Appareil de mesure. pour travaux de nivellement de routes. La présente invention a pour objet un ap pareil de mesure pour travaux de nivellement de routes. Cet appareil est caractérisé en ce qu'il comprend un châssis qui est monté, pour sa locomotion, sur au moins deux roues, ledit châssis portant un organe palpeur disposé pour s'appuyer sur le sol et un organe indi- cateur relié audit organe palpeur, de manière qu'il fasse connaître la distance qui peut exister entre le point tou ché par l'organe palpeur et un plan moyen de nivellement comprenant les points de con tact des roues sur le sol.
L'appareil comprend de préférence une roue directrice à l'avant et deux roues de même axe à l'arrière; il peut comprendre en outre un dispositif enregistreur et l'organe palpeur peut être muni d'un galet.
Le dessin ci-annexé représente schémati quement, à titre d'exemples, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention.
Les fig. 1 et 2 sont des vues en élévation de la première forme d'exécution, respecti vement de côté et de face; La fi-. 3 est une vue en élévation de côté de la deuxième forme d'exécution dont la fig. 4 montre un détail en plan; La fig. 5 montre deux diagrammes tels qu'en peut fournir l'appareil selon la fig. 4. Dans toutes les figures, les mêmes parties sont désignées par les mêmes chiffres de ré férence.
Dans les fig. 1 et 2, un châssis 1 porte à l'avant une roue directrice 2, montée sur un guidon 4, et, à l'arrière, deux roues 3 de même axe.
L'appareil est destiné à être conduit par un homme marchant à côté de lui et le te nant par le guidon 4.
Dans des guides 6 du châssis 1 coulisse une touche 5 munie, à son bout inférieur, d'un galet 7 que le poids de la touche 5 main tient en contact avec le sol en une région située à mi-distance entre la roue avant et les roues arrière et dans le plan déterminé par l'axe du guidon 4 et le milieu de l'arbre des roues 3, c'est-à-dire derrière la roue 2 en fig. 2. A. ce poids s'ajoute l'action d'un res- sort 10 qui agit sur un levier indicateur 8 articulé en 9 et qui maintient ce levier en contact avec la touche 5 par le bout supé rieur de celle-ci.
Un cadran 14 porte des gra duations servant à repérer les positions du levier 8 et traduisant les dénivellations du sol à une échelle déterminée. L'axe 9 peut être soit d'un côté, soit de l'autre de la touche 5.
Dans la forme d'exécution représentée en fig. 3, l'appareil comprend un dispositif en registreur dont le levier 8a est l'organe ins- cripteur et dont le ruban d'enregistrement 20 est mû par un train de transmission le re liant aux roues 3 roulant sur le sol. Ce train comprend une vis sans fin 12 fixée à l'arbre des roues 3 qui engrène avec une roue 13 dont l'arbre 14 porte une roue 15.
Cette roue, qui peut être conique ou à denture hélicoïdale, engrène avec une roue 16 de même genre, figée à un arbre vertical 17. Il est évident que toute autre transmission par engrenages ou avec joints de cardan pourrait remplacer celle-ci.
La partie supérieure de l'arbre 17 porte un rouleau 18. Il tourne dans le sens de la flèche 23 et entraîne par roulement le ruban 20 passant entre lui et un rouleau 19 dont l'arbre est monté sur le châssis par l'inter médiaire de moyens non représentés permet tant un déplacement de cet arbre tel que le ruban 20 puisse s'enrouler de plusieurs tours sur le rouleau 19 auquel il est attaché par l'une de ses extrémités. L'autre extrémité du <RTI
ID="0002.0029"> ruban 20 est attachée à un tambour 22 où le ruban vierge est tout d'abord enroulé. Tiré dans le sens de la flèche 24 par le rouleau 18 et passant sur un rouleau 21 d'axe fixe, le ruban se déroule du tambour 22 en le faisant tourner dans le sens de la flèche 25, et s'en roule sur le rouleau 19. Le rouleau 18 est muni d'aspérités empêchant son glissement sur le papier, de sorte que la translation du papier soit constamment proportionnelle à celle de l'appareil -le long d'une route par exemple.
On peut ainsi obtenir en tout temps sur une route un diagramme comme ceux de la fig. 5 montrant son état. Dans ces diagrammes, les abscisses représentent les longueurs de route parcourues ainsi que l'étendue des dé nivellations dont les amplitudes sont portées en ordonnée. L'appareil est fait plus ou moins long selon la nature des dénivellations qu'on veut mesurer ou selon qu'il s'agit de mesures à faire sur de petits tronçons au cours du travail ou sur de grandes distances. La dis tance de la roue avant aux roues arrière peut ainsi varier entre un et demi et cinq mètres ou davantage.
Le châssis pourrait d'ailleurs être réglable en longueur pour qu'on puisse l'adapter aux différents cas. La longueur correspondra ordi nairement à l'empattement moyen des voi tures automobiles, les grandes vitesses de ces voitures déterminant les exigences actuelles quant au nivellement des routes.
La courbe c@-b correspondrait par exem ple à une route refaite à neuf et la courbe c-d à la même route un certain nombre de mois ou d'années plus tard. Les plus grandes sinuosités des courbes correspondent aux dé formations du fond et les petites à celles du revêtement.
L'avantage de l'appareil n'est donc pas seulement de permettre la vérification d'un nivellement au cours du travail, mais aussi, grâce à l'enregistrement, de permettre une. comparaison objective de diverses routes ou de divers états successifs d'une même route.
L'appareil de la- fig. 3 peut évidemment être complété par une selle de bicyclette et par un pédalier ou tout moteur capable de lui donner une vitesse ne nuisant pas aux fonctions d'enregistrement.