Procédé de soudure de pièces d'acier en général, et particulièrement de pièces en métal coulé ou laminé. La présente invention concerne un pro- cé.dé de soudure -de pièces d'acier en géné ral, et en particulier de pièces en acier coulé >>t laminé, ce procédé du type suivant lequel la zone de soudure est traitée thermiquement après refroidissement du métal, ou tout au moins quand sa température est descendue au- dessous de son point de transformation à l'é chauffement (point -de trempe),
ayant pour objet nouveau de communiquer au métal de soudure des caractéristiques mécaniques, d'usure et de fatigue analogues à celles des pièces à souder, et de détruire les tensions internes apportées par la. soudure.
Pour mieux faire comprendre le problème, on a. montré schématiquement aux fig. 1 à 4, qui sont des vues en élévation .dans le -cas des fig. 1 et 3 et des vues en plan dans les cas des fig. 2 et 4, la soudure de deux pièces A et B, par exemple de deux bouts de rail.
On constate au voisinage immédiat du mé tal d'apport 1, qui a été fondu à température au moins égale à 1500 C d'abord l'existence d'une zone 2 où il y a eu fusion et alliage ré ciproque du métal d'apport et du métal des pièces à souder, la fusion et l'alliage s'étant opérés, par exemple à une température au moins égale à. 1400' C et ensuite l'existence d'une zone 3 altérée par le surchauffage, par exemple à une température supérieure à 1000 C.
Les fil-. 1 et 2 correspondent au cas de la soudure dite "intercalaire". Dans le cas de la soudure dite "par plaque et appareil de serrage", l'intervalle entre les bouts à souder est rempli dans sa<I>,</I> partie supérieure, par une plaque ou cale ,d'acier 4 qui n'est pas normale ment fondue, mais altérée par la soudure (fig. 3 et 4). Enfin, dans le -cas de la soudure dite "bout à bout", sans plaque interposée, l'intervalle entre les bouts à souder est nul.
Le métal fondu ayant,des caractéristiques mécaniques plutôt faibles, on voit qu'il n'y a plus -de continuité puisque la zone de soudure est marquée par une insuffisance de la résistance à tous les points de vue.
Ce phénomène est surtout important dans la soudure des aciers durs dont la structure est particulièrement modifiée par l'élévation de température due à la soudure; l'altération est alors d'autant plus notable que la nature des rails abaisse la température à laquelle le métal est brûlé; le métal dénaturé est même parfois susceptible de casser.
Il s'agit donc d'utiliser une masse -de sou dure telle que, malgré l'hétérogénéité -des trois zones ci-dessus, constituées par des mé taux dont la composition et la température -de dépôt ont été différentes, la zone -de soudure soit susceptible de recevoir des caractéristi ques aussi voisines que possible -de celles -des pièces à souder elles-mêmes, ces pièces étant formées des aciers les plus divers, naturels ou traités, moulés ou laminés, et de composi tion quelconque mais non autotrempants.
A cet effet, conformément à la présente invention, il est prévu un procédé de soudure des pièces d'acier ayant une dureté Brinell inférieure à 220, en particulier .des pièces en métal coulé ou laminé, notamment par le Pro cédé intercalaire, par le procédé de la plaque et appareil .de serrage, par le procédé bout à bout .sans plaque interposée, caractérisé par l'emploi comme masse -de soudure -d'un acier qui possède les propriétés d'un acier non auto- trempant, et contient du manganèse et du si licium en quantités ne dépassant pas pour le manganèse 2 % et pour le silicium 2 %, et au plus<B>0,8%</B> de carbone,
ainsi qu'au moins un élément propre à augmenter la limite élasti que et la résistance au -choc -du métal pour une,dureté donnée, la masse de soudure étant améliorée après .soudure par un traitement thermique comprenant au moins un chauffage au-dessus de 900 C, la composition de la soudure et le traitement thermique étant tels que les propriétés mécaniques de la masse de soudure soient voisines -de -celles des pièces à souder.
On peut employer une masse -de sou dure contenant jusqu'à 5 % de nickel, jusqu'à 2;5 % de chrome, jusqu'à 1 % de molybdène, jusqu'à 1,5%o' de tungstène et ,ju@qu < < -1- "; de cuivre.
Le traitement thermique envisage est de préférence -choisi de manière à améliorer, d'une part, le métal surchauffé (zone 3) et. d'autre Part, les métaux fondus (zones 1 et<B>-9).</B>
Ces dernières zones exigent en général une température de chauffage plus élevée pour transformer le grain, que le métal à. souder simplement surchauffé.
Le traitement thermique est -de préférence conduit différemment selon la nature des piè ces à souder et des masses d'apport. Il peut. être appliqué à la totalité ou à une partie seulement de la zone -de soudure (roulement seul dans le cas des rails, par exemple).
Un premier moyen d'obtenir une zone de ;soudure homogène de propriétés voisines de celles des pièces à souder, peut consister à dé terminer une composition telle que le traite ment termique envisagé et appliqué à la fois aux zones 1 et 2 fondues, et à la zone 3 sur chauffée de composition différente et donnée, donne -des propriétés aussi voisines que possible à ces différentes zones, tant au point de vue mécanique, qu'au point de vue cristallo- graphique et faculté d'écrouissage.
<I>Exemple:</I> On supposera qu'on ait affaire à des rails pour tramways et chemins de fer, naturels, c'est-à-dire non traités, de dureté normale al lant jusqu'à 220 Brinell environ et .de résis tance à la traction jusqu'à 75 à 80 kg environ par exemple, contenant:
EMI0002.0035
Carbone <SEP> 0,2 <SEP> à <SEP> 0,6 <SEP> % <SEP> environ
<tb> Manganèse <SEP> supérieur <SEP> à <SEP> 0,6 <SEP> % <SEP> environ Ces rails peuvent être soudés par deux procédés aluminothermiques, par exemple: le procédé intercalaire. et le procédé par plaque et appareil de ser rage.
<I>A. Procédé de</I> l'intercalaire.
Le métal d'apport aura la composition suivante:
EMI0003.0001
Carbone <SEP> 0,1 <SEP> à <SEP> 0,4% <SEP> environ
<tb> Manganèse <SEP> au <SEP> plus <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> Silicium <SEP> " <SEP> " <SEP> 1
<tb> Nickel <SEP> 1 <SEP> à <SEP> 3 <SEP> % <SEP> "
<tb> "
<tb> Chrome <SEP> " <SEP> " <SEP> <B>0,8%</B>
<tb> Cuivre <SEP> " <SEP> " <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> Molybdène <SEP> et
<tb> Tungstène <SEP> " <SEP> " <SEP> <B>0,5%</B> <SEP> " les compositions pouvant être d'une manière plus précise, les suivantes pour le rail, d'une part, et la.
masse de soudure -de l'autre
EMI0003.0003
Rail <SEP> Masse
<tb> de <SEP> soudure
<tb> Carbone <SEP> 0,450 <SEP> 0,350
<tb> Manganèse <SEP> 0,800 <SEP> 0,650
<tb> Silicium <SEP> 0,090 <SEP> 0,400
<tb> Phosphore <SEP> 0,055 <SEP> 0,045
<tb> Soufre <SEP> 0,040 <SEP> 0,022
<tb> Nickel <SEP> 2
<tb> Cr <SEP> traces
<tb> Mo <SEP> -j- <SEP> w
<tb> <B>eu</B> <SEP> 0,050 Le traitement thermique de la zone de soudure refroidie sera. dirigé à la fois sur le métal fondu et sur le métal surchauffé.
Il comprend un chauffage au delà, du point de transformation (recuit) effectué à 900/1000 C environ, pendant 25 à 30 mi nutes environ et on constate: <B>10</B> Une augmentation notable de la résis tance et de la flèche jusqu'à. 10 fois environ dans l'essai au choc effectué au mouton -de 300 kg tombant sur la soudure, le rail repo sant sur des appuis -distants de 0,50 m.
l0 Une augmentation sensible du tonnage (jusqu'à.<B>50%</B> environ) et de la flèche (jus qu'à<B>100%</B> environ) dans l'essai de rupture à la presse effectué dans une presse de 100 T ou plus, les appuis étant distants de 1 m environ.
<B>30</B> Une augmentation assez sensible -de la résistance dans l'essai de traction effectué normalement au plan du joint sur des éprou vettes normales -de .section variable jusqu'à 150 mm' -environ. 40 Une augmentation notable de la stric tion et de l'allongement, dans l'essai -de trac tion effectué normalement au plan -du joint sur des éprouvettes normales de section va riable jusqu'à 150 mm\ environ.
On assure ainsi à la zone de soudure -des caractéristiques voisines de celles ,des pièces à souder aux points de vue dureté, choc, usure. <I>B. Procédé de la</I> plaque <I>et appareil de serrage.</I>
Le métal d'apport aura la composition suivante:
EMI0003.0020
Carbone <SEP> 0,1à <SEP> 0,4% <SEP> environ
<tb> Manganèse <SEP> au <SEP> plus <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> Silicium. <SEP> " <SEP> " <SEP> <B>170</B> <SEP> "
<tb> Nickel <SEP> " <SEP> " <SEP> 3 <SEP> % <SEP> "
<tb> Chrome <SEP> " <SEP> " <SEP> <B>0,8%</B> <SEP> "
<tb> Cuivre <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> Molybdène <SEP> et
<tb> Tungstène <SEP> % <SEP> " ou d'une manière plus précise pour le rail dont la composition a été donnée ci-dessus en A, une composition -de soudure qui est la sui vante
EMI0003.0021
Carbone <SEP> 0,150 <SEP> environ
<tb> Mn <SEP> 0,600 <SEP> "
<tb> Si <SEP> 0,400 <SEP> "
<tb> P <SEP> 0,045 <SEP> "
<tb> S <SEP> 0,022 <SEP> "
<tb> Ni <SEP> 0,100 <SEP> "
<tb> Cr <SEP> + <SEP> Mo <SEP> -I- <SEP> W <SEP> 0 <SEP> ou <SEP> traces
<tb> Cu <SEP> 0,
050 <SEP> environ Le traitement thermique -de la zone de soudure refroidie sera dirigé à la fois sur le métal fondu et sur le métal surchauffé.
Il comprend un chauffage au delà du point de transformation (recuit) effectué à <B>900/1000'</B> C environ, pendant 25 à 30 mi nutes environ (en température) et on cons tate en appliquant les procédés de mesure déjà, indiqués: 1o Une augmentation notable de la résis tance et de la flèche (jusqu'à 10 fois envi ron) dans l'essai au .choc. 20 Une augmentation sensible du tonnage (jusqu'à 50 % environ) et -de la flèche (jus qu'à 100 % environ) dans l'essai -de rupture à la presse.
30 Une augmentation notable de la stric tion -et,de l'allongement, dans l'essai .de trac tion effectué normalement au plan du joint, l'ensemble des propriétés .de la soudure deve nant très voisin,de celui -des pièces à souder.
Un autre traitement peut -consister pour tenir compte de la complexité -de la région -de ,soudure â appliquer ,deux chauf fages avec montée en température gé néralement rapide au-dessus du point -de transformation (recuits) dont le premier (celui qui est pratiqué à la température la plus élevée) améliore surtout les zones 1 et 2 et n'a qu'un effet favorable limité sur la zone $, tandis que le second est pratiqué à une température notablement moindre, telle qu'il n'a plus aucun effet nuisible sur les zones 1 et 2, mais qu'en revanche il améliore la zone surchauffée et même les zones 1 et 2.
Ce moyen s'applique surtout quand le métal à souder est très -dur et de composition très différente -de celle du métal .d'apport: <I>Exemple:</I> On supposera qu'on ait affaire :à -des rails très durs pour tramways et chemins -de fer, naturels, c'est-à-dire non traités, présentant une dureté normale allant jusqu'à 220 Bri nell environ et une résistance à la traction jusqu'à 75 à 80 kg environ, ou plus, par exemple, contenant:
EMI0004.0016
Carbone <SEP> <B>0,6%</B> <SEP> environ <SEP> ou <SEP> plus
<tb> Manganèse <SEP> <B>0,6%</B> <SEP> environ <SEP> ou <SEP> plus Ces rails peuvent être soudés par deux procédés aluminothermiques, par exemple: le procédé intercalaire et le procédé par plaque et appareil -de ser rage. t1. <I>Procédé de</I> l'intercalaire. Le métal d'apport aura la composition suivante
EMI0004.0021
Carbone <SEP> 0,2 <SEP> à <SEP> 6.
('nviron
<tb> Manganèse <SEP> au <SEP> plus <SEP> <B>17,</B> <SEP> ..
<tb> Silicium <SEP> " <SEP> " <SEP> 1 <SEP> % <SEP> .,
<tb> Nickel <SEP> 1 <SEP> à <SEP> :5 <SEP> % <SEP> .,
<tb> Chrome <SEP> " <SEP> " <SEP> i,11) <SEP> ? <SEP> .,
<tb> Cuivre <SEP> " <SEP> " <SEP> 3
<tb> Malybdène <SEP> et
<tb> Tungstène <SEP> " <SEP> " <SEP> 1 <SEP> % <SEP> " les compositions pouvant être d'une manière plus précise, les suivantes pour le rail, d'une part, et la masse de soudure de l'autre:
EMI0004.0022
Rail <SEP> Masse
<tb> de <SEP> soudure
<tb> Carbone <SEP> 0,700 <SEP> 0,450
<tb> Manganèse <SEP> 0,750 <SEP> 0,600
<tb> Silicium <SEP> 0,225 <SEP> 0,450
<tb> Phosphore <SEP> 0,035 <SEP> 0,040
<tb> Soufre <SEP> 0,020 <SEP> 0,020
<tb> Nickel <SEP> 2,250
<tb> Chrome <SEP> <B><I>0,600</I></B>
<tb> Ma <SEP> + <SEP> W <SEP> traces
<tb> Cu <SEP> 0,100 Le traitement thermique de la zone de soudure refroidie sera -dirigé d'abord sur le métal fondu: il comprendra -deux chauffages successifs (recuits) tous deux au delà ,du point de transformation; le premier chauffage sera effectué à température supérieure à 1000 C environ pendant 30 minutes environ;
le deuxième chauffage sera effectué à 850/950 C environ pendant 30 minutes environ et on constate, outre la possibilité de -souder chaud: <B>10</B> Une augmentation notable -de la résis tance et -de la flèche (jusqu'à 10 fois environ) dans l'essai du choc; 20 Une augmentation sensible 4u tonnage (jusqu'à<B>50%</B> environ) et -de la flèche (jus qu'à<B>100%</B> environ) dans l'essai -de rupture à la presse; 30 Une augmentation assez sensible de la résistance dans l'essai -de traction effectué normalement au plan .du joint;
40 Une augmentation notable -de la stric tion et de l'allongement, dans l'essai .de traction effectué normalement au plan du joint, les essais ci-dessus étant effectués de la, manière indiquée plus haut et faisant ap paraître pour la masse -de soudure des pro priétés très voisines de celles -des pièces à sou der.
<I>B. Procédé de la plaque et appareil de serrage.</I> Le métal d'apport aura la composition suivante:
EMI0005.0002
Carbone <SEP> 0,1 <SEP> à <SEP> 0,4% <SEP> environ
<tb> Xanganèse <SEP> au <SEP> plus <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> Silicium <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> Nickel <SEP> 3 <SEP> % <SEP> "
<tb> Chrome <SEP> " <SEP> " <SEP> <B>2,5%</B> <SEP> ,
<tb> Cuivre <SEP> 3 <SEP> % <SEP> "
<tb> 14lolybdène <SEP> et
<tb> Tungstène <SEP> , <SEP> 1 <SEP> % <SEP> " ou d'une manière plus précise pour le rail très dur dont la composition a été -donnée -ci- dessus en 4, la composition suivante:
EMI0005.0005
Carbone <SEP> 0,125
<tb> IIZn <SEP> 0,500
<tb> Si <SEP> 0,400
<tb> p <SEP> 0,040
<tb> S <SEP> 0,020
<tb> Ni <SEP> 0,250
<tb> Cr <SEP> 0 <SEP> ou <SEP> traces
<tb> Xo <SEP> -I- <SEP> W <SEP> 0 <SEP> ou <SEP> traces
<tb> Cu <SEP> 0,100 Le traitement thermique de la zone -de soudure refroidie sera. dirigé d'abord sur le métal fondu; il .comprendra deux chauffages successifs (recuits) tous .deux au delà .du point de transformation;
le premier chauf fage sera effectué à température supérieure à 1000 C environ pendant 30 minutes envi ron (en température), le deuxième chauf fage sera. effectué à 850/950 C environ pen dant 30 minutes environ (en température) et on constate: 10 Une augmentation notable -de la résis tance et de la flèche (jusqu'à 10 fois environ) dans l'essai au choc; 20 LTne augmentation sensible du tonnage (jusqu'à<B>50%</B> environ) et de la flèche (jus- qu'à 100% environ) dans l'essai de rupture à la presse; 30 Une augmentation assez sensible de la résistance dans l'essai de traction effectué normalement au plan -du joint;
40 Une augmentation notable de la stria tion et de l'allongement, dans l'essai de trac tion effectué normalement au plan du joint, les essais ci-dessus étant effectués de la ma nière indiquée plus haut et faisant apparaître pour la masse -de soudure des propriétés très voisines de celles des pièces à souder.
Il faut noter que ce procédé -du double traitement thermique peut s'employer égale ment pour les rails -de chemins de fer ordi naires et spéciaux., de toutes .duretés, soudés par le procédé intercalaire, ou par le procédé plaque et appareil de serrage, toutes les fois qu'on cherche une résistance -exceptionnelle au choc et -à la flexion sur traverses espacées.
Un troisième type de traitement peut s'ap pliquer à la soudure des rails dits "traités thermiquement". Ces rails ont eu générale ment leur grain affiné par une trempe à l'eau. Dans ce cas, la surchauffe des bouts produit, bien entendu, des effets particulière ment nuisibles; il faut donc que la zone de soudure soit soumise à une véritable nouvelle trempe.
Le traitement thermique consistera alors en un chauffage au-dessus du point de transformation suivi d'un refroidissement qui sera interrompu, à une température détermi née, par une trempe à l'eau ou à l'air émul sionné d'eau, cette trempe étant suivie ou non d'un revenu (ou chauffage à une température inférieure au point de transformation).
Exemple: Nous supposons qu'on ait affaire .à des rails pour tramways et chemins de fer, de @du- reté normale allant jusqu'à 220 Brinell envi ron et de résistance @à la traction jusqu'à 75 à 80 kg environ à l'état naturel, traités Qier- miquement en atelier, c'est-à-dire ayant .subi une trempe -à l'eau ou une trempe à l'air émulsionné d'eau (avec revenu ou non), et contenant:
EMI0006.0001
Carbone <SEP> 0,2 <SEP> % <SEP> ou <SEP> plus
<tb> Manganèse <SEP> 0,4 <SEP> % <SEP> ou <SEP> plus Ces rails peuvent être soudés par deux procédés aluminothermiques, par exemple: le procédé intercalaire, et le procédé par plaque et appareil de ser rage.
<I>A. Procédé de</I> l'intercalaire.
Le métal d'apport aura la composition sui vante
EMI0006.0005
Carbone <SEP> 0,1 <SEP> à <SEP> 0,4% <SEP> environ
<tb> Manganèse <SEP> au <SEP> plus <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> Silicium <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> l@Tickel <SEP> ,, <SEP> " <SEP> 3 <SEP> % <SEP> "
<tb> Chrome <SEP> " <SEP> " <SEP> <B>1,5%</B> <SEP> "
<tb> Cuivre <SEP> 1 <SEP> % <SEP> ".
<tb> Molybdène <SEP> et
<tb> Tungstène <SEP> <B>0,5%</B> <SEP> " Les compositions pouvant être .d'une ma nière plus précise, les suivantes pour le rail, d'une part, et 1a masse de soudure -de l'autre:
EMI0006.0007
Rail <SEP> Masse
<tb> de <SEP> soudure
<tb> Carbone <SEP> 0,400 <SEP> 0,325
<tb> Manganèse <SEP> 0,800 <SEP> 0,500
<tb> Silicium <SEP> 0,120 <SEP> 0,425
<tb> Phosphore <SEP> 0,050 <SEP> 0,040
<tb> Soufre <SEP> 0,030 <SEP> 0,020
<tb> Nickel <SEP> - <SEP> . <SEP> 1,5
<tb> Mo <SEP> 0,075
<tb> ,Cr <SEP> traces
<tb> Cu <SEP> traces Le traitement thermique -de la zone de soudure refroidie sera dirigé à la fois sur le métal fondu et sur le métal surchauffé.
Il comprendra un chauffage au delà -du point de transformation effectué à plus de 1000 C environ pendant 30 minutes envi ron (en température), suivi d'une trempe à l'eau ou à l'air émulsionné d'eau à tempéra ture de 800 à 900 C environ, cette trempe pouvant être effectuée avec un volume d'eau limité quand on -désire un revenu immédiat par ehaleur restante, ce revenu s'effectuant à température inférieure au point de transfor- mation. Cette trempe peut au.:
#i à fond, et -da-us ce -cas, elle peut. étru #uiVie d'un revenu par chauffage sur métal rr-froidi, chauffage effectué à température inf(-ri(-iire au point de transformation; on constate:
1o Une augmentation notable de la. résis tance et de la. flèche (jusqu'à 10 fois environ) dans l'essai au -choc; 20 Une augmentation assez sensible -du tonnage et de la flèche dans l'essai de rup ture à la presse; 3e Une augmentation assez sensible de la résistance de la strietion et de l'allongement dans l'essai .de traction effectué normalement au plan du joint; les essais ci-dessus étant effectués,de la manière indiquée plus haut;
40 Les résultats ci-dessus sont obtenus en même temps qu'on -conserve une dureté Brinell voisine -de celle -des rails avant sou dure et .d'une manière générale pour la masse ,de soudure, -des propriétés voisines de celles -des pièces à souder <I>B.
Procédé de la plaque et</I> appareil <I>de serrage.</I> Le métal d'apport aura la composition suivante:
EMI0006.0033
Carbone <SEP> 0,1 <SEP> à <SEP> 0,4% <SEP> environ
<tb> Manganèse <SEP> jusqu'à, <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> Silicium <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> Nickel <SEP> ,_ <SEP> 3 <SEP> % <SEP> "
<tb> Chrome <SEP> <B>0,8%</B> <SEP> "
<tb> Cuivre <SEP> 1 <SEP> % <SEP> "
<tb> Molybdène <SEP> et
<tb> Tungstène <SEP> 0,5 ou d'une manière plus précise pour -des rails ayant la composition particulière donnée ci .devant en A, la composition suivante:
EMI0006.0035
Carbone <SEP> 0,150
<tb> Mn <SEP> 0,500
<tb> Si <SEP> 0,400
<tb> P <SEP> 0,040
<tb> S <SEP> 0,020
<tb> Ni <SEP> 0,100
<tb> Cr <SEP> 0
<tb> Mo <SEP> + <SEP> W <SEP> traces
<tb> Cu <SEP> traces Le traitement thermique de la, zone de soudure refroidie sera -dirigé à la fois .sur le métal fondu et sur le métal surchauffé.
Il comprendra un chauffage au delà du point. de transformation effectué à plus .de 1.000 C environ pendant 30 minutes environ (en température) suivi d'une trempe à l'eau ou à l'air émulsionné .d'eau, à la température de 800 à 900 C environ, cette trempe pou vant être effectuée avec un volume .d'eau 'imité quand on .désire un revenu immédiat par chaleur restante, ce revenu s'effectuant à température inférieure au point de transfor mation. Cette trempe peut être aussi poussée à fond et dans ce cas elle peut être suivie d'un revenu par -chauffage sur métal refroidi, chauffage qui s'effectue à température infé rieure au point de transformation; on cons tate:
1o Une augmentation notable -de la résis- tance et de la flèche (jusqu'à 10 fois environ) .dans l'essai au .choc; 20 Une augmentation assez sensible .du tonnage et de la flèche dans l'essai -de rupture à la presse; <B>30</B> Une augmentation -de la résistance, -de la. striction et de l'allongement dans l'essai de traction effectué normalement au plan du joint, les essais étant effectués de la manière indiquée plus haut;
40 Les résultats ci-dessus sont obtenus en même temps qu'une dureté Brinell voisine de celle des rails avant soudure et d'une ma nière générale, pour la masse de soudure, des propriétés voisines de celles -des pièces à sou der.