Dispositif pour agir à distance sur le fonctionnement d'une génératrice électrique. La présente invention a pour objet un dis positif pour agir à distance sur le fonction nement d'une génératrice électrique, caracté risé par des moyens pour utiliser pour cette action des modifications du courant fourni par la génératrice autres que celles qui se produisent normalement en service.
L'invention s'applique avantageusement à une génératrice de courant pour la soudure à l'arc électrique lorsque l'on désire modifier ou régler les caractéristiques de fonctionne ment de la machine à partir d'un point éloi gné tel que le poste de soudure. Toutefois, il doit être entendu que, quoique l'invention soit décrite ci-après comme étant particulièrement applicable aux génératrices de courant de soudure à l'arc électrique, elle peut être uti lisée de façon générale pour agir à distance sur le fonctionnement des dynamos, quels que soient leurs types et leurs applications parti culières.
Ainsi que le savent les personnes du mé tier, il est fréquemment nécessaire, au cours d'une opération de soudure à l'arc, de modi- fier ou de régler les caractéristiques de fonc tionnement de la génératrice du courant de soudure. Ce réglage peut devenir nécessaire pour un certain nombre de raisons différentes qui n'ont pas besoin d'être énumérées ici.
Avec les génératrices de courant de sou dure à l'arc électrique, telles qu'on les fait actuellement, il est nécessaire que l'opérateur quitte le poste de soudure et revienne à la génératrice en vue d'effectuer le réglage dé siré, s'il n'y a qu'un opérateur présent; ou de porter avec lui un rhéostat ou dispositif de réglage analogue qui, évidemment, doit être relié, au moyen de lignes appropriées, à la génératrice.
Dans une forme d'exécution particulière de l'objet de l'invention, le réglage des carac téristiques de fonctionnement d'une généra trice de courant de soudure s'effectue du fait de l'établissement et de la rupture répétés de l'arc d'une façon déterminée et à la suite d'un nombre déterminé de fois.
Le dispositif peut être établi de façon que l'opérateur puisse simplement en interrom- pant l'arc un nombre déterminé de fois, soit augmenter, soit diminuer le débit de la géné ratrice du courant de soudure, opération qui ne gêne en aucune façon les manoeuvres nor males de l'opérateur pendant qu'il fait une soudure.
Sur le dessin sont représentées, à titre d'exemple, une forme de réalisation de l'objet de l'invention et une variante.
La fig. 1 est un schéma de câblage du dispositif; La fig. 2 montre les caractéristiques mé caniques de l'un des relais figurant dans le schéma de la fig. 1; La fig. 3 représente une variante de relais jouant le même rôle que celui qui est repré senté sur la fig. 2; La fig. 4 représente un détail mécanique d'un autre des relais utilisés dans la dispo sition d'ensemble représentée sur la fig. 1;
La fig. 5 représente, schématiquement, une forme simple d'un appareil que comporte le dispositif et grâce auquel certains des ré sultats dus à la disposition représentée sur la fig. 1 peuvent être obtenus; La fig. 6 est une vue en plan de l'appa reil représenté sur la fig. 2.
En se reportant plus particulièrement à la fig. 1, le dispositif représenté est appli cable à une génératrice à courant de soudure 1 sur laquelle sont branchées des lignes extérieures 2 et 3, lesquelles sont branchées respectivement sur un porte-électrode porta tif 4 et sur la pièce 5 à souder.
L'électrode de soudure 6 peut être fusible ou non fusible suivant l'opération de soudure particulière qui doit être effectuée et la nature de cette électrode n'affecte, en aucune façon, le fonc tionnement du dispositif selon l'invention. On a représenté le - circuit extérieur de la génératrice 1 du courant de soudure comme comportant un enroulement de champ inter polaire 7, un enroulement .de champ série réglable 8, un shunt 9 et un relais.
en série 10 dont il sera fait mention ci-dessous plus en détail.
La génératrice du courant de soudure comporte également un enroulement de champ shunt 11, excité par une excitatrice sépa rée 12.
Dans le circuit d'excitation comprenant le champ shunt 11 se trouve un rhéostat en série 13 avec bras de contact mobile 14 du type circulaire que l'on fait tourner au moyen d'un volant qui n'a pas été représenté pour plus de clarté.
Avant de passer à la description du dis positif représenté, il peut être bon d'indiquer brièvement, en termes plus précis que ci- dessus, les buts particuliers que l'on veut obtenir en utilisant ce dispositif. Ce dernier est prévu pour que, si l'opérateur désire mo difier les conditions de fonctionnement ou le débit de la génératrice du courant de sou dure d'une façon particulière, il fasse passer l'arc brièvement un certain nombre déterminé de fois. L'appareil, qui entre en action du fait de cet établissement bref répété de l'arc, déplace le bras 14 du rhéostat 13 dans un sens particulier.
Si l'opérateur .désire modi fier le débit de la génératrice en sens con traire à celui, que l'on vient d'indiquer, il fait passer l'arc et le maintient pendant un temps déterminé, après quoi il l'établit briè vement un certain nombre de fois, comme ci-dessus, pour déplacer le bras 14 du rhéo stat 13 en sens contraire à celui que l'on vient d'indiquer.
Il y a lieu .de faire remarquer maintenant qu'un appareil quelconque du genre que l'on va expliquer et auquel l'invention se rap porte, doit être construit de façon telle que l'opérateur puisse à plusieurs reprises faire passer l'arc plusieurs fois avant de commen cer l'opération de soudure et sans modifier le réglage du rhéostat 13. Cette latitude est nécessaire du fait que la plupart des opéra teurs effectuant une soudure à l'arc peuvent, pour des, raisons qui n'ont pas besoin d'être expliquées, établir brièvement l'arc au moins plusieurs fois avant de commencer l'opération de soudure.
En se référant à la fig. 1, on va d'abord expliquer le dispositif représenté de façon générale. Les enroulements 15 et 16 sont les enrou lements d'un relais représenté plus en détail sur la fig. 4 et, lorsqu'ils sont excités s6pa- rément, ils déplacent respectivement le bras 14 du rhéostat dans des directions opposées.
Le relais 17, représenté schématiquement sur la fig. 1 et plus en détail, suivant différentes formes de réalisation, sur les fig. 2 et 3, provoque l'excitation de l'un des enroule ments 15 et 16 après que l'on a fait passer l'arc successivement un nombre répété de fois et il provoque, de même, l'excitation de l'autre enroulement si l'opérateur établit d'abord l'arc, puis le maintient pendant un temps .déterminé et ensuite le fait passer successivement un nombre déterminé de fois avant de commencer l'opération de soudure.
On va donner une explication détaillée du circuit représenté sur la fig. 1 après. avoir expliqué la construction mécanique du relais 17 et du _ relais comportant les enroulements 15 et 16.
En se reportant plus particulièrement à la fig. 2, le relais 17 représenté ici est cons titué de façon générale par un bâti de sup port 18 sur lequel est montée une console ver ticale 19 qui, à sa partie supérieure, com porte une tablette 20 horizontale. Sur la con sole 19 peut tourner autour d'un axe 21 un volant 22. La console 19 comporte une fente 23 sensiblement horizontale, dans laquelle passe un axe 24 fixé à la roue 22. L'axe 24, qui se déplace dans la fente 23, limite, par suite, la rotation du volant 22 autour de l'axe 21. Sur la console 19, au voisinage de l'extrémité de la fente 23, se trouve un axe 25 et sur la partie intérieure du volant 22 se trouve un autre axe 26.
Les deux axes 25 et 26 sont reliés par un ressort à boudin 27 qui tend à tirer ces axes l'un vers l'autre et, par suite, à déplacer le volant 22 dans le sens lévogyre autour de l'axe 21 jusqu'à ce que l'axe 24, porté par le volant, porte contre l'extrémité gauche -de la fente 23.
Sur le côté droit du bâti 18 se trouve un électro-aimant constitué par une bobine 28 et un noyau 29. Le bâti 18 porte également un levier en forme de<B>T</B> qui peut tourner autour d'un axe 30. La partie inférieure de la tête de ce T, 31, est placée au voisinage de l'électro aimant 28. L'autre partie 32 du T est diri gée vers le haut et un ressort à boudin 33 travaillant à la tension, qui y est fixé, est fixé à son autre extrémité au moyen .d'un ergot 34 sur le volant 22.
La tige 35 de ce<B>T</B> porte un cliquet 36 par l'intermédiaire d'un axe 37. Le cliquet 36 est poussé dans le sens lévogyre autour de l'axe 37 par un ressort à lame 38. Le cliquet 36 est toutefois maintenu dans une position de réglage déterminée, lorsque les pièces sont dans la position représentée sur la fig. 2, au moyen d'une vis de réglage 39 portée par le bâti 18.
Un axe ou arbre 40 disposé sensiblement verticalement est porté, de façon à pouvoir aller et venir, au voisinage de ses extrémités opposées dans des ouvertures à travers les quelles il passe, ménagées respectivement dan le bâti 18 et .dans la tablette 20 de la console 19. L'arbre 40 porte une partie plus large dentelée ou formant rochet 41 avec la quelle le cliquet 36 peut venir en prise.
Sur la console 19 est montée, de façon à pouvoir osciller autour d'un axe 42, une dé tente 43 qui est normalement poussée dans le sens dextrogyre, autour de l'axe 42, par un ressort 44. La pièce 43 est pourvue d'une saillie 45 qui peut venir en prise avec la partie large 41 de l'arbre 40. L'extrémité su périeure de la pièce 43 porte contre l'axe 24 porté par le volant 22.
Lorsque cet axe est au voisinage de l'extrémité de gauche de la rainure 23, si le volant 22 tourne dans le sens dextrogyre de façon à amener l'axe 24 vers la droite de la rainure 23, le ressort 44 pousse la détente 43 dans le sens dextrogyre jusqu'à ce que la saillie 45 qu'elle porte vienne en prise avec l'arbre ou, plus exacte ment, la partie de rochet 41 portée par celui-ci. Sur la tablette 20 de la console 19 se trouvent des blocs de contact placés à une certaine distance l'un de l'autre 46 et 47, qui sont isolés l'un de l'autre et du corps de l'ap- pareil.
La tablette 20 porte également un con tact oscillant 48, isolé par rapport aux con tacts 46 et 47 et qui, en se déplaçant, peut venir en prise avec l'un ou l'autre de ces con tacts. L'axe 24, porté par le volant 22, porte un bras 49 en matière isolante, et sur lequel est fixée une extrémité d'un ressort à boudin 50, l'autre extrémité de ce ressort à boudin étant fixée au contact mobile 48.
La tablette 20 porte encore un contact 51 sur lequel vient en prise un élément de con tact mobile 52 constitué par un ressort et qui prend normalement la position représentée sur la fig. 2. La tête 53 de l'axe 40, lorsque cet axe monte, vient porter contre le ressort 52 et pousse celui-ci en le faisant porter contre le contact 51.
On ne va pas décrire de suite le fonction nement du système de relais à commande à distance représenté sur les fig. 2 et 6 et l'on va d'abord expliquer le fonctionnement du relais de commande du rhéostat représenté sur la fig. 4, ce qui permettra d'expliquer le fonctionnement du relais à commande à distance représenté sur la fig. 2 en combi naison avec celui de l'ensemble de l'appareil.
Le relais de commande du rhéostat, repré senté plus particulièrement sur la fig. 4, com porte les bobines ou enroulements 15 et 16 commandant le rhéostat et dont il a déjà été fait mention lorsque l'on a expliqué briève ment la fig. 1. Le relais représenté sur la fig. 4 déplace, le bras de commande 14 du rhéostat 13 dans des directions opposées sui vant que les enroulements 15 et 16 respecti vement sont excités.
Pour relier le relais com mandant le rhéostat au bras de commande 14, l'arbre portant ce bras est muni d'une poulie 54 sur laquelle passe un fil ou une corde appropriée 55. Sur les extrémités op posées du fil 55 sont fixés des plongeurs 57 et 58 respectivement; placés dans les bobines ou enroulements 15 et 16. Les noyaux ou plongeurs 57, 58 sont suspendus dans les enroulements 15 et 16 au moyen de ressorts 59 travaillant à la tension et 60 travaillant à la compression, coopérant avec des consoles 61.
Des ressorts à boudin 59 tirent les con- soles 61 vers le bas avec une force juste suf fisante pour contrebalancer la pression diri gée vers le haut exercée sur ces consoles par les ressorts 60 et qui est supérieure au poids des plongeurs portés par les consoles. Lors que l'un quelconque des enroulements 15 ou 16 est excité, le plongeur coopérant avec lui est tiré vers le bas en tendant d'abord le fil 55 sur la poulie 54 et, dès que le fil est en prise avec la poulie, celle-ci tourne dans un sens ou dans l'autre suivant la bobine qui a été excitée.
Si l'une des bobines est exci tée, juste au moment où l'autre est désexci tée, la poulie 54 tourne sensiblement deux fois plus vite que lorsque les bobines ne sont pas excitées rapidement l'une après l'autre. Ceci est dû au fait -que le fil 55 étant sous tension du fait de la course précédente, com mence à déplacer la poulie 54 dès que le deuxième plongeur commence à se déplacer.
L'appareil que l'on vient de décrire fonc tionne de la façon suivante: en supposant d'abord que le relais actionnant le rhéostat soit relié au bras 14 du rhéostat de façon telle que, lorsque l'enroulement est excité, le bras 14 se déplace dans le sens lévogyre et. lorsque l'enroulement 16 est excité, le bras 14 se déplace dans le sens dextrogyre, et en supposant aussi que l'opérateur -désire main tenant modifier la position du bras 14 du rhéostat pour l'amener à une nouvelle posi tion, ce qui oblige que l'on déplace ce bras dans le sens lévogyre, tout ce que l'opérateur a besoin de faire pour obtenir ce résultat est de faire passer l'arc rapidement un nombre déterminé de fois.
Comme indiqué précédem ment, un appareil quelconque tel que celui décrit ici doit permettre à l'opérateur de faire passer l'arc un nombre déterminé de fois sans effectuer de changement dans le réglage du rhéostat 14. Ceci est nécessaire pour que, quand l'opérateur fait passer l'arc le nombre de fois ordinaire pour préparer la soudure, il ne dérange pas le réglage de la machine.
On supposera, pour la description, que l'appareil a été réglé de telle façon que l'opé rateur puisse- faire passer l'arc cinq fois sans provoquer de réglage du rhéostat, mais que, lorsqu'il le fait passer pour la sixième fois, ce réglage soit effectué.
En se reportant aux fig. 1 et 2, lorsque l'opérateur fait passer l'arc pour la première fois, le relais série 10 ferme l'interrupteur qui se trouve dans les lignes -62 et 63. La ligne 6 2 est reliée à un côté du circuit d'exci tation de la génératrice et la ligne 63 est reliée, par l'intermédiaire des différents re lais, à l'autre côté de ce circuit. Une source de courant appropriée quelconque peut, évi demment, être utilisée, mais, pour la com modité, on a représenté comme circuit utilisé, le circuit d'excitation.
Dès que le commutateur 64 est fermé, l'enroulement 28 est excité. II en résulte que le bras 31 est attiré vers le noyau 29 et le bras 35 tourne dans le sens dextrogyre au tour de l'axe 30; quand le bras 35 tourne, le cliquet 36 est soulevé et déplacé vers la gauche et vient en contact avec le rochet 41 et il soulève l'axe 40 d'un échelon.
En même temps, le bras 32 se déplace vers la droite, de sorte que le ressort 33 travaillant à la tension, relié au volant 22 par l'axe 34, fait tourner ce volant dans le sens dextrogyre d'une quantité qui dépend du rapport entre la force des ressorts 33 et 27, ainsi que de l'inertie du volant 22 et de la résistance à la friction de son axe de support. Ces diffé rentes variables doivent être proportionnées de façon telle que, pour une impulsion uni que ou plusieurs impulsions successives de l'électro-aimant 28, le volant 22 soit main tenu dans sa position extrême de rotation lévogyre de façon telle que la pièce 48 soit maintenue au contact du bloc 46.
Quel que soit le nombre des impulsions dues aux éta blissements successifs de l'arc, le ressort 27 maintient toujours le volant 22 sensiblement dans la position que l'on vient d'indiquer, la quantité dont le volant s'écarte de cette posi tion dépendant de la rapidité des impulsions.
Dès que le volant 22 tourne dans le sens dextrogyre, en déplaçant l'axe 24 vers la droite, comme on vient de le dire, la détente 43 tourne dans le sens dextrogyre autour de son pivot, sous l'action du ressort 44, jus- qu'à ce que la saillie 45 de la détente vienne en prise avec la denture 41 de l'axe 40. Comme cette .denture a été soulevée par le cliquet 36 d'un échelon, la détente 43 main tient l'axe dans cette position soulevée jus qu'à ce que, soit le cliquet 36 soulève -encore davantage l'axe, soit le volant 22 tourne dans le sens lévogyre, ce qui fait que l'axe 24 repousse la détente 43 en la mettant hors de prise d'avec la denture.
Si l'on suppose maintenant que l'on a établi l'arc successivement cinq fois, il en résulte que la denture 41 a été soulevée de quatre échelons, ce qui est juste suffisant pour que la tête 53 de l'axe 40 pousse le ressort 52 pour le mettre en prise avec le contact 51. Lorsque les contacts 51 et 52 sont fermés., le circuit est alors établi par les contacts 46 et 48, en passant par le relais 15, ce qui fait tourner le bras de rhéostat 14 dans le sens lévogyre d'un échelon dont l'amplitude dépend de la course du plongeur 57, comme -on le voit sur la fig. 4.
En con tinuant à .établir et interrompre l'arc, on fait avancer chaque fois le bras 14 d'un échelon dans le sens lévogyre, de sorte que l'opéra teur peut régler le rhéostat dans ce sens dans toute mesure voulue. L'opérateur effectue alors la soudure à la façon habituelle et, dès que l'arc est de nouveau interrompu, en désexcitant l'électro-aimant 28, le volant 22 peut tourner dans le sens lévogyre sous l'ac tion du ressort 27 jusqu'à ce que l'axe 2.1, porté par le volant, arrive à l'extrémité de gauche de la fente 23;
l'axe, se déplaçant vers l'extrémité de gauche de la fente, vient en prise avec la détente 43, dégageant la saillie 45 de la denture 41, ce qui permet à l'axe 40 de retomber dans la position repré sentée sur la fig. 2, sous l'influence de son propre poids.
Si maintenant l'opérateur désire faire tourner le bras de commande du rhéostat 14 dans le sens: lévogyre, c'est-à-dire dans le sens contraire .à celui que l'on vient d'indi quer, il procède de la façon suivante: il court- circuite -d'abord l'arc pendant un temps sen sible; le court-circuitage de l'arc a pour effet d'exciter, de façon continue, l'électro-aimant 28: lorsque l'électro-aimant 28 est excité de façon continue, le ressort 33 exerce une trac tion continue sur le volant 22 en poussant celui-ci dans le sens dextrogyre.
Si l'électro aimant 28 est excité pendant un temps suf fisant pour que le ressort 33 surmonte l'iner tie du volant 22, ce volant tourne d'une quan tité suffisante pour amener l'axe 24 au delà d'une ligne verticale passant par l'axe 21, c'est-à-dire jusqu'à ce que l'axe 24 aille à l'extrémité .de droite de la fente 23. Lorsque l'axe 24 vient dans cette position extrême, le ressort 50 relié au contact 48 est passé par le point de pivotement de ce contact qui est déplacé dans le sens dextrogyre pour ve nir en prise avec le contact 47.
L'opérateur établit alors et interrompt rapidement l'arc un nombre déterminé de fois et, chaque fois, il fait porter l'électrode sur l'ouvrage en établissant l'arc, et l'arbre 40 est soulevé jusqu'à ce que les contacts 51 et .52 soient fermés. L'établissement répété de l'arc main. tient le volant dans la position qu'il a atteint après avoir tourné dans le sens dextrogyre, position telle que la pièce 48 soit maintenue au contact de 47.
Après avoir établi l'arc un nombre de fois suffisant pour fermer les contacts 51 et 52, l'enroulement 16 du relais du rhéostat est excité et, à chaque -établis sement de l'arc, le bras 14 du rhéostat se déplace d'un échelon dans le sens dextrogyre et l'opérateur peut continuer à établir l'arc jusqu'à ce que le point de réglage ait été atteint.
D'après ce qui précède, on voit que tout ce que l'opérateur a à faire pour déplacer le bras 14 du rhéostat dans une direction ou dans l'autre d'une quantité quelconque est, soit de commencer ,à faire de courts contacts avec l'électrode jusqu'à ce que le réglage désiré ait été atteint dans un sens, soit, s'il désire régler le rhéostat dans l'autre sens, de court-circuiter .d'abord l'arc pendant un temps déterminé, puis d'établir brièvement l'arc plusieurs fois jusqu'à ce que le point de réglage voulu ait été obtenu en sens con traire.
L'appareil représenté sur la fig. 3 est un autre type de relais à commande à dis tance servant à obtenir sensiblement les mêmes résultats que ceux obtenus par la construction représentée sur les fig. 2 et 6. Dans l'appareil représenté sur la fig. 3, l'en roulement 28a est analogue à l'enroulement 28 des fig. 1 et 2. L'enroulement 28a est porté de fâçon appropriée dans un boîtier 65. Dans le boîtier 65 est monté un axe 66 pou vant se déplacer dans le sens vertical.
L'ar bre 66 porte, à son extrémité supérieure, un poids 67 et, à son extrémité inférieure, un piston 68 qui fonctionne dans un dash-pot 69. Dans le boîtier 65 sont rigidement montés un certain nombre d'axes pendants 70 qui, à leurs extrémités inférieures, comportent des butées constituées par des écrous de blocage 71, 72. L'un de ces axes 70, c'est-à-dire celui portant les butées 71, comporte une deuxième butée 73. Sur les axes 70, est montée une barre 74 munie d'ouvertures par lesquelles passent les axes 70 et l'arbre 66.
Autour de l'arbre 66, et mobile par rap port à celui-ci et par rapport à l'enroulement 28, se trouve une armature en forme de man chon 75. Ce manchon 75 est, à, son extrémité inférieure, pourvu d'axes 76 et 77 qui passent également dans des ouvertures de la pièce 74. Sur l'axe 76 est fixée une butée 78 dont le rôle sera indiqué plus loin.
Dans le manchon 75 se trouve un second manchon 79. Le manchon 79 est normalement porté par des jambes 80 reposant sur la pla que 74. Les jambes 80 passent dans des ou vertures ménagées à cet effet dans une pla que 81 portée par les axes 76 et 77, au voi sinage de l'extrémité inférieure du manchon 75. Le- manchon 79 et le manchon 75 sont écartés l'un de l'autre dans la direction de l'axe au moyen d'un ressort à boudin 82, entourant l'arbre 66.
Le manchon 79 comporte un certain nom bre d'ouvertures disposées radialement et ré parties sur le pourtour de la circonférence et dans lesquelles se logent des billes 83. Le manchon 75 porte un nombre équivalent de vis de réglage 84 munies de surfaces-cames sur leurs extrémités intérieures et placées obliquement par rapport à l'axe du manchon <B>75,</B> de sorte que, lorsque le manchon 75 est poussé vers le haut lors de l'excitation de la bobine 28a, ces faces-cames poussent les billes 83 et les mettent en prise avec l'arbre 66, de sorte que cet arbre est soulevé avec le manchon d'armature 75.
Dans le logement 65 sont portés des con tacts placés à distance les uns des autres 85, 86 et 87. Dans le circuit se trouvent des bo bines ou enroulements 15a et 16a analogues à 15 et 16 de la fig. 1 et actionnant un rhéo stat. Dans le logement 65 sont montés, de façon à pouvoir osciller, .des contacts mobiles 88 et 89 respectivement, reliés à un collier 90 porté par l'arbre 66 au moyen de ressorts à boudin 91 et 92.
La place occupée par l'appareil représenté sur la fig. 3 dans le circuit de la fig. 1 est analogue à celle qu'occupe dans ce circuit l'appareil représenté sur les fig. 2 et 6. L'enroulement 28a est en série avec le contact du relais-série 10, de sorte que chaque fois que l'on fait passer l'arc, l'enroulement 28a est excité.
En supposant maintenant que l'opérateur désire, en se servant de l'appareil représenté sur la fig. 3, déplacer le bras 14 clu rhéostat dans le sens lévogyre, ceci se fait en exci tant l'enroulement 15a. Dans ce but, lorsque l'on se sert de l'appareil représenté sur la fi-. 3, lorsque l'opérateur fait d'abord passer l'arc, la bobine 28a est excitée, en soulevant l'armature 75 contre la butée prévue à cet effet. L'armature 75 se soulevant, les. faces- cames <B>-</B>des vis 84 viennent en prise avec les billes 83, poussent celles-ci en prise avec l'arbre 66 et soulèvent l'arbre.
L'armature 75 et le manchon intérieur 79 se soulèvent par suite ensemble, et les axes 76 et 77 soulèvent la plaque 74 jusqu'à ce que l'extrémité gau che de cette plaque rencontre la butée 73, après quoi, la continuation de la montée de l'armature 75 fait que la partie de la plaque 74 qui se trouve du côté droit de l'arbre 66 monte et vient en prise avec les saillies 80 du manchon intérieur, en soulevant ce der nier en avance sur l'armature, ce qui dégage les billes 83 et libère l'arbre 66. Si l'opéra teur ne fait pas immédiatement repasser l'arc pour exciter à nouveau la bobine 28a, le poids 67 fait descendre l'arbre 66 en surmontant la résistance du dash-pot 69.
Toutefois, le dash-pot 69 maintient l'arbre en position sou levée pendant un temps suffisant pour per mettre à l'opérateur de faire passer l'arc de nouveau, en soulevant encore le manchon 7 5 qui entraîne avec lui l'arbre 66 en le dépla çant d'un autre échelon. Après que l'opéra teur a établi l'arc cinq fois ou un autre nom bre quelconque de fois suivant lequel l'appa reil peut être réglé de façon â ne pas gêner l'opération normale de soudure, le ressort 92 passe au delà du point de pivotement du con tact 89 qui est alors amené à se soulever pour venir en prise avec le contact 87 établissant le circuit qui passe dans l'enroulement 15a.
Une fois que le contact 89 a été mis en prise avec le contact 87, l'opérateur continue a frapper avec l'électrode à une vitesse qui est en rapport avec celle suivant laquelle le clash- pet 69 permet à l'arbre 66 de retomber entre les coups successifs. En continuant de frap per avec l'électrode à la vitesse voulue, le contact 89 peut être maintenu en prise avec le contact 87 et le contact 88 être maintenu en prise avec le contact 86, de sorte que les nouveaux coups ainsi répétés excitent à répé titions l'enroulement 15a pour faire avancer le bras de rhéostat 14 dans le sens lévogyre d'un échelon chaque fois.
La raison pour la quelle le bras de contact 89 se meut vers le haut en prise avec le contact 87, lorsque l'arbre 66 se meut vers le haut, avant que le bras de contact 88 se meuve vers le haut en prise avec le contact 85, réside dans la diffé rence des distances de l'axe de l'arbre 66 aux points où les ressorts 91 et 92 sont accrochés aux bras 88 et 89 respectivement. Si l'opéra teur avait des difficultés à frapper de l'élec trode à la vitesse appropriée pour maintenir la pièce 89 en contact avec le bloc 87 sans que le contact 88 vienne en prise avec le bloc 85,
il peut simplement attendre après avoir frappé de l'électrode la sixième fois jusqu'à ce que l'arbre 66 ait pu reposer dans le dash- pot et alors en répétant les cinq premières frappes, il peut continuer à régler le rhéostat dans la direction voulue au moyen d'une autre sixième frappe.
Lorsqu'on se sert de l'appareil représenté sur la fig. 3, et que l'opérateur désire déplacer le bras 14 du rhéostat dans le sens dextro- gyre, c'est-à-dire en excitant l'enroulement 16a, il établit d'abord l'arc rapidement un nombre de fois suffisant pour soulever l'arbre 66 jusqu'à ce que le ressort 91 passe au delà du point de support du contact 88, ce qui fait que ce contact vient en prise avec le con tact 85. Le contact 89, comme expliqué ci- dessus, est d'abord venu en prise avec le con tact 87, de sorte que le circuit est maintenant fermé par la bobine 16a.
L'opérateur peut alors, en frappant de l'électrode un nombre de fois quelconque, déplacer le bras 14 du rhéo stat d'un nombre correspondant d'échelons jusqu'à ce que le point de réglage désiré ait été atteint.
D'après ce qui précède, on voit que l'opé rateur peut, avant de commencer l'opération de soudure, modifier les caractéristiques de fonctionnement de la génératrice 1 de toute façon désirée quelconque, simplement en frap pant de l'électrode sur l'ouvrage d'une ma nière déterminée. Grâce au dispositif décrit, les caractéristiques de fonctionnement de la génératrice du courant de soudure sont, à tout moment, commandées directement par l'opé rateur, à .la station de soudure, et cette com mande peut se faire quelle que soit la dis tance à laquelle l'opérateur se trouve de la machine.
Pour certains genres d'applications et pour certaines natures de travaux, il peut ne pas être nécessaire que l'opérateur soit en me sure, à sa volonté, d'augmenter et de réduire le débit de la machine. Il peut suffire que l'opérateur puisse simplement, en établissant l'arc, diminuer ou augmenter le débit de la machine et, si l'on désire avoir cétte com mande simple, il n'est pas nécessaire d'utiliser l'appareil que l'on vient de décrire et de re- présenter en particulier sur les fig. 2 et 3,
et on peut le remplacer par l'appareil beaucoup plus simple représenté sur la fig. 5.
Sur cette figure, on voit un enroulement 93 monté sur les bornes de la génératrice du courant de soudure. Sur les bornes de l'exci- tatrice est également monté un enroulement 96 commandant le rhéostat et qui, lorsqu'il est excité, déplace le bras 14 du rhéostat d'un échelon dans une direction déterminée. Dans le circuit de l'enroulement 96 et en série avec celui-ci se trouve un commutateur 97 commandé par l'armature mobile 98 de l'élec- tro 93, cette armature étant reliée à un dash- pot 99. .
Lorsque le courant de soudure est ouvert, il passe par l'enroulement 93 un courant suf fisant pour soulever le plongeur 98 d'une quantité suffisante pour ouvrir le commuta teur 97. Dès que l'arc est court-circuité, la quantité de courant dans l'enroulement 93 est réduite, ce qui permet au plongeur 98 de descendre et au commutateur 97 de se fermer, d'où il résulte une excitation de l'enroulement 96 et, en conséquence, un mouvement du bras 14 du rhéostat dans une direction déterminée. L'opérateur peut, par suite, en maintenant l'arc un nombre déterminé de fois, régler le rhéostat dans toute mesure voulue.
L'appareil que l'on vient de décrire en dernier lieu n'est évidemment pas aussi sou ple que celui des formes de réalisation dé crites précédemment quoique, comme on l'a dit, il puisse donner satisfaction pour certai nes commandes simples.
On vient de décrire l'invention dans le cas d'un circuit de soudure à l'arc et, plus particulièrement, en vue de régler et de com mander le débit d'une génératrice de courant de soudure. Il est évident, toutefois, que les dispositifs décrits sont également applicables à la commande de n'importe quel type ordi naire de dynamo et un opérateur peut, d'un point éloigné de la machine à commander,
ef fectuer cette commande simplement en inter rompant un nombre déterminé de fois le cir cuit extérieur de la machine. Il y a lieu de remarquer également que le dispositif décrit a été appliqué à la com mande, par l'intermédiaire d'une résistance variable placée dans le circuit d'excitation séparée du générateur. Il est bien évident que les enroulements 15 et 16 et les appareils y associés, représentés sur la fig. 4, pourraient être utilisés pour effectuer un réglage de l'excitation série 8.
D'autre part, si on le désire, les relais 15 et 16 ou deux autres relais de ce genre reliés à ces relais peuvent être employés pour com mander simultanément des systèmes de com mande distincts respectivement dans les cir cuits d'enroulement de champ série et shunt ou excités séparément de la génératrice.
Le dispositif selon la présente invention a été décrit dans son application à une généra trice de courant électrique et les modifications dans les caractéristiques de fonctionnement de la génératrice ont été obtenues en modi fiant l'excitation de la machine. On peut no ter, toutefois, que le dispositif décrit ici peut être employé de différentes autres façons pour modifier les caractéristiques de fonction nement de la machine.
Par exemple, il peut être avantageusement utilisé pour obtenir les résultats désirés en agissant directement sur le système de commande de la génératrice et, à l'aide d'une modification appropriée, par exemple dans la vitesse du système de com mande, obtenir les résultats désirés. Lorsque la génératrice est entraînée par un moteur électrique, le rhéostat 13 peut être dans la ligne d'arrivée de courant à ce moteur. On pourrait également utiliser le système de commande du rhéostat comme moyen grâce auquel le dispositif d'entraînement de la géné ratrice peut être désexcité ou arrêté.
Ce der nier résultat peut être obtenu. en reliant le relais actionnant le rhéostat à un commuta teur monté dans la ligne d'arrivée de courant d'un moteur électrique ou au levier du papil lon d'un moteur à combustion interne lors qu'on se sert d'un moteur de ce genre pour actionner la génératrice. Lorsque l'appareil est relié au levier à papillon d'un moteur à combustion interne, la vitesse de ce moteur peut varier de la même façon que la vitesse d'un moteur électrique au moyen d'un rhéostat.
Le dispositif décrit ci-dessus et servant à modifier les caractéristiques de fonctionne ment de la génératrice est caractérisé par le fait qu'il fonctionne sous l'action de l'établis sement et de la rupture d'un circuit électri- que. Pour la commodité, on a utilisé dans l'appareil représenté et décrit ici, le circuit de l'arc électrique de façon à ne pas avoir besoin de lignes supplémentaires amenées au porte- électrode portatif, en partant de la généra trice.
II est évident que l'on peut se servir d'un circuit séparé et lorsque ceci a lieu, un ou plusieurs interrupteurs peuvent être mon tés sur le porte-électrode pour établir et rom pre un circuit de ce genre.