Sonnette pour bicyclette. Les sonnettes pour bicyclettes sont deve nues de plus en plus un article de réclame, les marchands de la branche les distribuent en général gratuitement à chaque acheteur de vélocipède. On a déjà tâché de réduire le prix de revient de ces sonnettes, mais ce n'était possible jusqu'ici qu'au détriment de leur qualité et durée.
Dans les sonnettes connues, la fabrication et l'assemblage des différentes pièces: chapes, étrier de fixation, pivots et supports du mé canisme d'actionnement, exigent une série d'opérations fort dispendieuses et dont le ré sultat laisse parfois à désirer quant à la soli dité, la rigidité, la précision, l'étanchéitA de l'assemblage.
Plus particulièrement, la fixa tion de la sonnette au guidon par un étrier généralement rivé à sa chape inférieure est l'objet de fréquents mécomptes. Cet étrier étant en effet vissé ou rivé à la chape en tôle,
la vis ou le rivet de fixation sont utili sés généralement comme axe des mobiles d'actionnement de la sonnette et comme moyen de fixation de la chape supérieure. Cet axe central est soumis à de nombreux ef forts et l'exiguïté de son point de contact avec la chape inférieure en tôle n'offre que peu de résistance à ces efforts. La vis se courbe ou se détache facilement de la chape et l'assemblage du mécanisme se dérègle. Il en est de même des tenons et autres pivots fixés à cette même chape par vissage, rive tage ou soudure.
De plus, la chape inférieure des sonnettes actuelles est construite souvent en matériel trop mince et souvent aussi, de même que les axes et pivots qui y sont rapportés, en maté riel rouillant facilement. Tout cela nuit à la solidité, à la rigidité, à la durée de la son nette et au bon fonctionnement de son mou vement.
L'objet de la présente invention est une sonnette pour bicyclette, caractérisée en ce que sa chape inférieure comporte deux ner vures venues d'une seule pièce avec elle et dont les parois extérieures constituent son étrier supérieur de fixation. Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, deux formes d'exécution de la sonnette faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 montre une coupe médiane, sans le mécanisme d'actionnement, de la première forme d'exécution; La fig. 2 en est une vue en plan avec le mécanisme monté, la chape supérieure étant enlevée; La fig. 3 est une vue de côté de cette forme d'exécution; La fig. 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la; fig. 5, montrant la seconde forme d'exécution; La fig. 5 est une vue en plan de cette seconde forme d'exécution.
Dans les formes d'exécution représentées, la chape inférieure. 1 est en fonte injectée. Elle comporte au milieu un axe 2 venu d'une seule pièce avec la chape. Sur l'axe 2 est montée une roue dentée 3 solidaire d'un pignon 4 coopérant avec un segment denté 5 en forme d'ellipse, d'un levier d'actionnement 6 pivotant autour d'un axe 7 ; celui-ci, ainsi.
qu'une cheville 8 servant à l'attache d'un ressort antagoniste 9 dont l'autre extrémité est assujettie à un nez du levier 6, sont éga lement venus de fabrication avec la chape inférieure. La roue dentée 3 engrène dans un pignon 11, calé sur un axe 12, parallèle à l'axe 2, et porté par le fond de la chape in férieure et un étrier 13.
.Ce dernier est fixé audit fond au moyen .de tenons 14 formant corps avec la chape inférieure et refoulés, comme des rivets, à leurs extrémités supé rieures. L'axe 12 porte des masses 15, qui, lors de l'actionnement du mécanisme, s'écar tent sous l'influence de la force centrifuge et frappent contre la paroi de la chape supé rieure 19.
La face extérieure du fond de la chape inférieure comporte deux nervures 16 for mant l'étrier supérieur de fixation de la son nette. L'étrier inférieur est une lame d'acier courbée 18. Les nervures sont creuses et pré sentent, à côté de trous taraudés pour des vis de fixation 17, des petits trous 10 desti nés à. l'écoulement de l'eau pouvant éventuel- lement pénétrer à l'intérieur de la sonnette. Pour éviter dans la mesure du possible la pé nétration de l'eau, la chape inférieure est munie d'un rebord 20 (comme montré en pointillés dans la fig. 1), bouchant l'inters tice formé par les deux chapes de la sonnette.
De cette manière, le mécanisme d'actionne- ment est beaucoup moins exposé à la rouille qu'il ne l'est dans les sonnettes connues jus qu'ici.
Dans les fig. 4 et 5, les deux tenons 14' venus de fonderie avec la chape inférieure sont prolongés et leurs extrémités rétrécies s'engagent dans des trous pratiqués aux deux extrémités du pont 13' qui les relie et qui forme, par le trou percé en son centre, coussinet à l'axe 12 des masses battantes.
Etant donné que, dans les sonnettes re présentées et décrites, l'étrier de fixation est venu de fonderie avec la chape inférieure, que le piton central est également venu d'une seule pièce avec celle-ci et qu'il en est de même des autres tenons supportant le mécanisme, on conçoit que tout perçage de la chape étant évité et tout assemblage des différents organes supprimé, ces sonnettes décrites et représentées posséderont des qualités de solidité, de rigidité, d'étanchéité que n'ont pas les sonnettes actuellement con nues et que son prix de revient sera sensible ment diminué.
Bien entendu, la chape, ses nervures for mant étrier supérieur et ses tenons et pivots peuvent être venus de fabrication en une seule pièce en toute matière appropriée, par exemple en fonte ordinaire, fonte injectée, bakélite, etc.
La chape nervurée peut aussi comporter certains de ses axes et tenons venus de fabri cation en une seule pièce avec elle, tandis que d'autres de ses axes ou tenons sont rap portés après coup.
Les nervures de fixation peuvent être ve nues de fabrication en une seule pièce non seulement avec la chape inférieure de la son nette, mais avec une pièce du guidon lui- même, son raccord par exemple.