CH196924A - Objet en verre trempé, procédé pour sa fabrication et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé. - Google Patents

Objet en verre trempé, procédé pour sa fabrication et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé.

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  Objet en verre trempé, procédé pour sa fabrication et installation     pour    la mise  en     #uvre    de ce procédé.    La présente invention comprend un objet  en verre trempé, caractérisé en ce qu'il est  composé d'un verre dont la température de  tension est au moins égale à 506   C, l'inter  valle de prise inférieur à 600   C et le coeffi  cient de dilatation inférieur à 65 k 10-7.  L'invention comporte aussi un procédé de fa  brication de cet objet et une installation pour  la mise en     #uvre    de ce procédé.

   Un objet  tel que celui que comprend l'invention est par  ticulièrement désigné comme ustensile de cui  sine en verre et spécialement comme ustensile  destiné à être placé sur une cuisinière, se dif  férenciant de ceux allant au four par le fait  qu'il est soumis à une température plus élevée       localisée,    au lieu d'être soumis à la tempé  rature uniforme relativement basse du four.  L'utilisation du verre (qui diffère du quartz  fondu) a jusqu'à présent été impossible pour  la réalisation de tels ustensiles.  



  Pour tremper un verre, il y a lieu de con  sidérer le "point de ramollissement", le "point  de recuit" et le "point de tension" du verre  particulier soumis à la trempe.    Le point de ramollissement est l'état dans  lequel le verre possède une viscosité de 107,6  poises, le point de recuit est l'état dans le  quel le verre possède une     viscosité    de       1,013,4        poises,    et le point de     tension    est l'état  dans lequel le verre possède une visco  sité de     1014,6        poises.    Les     expressions        "tempé-          rature    de ramollissement",

       "température    de  recuit" et "température de tension" défi  nissent la température à laquelle un verre re  cuit     atteint    les états visqueux ci-dessus indi  qués.  



  Il n'était pas connu, avant la présente in  vention, que le verre trempé subit un relâ  chement de tension     lorsqu'il    est soumis à un  chauffage répété ou prolongé à une basse tem  pérature et l'ignorance de ce fait peut avoir  été la cause de nombreux insuccès pour les  quels aucune explication appropriée n'a pu  être fournie.  



  La raison de ce phénomène de relâche  ment ou d'abandon de tension n'est pas par  faitement connue, mais on suppose qu'il est  partiellement dû à un changement dans la      structure moléculaire du verre causé par la  trempe. Les investigations de l'inventeur ont  conduit à la, conclusion que. pour chaque  température, le verre possède une certaine  disposition moléculaire préférée et que s'il  est maintenu à une température donnée pen  dant un temps suffisant, la disposition molé  culaire correspondante sera, éventuellement  atteinte. Bien entendu, cette condition est  accélérée lorsque le verre devient moins vis  queux et plus mobile, car les molécules peu  vent alors se     déplacer    plus librement que  lorsque le verre est rigide (stiff) et dur.

   Par       suite,    en refroidissant le verre à partir d'une  température élevée, comme on le fait habituel  lement dans la trempe du verre, sa compa  cité ou plutôt sa, rigidité (stiffness) aug  mente avec une telle rapidité que le change  ment correspondant dans la disposition molé  culaire ne peut nécessairement pas suivre et  il se produit ainsi l'effet de congélation  (freezing) dans le verre d'une disposition mo  léculaire se trouvant dans la région de celle  qui prévaut immédiatement au-dessus du  point de ramollissement, ou lorsque le verre  a une viscosité d'environ 107,6 poises.  



  En d'autres termes, pour tremper le verre,  il est nécessaire de réduire d'abord sa visco  sité et l'amener à un état au-dessous de son  point de recuit, soit 1013e poises et. de pré  férence, près de son point de ramollissement,  c'est-à-dire environ 10)7,6 poises. Ceci est ha  bituellement réalisé en chauffant le verre. la  température étant déterminée par les consti  tuants entrant dans sa composition. Après ré  duction de la viscosité du verre, on le sou  met à un traitement brusque de raffermisse  ment qui lui redonne sa rigidité. Ceci est ha  bituellement obtenu en le refroidissant à une  température de plusieurs centaines de degrés  au-dessous de celle à laquelle il avait préala  blement été chauffé.

   Par suite, la disposition  moléculaire d'un objet en verre trempé s'ap  prochera davantage de celle que possédait le  verre immédiatement avant la phase de dur  cissement du procédé. Basé sur la théorie que  la disposition moléculaire du verre trempé se  rapproche de celle du verre avant la trempe,    il est à noter que le verre trempé se prêtera  plus facilement à un traitement de ramollisse  ment et, par suite, lorsqu'il sera utilisé sous  forme clé récipient chauffant, sa disposition  moléculaire commencera à changer à des     tenm-          pératures    bien au-dessous de celle à laquelle       un        changement    serait décelé dans une pièce  analogue, mais recuite.  



  Dans le verre trempé, les couches de     sur-          face    sont sous compression pendant que les  parties intérieures sont sous tension et, par  suite, il y a deux forces agissant l'une contre  l'autre, la grandeur de ces forces étant telle  que lors du relâchement le plus léger clé la       rigidité    du verre, il s'ensuit un mouvement  vers l'annulation et la stabilité. Etant donné  que dans une pièce recuite en verre ne conte  nant que de faibles tensions. ces forces sont  plus complètement annulées. on conçoit que  la rigidité de la pièce doit être beaucoup     plus     sévèrement perturbée. avant qu'un change  ment appréciable soit détecté.  



  Le verre destiné à aller sur le feu attein  dra cles températures comprises entre 150 et  50(I  .     Evidemment,    un verre destiné à n'être       utilisé    qu'à la plus basse de ces températures  pourra servir s'il possède une température de  relâchement de la tension plus faible que celle  demandée si on l'utilisait à des températures  plus élevées. Toutefois, en pratique, les objets  en verre destinés à     ètre    placés sur le     dessus     d'une cuisinière risquent, dans les mains du  public. d'être soumis aux     conditions    les plu:  sévères et, par suite. doivent avoir une tempé  rature de relâchement de tension élevée.

   En  général. on a constaté que la. température de       relâ.chernent    clé la tension d'un verre trempé  est d'approximativement     17.1      C     au-dessous     de, la température de     tension    du même verre.  Il en résulte qu'un verre destiné à être soumis  à une température de 15I)   C     seulement,    peut  avoir une température de tension de     325      C,  tandis que     dans    le cas d'un service plus sé  vère, où le verre trempé doit pouvoir atteindre  une     température    de 500   C, il sera, choisi de  manière à avoir une température de tension  au moins égale     ii,    675   C.

   De là, l'importance      d'une température de tension élevée dans le  verre.  



  Un autre facteur à considérer dans la fa  brication d'objets en verre trempé destinés à  être posés sur le dessus d'une cuisinière, est  l'endurance thermique de l'objet. Pour un de  gré prédéterminé de trempe, elle est comman  dée en premier lieu, par le coefficient     de    di  latation thermique du verre dont l'objet est  constitué, bien que l'épaisseur des parois de  ce récipient et sa farmne soient également des  facteurs d'un peu moindre importance. D'une  façon générale, des objets en verre trempé des  tinés à être chauffés sur une cuisinière doi  vent être en verre ayant un coefficient de di  latation thermique inférieur à 65 X l0-7 par  degré     centigrade    ou qui ne résistera pas au  choc thermique auquel de tels objets sont  soumis en service.

   Plus est faible le coefficient  de dilatation du verre, plus grande sera l'en  durance thermique de l'objet et moindre sera  la nécessité de tenir compte de l'épaisseur de  la paroi et de la forme de l'objet.  



  Etant donné que les courbes de tempéra  ture-viscosité des verres de compositions dif  férentes ne sont pas semblables, certaines li  mites de travail doivent être observées lors  qu'on fabrique des objets en verre destinés  à être placés sur des cuisinières. Certains  verres possédant la propriété d'avoir une vis  cosité élevée aux températures atteintes sur  les cuisinières, possèdent aussi une diminu  tion rapide de viscosité à des températures  plus élevées. D'autres verres, possédant la pre  mière propriété, demandent pour les rendre  utilisables des températures élevées telles  qu'elles ne se prêtent pratiquement pas à la       fabrication    commerciale.

   Tandis que des  verres possédant des viscosités suffisamment  élevées pour conserver leur trempe lorsqu'on  les place sur une cuisinière, demandent égale  ment des températures de travail plus élevées  pendant la fabrication de l'objet que les  verres plus communément utilisés, il est pos  sible en choisissant un verre approprié, de  maintenir cette dernière température dans les  limites d'une opération perfectionnée mais,  néanmoins, commerciale.    Le dessin annexé illustre, à titre d'exem  ple, ume forme d'exécution du procédé ainsi  qu'une forme d'exécution de l'installation que  comprend     l'invention    pour l'obtention d'un  objet en verre trempé destiné à être posé sur  la flamme libre d'une cuisinière ou sur un  dispositif de chauffage électrique.  



  La fig. 1 est une vue schématique en  plan de ladite forme d'exécution de l'installa  tion pour la mise en     #uvre    du procédé que  comprend l'invention;  La fig. 2 est une vue latérale, partielle  ment en coupe, d'une presse que comprend       cette    installation pour la fabrication d'objets  en verre à partir de verres à grande viscosité;  La fig. 3 est une vue en coupe suivant la  ligne 3-3 de la fig. 1;  La fig. 4 est une vue en coupe suivant la  ligne 4-4 de la fig. 1;  La fig. 5 est une vue en coupe suivant la  ligne 5-5 de la fig. 1;  La fig. 6 est une vue en coupe suivant la  ligne 6-6 de la fig. 1;  La fig, 7 est une vue en coupe suivant la  ligne 7-7 de la fig. 1;

    La fig. 8 est une vue partielle en pers  pective d'une     partie    du récipient contenant  le bain de trempe représenté sur la fig. 7. et  La fig. 9 est un graphique représentant  les taux de relâchement des tensions de verres  divers, à différentes températures.  



  Pour la mise en     oeuvre    du procédé, on uti  lise, de préférence, un verre dont la composi  tion est telle qu'il possède la propriété d'avoir  une     température    de tension élevée et une fai  ble dilatation thermique. Des compositions  de verres pouvant     "être    utilisées dans ce but,  et possédant     ces    qualités, sont     indiquées    sur  le     tableau    suivant:

    
EMI0003.0014     
  
    <I><U>T</U>a<U>bleau</U> <SEP> I:</I>
<tb>  <I>(A_)_ <SEP> <U>(</U>B_) <SEP> (<U>C)</U> <SEP> (1ï></I>
<tb>  Si02 <SEP> 56,4 <SEP> 60,5 <SEP> 62.5 <SEP> 57,1
<tb>  B203 <SEP> 5,0 <SEP> - <SEP> 5,2 <SEP> 12,4
<tb>  <B>A1203</B> <SEP> 23,0 <SEP> 21,4 <SEP> 15,6 <SEP> 15,5
<tb>  Na2O <SEP> 0,8 <SEP> 0,6 <SEP> - <SEP>   CaO <SEP> 4,1 <SEP> 8,7 <SEP> 10,0 <SEP> 9,0
<tb>  11Ig0 <SEP> 10,7 <SEP> 5,8 <SEP> 5,0 <SEP> 5,0
<tb>  Fluorine <SEP> - <SEP> 1,5 <SEP> 1,5 <SEP> 1,0         Il est à noter que ces compositions sont  toutes caractérisées par une teneur élevée en  alumine et faible en alcali, et le tableau     ci-          caprès    donne les caractéristiques des verres  ayant les compositions ci-dessus.

    
EMI0004.0003     
  
    Tableau <SEP> Il:
<tb>  Tetnpéra- <SEP> Tempéra- <SEP> Tempéra  Verre <SEP> turc <SEP> de <SEP> ture <SEP> de <SEP> ture <SEP> de <SEP> Dilatation
<tb>  tmolliasement <SEP> recuit <SEP> tensïon
<tb>  (A) <SEP> 929 <SEP> 726 <SEP> 684 <SEP> 38-X-10-7
<tb>  (B) <SEP> 938 <SEP> 715 <SEP> 872 <SEP> 41 <SEP> X <SEP> 10-7
<tb>  (C) <SEP> 888 <SEP> 683 <SEP> 625 <SEP> 40X <SEP> 10-7
<tb>  (D) <SEP> 871 <SEP> 639 <SEP> 603 <SEP> 39 <SEP> X <SEP> 10-i       On remarquera que torts les verres indi  qués ci-dessus possèdent des températures de  tension supérieures à 60()  C et que, par suite,  certaines de ces compositions doivent être pré  férées pour l'obtention d'objets destinés à  être posés sur une cuisinière, et qui sont     son-          mis    à un service sévère, comme,

   par exemple,  faire bouillir, griller et cuire des aliments, la  rigidité du verre à la température à laquelle il  est porté en service étant telle que toute ten  dance du verre à relàcber sa tension est re  tardée ou complètement arrêtée.  



  Pour des genres de services moins durs.  on a constaté que des objets donnant satis  faction peuvent être obtenus en utilisant des  verres ayant les compositions et les caracté  ristiques indiquées dans les tableaux suivants:  
EMI0004.0006     
  
    Tableau <SEP> V:
<tb>  LA) <SEP> rB) <SEP> (lC) <SEP> (D) <SEP> (E <SEP> (F') <SEP> (lG) <SEP> (H)
<tb>  245 <SEP>   <SEP> C <SEP> 266 <SEP>   <SEP> C <SEP> 363 <SEP>   <SEP> C <SEP> 268  <SEP> C <SEP> 265 <SEP>   <SEP> C <SEP> 299 <SEP>   <SEP> C <SEP> 238 <SEP> e <SEP> C <SEP> 222 <SEP>   <SEP> C       Des expériences ont montré que la carac  téristique de relâcbement de la tension d'un  verre ne dépend pas entièrement de sa tem  pérature de tension, mais qu'elle est aussi  déterminée, dans une grande mesure, par l'é  tendue de son intervalle de prise (setting  range).

   Les formes d'exécution de l'objet que  comprend l'invention seront donc non seule  ment     constituées    par du verre ayant une tem  pérature de tension de 506   C et même plus  élevée, mais possédant encore un intervalle de  
EMI0004.0008     
  
    Tableau <SEP> III:
<tb>  (7s) <SEP> (F) <SEP> (G) <SEP> (H)
<tb>  Si02 <SEP> -80,11 <SEP> 0 <SEP> 71,0 <SEP> 72,5
<tb>  A12O3 <SEP> 2,1 <SEP> 1,7 <SEP> 5,0 <SEP> 4,5
<tb>  B203 <SEP> l1,4 <SEP> 13.0 <SEP> 15,0 <SEP> 12,2
<tb>  Na2O <SEP> 5,7 <SEP> 4,4 <SEP> 7,5 <SEP> 8,4
<tb>  K20 <SEP> 0,6 <SEP> - <SEP> 1,5 <SEP> 2,3
<tb>  Li2O <SEP> 0,1 <SEP> - <SEP> - <SEP>   Tableau <SEP> IV:

  
<tb>  Tempéra- <SEP> Tempéra- <SEP> Tempéra  Verre <SEP> ture <SEP> de <SEP> turc <SEP> de <SEP> ture <SEP> de <SEP> Dilatation
<tb>  ramollissement <SEP> recuit <SEP> tension
<tb>  (E) <SEP> 784 <SEP> 557 <SEP> 519 <SEP> 43 <SEP> x <SEP> 10-7
<tb>  (F) <SEP> 816 <SEP> 561 <SEP> 517 <SEP> 32X <SEP> 10-7
<tb>  (G) <SEP> 744 <SEP> 542 <SEP> 506 <SEP> 5r7 <SEP> x <SEP> 10-7
<tb>  H1) <SEP> 755 <SEP> 566 <SEP> 533 <SEP> 62 <SEP> X <SEP> 10-7       Un     autre    facteur que l'on suppose être im  portant en ce qui concerne la sélection     d'un     verre devant résister     au        relâebement    de la.

    trempe, est 1e taux d'augmentation de sa vis  cosité, au fur et à, mesure de l'abaissement de  la température; en d'autres     termes,        l'inter-          valle    de     prise        (setting    rate) d'un verre in  diqué par la différence en degrés de     tempéra-          tul-e    entre     ses    températures de ramollisse  ment et de tension. Ces différences entre les       températures    de     ramollissement    et de tension  des verres indiqués ci-dessus sont représen  tées dans le tableau suivant:    prise ne     dépassant    pas 300 e C.

   Des essais ont  montré qu'il est préférable d'utiliser du verre  A pour obtenir des objets destinés à être posés  sur une     cuisinière,    car il possède une tem  pérature (le tension bien supérieure à 600   C.  et un intervalle de prise     (setting    range) re  lativement étroit de 245 e C.     Le    verre H, tout  en ayant une température de tension de  150 e C au-dessous de celle du verre A, pos  sède un intervalle de prise     (setting)    de 222   C  et on a également     constaté    qu'il convenait      pour la fabrication d'objets destinés à être po  sés sur le feu.  



  Bien qu'il soit possible d'obtenir des objets  destinés à être posés sur le feu avec des verres  ayant des coefficients de dilatation thermi  que beaucoup plus élevé que ceux indiqués sur  les tableaux il et IV, la dilatation du verre  dont sont constitués les objets doit être infé  rieure à 65 X 10-7 par degré centigrade. Si  le coefficient de dilatation était supérieur à  celui ci-dessus indiqué, il deviendrait néces  saire, pour que l'objet ait une endurance ther  mique suffisante, d'y introduire un degré de  trempe     tel    que, lorsque l'objet se casse, il ne  se produise pas de     fracture    explosive telle  que de petits éclats de verre risquent de vo  ler dans tous les sens.

   Cette fracture explo  sive fait courir le risque, en particulier lors-    que les objets sont utilisés dans le service do  mestique,     que    des particules de verre soient  projetées dans les aliments contenus dans  d'autres récipients, ce qui constitue un dan  ger pour le consommateur. En utilisant un  verre ayant un faible coefficient de dilatation  thermique, le degré de trempe nécessaire à  l'obtention d'un article ayant une endurance  thermique élevée est proportionnellement ré  duit et, comme le degré de trempe est dimi  nué, le danger de rupture du verre avec  fracture explosive est également réduit.  



  On a constaté que, pour obtenir une endu  rance thermique élevée, sans introduire le  risque d'une fracture explosive, lorsque l'ob  jet se casse, le degré maximum de tension  par millimètre carré ne doit pas dépasser les  valeurs données par l'équation:  
EMI0005.0004     
    dlans laquelle T désigne la tension maxi  mum en kg par mm'; n est le rapport de la  compression maximum à la tension maximum;  E est le coefficient     d'élasticité    (coefficient       Young)    en kg par     mm@;    f est la résistance à  la traction du verre en kg par<U>mm';</U><B>y</B> est le       rapport    Poisson ou rapport de la contraction  à l'extension dans un corps étiré et t est l'é  paisseur du verre en mm.

   On donnera ci-après  des exemples spécifiques de réalisation d'ob  jets en verre trempé ayant ce degré de ten  sion.  



  Pour la     mise    en     ceuvre    du procédé que       comprend    l'invention, on peut utiliser la  forme d'exécution de l'installation représen  tée au dessin. Le verre, de préférence du  verre A ci-dessus défini, est fondu     dans    un  récipient 10 d'où on l'amène par     l'intermé-          diaire    d'un avant-foyer 11 et d'un feeder ap  proprié, à une presse 12, de préférence une  presse rotative automatique, bien que tout  autre     mécanisme    de presse approprié puisse  être utilisé.

       Etant    donné le genre de verre et,  en particulier, sa     viscosité    élevée et son court  palier de travail,     il    devra être travaillé à une  température de, ou voisine de<B>1300'</B> C. Le         feeder    sépare le verre en charges (paraisons)  oui tombent dans des moules 13     portés    par  la     presse    12 et, après compression, l'objet  ainsi formé est placé soit par     l'opérateur,    soit  au moyen d'un transporteur approprié 14,  dans un four égalisateur de température 15  maintenu à une température d'environ     1000'    C  ou au-dessus.

   Les objets en verre     placés    dans  le four 15 ayant     atteint    une température appro  priée, qui doit     être    supérieure à la tempéra  ture de recuit et, de     préférence,    suffisamment  élevée pour qu'il n'y ait pas de     modification    de  forme     desdits        objets,    sont ensuite enlevés du  four et introduits dans un milieu réfrigéra  teur qui est un sel fondu     contenu    dans un  récipient approprié 16.

   Le bain est     maintenu     à une température d'environ 525   C et a une       densité        voisine    de celle du verre dont l'objet  est     constitué.    Ce traitement provoque un  brusque durcissement ou raffermissement du  verre accompagné d'une augmentation<B>de</B>  viscosité. Non seulement ce traitement intro  duit des forces de     tension    et de compression  dans le verre qui contribuent dans une  grande mesure à son     endurance    thermique et  à sa     résistance    aux chocs mécaniques, mais      crée aussi dans le verre une disposition molé  culaire analogue à celle qu'il possédait lors  qu'il était à, l'état fortement chauffé et ra  molli.  



  Certains mélanges de sels conviennent  particulièrement bien comme bains de re  froidissement, au point de vue large gamme  de températures de travail et économie.  Parmi ces sels, on citera les suivant: le ni  trate de sodium et le nitrate de     potassium     mélangés, le nitrite de sodium et le     nitrate     de potassium mélangés, le nitrate de sodium  seul, le nitrate de potassium seul, le sulfate  acide d'ammonium, le nitrate de lithium, le  nitrate de sodium, le nitrate de potassium  et le nitrite de potassiumn mélangé, le chlo  rure de potassium et le chlorure cuivreux  mélangés, le chlorure de zinc seul, le chlo  rure de potassium et le chlorure (le zinc mé  langés, le sulfate acide de potassium, le sul  fate acide de sodium, le sulfate acide (le  sodium et le sulfate acide de potassium, etc.

    Il est évident que diverses combinaisons des  sels ci-dessus indiqués autres que celles  mentionnées ci-dessus pourront être utilisées.  



  Une caractéristique importante consiste  en ce que, par suite d'une certaine propriété  des sels inorganiques fondus, la température  du     bain    de refroidissement détermine, avec  précision, le degré de trempe qui sera  obtenu. C'est-à-dire que la tension finale qui  sera obtenue en refroidissant un verre donné  chauffé à une     température    donnée, dans un  bain de refroidissement de sel fondu, va  riera inversement avec la température du  bain de refroidissement. Le degré de trempe  obtenu dans les mêmes conditions en utilisant  un bain d'huile est pratiquement indépen  dant de la     température    du bain de refroidis  sement et, par suite, un tel bain est d'un em  ploi limité.  



  Après refroidissement du verre dans le  bain de sel fondu ci-dessus décrit, les objet  sont amenés dans un bain d'eau contenu dans  un récipient 17, et destiné à dissoudre et éli  miner le sel qui peut adhérer auxdits objets.  Ce bain d'eau est     maintenu    à la température    du laboratoire, de sorte que les objets sont  soumis à un essai de choc thermique et ceux  qui n'ont pas été correctement trempés ou qui  présentent d'autres défauts se casseront, tan  dis que ceux possédant 1a     répartition    correcte  de     trempe        resteront    intacts. On réalise ainsi  une sélection     automatique    des objets correcte  ment et incorrectement trempés.  



  Dans le cas du verre     r1,    il est nécessaire,  par suite de ses     caractéristiques,    d'utiliser un  traitement réduisant la température avant  d'introduire l'objet dans le bain d'eau de la  vage. Untel     traitement    est réalisé dans un tun  nel 18 dans lequel des souffleries d'air ré  duisent la. température de l'objet par rapport  à celle du bain de refroidissement     (environ     535   C) à une température     d'environ    300   C,  de sorte que     lorsque    des objets sont intro  duits dans le bain d'eau susvisé, l'essai de  choc     thermique    sera effectué comme indiqué.  



  Après lavage à l'eau, de la manière ci  dessus décrite, les objets sont transférés dans       un    bain de vapeur 19, dans lequel leur tempé  rature est     portée    à un degré où ils sont rapi  dement séchés, après quoi ils sont amenés sur  une courroie de vérification     \?0,    le long de  laquelle ils se déplacent pour être empaquetés  rapidement en vue de leur expédition et dg  leur distribution.  



  Dans certains cas, et     particulièrement    lors  qu9on veut; obtenir des objets destinés à être  chauffés sur une cuisinière, avec des compo  sitions de     verre    ayant un court palier de tra  vail, on a trouvé avantageux de donner     îi    l'ob  jet un degré de trempe en     excès    par rapport  à celui qu'il doit posséder finalement et de  le soumettre ensuite à un traitement ther  mique, analogue à un recuit, grâce auquel la  trempe est     réduite    à celle finalement désirée.

    Dans ce cas, on choisit un verre, tel que, par  exemple, le verre B ci-dessus décrit, et     après     avoir comprimé l'objet, on le soumet à     un     traitement égalisateur de température pen  dant une     courte    période de temps, dans un  four dont la température est d'environ 900  <B><I>C</I></B>.  Après un     tel        chauffage,    on soumet l'objet à        n    traitement de refroidissement consistant,      de préférence. en un bain de sel fondu, main  tenu à environ 450' C.

   Ceci introduit dans  l'objet un degré de tension d'environ 4 kg  par mm', qui est de beaucoup supérieur à ce  lui nécessaire, puisque pour le genre de ser  vice auquel l'objet est destiné, il ne nécessite  qu'une tension d'environ 3 kg par mm'.  Après avoir ainsi trempé l'objet, on le sou  met à un traitement thermique qui, par exem  ple, peut consister à le chauffer à une tem  pérature d'environ 535   C pendant une pé  riode de 2     heures,    ou à le     soumettre    à une  température d'environ 510' C, pendant une  période de 7 heures.

   Ce traitement ramène la  tension à environ 3 kg par<U>mm',</U> et simulta  nément provoque une redisposition molécu  laire ou mouvement vers la stabilisation qui  réduit considérablement la tendance du verre  à un nouveau relâchement de sa tension, lors  qu'il est soumis aux     températures    qui se pré  sentent sur les cuisinières ou autres fourneaux  analogues. En traitant ainsi des objets en  verre, il est possible de changer les caracté  ristiques du verre, de telle sorte que les ob  jets peuvent être soumis à des     températures     de service supérieures de 25   C à celles aux  quelles un objet analogue initialement  trempé à 3 kg par mm2 résistera avant que le  relâchement de tension s e produise.  



  Les courbes du graphique de la fig. 9 re  présentent le relâchement de la tension au  bout de cent heures, des différents verres  auxquels on s'est référé plus haut, à des tem  pératures entre 250 et 500   C. Il est à noter  que dans chaque cas, le relâchement de ten  sion de 350' C n'excède pas de 30% le de  gré initial de trempe introduite dans l'objet.  



  La presse 12 ci-dessus mentionnée com  prend une embase 21 (fig. 2) portant un pla  teau rotatif horizontal 22 prés de la périphé  rie duquel sont montés des moules 13. Ces  moules sont, de préférence, en acier spécial,  contenant environ 13 % de chrome et 0,6 % de  cobalt, de manière à leur permettre d'être  portés à la température convenable pour com  primer le verre qui, dans certains cas, exige  qu'ils restent rouge cerise ou à environ    600          C.

   Les surfaces de contact avec le verre  des fonds des     moules    sont, de préférence, re  couvertes de chrome parfaitement poli qui  non seulement a pour objet de     résister    à l'u  sure, mais aussi d'empêcher le verre de se  coller aux moules chauffés et chaque moule  est entouré par une enveloppe 23 destinée à le  maintenir à une température suffisamment  élevée pour le moulage correct du verre. Près  de la station de chargement des moules de  la presse se trouve une station de compres  sion sur laquelle un piston de moulage 24  est monté de manière à descendre dans le fond  du moule et à mouler la charge de verre préa  lablement déposée.

   De même que le fond du  moule, ce piston est     eii    acier contenant envi  ron les mêmes proportions de chrome et de  cobalt, et il est maintenu à une température  élevée, de manière à faciliter le moulage du  verre déposé dans les fonds des moules lors  que le piston descend.  



  Le four égalisateur de température 15  consiste en un tunnel annulaire 25 en briques  réfractaires, dans lequel est logé un moufle  26. Ce moufle consiste en une capacité annu  laire en forme     d'U    inversé en coupe trans  versale, en alliage contenant environ 30 % de  chrome et 20% de nickel. Sur un plateau<B>27,</B>  qui tourne autour de l'axe     vertical    du four 15,  au-dessous du tunnel 25, est monté un an  neau réfractaire 28 qui ferme l'extrémité ou  verte inférieure du moufle 26 et supporte  l'objet lorsqu'il se trouve dans le four.

   Bien  entendu, le tunnel 25 est muni d'ouvertures  à, travers lesquelles des brûleurs     (non-repré-          sentés)    sont introduits en     vue    de maintenir  l'intérieur du moufle 26 à la température  voulue. L'anneau 28 est, de préférence, re  couvert d'une couche de matière réfractaire       pulvérisée    29 destinée à empêcher l'adhé  rence du verre chauffé.

   Des expériences ont  montré qu'aux températures utilisées, la ma  tière réfractaire     pulvérisée    disposée sur l'an  neau doit être     extrêmement    réfractaire et,  dans ce but, de l'alumine hydratée     Al(OHF)     ou un mélange de 23 % d'alumine hydratée       Al(OH3),    de 70% de terre à     diatomées    et de  7 % de feldspath conviendra admirablement.      Une autre substance qui peut parfaitement  être utilisée pour empêcher l'objet d'adhérer  à l'anneau 28 est le sulfate de magnésium  (Mg2S04) qui possède les caractéristiques de  mollesse et de solubilité dans l'eau et laisse  les objets déposés sur l'anneau exempts d'im  perfections de surface.  



  En vue d'introduire l'objet dans le mou  fle 26, le tunnel 25 est muni d'une ouverture  destinée à recevoir les parois d'un passage 30 I  qui débouche dans le moufle et prés duquel  est monté un cylindre à air 31, dont le pis  ton est relié à une tige 32 munie, à     son    extré  mité extérieure, d'une tête en forme de V  qui vient embrasser     un    objet sortant de la  presse, placé soit à la main, soit par le     traits-          porteur    14, en face du passage 30, et pousse  cet objet dans le four et sur l'anneau 28     qui     l'amène devant un passage 34 (filg. 4).

   A ce  moment, l'objet chauffé est retiré de l'inté  rieur du four au moyen d'une tête en forme  de houe 35 prévue à l'extrémité d'une tige 3f)  qui coulisse dans des supports 37 portés par  un bâti 38. Sur la tige 36 est fixé tun sup  port 39 qui, à son tour, est fixé à la tige  du piston d'un cylindre à air 40, et lorsque  l'air, provenant d'une source d'alimentation  (non-représentée), est admis dans le cylindre.  le piston exerce une traction sur la tige 3G,  de sorte que la tête 35 rencontrant l'objet,  l'extrait de l'intérieur du moufle, et le dé  pose dans le bain de refroidissement s fig. 4).  



  Ce bain de refroidissement est, de préfé  rence, composé approximativement dit mé       eutectique    de nitrate de sodium et de  nitrate de potassium, maintenu à une tempé  rature supérieure à 200   C et, dans certains  cas, pouvant atteindre 525   C ou davantage,  les températures et les constituants dlut bain  pouvant varier suivant les cas particuliers.  Toutefois, de préférence, les constituants se  ront tels que la densité du bain sera voisine  de celle dit verre et il est essentiel qlue le  bain soit composé de matières qui, lorsqu'elles  sont fondues et     maintenues    à la     température     désirée, n'attaqueront pas le verre pendant  qlue ce dernier est en contact avec elles.

   La    cornposition du bain susvisée remplit les con  ditions ci-dessus mentionnées; elle petut être       facilement    fondue dans un récipient en fer       ordinaire    et ses fumées ne sont pas nuisible  pour les     personnes    venant en contact avec  elles.  



  lLa plupart des sels métalliques se décom  posent à un certain degré, lotit au moins lors  qu'on les porte à des températures élevées.  Etant donné que dans le cas de nitrates des  métaux alcalins, une telle décomposition de  vient appréciable à des températures voisines  de 525   C et au-dessus, le bain de sel fondu  a tendance à devenir alcalin lorsqu'on l'uti  lise pour tremper des verres qlui nécessitent le  ehauffage dlu bain à de telles température.  Cette alcalinité qui. probablement, est dute  àr la décomposition du bain, et à la formation  dl'oxyde dle métal alcalin, provoque l'attaque  et la corrosion de la surface du verre. L'alcali  nité dles bains de sel fondu peut être neutralisée  et la corrosion des surfaces de verre empêchée  en ajoutant au bain une petite quantité de ma  tière qui y formera un radical acide.

   Une  telle matière peut comprende un oxyde de ca  ractère acidique en soi, par exemple de  l'oxyde tnngstique WO3, de la silice siO-,  out de l'oxyde borique B203; ou elle peut  cornprendre un sel d'un acide fort et une base  faible, par exemple du sulfate de calcium  CaSO4, ou du sulfate de magnésium M1g S04  qui, lors (le la     décomposition,    seront acides.  d'une manière     prédominante,    par libération  d'un     radical    acide fort.

   De telles additions  pour la neutralisation (le l'alcalinité du bain       sont,    de     préférence,    effectuées de temps à       antre,    en     quantité    qui, habituellement, ne (loi  lias être supérieures à deux fois la quantité  calculée pour corriger exactement l'alcalinité  connue du bain.  



  L'inventeur- a également constaté que       lorsque        certaines        subsiances    sont ajoutées en       quantités        importantes    au bain de     refroidisse-          ment.    (le sel fondu, elles     augmentent        l'effica-          cil;

  é    dit bain à un     degré    important en permet  tant     rrn        abaissement    de la     température    du       bain    dans     lequel    le     degré    désiré de trempe de      l'objet en verre peut être     obtenu    par immer  sion.

   Dans un bain ainsi traité, la tempéra  ture réelle peut être maintenue à 100   C au  dessous de celle nécessaire lorsque ces ma  tières ne sont pas présentes; toutefois, le de  gré de trempe qui sera introduit dans l'objet  en verre chauffé par son immersion dans le  dit bain, sera sensiblement le même que si  ces     substances    étaient     supprimées    et si le bain  était maintenu à sa température normale. Les  matières destinées à produire ces effets doi  vent être finement divisées et susceptibles  d'être maintenues en suspension dans le bain  fondu et elles doivent être inertes par rap  port au verre.

   Comme matières pouvant avan  tageusement être utilisées, on citera le sulfate  de calcium (CaS04), l'alumine (A1203), la  silice (SiO2), la magnésie (MgO), le kaolin,  le feldspath et autres matières analogues qui  sont toutes inertes par rapport au verre et  ne fondent qu'à des températures plus éle  vées que celles utilisées ici, mais il est à noter  que certaines de ces matières, par exemple le  sulfate de calcium et la silice, peuvent aussi  servir à neutraliser l'alcalinité du bain.  Toutefois, dans le présent cas, les quantités  utilisées sont plus grandes que lorsque la  neutralisation de l'alcalinité est seule désirée  et peuvent atteindre 5% du bain.

   Il est en  outre à noter que les matières ajoutées au  bain de sel fondu dans le but soit de neutrali  ser son alcalinité, soit d'augmenter son effi  cacité par abaissement de sa température ef  fective, exercent un effet de modification  sur le bain en ce qui concerne son action sur  le verre qui y est trempé.  



  Le bain de     refroidissement    ci-dessus décrit  est placé dans un récipient qui consiste en une  cuve métallique annulaire 41     (fig.    4, 7 et 8)  supportée par des murs réfractaires circu  laires espacés 42 et 43 constituant une cham  bre de combustion au-dessous de la cuve 41.  Le mur extérieur 42 comporte des     ouvertures     44 à travers lesquelles passent des brûleurs  t5     destinés    à maintenir le bain de refroidisse  ment à la température voulue.

   En 46 tourne  un arbre incliné muni, à     son    extrémité supé  rieure, d'un croisillon 47 dont les bras sont    munis, à leurs extrémités extérieures, de     Sup-          ports    48, reliés par paires, par des panneaux  grillagés 49. Sur chaque support 48 est fixé,  en son milieu, un bras 50 orienté vers l'exté  rieur, et à l'extrémité de chaque     bras    50 est  figée une jambe 51. On réalise ainsi une sé  rie de     structures    garnies, à l'avant et latéra  lement, de panneaux grillagés qui coopèrent  avec les     panneaux    49 pour constituer cl-es  sortes de paniers     destinés    à recevoir les ob  jets.

   Sur une cornière 53, fixée à l'extrémité       inférieure    des bras 48, pivote un châssis 54  garni d'un     panneau    grillagé fermant le fond  de chaque panier, et sur la     cornière    53 est  monté un support 55, à l'extrémité supérieure  duquel pivote, en son milieu, un levier 56.  L'extrémité supérieure du levier se termine  par un     contrepoids    57, tandis que son extré  mité inférieure pivote sur une extrémité d'une  bielle 57' dont l'autre extrémité pivote sur  un bras 58     orienté    vers l'arrière par rapport  au châssis 54.

   On réalise ainsi un genou au  moyen duquel le fond de chaque panier est  retenu en position fermée pendant une cer  taine     partie    de sa     course    à travers la cuve 41.  Un galet 59 est prévu à l'extrémité libre de  chaque panneau     inférieur    ou fond et, lorsque  l'armature 47 tourne, les galets 59 rencontrent  une came 60 portée par la cuve, et ferment  les fonds immédiatement après que le contenu  des paniers a été déposé.

   La fermeture des  fonds des paniers provoque le redressement  des genoux, comme représenté sur la droite  de la     fig.    7 et, de     cette    façon, les paniers sont  maintenus fermés jusqu'à ce que les contre  poids 57     rencontrent    une came 61 fixée sur  des supports 62 qui, à leur tour, sont suppor  tés par la cuve 41.A ce moment, le     levier     est amené dans la position représentée sur la       fig.    8 et le panneau inférieur ou fond du  panier bascule vers le bas, de sorte que son  contenu est déposé soit dans un bain d'eau,  soit dans un tunnel réducteur de température  suivant le cas.

   Bien entendu, le déchargement  des     objets    se fait     lorsqu'ils    se trouvent     au-          dessus    :du niveau du bain de refroidissement  contenu dans la cuve 41, comme représenté  sur les     fig.    7 et 8.      Le tunnel réducteur de température con  siste en une enceinte 63 à travers laquelle se  déplace une bande transporteuse sans fin  ajourée 64.

   Au-dessous du brin supérieur de  la bande 64, et s'étendant longitudinalement  de chaque côté de l'enceinte 63, sont prévu  des conduits d'air<B>65</B> qui comportent des  fentes longitudinales 66, orientées de ma  nière à diriger des jets d'air vers le haut     et     vers l'intérieur, sur la face inférieure dlu  brin supérieur de la bande. Ces conduits sont  alimentés en air sous pression par utn distri  buteur 67 qui est relié à une source d'air sous  pression (non représentée). A la paroi supé  rieure du tunnel sont prévus, à dles intervalles  appropriés, des conduits 68 munis chacun  d'un     obturateur    réglable 69, au moyen duquel  la vitesse d'échappement de l'air depuis l'in  térieur du tunnel peut, être réglée.

   Les ob  jets ayant été déposés sur la bande transpor  teuse 64, entrent à environ 500   C dans l'en  ceinte 63, où il rencontrent les jets d'air qui  réduisent leur température à environ 300   C.  A leur sortie de l'enceinte 63. lesdits objets  sont dirigés dans la cuve 17 contenant l'eau  de lavage.  



  Une bande transporteuse sans fin 70 se  déplace dans la cuve 17 au-dessous du ni  veau de l'eau qu'elle contient et les objet  sont déplacés dans l'eau et finalement dépo  sés sur un transporteur sans fin 71 qui se  déplace dans une enveloppe 72 (fig. 6). On  introduit de la vapeur à environ l00   C dans  l'enveloppe 72 à travers des tuyères 73, de  manière que cette vapeur entoure complète  ment les objets portés par le transporteur 77.  Ceci élève la température des objets à tun  point où se produit leur séchage rapide, peu  de temps après qu'ils ont dépassé les limites  de l'enveloppe 72 et ont été déposés sur une  bande ou courroie de vérification 20.

   Non seu  lement l'introduction     des    objets dans le bain  de vapeur élève leur température à un point  où se produit un séchage rapide, mais aussi  elle sert de bain de rinçage pour éliminer  toutes traces de sels ou autres résidus qui peu  vent rester après lavage à l'eau.    Après avoir ainsi finalement rincé et élevé  la température des objets au point où se pro  duit une évaporation rapide de leur     humidité     restante. on les dépose sur la courroie on  bande de vérification 20 et on les présente  absolument propres et sanitaires aux vérifi  cateurs et aux emballeurs.  



  Facultativement, l'objet en verre qu'il  s'agit de tremper est d'abord porté à une tem  pérature au-dessous de la température de ra  mollissement du verre, déterminée par les di  vers facteurs décrits plus haut, en l'immer  geant dans un bain de sel ou d'un mélange  de sels inorganiques fondus, ainsi qu'on l'a  expliqué ci-dessus. Après que l'objet a été  chauffé uniformément dans     ledit    bain à la  température voulue. on l'en retire et on l'im  merge entièrement dans le bain de refroidisse  ment. Ce dernier est dlu type ci-dessus dé  crit mais, dans certains cas, il peut même con  sister en de l'huile chauffée ou tout autre li  quide de refroidissement connu.

   La phase de  refroidissement     peut    même consister à sou  mettre l'objet chauffé à un soufflage d'air,  d'une manière connue, la nouvelle caractéris  tique de ce cas consistant dans le procédé de  chauffage uniforme de l'objet, à une tempéra  ture élevée, sans gauchissement ni perte de  stabilité en surface.  



  Par exemple, on traite un verre contenant  80).9 % de Si02. 12.9 % de B2O3, 4.4% de  Na20 et 1,8 ,% d'Al203. et possédant une     tenm-          péra.ture    de ramollissement d'environ 81:3   C.       tTrie        plaque    de ce, verre ayant une largeur de  3     em,    une épaisseur de 0,75 cm et une     lon-          gu    eut de 18 cm a été chauffée par immersion  pendant 2 minutes dans un mélange fondu       comprenant    environ 67     %    (le sulfate de so  dium et<B>33%</B> de chlorure de potassium     cri     poids,

   et contenant une petite     quantité     (l'oxyde tungstique, ce dernier étant     ajouté     par     intervalles,    pour maintenir le bain     non-          alcalin.        Le    bain fondu a été maintenu à. une  température de     800      C et possédait une den  sité d'environ 1,9     par    rapport à celle d'envi  ron 2,3 du verre.

   Après chauffage pendant       minutes,   <B>ce</B> qui suffit pour donner au verre      une température uniforme, la plaque a été  enlevée et immédiatement refroidie dans un  bain fondu comprenant environ 44% de     ni-          trite    de sodium et 56% de nitrate de potas  sium en poids, chauffé à 150   C.  



  Des mesures ultérieures de la plaque de  verre trempé ont montré qu'elle n'avait pas  subi de distorsion supérieure à quelques cen  tièmes de millimètre.  



  La     résistance        mécanique    aux chocs de la  plaque trempée a été de     beaucoup    supérieure  à celle des autres échantillons ayant les  mêmes dimensions et qui avaient été trempés  en les chauffant dans un four atmosphérique  ordinaire, et en les refroidissant dans un  bain d'huile 600 W.     porté    à<B>150'</B> C. Acci  dentellement, des déformations appréciables  se sont produites dans ce dernier cas, dues à  ce que les échantillons avaient été chauffés  dans un four ouvert, suivant la procédé ha  bituel de chauffage.  



  Une caractéristique spéciale du procédé  ci-dessus décrit consiste en ce que le bain de  refroidissement, constitué par un mélange  fondu de nitrate de potassium et de nitrite de  sodium dissout rapidement et élimine les sels  résiduels qui peuvent adhérer à l'objet en  verre lorsqu'il sort du bain de chauffage  avant son refroidissement, nettoyant ainsi le  verre et l'exposant instantanément à l'action  du bain de refroidissement.  



  Pour tremper des objets en verre autre  que celui auquel on s'est référé ci-dessus, par  exemple du verre à la chaux ordinaire qui  possède une     température    de ramollissement  d'environ 700   C, il est nécessaire d'utiliser  des températures plus basses dans le bain de  chauffage en vue de ne pas chauffer le     verre     au-dessus de son point de ramollissement.  Cette méthode de chauffage est     applicable     pour tous les types de verre et à une grande       variété    de formes d'objets.  



  La pression de vapeur des sels utilisés  dans le bain de chauffage doit être suffisam  ment faible pour éviter l'évaporation exces  sive aux températures utilisées; les sels, qui  nécessairement adhèrent au verre lorsqu'il est    retiré du     bain    -de chauffage, ne doivent pas  réagir trop violemment avec l'agent     utïlïsé     pour le refroidissement et les bains ne doi  vent pas être dangereux et les fumées ne doi  vent pas être nuisibles à la santé.  



  On donnera ci-après une liste de sels et de  mélanges de sels pouvant être utilisés pour  remplir les conditions précitées     dans    les bains  de chauffage: chlorure de sodium, chlorure  de potassium, chlorure de sodium et     chlorure     de potassium mélangés -en     parties    égales en  poids, sulfate de sodium et chlorure de so  dium (2 parties pour une en poids), bromure  de sodium, bromure de potassium, bromure  de sodium et bromure de potassium mélan  gés, bromure de sodium et sulfate de sodium  mélangés, sulfate de potassium et chlorure de  sodium mélangés,     chlorure    cuivreux, chlorure  cuivreux et chlorure de potassium mélangés,  chlorure de sodium,

       chlorure    de potassium et  chlorure de strontium mélangés, phosphate       monosodique,        tungstate    - de sodium combiné  avec des chlorures ou des bromures alcalins.  etc. Il va de soi que de nombreuses combinai  sons autres que celles ci-dessus indiquées peu  vent     être    utilisées.

       Etant    donné que les points  de ramollissement et les poids spécifiques des  verres varient entre de grandes     limites,    il  est impossible de     déterminer    les proportions  des bains susvisés qui conviendront pour tous  les verres mais, pour un verre particulier, les       proportions    convenables peuvent facilement  être     déterminées    par des     essais.    Il est en outre  évident que certaines des compositions de  bains de chauffage précitées peuvent égale  ment convenir comme bains de refroidisse  ment.  



  En général, on a trouvé     nécessaire    d'em  pêcher le bain de chauffage de devenir alca  lin par décomposition ou volatilisation, au  moyen d'additions analogues à celles utilisées  dans les bains de refroidissement ci-dessus  décrits.  



  On décrira ci-après un exemple de trempe  d'objets en verre à une tension n'excédant pas  le maximum donné par la formule donnée plus  haut. Un objet en verre, par exemple     un    plat  de cuisine, ayant une     contenance    de 1,70 litre      et une épaisseur d'environ 6 mmn, en verre au  borosilicate composé de 85 % de Si02, de  12,5% de B2O3 de 1.5% de Na2O, et 1 %; (le  Sb203, et possédant un coefficient d'élasticité  le 6310 à (3470 kg par mnm2. une résistance  à la tension de 4,70 à à kg Par mm2 et tun  rapport de contraction à l'extension dans un  corps étiré (rapport Poisson) de 0,2 est  chauffé à la température correspondant à, on  voisine de celle du point de ramollissement du  verre, c'est-à-dire à environ 8l0   C.

   L'objet  est maintenu à cette température pendant un  temps suffisant pour que sa température soit  parfaitement en état d'éqnilibre; à ce moment.  cn arrête le chauffage et on sounet     immnédia-          tement    l'objet au refroidissement. par exem  ple. dans un bain de refroidissement liquide.  comme indiqué plus haut, ou au moyen d'un  soufflage d'air. Si l'on utilise un bain de re  froidissement liquide, par exemple lun bain  composé du niélange eutectique de nitrate de  sodium et de nitrate de potassium, il est  chauffé à la température de 285   C cnl vue  d'éviter la création d'une tension trop sévère  dans le verre, c'est-à-dire une tension qui pro  voquerait la rupture du verre avec fracture  explosive.

   Si le bain de refroidissement est  composé     d'une    huile lourde, telle que celle  connue habituellement sous le nom de 600 W..  la température du bain sera de 20C0   C. Des  essais ont montré que polur un récipient en  verre ayant les dimensions et la composition  susvisées, la, tension réelle par mm ne dépas  sera pas 2,6 hg et, bien que l'objet présente  une résistance mécanique deux fois supérieure  à celle d'un objet analogue mais recuit, sa  rupture ne se fait pas avec fracture explosive.  mais ressemble beaucoup à celle d'un objet en  verre recuit. L'endurance thermique d'un ré  cipient ainsi traité est égale à au moins cieux  fois celle d'un récipient analogue mais recuit.

    et la rupture provoquée par une cause ther  mique d'une pièce ainsi trempée n'est pas dif  férente de celle qui se produit lors de la rup  ture, occasionnée par une cause thermique.  d'une pièce recuite de mémes dimensions et  constituée par une même composition de  verre.    Non seulement les     verres    au borosilicate  du type susvisé peuvent posséder une     plus     grande     résistance    mécanique et une plus  grande résistance thermique en les soumet  tant à une trempe limitée. mais la trempe de  verres à la cbaux ou autres, à lun degré limité  prédéterminé, peut être effectuée avec égale  ment des résultats satisfaisants.

   Par exem  ple, comme dans le cas ci-dessus d'un verre  au boro-silicate, ainsi que clans le cas de  verres à la chaux, un récipient ayant envi  ron une contenance (le, 1,70 litre et une  é paisseur de 6 mm et constitué par du verre  ayant sensiblement la composition suivante  a été traité:    SiO2 72.8e6  R203 1,37  Na2O 16,29  K20 1,65  Ca0 5,00  MgO 3.36  B2O3 0.56    trn tel verre, habituellement connu sons  le nom de verre à la chaux, possède lun coeffi  cient linéaire de dilatation thermique de  0,00000935 par degré centigrade et se ramol  lit à environ 695   C. Son coefficient d'élas  ticité est (le 686t) lkg par mm2 et sa résistance  ài la. traction est de 3.3 kg par miu2.

   L'objet  est chauffé à une température de<B>69.5</B>       C     pendant une durée de 10 minutes on jusqu'à  ce     qu'il    atteigne     sensiblement    une tempéra  ture     d'équilibre,    et il est immédiatement  plongé dans 11n bain de refroidissement     colis-          titué    par du nitrate de sodium et dit     nitrate     de potassium. maintenu à une température  d'environ     405      C.

   On obtient ainsi un réci  pient     cri    verre trempé qui. tout en ayant une       endurance        thermique    de 170   C     supérieure    à       celle    d'un récipient     analogue.    en     ver#e    au       horo-silicate    recuit, avant la composition pré  citée, a une     résistance        mécanique    qui est     en-          N-iron    deux fois celle du récipient en     verre    au  borosilicate recuit précité et, qui, néanmoins.

    lorsqu'il se     rompt.    produit une fracture     lion-          explosive    ressemblant à celle se produisant  clans un récipient     recuit.         Par l'expression "endurance thermique"  utilisée ici, il faut entendre la température  la plus élevée à laquelle un récipient en verre  peut être porté et ensuite plongé dans de  l'eau glacée, sans qu'il se rompe.  



  L'expression "fracture explosive" utilisée  ici définit le résultat de l'état de trempe du  verre, avec une énergie potentielle du système  de tension, suffisante pour le rompre en mor  ceaux d'approximativement 3 cm'. lorsqu'il  est percé au centre d'une face.  



  Au lieu du bain de trempe formé de ni  trate de sodium et de nitrate de potassium,  auquel on s'est référé ci-dessus, on peut utili  ser avantageusement un bain de nitrate de  sodium seul. Le nitrate de sodium fond  initialement à une température de 308' C et  est utilisé comme bain à une     température    de  560   C. A cette température, il se produit  une légère décomposition, de sorte qu'il se  forme une certaine quantité de nitrite de so  dium, la réaction continuant jusqu'à ce qu'un  état d'équilibre s'établisse entre le     nitrite    de  sodium et le nitrate de sodium et l'atmo  sphère régnant au-dessus du bain. Dans ces  conditions, le point de fusion du bain descend  finalement à environ 295   C.  



  Les avantages du nitrate de sodium sont  les suivants:  1  Son prix est peu élevé, environ la moi  tié de celui d'un bain formé de nitrate de po  tassium et de nitrate de sodium;  2  La température de congélation de  295   C constitue une base pour la tempéra  ture de l'objet lorsqu'il entre dans le bain  d'eau, assurant ainsi un essai de cycle ther  mique parfaitement défini. Ceci est obtenu en  réglant le refroidissement de l'objet dans le  four à tunnel, à la suite de l'opération de re  froidissement, de telle sorte qu'il se produise  juste une légère cristallisation du sel de re  froidissement sur les bords de l'objet lors  qu'il entre dans le bain d'eau.  



  D'autres bains de chauffage appropriés  sont les suivants: un mélange de sulfate de  sodium et de sulfate de potassium (Na2S04  et K'S04); un mélange de chromate de so-    dium et de chromate de potassium (NaCrO4  et NCrO4) et un mélange de sulfate de po  tassium et de sulfate de magnésium (K2S04  et MgS04).

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I Objet en verre trempé, caractérisé en ce qu'il est composé d'un verre dont la tem pérature de tension est au moins égale à 506 C, l'intervalle de prise inférieur à<B>300'</B> C et .le coefficient de dilatation inférieur à 60 X 10-7.
    II Procédé de fabrication de l'objet en verre trempé suivant la revendication I, caractérisé en ce que l'on fait fondre du verre ayant une température de tension au moins égale à 506 C, un intervalle de prise inférieur à 300 C et un coef ficient de dilatation inférieur à 65 X 10-7, que l'on conforme un objet avec ce verre, qu'on l'amène à une température supé rieure à sa température de recuit et qu'on le refroidit brusquement, de telle sorte qu'il se développe dans le verre un système de tensions internes dont l'éner gie potentielle est plus grande que celle d'un verre non-trempé, mais inférieure à celle susceptible de produire une frac ture explosive.
    III Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication II, carac térisée en ce qu'elle comporte un récipient de fusion, une presse, un four égaliseur de température, un récipient de trempe comprenant une cuve métallique chauf- fable .dans laquelle les bains sont main tenus à la température voulue et des pa niers porte-objets grillagés à fond mobile destinés à. immerger les objets et à les retirer des bains liquides, finalement un bain d'eau et un séchoir.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Objet en verre trempé suivant la revendi cation I, caractérisé en ce qu'il est com posé d'un verre dont la température de tension est au moins égale à 600 C, l'intervalle de prise inférieur à 270 et le coefficient de dilatation inférieur à 45 X 10-7. 2 Objet en verre trempé suivant la revendi cation I, caractérisé par un degré de trempe tel qu'il ne perd pas plus de 30% de sa trempe initiale, lorsqu'il est maintenu à une température de 350 C pendant une période de 100 heures. 3 Objet en verre trempé suivant la revendi cation I, caractérisé par un degré de trempe tel qu'il ne perd pas plus de 30% de sa trempe initiale lorsqu'il est maintenu à une température de 450% C pendant une période de 100 heures.
    4 Objet en verre trempé suivant la reven dication I, caractérisé en ce qu'il est coin- posé d'un verre qui contient plus dle 10% d'alumine, plus de 10% d'oxydes d'un métal alcalino-terreux et de magnésium et une faible teneur en alcali. 5 Objet en verre trempé selon la revendi cation I, caractérisé en ce qu'il est com- posé d'un verre contenant plus de 70% de silice, moins de 10% de soude et en ce que la silice et l'alumine, comptées en semble, correspondent à plus (le<B>75T,</B> de la composition totale.
    6 Objet en verre trempé suivant la revendi cation I, caractérisé par un système (le tension interne dont l'énergie potentielle est sensiblement plus grande que celle d'un verre non-trempé, mais inférieure à celle susceptible de produire une frac ture explosive. 7 Objet en verre suivant la revendication I et la sous-revendication 6, caractérisé par une endurance thermique au moins égale à 120 C.
    8 Objet en verre trempé selon la revendica tion I, caractérisé en oe que son système de tension interne développé par la trempe est tel que le degré maximum de tension par mm2 ne dépasse pas la va leur donnée par l'équation: EMI0014.0008 dans laquelle T est la tension maximum en kg par mm', n est le rapport compres sion maximum-tension maximum, E est le coefficient d'élasticité en kg par mm2, f est sa résistance à la traction du verre en kg par mm', y est le rapport contrac tion-extension dans un corps étiré, et t est l'épaisseur du verre en mm. 9 Procédé suivant la revendication II, ca ractérisé en ce que l'on refroidit les ob jets conformés pendant qu'ils possèdent encore une partie de la chaleur de mou lage.
    10 Procédé suivant la revendication II, ca ractérisé en ce que l'on refroidit rapide ment l'objet. à partir d'une température élevée, pour produire une tension élevée dans le verre, que l'on supprime une par tie de la tension ainsi introduite et stabi lise la tension restante par un traitement thermique prolongé de l'objet, à une tem- pérature au-dessous de sa température de recuit.
    11 Procédé suivant la revendication II et la sous-revendication 10, caractérisé en ce qu'on introduit dans l'objet une tension d'environ 4 kg par mm' par un refroidis sement rapide, et qu'on réduit cette ten sion à environ 3 kg par mm' par traite ment prolongé à une température plus basse. 13 Procédé suivant la revendication II, ca ractérisé en ce qu'on immerge le verre, pendant qu'il est chauffé au-dessus de sa température de recuit, dans un bain li quide ayant un poids spécifique voisin de celui du verre.
    13 Procédé suivant la revendication II, ca ractérisé en ce qu'on immerge le verre, pendant qu'il est chauffé au-dessus de sa température (le recuit, dans un bain liquide ayant une température supérieure à 200<B>0</B> C. 14 Procédé suivant la revendication II, ca ractérisé en ce qu'on immerge le verre, pendant qu'il est chauffé au-dessus de sa température de recuit, dans un bain liquide ayant une température supé rieure â 500 C. 15 Procédé suivant la revendication II, ca ractérisé en ce que l'objet est retiré du bain lorsqu'il a pratiquement atteint la température de ce dernier, et est ensuite lavé dans un bain à une température ne dépassant pas 100 C.
    16 Procédé suivant la. revendication II, ca ractérisé en ce qu'on utilise un verre qui contient plus de 10% d'alumine et d'oxydes de terres alcalines et a une fai ble teneur en oxyde alcalin. 17 Procédé selon la revendication II, carac térisé en ce qu'on utilise, pour le refroi dissement de l'objet, un bain liquide dans lequel on le plonge. 18 Procédé selon la revendication II et la sous-revendication 17, caractérisé en ce que le bain liquide utilisé pour le refroi dissement de l'objet consiste en un bain de sels inorganiques fondus. 19 Procédé suivant la revendication II et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que la densité du sel fondu n'est pas inférieure à 1,5%, ni supérieure à 4,0%o et a approximativement celle du verre qu'il s'agit de tremper.
    20 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que l'on emploie un bain de refroi dissement de sel inorganique qui reste liquide à des températures comprises entre 96 C et 600 C. 21 Procédé selon la revendication et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le bain liquide utilisé pour le refroidissement de l'objet contient du nitrate de sodium. 22 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con tient du nitrate de potassium. 23 Procédé selon la revendication<B>Il</B> et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con tient du nitrite de sodium.
    24 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con tient du nitrite de potassium. 25 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con tient du nitrate de lithium. 26 Procédé selon la revendication II et les sous-revendicatians 17 et 18, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con tient du sulfate acide d'ammonium. 27 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con tient du sulfate acide de sodium.
    28 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con tient du sulfate acide de potassium. 29 Procédé selon la revendication II et les sous-revendimtions 17 et 18, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con tient du chlorure de potassium. 30 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con tient du chlorure cuivreux. 31 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con tient du chlorure de zinc.
    32 Procédé selon la revendication II, ca ractérisé en ce que le bain de refroidisse ment contient une matière qui modifiera. l'action du sel fondu sur le verre qu'il s'agit de tremper. 33 Procédé selon la revendication II et la sous-revendication 32, caractérisé en ce que l'agent de modification consiste en une matière qui ne fond pas à la tempé rature du bain. 34 Procédé selon la revendication II et la sous-revendication 32, caractérisé en ce que le bain de refroidissement contient un sel de métal alcalin fondu et une ma tière qui neutralisera l'alcalinité due à la décomposition du sel de métal alcalin.
    <B>35</B> Procédé selon la<B>,</B> revendication II et la sous-revendication 32, caractérisé en ce que le bain de refroidissement contient en suspension une substance inerte finement divisée. 36 Procédé selon la revendication II et la sous-revendication 32, caractérisé en ee que le bain de refroidissement contient une matière qui forme un radical acide avec le sel inoryanique. 37 Procédé selon la. revendication II et la sous-revendication 32, caractérisé en ce que le bain de sel inorganique fondu contient du sulfate de calcium.
    38 Procédé selon la revendication II et les sous-revendieations 32 et 35, caractérisé en ce que le bain de refroidissement con siste en un mélange composé d'au moins un nitrate de métal alcalin, contenant en suspension une matière non-fonelue à l'état finement divisé. 39 Procédé selon la revendication II, carae- térisé en ce qu'on utilise pour le chauf fage de l'objet un bain liquide dans le quel on le plonge. 40 Procédé selon la, revendication II et la sous-revendication 39, caractérisé en ce que le bain liquide utilisé pour le chauf fage de l'objet consiste en un bain de sels inorganiques fondus. 41 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39 et 40, caractérisé en ce que le bain de chauffage contient du chlorure de sodium.
    42 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39 et 40, caractérisé en ce que le bain de chauffage contient du chlorure de potassium. 43 Procédé selon la, revendication II et les sous-revendieations 39 et 40, caractérisé en ce que le bain de chauffage contient du sulfate de sodium. 44 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39 et 40, caractérisé en ce que le bain de chauffage contient du sulfate de potassium. 45 Procédé selon la revendication II et les sons-revendications 39 et 40, caractérisé en ce que le bain de chauffage contient du bromure de sodium. 46 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39 et 40t. caractérisé en ce que le bain de chauffage contient chi bromure de potassium.
    47 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39 et 40. caractérisé en ce due le bain de chauffage contient du clhlorure cuivreux. 48 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39 et 40. caractérisé en ce (pie 1e bain de chauffage contient (lit chlorure de strontium. 4l9 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39 et 40. caractérisé en ce que le bain de chauffage contient du phosphate monosodique. 50 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39 et 40, caractérisé en ce que le bain de chauffage contient dut tungstate de sodium. 51 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39 et 40. caractérisé en ce que le bain de eliauffage contient.
    des chlorures de sodium et de potassium mélangés e n parties égales. 5? Procédé selon la. revendication II et les soiis-revendications 39 et 40. caractérisé en ce que le bain de chauffage contient du sulfate < le sodium et du chlorure de sodium dans les proportions de ?. à 1 en poids. 53 Procédé selon la, revendication II, carac térisé en ce qu'on. chauffe le verre dans un bain de sels fondus et qu'on le refroi dit dans un bain dissolvant les consti tuants du bain de chauffage.
    54 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39 et 40, caractérisé en ce que le bain de chauffage contient une matière qui neutralise l'alcalinité due à la, décomposition du sel du métal alcalin. 55 Procédé selon la revendication II et les sous-revendications 39, 40 et 54, caracté risé en ce que le bain de chauffage con tient du sulfate de calcium.
    56 Procédé suivant la revendication II, ca ractérisé en ce qu'on trempe l'objet en verre moulé, de telle sorte que sa tension par mm2 se trouve au-dessous de la ten sion maximum exprimée par la formule: EMI0017.0003 et au-dessous de la tension à laquelle la fracture explosive se produirait, mais au-dessus d'une valeur qui donnera à l'objet une endurance thermique plus grande que celle d'un objet analogue mais recuit, en verre à faible coefficient de dilatation.
    57 Procédé suivant la revendication II, ca- ract6risé en @ce qu'on chauffe les objets dans un four et qu'on dépose les objets à chauffer sur une matière extrêmement réfractaire molle, finement divisée et so luble dans l'eau, répartie sur la sole du four.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE938930C (de) * 1935-12-30 1956-02-09 Corning Glass Works Verfahren zur Erhoehung der Viskositaet eines Glasgegenstandes

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE938930C (de) * 1935-12-30 1956-02-09 Corning Glass Works Verfahren zur Erhoehung der Viskositaet eines Glasgegenstandes

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