Equipement à moteurs à courant continu applicable à la traction électrique. L'invention concerne un équipement à moteurs à courant continu applicable à la traction électrique et destiné à. obtenir la ré gulation économique de la vitesse des dyna mos principales, motrices ou génératrices, par deux modes successifs d'excitation: <I>a)</I> Pendant la période de démarrage, la puissance motrice est obtenue par les procédés connus, en utilisant l'excitation série-directe des moteurs;
b) La vitesse convenable des dynamos étant obtenue, pour limiter l'accroissement de cette vitesse.ou la diminuer et cela, quel que soit le couplage des dynamos entre elles, on change l'excitation série-directe,des dynamos en excitation compound semi-directe par le moyen de la fermeture -d'un circuit sur une partie des enroulements inducteurs; -une somme algébrique de deux tensions est dispo sée dans ce circuit;
l'une, indépendante du courant dans l'induit de la dynamo principale et réglable, l'autre, croissante avec ce courant et développée dans l'induit d'une dynamo excitatrice dont, de préférence, un enroule ment inducteur est traversé par le courant -de l'induit principal.
En d'autres termes, le passage de la mar che motrice. série-directe à la marche com- pound semi-directe s'obtient par introduction de tensions a8 et eb dans un circuit obtenu par la fermeture d'une dérivation p sur une partie H de l'inducteur série constitué lui- même par deux inducteurs H et 8 en série.
La tension E" est croissante avec le courant de l'induit principal et et, est une tension in dépendante de la dynamo principale et elle est réglable. La partie K reste excitée en sé rie directe, elle peut être shuntée par une ré sistance inductive ou non, son nombre de spires peut aussi être changé.
Comme la tension à, la tension eb peut être obtenue dans l'induit d'une dynamo auxiliaire ou excitatrice. Les dessins annexés, donnés à. titre d'exemple, se rapportent à quelques formes d'exécution de l'objet de l'invention.
Dans toutes les figures, T et G sont les pôles -du réseau, T, par exemple, un contact glissant et G la terre. A l'induit d'une dy namo principale, g son inducteur série- directe, et H son inducteur pour l'excitation série semi-directe et pour l'excitation séparée. S'il y a plusieurs -dynamos principales Al, Az, A3..., les lettres<I>A,</I> K, H sont affectées respectivement d'indices 1, 2, 3....
Les figures représentent respectivement: La fig. 1 l'excitation compound semi- directe d'une dynamo principale, La fig. 2 une réalisation de l'excitation compound semi-directe avec une seule excita- trice a-b qui a deux inducteurs e-f et c-d,
La fig. 3 l'excitation compound semi- directe avec une seule excitatrice ayant un seul inducteur 7 excité par la somme de deux tensions V, et<B>?;b;</B> La fig. 4 une première forme d'exécution .du changement de l'excitation série-directe, en excitation compound semi-directe. En mar che compound semi-directe, l'inducteur H et l'induit a-b d'excitatrice sont parcourus par le même -courant;
La fig. 5 est une deuxième forme d'exé cution du changement de l'excitation série -directe à l'excitation compound semi-directe. En marche génératrice, le courant dans l'in duit a-b d'excitatrice est la somme -du cou rant I dans. H et du courant i qui traverse l'induit A, La fig. 6 les deux moteurs A,g,H, et AZg2H2 supposés amenés à la vitesse conve nable avec excitation série-directe et couplage entre eux en parallèle.
La figure montre le changement en excitation compound semi- directe des moteurs, Les fig. 7, 8 et 9 les changements succes sifs de deux -dynamos principales excitées en compound semi-directe d'abord couplées en parallèle entre elles, puis ensuite en série.
A la fig. 7, on fait entre moteurs, l'intercalation d'une résistance R4 de transition, à la fig. 8 l'alimentation des deux moteurs couplés entre eux en série, mais avec résistance de tran sition intercalée, à la fig. 9 la mise en court -circuit -de la résistance R4 -de transition, .
La fig. 10 le passage au freinage rhéosta- tique de deux dynamos couplées entre elles en série et excitées chacune en compound semi-direete, La fig. 11 un autre mode de changement du couplage entre elles de parallèles à série ,de dynamos excitées en compound semi- -directe,
La fig. 12 un exemple -du changement en excitation .compound semi-directe dé deux dy namos A,K,II, et AZKZH2 excitées d'abord en série-directe et couplées entre elles en sé rie, La fig. 13 le diagramme circulaire du couple d'une dynamo compound directe, en marche génératrice, La fig. 14 une variante du passage -de l'excitation série-directe à.
l'excitation com- pound semi-directe de deux dynamos couplées entre elles en série, avant et après le change ment.
L'excitation série-directe est l'excitation série ordinairement employée jusqu'à présent, ,c'est-à-dire que le courant i de l'induit A passe directement dans les inducteurs. Dans l'équipement décrit ici, les inducteurs sont composés de deux parties H et g mises en sé rie. Les inducteurs peuvent être shuntés ou non par des résistances inductives ou non.
On appelle d'une manière générale exci tation compound semi-directe l'excitation -constituée de la manière suivante: 10 Le courant<I>i</I> de l'induit<I>A</I> d'une dy namo principale passe directement à travers la partie K de n .spires -de l'inducteur série shunté ou non shunté. Les ampères-tours ainsi engendrés sont appelés ampères-tours série-directe (fig. 1).
20 Dans le circuit fermé par une dériva tion p sur l'inducteur H est disposée une somme algébrique de -deux tensions.
a) L'une ea, est du signe du courant i de l'induit principal A. Elle est en valeur abso lue proportionnelle à i ou tout au moins crois- santé avec i. Les ampères-tours qu'elle engen dre sont donc proportionnels à. i ou tout au môin= croissantes avec i. C'est pourquoi on les appelle ampères-tours série-indirecte.
b) L'autre e6 est une tension d'excitation indépendante et réglable prise à une source quelconque extérieure à la. dynamo principale. par exemple: tension U du réseau, tension d'une dynamo auxiliaire ou excitatrice entraî née d'une manière quelconque à vitesse peu variable par un moteur électrique, batterie d'accumulateurs, etc. Cette excitatrice peut aussi être entraînée à une vitesse proportion nelle à. celle des roues ou -des dynamos princi pales correspondantes. Des modes de liaisons procurant ce résultat sont, connus.
Les ampères-tours. d'excitation engendrés par<B>Sb</B> sont -donc essentiellement des ampères-tours d'excitation séparée.
En marche motrice, les connexions sont faites -de manière que les ampères-tours série- indirecte de l'inducteur H, les ampères-tours série-directe de l'enroulement K et les ampères-tours séparés de H doivent être de même sens.
En marche génératrice, les ampères-tours série-directe -de K, les ampères-tours série- indirecte de H changent de signe. Les ampères-tours d'excitation séparée de H par la. tension<B>Sb</B> restent de même signe.
En régime lentement variable, l'excitation varie donc dans le même sens que pour une dynamo compound, soit en marche motrice, soit en marche génératrice.
L'enroulement K a. pour but de limiter les surintensités en régime transitoire rapide, par exemple quand la tension U du réseau va rie brusquement. L'expérience a. démontré qu'il peut avoir un petit nombre de spires.
L'excitation de l'inducteur H par la somme algébrique ea + <B>Sb</B> permet -de réduire le poids de cuivre des inducteurs de la dy namo principale par rapport à. la. dynamo compound ordinaire comportant un inducteur à excitation séparée.
La fig. 1 représente le schéma de l'excita tion compound semi-directe. La flèche i en trait continu représente le sens du courant i en marche motrice, la flèche i en traits dis continus le sens du courant en marche géné ratrice.
I est le courant total dans l'inducteur H, c'est-à-dire la. somme des courants Ia et lb dus respectivement aux tensions sa et e6, le courant Ia. est représenté par la flèche 1,, en trait continu dans la.
marche motrice et par la flèche en traits discontinus dans la mar che génératrice. On suppose sur la fig. 1 la tension sa -développée dans l'induit a-b d'une excitatrice entraînée à vitesse à peu près constante et excitée par le courant i de l'induit principal dans l'inducteur e-f. Mais on peut obtenir les tensions Sg et<B>Sb</B> de plu sieurs façons distinctes.
a)<B>Sb</B> peut être prise à une source quelcon que, par exemple la. tension U du réseau avec intercalation d'un rhéostat, ou la tension d'une batterie d'accumulateurs ou d'une excitatrice réglable entraînée d'une manière quelconque; soit à vitesse approximativement constante, soit à une vitesse proportionnelle à, celle des roues, etc.
en peut être engendrée ,dans un induit de dynamo excitatrice a-b, <I>à</I> vitesse approxi mativement constante et excitée dans un in ducteur e-f par le courant de l'induit prin cipal A (fig. 1).
b) E,, et<B>Sb</B> peuvent être produites non pas dans deux induits distincts, mais dans un seul induit a-b -de dynamo excitatrice, excitée elle-même par le courant i dans. un premier inducteur e-f et -dans un -deuxième induc teur c-d par une tension réglable v6 prise comme<B>Sb</B> du paragraphe a), à une source quelconque (fig. 2).
e) On peut, dans un seul induit d'excita- tri.cedévelopper la somme des deux tensions Sa et Sb en excitant un seul inducteur de cette excitatrice par la somme algébrique des deux terisiorrs va, et v6, l'une va croissante avec i, l'autre, v6 réglable engendrée d'une façon analogue aux tensions Sa et<B>Sb</B> du paragraphe b),
c'est-à-dire va -développé dans une sous- excitatrice dont l'inducteur e-f (fig. 3) est excité par le courant i, l'autre v6 prise à une source quelconque ou produite dans une petite sous-excitatrice vb excitée par un courant sé paré réglable par l'inducteur c-d (fig. 3<B>)</B>.
La disposition -de -dynamos compound semi-directe permettant d'obtenir des varia tions importantes des ampères-tours induc- teurs des dynamos A avec les variations de i, il n'y a pas à se préoccuper exagérément de l'égale répartition des courants i entre les dynamos A placées dans différentes dériva tions sur le réseau.
Naturellement, si la marche est motrice, en faisant croître sb, on fera diminuer la vi tesse parce que<I>i</I> diminuera, puis <I>i</I> s'inversera et la dynamo fonctionnera en génératrice, en freinant avec récupération.
Voici deux exemples de réalisation du pas sage de la marche motrice avec excitation série-directe à la marche génératrice com- pound semi-directe avec bonne utilisation du cuivre -des inducteurs du moteur principal.
<I>Premier mode de</I> réalisation (fig. 4). Tous les contacteurs sont d'abord supposé ouverts. On ferme les contacteurs 5, 2 et 1 pour intercaler dans la dérivation fermée sur la tension I7 du réseau le rhéostat R, de -dé marrage progressivement mis en court-circuit par les contacteurs 3 et 4. La dynamo A est alors un moteur série-directe de courant i in diqué par la flèche i en trait continu.
Les parties H et K peuvent alors être shuntées .de manière connue pour augmenter la vitesse.
On intercale ensuite l'excitatrice a-b entraînée de manière quelconque, .à vitesse approximativement constante, pour cela, le contacteur 5 est ouvert, avec intercalation ou non .d'une résistance de transition et l'on forme un circuit p H par fermeture .du con tacteur 6. La dérivation p peut contenir une résistance.
La dynamo excitatrice a-b a deux inducteurs, l'un e -f excité par le cou rant i, de l'induit <I>A</I> ou une partie de<I>i</I> si e-f est shunté, par une résistance inductive, l'autre c-d peut être soumis à une tension vb réglable. De plus, c-d peut avoir un rhéostat R, dans son circuit.
Si l'on veut éviter un accroissement -de la vitesse, il sera bon que, au moment où la dé- rivation p est fermée par 6, que la tension Sa développée dans l'induit a-b produise une chute ohmique dans H au moins égale @à celle qui était établie par 1e .courant i ou une fraction de ce courant qui passait dans H.
C'est purement une question du nombre'-de spires de e-f ou d'un shunt -de cet inducteur, de sorte que le courant dans H ne puisse qu'être augmenté par la fermeture de p. A noter que dans le cas contraire, la vitesse se rait augmentée. L'excitatrice peut donc rem placer un shunt inductif de H.
Alors seulement la tension vb sera dispo sée aux bornes de c-d pour produire la ten sion eb dans a-b.
Si on augmente vb le courant I augmen tera jusqu'à, la stabilisation de la vitesse. Au delà d'une certaine valeur de l'excitation I -due è, la tension vb le courant i s'inversera (flèche en traits discontinus) et le couple de A deviendra résistant si on le désire. Le cou rant dans le pont<I>p</I> passera de<I>I - i à I</I> + i et il y aura récupération.
Mais alors e., a changé de signe et la farce électromotrice de a---b est la différence des valeurs absolues -de eb et de Sa. On peut diminuer la vitesse du véhicule jusqu'à ce que la valeur de satura tion du flux dans A soit atteinte.
Enfin, il faut remarquer que, grâce à l'in- ducteur K produisant des ampères-tours -de compoundage, la tension 8b peut être seule conservée dans certaines phases du fonction nement pour limiter la vitesse ou la réduire.
Deuxième variante.. - Les tensions ea et eb sont introduites dans la branche p (fig. 5), développées .dans l'induit a-b. Tous les con tacteurs étant supposés ouverts, le processus est sensiblement le même que pour le -démar rage en moteur série-direct,de la variante pré cédente par la fermeture des contacteurs 1, 5 et 2 avec intercalation -du rhéostat -de dé marrage R,
mis ensuite progressivement en court-circuit par les contacteurs 3 et 4. Le courant i (flèche en trait continu) traverse seul A, K et H. On ouvre alors le contacteur 2; l'excitatrice a-b est excitée par le courant i et produit la tension e,, qui, par fermeture du contacteur 6 -doit tendre plutôt<B>là</B> augmenter le courant 1 dans H.
La. dynamo a-b est alors excite au moyen de l'inducteur c-d mis sous la, différence de potentiel vb. .Si l'on aUg- mente l'excitation de l'inducteur c-d jus qu'à inverser le courant i dans A, le nouveau courant<I>i</I> est indiqué par la flèche i en traits discontinu.
On constate que le courant à tra vers a-b devient I -L i, tandis que dans la marche motrice il était<I>I -</I> i,. Pour éviter de prolonger cette intensité <I>1</I> -j- <I>i</I> dans a-b, on peut fermer la dériva tion p, qui peut être résistante temporaire ment, entre f et G par le contacteur 7. On ouvre alors 5. Le courant dans a-b est alors le seul courant dans<I>II.</I> On peut maintenant mettre en court-circuit la résistance R2 de la dérivation p,.
Il sera préférable de faire cette opération avant d'exciter c-d. Il faut remar quer la différence essentielle .des deux va riantes. Dans l'une < les tensions e. et eb sont introduites dans la branche H. Dans l'autre, elles sont introduites dans la dérivation p.
Tous les procédés d'excitation d'excita trices pour obtenir la somme algébrique des tensions s., et eb sont naturellement applica bles aux schémas des fin,. 4 et 5. Celui em ployé pour les deux exemples de variantes ci- dessus se rapportant au procédé d'exitation compound semi-directe de la fig. 2.
<I>Cas de</I> plusieurs moteurs. <I>-</I> Quels que soient les couplages des moteurs entre eux dans les différentes dérivations sur le réseau, si l'on vent limiter la vitesse ou la réduire, on peut évidemment passer -de l'excitation série-ïlirecte à l'excitation compound semi- directe soit, par exemple, par la première va riante de la fig. 4, soit par celle de la fi-.
5, soit par toute autre, ainsi que prévu dès le cinquième paragraphe du début et l'on peut utiliser l'une quelconque des excitatrices pré vues fig. 1, fig. 2, fig. 3. ÎVIais certaines in- dication., complémentaires peuvent être utiles.
Si le: inducteurs<I>II</I> sont shuntés dans l'excitation série-directe, il est préférable de supprimer les shunts avant de passer à l'exci tation compound semi-directe. A titre d'exemple, la fig. 6 représente le cas de deux moteurs couplés entre eux en pa rallèle et suppose dans l'excitation série- directe les shunts des inducteurs H suppri més.
Les dynamos sont supposées amenées à la vitesse convenable avec l'excitation série- directe. La fermeture des contacteurs 10 et 11 dispose les tensions des excitatrices a,-b, et a2-b2 aux bornes des inducteurs <I>H,</I> et 112 des dynamos A,g,H, et A21C,H2 en parallèle sur le réseau.
On a adopté la va riante no 2 de la fig. 5, on pourrait aussi bien adopter la variante de la fig. 4 pour pro duire les tensions sa et eb. A noter que les in ducteurs des excitatrices produisent les ten sions eb doivent être disposés sous la même tension, ou encore être en série et excités sous la même tension approximativement.
Fi-. 7. Pour abaisser davantage la vitesse en excitation compound semi-directe, on peut passer au couplage des induits entre eux en sé rie. La fermeture du contacteur 12 intercale la résistance R4 entre les moteurs qui sont ainsi tous deux dans une même dérivation sur le réseau..
L'introduction de la résistance R4 n'in fluence aucunement les courants dans A, et A, Fig. 8. Les contacteurs 8 et 9 sont alors ouverts. Des dispositions sont prises pour ré duire le plus vite possible les courants pas sant dans H, et H.2 à. une valeur minima par le réglage des tensions ebi et 4s.
Fig. 9. La résistance R4 est alors progres sivement mise en court-circuit par le seul con tacteur 13 représenté au schéma pour simpli fier. On abaisse encore la vitesse, si l'on veut, en augmentant à nouveau les excitations des excitatrices a,-b, et a2-b2. Quand les flux inducteurs -des -dynamos a,-b, -et a2-b2 sont maxima, la vitesse minima économique est alors atteinte.
Fig. 10. Pour aboutir à une vitesse plus basse encore et presque à l'arrêt, on peut pas ser au freinage rhéosta.tique: On ferme le contacteur 14, ce qui intercale R, en dériva tion sur le réseau. On ouvre alors 15, ce qui supprime la tension du réseau sur les mo- tours, et l'on met progressivement R, en court-circuit par fermeture des contacteurs 16 et 17.
L'arrêt définitif peut être obtenu par un frein mécanique qui peut d'ailleurs être com mandé électriquement.
Le procédé pour augmenter de 1 à 2 le nombre :de moteurs dans une dérivation peut être étendu pour augmenter le nombre :de moteurs dans une dérivation d'un état 1 à un état 2 et réciproquement, quel que soit le nombre de moteurs par .dérivation.
Fig. 11. Elle représente une autre manière de passer du couplage parallèle de deux dy namos compound semi-directe à leur couplage en série. Supposant les contacteurs 3, 4. 17 et 18 fermés, 13 ouvert et les moteurs Al et A= excités en compound semi-directe et en pa rallèle tous deux sur le réseau à la vitesse minima., c'est-:à-dire à flux maximum. On ouvre alors dans l'ordre 17. 1$ et 3, ce qui supprime la tension U sur la .dynamo A::. On ferme alors rapidement 13 et l'on ouvre 4.
A, débite alors sur la résistance R,. On règle alors les excitations -de a1-b, et a2-b= pour les valeurs minima permettant de disposer la. tension U par moteur et pendant que l'exci tation baisse, on court-circuite progressive ment R, par les contacteurs 17 et 18. On excite alors al-b, et a--b,, jusqu'au maxi mum et le freinage est terminé comme précé demment expliqué pour la fig. 10 et par le frein mécanique.
Manifestement, le procédé représenté sur la fig. 11 peut-être généralisé pour introduire dans une dérivation sur le réseau U contenant un .nombre quelconque de dynamos princi pales :couplées entre elles en série un autre groupe composé aussi :d'une ou plusieurs dy namos couplées entre :elles en série.
Une unité motrice peut être constituée, non par un moteur, mais par plusieurs mo teurs en série, couplés d'une manière perma nente, tout au moins :dans la marche com- pound. On peut alors .disposer les enroule ments H tous en série et :d'une manière con tiguë et la tension @de l'excitatrice a-b peut être disposée dans un circuit p qui comprend les inducteurs H.
C'est ce que représente, à titre d'exemple, la fig. 12 où deux moteurs A1K,,H1 et A,K_,H2 sont supposés former une unité mo trice dans la marche compound semi-directe de bornes extrêmes 11 et N.
Le démarrage supposé réalisé en excitation série par les procédés connus, ainsi que représenté, les in ducteurs Hl et HZ sont contigus, pour la marche compound, le circuit local p sera fermé par le contacteur 6, il ne comporte qu'un induit a-b d'excitatrice pour deux mo teurs.
L'excitatrice a-b est placée soit dans le pont auxiliaire p, soit dans le pont initial A,K,Hl et H2K2A_, comme représenté à titre d'exemple. a-b sera excité comme précédem ment. Les flèches i en trait continu repré sentent les courants dans la marche motrice; les flèches discontinues i représentent le cou rant inversé lors de la. récupération; I est le courant d'excitation dans les enroulements Hl et H..
Bien entendu, la succession des connexions peut être facilement établie par un cylindre contrôleur, par un arbre à :cames, par contac teurs commandés par un cylindre de contrô leurs ou par .des combinaisons de ces disposi tifs. On peut même, en utilisant les contrô leurs normaux de démarrage en série- parallèle, réaliser les connexions supplémen taires :de marche compound semi-directe par un cylindre de contrôleur supplémentaire.
Puisqu'en régime lentement variable les ampères-tours inducteurs varient comme pour une dynamo compound directe, le couple peut être représenté et discuté comme pour une dy namo compound ordinaire, en marche géné ratrice. C=,# (NI-ni) <I>i</I> dont<I>N</I> et n seraient les nombres de spires des inducteurs série-directe K et :de l'inducteur excité séparément H et j un coefficient -de proportionnalité.
Si<I>NI</I> et n sont choisis .convenablement, le couple peut mester peu variable parce -que si i augmente, le premier facteur diminue, alors que le deuxième augmente. Si le fer n'est pas saturé, le couple C varie proportionnellement au produit<I>(NI - ni) ni</I> forme où l'on recon naît le produit de deux facteurs .dont la somme est constante.
Remarquant de plus que, dans la marche génératrice, le couple à fournir par dynamo est beaucop plus petit qu'en marche motrice parce que, dans la marche génératrice, les chutes ohmiques de tensions s'inversent dans l'induit et en ligne, on conçoit que le courant i. dans la dynamo en génératrice est beaucoup plus petit qu'en moteur pour accélérations égales en valeurs absolues.
On conçoit donc qu'il peut être possible de freiner avec récupération en employant un seul couplage de dynamos excitées en com- pound ou tout au moins de diminuer pour le freinage le nombre de -changements de cou plages utilisés dans la marche motrice, et -de plus la possibilité de ne pas faire intervenir la variation de s,, pendant la récupération ou tout au moins de n'utiliser qu'un petit nom bre de valeurs e,.
En effet, si on trace une circonférence (fig. 13) de diamètre<I>AB = NI,</I> élevant une perpendiculaire sur le diamètre dont le pied est distant de<I>BC = ni</I> de l'une des extrémi tés du diamètre, le couple est proportionnel au carré de la perpendiculaire<I>CD</I> puisque: CD2 <I>= AC</I> X BC. Il sera donc possible d'obtenir avec s,; et L7 supposés constant, un couple de valeur moyenne approximativement constante, ou croissante, ou décroissante, lorsque les ampères-tours <I>rai.</I> décroîtront, ce qui se pro duira automatiquement à vitesse décroissante.
Il suffit, en effet que, à vitesse maxima, le point C soit à gauche .du centre 0 de la cir conférence et assez près -de A ou que C soit au contraire assez près de 0 ou que C soit sur la partie<B>OR,</B> mais près de 0, pour que le carré de la perpendiculaire<I>CD</I> respective ment, croisse ou varie peu ou décroisse lors que la vitesse et avec elle CB ou<I>ni</I> décroît.
La fig. 14 représente le freinage avec ré cupération -de deux moteurs A1N,Hl et A@N,H- En les supposant démarrés en série avec intercalation .de l'induit -d'excitatrice ab, la fermeture du circuit de l'inducteur uni que 72 de l'excitatrice d'induit a-b sur la ten sion Vb par le contacteur C,, puis la tension va développée dans une sous-excitatrice par l'inducteur e-f permet,
par fermeture .de la dérivation p (fig. 1.4) par le contacteur C2, de passer à la marche compound semi-directe. Les poids de cuivre sur les inducteurs de l'excitatrice et du moteur principal sont alors réduit au minimum. Une grande résistance, réglable, par exemple, par fermeture des con tacteurs C3 et C4, est disposée dans le circuit de l'inducteur.
Dans les schémas des fig. 1, 2, 3, 4. 5 où la tension E$ est obtenue par l'excitation de l'inducteur e -f par le courant i, il est bon de shunter cet inducteur par une forte bobine de self. Cette bobine de uelf L est ireprésentée à ti tre d'exemple, à la fig. 14. On conçoit que, lors des régimes transitoires, les variations .de i se traduiront par de grandes variantes du courant excitant e-f. En régime régulier, au contraire, les courants se partageront entre e-f et<I>L</I> d'après leurs résistances ohmiques.
Cela permettra temporairement en régime transitoire d'augmenter les ampères-tours série-indirecte et par suite de diminuer le nombre de spires de l'enroulement K.
On peut introduire dans le circuit électri que de l'enroulement<I>II</I> une tension s" four nie par une petite dynamo excitatrice auxi liaire, excitée d'une manière quelconque et entraînée à une vitesse proportionnelle à la vi tesse des roues et se retranchant de la tension Fb. Ainsi, la. tension =b-Ec -de la dynamo A croîtra lorsque la vitesse du véhicule baissera.
Comme mode de réalisation, dans le cas où l'excitatrice de l'inducteur H porte elle même un seul inducteur, en plus des tensions <B>11</B> et éventuellement r,,. on peut introduire. dans le circuit électrique de ces inducteurs, une tension v@ produite par l'induit d'une petite sous-excitatrice entraînée à une vitesse proportionnelle à. la vitesse de rotation des roues et excitée, par exemple, séparément.
Par exemple, -dans la fig. 14, l'induit produi sant la tension v serait introduit dans le cir cuit de l'inducteur 7 de l'excitatrice a-b.
Dans la marche en excitation compound semi-directe -de freinage, lorsque le flux du moteur principal a. atteint. sa valeur maxima, il sera bonde passer automatiquement au freinage rhéostatique pour éviter un courant I exagéré dans la partie H de l'enroulement inducteur d'un moteur principal, enroule ment excité par la tension réglable ou par la somme de deux tensions.
Cela. peut être réalisé en excitant l'enrou lement d'un relais par le courant I d'excita tion en question. Ce relais fermera le circuit excitant un contacteur électrique ou électro- pneumatique. La fermeture du contacteur lui-même mettra les résistances de freinage en dérivation sur les dynamos principales.
Il est facile de s'arranger pour que la fer- meture du .circuit de freinage coupe par un autre contacteur excité par ce courant de frei nage la connexion des dynamos principales avec le réseau.