Procédé d'alimentation dun moteur<B>à</B> combustion interne, et moteur pour la mise en #uvre de ce procédé. La présente invention comprend un pro <B>cédé</B> d'alimentation d'un moteur<B>à</B> combustion interne, muni d'une capacité commune aux dispositifs d'alimentation des différents cy lindres et dans lequel le mélange carburé est formé dans les cylindres, pendant la phase de compression, ces cylindres ayant été préa- lablemeni remplis d'air pur. L'invention com prend aussi -un moteur pour la mise en couvre du procédé.
Le procédé suivant l'invention est carac- téris,', en ce qu'on prépare un mélange carburé riche -en faisant circuler, de façon continue, <B>à</B> l'aide d'un dispositif compresseur (com presseur, pompe ou analogue), dans un cir cuit dont fait partie cette capacité commune, une masse gazeuse dans laquelle on injecte de façon continue un combustible, et en ce qu'on envoie ce mélange carburé riche dans chacun des cylindres, pendant la phase de compression dans ce cylindre, de façon<B>à</B> le diffuser dans l'air pur, admis préalablement dans ce cybrdre. Dans une forme -d'exécution spéciale de ce procédé, la masse gazeuse, que l'on fait circuler de façon continue dans le circuit dont fait partie la capacité commune,
est consti tuée par une partie de la charge carburée nor male que renferme chaque cylindre, refou lée dans la capacité -commune par chacun des cylindres vers la fin,de la phase -de compres sion, ainsi que cela se produit -dans les mo teurs<B>à</B> combustion interne du type -décrit dans le brevet français no <B>669101,</B> déposé le <B>31</B> mai<B>1928</B> par le même inventeur. On peut alors enrichir ce mélange carburé normal, ainsi maintenu en circulation continue, par une injection continue de combustible, après quoi on peut envoyer le mélange carburé ri che ainsi formé dans l'air contenu dans cha cun des cylindres, pendant la phase -de com pression.
Le moteur que comprend l'invention est caractérisé en -ce qu'un collecteur, commun aux différents cylindres, comporte une déri vation allant au côté d'aspiration du,disposi- tif compresseur, -dans lequel est pulvérisé le combustible, tan-dis que le côté de refoule ment du -dis-positif compresseur est raccordé aux -dispositifs d'alimentation -des cylindres.
L'homogénéité du mélange carburé riche, obtenu par le procédé suivant l'invention, peut être grandement améliorée, car on -dis pose d'un temps beaucoup plus long pour le préparer, -dans le circuit dont fait partie la capacité commune, que lorsqu'on a un dis positif pulvérisateur particulier<B>à</B> chaque<B>cy-</B> lindre, comme c'est le cas -dans le moteur sui- va-nt le brevet français nc#66,9l01- Les -dessins ci-joints représentent,<B>à</B> titre <B>d 2</B> -exemple, une forme d'exécution -du moteur pour la mise en #uvre du procédé que com prend l'invention.
La fig. <B>1</B> est une vue en coupe verticale axiale, parties en vue extérieure, du flispo- sitif d'alimentation d'un cylindre de ce mo teur;
La fio,. 2 est une vue en coupe transv:er- sale horizontale suivant la ligne 2-2 de la fig. <B>1;</B> Les fig. <B>3</B> et 4 sont des vues en. plan montrant -deux -dispositions des ajutages -dans le piston-valve -du dispositif d'alimenta tion, et <I>Les</I> fi-.<B>5</B> et<B>6</B> sont des vues en éléva tion correspondantes;
La fig. <B>7</B> est une vue en coupe trans-ver- sale horizontale du piston-valve, dans- le cas d'une vàriante, et Les fig. <B>8</B> et<B>9</B> sont des vues en coupe verticale longitudinale correspondantes; Les fig. <B>10, Il</B> et 12 montrent le circuit servant<B>à</B> la. préparationdu mélange -carburé riche; La fig, <B>10</B> en est une vue en plan;
La fig. <B>Il</B> une vue en élévation, et La fig. 12 une vue en coupe verticale transversale suivant la ligne<B>12-12</B> sur les fig. <B>10</B> et<B>11,</B> maïs<B>à</B> échelle agrandie.
Le dispositif d'alimentation de chaque cylindre a -du moteur comprend un corps<B>b,</B> en métal bon conducteur de la -chaleur, isolé tliermiquement du cylindre a par un joint (non représenté), mauvais conducteur de la chaleur, afin -de maintenir le corps du dispo sitif -d'alimentation<B>à</B> une température supé rieure<B>à</B> celle des parois du -cylindre.
Un pision-valve c, présentant -des parties de -dia mètres -différents, est monté -de fa-#ou <B>à</B> pou voir se déplacer -dans ce corps<B>b;</B> la partie in férieure -du piston constitue la valve Gylin- -drique c", ajustée dans un logement cylin drique correspondant<B>V</B> ménagé dans le corps b;
dans cette partie cylindrique c' (fig. <B>1)</B> sont percés des ajutages calibrés<B>d,</B> conver- gents-divergeuts, répartis uniformément au tour de l'axe vertical du piston-valve. Les axes de ces ajutagges;
<B>d</B> peuvent être paral- lèl-es <B>à</B> cet axe du piston-valve (fig. <B>1, 3</B> et<B>5)</B> ou être inclinés par rapport<B>à,</B> celui-ci (fig. 4 et<B>6).</B> Au lieu d'être ménagés dans l'épaisseur même du piston-valve c, eomme représenté sur les fi-.<B>1, 3,</B> 4.<B>5</B> et<B>6,</B> ces ajutages<B>d</B> peuvent, -dans le cas où on -désire augmenter leur section de, passage, sans aug menter le diamètre du pistou-valve, être mé nagés<B>à</B> la, périphérie de ce -dernier, comme re présenté sur les fi-.<B>7, 8</B> et<B>9;
</B> -dans; ce cas, une coiffe rectifiée<B>d'</B> est- montée extérieure ment<B>à</B> la, partie inférieure c' du I)iston-valve c etest bloquée,de façon à faire corps avec -celui- ci etil le suivre -dans tous ses. déplacements<B>-,</B> les ajutages<B>d</B> peuvent encore être parallèles <B>à,</B> l'axe du piston-valve (fig. <B>8)</B> ou inclinés par rapport<B>à</B> cet axe (fig. <B>9).</B>
La partie médiane c' du piston-valve <B>e</B> comparte <B>-à</B> sa surfacedes ailettes: hélicoïdales <B>es,</B> ménageant entre elles des rainures héli- c6idales c',destinées <B>à,</B> communiquer un mou vement de giration au courant gazeux au- ,dessus des ajutages<B>d,</B> au moment -de l'in- jeetion -dans le cylindre moteur a;
ces ai lettes<B>es</B> servent également au guidage -du piston-valve, -dans le logement cylindrique<B>b'</B> -du corps<B>b,</B> pendant ses déplacements.
La partie supérieure c5 du piston-valve, ,de diamètre plus grand, est munie de se- ments :d'étanchéité c'.
Le piston-valve c est solidaire de la. sou pape e, établissant la, communication entre la chambre<B>g,</B> formée<B>à</B> l'intérieur du corps <B>b,</B> et le cylindre a. L'ensemble du piston-valve <B>e</B> et de la sou pape e est commandé par une came f, agis sant sur une traverse<B>f',</B> solidaire-du piston- valve c, et prenant appui surcles ressorts de rappel<B>f,</B> enroulés autour de tiges -de gui dage<B>f</B> fixées dans le corps<B>b</B> du dispositif d'alimentation.
La, came<B>f</B> présente un profil approprié pour permettre d'abord une ouver ture lente de la soupape e, de façon que le mélange carburé passe, du dispositif d'ali mentation dans le cylindre a, uniquement par les ajutaces <B>d;</B> ceci permet #d'obtenir une très crande vitesse. d'écoulement<B>à</B> la sortie des ajutaces, ce qui est nécessaire pour par faire le mélange carburé et le projeter avec, une force vive suffisante dans le cylindre qui est,<B>à</B> ce moment (début de la phase -de compression), rempli d'air pur.
<I>Vers</I> la fin de la phase de compression, sous J'action,d,-- la came<B>f,</B> la partie inférieure cylindrique<B>c'</B> du piston-valve c quitte son logement<B>P</B> dans le, corps<B>b,</B> et la section an nulaire de passage ainsi démasquée vient s ajouter<B>à</B> la section des ajutages<B>d,</B> en don nant ainsi une section plus grande -de com munication entre le cylindre a et l'intérieur du dispositif d'alimentation.
La chambre<B>g,</B> ménagée<B>à</B> l'intérieur du ,corps<B>b,</B> sous la partie supérieure c' du piston-valve <B>r,</B> est en communication, par un conduit<B>b'</B> percé dans l'épaisseur du corps<B>b,</B> avec un collecteur h, commun #à tous les<B><I>cy-</I></B> lindres a du moteur.
Dans l'épaisseur du corps<B>b</B> sont égale ment percés<B>'</B> -des conduits i', i', partant d'un raccord i et aboutissant ù, une gorge annu laire<B>j;</B> celle-ci :débouche, dans la chambre intérieure du -corps<B>b,</B> sous un diaphragme<B>k,</B> guidé et bloqué par un écrou<B>F</B> sur un siège <B>b'</B> ménagé dans le corps<B>b;
</B> ce diaphragme<B>k</B> comporte, dans sa fa,--e inférieure, en re- ,gard de la gorge annulaire j, une gorge air- D culaire k', de laquelle partent des petits con duits radiaux k', aboutissant aux alvéoles hélicoïdales c' ménagées dans la partie mé diane c' du piston-valve c.
Un ergot L-', fixé -dans le corps<B>b</B> et pénétra-nt dans une rainure du -diaphragme<B>k,</B> oriente celui-ci de manière Z15 que les conduits<B>V</B> se trouvent toujours de vant les alvéoles hélicoïdales c'.
Comme représenté sur les fig. <B>10, Il</B> et 12, les dispositifs d'alimentation des diffé rents -cylindres sont reliés entre eux par le collecteur commun h, qui est destiné<B>à</B> être mis en communication avecchacun des eylin- dres a-, suivant Pordred'allumage, par l'inter médiaire -du dispositif d'alimentation corres pondant.
Du point le plus bas de ce collecteur li part une dérivation h', <B>,</B> qui le relie à. la -aham- bre d'aspiration<B>l'</B> d'un petit compresseur ro tatif<B>1,</B> commandé<B>à,</B> grande vitesse par le mo teur lui-même, par l'arbre<B>1'.</B>
La partie basse de la chambre de refoule ment<B>l'</B> du -compresseur<B>1</B> est reliée aux -dis positifs d'alimentation des -différents cylin- :dres par des tubes in, aboutissant au raccord i dan#s le corps<B>b</B> des. dispositifs d'alimenta tion; ces tubes m sont recouverts d'une en veloppe calorifuge m', afin d'éviter un abais sement de température -du mélange gazeux pendant son passage<B>à</B> travers #s tubes..
Un -distributeur de combustible sous pres sion n, dont le débit est variable et est réglé par un levier n', est accouplé<B>à.</B> l'arbre<B>l'</B> du compresseur<B>1</B> et est commandé, ainsi que le #compresseur <B>1</B> lui-même,<B>à</B> une vitesse ayant un rapport invariable avec la vitesse de l'arbre-manivelle -du moteur, en fonctionne ment normal, mais bien supérieure<B>à</B> cellede cet arbre-manivelle.
La. chambre de refoulement du distribu teur de combustible n est reliée, par un tube n', <B>à</B> un dispositif de pulvérisation mécanique o, placé dans la chambre d'aspiration l' du compresseur<B>1.</B>
Ce dispositif de pulvérisation mécanique peut être remplacé, comme représenté en traits mixtes en o' sur la. fig. l9z, par un dis positif<B>-de</B> Venturi, simple ou multiple,<B>au</B> genre employé pour la. pulvérisation de l'es sence dans les carburateurs et placé<B>à</B> l'en trée de la dérivation W, allant du collecteur li au compresseur<B>1.</B>
Le fonctionnement de ce moteur est le suivant: Vers la fin de la phase de compression -dans chaque,cylindre a, la came<B>f,</B> en agissant sur<B>la,</B> traverse<B>f'</B> du piston-valve c, établit la. communication par une section -de passage relativement grande entre ce cylindre et son dispositif -d'alimentation, en écartant la sou pape ejde son siège et en faisant -descendre la partie inférieure cylindrique c' du piston- va-Ive c,d'une distance suffisante pour qu'elle soit dégagée,de son logement<B>b'</B> dans le corps <B>b.</B> Une fraction du mélange carburé normal,
formé dans le cylindre considéré, pénètre, en passant par<B>la,</B> chambre<B>g</B> du -dispositif -d'alimentation, et par le conduit<B>b'</B> dans le corps -de celui-ci, clans le collecteur commun h. Les différentes fractions de mélange car buré normal chargent ainsi le collecteur h.
Le compresseur rotatif<B>1</B> met en mouve ment cette masse -de mélange carburé normal, acc#amuIée dans le collecteur h, en l'aspirant par ladérivation h', -dans la chambre<B>1',</B> en la refoulant dans la chambre<B>1',</B> et en la. retour nant au collecteur commmi h en passant par le -dispositif d'alimentation de chacundes <B>cy-</B> lindres, par le trajet suivant:
tube m, rac cord i, conduits. i', i' et gorge annulaire j -dans le -corps<B>b,</B> gorge annulaire k' et con duits k' -du diaphragme<B>k,</B> rainures, hélicoï- da,les c' du piston-valve, chambre<B>g</B> et con duit<B>b'</B> dans le corps<B>b.</B>
Le mélange carburé normal, ainsi main tenu -de façon continue en mouvement ra pide, s'enrichit,<B>à.</B> son passage -dans la, e'ham- bre d'aspiration<B>l'</B> -du -compresseur rotatif<B>1,</B> par l'apport de combustible dû au dispositif de pulvérisation mécanique c (ou par le dis positif de Venturi placé<B>à</B> l'entrée,,de <B>la, -dé-</B> rivation h', allant du collecteur h au com presseur<B>1).</B> Cet apport de combustible, dont le débit est contrôlé par le -distributeur n, s'effectue toujours avant l'entrée -de la masse gaze-Lise dans le compresseur<B>1</B> et dans sa zone -d'aspiration.
La -circulation rapide, ainsi que l'enriehis- sement -du mélange carburé normal emmaga- sin6 -dans le callecteur h, s'effectuent pour ainsi dire en circuit fermé; le compresseur<B>1,</B> par suite -du brassage qu'il produit, permet d'obtenir un mélange, homogène, très riche en combustible.
Dès qu'un cylindre a est hermétiquement clos (#c'est-ù,-dire,dè#s que les orifices -d'admis sion ou la soupape -d'admission sont fermés) au début de la phase de compression ,dans le cylindre, la. came<B>f</B> agit sur le piston-valve c et la soupape e, qui sont soli- ,daires l'un de, l'autre;
la soupape e s'ouvre d'abord lentement (par suite -du profil -donné <B>à</B> la came f), tandis que le piston-valve des- cen,d lentement, sa partie inférieure cylindri que c' restant encore engagée,dans son loge ment<B>b'</B> dans le corps<B>b;</B> il en résulte que le -dispositif d'alimentation ne communique avec le cylindre que par la section, relativement réduite, des ajutages<B>d.</B>
Le mélange carburé riche, qui circule<B>à</B> travers le -dispositif d'alimentation par le tra jet -décrit ci-des-sus, passe par les rainures lié- licoldales c', qui lui communiquent un mou- vement,de giration assurant une alimentation régulière et uniforme, des ajutages -de détente <B><I>d,</I></B> en passant par la chambre -de mélange J entre les parties c' et c2 du piston-valve c.
C'est -donc un mélange carburé riche qui sera projeté avec une très grande vitesse par les ajutages<B>d</B> et qui sera diffusé par tour billonnement ou turbulence -dans l'air pur, comprimé dans le, cylindre a. La grande vi tesse -d'écoulement est -due au rapport élevé des pressions entre le collecteur h et le<B>cy-</B> lindre a, ainsi qu'au profil des ajutages<B>d.</B>
Pendant la première phase de la période d'injection dans le cylindre a, la décharge du collecteur h s'effectue uniquement par les ajutages #de détente<B>d,</B> de telle manière que s'il existait encore -du combustible liquide <B>à</B> l'état -de gouttelettes, du fait de l'immobi lité du piston-valve c et,de la soupape e pen dant la période précédente, ces gouttelettes seraient divisées par déchirement et -disper sées par la vitessedu gaz -détendu<B>à,</B> la sortie -de la partie divergente -des ajutages<B>d.</B> Peu- dant ce temps, le piston continuant sa course montante de compression dans le cylindre a,
ladifférence de pression entre le cylindreet le collecteur fi diminue; lorsque sa valeur ne peut plus avoir d'effet utile pour la pulvéri sation, la came<B>f,</B> en continuant<B>à</B> tourner, fait sortir la partie inférieure cylindrique c, du piston-valve de'son logement<B>b'</B> dans le corps<B>b;</B> une section annulaire importante de passage vient ainsi s'ajouter brusquement<B>à,</B> celle des ajutages<B>d,</B> et l'équilibre des pres sions s'effectue entre le collecteur h et le cy lindre a.
L'apport de chaleur<B>-dû à</B> la compression dans le cylindre permet,de gazéifier le com bustible diffusé.<B>A</B> ce moment, l'air du cy-. lindre est complètement carburé<B>à</B> une va leur normale, par la -dispersion et le mélange du gaz riche injectédans la. masse d'air con tenue dans le cylindre.
Le piston continuant sa course -de com pression dans le cylindre, le sens du courant ,entre le, collecteur<B>h</B> et le cylindre a est in versé; c'est le cylindre qui se décharge dans le collecteur h -en passant par le,dispositif d'a limentation du cylindre considéré. Une masse de gaz normalement carburé, en un volume équivalent au volume du mélange carburé ri che qui a précédemment été injecté dans le cylindre a, est renvoyée dans le collecteur<B>h,</B> où elle se mélange<B>à</B> la masse gazeuse qui s'y trouve<B>déjà</B> et qui<B>y</B> a été renvoyée de la même manière par les autres cylindres<B>à</B> la fin de leur phase de compression.
Cette masse 01azeuse s'enrichit de combustible<B>à</B> son pas sage devant le dispositif de pulvérisation mécanique o (oudans le,dispositif de Venturi, suivant le cas), et le mélange carburé riche est maintenu en circulation continue par le compresseur<B>1,</B> en passant par les tubes m, et les dispositifs d'alimentation des cylindres et le collecteur h.
La période de charge -du collecteur le en mélan-e carburé normal par chacun des<B>cy-</B> lindres a dure jusqu'au point d'allumage dans le cylindre considéré; elle est interrompue<B>à</B> ce moment par la fermeture rapide -de la sou pape e, qui est rappelée sur son siège par les ressorts<B>f2,</B> afin -déviter la combustion<B>de</B> la charge emmagasinée dans le collecteur h.
L'inflammation -dans le cylindreest pro duite par l'Atincelle électrique, la combustion a lieu, la pression s'élève -dans le cylindre jus qu'en fin de course. Ensuite s'effectue la<B>dé-</B> tente<B>.</B> motrice des gaz en combustion, suivie de l'échappement des gaz brûlés;
le cylindre admet ensuite une nouvelle cylindrée d'air pur et, lorsque le piston moteur se trouve<B>à</B> nouveau au début -de la compression effective, avec tous ses orifices fermés, la soupape e, commandée par la, came f, s'ouvre,,à nouveau pour permettre une injection -de mélange car- bur6 richedans l'air pur contenudans le<B>cy-</B> lindre. Les différentes phases -du,cycle se re produisent<B>de</B> la manière décrite plus haut. <B>Il</B> en est de même pour -tous les cylindres -d'un même moteur,<B>à</B> tour<B>-de</B> rôle dans l'ordre d'allumage.
L'homogénéité -de la charge, finalement obtenue dans chacun -des cylindres, résultant de la -diffusion -du mélange carburé riche dans l'air pur contenu dans le cylindre, est bien supérieure<B>à</B> l'homogénéité -du mélange car buré qu'on obtient lorsqu'on injecte un très faible volume de combustible liquide dans une masse -d'air importante. L'inflammation de ce mélan ge homogène est rendue plus fa cile et sa combustion complète est plus ra pide, ce qui est une qualité fondamentale pour le fonctionnement correct des moteurs<B>à</B> régime très élevé, -dont la réalisation -est ainsi facilitée.
Le distributeur de combustible n fonc tionne<B>à</B> basse pression, puisque son rôle est de faire pénétrer la charge -de combustible, presque<B>à</B> jet continu, dans un milieu où rè gne une pression de quelques atmosphères seu lement, et cela sans grande force vive.
La répartition ducombustible dans les<B>cy-</B> lindres étant effectuée<B>à</B> Faide, d'une masse importante -d'un fluide gazeux (sous forme d'un mélange carburé riche), il en résulte la suppression des orifices capillaires et leur remplacement par -des conduits de section plus grande, permettant -des débits convenables.
La distribution continue -du combustible, dans le courant gazeux en circulation -dans les canalisations, dispense -des calages rigoureux et de la précision que doivent nécessairement avoir les Pompes d'injection dans les moteurs Diesel ougenre Diesel (moteurs<B>à</B> haute pres sion);
en effet, dans ces moteurs, la régula rité du point d'inflammation -d'un cylindre<B>à</B> l'autre est liée<B>à</B> la précision d'injeetionde la charge de combustible dans les cylindres par les pompes et ià la durée d'amortissement des ,coups des pompes (durée qui est variable avec la vit-esse) -dans les canalisations conduisant le combustible aux injecteurs, canalisations qui sont soumises -dans toute leur Io-nuueur aux fortes pressions de refoulement des po-m- pes d'injection.
Il est nécessaire, si l'on veut obtenir le meilleur rendement, d'isoler thermiquement les parois des canalisations par une circulation d'air ou de caz chauds dans une enveloppe entourant ces canalisations, comme représenté en<B>p</B> sur les fig. <B>10, Il</B> et 12. Il ne faut ni réchauffer, ni refroidir les masses gazeuses en circulation dans ces canalisations, si l'on veut maintenir les conditions d'équilibre pré vues dans la construction -du moteur( volume des chambres de compression dans les cylin dres), en partant d'un moteur donné.
La, surpression fournie au mélange car buré riche, au refoulementdu compresseur<B>1,</B> est très faible et doit être juste suffisante pour maintenir une -vitesse convenable -de<B>ce</B> mélang,-- carburé riche dans les tubes m, re liant la chambre -de refoulement P du com presseur<B>1</B> aux -dispositifs -d'alimentation des différents cylindres, pour éviter toute accu mulation -de combustible liquide.
Pour permettre la mise en marche du moteur,<B>à</B> froid, en utilisant -des combustibles lourds, tels que pétrole lampant, alcools, gas- oils, huiles végétales, etc., dont les vapeurs sont ininflammables<B>à</B> la température ordi naire, une résistance électrique r est enroulée (fig. 12) sur un manchon r' en matière élec triquement isolante, mais bonne conductrice -de la chaleur, qui est appliqué sur la paroi, bonne conductrice de la chaleur, -de la tubu lure -de dérivation li', reliant le collecteur h <B>à</B> la chambre -d'aspiration<B>l'</B> -du compresseur <B>1;
</B> cette résistance r est protégée par une,enve- loppe extérieure r, en matière réfractaire. Avant<B>la,</B> mise en marche, du moteur, la résistance r est chauffée, pendant une mi nute environ, par le courant<B>à</B> basse tension fourni par une batterie d'accumulateurs, ser vant au démarrage -du moteur.
Dès la mise eu route, par la -circulation active assurée par le compresseur<B>1,</B> de toute la masse du mé- lanue carburé riche, destine<B>-à</B> alimenter les cylindres, et par le jeu de décharge :du col lecteur<B>le</B> -dans les cylindres et de charge de ce collecteur par ces cylindres, onobtient une circulation intense de la, masse gazeuse dans la partie chauffée de la dérivation h', et on obtient par suite l'injection d'une masse ga- muse chaude -dans les cylindres;
après qael- ques tours de l'arbre-manivelle, la tempéra ture atteinte par le mélange carburé, com primé dans les cylindres, peut être suffisante pour permettre l'allumaeo de la charge par une étincelle électrique (allumage normal). Pour faciliter cette inflammation, on fait passer un train d'étincelles,<B>à</B> la bougie, au départ, si l'on dispose #d'une, magnéto -de<B>dé-</B> part, telle qu'on en emploie dans les moteurs 4'aviatic#n, ou on intercale un vibreur<B>à</B> grande fréquence -dans le circuit primaire de la, bobine-transformateur d'un allumage par batterie.
DM que le moteur a atteint une marche régulière-, la mise hors circuit du vi breur, ainsi que la résistance r, est opérée <B>à</B> l'aide -d'un même commutateur.
On pourrait également, eu lieu et place du compresseur rotatif<B>à</B> palet-tes <B>1,</B> -employer tout dispositif compresseur, tel quune tur bine centrifuge<B>à</B> grande vitesse, une pompe <B>à</B> piston, une pompe<B>à</B> membrane ou toute autre, sans rien changer au mode -de forma tion et -de circulation du mélange #carburé ri che destiné<B>à</B> l'injection dans les cylindres.
La distributeur -de combustible n peut être un appareil -d'un type approprié quelconque,<B>à</B> piston,<B>à</B> membrane,<B>à</B> palettes,<B>à</B> engrenages, #D Zn etc.; il faut toutefois que son débit soit ré glable en marche.
On peut -également alimenter le moteur<B>dé-</B> crit avec un combustible gazeux sans rien -changer au -dispositif -d'alimentation des -cy lindres; il suffit de remplacer le -distributeur de combustible liquide n par une pompe<B>à</B> ga <B>-</B> z, d'un type quelconque, également <B>à</B> débit variable et réglable en marclie, comme pour la marche<B>à</B> alimentation par un combustible liquide.
Dans les deux cas, le réglage de la vitesse et d-e la puissance du moteur décrit s'effectue par variation -de la masse d'air admise aux cy lindres en relation. avec le réglage de la, quan tité de combustible correspondante néces saire.
Au lieu de diffuser, comme décrit -en<B>:dé-</B> tail ci-dessus, le mélange carburé, riche dans l'air pur, contenu dans chaque cylindre, au début de la phase de compression dans ce<B>cy-</B> lindre, et de produire alors par une étincelle électrique Fallumage du mélange carburé nor mal qui en résulte., on peut retarder l'intro duction de ce mélange carburé riche dans chaque cylindre, de façon<B>à</B> obtenir la forma tion du mélancre carburé normal au moment même où aji désire provoquer l'inflammation spontanée de celui-ci par une compression lé- n crèrement accrue;
dans ce dernier cas, il faut un eompresseur auxiliaire pour alimenter en air pur la capacité commune<B>à</B> une pression suffisante, et la communication entre cette ca pacité commune et le cylindre #doit alors être interrompue un peu avant le point d'inflam mation, de façon<B>à</B> éviter l'inflammation #du mélange riche dans cette capacité commune.