrique    pouvant  tourner autour d'un axe parallèle à son cou  lissement vertical ou oblique, ou,     plutôt,    le  flotteur aurait sa chape 17 montée de manière  à pouvoir tourner     sous    le plancher 16 d'un       coulisseau    rectangulaire. Ce gouvernail serait  disposé à     l'arrière    du bâtiment entre les deux  rangées de     flotteurs    12.

   Sa chape serait reliée  par des tringles ou des     chaînes    à un     levier    au  a un disque monté plus à l'avant     sous    le plan  cher 8 au bout d'un arbre vertical traversant  ce plancher et aboutissant aux organes de       man#uvre.     



  Il est connu qu'un     gouvernail    agissant à  l'arrière d'un bâtiment crée un couple inverse  de celui qui est :dû à la force     centrifuge    et  l'on voit que cet effet serait aussi obtenu dans       ce    cas.    Les avantages les plus importants du bâ  timent décrit sont 1a     possibilité    de     naviguer     sur les plus grandes vagues à une     vitesse    com  prise     entre    deux cents et plus de trois. cents  kilomètres à     l'heure    et     l'absence        presque    com  plète de roulis et de tangage.

   Comme la pres  sion de support est     partout    la même, de     tels     mouvements oscillatoires ne peuvent être dus  qu'à des efforts transmis à la charpente par  les mécanismes de rappel, et l'on a vu que     ces     efforts ne seront jamais     qu'une    fraction de la  partie de la charge qu'intéresse une dénivel  lation de l'eau en dessous ou au-dessus du  niveau moyen. De plus, les efforts qui se  produiront dans un sens donné sur une partie  du     bâtiment    seront d'autant plus brefs     :que    le  bâtiment va plus     vite    qu'un navire ordinaire.

    Si le rapport des vitesses est 8 et la     période          d'oscillation    verticale 7,5 secondes, les effets  de roulis et de tangage seront seize fois moin  dres que dans un bateau ordinaire et on peut  admettre une période double de 7,5,     ce    qui  permet de faire les poutres 45 quatre fois  plus faibles qu'il n'a été     indiqué    dans l'exem  ple décrit, et réduit les     effets.    de tangage et  de roulis à     la-soixante-quatrième    partie de     ce          qu'ils    sont actuellement.  



  A noter que le tangage et le roulis seront       d'une        nature    spéciale. En effet, si par exemple  tous les ressorts de rappel de droite sont brus  quement armés dans un sens et ceux -de gauche  en sens     inverse,    la     charpente    se trouve sou  mise à un couple d'axe     longitudinal.    Elle ne  peut.     s'incliner    pour obéir à ce couple     qu'en     inclinant aussi les pistons des deux bords du  même côté, celui des pistons les moins enfon  cés, et tournera pour cela autour d'un axe lon  gitudinal de symétrie du     bâtiment    situé au  niveau moyen de la flottaison.

   Pour autant  que     ce        couple    aura le temps- d'amorcer une  oscillation, la période de     celle-ci    sera un peu       plus    longue que     celle    des, oscillations verti  cales.  



  Un vent latéral produirait une déforma  tion analogue :du     bâtiment,    de même que la  force centrifuge lors :d'un virage.  



  Si un vent d'ouragan s'applique sur la sur  face latérale de 4000 mètres carrés environ      et a une vitesse de 40 mètres/seconde, il exerce  une force de 550     00(_1    kilogrammes si cette sur  face est un plan mince, cas dans lequel la  force est plus grande que sur un     ensemble    de  surfaces plus ou moins arrondies.

   Or la force  de     rappel    totale des quarante crémaillères  vaut 571 600 kilogrammes par mètre d'écart  de la position d'équilibre, d'après l'exemple  considéré pour la période de 7,5     .secondes;    si  le vent agit à. une hauteur moyenne de vingt       ,nëtres,    et si les pistons sont à vingt mètres de  l'axe     ïongitutudinal,    l'écart dû au vent sera:  
EMI0008.0007     
    La pente est ainsi     0,965/40,    soit ?,41 ô . Si  les pistons ne sont qu'à dix mètres de l'axe.  la pente n'est encore que de 9.65     rn.        corres-          pondant    à un angle de moins de 6 degrés.

    On peut donc admettre une plus grande pé  riode d'oscillation verticale.  



  En ce qui concerne le roulis dû à une  houle venant par le côté, il y a lieu de noter  encore que, la vitesse de propagation des  houles fortes étant comprise entre dix et seize  mètres par seconde, une impulsion donnée  dans un sens à     bâbord    sera suivie, moins de  quatre secondes après, d'une impulsion con  traire à     tribord    qui annulera la première si la  période est environ 16 secondes.  



  Les organes et     ressorts    de rappel pour  raient     être    de tout autre type en lui-même       connu.     



  Les pistons pourraient être situés en de  hors des     coulisseaux.    Ils pourraient aussi être  reliés à ceux-ci par l'intermédiaire de leviers  ou d'engrenages à. rapport de transmission ré  ducteur, afin que la, résistance au     glissement     des pistons graissés, qui est fonction de la  vitesse, soit amoindrie, si cela est nécessaire.  Dans ce cas, pour la même pression qu'en  fi-. 5, le diamètre des cylindres ne serait       accru    que proportionnellement à la racine car  rée du rapport     réducteur    de transmission.  



  Dans le cas mentionné plus haut, où le  bâtiment est destiné à soutirer de l'énergie à  la houle, il doit cependant être encore     dépla-          çable    pour qu'il puisse être amené au lieu de    son ancrage et être orienté suivant les direc  tions; diverses de la houle. S'il ne comporte  point     d'organes    locomoteurs, il sera. mis en  place et orienté par remorquage.  



  Les poutres 45 pourraient agir sur leurs  cames par l'intermédiaire de galets.     Leur    ten  sion initiale,     (lui    peut être nulle, influe sur la.  détermination de la courbure des rampes, soit.  qu'on s'impose un couple de rappel propor  tionnel à l'angle d'écart, soit qu'on désire au  contraire une fonction plus ou moins forte  ment croissante que celle-là de cet angle.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Bâtiment dépla.çable à la surface de l'une riu moins des parties solide et liquide du sphéroide terrestre, comprenant une charpente rigide et plusieurs pieds pouvant reposer sur ladite surface et supportant cette charpente, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des cylindres creux en un nombre au moins égal à celui des pieds et fixés à la charpente, une canalisation avec laquelle ces cylindres com muniquent et qui fait partie de cette char pente, un fluide gazeux comprimé dans la dite canalisation,
    dans chaque cylindre un piston dont la tige est reliée à l'un des pieds, ati moins un support mobile pour chaque pied, des moyens (le guidage pour guider ce sup port dans la charpente rigide suivant une di rection telle que le mouvement du support ait crie grande composante verticale. et un méca nisme de rappel pour chacun des susdits sup ports, mécanisme qui détermine une position d'équilibre du support par rapport à la- char pente et une position médiane du piston cor respondant dans son cylindre, le tout.
    dans le but que les éléments de surface supportant respectivement les uns et les autres des pieds puissent être à des altitudes diverses et va riables en fonction du temps. SOUS-REVENDICATIONS: 1 Bàtiment selon la revendication, caracté risé en ce que les paliers d'un flotteur sont solidaires d'au moins une tige de piston dont le cylindre a son ouverture tournée vers le bas et qui communique par le haut.
    avec tous ,les autres cylindres analogues, la quantité d'air introduite dans les cylin dres étant telle qu'elle supporte tout le poids de la charpente. 2 Bâtiment selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que chaque piston est so lidaire d'une crémaillère qui engrène avec une roue dentée pivotée sur la charpente et reliée à un ressort de rappel. 3 Bâtiment selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que la roue dentée est reliée par un train réducteur à un arbre soumis au ressort de rappel.
    4 Bâtiment selon la sous-revendication 3, caractérisé en ce que le rapport réducteur du train est tel que l'arbre soumis au res sort de rappel ne tourne que d'une frac tion de tour lorsque le piston effectue sa course maximum à partir -de sa position médiane.
    5 Bâtiment selon la sous-revendication 4, caractérisé en ce que l'arbre soumis au ressort de rappel porte une came à quatre rampes spiraloides symétriques deux à deux, came qui coopère avec un ressort en fourche fait de -deux poutres fixées à la charpente par une extrémité et enserrant entre elles ladite came entre leurs deux autres extrémités, de manière que les ram pes susmentionnées fassent fléchir ces poutres -en les,
    écartant .l'une de l'autre lorsque l'arbre tourne par l'effet d'un mouvement du support du pied entre ses guides dû à une variation d'altitude de la surface d'appui du pied. 6 Bâtiment selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce que les cames agissent sur les poutres par l'intermédiaire de ga lets de roulement. 7 Bâtiment selon la revendication, caracté risé en ce que les cylindres communiquent en outre avec une chambre étanche.
    8 Bâtiment selon la revendication, caracté risé en ce que les. pieds. sont constitués par des organes-de roulement. 9 Bâtiment selon la sous-revendication 8, caractérisé en ce que ses organes de rou lement sont des corps cylindriques creux à cloisonnement périphérique et consti tuant des organes flotteurs lorsque le bâ timent est arrêté, celui-ci constituant un bâtiment de navigation.
    1U Bâtiment selon la sous-revendication 9, caractérisé en ce que les .supports mobiles des organes. de roulement sont guidés sui vant une direction qui forme un angle aigu avec la verticale tel que ces supports soient repoussés en arrière et vers le haut loque les organes de roulement gravis sent une pente.
    11 Bâtiment selon la sous-revendication 9, caractérisé en ce que ses corps creux sont entourés chacun d'un cadre rigide qui porte ses paliers sur deux de ses côtés op posés et qui est articulé par les milieux de ses deux autres côtés sur la partie infé rieure du support mobile autour d'un axe perpendiculaire à celui de la rotation du corps creux et à la. direction de guidage du support.
    12 Bâtiment selon la sous-revendication 9, caractérisé en ce que les paliers de chaque corps creux sont portés par une chape so lidaire de la partie inférieure du support mobile. 13 Bâtiment selon la sous-revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un gouvernail constitué par un corps creux à cloisonnement périphérique ana logue aux autres et tourillonné dans une -chape solidaire d'un coulisseau qui peut tourner dans sa coulisse sous la commande d'organes de transmission.
CH202408D 1937-07-06 1937-07-06 Bâtiment déplaçable. CH202408A (fr)

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