CH179505A - Procédé de fabrication de tuyaux en fonte, par moulage centrifuge, tuyau en fonte obtenu par ce procédé et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé. - Google Patents

Procédé de fabrication de tuyaux en fonte, par moulage centrifuge, tuyau en fonte obtenu par ce procédé et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé.

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CH179505A
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International De Lavau Limited
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Int De Lavaud Manufacturing Co
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  Procédé de fabrication de tuyaux en fonte, par moulage centrifuge, tuyau en fonte  obtenu par ce procédé et appareil pour la mise en     asuvre    de ce procédé.    La présente invention comprend un pro  cédé de fabrication de tuyaux en fonte, par       rnoula.ge    centrifuge dans un moule métalli  que. refroidi extérieurement et présentant une       partie    cylindrique, ainsi qu'un tuyau en fonte  obtenu par ce procédé et un appareil pour la,  mise en     couvre    dudit procédé.  



  On a déjà     appliqué    un revêtement en une  matière sèche, finement divisée à la surface  interne des moules métalliques employés pour  le moulage de tuyaux, mais aucune des mé  thodes proposées jusqu'à présent, utilisées ou  expérimentées, n'a permis d'obtenir un revê  tement en une matière pulvérulente, sèche et  déliée, qui soit cohérent et continu pendant  la coulée et qui donne une pièce moulée de  structure uniforme et désirable. Les méthodes  proposées jusqu'à présent pour appliquer une  matière de revêtement à la surface d'un  moule n'ont pas été généralement satisfai  santes, pour un grand nombre de causes,    parmi lesquelles on peut mentionner la diffi  culté rencontrée pour effectuer une distribu  tion uniforme de la matière de revêtement sur  la surface du moule.  



  Un revêtement en une matière sèche et  pulvérulente peut se diviser ou se déplacer  en portions en laissant nues des places de la  surface du moule, si le revêtement reste trop  longtemps en contact avec la surface du  moule avant d'être recouvert par le métal  fondu; ceci risque de se produire le plus sou  vent lorsque l'épaisseur du revêtement est  forte. On a également trouvé que le choc du  métal fondu avec la surface recouverte du  moule, a tendance à diviser le revêtement, en  poussant des portions du revêtement sur la  surface du moule, de manière à laisser des  places non protégées qui créent des surfaces  froides lors du moulage et qui produisent éga  lement une rugosité indésirable de la surface  externe de la pièce moulée.

   On a trouvé que      cette tendance au déplacement de la matière  du revêtement augmente notablement avec  l'accroissement de l'épaisseur de la couche de  revêtement.  



  Un tuyau en fonte de moulage tel que fa  briqué dans des moules revêtus comme précé  demment, n'a pas présenté les caractéristiques  distinctives qui seront décrites ci-après pour  un tuyau fabriqué selon la présente inven  tion.  



  Selon le procédé de l'invention, on revêt  intérieurement le moule d'une matière sèche,  finement     divisée,    sur laquelle on coule le mé  tal fondu à l'aide d'une rigole de coulée.  



  Ce procédé est caractérisé en ce que, pour  revêtir intérieurement le moule, on dirige un  jet de gaz de support chargé d'une matière de  revêtement sèche finement divisée, contre la  surface     interne    du moule, celui-ci étant en  rotation, puis on coule le métal fondu sur le  revêtement ainsi obtenu presque immédiate  ment après l'arrivée de la matière sur la pa  roi du moule, le tout de telle sorte que ce re  vêtement soit d'épaisseur uniforme et se  trouve formé un temps très court avant le  contact du métal fondu avec le moule.  



  Ce procédé peut être mis en     aeuvre    en pro  voquant un déplacement longitudinal entre le  moule, d'une part, et la rigole de coulée et le  jet de gaz de support, d'autre part, de ma  nière à déposer la matière de revêtement, sur  la partie cylindrique du moule, suivant un  ruban hélicoïdal dont les spires se     touehent,     le revêtement se trouvant formé en chaque  point du moule un temps très court avant le  contact du métal fondu avec ce point du  moule.  



  L'énergie du jet du gaz de support est de  préférence telle qu'elle donne une vitesse suf  fisante aux particules de la matière de revê  tement pour les amener en contact avec la  surface du moule sans que le jet de gaz     lui-          même    ait une vitesse telle qu'il frappe sur la  surface du moule avec une force propre à en  lever les particules déposées. La matière de  revêtement pulvérulente est de préférence  fournie au jet de gaz à une vitesse uniforme,  ce qui coopère à la formation d'une couche    de revêtement d'épaisseur pratiquement uni  forme.

   On a trouvé qu'un revêtement produit  de cette manière présente certaines     qualités     distinctives et de valeur, en ce sens qu'il a  une bonne résistance aux forces de rupture,  qu'il peut être appliqué au moule avec beau  coup d'uniformité, même lorsqu'il est très  mince; ce revêtement, même lorsqu'il est très  mince, est effectif pour empêcher la forma  tion de surfaces trop refroidies lors du mou  lage.

   Ceci paraît confirmer la supposition que  les particules de la matière de revêtement dé  placée par le gaz de support pour frapper  contre le moule, sont entourées d'un film de  gaz absorbé, film qui, après un temps appré  ciable de dépôt du revêtement, forme une  partie effective du revêtement et accomplit  une fonction importante en permettant d'ob  tenir l'absence de froid et une structure dési  rable de la pièce moulée.  



  L'intervalle de temps qui s'écoule entre le  moment où le revêtement est appliqué au  moule et le moment où le revêtement     ainsi    ap  pliqué est mis en contact avec le métal fondu  provenant de la rigole de coulée est impor  tant pour la réussite du procédé. Le temps  maximum pendant lequel le revêtement reste  non recouvert par le métal fondu ne doit pas  de préférence dépasser six secondes et il sera  aussi court que possible, afin d'obtenir les  meilleurs résultats.  



  De préférence, lors de la formation d'un  revêtement en ruban hélicoïdal, comme indi  qué ci-dessus, on dirige le jet du gaz de sup  port de telle sorte qu'il dépose ses particules  de la matière de revêtement sur la partie du  moule qui, au moment du dépôt, se trouve  immédiatement au-dessus et en avant, dans le  sens axial de la partie du moule sur laquelle  le métal fondu est en train de couler, de telle  sorte que le revêtement est touché par le mé  tal fondu presque instantanément.

   Il est en  effet évident que le jet de gaz de support  doit être dirigé de manière à déposer les par  ticules de la matière de revêtement sur la sur  face du moule non recouverte par le métal,  sans que de la matière de revêtement,     pendant     qu'elle est contenue dans ce jet, entre en cou-      tact direct avec le métal coulant du bec de la  rigole de coulée ou avec le métal fondu qui  a déjà été déposé dans le moule. En observant  strictement cette condition et plus le     revéte-          tement    est appliqué près du métal coulant de  la rigole et près de l'enroulement de métal  coulé précédemment, d'autant meilleurs sont  les résultats.

   Il est donc très     recommandable     que le jet de gaz soit dirigé en tenant compte  de ces conditions, contre la surface supérieure  du moule. Si l'on dirige le jet de gaz, de pré  férence de cette manière, c'est     que    l'on a  trouvé que plus le revêtement reste longtemps  sur la surface du moule avant d'être touché  par le métal, plus des parties de la matière  du     revêtement    peuvent facilement glisser ou  se déplacer en laissant des surfaces non re  couvertes dont l'existence donne des     qualités     indésirables à la pièce coulée.

   Des expériences  sur le procédé de l'invention ont amené à la  conviction que plus l'intervalle de temps en  tre l'étendage du revêtement et le contact de  ce revêtement avec le métal fondu est long,  d'autant moins efficace est le revêtement,       même    lorsque sa continuité n'est pas détruite  et on explique ceci en supposant que les films  de gaz absorbé adhérant aux particules de la       matière   <B>de</B> revêtement, lorsque ces particules  sont déposées sur la surface du moule, cons  tituent un élément important, mais de courte  durée pour l'efficacité de la couche de revê  tement.  



  L'épaisseur de la couche de revêtement est.  déterminée par la quantité de matière de re  vêtement fournie au gaz de support et déli  vrée par le jet de ce gaz pendant la coulée  du tuyau et     comme    il se produit un courant  d'air à travers le moule, pendant la coulée,  qui, indubitablement, enlève une partie de  la     matière    pulvérulente de revêtement fournie  au moule par le jet de gaz, il est impossible  de déterminer exactement quelle est l'épais  seur réelle du revêtement en fonction de la  quantité de matière fournie.

   Cependant, on a  trouvé qu'avec toutes les matières de revê  tement avec lesquelles on a travaillé ou fait  des expériences, il est nettement désavanta  geux pour l'efficacité du revêtement produit,    d'amener au moule, pendant le moulage, de la  matière de revêtement pulvérulente en plus  grande quantité que celle formant, si elle res  tait en totalité en contact avec le moule,  un revêtement     d'une    épaisseur dépassant  0,025 mm. On a trouvé que dans tous les cas  la matière pulvérulente de revêtement peut  être fournie au moule en quantité plus petite  que la quantité qui donnerait un revêtement  d'une épaisseur de 0,025 mm, mais cependant  suffisamment grande pour donner une pièce  moulée sans surface de fonte blanche     (fonte     trempée).

   Ces données varieront tant soit peu  avec des matières de revêtement pulvérulentes  différentes, mais elles peuvent être facile  ment établies pour chaque matière différente  et peuvent être appliquées avec uniformité et  assurance pour obtenir de bons résultats. En  travaillant avec du ferro-silicium pulvérulent  qui passe à travers un tamis de 30 mailles  au pouce (Tyler séries) et pour obtenir les  meilleurs résultats, la fourniture du     ferro-          silicium    au jet de gaz doit être en quantité  telle qu'elle produise, si toute la matière du  revêtement reste en place dans le moule,  un revêtement d'une épaisseur d'environ  0,0075 mm.  



  Avec d'autres matières de revêtement, la       fourniture    variera. Ainsi, on a trouvé qu'avec  du kaolin, la fourniture doit être telle qu'elle  produise un revêtement de 0,0225 mm, si  toute la matière reste en contact dans le  moule; avec du talc, la vitesse de l'alimenta  tion doit donner un revêtement d'une épais  seur de 0,0<B>2</B>25 mm; avec de la magnétite, la  valeur de l'alimentation doit donner un revê  tement de 0,0125 mm; avec du     ferro-          manganèse,    cette valeur doit donner un revê  tement de 0,0175 mm, avec du zirconium,  manganèse, silicium, cette valeur doit donner  un revêtement de 0,0075 mm; avec du mica,       cette    valeur doit donner un revêtement de  0,02 mm;

   avec du charbon, cette valeur doit  donner un     revêtement    de 0,025 mm. En plus  du fait que plus le revêtement déposé sur le  moule est épais, plus il est sujet à se fendre  et à perdre sa continuité, il ressort clairement  des travaux faits par la demanderesse sur ce      procédé, que plus les revêtements sont minces,  plus le produit résultant est de la structure  la plus désirable.  



  Lors du moulage de tuyaux à extrémités  évasées, avec un moule présentant un évase  ment dans lequel est introduit un noyau, il  n'est évidemment pas possible d'étendre sur  la partie évasée du moule un tel revêtement  uniforme comme cela peut être effectué, par  le présent procédé, sur la partie cylindrique  du moule.

   Du fait que la pièce coulée est  plus lourde dans la partie évasée que dans la  partie cylindrique, il n'est pas aussi impor  tant que cette partie évasée soit revêtue,  comme il l'est pour la partie cylindrique du  moule; on a trouvé qu'en dirigeant le jet de  gaz portant des particules distribuées de la  matière de revêtement, dans la partie évasée  qui se trouve entre l'extrémité du noyau et le  début de la partie cylindrique du moule, pen  dant un court intervalle avant le versement  du métal, il est possible d'exécuter un revête  ment au moins raisonnablement satisfaisant  de la partie évasée du moule.  



  Le tuyau selon l'invention est caractérisé  en ce qu'il est facilement usinable et très ré  sistant aux chocs sur toute sa partie cylindri  que, cette partie comportant deux zones con  centriques de structures différentes, l'une in  terne, l'autre externe. La zone externe     :?e    ce  tuyau est caractérisée en ce que son     fr.-    de  constitution est en prépondérance sous forme  de dendrites entrelacées de ferrite et de     per-          lite    ou de l'un de ces corps seulement, for  mant une structure compacte et continue,  sans interposition de     l'eutectique    de carbure  de fer et de     l'austénite    à différentes phases de  décomposition.

   La zone interne de ce tuyau  peut consister en prépondérance en une ma  tière encastrante de ferrite et de     perlite    ou  de l'un de ces corps seulement, pratiquement  exempte de formations dendritiques, dans la  quelle de petites     plaques    de carbone     g i-.plii-          tique    sont réparties.  



  En parlant de dendrites entrelacées, on en  tend des dendrites réparties dans toutes les  sections transversales de la zone dendritique  dans lesquelles ces dendrites sont en nombre,    finesse et répartition approximativement les  mêmes au moins dans la partie la plus ex  terne, bien qu'il soit également exact que ces  dendrites ont tendance à être moins fines et  moins nombreuses dans la partie interne que  dans la partie externe de la zone     dendritique.     



  Le carbone non combiné se trouvant dans  cette -zone     dendritique    peut en général être  sous forme de points ou de nids. Le     carbone     combiné présent dans la zone     dendritique    ex  terne peut se trouver en pourcentage nette  ment plus faible par unité de masse que ce  n'est le cas pour le carbone combiné dans la  zone interne du tuyau.  



  La zone interne du tuyau peut ne présen  ter pratiquement aucune structure cristalline  dendritique, cette zone interne peut en outre  contenir par unité de masse un plus fort pour  centage de carbone combiné que ce n'est le  cas pour la zone externe ou dendritique.  



  Il est évident que le pourcentage réel du  carbone combiné se trouvant dans la partie  cylindrique des tuyaux selon l'invention. va  riera avec la composition du métal et avec  l'épaisseur de la paroi du tuyau; ces condi  tions influenceront également les pourcen  tages relatifs du carbone combiné, par unité  de masse, dans les zones interne et externe  du tuyau, le pourcentage du carbone combiné  restant toutefois de préférence plus faible  dans la zone externe ou dendritique que dans  la zone interne.  



  Par exemple, dans un tuyau ayant une  paroi d'une épaisseur de 9,5 mm, fabriqué à  partir d'un fer de la composition suivante:  
EMI0004.0015     
  
    G <SEP> Si <SEP> S <SEP> P <SEP> Mn
<tb>  3,70 <SEP> 03 <SEP> 0,074 <SEP> 0,55 <SEP> 0,56       on a trouvé que le carbone combiné dans la  zone     dendritique    est en proportion de 0,16 %,  tandis que dans la zone interne, qui est     gra-          phitique,    le carbone combiné est en propor  tion de 0,44 %.

   De plus, dans le cas d'un  tuyau fabriqué à partir d'un fer de même  composition ayant une paroi d'une épaisseur  de 16 mm, on a trouvé que le carbone combiné  dans la zone     dendritique    est en proportion de      0,11     %,    tandis que dans la zone interne     graphi-          tique,    il l'est à raison de 0,29     %.    Les essais et  les expériences qui ont été faits montrent que  le pourcentage relativement bas de carbone  combiné dans la zone     dendritique    par rapport  à, celui dans la zone     graphitique    contribue  d'une manière appréciable à la bonne qualité  de ces tuyaux.  



  On remarquera que dans les exemples  donnés, montrant les pourcentages du car  bone combiné dans les zones interne et ex  terne du tuyau, le carbone combiné total dans  la pièce moulée est en proportion inférieure  à (1.5 % : ceci est le cas pour la plupart des  tuyaux conformes à l'invention, fabriqués  pour remplir les exigences habituelles du  commerce. Cependant, dans quelques cas et  pour se conformer à des exigences spéciales  pour des tuyaux devant être utilisés dans       cerbiins    buts, il sera désirable que le pour  centage total de carbone combiné soit plus  fort et, comme on le reconnaîtra, ceci peut  facilement être réalisé par des expédients cou  rants.  



  La zone externe ou dendritique aura de  préférence une profondeur d'un quart au  moins de l'épaisseur de la paroi du tuyau.  Une telle profondeur de cette zone annulaire  est suffisante pour augmenter la résistance  aux chocs du tuyau. Plus les parois des  tuyaux sont minces, plus la profondeur pro  portionnelle de la zone dendritique est  grande; avec des tuyaux de parois relative  ment minces, la zone dendritique s'étendra  intérieurement, dans bien des cas, sur ap  proximativement la moitié de l'épaisseur du  tuyau. La profondeur absolue de la zone       dendritique    augmente avec l'augmentation de  l'épaisseur de la paroi.  



  Voici, à titre d'exemple, une description  plus complète de la structure d'un tuyau se  lon l'invention, telle qu'elle apparaît par un  examen microscopique minutieux:  La zone     dendritique    externe consiste prin  cipalement en une structure continue de for  mations cristallines, dendritiques, entrela  cées, compactes de ferrite et de     perlite    ou de    l'un de ces corps seulement, sans tendance à  une direction unique, à travers lesquelles  sont dispersés des points et des nids de car  bone, par opposition à des plaques     graphi-          tiques    qui caractérisent la zone interne de la  pièce moulée,

   ainsi que de petites surfaces de       phosphure    de fer et d'un     eutectique    dont  l'un des constituants est du phosphure de fer  ou de l'un de ces corps seulement. Les den  drites de cette zone sont relativement fines  à ou près de la surface externe de la zone et  ont tendance à devenir tant soit peu plus  grossières et moins nombreuses lorsque l'on  se rapproche de la limite interne de la zone.

    La zone interne, graphitique, du tuyau con  siste en une matière agglomérante qui est  composée de     perlite    ou de ferrite ou de l'un  de ces corps seulement,     contenant    des surfaces  d'un eutectique dont l'un des constituants est  du phosphure de fer et ayant une structure  qui tend à devenir plus grossière en allant  vers la paroi interne de la zone. Dans toute  cette matière agglomérante, le graphite est  réparti en petits points et plus particulière  ment en petites plaques distinctes de graphite.  



  L'appareil pour la mise en     couvre    du  procédé de l'invention est du type comportant  un moule métallique, refroidi extérieurement,  présentant une partie cylindrique, et une ri  gole de coulée destinée à déverser le métal  dans la partie cylindrique du moule. Il est  caractérisé en ce qu'il comporte une tuyère  associée à la rigole de coulée, établie pour  permettre la projection, à l'aide du gaz de  support, de la manière pulvérulente contre la  surface interne du moule.  



  Pour permettre d'exécuter le mode de réa  lisation du procédé dans lequel la matière  de revêtement est déposée suivant un ruban  hélicoïdal, l'appareil peut être établi comme  suit: Des moyens sont prévus pour provoquer  un déplacement longitudinal entre le moule  et la rigole de coulée de manière que le mé  tal soit déversé successivement aux divers  points de la longueur de la partie cylindrique  du     moule.     



  La tuyère pour le gaz est donc fixe par  rapport au bec de la rigole de coulée. Pour      obtenir les meilleurs résultats, la tuyère est  placée et dirigée de telle sorte que le jet  q u 'elle projette soit dirigé D sur la partie du  moule qui se trouve immédiatement au-dessus  et en avant dans le sens axial, de la partie  sur laquelle le métal est fourni, à ce moment,  par le bec de la rigole. En outre, les positions  relatives du bec de la rigole et de la tuyère  pour le gaz de support peuvent être telles  que, lorsque la rigole est entièrement intro  duite dans le moule pour que le bec de la ri  gole corresponde avec l'extrémité évasée du  moule, au moins une partie du jet projeté par  la tuyère à gaz corresponde également avec  l'extrémité évasée du moule.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, une telle forme d'exécution de  l'appareil selon l'invention.  



  La fig. 1 en est une élévation, le moule et  la chambre d'eau l'entourant étant représentés  en coupe longitudinale verticale, le bâti de  support et les rails sur lesquels se déplace le  chariot du moule étant arrachés à l'extrémité  gauche de la figure et représentés tant soit  peu schématiquement;  La fig. 2 est un plan de l'extrémité de  refoulement de la rigole de coulée, par la  quelle le métal fondu est fourni au moule,  montrant le conduit et la tuyère pour le gaz  de support, lesquels sont supportés par la ri  gole.

   Un côté du moule est représenté en  coupe et la position de rencontre du moule  et du métal provenant du bec de la rigole  par rapport au bord de l'enroulement en hé  lice déposé précédemment, est également gros  sièrement indiquée;  La fig. 3 est une élévation latérale des  parties de la rigole de coulée et du conduit  pour le gaz de support, avec leurs bec et  tuyère comme représenté à la fig. 2;  La     fig.    4 est une élévation de la tuyère  de refoulement et du conduit pour le gaz, la  tuyère étant représentée en majeure partie  en coupe selon la ligne 4-4 de la     fig.    2;

    La     fig.    5 est une vue en coupe transver  sale selon la ligne 5-5 de la     fig.    2, les par  ties enveloppantes du moule étant également  représentées en coupe et la surface de contact    entre le moule et le métal provenant du     hee     de la rigole, ainsi que la matière en poudre  sortant de la tuyère de la conduite à gaz étant  également représentées;  La     fig.    6 est un plan de l'extrémité de  la rigole de coulée et des parties supportées  par celle-ci, un côté du moule étant représenté  en coupe centrale horizontale et muni du  noyau qui est introduit dans l'extrémité éva  sée du moule;

    La     fig.    7 est une coupe verticale selon la  ligne 7-7 de la     fig.    1, montrant le méca  nisme prévu pour fournir la matière pulvé  risée de revêtement au conduit pour le gaz  de support;  La     fig.    8 est une coupe du récipient pour  la matière de revêtement pulvérisée et des  dispositifs annexes, faite selon la ligne 8-8  de la     fig.    7, le mécanisme pour régler la four  niture de la matière pulvérulente étant repré  senté en plan;  La     fig.    9 est une élévation en coupe de la  partie arrière du conduit pour le gaz de sup  port et de la trémie par laquelle la matière  de revêtement en poudre est fournie au con  duit;

    La     fig.    10 est un plan de l'extrémité de  refoulement de la rigole pour le métal fondu,       montrant    une variante de la disposition de  la tuyère pour le gaz de support-:  La     fig.    11 est un plan de l'extrémité du  conduit d'air, les joints entre ce conduit et  la partie déviée, ainsi qu'entre cette partie et  la tuyère, étant représentés en coupe;  La     fig.    12 est une élévation d'un tuyau en  fonte de moulage selon l'invention, la partie  cylindrique de ce tuyau étant représentée en  coupe centrale longitudinale et partiellement .

    arrachée entre les extrémités évasées et cylin  driques;  La     fig.    13 est une coupe transversale à  travers la partie cylindrique du tuyau repré  senté à la     fig.    12, faite, par exemple, selon la  ligne de coupe indiquée en     13-1â    à la       fig.    12;  La     fig.    14 est une vue tant soit peu sché  matique de la structure et de la composition  de la zone externe dendritique du tuyau, telle      qu'elle apparaît au microscope, à un grossisse  ment d'environ cent en diamètre;  La fig. 15 est de nouveau une vue tant  soit peu schématique de la structure et de la  composition de la zone interne du tuyau telle  qu'elle apparaît au microscope sous un gros  sissement d'environ cent en diamètre.  



  Aux fig. 12 et l3 les zones externe et in  terne sont indiquées respectivement par 10 et  11. A la fig. 14, les dendrites formant la  masse prépondérante de la zone     dendritique     externe du tuyau sont, comme on le com  prend, du fait de leur disposition entrelacée  et non dirigée, coupées de toute manière ima  ginable par n'importe quelle surface préparée  pour l'examen et la photographie microsco  pique.  



  Au dessin, les formes     dendritiques    se  trouvant dans la coupe préparée pour l'exa  men microscopique sont indiquées par 12.  Bien que les dendrites de la zone dendritique  soient principalement composées de ferrite,  des surfaces de perlite apparaissent et ces  dernières sont indiquées au dessin par 13.  Dans la zone dendritique, les points de car  bone et les petites surfaces d'un eutectique  contenant du phosphure de fer sont respecti  vement indiqués par 14 et 15.  



  Comme indiqué à la fig. 15, la masse de  la zone interne, qui est graphitique, est com  posée d'une matière     agglomérante    de     perlite     13 et de ferrite 17. De petites plaques de gra  phite 18 sont réparties dans la matière     agglo-          mérante    et des surfaces d'un eutectique con  tenant du phosphure de fer sont également  présentes dans cette matière, comme l'indique  le chiffre 19.  



  En référence plus particulièrement aux  ,fig. 1 à 11, A est le bâti supportant la ma  chine à mouler et ses accessoires. B indique  une construction de support érigée sur le bâti  pour supporter la poche de coulée Bl, de la  quelle du métal est fourni à la rigole de cou  lée.     B'    indique un cylindre hydraulique ac  couplé pour actionner la poche. C est la rigole  de coulée, laquelle est fixée à la construction  B et est de construction habituelle. munie     ù       son extrémité d'un bec     G'1    incliné d'un côté.

    La rigole de coulée, comme on l'a dit, est de  construction usuelle excepté qu'elle présente  le long du côté vers lequel s'étend le bec     C',     un siège     C=    en enfoncement destiné à recevoir  le conduit pour le gaz de support. D indique  le chariot de la poche à eau, à travers lequel  s'étend le moule rotatif Dl,     d'    indique l'an  neau annulaire prévu à l'extrémité étroite du  moule et faisant saillie intérieurement d'une  quantité correspondant à l'épaisseur de la  pièce à mouler. Comme habituellement, le  chariot est supporté par des roues indiquées  en     D@,    reposant sur les rails     A1    à la partie su  périeure du bâti A.

   Le bâti et les rails sont  partiellement arrachés à. la     fig.    1, mais on  comprendra que la construction est, comme  habituellement, telle qu'elle permet le dé  placement longitudinal du chariot du moule  par rapport à la rigole de coulée stationnaire.       D'    est un moteur supporté par le chariot du  moule et relié par des engrenages indiqués  en     d"    au moule Dl pour entraîner ce dernier.

    Le mouvement longitudinal est donné au cha  riot du moule par le cylindre hydraulique     D4.     Le piston, non représenté, travaillant dans le  cylindre, est accouplé par sa tige     D'    au cha  riot du moule.     D\'    indique l'extrémité évasée  du moule et     D7        (fig.    6) indique le noyau qui  est introduit dans cette extrémité évasée,  avant que le métal ne soit versé en elle.     D$          (fig.    6) indique l'espace se trouvant entre  l'extrémité du noyau et le début de la par  tie cylindrique du moule.  



  Dans toute la construction générale qui  vient d'être donnée, l'appareil est du type  permettant d'effectuer le moulage des tuyaux  en déposant le métal fondu sous forme d'un  ruban hélicoïdal dans un moule centrifuge,  lequel est retiré, pendant la coulée, relative  ment à la rigole de coulée stationnaire par  laquelle le métal coule dans le moule.  



  E indique un conduit pour le gaz de sup  port, tel que l'air. Comme représenté, ce con  duit est supporté par la rigole de coulée C,  de préférence comme représenté dans la par  tie C=     enfoncée.Une    tuyère El est fixée à l'ex  trémité de ce conduit et se trouve près de      l'extrémité de la rigole de coulée; elle est di  rigée de manière qu'elle fournisse le gaz de  support qui lui est amené par le conduit à  gaz, extérieurement vers le côté du moule  vers lequel le bec Cl de coulée s'étend égale  ment.

   Les caractéristiques constructives es  sentielles de cette tuyère sont qu'elle fournit  le gaz de support et la matière de revêtement  pulvérulente transportée par ce gaz, dans une  direction telle que la matière de revêtement  est déposée sur le côté du moule en avant du  point de contact du métal sortant du bec de  coulée de la rigole avec la partie ainsi revê  tue du moule en un point à une certaine dis  tance, pour ainsi dire, en avant de l'enrou  lement fraîchement déposé du métal encore  liquide, ces conditions étant nécessaires pour  empêcher le choc de la matière de revêtement  pulvérulente avec le métal liquide déjà dé  posé dans le moule et avec celui sortant du  bec de la rigole de coulée.

   Pour obtenir les  meilleurs résultats, la tuyère du gaz de sup  port doit être placée et dirigée de manière à  fournir la matière de revêtement sur la sur  face du moule immédiatement en avant dans  le sens axial et dans le sens     circonférentiel     du point de contact du métal fondu prove  nant de la rigole de coulée, de telle sorte  que le revêtement déposé soit touché par le  métal sortant du bec de la rigole de coulée  presque immédiatement après son dépôt sur le  moule. Bien que l'on ait fait des expériences  avec plus ou moins de succès avec de nom  breuses formes de tuyères, on a trouvé que la  construction de tuyères indiquée au dessin est  spécialement bien adaptée aux buts de l'in  vention.

   Comme représenté, cette tuyère est  de section transversale allant graduellement  en diminuant à partir de son point de fixa  tion avec le conduit à gaz, en étant de préfé  rence conique comme représenté en E\, et elle  est munie de trois rangées parallèles de trous,  indiquées en     E3,        E4,        E',    la surface totale des  sections des trous étant     environ    trois fois la  surface de la section transversale du conduit  à gaz. Cette tuyère est la mieux adaptée pour  la mise en     oeuvre    pratique de l'invention. Il  est désirable qu'elle soit placée de manière à    se trouver très près de la partie du moule vers  laquelle le jet de gaz est dirigé.

   La distance  réelle qui se trouve entre la tuyère et le  moule, lorsque la rigole de coulée à laquelle  la tuyère est fixée, est introduite dans le  moule, est déterminée, pour une certaine me  sure, par l'épaisseur radiale, pour ainsi dire,  de l'anneau dl à l'extrémité étroite du moule,  parce que la tuyère doit. être placée de ma  nière à passer cet anneau sans faire contact  avec lui, lorsque la rigole de coulée est retirée  du moule. Dans les moules de plus grand  diamètre, on relie de préférence le conduit,  pour le gaz de support, à la tuyère, au moyen  d'une partie     déviée    indiquée en     E'    aux     fig.    10  et 11, cette partie déviée étant courbée,  comme indiqué, de manière à amener la  tuyère au voisinage désiré du côté du moule.

    L'autre extrémité du conduit pour le gaz de  support est reliée à ce que l'on peut appeler  un canon, la liaison étant indiquée en E'.  Ce canon présente un passage cylindrique     Fl     du même diamètre que celui du conduit pour  le gaz avec lequel il communique et à son  extrémité externe une tuyère     FZ    pénètre dans  l'extrémité de ce passage, cette tuyère étant.

    reliée, comme représenté, avec un tuyau sou  ple qui est à son tour relié à n'importe quelle  source non     représentée    d'air comprimé ou  d'un autre gaz à     disposition.    Un passage     F3     s'ouvre dans le passage cylindrique     F'    et con  duit à partir d'un entonnoir     F4    qui est prévu  pour recevoir une quantité mesurée de ma  tière de revêtement pulvérulente, à partir de  n'importe quel appareil d'alimentation appro  prié: Comme indiqué, le conduit F' mène à la  tuyère     FZ,    FE est un manomètre relié à la con  duite d'air et     F'r    est un robinet de réglage.  



  Il est très important, pour la mise en     oeu-          vre    avec le plus de succès de     l'invention,    que  la matière de revêtement pulvérulente soit  fournie au canon et par le conduit pour le gaz  de support à la tuyère de refoulement, avec  grande régularité, de     manière    à effectuer le  revêtement du moule avec une épaisseur uni  forme de matière de revêtement.

   Dans ce  but, on peut employer un dispositif d'alimen  tation qui consiste en un cylindre G vertical      à à la partie inférieure duquel est fixé un     dis-          qtue    rotatif G1 dont la surface supérieure doit  être rainurée ou rendue rugueuse d'une autre  manière, comme indiqué en G2 (fig. 8), de fa  çon à constituer une     bonne    prise sur la ma  tière de revêtement pulvérulente qui est char  gée dans le cylindre et qui repose sur ce  disque. g1 indique une garniture utilisée pour  former un joint suffisamment étanche entre  le disque et le cylindre. Le disque est sup  porté sur un axe G3 rotatif qui est entraîné  par un moteur, comme indiqué en G<B>'</B>, par  l'intermédiaire de n'importe quel engrenage  approprié non représenté.

   Un axe G5 fait  saillie de la surface supérieure du disque et  à partir de cet axe s'étendent à différents ni  veaux, des bras latéraux G6 reliés par des  tiges verticales G7, le cadre ainsi formé étant  destiné à faciliter la rotation de la charge de  matière de revêtement pulvérulente, avec le  disque. Une ouverture G8 en forme de fente  est ménagée dans la paroi du cylindre G,  juste au-dessus du disque, comme représenté.  Une lame de couteau H est articulée à un  bord latéral de cette ouverture G8, comme  indiqué en Hl. Cette lame s'étend à travers  l'ouverture en ayant son bord tranchant H2  faisant saillie dans le cylindre par l'ouverture  G8 et une saillie bridée H3 est fixée au som  met de cette lame. Cette saillie est prévue  pour empêcher l'échappement de la matière  de revêtement pulvérulente au-dessus du  bord supérieur du couteau.

   Un arbre H4 sert  d'axe d'articulation du couteau, un levier H5  est fixé à l'extrémité supérieure de l'arbre     H4     et présente une extrémité fourchue H6 dans  laquelle est tourillonnée une vis sans fin I  qlui est mise en rotation au moyen d'un bou  ton I1 et qui est fixée à n'importe quelle po  sition désirée au moyen d'une vis I2 d'emboî  tement. Cette vis sans fin est en prise avec un  secteur I3 et on comprend facilement qu'en  faisant tourner la vis sans fin, n'importe quel  réglage désiré de la lame de couteau peut être  effectué. J indique un couvercle pour la tré  mie F4. Ce couvercle est prévu pour protéger  la trémie de l'introduction de matières indé  sirables, mais il présente des ouvertures    pour permettre l'entrée de l'air. Un couvercle  semblable Jl est indiqué pour le cylindre G.  



  K (fig. 2 et 5) indique le courant du mé  tal fondu sortant du bec Cl de la rigole de  coulée. La surface de contact de ce courant  de métal fondu avec le côté du moule est in  diquée en K1 aux fig. 2, 5 et 6. K2 indique le  dernier enroulement de métal qui vient d'être  versé et K3 (fig. 2) indique en coupe le métal  coulé en contact avec la paroi du moule. L       (fig.    2 et 5) indique les lignes sur lesquelles  la poussière sortant de la tuyère se déplace  sur son passage pour faire contact avec le  côté du moule.     L'    indique la place sur le  côté du moule du passage de la poussière ap  pliquée directement au moule par la tuyère.  



  Lors de l'exécution du procédé de l'inven  tion, le nouveau tuyau peut être produit avec  succès et économiquement en coulant un fer  compris dans les limites de composition sui  vantes:  
EMI0009.0007     
  
    C <SEP> Si <SEP> 8
<tb>  3,00-3,85 <SEP> 1,20-8,00 <SEP> 0,05-0,15
<tb>  <B>.D211</B>
<tb>  0,20-0,80 <SEP> 0,20-2,00       On comprendra que des fers compris dans  les limites ci-dessus peuvent et doivent fré  quemment contenir des     quantités    variables  d'éléments alliants, tels que le cuivre, le  nickel, le chrome, le molybdène, le titane et  le vanadium, la présence de ces éléments ne  doit pas modifier dans n'importe quelle me  sure appréciable le caractère général et la  qualité du produit.  



  Comme exemple de compositions de fer  que l'on peut utiliser avec beaucoup de  succès pour la fabrication des tuyaux selon  l'invention, on peut citer, par exemple, les  suivantes:  
EMI0009.0009     
  
    C <SEP> Si <SEP> 8 <SEP> 1V111 <SEP> P
<tb>  3,70 <SEP> 2,02 <SEP> 0,065 <SEP> 0,56 <SEP> 0,49
<tb>  3,64 <SEP> 1,72 <SEP> 0.074 <SEP> 0,43 <SEP> 0,81
<tb>  3,47 <SEP> 2,20 <SEP> 0,147 <SEP> 0,42 <SEP> <B>0,77</B>         On comprendra que les parties de l'appa  reil sont représentées aux fi-. 1 et 6 dans les  positions relatives qu'elles occupent au début  de la coulée du métal fondu pour former un  tuyau en fer coulé à extrémité évasée.

   Une  fois que le métal fondu est fourni de la. poche  de coulée dans la rigole de coulée et com  mence à sortir dans le moule à partir de la  tuyère de la rigole, les parties restent relati  vement stationnaires, excepté que le moule est  en pleine rotation, jusqu'à ce que suffisam  ment de métal ait coulé dans le moule pour  remplir l'espace entre l'extrémité évasée et le  noyau. Lorsqu'on désire revêtir au moins par  tiellement l'extrémité évasée du moule avec  de la matière de revêtement pulvérulente, on  commence par débiter la matière de revête  ment par la tuyère légèrement avant le flux  du métal venant du bec de la rigole de coulée.

    Ceci est possible du fait qu'une partie au  moins du jet de support est placée de manière  à fournir la poudre dans l'extrémité ouverte  de la partie évasée en même temps que le bec  de la rigole de coulée correspond avec l'extré  mité ouverte de la partie évasée. Une fois que  l'extrémité évasée de la pièce est coulée, le  moule est déplacé, ce qui fait que le métal  provenant du bec de la rigole est déposé sur  la partie cylindrique du moule rotatif selon  des enroulements en hélice qui se fondent en  semble à leurs bords de contact pour former  une pièce coulée continue.

   En même temps  que le métal est fourni au moule se retirant,  un jet d'air est refoulé par la tuyère     F'    dans  la partie tubulaire     Fl    du canon F et en même  temps, l'appareil d'alimentation fournit exac  tement une quantité réglée de matière de re  vêtement pulvérulente dans l'entonnoir F' et  à travers ce dernier dans la partie tubulaire  du canon, de telle sorte que cette matière est  transportée par le conduit pour le gaz de sup  port, avec l'air et dans la tuyère El à partir  de laquelle elle sort avec le gaz de support et  par suite de l'énergie     cinétique        dohnée    aux  particules de la matière de revêtement pen  dant son passage à travers le conduit E,

   ces  particules sont lancées en contact avec le côté  du moule où elles forment une couche ou un    revêtement dont l'épaisseur dépend évidem  ment de la quantité de matière pulvérisée  fournie au gaz de support et du pourcentage  de cette matière pulvérisée qui reste réelle  ment en contact avec les côtés du moule.  Cette couche de revêtement est déposée sur  le moule selon les enroulements en hélice  comme c'est le cas avec le métal sortant de la  rigole de coulée et la largeur des enroule  ments ainsi que le pas de l'hélice seront tels  que les enroulements de la matière de revê  tement se recouvriront tant soit peu, en assu  rant ainsi que la surface entière du moule  soit recouverte.  



  On a indiqué au dessin que le point de  dépôt de la matière de revêtement se trouve  dans le quart supérieur du moule, immédia  tement au-dessus et immédiatement en avant,  dans le sens axial, du quart inférieur sur     le-          que    le métal provenant de la rigole est déposé,  de telle sorte que la surface revêtue du moule  est touchée par le métal provenant du bec de  la rigole par un mouvement rotatif du moule  bien inférieur à un tour, ou bien.

   vu la vitesse  de rotation du moule,     presqu'instantanément     après son dépôt sur le moule et on verra que  l'application de la traînée de matière de revê  tement au point indiqué est beaucoup faci  litée par la construction représentée au des  sin, dans laquelle le conduit pour le gaz de  support et la tuyère sont supportés par le côté  supérieur de la rigole, qui se trouve du même  côté de la rigole que celui à partir duquel s'é  tend le bec     c'.    On verra également qu'en mu  nissant la rigole d'un siège en enfoncement,  comme indiqué en C\ et en plaçant le conduit  pour le gaz de support dans cette partie en  foncée de la rigole, cette partie de l'appareil  est beaucoup plus compacte,

   ce qui est dési  rable dans toutes les constructions et impor  tant dans la construction d'appareils pour la  fabrication de tuyaux de petit diamètre.  



       Evidemment    différentes modifications  peuvent être apportées à l'appareil représenté  et décrit, mais la place de la tuyère près de  la partie supérieure de la rigole et la direc  tion de cette tuyère vers le côté supérieur du  moule sont des caractéristiques non pas essen-      belles, mais très désirables, à la fois au point  de vue de la compacité de la construction de  l'appareil et parce que cette disposition de  la tuyère permet au gaz de support et à la       poussière    d'être plus commodément dirigés  pour déposer le revêtement sur le côté supé  rieur du moule et aussi près que possible du  point de contact du métal sortant du bec de  la rigole.  



  En fabriquant le tuyau selon l'invention  par le procédé qui vient d'être décrit, il est  possible, sur une échelle industrielle, de pro  duire des tuyaux ayant des zones     dendri-          tiques    du caractère que l'on a décrit s'éten  dant sur au moins un quart de l'épaisseur de  la paroi cylindrique du tuyau et ce procédé  présente l'avantage supplémentaire que l'ef  fort de tension de la surface     dendritique    est  très uniforme lorsque le métal est très chaud,  ce qui permet à la pièce moulée de résister  aux efforts longitudinaux se produisant pen  dant la solidification et pouvant former des  défauts dans la surface externe du tuyau.

   En  outre, la disposition non dirigée des dendrites       entrelacées    a une tendance marquée pour em  pêcher la formation de ce que l'on appelle  des trous d'épingle dans la paroi de la pièce  moulée, formés par l'échappement des gaz  occlus, gaz qui, lorsque la structure cristal  line est plus ou moins normale à la surface,  ont     tendance    à suivre la surface des cristaux  et à     échapper    à travers la surface externe de  la pièce moulée.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I Procédé de fabrication de tuyaux en fonte, par moulage centrifuge dans un moule métallique, refroidi extérieure ment et présentant une partie cylindri que, selon lequel on revêt intérieurement le moule d'une matière sèche, finement divisée, sur laquelle on coule le métal fondu à l'aide d'une rigole de coulée, ca ractérisé en ce que, pour revêtir intérieu rement le moule, on dirige un.
    jet de gaz de support chargé d'une matière de revê tement sèche finement divisée, contre la surface interne du moule, celui-ci étant en rotation, puis on coule le métal fonde sur le revêtement ainsi obtenu presque immédiatement après l'arrivée de la ma tière sur la paroi du moule, le tout de telle sorte que ce revêtement soit d'é paisseur uniforme et se trouve formé un temps très court avant le contact du mé tal fondu avec le moule.
    II Tuyau en fonte obtenu par le procédé se lon la revendication I, caractérisé en ce qu'il est facilement usinable et très ré sistant aux chocs sur toute sa partie cy lindrique, cette partie comportant deux zones concentriques de structures diffé rentes, l'une interne, l'autre externe, la zone externe étant caractérisée en ce que son fer de constitution est en prépondé rance sous forme de dendrites entrelacées de ferrite et de perlite ou de l'un de ces corps seulement, formant une structure compacte et continue, sans interposition de l'eutectique de carbure de fer et dé l'austénite à différentes phases de dé composition.
    III Appareil pour la mise en oeuvre du pro cédé selon la revendication I, du type comportant un moule métallique, re froidi extérieurement, présentant une partie cylindrique, et une rigole de cou lée destinée à déverser le métal dans la partie cylindrique du moule, caractérisé en ce qu'il comporte une tuyère associée à la rigole de coulée, établie pour per mettre la projection, à l'aide du gaz de support, de la matière pulvérulente con tre la surface interne du moule. SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé selon la revendication I, dans lequel on crée une concentration relati vement élevée en gaz, contre la surface interne du moule.
    Procédé selon la revendication I, dans lequel on provoque un déplacement lon gitudinal entre le moule et le jet de gaz de support, de manière à déposer la ma tière de revêtement, sur la partie cylin drique du moule, suivant un ruban héli- coïdal dont les spires se touchent, le re vêtement se trouvant formé en chaque point du moule un temps très court avant le contact du métal fondu avec ce point du moule. 3 Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 2, dans lequel on dé pose la matière de revêtement sous forme d'un ruban hélicoïdal dont les spires se recouvrent partiellement. 4 Procédé selon la revendication I, dans lequel on dépose la matière de revête ment en chaque point de la surface in terne du moule au maximum six se condes avant le dépôt du métal fondu.
    5 Procédé selon la revendication I, dans le quel on projette la matière de revête ment en quantité telle sur la surface in terne du moule que si cette matière est toute répartie uniformément sur cette surface, il en résulte un revêtement d'une épaisseur moyenne ne dépassant pas 0,025 mm. 6 Tuyau selon la revendication II, dans lequel la zone interne consiste en pré pondérance en une matière encastrante de ferrite et de perlite ou de l'un de ces corps seulement, pratiquement exempte de formations dendritiques, dans la quelle de petites plaques de carbone gra phitique sont réparties.
    7 Tuyau selon la revendication II et la sous-revendication 6, dans lequel la zone externe s'étend vers l'intérieur à. partir de la surface externe sur une distance d'au moins environ un quart de l'épais seur du tuyau, cette zone externe étant en outre caractérisée en ce que le carbone non combiné présent en elle est sous forme de points et de nids de carbone, par opposition à des plaques graphiti ques caractéristiques de la zone interne, et en ce qu'elle est exempte de telles plaques graphitiques. 8 Tuyau selon la revendication II, dans le quel la zone dendritique externe est ca ractérisée en ce que le carbone combiné se trouvant en elle est présent en plus faible pourcentage par unité de masse que dans la zone interne.
    9 Tuyau selon la revendication II, dont la composition rentre dans les limites suivantes: EMI0012.0004 C <SEP> Si <SEP> S <tb> 3,00-3,85 <SEP> l,\_>0-3,00 <SEP> 0,05-0,15 <tb> Mn <SEP> P <tb> 0,20-0,80 <SEP> 0,20-2,00 10 Appareil selon la revendication III, dans lequel des moyens permettent de provoquer un déplacement longitudinal entre le moule et la rigole de coulée, de manière que le métal soit déversé succes sivement aux divers points de la lon gueur de la partie cylindrique du moule. 11 Appareil selon la revendication III, dans lequel la tuyère est solidaire de la ri gole de coulée. 12 Appareil selon la revendication III, dans lequel des moyens sont prévus pour in troduire par la tuyère de la matière en poudre et un gaz à une vitesse appro priée.
CH179505D 1932-10-19 1933-10-17 Procédé de fabrication de tuyaux en fonte, par moulage centrifuge, tuyau en fonte obtenu par ce procédé et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé. CH179505A (fr)

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