Machine pour le finissage d'un tissu. L'objet de la présente invention est une machine pour le finissage d'un tissu, destinée à adoucir ce tissu en lui donnant du lustre.
Suivant l'invention, cette machine comprend des séries opposées de tambours de séchage chauffés, avec lesquels le tissu, préalablement humidifié, fait contact, et qui déterminent un trajet sinueux pour le tissu passant sur eux, des courroies flexibles.
sans fin pour ser rer le tissu contre les tambours, et des cylin dres de pression pour les courroies sans fin, disposés de façon à pincer la courroie et le tissu contre les tambours chauffés, aux en droits où les courroies arrivent sur les tam bours, mais à permettre aux courroies et au tissu de quitter les tambours sans être pincés aux endroits où le tissu se sépare des cour roies, le tissu étant libéré des courroies pen dant son trajet entre les séries opposées de tambours,
et ces derniers étant d'un diamètre tel qu'ils font fléchir brusquement le tissu lors de son passage autour des tambours.
De préférence, les tambours seront entraî nés à une vitesse qui diffère de celle des cour roies. Une forme d'exécution de la machine fai sant l'objet de la présente invention est re présentée, à titre d'exemple, au dessin an nexé, dans lequel: La fig. 1 est une vue en élévation de côté de ladite forme d'exécution; La fig. 2 est une demi-coupe verticale faite suivant la ligne 2-2 de la fig. 1;
La fig. 3 est une vue en bout partielle de la machine en arrachement; La fig. 4 est une vue schématique de côté montrant les déplacements de l'étoffe dans la machine, certaines des liaisons de com mande de cette machine ayant été supprimées pour plus de clarté; La fig. 5 est une coupe verticale suivant la ligne 5-5 de la fig. 1, faite radialement par l'un des tambours de chauffage creux de la machine;
La fig. 6 est une vue de détail analogue à la fig. 5 et à plus grande échelle, représen tant une extrémité seulement du tambour, et J% fig. 7 est une coupe verticale de détail fais suivant la ligne 7-7 de la fig. 3 et m =-orant des blocs pressant sur le tissu, près du point de contact du premier cylindre de pression et du tambour correspondant.
Ainsi qu'il ressort des fig. 1, 2 et 4, la machine représentée convient particulière ment pour recevoir, sur le côté droit, une pièce d'étoffe T1' à sécher, assouplir, lisser et finir et pour transporter cette pièce Il' en lui faisant parcourir un trajet sinueux (fi-. 4) déterminé par des séries inférieure et supé rieure de tambours tournants chauffés 1.1, lia, Ilb et 12, 12a, 12b.
Approximativement au niveau de la série inférieure de tambours chauds 11, lin et 11 b, et intercalés entre eux, est prévue une série de cylindres de pression 13, chacun disposé tout contre l'un des tambours chauds; une série analogue de cylindres de pression 14 est prévue en combinaison avec la série supé rieure de tambours chauds 12, 12n et 12b.
En combinaison avec la. série inférieure de tambours chauds Il et de cylindres de pression 13 est prévue une bande sans fin ou courroie porte-étoffe 1.5 passant, comme cela est représenté sur la. fig. 4, sur des cylindres fous 17 et 19 pour aller au cylindre de pres sion de droite 13 de la. série inférieure puis, en suivant un parcours sinueux, autour de chacun des tambours chauds 11, 11a et l l b et :des cylindres de pression 13 de la série, pour aller à un cylindre fou 21 et, de là, re venir au cylindre fou 17.
Une antre bande sans fin analogue ou courroie porte-étoffe 16 passe sur un des cylindres fous 20 et 18 et sur un cylindre fou 24 pour aller au cylindre de pression de droite 14 de la. série supérieure, puis passer, en suivant un trajet sinueux, autour de cha cun des tambours chauds 12, 12a et 12b et de chacun des cylindres de pression 1.4 de cette série, pour tourner sur un cylindre fou 22 et, de là., revenir au cylindre fou 20.
Ces deux courroies flexibles sans fin 15 et 16 jouent un rôle important qui consiste à obliger la pièce d'étoffe IY en traitement à venir en contact de pression avec chacun des tambours chauds 11, 11a, Ilb et 12, 12a, 12b.
La machine comporte des montants d'ex trémité de bâti 30 réunis par des longerons supérieurs et inférieurs 31, 32 (fig. 1) et par des traverses supérieures et inférieures 33, 33n, 34, 34n (fig. 2 et 3). Des poutres supé rieures et inférieures 36 et 37 sont disposées dans le sens de la longueur de la machine entre les montant:, d'extrémité 30, des deux côtés de la machine, et elles servent à sup porter les séries respectives supérieure et in férieure de tambours chauds et de cylindres de pression.
Les tambours chauds sont montés dans des positions fixes sur les poutres 36, 36 et 37, 37 et chaque cylindre de pression est. monté de façon mobile et est poussé élastique- ment contre le tambour chaud voisin. Des tou rillons 13n, portés par les extrémités oppo sées des cylindres de pression 13 (fig. 1, 2 et 3). sont montés dans les bâtis oscillants 13b (lui 'sont reliés aux poutres 37 par des pivots 13c. On peut utiliser n'importe quel type de ressort 13d (fig. 1. et 2) pour pousser les bâtis oscillants 13b et leurs cylindres de pression 13 contre les cylindres chauds voi sins.
Les cylindres de pression supérieurs 14 sont montés de la même façon.
Les cylindres fous 17 et 19 de la. courroie inférieure sont montés dans des consoles 41 disposées sur les côtés opposés de la. machine, le cylindre fou 17 étant porté par des blocs 43 que l'on peut faire monter et descendre à l'aide de vis 45 actionnées par un système à vis sans fin à l'aide d'un volant à main 47 en vue de serrer ou de desserrer la courroie 1.5. Les evlindres fous 18 et 20 de la, courroie supérieure sont montés de la même façon dans des consoles 42, le cylindre fou 18 étant réglable de la même façon à l'aide d'un vo lant 48.
Chacun des tambours chauds 11, lin, Ilb et 12, 12a, 121) de la machine comporte (fig. 5 et 6) un cylindre extérieur creux 50 pourvu aux deux extrémités de têtes 51 et 52 qui tournent sur des roulements à. billes 53 et 54 disposés aux deux extrémités.
Les cuvettes intérieures des roulements à billes sont mon- tée@s sur des éléments tubulaires 55 et 56 épais et fixes, disposés sur les poutres opposées 36 et 37 du bâti de la machine. Dans le cylindre extérieur 50 monté de cette façon se trouve, tout près de lui, mais ne le touchant pas, un cylindre fige 60 ayant une résistance suffi sante pour pouvoir recevoir un fluide sous pression, par exemple de la vapeur d'eau, sous n'importe quelle pression désirée.
L'es pace séparant les deux cylindres n'est de pré férence que celui qui .est nécessaire pour don ner entre eux le jeu voulu pour le roulement; un jeu d'environ 1112 mm ou moins convient. Les extrémités opposées de ce cylindre inté rieur fixe sont convenablement fermées au moyen de têtes 62 et 63 dans lesquelles sont calés les éléments tubulaires 55 et 56.
Les éléments tubulaires 56 des différents tambours chauds 11 et 12, qui sont faits pour y admettre de la vapeur d'eau, sont reliés, d'un côté de la machine (fig. 1), à un collec teur ou conduit d'alimentation approprié 65 allant à une alimentation en vapeur. Des ro binets 66 permettent de régler l'arrivée aux différents tambours chauds. A l'extrémité op posée de chacun des tambours est monté, dans l'élément tubulaire 55, un tuyau 69 qui est recourbé à son extrémité intérieure de façon à recevoir l'eau de condensation de la vapeur du cylindre intérieur 60.
Les éléments tubu laires 55 des différents tambours 11 et 12 sont reliés par une canalisation 70 (fig. 3) à un purgeur ou organe analogue servant à re cevoir le condensat de la vapeur.
Les transmissions de commande des tam bours chauds et des cylindres de pression, tels qu'ils sont représentés, comportent un arbre horizontal 80, un arbre vertical 81 et un arbre horizontal 82 montés dans des pa liers portés par le bâti de la machine et en grenant les uns avec les autres. Les arbres de commande horizontaux inférieur et supérieur 80 et 82 portent des pignons d'angle 84 qui font tourner des pignons d'angle correspon dants 85 calés sur des arbres transversaux 86 portant des poulies 87.
Des courroies 89 pas sent sur ces poulies 87 et sur des poulies 90 (fig. 5 et 6) portées par les tambours chauds 11a, llb et 12a, 12b et servent à faire tour ner ces tambours aux vitesses voulues. Les tambours chauds 11 et 12 peuvent, de même, être commandés par des courroies de la même façon si on le désire.
Les arbres 80 et 82 partent également des pignons d'angle 94 servant à faire tourner des pignons d'angle correspondants 96 qui sont calés sur des arbres transversaux 95 portant des poulies 97; une de ces poulies 97 est re présentée sur la fig. 2.
Des courroies 99, pas sant sur ces poulies 97 et sur des poulies<B>100</B> montées sur les cylindres de pression 13 et 14, actionnent ces derniers. Les transmissions de commande sont représentées comme ayant les dimensions voulues pour faire tourner les tambours chauds 11a, llb et 12a, 12b à une vitesse tangentielle sensiblement supérieure à celle des cylindres de pression 13 et 14, par exemple dix fois plus vite.
Les courroies porte-étoffe 15 et 16, qui sont de préférence en feutre, ont un contact par frottement suf fisant avec les séries de cylindres entraînés 13 et 14 pour empêcher le glissement par rapport à ceux-ci et; par suite, elles se dépla cent à la même vitesse que ces cylindres. Les tambours chauds 11 et 12, qui sont représen tés ici comme tournant sous l'action des cour roies porte-étoffe 15 et 16, tournent à la même vitesse. Les tambours chauds 12a, 12b et 11a, 11b, actionnnés par les courroies 89,
tournent à des vitesses supérieures ainsi qu'on vient de l'expliquer et exercent une action de lissage sur la pièce d'étoffe en traitement; tous les tambours chauds ont de préférence des surfaces polies très lisses de façon à pou voir glisser facilement par rapport à la pièce W. La température relativement élevée de ces tambours chauds aide en outre à faciliter le glissement lors du lissage.
Si on le désire, dans certaines conditions de fonctionnement, chacun des tambours chauds 11, 11a, llb et 12, 12a, 12b peut être commandé directement par des courroies 89;
également sous certaines conditions, lorsque l'on ne désire pas exercer l'effet de lissage, il suffit que les séries de cylindres de pression 13 et 14 soient action nées par des courroies 99, tous les tambours chauds tournant alors à la vitesse de la cour roie porte-étoffe.
La machine représentée permet de sou- mettre l'étoffe à. une flexion se répétant al ternativement dans un sens et dans l'autre sans que l'étoffe ainsi traitée devienne plus longue qu'avant le traitement. On a découvert que l'on peut obtenir ce résultat par une dis position de cylindres et de tambours se tou chant, telle qu'en circulant sur chacun des tambours chauds l'étoffe et la courroie porte étoffe soient pincées entre le tambour chaud e@ le cylindre de pression correspondant. tan dis qu'en quittant le tambour chaud l'étoffe n'est pas soumise à cette action de serrage.
Ainsi, dans la machine représentée, chacun des cylindres de pression 13 et 14 est poussé contre son tambour chaud voisin par les res sorts 13d dont il a. été question, de façon à serrer la pièce d'étoffe au point on elle arrive au contact avec le tambour chaud. Comme on le voit nettement sur la fi-. 4, il y a un inter valle sensible à la gauche de chaque tambour chaud, entre celui-ci et le cylindre de pression immédiatement suivant, de sorte qu'il n'y a pas d'action de serrage au point oie la pièce d'étoffe quitte le tambour chaud.
D'après ce qui précède, on comprend le fonctionnement de la, machine qui a été dé crite. L'étoffe arrivant par l'extrémité de droite de la machine à. l'état assez humide (par exemple contenant 10ô d'humidité) est séchée par contact avec les tambours chauds successifs de la machine. L'action de séchage de ces tambours, appliquée alternativement d'un côté et de l'autre de l'étoffe, sèche sen siblement complètement l'étoffe pendant tout son passage dans la machine. On comprend qu'en général chaque tambour chaud indivi duel ne sèche que partiellement l'étoffe, celle-ci n'atteignant son état désiré de siccité qu'à la fin ou près de la fin de son parcours dans la machine.
En soumettant l'étoffe à une flexion répétée dans les deux sens, en même temps qu'on la sèche, la formation de cristaux dans l'apprêt de l'étoffe et l'adhérence de l'amidon dans l'étoffe se trouvent brisées, ce qui rend l'étoffe plus souple que cela n'est le cas d'habitude, tout en conservant et en ren forçant le toucher du corps de l'étoffe, en ren dant celle-ci d'aspect plus lourd qu'avant le 1-raitement. Le repassage et le lissage effec tués par les tambours chauds étant appliqués de façon alternative et répétée sur les deux faces clé l'étoffe. donnent. à ces deux faces les mêmes caractéristique.
On améliore le lustre de l'étoffe par lissage au moyen des tambours chauds, également sans nuire au toucher ou à la souplesse de l'étoffe.
La propriété que présente la machine dé crite de soumettre l'étoffe au traitement dë finissage décrit. sans livrer l'étoffe à. l'état étiré, constitue un perfectionnement par rap port aux machines à repasser habituelles qui livrent l'étoffe fixée à l'état étiré ou allongé et par suite plus sujette au rétrécissement lors du blanchissage.
L'étoffe traitée avec la machine repré sentée et décrite peut être une étoffe dont le fini commercial primitif est sensiblement non modifié et qui a été préalablement rétrécie ou rendue non rétrécissable dans le sens de la longueur, par exemple suivant le procédé du brevet américain no<B>1</B>734 896 du 2 août 1928 ou celui du brevet américain no<B>1861</B>422 du 18 avril 1930. Dans cette application, la ma chine représentée permet d'améliorer le fini du tissu au point de vue ci-dessus mentionné également des deux côtés de l'étoffe, sans nuire à la qualité de non-rétrécissement de l'étoffe.
La machine représentée peut encore rece voir des dispositifs servant à effectuer un ré trécissement de l'étoffe dans le sens de la Ion- gueur, par exemple comme dans le procédé décrit dans le brevet américain no<B>1861</B>4\22 du 18 avril 1930 ou pour fonctionner comme l'installation décrite dans le brevet suisse no 171323 du 30 octobre 1931 ou comme la machine décrite dans le brevet suisse no 171324 du 30 octobre 1931.
Si l'on se reporte à la fi-. 7, on voit que la courroie porte-étoffe<B>15</B> a. une épaisseur sensible, par exemple 6 mm. En passant sur le cylindre de pression de droite 13, la sur face extérieure de la courroie s'allonge sur ce cylindre, tandis qu'en passant sur le tambour chaud 11, la même surface de la courroie est sensiblement contractée. En passant du cylin- dre 13 sur le tambour 11, au point de contact entre ceux-ci, la flexion de la courroie se ren verse, la surface convexe primitive, allongée extérieurement au contact de la pièce d'étoffe, devenant une surface concave plus courte.
En obligeant la pièce d'étoffe W à s'appliquer par pression contre la courroie, avant et après cette contraction de cette courroie, l'étoffe peut être amenée à prendre part à cette con traction, en devenant ainsi plus courte. Des moyens servant à comprimer l'étoffe de cette façon sont constitués' par une série de blocs de pression 130 (fig. 7, 3 et 4) se conformant à la courbure de la courroie sur le cylindre 13 et s'étendant sensiblement jusqu'au point de contact du cylindre 13 et du tambour 11.
La pièce d'étoffe W est solidement maintenue au contact de la surface convexe de la courroie 15 par ces blocs de pression; au point de contact, l'étoffe passe de l'état de serrage entre les blocs 130 et la courroie 15 à un état de ser rage analogue entre la courroie 15 et le tam bour chaud 11 sans qu'elle soit libérée de ce serrage de façon sensible, dans l'intervalle. De cette façon, l'étoffe est ainsi amenée à prendre part à la contraction de la. courroie et est raccourcie par compression d'une quantité qui peut, par exemple, Hêtre de 5 à 7 cm par mètre, la quantité de ce raccourcissement en longueur dépendant des diamètres du cylin dre 13, du tambour 11 et de l'épaisseur de la courroie 15.
Les bâtis oscillants 13b, associés au cylin dre de pression inférieur de droite 13, s'éten dent vers la droite comme cela est représenté en 13b' sur la fig. 7 pour figer sur eux un U transversal 133 servant à localiser et à main tenir les blocs de pression 130.
Chaque bloc de pression 130 est pourvu d'une plaque en saillie 135 s'étendant vers la droite (fig. 7) sous<B>PU</B> 133 et portant vers le haut contre la tête d'un boulon 137 qui empêche ainsi le bloc 130 d'être pris au point de serrage entre le cylindre 13 et le tambour 11. Un ressort 138 est utilisé pour maintenir le bloc de pres sion 130 en amenant ce bloc à. basculer autour du boulon 137 comme pivot pour l'appliquer sur la pièce W. Les différents blocs de pres- Sion 130 sont chauffés pour les empêcher de coller.
Ceci s'obtient de façon commode en plaçant dans ceux-ci des résistances de chauf fage 140 reliées par des fils 141à une source de courant quelconque appropriée. On peut placer (fig. 4), à une distance appropriée de l'extrémité d'entrée de la série de cylindres, par exemple de 1 m 50 à 6 m de ceux-ci, une paire de cylindres d'amenée l08-109 ser vant à pincer la pièce d'étoffe W et entraînés de façon positive par un changement de vi tesse<I>YS</I> à partir d'un arbre de commande principal 110.
L'arbre de commande principal 110 est relié à l'arbre 80 du jeu de cylindres par l'intermédiaire d'un autre changement de vitesse<I>YS',</I> comme cela est représenté sché matiquement sur la fig. 4. Un dispositif hu midificateur 120 d'un type quelconque est placé entre les cylindres d'amenée 108, 109 et le premier cylindre de pression 13 pour donner à la pièce W une teneur suffisante en humidité (en général environ<B>10%</B> en poids) si la pièce n'est pas déjà mouillée. L'effet de cette humidité sur la plupart des tissus,
s'ils ne sont pas déjà resserrés, est de provoquer un rétrécissement dans le sens de la largeur; on peut augmenter cet effet de rétrécissement en étirant la pièce W entre les cylindres 108, 109 et 13, en réglant de façon appropriée l'un ou l'autre des changements de vitesse Y S ou VS'. On peut utiliser un jeu approprié de barres lisseuses 115 pour empêcher des plis sements longitudinaux de se propager au delà et pour présenter la pièce W au premier cy lindre de pression 13 à. l'état droit, dans le sens transversal.
En réglant de façon appropriée le chan gement de vitesse VS et le changement de vi tesse analogue VS', le tissu fini par amélio ration de ses caractéristiques de corps et de surface peut être amené à une vitesse définie et déterminable à l'avance qui peut (entre certaines limites) être dans tous rapports vou lus avec la vitesse d'entrée du tissu non traité, entre les cylindres d'entrée 108 et 109.
En réglant la vitesse de fonctionnement des cour roies porte-étoffe 15 et 16 de façon qu'elle soit égale à la vitesse tangentielle des cylin- dres 108 et 109, l'allongement longitudinal produit dans le premier rétrécissement dans le sens de la trame est exactement compensé par le rétrécissement dans le sens de la lon gueur que subit le tissu lorsqu'il passe entre le premier cylindre de pression 13 et le tam bour chaud 11. En s'arrangeant pour que la vitesse à. laquelle les courroies porte-étoffe 15 et 16 fournissent l'étoffe soit inférieure à la vitesse des cylindres 108 et 109, le tissu peut être fourni à l'état rétréci ou contracté dans le sens de la longueur.
La quantité du rétrécissement produit sur le premier cylindre de pression 13 et le tam bour chaud 11 est sensiblement constante pour ime dimension donnée de ces pièces, la forme des blocs 130 et la nature et l'épais seur de la courroie 15. Cette quantité de ré trécissement peut être par exemple de 5,5 cm par mètre. En ce cas, en s'arrangeant pour que la courroie 16 fournisse l'étoffe à une vitesse qui soit les 34,.j-36 de celle d'entrée entre les cylindres 108 et 109, la capacité de rétré cissement longitudinal maximum de la ma chine donnée peut être obtenue avec un rétré cissement net égal de la pièce finie complète ment traitée.
On peut obtenir n'importe quel rétrécissement net inférieur à la capacité maximum en augmentant la vitesse à laquelle la pièce est fournie par rapport à la vitesse d'entrée, en soumettant ainsi le tissu à un allongement longitudinal avant de le rétrécir longitudinalement. Le brevet suisse no 1713<B>2</B>3 du 30 octobre 1931 se rapporte à une instal lation pour la mise en ceuvre d'un procédé de ce genre.
Machine for finishing a fabric. The object of the present invention is a machine for finishing a fabric, intended to soften this fabric by giving it luster.
According to the invention, this machine comprises opposing series of heated drying drums, with which the fabric, previously moistened, makes contact, and which determine a sinuous path for the fabric passing over them, flexible belts.
endless to clamp the fabric against the drums, and pressure cylinders for the endless belts, arranged to pinch the belt and the fabric against the heated drums, at the right where the belts arrive on the drums, but to allow the belts and fabric to exit the drums without being pinched where the fabric separates from the belts, the fabric being released from the belts as it travels between opposing sets of drums,
and the latter being of such a diameter that they suddenly flex the fabric as it passes around the drums.
Preferably, the drums will be driven at a speed which differs from that of the belts. An embodiment of the machine forming the object of the present invention is shown, by way of example, in the accompanying drawing, in which: FIG. 1 is a side elevational view of said embodiment; Fig. 2 is a vertical half-section taken along line 2-2 of FIG. 1;
Fig. 3 is a partial end view of the machine in cut away; Fig. 4 is a schematic side view showing the movements of the fabric in the machine, some of the control links of this machine having been omitted for the sake of clarity; Fig. 5 is a vertical section taken along line 5-5 of FIG. 1, made radially by one of the hollow heating drums of the machine;
Fig. 6 is a detail view similar to FIG. 5 and on a larger scale, showing only one end of the drum, and J% fig. 7 is a detail vertical section taken along line 7-7 of FIG. 3 and m = -orant blocks pressing on the fabric, near the point of contact of the first pressure cylinder and the corresponding drum.
As can be seen from FIGS. 1, 2 and 4, the machine shown is particularly suitable for receiving, on the right side, a piece of fabric T1 'to be dried, softened, smoothed and finished and for transporting this piece II' by making it travel a winding path ( fi-. 4) determined by lower and upper series of heated rotating drums 1.1, 11a, Ilb and 12, 12a, 12b.
Approximately at the level of the lower series of hot drums 11, flax and 11b, and interposed between them, there is provided a series of pressure cylinders 13, each placed close to one of the hot drums; a similar series of pressure cylinders 14 is provided in combination with the upper series of hot drums 12, 12n and 12b.
In combination with the. The lower series of hot drums II and pressure cylinders 13 is provided with an endless belt or fabric carrying belt 1.5 passing through, as shown in. fig. 4, on idle cylinders 17 and 19 to go to the right pressure cylinder 13 of the. lower series then, following a winding path, around each of the hot drums 11, 11a and llb and: pressure cylinders 13 of the series, to go to a crazy cylinder 21 and, from there, to come back to the crazy cylinder 17 .
Another similar endless belt or cloth belt 16 passes over one of the idle rollers 20 and 18 and over an idle roll 24 to go to the right pressure cylinder 14 of 1a. upper series, then pass, following a winding path, around each of the hot drums 12, 12a and 12b and each of the pressure cylinders 1.4 of that series, to turn on an idle cylinder 22 and, from there., return to the idle cylinder 20.
These two flexible endless belts 15 and 16 play an important role of forcing the piece of fabric IY in process to come into pressure contact with each of the hot drums 11, 11a, IIb and 12, 12a, 12b.
The machine comprises frame end uprights 30 joined by upper and lower side members 31, 32 (Fig. 1) and by upper and lower cross members 33, 33n, 34, 34n (Fig. 2 and 3). Upper and lower beams 36 and 37 are arranged lengthwise of the machine between the end uprights 30, on both sides of the machine, and they serve to support the respective upper and lower series. hot drums and pressure cylinders.
The hot drums are mounted in fixed positions on the beams 36, 36 and 37, 37 and each pressure cylinder is. movably mounted and is elastically pushed against the adjacent hot drum. 13n twists, carried by the opposite ends of the pressure cylinders 13 (fig. 1, 2 and 3). are mounted in the oscillating frames 13b (it 'is connected to the beams 37 by pins 13c. Any type of spring 13d (fig. 1. and 2) can be used to push the oscillating frames 13b and their pressure cylinders. 13 against the nearby hot cylinders.
The upper pressure cylinders 14 are mounted in the same way.
The idle cylinders 17 and 19 of the. lower belt are mounted in brackets 41 arranged on opposite sides of the. machine, the idler cylinder 17 being carried by blocks 43 which can be raised and lowered by means of screws 45 actuated by a worm system using a hand wheel 47 with a view to tighten or loosen the belt 1.5. The idlers 18 and 20 of the upper belt are mounted in the same way in brackets 42, the idle cylinder 18 being adjustable in the same way by means of a flywheel 48.
Each of the hot drums 11, lin, Ilb and 12, 12a, 121) of the machine comprises (fig. 5 and 6) a hollow outer cylinder 50 provided at both ends with heads 51 and 52 which rotate on bearings. balls 53 and 54 arranged at both ends.
The inner cups of the ball bearings are mounted on thick, fixed tubular members 55 and 56, disposed on opposing beams 36 and 37 of the machine frame. In the outer cylinder 50 mounted in this way is located, very close to it, but not touching it, a frozen cylinder 60 having sufficient resistance to be able to receive a pressurized fluid, for example water vapor, under any desired pressure.
The space separating the two cylinders is preferably only that which is necessary to give between them the desired clearance for the bearing; a clearance of about 1112 mm or less is suitable. The opposite ends of this fixed interior cylinder are suitably closed by means of heads 62 and 63 in which the tubular elements 55 and 56 are wedged.
The tubular elements 56 of the various hot drums 11 and 12, which are made to admit water vapor therein, are connected, on one side of the machine (fig. 1), to a manifold or supply duct. suitable 65 going to a steam supply. Ro binets 66 are used to adjust the arrival at the various hot drums. At the opposite end of each of the drums is mounted, in the tubular element 55, a pipe 69 which is curved at its inner end so as to receive the water of condensation of the steam of the inner cylinder 60.
The tubular elements 55 of the various drums 11 and 12 are connected by a pipe 70 (Fig. 3) to a trap or the like for receiving the condensate from the steam.
The hot drum and pressure cylinder control transmissions, as shown, have a horizontal shaft 80, a vertical shaft 81 and a horizontal shaft 82 mounted in brackets carried by the machine frame and in grazing with each other. The lower and upper horizontal drive shafts 80 and 82 carry angle gears 84 which rotate corresponding angle gears 85 wedged on transverse shafts 86 carrying pulleys 87.
Belts 89 are not felt on these pulleys 87 and on pulleys 90 (Figs. 5 and 6) carried by the hot drums 11a, 11b and 12a, 12b and serve to rotate these drums at the desired speeds. The hot drums 11 and 12 can likewise be driven by belts in the same way if desired.
The shafts 80 and 82 also start from the angle gears 94 serving to turn corresponding angle gears 96 which are wedged on transverse shafts 95 carrying pulleys 97; one of these pulleys 97 is shown in FIG. 2.
Belts 99, not on these pulleys 97 and on pulleys <B> 100 </B> mounted on the pressure cylinders 13 and 14, operate the latter. The control transmissions are shown as having the desired dimensions to rotate the hot drums 11a, 11b and 12a, 12b at a tangential speed substantially greater than that of the pressure cylinders 13 and 14, for example ten times faster.
The fabric carrying belts 15 and 16, which are preferably of felt, have sufficient frictional contact with the series of driven rollers 13 and 14 to prevent slipping relative thereto and; consequently, they moved one hundred at the same speed as these cylinders. The hot drums 11 and 12, which are shown here as rotating under the action of the cloth belts 15 and 16, rotate at the same speed. The hot drums 12a, 12b and 11a, 11b, actuated by the belts 89,
rotate at higher speeds as has just been explained and exert a smoothing action on the piece of fabric being treated; all hot drums preferably have very smooth polished surfaces so that they can slide easily relative to the part W. The relatively high temperature of these hot drums further helps to facilitate sliding during smoothing.
If desired, under certain operating conditions, each of the hot drums 11, 11a, 11b and 12, 12a, 12b can be directly controlled by belts 89;
also under certain conditions, when it is not desired to exert the smoothing effect, it suffices that the series of pressure cylinders 13 and 14 be actuated by belts 99, all the hot drums then rotating at the speed of the cour roie cloth holder.
The machine shown allows the fabric to be subjected to. a bending repeating itself alternately in one direction and the other without the fabric thus treated becoming longer than before the treatment. It has been found that this can be achieved by a arrangement of cylinders and drums touching each other, such that by circulating on each of the hot drums the fabric and the fabric carrying belt are clamped between the hot drum and the belt. the corresponding pressure cylinder. It is said that when leaving the hot drum the fabric is not subjected to this clamping action.
Thus, in the machine shown, each of the pressure cylinders 13 and 14 is pushed against its neighboring hot drum by the spells 13d which it has. was question, so as to tighten the piece of fabric to the point where it comes into contact with the hot drum. As can be seen clearly on the fi-. 4, there is a substantial gap to the left of each hot drum, between it and the immediately following pressure cylinder, so that there is no clamping action at the point where the part d. The material leaves the hot drum.
From the foregoing, it is understood the operation of the machine which has been described. The material arriving from the right end of the machine. the fairly moist state (eg containing 10% moisture) is dried by contact with successive hot drums of the machine. The drying action of these drums, applied alternately on one side of the fabric and the other, substantially completely dries the fabric throughout its passage through the machine. It will be understood that in general each individual hot drum only partially dries the fabric, the latter reaching its desired state of dryness only at or near the end of its journey through the machine.
By subjecting the fabric to repeated bending in both directions, simultaneously with drying it, the formation of crystals in the size of the fabric and the adhesion of the starch in the fabric is broken. , which makes the fabric more flexible than is usual, while retaining and strengthening the feel of the body of the fabric, making it appear heavier than before the 1-treatment. The ironing and smoothing effected by the hot drums being applied alternately and repeatedly on both sides of the fabric. give. these two faces have the same characteristics.
The luster of the fabric is improved by smoothing using the hot drums, also without adversely affecting the feel or the flexibility of the fabric.
The described property of the machine of subjecting the fabric to the described finishing treatment. without delivering the stuff to. the stretched state constitutes an improvement over conventional ironing machines which deliver the fixed fabric in the stretched or elongated state and therefore more subject to shrinkage during laundering.
The machine-treated fabric shown and described may be a fabric whose primary commercial finish is substantially unmodified and which has been previously shrunk or made non-shrinkable lengthwise, for example by the process of U.S. Patent No. <B> 1 </B> 734 896 of August 2, 1928 or that of US Patent No. <B> 1861 </B> 422 of April 18, 1930. In this application, the machine shown improves the finish of the fabric from the above-mentioned point of view also on both sides of the fabric, without adversely affecting the non-shrinking quality of the fabric.
The machine shown can also accommodate devices for effecting a shrinkage of the fabric in the direction of lenght, for example as in the process described in United States Patent No. <B> 1861 </B> 4. 22 of April 18, 1930 or to operate as the installation described in Swiss Patent No. 171323 of October 30, 1931 or as the machine described in Swiss Patent No. 171324 of October 30, 1931.
If we refer to fi-. 7, it is seen that the fabric carrying belt <B> 15 </B> a. a substantial thickness, for example 6 mm. Passing over the right pressure cylinder 13, the outer surface of the belt elongates over this cylinder, while passing over the hot drum 11 the same area of the belt is substantially contracted. Passing from cylinder 13 to drum 11, at the point of contact between them, the bending of the belt is reversed, the primitive convex surface, elongated outwardly in contact with the piece of fabric, becoming a concave surface. shorter.
By forcing the piece of fabric W to press against the belt, before and after this contraction of this belt, the fabric can be made to take part in this tension, thus becoming shorter. Means for compressing the fabric in this way are a series of pressure blocks 130 (Figs. 7, 3 and 4) conforming to the curvature of the belt on cylinder 13 and extending substantially up to at the point of contact of cylinder 13 and drum 11.
The piece of fabric W is securely held in contact with the convex surface of the belt 15 by these pressure blocks; at the point of contact, the fabric passes from the tightening state between the blocks 130 and the belt 15 to a similar tightening state between the belt 15 and the hot drum 11 without it being released from this tightening of sensibly, in the meantime. In this way, the fabric is thus made to take part in the contraction of the. belt and is shortened by compression by an amount which may, for example, beech from 5 to 7 cm per meter, the amount of this shortening in length depending on the diameters of the cylinder 13, the drum 11 and the thickness of the belt 15.
The oscillating frames 13b, associated with the lower right-hand pressure cylinder 13, extend to the right as is shown at 13b 'in FIG. 7 to fix on them a transverse U 133 serving to locate and to hold the pressure blocks 130.
Each pressure block 130 is provided with a protruding plate 135 extending to the right (fig. 7) under <B> PU </B> 133 and bearing upwards against the head of a bolt 137 which prevents thus block 130 from being caught at the point of clamping between cylinder 13 and drum 11. A spring 138 is used to hold pressure block 130 by bringing this block to. swing around bolt 137 as a pivot to apply it to the part W. The various pressure blocks 130 are heated to prevent them from sticking.
This is conveniently achieved by placing therein heating resistors 140 connected by wires 141 to any suitable current source. A pair of feed rollers l08-109 can be placed (fig. 4) at a suitable distance from the inlet end of the series of cylinders, for example 1.50 to 6 m from them. used to pinch the piece of cloth W and positively driven by a shift <I> YS </I> from a main drive shaft 110.
The main drive shaft 110 is connected to the shaft 80 of the set of cylinders by means of another gearshift <I> YS ', </I> as shown in diagram form in FIG. 4. A humidifier 120 of some type is placed between the feed cylinders 108, 109 and the first pressure cylinder 13 to give the workpiece W a sufficient moisture content (generally about <B> 10%. </B> by weight) if the part is not already wet. The effect of this moisture on most fabrics,
if they are not already tightened, is to cause a narrowing in the direction of the width; this shrinkage effect can be increased by stretching the part W between the cylinders 108, 109 and 13, suitably adjusting either the speed changes Y S or VS '. A suitable set of smoothing bars 115 can be used to prevent longitudinal folds from spreading beyond and to present the part W to the first pressure cylinder 13 to. the upright state, in the transverse direction.
By appropriately adjusting the speed change VS and the analog speed change VS ', the finished fabric by improving its body and surface characteristics can be brought to a defined and predetermined speed which can (between certain limits) be in all desired relation with the speed of entry of the untreated tissue, between the entry cylinders 108 and 109.
By adjusting the speed of operation of the fabric carrier belts 15 and 16 to equal the tangential speed of rollers 108 and 109, the longitudinal elongation produced in the first weft direction shrinkage is increased. exactly compensated by the shrinkage in the direction of the lon gueur which the fabric undergoes when it passes between the first pressure cylinder 13 and the hot drum 11. By arranging so that the speed at. In which the fabric carrying belts 15 and 16 supply the fabric is lower than the speed of the rollers 108 and 109, the fabric can be supplied in a shrunk or contracted condition lengthwise.
The amount of the shrinkage produced on the first pressure cylinder 13 and the hot drum 11 is substantially constant for a given dimension of these parts, the shape of the blocks 130 and the nature and thickness of the belt 15. This amount of shrinkage can be for example 5.5 cm per meter. In this case, by arranging for the belt 16 to supply the fabric at a speed which is 34, .j-36 that of the entry between the cylinders 108 and 109, the maximum longitudinal shrinkage capacity of the my given chine can be obtained with an equal net shrinkage of the finished fully treated part.
Any net shrinkage less than maximum capacity can be achieved by increasing the rate at which the part is fed relative to the input rate, thereby subjecting the fabric to longitudinal elongation before longitudinal shrinkage. Swiss Patent No. 1713 <B> 2 </B> 3 of October 30, 1931 relates to an installation for carrying out a process of this kind.