La présente invention concerne, de façon générale, la récupération de l'énergie de mouvements présents sur notre planète, tels que les mouvements de la mer, les secousses sismiques ou les mouvements d'objets mobiles.
On connaît déjà, par le brevet Français FR 2 375 463, un dispositif permettant de récupérer l'énergie de la houle sous forme d'énergie électrique. Ce dispositif comprend principalement un récipient flottant à la surface de la mer comprenant deux compartiments périphériques disposés symétriquement par rapport à l'axe central du récipient. Les deux compartiments sont distants l'un de l'autre et communiquent l'un avec l'autre au niveau de leur partie inférieure par au moins un canal inférieur. Ces deux compartiments sont remplis partiellement d'un liquide apte à circuler entre les deux compartiments via le canal inférieur. Une turbine couplée à un alternateur est disposée dans le canal inférieur pour produire de l'électricité. Sous l'effet des mouvements de la mer, notamment de la houle, le récipient oscille et provoque un déplacement du liquide d'un compartiment à l'autre. Le déplacement de liquide entraîne alors la turbine qui produit alors de l'électricité via l'alternateur.
Ce dispositif est très simple à réaliser mais présente toutefois de nombreux inconvénients, parmi lesquels: - le liquide se déplace d'un compartiment A vers un compartiment B puis du compartiment B vers le compartiment A; pour obtenir un rendement correct, il est nécessaire de prévoir deux turbines, à savoir une pour chaque sens d'écoulement, ces deux turbines pouvant être disposées dans le même canal inférieur; - la puissance transmise par le liquide à la turbine ou à chacune des turbines est très variable puisqu'elle passe de zéro à quelques centaines, voire quelques milliers, de kilowatts (kW) en quelques secondes puis repasse à zéro, et cela à chaque oscillation du récipient flottant correspondant à une demi-période de houle qui dure généralement de 5 à 10 secondes; - ce dispositif nécessite de maintenir l'axe longitudinal du récipient (axe perpendiculaire à l'axe central et appartenant au plan de symétrie 35 des deux compartiments) dans une direction parallèle à la direction de propagation de la houle, ce qui réduit considérablement le nombre de sites où ces conditions sont réalisables avec un seul point fixe de mouillage; dans un site quelconque, l'installation du dispositif nécessite la mise en place de deux points fixes de mouillage, ce qui amène à privilégier une direction de propagation de houle prédominante et réduit le rendement du dispositif dès que la direction de propagation de la houle s'écarte de cette direction prédominante. On connaît aussi, par la demande de brevet Français FR 1058821 déposée le 27/10/2010, un dispositif de récupération de l'énergie de mouvements sous forme d'énergie électrique, le dispositif comprenant: 10 - un récipient qui: * comprend des premier et deuxième compartiments et un compartiment central interposé entre eux, * présente un axe principal vertical au repos, et au moins une paroi latérale, 15 * est apte à osciller autour d'au moins un axe perpendiculaire audit axe principal sous l'effet desdits mouvements, et * contient un liquide qui, lorsque le récipient oscille, circule entre les premier et deuxième compartiments via le compartiment central, - un premier et un deuxième systèmes de vannes disposés à l'endroit de 20 ladite paroi latérale, pour transférer du liquide entre les premier et deuxième compartiments, via le compartiment central, suivant l'oscillation du récipient, les premier et deuxième systèmes de vannes étant situés chacun pour transférer du liquide de l'un des premier et deuxième compartiments vers la portion supérieure du compartiment 25 central et de la portion inférieure du compartiment central vers l'autre desdits premier et deuxième compartiments, quand le récipient est incliné, le compartiment central comportant une portion supérieure et une portion inférieure séparées par une cloison intermédiaire pourvue d'un canal formant un étranglement de passage du liquide de la portion 30 supérieure à la portion inférieure, et sensiblement au niveau duquel est disposé un obturateur réglable, et, - au moins une première turbine couplée à un alternateur et disposée dans la portion supérieure du compartiment central. Un problème de niveau de rendement de la turbine peut alors se 35 poser, en liaison avec les pertes de charge créées par l'étranglement et le contrôle de la masse de liquide en circulation, en particulier.
Un but de la présente invention est de proposer un dispositif palliant toute ou partie des inconvénients précités. A cet effet, la présente invention propose qu'un obturateur réglable soit disposé sensiblement au niveau du canal d'étranglement 5 précité ménagé dans la cloison intermédiaire disposée en travers du compartiment central. De cette manière, on pourra contrôler de façon pertinente le niveau de la masse de liquide dans le compartiment central et la dépression dans le canal d'étranglement, favorisant ainsi un « gavage » adapté de la 10 turbine, y compris si elle est disposée près de la surface libre supérieure du compartiment central. Selon un mode de réalisation, on peut prévoir que l'obturateur réglable comprenne une turbine secondaire. Celle-ci assurera alors (au moins une part notable de) la perte de 15 charge précitée. On recommande de la coupler avec la turbine principale, pour donc gaver cette dernière de préférence en permanence. Un contrôle électronique de sa charge sera préféré. En complément, ou préférentiellement en alternative, il est prévu que l'obturateur réglable comprenne un diaphragme à parois mobiles. 20 Le temps de réaction pour ouvrir ou fermer plus ou moins le canal d'étranglement peut alors être très rapide. La encore, on recommande un couplage avec la turbine principale. Même si, dispositif, et donc récipient, au repos, on prévoit une installation avec une première turbine tournant, dans la portion 25 supérieure du compartiment central, autour d'un axe vertical central, avec, sous elle, un canal d'étranglement coaxial, on prévoit aussi, avec alors une possibilité de prendre en compte certaines spécificités opérationnelles (mer avec certaines houles ou vents particuliers...) que ledit canal et/ou l'obturateur réglable soi(en)t situé(s) à l'écart de l'axe 30 de rotation de la première turbine. Ceci pourra être le cas notamment si l'on dispose une ou plusieurs (premières) turbines immergées, de type hydroliennes, dans le courant du vortex de ladite portion supérieure du compartiment central. Sous un autre aspect, l'invention concerne également un procédé 35 pour récupérer, sous forme d'énergie électrique, de l'énergie issue de mouvements d'oscillations.
Selon ce procédé, sont prévues les étapes suivantes : - on pourvoit un récipient contenant un liquide de premier et deuxième compartiments et d'un compartiment central : * interposé entre eux, * entre une portion supérieure et une portion inférieure duquel on interpose une cloison intermédiaire que l'on pourvoit d'un canal formant un étranglement de passage du liquide de la portion supérieure à la portion inférieure, * dans la portion supérieure duquel on dispose au moins une première turbine couplée à un alternateur, * présentant et au moins une paroi latérale où l'on dispose un premier et un deuxième systèmes de vannes, de sorte que certaines desdites vannes, situées, au repos, à un niveau d'élévation supérieur aux autres vannes, font passer, lors des oscillations, du liquide des premier et deuxième compartiments vers la portion supérieure du compartiment central, lesdites autres vannes faisant alors passer du liquide de la portion inférieure du compartiment central vers les premier et deuxième compartiments, - sous l'effet desdits mouvements, on fait osciller le récipient autour d'au 20 moins un axe perpendiculaire à un axe central du récipient, vertical au repos, le liquide circulant alors entre les premier et deuxième compartiments, via le compartiment central : * où il entraîne en rotation la turbine, * et dans la portion supérieure duquel on crée un mouvement 25 rotationnel du liquide tel que les particules de ce liquide ont des vitesses différentes les unes par rapport aux autres, à des distances radiales différentes par rapport à l'axe central précité. Ainsi, on emmagasinera dans le compartiment central une énorme énergie disponible pour la première turbine. 30 Un tourbillon se crée au-dessus du canal d'étranglement, autour de la/des première turbine, qui remue leur rotor tournant, via l'écoulement tourbillonnaire. Le générateur associé, ainsi actionné, produit à son tour le courant électrique qui alimente le réseau. L'efficacité de la/chaque turbine est fonction de la vitesse du liquide à sa périphérie et de la 35 hauteur d'immersion de ses pales.
Pour favoriser ou entretenir la vorticité créée autour, et au niveau de la turbine concernée, on recommande : de piloter en ouverture/fermeture et/ou en débit, par une boucle de régulation, au moins les vannes « hautes » qui font passer du liquide des premier et deuxième compartiments vers la portion supérieure du compartiment central, et/ou de les pourvoir de volets orientant, en position ouverte, le flux de liquide de sorte à l'injecter dans le compartiment central avec une vitesse tangentielle à la paroi latérale correspondante du compartiment central, avec un angle a par rapport à la normale N à la paroi latérale d'au moins 45°. Dans le compartiment central, le liquide circulera toujours du haut vers le bas, plus particulièrement de la portion supérieure vers la portion inférieure, quels que soient les mouvements du récipient. La turbine sera donc toujours entraînée dans le même sens quel que soit le sens de circulation du liquide. Ceci améliorera le rendement de la turbine en évitant les phases d'accélération et de décélération. La portion supérieure du compartiment central, appelée également cuve centrale, forme une cuve tampon propre à contenir une réserve de 20 liquide garantissant un entraînement en rotation régulier de la turbine. Le volume de cette portion supérieure est au moins égale à au moins égale à un tiers, de préférence au moins égale à la moitié du volume du premier ou deuxième compartiment, mieux encore au moins égale au volume de ce premier ou deuxième compartiment, chacun d'eux 25 passant successivement d'une situation amont (haut) à aval (bas), en fonction des oscillations. La source d'énergie initiale est ainsi générée par la différence de hauteur d'eau entre les compartiments amont (haut) et aval (bas). L'énergie du mouvement initial se retrouvera en pratique en très 30 grande partie (4/5) dans l'énergie cinétique emmagasinée par le tourbillon généré dans le compartiment central. Le dispositif peut comprendre une pluralité de turbines, par exemple deux turbines, disposées sur le trajet du liquide circulant entre lesdits premier et deuxième compartiments. 35 Selon une particularité, le premier système de vannes et le deuxième système de vannes sont chacun aptes à injecter le liquide dans la portion supérieure du compartiment central de manière à engendrer le vortex précité, dans ladite portion supérieure, ledit compartiment central étant de préférence équipé d'au moins une turbine à axe de rotation vertical, de préférence sensiblement confondu avec l'axe principal du récipient. Dans ce mode de réalisation, le dispositif récupère l'énergie potentielle du liquide, résultant d'une différence de hauteur d'eau entre les premier et deuxième compartiments, tel que décrit précédemment, ainsi que l'énergie cinétique de (quasiment) toute la masse de liquide qui est en rotation dans le compartiment central. La mise en mouvement de rotation de la masse de liquide contenue dans la portion supérieure du compartiment ou réservoir central résulte - de l'injection d'eau des compartiments périphériques par différence de hauteur d'eau, - du mouvement rotatif du liquide dans le compartiment central généré par les mouvements du récipient, et - de l'évacuation de l'eau par le canal d'étranglement, avec différence de pression entre le compartiment central et les compartiments périphériques.
Des résultats d'essais montrent que l'énergie transmise par le débit qui passe à travers le canal d'étranglement correspond à environ 1/5 de l'énergie totale récupérée par le dispositif, la plus grande partie de l'énergie transmise, environ les 4/5, est constitué par l'énergie cinétique du liquide en rotation. Ainsi, une grande partie de l'énergie cinétique du liquide en rotation provient directement des mouvements du récipient. Le vortex agit comme une sorte de "volant d'inertie hydraulique", dont le mouvement et la vitesse sont entretenus par le mouvement du récipient. Le mouvement en rotation du liquide à l'intérieur du compartiment central est une énorme réserve d'énergie qui permet d'"aplatir" les variations de débit liées à la variabilité du delta de hauteur d'eau. De ce fait, la turbine subit moins les variations de débit. La forme de la portion supérieure du compartiment central est définie de manière à favoriser et entretenir la formation du tourbillon ou vortex. Elle peut être de section polygonale, de révolution ou hélicoïdale.
Dans le cas d'une section polygonale, la portion supérieure comprend de préférence au moins cinq côtés.
Selon un mode de réalisation, chacun des premier et second systèmes de vannes comprendra donc : - au moins un système d'injection apte à injecter le liquide depuis la paroi latérale dans une direction d'injection faisant un angle d'au moins 45° par rapport à la normale à ladite paroi latérale. De préférence ce sera au moins 65°. Par ailleurs, il existera de préférence un angle de moins de 45° par rapport à l'horizontale lorsque le récipient sera en position initiale ; - et/ou ledit système d'injection comprendra une vanne dite d'injection comportant au moins un clapet monté pivotant autour d'un axe vertical entre une position de fermeture d'un orifice et une position ouverte dans laquelle ledit clapet s'étend dans la portion supérieure et forme un déflecteur pour orienter le flux de liquide dans ladite direction d'injection, des moyens d'actionnement agissant de préférence sur ledit clapet pour sa manoeuvre entre ses deux positions. Selon un mode de réalisation, la vanne d'injection comprend au moins deux clapets se chevauchant en position fermée, les moyens d'actionnement comprenant un actionneur agissant sur un des clapets. Pour l'obtention du vortex, dans le cas de compartiment central de 20 section polygonale, la paroi latérale du compartiment central peut être équipée de déflecteurs de sorte que l'angle d'incidence du flux de liquide avec la paroi latérale du compartiment central soit d'au moins 45°. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend au moins trois compartiments périphériques disposés autour du compartiment 25 central, décalé angulairement les uns des autres par rapport à l'axe principal, des systèmes de vannes étant prévus entre chaque compartiment périphérique et le compartiment central pour la circulation du liquide entre des compartiments périphériques disposés de part et d'autre de l'axe principal, de sorte que le dispositif soit apte à produire 30 de l'énergie électrique quels que soient les mouvements d'oscillation du récipient. Selon un mode de réalisation préféré, les premier et deuxième compartiments sont identiques et sont disposés symétriquement par rapport à l'axe principal pour que le récipient puisse se déplacer en 35 rotation autour d'au moins un axe perpendiculaire à l'axe principal.
D'une manière générale, le dispositif comprend un nombre pair ou impair de compartiments périphériques disposés autour du compartiment central, par exemple trois compartiments disposés en étoile autour du compartiment central, des systèmes de vannes étant prévus entre chaque compartiment périphérique et le compartiment central pour la circulation du liquide. Selon un mode de réalisation, le récipient comprend au moins n couples de premier et deuxième compartiments, les premier et deuxième compartiments, de préférence identiques, de chaque couple étant disposés de part et d'autre dudit axe principal, en particulier symétriquement par rapport audit axe principal, et les couples de premier et deuxième compartiments sont disposés les uns au dessus des autres, n étant un nombre pair supérieur ou égal à 2, le dispositif comprenant un premier couple positionné dans la direction verticale en dessous d'au moins un deuxième couple. Selon une particularité, le compartiment central présente une paroi supérieure disposée, dans la direction verticale en dessous des compartiments périphériques du deuxième couple. Selon un mode de réalisation, chacun des premier et second compartiments est connecté à une première voie d'une vanne de type 3- voies, la deuxième voie et la troisième voie de ladite vanne de type 3-voies sont connectées respectivement à un premier conduit et à un deuxième conduit, ledit premier conduit étant connecté à la portion supérieure du compartiment central, et le deuxième conduit étant connecté à la portion inférieure par une vanne dite inférieure, les deuxième et troisième voies des vannes de type 3-voies de premiers compartiments superposés et/ou de deuxièmes compartiments superposés étant de préférence connectées respectivement à un même premier conduit et à un même second conduit. Ledit premier conduit connecté à la portion supérieure du compartiment central est de préférence équipé d'un système d'injection, formé par exemple d'un déflecteur, apte à injecter le liquide dans la portion supérieure du compartiment central de manière à engendrer dans ladite portion supérieure le vortex précité (mouvement rotationnel du liquide tel que les particules de ce liquide ont des vitesses différentes les unes par rapport aux autres, à des distances radiales différentes par rapport à l'axe central précité).
L'invention concerne également une embarcation, telle qu'une barge ou un bateau, apte à flotter sur une masse liquide, notamment sur la mer, animée de mouvements, en particulier la houle marine, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif de récupération d'énergie tel que défini précédemment. L'invention concerne également un dispositif terrestre animé de mouvements réguliers ou irréguliers caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif de récupération d'énergie tel que défini précédemment. Ce dispositif terrestre est par exemple un véhicule mobile, tel qu'un train ou une automobile. L'invention concerne également un dispositif aéronautique, spatial, ou sous-marin animé de mouvements réguliers ou irréguliers caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif de récupération d'énergie tel que défini précédemment. Ce dispositif est par exemple un véhicule mobile, tel qu'un avion ou une station spatiale. Dans le cadre de la récupération de l'énergie de secousses sismiques, le dispositif terrestre est par exemple une plate-forme disposée à la surface de l'écorce terrestre. Avantageusement, le dispositif terrestre est équipé de moyens de 20 rappel élastique disposés entre le dispositif de récupération d'énergie et ledit dispositif terrestre pour entretenir, si nécessaire, les mouvements du dispositif de récupération d'énergie. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la 25 description explicative détaillée qui va suivre, en se référant ci-dessous aux dessins annexés, lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention, sans ladite première turbine placée en portion supérieure du compartiment central ; 30 - la figure 2, est une vue schématique en coupe selon un plan médian du dispositif de la figure 1; - la figure 3 est une vue en coupe selon un plan médian d'un dispositif selon une variante du premier mode de réalisation ; - les figures 4A à 4H sont des vues illustrant le fonctionnement du 35 dispositif des figures 1 et 2 ; - les figures 5 et 6 sont respectivement une vue de dessus (sans ladite première turbine) et une vue schématique selon un plan médian vertical d'un dispositif selon un deuxième mode de réalisation ; - les figures 7A et 7B sont des vues schématiques de vannes 5 d'injection du dispositif des figures 5 et 6, respectivement en position fermée et en position ouverte ; - les figures 8A à 8D sont des vues schématiques illustrant le fonctionnement du dispositif des figures 5 et 6 (sans ladite première turbine); 10 - les figures 9 et 10 sont respectivement une vue de dessus (sans ladite première turbine) et une vue schématique selon un plan médian vertical d'un dispositif selon un troisième mode de réalisation ; - les figures 11A à 11F sont des vues schématiques (sans ladite première turbine) illustrant le fonctionnement du dispositif des figures 9 15 et 10, - la figure 12 illustre une autre variante suivant une coupe verticale toujours schématique, - et les figures 13 et 14 illustrent encore une autre variante, suivant des coupes respectivement verticale et horizontale (flèches XIV-XIV), à 20 nouveau schématiques. L'invention sera décrite dans le cadre d'un dispositif de récupération de l'énergie de la houle sans qu'on puisse y voir une quelconque limitation de la portée de l'invention à ce type d'énergie. Le dispositif est applicable pour la récupération de l'énergie issue de tout 25 corps en mouvement. Il est aussi applicable pour la récupération de l'énergie vibratoire issue de secousses sismiques. Le principe général du dispositif de l'invention consiste à transformer l'énergie cinétique d'un solide en mouvement de rotation ou d'oscillation non uniforme autour d'un ou plusieurs axes en énergie 30 potentielle d'un liquide en transformant le mouvement du solide en une hauteur de liquide. Cette énergie potentielle du liquide est ensuite transformée, par un écoulement quasi-continu sur une turbine couplée à un alternateur, en une énergie électrique. Cette énergie électrique est ensuite transmise au réseau électrique ou stockée sous une forme 35 exploitable ultérieurement.
Un premier mode de réalisation imaginé est représenté schématiquement aux figures 1 et 2. En référence à ces figures, le dispositif comprend un récipient 1 comportant un compartiment central 11 comprenant un axe principal A 5 et huit compartiments périphériques 121 à 128 disposés tout autour du compartiment central. Les compartiments périphériques sont disposés par couple autour du compartiment central, les deux compartiments de chaque couple étant disposés symétriquement par rapport à l'axe principal A. Le récipient comporte également, en partie inférieure, un 10 caisson 20 rempli d'air et étanche à l'eau servant de flotteur pour maintenir le récipient à la surface de la mer. Le compartiment central présente ici 4 plans de symétrie référencés Pl, P2, P3 et P4 décalés successivement d'un angle de 45° et contenant chacun l'axe A. 15 Le compartiment central et les compartiments périphériques contiennent du liquide F. Ce liquide est apte à circuler entre les compartiments périphériques en passant par le compartiment central lorsque le récipient oscille ou pivote autour d'au moins un axe perpendiculaire à l'axe A. 20 Le compartiment central est séparé entre une portion supérieure 11 a et une portion inférieure 11b, via une cloison ou paroi intermédiaire transversale 11c. Une turbine principale 313 est disposée dans la portion supérieure 11 a du compartiment central. Cette turbine est disposée sur le trajet du 25 liquide circulant entre les compartiments périphériques. Elle est couplée à un alternateur 22 (figure 2) pour produire de l'énergie électrique lorsque la turbine est entrainée par le liquide circulant dans le compartiment central. Figure 2, mais également figs.6,10,12, cette turbine principale 313 est disposée à la surface libre du compartiment 30 central, permettant un rendement élevé. Des systèmes de vannes anti-retour sont prévus au niveau de la paroi entre les compartiments périphériques et le compartiment central. Pour chaque couple de compartiments périphériques disposés symétriquement par rapport à l'axe A, on prévoit quatre vannes ou 35 clapets anti-retour. Ces vannes anti-retour sont référencées 14, 15, 16 et 17 pour le couple des compartiments périphériques 127 et 123. Les 2 9 8 1 9 92 12 vannes 14 et 16 sont disposées au niveau de la portion supérieure, référencée 11a, du compartiment central 11 et les vannes 15 et 17 sont disposées au niveau de la portion inférieure, référencée 11b, du compartiment central.
Les vannes anti-retour 14 et 17 sont prévues pour respectivement laisser passer du liquide du compartiment 127 vers le compartiment central 11 et du compartiment central 11 vers le compartiment 123. A l'inverse, les vannes anti-retour 16 et 15 sont prévues pour respectivement laisser passer du liquide du compartiment 123 vers le compartiment central 11 et du compartiment central 11 vers le compartiment 127. La turbine 313 est ainsi immergée, dans une zone du compartiment central intermédiaire entre son sommet 110 (haut de sa portion supérieure 11a) et son fond 120 (bas de sa portion inférieure 11b), de sorte que, lorsque du liquide circule de la portion supérieure vers la portion inférieure sous l'effet de la gravité, ledit liquide entraine en rotation ladite turbine. La cloison intermédiaire 11c présente un canal 18 de section réduite par rapport à la section (horizontale) des portions 1 la et 11b.
Ainsi, ce canal 18 définit un étranglement de passage du liquide de la portion supérieure l la à la portion inférieure. Il est ici coaxial à l'axe de rotation de la turbine 313. Cet axe est ici aligné avec l'axe central A et est donc vertical, récipient au repos, comme fig.2 par exemple. Une turbine secondaire 13 est disposée à l'endroit du canal 18.
On conseille de coupler électroniquement par la liaison 315 les variations de charge qui pilotent les turbines principale et secondaire. On pourrait imaginer un couplage mécanique des deux turbines par des boîtes de vitesses. La turbine secondaire 13 est reliée à un alternateur 220. Ce 30 principe est également valable pour les autres variantes concernées. Par variation de la vitesse de rotation de cette turbine secondaire, on pourra obtenir une obturation réglable de ce canal. L'évacuation centrée, avec cette turbine dont on contrôlera la charge électroniquement, en couplage avec la turbine principale, ici 313, permettra de gaver cette 35 dernière en permanence, par régulation de la perte de charge. L'axe de rotation de la turbine secondaire 13 est ici placé sur l'axe A.
Le compartiment central est avantageusement équipé, à l'endroit de la cloison intermédiaire 11c, d'un convergent 19 disposé en amont du canal 18 pour diriger le liquide provenant de la portion supérieure 11 a vers le canal 18. Il comprend également avantageusement un divergent 21, disposé en aval du canal 18, pour le rendement de la turbine selon le principe de conservation des masses. Figure 3, le canal 18 est un canal hélicoïdal. Il présente à proximité de l'axe A une portion plane sensiblement horizontale. La turbine 13 est placée dans le canal au niveau de cette portion. Un 10 divergent 25 est prévu à la sortie du canal, en aval de la turbine. Le fonctionnement du dispositif des figures 1 et 2, lorsqu'il est soumis aux actions de la houle, est décrit en référence aux figures 4A à 4H. Dans ces figures, le récipient 1 oscille autour d'un axe parallèle à la direction de propagation de la houle. 15 La figure 4A représente la position initiale du récipient lorsqu'il est horizontal et que les niveaux de liquide dans les différents compartiments sont équilibrés. Ensuite, dans une première phase illustrée par la figure 4B, la houle génère un mouvement vertical à tribord du récipient, qui crée une 20 différence de hauteur de liquide entre les différents compartiments. Pendant cette phase, le compartiment 123 déverse du liquide dans la portion supérieure 1 la du compartiment 11 à travers la vanne 16 entraînant en rotation la turbine 313 immergée donc en zone intermédiaire de cette partie du compartiment central. Du liquide circule 25 alors par le canal « central » 18, entre les portions supérieure et inférieure de ce compartiment, entraînant en rotation la turbine 13. Enfin, la portion inférieure 1 lb déverse du liquide dans le compartiment 127 à travers la vanne 15. Dans la phase suivante illustrée par la figure 4C, le récipient 30 atteint son angle de gîte maximal Il existe toujours une légère différence de niveau entre les différents compartiments. L'écoulement se poursuit donc dans le même sens mais à une vitesse plus faible. Le mouvement de rotation du récipient est sur le point de s'inverser. Dans la phase suivante illustrée par la figure 4D, le mouvement de 35 rotation du récipient s'est inversé et l'angle de gîte se réduit. Le compartiment 127 déverse dans la partie supérieure du compartiment 11 à travers la vanne 14 entrainant la turbine principale 313. Du liquide circule par l' étrangement 18, entraînant en rotation la turbine secondaire 13. Le sens de rotation des turbines est inchangé. Enfin, la portion inférieure 11c déverse du liquide dans le compartiment 123 à travers la vanne 17. La production d'énergie électrique est ininterrompue. Dans la phase suivante illustrée par la figure 4E, le récipient passe par une position horizontale instantanée mais la différence de niveaux entre les différents compartiments permet la continuité de l'écoulement entre la portion supérieure et la portion inférieure du compartiment central. La production d'énergie électrique continue. Dans la phase suivante illustrée par la figure 4F, l'angle de gîte s'est de nouveau inversé. La différence de niveau entre les différents compartiments restant non nulle, l'alimentation en liquide de la turbine continue.
Dans la phase suivante illustrée par la figure 4G, l'angle de gîte s'accentue et atteint son maximum. La différence de niveaux entre les différents compartiments étant élevée, la turbine développe une puissance importante. Le mouvement de rotation du récipient est sur le point de s'inverser.
Dans la phase suivante illustrée par la figure 4H, le mouvement de rotation s'est inversé. L'angle de gîte est voisin de 0 degré mais la différence de niveau entre les différents compartiments étant non nulle, l'alimentation en liquide de la turbine se poursuit. On repasse ensuite à la phase illustrée par la figure 4B.
Selon un mode de réalisation préféré, les vannes anti-retour 14 à 17 sont pilotées en ouverture/fermeture et/ou en débit par une boucle de régulation pour maintenir une circulation permanente de liquide entre la portion supérieure 1 la et la portion inférieure 11b. Cela permet aux turbines de fonctionner de manière continue dans une fourchette de vitesse et de pression pour laquelle elle a été conçue. Cette boucle de régulation peut également agir sur le pas de la turbine pour s'adapter au débit de liquide transféré entre compartiments. La boucle de régulation agit sur le niveau d'ouverture des diaphragmes des vannes anti-retour et éventuellement sur le pas de la 35 turbine en fonction d'une pluralité de paramètres d'entrée parmi les paramètres suivants: 2 9 8 1 9 92 15 - les hauteurs d'eau dans les différents compartiments, - l'angle du récipient selon l'axe Ox (gîte) et/ou l'axe Oy (assiette) et/ou l'axe Oz (lacet); - la période de la houle et/ou la période de roulis et/ou la période s de tangage; - l'accélération selon les axes Ox, Oy et Oz; - la puissance captée par la turbine; - des paramètres de stabilité du récipient; - la puissance électrique instantanée en sortie d'alternateur; 10 - la puissance disponible. La turbine transforme l'énergie potentielle du liquide contenu dans les compartiments périphériques en énergie mécanique, cette énergie mécanique étant transformée par l'alternateur en énergie électrique. Les figures 5 et 6 illustrent un dispositif selon un deuxième mode 15 de réalisation imaginé. Le dispositif comprend comme précédemment un récipient 101 comportant un réservoir ou compartiment central 111 d'axe principal A, avec quatre plans de symétrie, et huit réservoirs ou compartiments périphériques 1121 à 1128. Le compartiment central comprend une portion supérieure 111a et une portion inférieure 111b, 20 délimitée par une portion intermédiaire 111c, formée ici d'une paroi intermédiaire horizontale. Le compartiment central comprend une paroi latérale 130 de section transversale octogonale. Dans sa position initiale stable, l'axe principal A est vertical, les niveaux de liquide dans les compartiments périphériques et le 25 compartiment central sont identiques. La portion supérieure forme une cuve tampon, dont le volume est au moins égale au volume de chaque compartiment périphérique. Une turbine secondaire 13, d'axe de rotation vertical, est encore disposée dans le compartiment central au niveau d'un orifice 30 d'évacuation central ou conduit central 118, son axe de rotation étant confondu avec l'axe principal A. Au-dessus, on trouve à nouveau la turbine principale 313 montée comme précédemment (voir fig.6). Pour chaque couple de compartiments périphériques, les systèmes de vannes montés sur la paroi latérale 130 comprennent, des vannes dites 35 d'injection 114, 116 permettant d'injecter le liquide depuis les compartiments périphériques dans la portion supérieure 111a du compartiment central, de manière à générer et entretenir un vortex V dans ladite portion supérieure, et des vannes dites inférieures 115, 117 permettant le transfert du liquide depuis la portion inférieure 111b du compartiment central vers les compartiments périphériques.
En référence aux figures 7A et 7B, chaque vanne d'injection 114 comprend trois clapets 114a, chaque clapet étant formé d'une lame, de préférence convexe, montée pivotante autour d'un axe vertical 114b au niveau d'un orifice 131 de la paroi latérale, ledit axe étant disposé à distance des deux bords longitudinaux verticaux de la lame. En position fermée, les volets se chevauchent et obturent l'orifice 131. En position ouverte, le flux de liquide passe entre les volets, ces derniers orientant le flux de sorte que le flux soit injecté dans le compartiment central avec une vitesse tangentielle à la paroi latérale du compartiment central, avec un angle a par rapport à la normale N à la paroi latérale d'au moins 45°, de préférence d'au moins 65°. Les clapets assurent ainsi l'ouverture et la fermeture de l'orifice entre le compartiment périphérique et le compartiment central, ainsi que l'orientation du flux de liquide pour générer et entretenir le vortex précité. La manoeuvre des clapets entre leur deux positions est assurée par des moyens d'actionnement, par exemple de type vérin, illustré de manière schématique sous la référence 132, agissant sur un premier bord longitudinal d'un premier clapet. Lorsque le premier clapet est maintenu en position fermée via lesdits moyens d'actionnement, ce premier clapet maintient le deuxième clapet adjacent en position fermée via son deuxième bord longitudinal venant en appui contre le deuxième clapet entre l'axe de rotation et le deuxième bord longitudinal dudit deuxième clapet. Le deuxième clapet maintient le troisième clapet via son deuxième bord longitudinal en appui contre le troisième clapet entre l'axe de rotation et le deuxième bord longitudinal dudit troisième clapet.
Les vannes inférieures 115, 117 sont formées de simples clapets anti-retour montées au niveau d'une ouverture ou tuyau de la paroi latérale de la portion inférieure. Le fonctionnement du dispositif va à présent être décrit en référence aux figures 8A à 8D qui illustrent différentes phases d'un cycle 35 d'oscillation sinusoïdale de période T, dans le cas d'un cycle correspondant à un mouvement composé d'une rotation autour de l'axe X et d'une rotation autour de l'axe Y, de même amplitude et de même période, mais en décalage de phase de T/4. Dans ce cas, tous les compartiments périphériques sont utilisés pour le transfert de liquide. Pour la description, on considère que le compartiment 1127 est du côté gauche du récipient, le compartiment 1123 est du côté droit, le compartiment 1121 est à l'avant du récipient, et le compartiment 1125 est à l'arrière du récipient. La figure 8A illustre la première phase (pi entre 0 et T/4. Le mouvement du récipient est ascendant sur le côté gauche et descendant de l'arrière : l'inclinaison du dispositif crée une différence de hauteur de liquide entre les compartiments périphériques 1125, 1126, 1127 et le compartiment central : lesdits compartiments périphériques 1125, 1126, 1127 se déversent dans le compartiment central par les clapets injecteurs en position ouverte desdits compartiments périphériques. Le liquide est injecté (sensiblement) tangentiellement et initie ou contribue à la rotation du liquide dans le compartiment central dans le sens horaire. L'énergie cinétique du liquide en mouvement entraîne la turbine qui alimente le générateur et produit de l'électricité. La différence de hauteur entre le compartiment central et les compartiments périphériques 1121, 1122, 1123 engendre un mouvement de liquide par l'orifice d'évacuation du compartiment central (canal d'étranglement de section variable) vers lesdits compartiments périphériques 1121, 1122, 1123 via les clapets antiretour inférieurs. Le canal d'évacuation étant dans la région du centre, un tourbillon ou vortex se crée ou s'entretient, créant ou entretenant le mouvement du liquide du compartiment central. La figure 8B illustre la deuxième phase (p2 entre T/4 et T/2. Le mouvement du récipient est descendant sur le côté gauche et ascendant sur l'avant, la différence de hauteur de liquide diminue entre les compartiments périphériques 1121, 1127 et 1128 et le compartiment central. En référence à la figure 8C, qui illustre la troisième phase (p3 entre T/2 et 3T/4, le mouvement du récipient est montant sur le côté droit et descendant sur l'avant, la différence de hauteur de liquide augmente entre les compartiments périphériques 1121, 1122 et 1123 et le compartiment central.
En référence à la figure 8D, qui illustre la quatrième phase 4 (p4 entre 3T/4 et T, le mouvement de la structure est descendant sur le côté droit et ascendant sur l'arrière, la différence de hauteur de liquide est positive décroissante entre les compartiments périphériques 1123, 1124 et 1125 et le compartiment central. Dans le mode de réalisation illustrée, le fond de la portion supérieure est plan. En variante, ce fond peut être tronconique de révolution ou polygonal de manière à former un convergent en direction de la turbine.
Pour augmenter la quantité d'énergie récupérée, le dispositif est avantageusement dupliqué sur plusieurs niveaux. La quantité d'énergie récupérée est alors proportionnelle au nombre de niveaux dans la limite de l'énergie totale transmise au dispositif. Les figures 9 et 10 illustrent un dispositif selon un troisième mode de réalisation selon l'invention comprenant des couples de compartiments périphériques décalés verticalement sur trois niveaux ou étages. Le dispositif comprend comme précédemment un récipient 201 comportant un réservoir ou compartiment central 211 d'axe principal A, avec quatre plans de symétrie, et trois étages de huit réservoirs ou compartiments périphériques. Sur chaque étage, les compartiments périphériques sont disposés par couple autour du compartiment central, les deux compartiments de chaque couple étant identiques et disposés symétriquement par rapport à l'axe principal A. Dans le mode de réalisation illustré, les couples de compartiments périphériques, qui appartiennent à des étages différents et qui sont superposés, sont identiques. La figure 10 illustre trois couples superposés de compartiments périphériques : un couple de compartiments périphériques 2123, 2126, dits inférieurs, du premier étage, un couple de compartiments périphériques 2122, 2125 dits intermédiaires, du deuxième étage, et un couple de compartiments périphériques 2121, 2124 dits supérieurs du troisième étage. Le compartiment central comprend une portion supérieure 211a et une portion inférieure 211b, délimitée par une portion intermédiaire 211c, formée ici d'une paroi intermédiaire horizontale. Le compartiment central comprend une paroi latérale 230 de section transversale octogonale. Le compartiment central présente une paroi supérieure 233 positionnée, dans la direction verticale, en dessous des compartiments périphériques intermédiaires 2122, 2125 du deuxième étage. Les compartiments inférieurs 2123, 2126 sont disposés verticalement sensiblement au même niveau que la paroi intermédiaire 211c. La 5 portion supérieure 211a forme une cuve tampon, dont le volume est au moins égale au volume de chaque compartiment périphérique. La paroi intermédiaire présente l'orifice d'évacuation central ou conduit central 218, sensiblement au niveau duquel est une nouvelle fois montée une turbine secondaire 213 formant obturateur variable. Son axe de rotation a 10 été choisi vertical. Au-dessus, on trouve à nouveau la turbine principale 313 montée comme ; voir fig.10. Les premiers compartiments 2121, 2122, 2123 superposés sont connectés d'une part à la portion supérieure 211a via un premier conduit commun 234, appelée également première colonne ou boîte à eau, et 15 d'autre part à la portion inférieure 211b du compartiment central via un second conduit 235, appelé également seconde colonne ou boîte à eau. Le premier conduit s'étend verticalement du premier compartiment supérieur jusqu'à la portion supérieure. Le second conduit s'étend verticalement du premier compartiment supérieur jusqu'à la portion 20 inférieure 211b. Chaque premier compartiment périphérique est connecté auxdits premier et second conduits via une vanne de type 3-voies, représentée schématiquement sous la référence 236 : une première voie est connectée audit compartiment périphérique, dans sa partie inférieure, une deuxième voie est connectée au premier conduit 234 et une troisième 25 voie est connectée au second conduit 235. Le premier conduit débouche dans la portion supérieure du compartiment central, au niveau d'une ouverture de la paroi latérale du compartiment central, cette ouverture étant équipée d'un système d'injection 214 permettant de créer et entretenir un vortex dans la portion supérieure, tel que décrit 30 précédemment et donc d'y entrainer la turbine principale 313. Le deuxième conduit est connecté à la portion inférieure par une vanne inférieure 215. De manière analogue, les seconds compartiments 2124, 2125, 2126 sont connectés via des vannes de type 3-voies à un premier conduit 234 35 équipé d'un système d'injection 216 et un second conduit 235 équipé d'une vanne inférieure 217. Chaque ensemble de premiers compartiments périphériques superposés et chaque ensemble de seconds compartiments périphériques superposés sont connectés à la portion supérieure et la portion inférieure du compartiment central par un premier conduit et un second conduit.
Chaque système d'injection 214, 216 est formé d'un déflecteur monté fixe sur la paroi latérale, au niveau d'une ouverture de la paroi latérale, de manière à créer un mouvement de rotation du liquide dans le sens horaire, tel qu'illustré à la figure 9. Les vannes inférieures 215, 217 sont formées de simples clapets anti-retour montés au niveau d'une ouverture ou tuyau de la paroi latérale de la portion inférieure. Les vannes de type 3-voies et les vannes inférieures sont pilotées en ouverture et fermeture, en fonction des mouvements d'oscillation du récipient. Dans ce mode de réalisation, le compartiment central est toujours 15 plein pour permettre le transfert de liquide entre les compartiments périphériques inférieurs, intermédiaires et supérieurs. Les figures 11A à 11F illustrent différentes phases d'un cycle d'oscillation sinusoïdale de période T, dans le cas d'un cycle simple correspondant à un mouvement de rotation autour de l'axe X : 20 - Phase (pi : le mouvement du récipient est ascendant sur le côté droit : vidange du premier compartiment supérieur 2121 seul vers le deuxième compartiment supérieur 2124 seul. - Phase (p2 : le mouvement du récipient est ascendant sur le côté droit, vidange des premiers compartiments supérieur et intermédiaire 25 2121 et 2122 vers les seconds compartiments supérieur et intermédiaire 2124 et 2125 pour assurer la constance de débit. - Phase (p3 : le mouvement de la structure est au maxi de l'élévation sur le côté droit, vidange du premier compartiment intermédiaire 2122 seul dans le deuxième compartiment intermédiaire 30 2125 seul. - Phase (p4 : le mouvement du récipient est descendant sur le côté droit : vidange des premiers compartiments intermédiaire et inférieur 2122 et 2123 dans les seconds compartiments intermédiaire et inférieur 2125 et 2126. - Phase (1)5 : le mouvement du récipient est descendant sur le côté droit, vidange du premier compartiment inférieur 2123 seul dans le second compartiment inférieur 2126 seul. - Phase (p6 : le mouvement va s'inverser et la structure va se lever côté gauche, l'effet vortex dans le compartiment central assure la continuité de la rotation de la turbine, l'énergie emmagasinée dans le vortex perpétuant le mouvement de la turbine pendant que le mouvement de liquide opposé s'installe. En décomposant ainsi les différentes phases de vidange, la continuité du flux dans le compartiment central est assurée. Dans le cas d'un mouvement moins régulier et alternatif, la régulation par commande forcée de la vidange des compartiments périphériques intermédiaires et supérieurs d'une part et, d'autre part, le remplissage des compartiments périphériques inférieurs indépendamment les uns des autres, on obtient la continuité du flux dans le compartiment central. Dans une variante de réalisation, les compartiments périphériques sont décalés radialement les uns des autres d'un étage à l'autre, les compartiments inférieurs étant plus écartés de l'axe A que les compartiments supérieurs. Par ailleurs, selon une variante de réalisation, le volume des compartiments périphériques décroit de bas en haut, les compartiments supérieurs ayant un volume moins important que les compartiments inférieurs. On notera également, comme montré figures 2, 6,10 notamment, que les vannes supérieures 14,16, 114,116, 214,216 d'apport de liquide 25 dans le compartiment central peuvent être situées latéralement au niveau (en élévation) de la turbine principale 313, voire plus bas (fig.6, 10). Dans la version de la figure 12, la première turbine 313 couplée à son alternateur 22 est disposée dans la portion supérieure du compartiment central 311, en zone intermédiaire de celui-ci. 30 Plus bas, le canal 318 définit à nouveau, dans la cloison transversale 311c, l'étranglement de passage du liquide de la portion supérieure 311a du compartiment 311 à sa portion inférieure 311b. Latéralement, les (au moins deux) compartiments périphériques (ici les deux qui sont représentés : 3121,3124) communiquent une 35 nouvelle fois avec le compartiment central, via lesdits premier et deuxième systèmes de vannes (314-317) lesquels, montés à deux niveaux différents d'élévation à l'endroit de la paroi latérale 330 (qui peut être unique si elle est périphérique) font, comme déjà expliqué, communiquer entre les compartiments respectivement central 311 et latéraux 3121, 3124 (au moins).
On retrouve donc là un mode de fonctionnement déjà expliqué en liaison avec les figures précédentes. Une différence importante avec ces solutions réside toutefois dans la réalisation, sensiblement à l'endroit du canal d'étranglement 318, de l'obturateur réglable 333 comme un diaphragme à parois mobiles telles 333a,333b.
En agissant, par exemple via une motorisation, sur ces parois mobiles, on va pouvoir (d'une autre manière que précédemment) faire varier la section de passage de cet étranglement 318 et donc adapter la perte de charge et la hauteur de liquide en 311a, de manière que la turbine 313 soit de préférence tout le temps totalement immergée Dans ces conditions, on comprendra que l'on recommande de coupler le réglage de l'obturateur 333 et le fonctionnement de la turbine 313 Bien que non représenté ci-avant, on peut prévoir que l'obturateur réglable 13,113,213,333 et/ou, sur la cloison intermédiaire, le canal 18,118...318 soi(en)t situé(s) à l'écart de l'axe de rotation de la première turbine 313. On peut s'attendre ainsi à contrôler plus finement certains mouvementes d'oscillations, lorsque par exemple il peut exister un déséquilibre entre des hauteurs de basculement dans un sens et dans l'autre. On notera toutefois qu'une évacuation, par le canal d'étranglement précité, décentrée par rapport à l'axe vertical du Vortex créerait un mouvement rotatif de la masse d'eau (le volume d'eau tournerait en même temps, l'écoulement est uniforme). Au contraire, l'évacuation centrée comme illustré, crée un mouvement rotationnel (la masse d'eau tourne sur elle-même). Les particules de liquide ont, radialement à l'axe A, des vitesses différentes les unes par rapport aux autres. Concernant le désaxement entre l'axe de rotation de la/des première(s) turbine(s) et l'obturateur réglable et/ou le canal 35 d'étranglement, les figures 13,14 y font d'une certaine manière référence. 2 9 8 1 9 92 23 Ainsi, sur ces figures, par comparaison avec la figure 12, on trouve plusieurs, ici deux, turbines 413 immergées, type hydroliennes, dans le courant du vortex V créé par les moyens déjà cités que l'identité visuelle entre les figures 12 et 13 (honnis donc les turbines 313 et 413) permet de 5 retrouver. Les turbines 413 du compartiment central sont couplées à un alternateur. En outre, elles sont orientées, récipient 401 au repos (donc axe A vertical), sensiblement horizontalement, et surtout à deux distances radiales différentes de l'axe central A, tandis que le canal 10 d'étranglement 318 est centré suivant cet axe A. Ces turbines vont donc voir passer des particules de liquide animées d'un même mouvement rotationnel, mais ayant donc des vitesses différentes les unes par rapport aux autres. Quelques pointillés sur la paroi latérale 330 du compartiment 15 central 311 montrent par ailleurs l'apport, que l'on recommande sensiblement tangentiel, du liquide dans ce compartiment, vannes hautes (314,316 suivant le sens d'oscillation) ouvertes. Dans ce qui précède, il doit être clair que le terme « canal » utilisé ne doit pas être limité à un conduit ou canalisation. Comme montré 20 notamment figures 6,10, 12,13, il peut être limité à une simple section réduite de passage ménagé dans une paroi fine. Ce qu'il qualifie est un passage étranglé ou diaphragme d'écoulement du liquide. On notera encore que, concernant l'obturateur réglable précité (13,113,213,333), on recommande : 25 - s'il s'agit d'(au moins) une turbine secondaire (13,113,213), de faire varier la charge de cette turbine secondaire pour optimiser, au-dessus, le niveau de liquide disponible pour la turbine principale, et/ou - s'il s'agit d'un diaphragme à parois mobiles (333), d'adapter l'ouverture et la fermeture de l'obturateur, là encore pour optimiser, au-30 dessus, le niveau de liquide disponible pour la turbine principale. Le niveau de liquide disponible sera celui du compartiment central 11,111 En augmentant la charge de la turbine secondaire et/ou en fermant les parois mobiles, on limitera la section du diaphragme 18,118... et 35 donc on pourra élever au mieux la hauteur de liquide dans la partie supérieure 11a,111a... Ainsi, la régularité de fonctionnement et le rendement seront favorisés.