CH163607A - Process for the high-temperature treatment of solid substances in a shaft furnace. - Google Patents

Process for the high-temperature treatment of solid substances in a shaft furnace.

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CH163607A
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Oxythermique Societe
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Oxythermique Soc
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  Procédé de traitement à haute température de substances solides dans un     four    à cuve.    La     présente    invention est relative à un  procédé de traitement -à haute température  de substances solides dans un four à. cuve à  l'aide de gaz chauds; ce traitement     peut    pro  voquer la simple fusion de la substance char  gée dans le four à cuve, de mitraille d'acier,  par exemple, ou même la réaction entre elles  des substances chargées, suivie de la fusion  des produits résultant, des carbures métalli  ques, par exemple.  



  On sait que, dans les procédés de ce genre,  on rencontre des difficultés du fait que le  revêtement des fours ne peut résister suffi  samment, notamment à l'usure mécanique due  à la. descente de la, charge et à l'usure chimi  que provenant de l'attaque par les corps de la  charge ou par celle des gaz chauds, employés  pour la. fusion, surtout quand, pour la pro  duction de cet gaz chauds, on utilise la com  bustion d'un combustible avec de l'air relati  vement riche en oxygène. Il en     résulte    des  dépenses relativement élevées de réfection du  revêtement du four.

      En     particulier,    lors de la fusion au four à  cuve de l'acier, par exemple sous forme de mi  traille, aucun revêtement de four, excepté le       carbone,    ne     résiste    pratiquement aux hautes  températures. Or, pour pouvoir employer le  carbone     comme    revêtement du four, il faut,  d'une part, qu'il n'entre en contact ni avec de  l'oxygène ni avec de l'acide     carbonique,    étant  donné qu'il est vite oxydé et détruit par ces  gaz, :et il faut, d'autre part, qu'il soit protégé  contre l'usure mécanique pendant la descente  de la charge, parce qu'il est très peu résistant  à l'usure mécanique.  



  Mais, d'autre part, la consommation de  combustible est à peu près triplée si le char  bon (ou le coke) ne doit être brûlé que sous  forme de CO pour que le revêtement de car  bone soit protégé contre     l'attaque    des gaz  oxydants.  



  La présente invention a pour but notam  ment de remédier à ces inconvénients. Elle  permet entre autres de protéger     aussi    com  plètement que possible le revêtement du four      et, dans le cas particulier de l'acier, elle per  met l'utilisation d'un revêtement en carbone  et d'assurer la :combustion finale du charbon  en acide carbonique, tout en évitant l'absorp  tion du carbone par la charge.

   En outre, on  peut, en appliquant le procédé selon l'inven  tion, activer la     circulation    des gaz chauds  dans la chambre -de fusion à l'aide d'une cir  culation artificielle de gaz, sans que la haute  température nécessaire aux gaz chauds et pro  duite par la     combustion    du. combustible avec  de l'oxygène à forte teneur ait des consé  quences nuisibles dans la chambre de fusion.  



  Le procédé suivant l'invention, pour le  traitement à haute température de     substances     solides dans un four à cuve à l'aide de gaz  chauds est caractérisé en ce que l'on fait  arriver ces gaz chauds sous forme -de gaz  réducteurs     tout        autour    de la surface exté  rieure de la charge :du four située dans  la     chambre,de    fusion et formant une co  lonne     qui    se tient d'elle-même à une  certaine     @distance    :

  de la paroi de ladite  chambre, pour provoquer     1a    fusion de la  charge le long de cette surface, et en ce que  l'on fait circuler ensuite au moins une partie  desdits gaz à travers la hauteur .de la charge  située au-dessus .de la chambre de fusion et  dans laquelle, par leur chaleur, ils provo  quent l'échauffement de la charge au-dessus  de la chambre de fusion.  



  Cet échauffement peut avoir lieu     jusqu'à     fusion agglomérante de la charge; toutefois,  si par sa nature, celle-ci ne     édonne    pas lieu à  une fusion agglomérante,     on,    peut charger,  dans le four à cuve qui est alors :de préfé  rence à     section    carrée, par couches successi  ves disposées -de manière .à se croiser, :des,  briquettes allongées qui renferment, finement  broyées et intimement mélangées, les matiè  res premières dans les proportions voulues  pour l'obtention -du produit final.  



  L'invention est également relative à une       installation    pour la mise en     couvre    -du procédé,  laquelle est caractérisée par un élargissement  ,de la cuve formant chambre de fusion et re  lié séparément à au moins deux     générateurs     des gaz chauds.

      On voit que, grâce au fait que la charge  dans la chambre -de fusion se tient d'elle  même, la     plus    grande partie du revêtement  du four se trouve protégée.     Toutefois,    (dans  les endroits dans lesquels s'accumulent les  matières fondues et éventuellement les sco  ries, on ne peut éviter le contact de telles-ci  'avec le revêtement, mais la surface corres  pondante du     revêtement    est petite et peut  être protégée par des mesures -dont on don  nera un exemple plus loin.  



  Dans certains     cas,    par exemple, le cas       particulièrement    important .de l'acier, le re  vêtement du four ne peut être en pratique  que constitué par des briques en carbone;  dans ce cas, la combustion -du combustible  avec de l'oxygène plus ou moins pur est faite  avantageusement de manière que     les.    gaz de  combustion ne contiennent que de l'oxyde de  carbone et de l'hydrogène.  



  Les     :dessins    ci-joints illustrent schémati  quement et à     titre        :d'exemple,    diverses for  mes d'exécution du procédé selon l'invention.  



  Les fi-. 1 et 2 sont relatives au     cas        ci-          dessus    -de la fusion -de l'acier.  



  Selon la     fig.    1, on dispose sur le côté de  la cuve a recevant la charge à fondre, 2 à 4  cuves à combustible b qui sont chargées de  coke ou     @de    charbon. Par les tuyères d, on  insuffle de l'oxygène plus ou moins pur avec  ou sans     charbon    pulvérisé.  



  Le combustible brûle en .donnant seule  ment CO et éventuellement     H2,    étant donné  que l'acide carbonique et la vapeur d'eau ne  peuvent pas subsister au-dessus de 2000   en       présence    de     carbone    solide.  



  Les gaz -de combustion composés de CO et  -de     HZ    circulent dans la chambre de fusion  autour 4e la colonne .de la     matière    à fondre  et la portent à fusion sur la surface exté  rieure. Quand la fusion a progressé jusqu'à  ce que la colonne ne puisse plus supporter le  poids     delamatière    à fondre située     au-dessus    de  la zone de fusion, la colonne est refoulée par  cette matière et le processus de fusion recom  mence sur la matière ,descendue.  



  Pour assurer la formation     -d'une        colonne     -de     matière    à fondre se maintenant d'elle-      même au-dessous de la cuve de chargement  proprement dite, c'est-à-dire dans la chambre  de fusion élargie, la matière à. fondre est sou  mise à l'extrémité inférieure -de la cuve a à  un     commencement    .de fusion     a-gloméran-te,    de       façon    qu'elle se soit suffisamment soudée  pour que la colonne se maintienne     d'elle-          même    lorsqu'elle     descend    dans la chambre  de fusion élargie.  



  Dans ce but, et aussi pour     obtenir    une  combustion aussi complète que possible en  <B>CO'</B> et H20, on insuffle par g de l'air secon  daire éventuellement enrichi en oxygène, à  l'aide duquel le CO, montant de la chambre  de fusion dans la cuve a, est brûlé en     COZ',     soit complètement, soit partiellement, selon  les besoins.  



  On peut     ainsi    garnir la chambre de fu  sion d'un revêtement non fusible, par exem  ple en carbone;     cela    n'est possible que     parce     que le revêtement n'est pas exposé à une ac  tion oxydante ou à une usure     provoquée    par  la     descente    de la charge.  



  En outre, lors -de la fusion de mitraille  d'acier dans le four, l'acier liquide collecté à  la base .du four absorberait -du carbone -du re  vêtement et détruirait celui-ci, ce qui doit  être évité. A cet effet, la rigole collectrice h,  dans laquelle on recueille l'acier liquide, est  donc     recouverte    avec du     graphite    qui ne  passe que très difficilement en solution dans.  l'acier, tandis que les autres parties .du re  vêtement dans la chambre de fusion et dans  la zone de     combustion    des cuves de combus  tion sont constituées par des briques de car  bone bien moins chères.  



       Il    faut faire en     sorte*que    le socle puisse  résister à la pression du grand poids -de la       colonne    de matière à fondre. Aucun des ma  tériaux réfractaires ne peut être utilisé, étant  donné qu'aucun d'eux ne résiste suffisam  ment à la compression, à ces hautes tempé  ratures. Pour     cette    raison, on emploie comme  support, .du fer qui est refroidi par de l'eau  pour le protéger contre le ramollissement et  la fusion.  



       Le    socle de support k se compose donc  d'un certain nombre de barres épaisses en    acier d'environ 100 mm de diamètre, dont la  moitié inférieure est constamment     baignée     par l'eau de refroidissement.     L'espace    entre  les barres est .damé avec -du graphite.  



  Sur ce socle en barres d'acier, la colonne  de matière à fondre ne peut pas entrer en fu  sion et il se forme sur lui un noyau solide  f. Immédiatement au-dessus du socle, la tem  pérature est par exemple de     400-500';    à  une hauteur de 250 mm, elle est déjà -de       800-100,0'    .et à 500 mm, on atteint la tem  p6rature de fusion.  



  Le procédé -décrit ci-dessus suffit pour la  simple fusion des métaux -et -des minerais  quand il faut, pour le :chauffage préalable  de la matière à fondre jusqu'à la tempéra  ture -de soudage ou d'agglomération,     c'est-à-          dire        dans    la cuve, une quantité de chaleur  égale ou plus grande que dans la chambre de  fusion pour la fusion proprement     .dite,        car    on  peut utiliser ici     complètement    la chaleur sen  sible des gaz chauds sortant de la chambre  de fusion pour le chauffage préalable de la  matière à fondre;

   dans     certains    cas,     cette    cha  leur est insuffisante, de sorte qu'elle doit être  complétée en brûlant avec -de l'air     seeondaime     le CO et l'hydrogène des gaz qui s'échappent  dans la cuve.  



  Toutefois, ce mode simple d'exécution du  procédé a l'inconvénient que la circulation  des gaz peut éventuellement être insuffisante  dans la chambre -de fusion, car la quantité  de gaz circulant dans la chambre de fusion  est amenée à une température très élevée,  grâce à l'élimination d'une grande     partie    de  l'azote, mais, de ce fait, elle se trouve aussi  très réduite.  



  Une fusion rapide de la colonne de ma  tière à fondre suppose une     circulation    très ac  tive des gaz, qui doit avoir lieu de préfé  rence transversalement à la colonne verticale  -de matière à fondre.  



  On réalise de préférence cette circulation  très active des gaz en faisant parcourir à ces  gaz, en dehors de la chambre de fusion, un  cycle où ils rencontrent .des régénérateurs de  chaleur.      La     fig.    2 représente schématiquement une  installation avec cette circulation en cycle.  Elle se compose de deux régénérateurs de  chaleur     A.'    et.

   A" remplis, par exemple, avec  du     combustible,    de la cuve B chargée avec la  matière à fondre, ou avec     la,    matière à fondre  et à réduire, de la     chambre    de fusion     S,    dans  laquelle la charge -de la cuve B est fondue,  ou en même temps réduite comme c'est le cas  lors de la production de     carbures    ou d'autres       composés.     



  Par les tuyères d, on amène de l'oxygène  contenant aussi peu d'azote que possible;  quant au ventilateur e, il a pour but de pro  voquer une circulation en cycle de gaz allant  d'un régénérateur à l'autre en traversant la  chambre de fusion.     Polir    cela, alternative  ment, on aspire le gaz d'un régénérateur et  on l'insuffle par l'autre régénérateur dans la  zone de     fusion    et de réduction, .d'où il est as  piré en     même    temps à travers le premier ré  générateur.

   Après     quelques        minutes        @de    souf  flage, on inverse la direction -du courant ga  zeux à l'aide -des vannes d'inversion<I>le'</I> et<I>7e"</I>  et on aspire le gaz "par le régénérateur dans  lequel     il    a été     insufflé    auparavant.  



  De cette manière, on souffle le gaz conti  nuellement à travers la chambre de fusion (et       verticalement    par les     régénérateurs)    et cela  pendant quelques minutes -de gauche à droite  et ensuite, pendant la même :durée, de droite à  gauche.  



  En circulant de bas en haut dans un ré  générateur, le gaz cède sa chaleur au com  bustible de ce régénérateur et en passant de  haut en bas dans l'autre régénérateur, il  prend au contraire -de la chaleur au combus  tible dudit régénérateur. Le     ventilateur    e  aspire donc seulement du gaz suffisamment  refroidi pour qu'il puisse fonctionner, étant  donné que la température du charbon des ré  générateurs.     diminue    de bas en haut; à l'ex  trémité supérieure, elle peut être constam  ment     d'environ    20-30  , tandis qu'à l'extré  mité inférieure, elle peut s'élever, suivant la  température .de fusion     nécessaire,    jusqu'à  1.500-2500<B>0</B>.  



  Avant de pénétrer dans le     ventilateur,    le    gaz du cycle passe à travers un réfrigérant à  ruissellement non représenté sur le dessin,  pour que les régénérateurs ne puissent pas  s'échauffer à leurs extrémités supérieures au  dessus de la     température    de l'eau de refroi  dissement.  



       Etant    donné que :dans cette forme d'exé  cution -du procédé on insuffle continuelle  ment dans la chambre de fusion une quantité  aussi grande que l'on veut de gaz, tandis que  pendant la combustion .du     combustible    avec  de l'oxygène pauvre en azote, il ne se forme       additionnellement    qu'une     petite    quantité .de  gaz à température très élevée, cette petite  quantité de gaz se mélange au moment de  sa formation -avec la     quantité    en général  trois à six fois plus grande des gaz du cycle  et par suite on peut maintenir la température  du mélange gazeux à la valeur voulue et ré  duire les pertes .de chaleur dans la chambre  de fusion à un degré admissible.  



  En parcourant la chambre de fusion, le  gaz cède continuellement sa chaleur à la ma  tière à fondre. Cette chaleur consommée     au-          dessus    de la température de fusion     -doit    être  constamment remplacée.     On        obtient    ce résul  tat en brûlant le charbon des régénérateurs  en CO à l'aide d'oxygène insufflé par les  tuyères d et     renfermant    aussi peu .d'azote  que possible. Le coke convient le mieux  comme combustible de remplissage pour les  régénérateurs.  



       Mais    comme le coke est plus cher que le  charbon, il est préférable de fournir la cha  leur nécessaire principalement avec du char  bon pulvérisé ou du charbon menu.     Celui-          ci    -est     introduit    ' par -des tuyères, par  exemple, par celles par lesquelles on     insuffle     l'oxygène. Mais il faut toujours brûler aussi  une certaine quantité minimum du coke des  régénérateurs,     car    sinon ceux-ci s'obstrueraient  à la longue par suite :de la poussière conte  nue dans le gaz non purifié circulant en cycle.  



  Cette fraction de coke brûlé est remplacée  ensuite par le haut. On peut aussi charger les       régénérateurs    avec de la houille ou de lignite,  mais dans ce cas, il faut les souffler à chaud  jusqu'à<B>300'</B> à leurs extrémités supérieures      pour éliminer le goudron par vaporisation.  Les tuyères doubles peuvent alors être sup  primées.  



  Une partie des gaz     qui    circulent et qui  forme une partie de la quantité -de gaz pro  duite par la combustion du charbon est éva  cuée à l'extérieur en haut des régénérateurs  <I>A'</I> et<I>A"</I> en     i    après avoir cédé sa chaleur au  combustible chargé dans un des régénéra  teurs.  



  Le reste de ladite quantité des gaz pro  duits par la combustion est évacué en t par la  partie supérieure de la cuve     B    après avoir  cédé sa chaleur à la charge et l'avoir ainsi  chauffée au préalable jusqu'à sa température  de fusion. On peut augmenter la quantité de       ces    gaz, de façon     @à        porter    la matière à la tem  pérature de fusion en employant pour la  combustion dans les régénérateurs de l'oxy  gène mélangé à. une plus grande quantité  d'azote.  



  Si cela est encore insuffisant pour four  nir la chaleur nécessaire dans la. cuve, on peut       procéder    au chauffage préalable de la charge  jusqu'au point de fusion à l'aide d'un gaz  oxydant     (C02),    comme cela se fait lors de la  fusion de la. mitraille d'acier décrite dans la  première partie. Le gaz qui se forme dans  ce cas par combustion du carbone en CO et  doit sortir par la cuve est brûlé en     C02    par  une addition d'air; avec la chaleur produite,  on chauffe la mitraille d'acier à une tempé  rature voisine de celle de fusion.  



  Pour un grand nombre de processus mé  tallurgiques dans le domaine des hautes tem  pératures (traitement de minerais) et aussi  pour la production de composés minéraux       (carbures)    ou de combinaisons de métaux et  minéraux     (ferrosilicium),    on ne consomme,  pour chauffer la charge     jusqu''à    la tempéra  ture de réaction des substances chargées,  qu'une petite partie de la chaleur totale né  cessaire, tandis qu'on en consomme une partie  bien plus grande à une température supé  rieure au point de fusion de la fonte et du  laitier, donc au-dessus de 1300  . Quand on  fabrique des carbures et du     ferrosilicium,       cette limite est encore plus élevée et est de  1600 à 2000  .  



  Quand cette chaleur doit être produite par  combustion, au lieu de l'être électriquement,  on peut utiliser dans ce but, seulement la  quantité qui     estdégagée    au-dessus de cette       température,    étant     donné    que la. chaleur con  tenue :dans le gaz d'échappement au-dessous  de la température de réduction et de     fusion    est  perdue pour le     processus    de fusion et de ré  duction.  



  La     combustion    d'un kg de carbone en CO  dégage seulement 2430 calories. Si la com  bustion a lieu avec de l'air, la température  de     combustion    théorique est -de<B>16,50',</B> qui  s'élève à environ 2450   quand l'air est amené  après avoir été chauffé à 800  .  



  La quantité de chaleur utilisable, par  exemple dans la zone de fusion .d'un     haut-          fourneau,    correspond donc à un écart de     tem-          p6rature    de 1650-1300 = 350 ou de  2450-1300 = 1150, c'est-à-dire dans le pre  mier cas 350 :1650 et dans le second cas  1150 :2450 soit un cinquième jusqu'à la moi  tié de la chaleur totale.  



  Mais pour obtenir plus d'un     cinquième    de  chaleur utilisable, il faut apporter le supplé  ment en échauffant de l'air au préalable.  



  Par contre, si la combustion a lieu avec de  l'oxygène débarrassé d'azote, on obtient une  température :de combustion théorique -d'envi  ron 8000  , et le rapport entre la chaleur utile  et la chaleur consommée est de:  
EMI0005.0026     
    c'est-à-dire environ     4,1,.     



  Mais dans certains cas (par exemple lors  du traitement des minerais) et cela contraire  ment à la fusion de la mitraille d'acier, on  no peut pas envoyer dans le four à cuve la.  totalité du gaz nécessaire au chauffage préa  lable et à la température élevée .de la fusion,  parce que la charge commencerait déjà à s'ag  glomérer par fusion .dans la cuve et qu'elle ne  pourrait plus être traversée par les gaz.  



  Dans ce cas, on peut amener dans la cuve,  au-dessus -de la zone (chambre) de fusion, un      gaz qui, par son mélange aux gaz montants  de l'ouvrage, fournit une température ne per  mettant pas :à la charge de s'agglomérer déjà  dans la cuve.     Cette    forme d'exécution du pro  cédé est illustrée schématiquement à titre  d'exemple en     fig.    3.  



  L'installation supplémentaire nécessaire  se compose de deux chambres<I>p'</I> et<I>p"</I> par les  quelles on amène dans la cuve une partie  du gaz sortant par i des régénérateurs et  par t du four à cuve     (fig.    2); ce gaz  est chauffé jusqu'à environ 1000   -à l'aide  d'une     flamme    d'oxygène ou d'air et de char  bon     pulvérisé    et est introduit de nouveau  dans le four à cuve en z' et z", au-dessus de  la zone de fusion.

   Ce gaz chauffé dans les  chambres<I>p'</I> et<I>p" à</I> l000   se mélange ensuite  avec du gaz plus chaud montant de la cham  bre .de fusion et la température du mélange       atteint    environ 1100  :  Lors du traitement .du minerai, on amène  par ce chauffage secondaire, une grande par  tie de la chaleur totale nécessaire parce que  dans ce cas il faut, par kg -de carbone brûlé  dans la zone de fusion, chauffer préalable  ment à     environ    1100   et réduire partielle  ment, par le mélange gazeux, environ     .6-8    kg  de minerai et de chaux.  



  Comme il faut, lors du traitement des mi  nerais, transformer par     tonne    de fer au moins  2500 kg de     minerai    -et de chaux et introduire  dans la cuve à minerai, par kg de charge,  au     moins        1,2-5    kg de gaz chaud, soit 3000 kg  par tonne de fer, pour chauffer préalablement  la charge à 1100   et pour réduire le minerai,  tandis que dans la marche avec de l'oxygène  à 45      /o    , par exemple, il peut monter de la  chambre ide fusion dans la cuve, tout au plus  1500 kg de gaz par tonne de fer, il s'ensuit  que, pour obtenir dans la cuve un mélange  gazeux d'environ 3000 kg à la température  de<B>1100',

  </B> il faut amener dans     cette    cuve  1500 kg de gaz qui sont préalablement chauf  fés à environ 800   .dans les chambres<I>p'</I> et<I>p".</I>  



  Si le minerai et l'addition calcaire sont       briquetés    ensemble après concassage     préalable     et rendus ainsi aptes à une réduction très  poussée par le C0, la chaleur nécessaire dans    la chambre de fusion -est réduite à la fusion  des 2500 kg de la charge, à la     compensation     des pertes de chaleur dans la chambre de fu  sion et dans la chambre -de combustion du four,  à la réduction complémentaire du     minerai     dans le cas où la réduction n'est pas assez  parfaite dans la cuve.

   Cette chaleur corres  pond à une consommation d'environ 500 à  <B>600</B> kg de coke et de charbon pulvérisé par  tonne de fer; il faut ajouter à cette consom  mation la     quantité    de charbon pulvérisé né  cessaire dans les     chambres   <I>p'</I> et<I>p"</I> pour le  chauffage à<B>800'</B> -du gaz réducteur pour la  réduction des briquettes de minerai, soit en  viron     300-400    kg.  



  Le besoin total de 800-1000 kg de com  bustible,     ià    7000 calories de pouvoir calorifi  que, peut donc être fourni ici pour     û/,    à.     4;/    ri, par le charbon     pulvérisé    bon marché et pour       \/@    à     1/,    par le coke, suivi     nt    que le foyer prin  cipal fonctionne au coke ou au charbon pul  vérisé.  



  Le charbon ou le colle n'entrent en con  tact direct ni avec le minerai ni avec le fer  produit et le fer ne peut donc pas absorber  du carbone, de sorte que la production directe  d'acier à partir de minerai dans ce procédé  est rendue possible; le prix de revient est  dans ce cas encore plus bas que celui :de la  fonte brute obtenue au haut fourneau parce  que, dans ce cas, il faut encore ajouter, pour  la fabrication de cette fonte du carbone et du       silieum    (on peut naturellement aussi obtenir  de la fonte dans le présent procédé en char  geant un peu de coke dans la cuve à     minerai).     



  Comme cela a été indiqué ci-dessus, le  procédé de traitement suivant l'invention peut  être utilisé en chargeant 1e four à cuve, à sec  tion carrée, avec des     briquettes    allongées, dis  posées par couches successives en croix. En  effet, dans la fabrication de certains     corps,     tels que les carbures -de calcium ou de sili  cium, on ne peut exécuter le procédé de fu  sion et de réaction entre elles des matières  de la charge simplement en chargeant séparé  ment dans le four à cuve les matières pre  mières (chaux ou calcaire et charbon, ou bien  silice et charbon), parce que l'on ne peut ob-      tenir que les proportions du mélange de chaux  et de charbon ou du mélange de silice et de  charbon demeurent toujours constantes,

   ce  qui est une condition nécessaire pour une  formation parfaite des carbures. De plus, la.  chaux ou la silice fondrait seule et ne se com  binerait     qu'ensuite    avec le charbon; il fau  drait alors maintenir constamment -dans la  chambre de fusion, sous forme d'un bain de  réaction, une assez grande quantité de ma  tières premières liquides, ce qui est .à éviter,  parce que la chaux ou la silice liquide non  combinée attaquerait le revêtement du four si  celui-ci     ea    en carbone même sous forme de  graphite et détruirait finalement ce revête  ment.  



  De plus, à l'inverse des charges qui con  tiennent du fer, les briquettes fabriquées seu  lement avec des composés minéraux n'ont pas  en général la propriété de faciliter, par fu  sion agglomérante, la formation d'une colonne  stable qui puisse se maintenir d'elle-même  dans la chambre de fusion sans s'appuyer la  téralement sur le revêtement du four.  



  Les     briquettes    utilisées ont une longueur  au moins double de la largeur et peuvent  aussi être mises sous forme de barres dont la.  longueur correspond à la longueur du côté du  four à section carrée ou à la moitié de cette  longueur.  



  Enfin, on fera remarquer que, dans la fa  brication de corps obtenus à l'état fondu tels  que le carbure de calcium ou le carbure de si  licium, la réduction de la chaux ou de la si  lice par le charbon ne se produit qu'à une  température supérieure à 2000  : la chaleur  sensible contenue, au-dessous de cette tempé  rature, dans :les gaz sortant de la chambre de  fusion et de réduction n'est utilisée que pour  une partie relativement faible pour le chauf  fage préalable, à la température de réduc  tion, des matières premières.  



  C'est ainsi que pour produire 1 kg de  carbure de calcium, on dépense 7500 calories  dont 4000 sont utilisées pour la réduction ,de  la chaux par le charbon et seulement 1500  calories pour le chauffage préalable des ma-    Hères premières du carbure de calcium, .de  sorte que 2000 calories restent disponibles.  



  On utilise cette quantité de chaleur pour  produire, dans l'installation précédemment  décrite, du gaz à l'eau qui est recueilli et  utilisé, par exemple, comme gaz combustible  dans des moteurs. A     cet    effet, on introduit de  la vapeur d'eau     alternativement    par le haut  des régénérateurs qui ont été     traversés    aupa  ravant de bas en haut par la partie des gaz  provenant de la chambre de réduction -et de  fusion qui ne sert pas au chauffage préalable  des matières premières.  



  Les gaz à haute température (2000   envi  ron) provenant de la chambre de réduction et  de fusion cèdent donc leur chaleur au char  bon dans les cuves à     combustible   <I>A'</I> et<I>A"</I>       (fig.    2) et leur température à la sortie du  haut de ces cuves peut être abaissée jusqu'à  environ 300  : cette température est ramenée  ensuite, avant leur entrée dans le ventilateur  qui les renvoie de haut en bas .dans la  deuxième cuve à combustible pour les faire  circuler en cycle, -à l'aide d'un réfrigérant à  ruissellement (non figuré) comme dans le cas  précédemment décrit de la circulation en cy  cle de gaz à l'aide d'un ventilateur.  



  La vapeur d'eau, introduite en m dans le  circuit des gaz circulant en cycle, passe alter  nativement dans les cuves à combustible A' et  A", suivant la. position des vannes d'inver  sion<I>k'</I> et<I>k"</I> qui règlent le sens .de -circula  tion du gaz du cycle. La vapeur d'eau, en  traversant les colonnes de combustible des  cuves<I>A'</I> ou<I>A",</I> préalablement chauffées par  le passage de bas en haut des gaz chauds pro  venant de la chambre de fusion, s'échauffe  d'abord au contact du charbon     incandescent    à  800-1000  , puis elle est décomposée en hy  drogène -et oxygène et l'oxygène devenu libre  gazéifie une partie du combustible pour for  mer de l'oxyde de carbone;

   le mélange d'hy  drogène -et d'oxyde de carbone ainsi produit  s'ajoute aux gaz du cycle, traverse avec .eux  la zone de fusion, puis l'autre cuve à combus  tible de bas en haut, en cédant sa chaleur sen  sible à     ce    combustible; il est ensuite recueilli  en     %    avec da partie de gaz produite par la           combustion    alternative du     combustible    au bas  des cuves par l'oxygène insufflé par les tuyères  d. Une autre partie de ce gaz monte dans la  cuve B renfermant les matières premières  pour les chauffer jusqu'à la température de  réduction et de fusion et s'échappe ensuite  par t.



  Process for the high-temperature treatment of solid substances in a shaft furnace. The present invention relates to a high-temperature treatment process for solid substances in an oven. tank using hot gases; this treatment can cause the simple melting of the charged substance in the shaft furnace, steel scrap, for example, or even the reaction of the charged substances with each other, followed by the melting of the resulting products, the metallic carbides , for example.



  It is known that, in processes of this type, one encounters difficulties owing to the fact that the coating of the furnaces cannot resist sufficiently, in particular to the mechanical wear due to the. descent of the load and chemical wear resulting from the attack by the bodies of the load or by that of the hot gases used for the. fusion, especially when, for the production of this hot gas, the combustion of a fuel with air relatively rich in oxygen is used. This results in relatively high costs for repairing the lining of the furnace.

      In particular, during the melting in a shaft furnace of steel, for example in the form of a millstone, no furnace coating, except carbon, practically withstands high temperatures. However, in order to be able to use carbon as the coating of the furnace, it is necessary, on the one hand, that it does not come into contact with either oxygen or carbonic acid, since it is quickly oxidized. and destroyed by these gases, and it must, on the other hand, be protected against mechanical wear during the descent of the load, because it is not very resistant to mechanical wear.



  But, on the other hand, fuel consumption is roughly tripled if the char (or coke) is only to be burned as CO in order for the carbon coating to be protected against attack by oxidizing gases. .



  The object of the present invention is in particular to remedy these drawbacks. Among other things, it makes it possible to protect the furnace lining as completely as possible and, in the particular case of steel, it allows the use of a carbon lining and ensures the: final combustion of the carbon into acid carbonic, while avoiding carbon absorption by the load.

   In addition, it is possible, by applying the process according to the invention, to activate the circulation of hot gases in the melting chamber by means of artificial gas circulation, without the high temperature required for the hot gases. and produced by the combustion of. fuel with high oxygen content has detrimental consequences in the melting chamber.



  The process according to the invention for the high temperature treatment of solid substances in a shaft furnace using hot gases is characterized in that these hot gases are made to arrive in the form of reducing gases all around the external surface of the load: of the furnace located in the melting chamber and forming a column which stands by itself at a certain distance:

  of the wall of said chamber, to cause the charge to melt along this surface, and in that at least a part of said gases is then circulated through the height of the charge above it. the melting chamber and in which, by their heat, they cause the heating of the charge above the melting chamber.



  This heating can take place until the agglomerating melting of the charge; however, if by its nature this does not give rise to an agglomerating melting, it is possible to load, in the shaft furnace which is then: preferably with a square section, in successive layers arranged in a .à manner. to cross,: elongated briquettes which contain, finely crushed and intimately mixed, the raw materials in the proportions desired for obtaining -du final product.



  The invention also relates to an installation for covering the process, which is characterized by an enlargement of the vessel forming a melting chamber and linked separately to at least two hot gas generators.

      It can be seen that, thanks to the fact that the charge in the melting chamber is held by itself, most of the lining of the furnace is protected. However, (in places where molten materials and possibly sawn timber accumulate, contact with the coating cannot be avoided, but the corresponding surface area of the coating is small and can be protected by measures - an example of which will be given below.



  In certain cases, for example, the particularly important case of steel, the furnace coating can in practice only be constituted by carbon bricks; in this case, the combustion -du fuel with more or less pure oxygen is advantageously done so that the. Combustion gases contain only carbon monoxide and hydrogen.



  The accompanying drawings illustrate schematically and by way of example, various embodiments of the method according to the invention.



  The fi-. 1 and 2 relate to the above case of melting steel.



  According to fig. 1, there are placed on the side of the vessel a receiving the charge to be melted, 2 to 4 fuel tanks b which are loaded with coke or carbon. Through the nozzles d, more or less pure oxygen is blown with or without pulverized carbon.



  The fuel burns giving only CO and possibly H2, as carbonic acid and water vapor cannot remain above 2000 in the presence of solid carbon.



  The combustion gases composed of CO and HZ circulate in the melting chamber around the column of the material to be melted and bring it to fusion on the outer surface. When the melting has progressed until the column can no longer support the weight of the material to be melted located above the melting zone, the column is pushed back by this material and the melting process begins again on the material, lowered .



  To ensure the formation of a column of material to be melted maintaining itself below the actual loading tank, that is to say in the enlarged melting chamber, the material to. melting is placed at the lower end of the vessel a at a beginning of melting a-glomeran-te, so that it has welded sufficiently so that the column maintains itself as it descends in the enlarged fusion chamber.



  For this purpose, and also to obtain as complete combustion as possible of <B> CO '</B> and H20, secondary air is blown in with g, possibly enriched with oxygen, with the aid of which the CO, amount of the melting chamber in the tank a, is burned in COZ ', either completely or partially, as required.



  It is thus possible to furnish the fusion chamber with a non-fusible coating, for example made of carbon; this is only possible because the coating is not exposed to oxidative action or to wear caused by the descent of the load.



  Further, upon melting steel scrap in the furnace, the liquid steel collected at the base of the furnace would absorb carbon from the garment and destroy it, which should be avoided. For this purpose, the collecting channel h, in which the liquid steel is collected, is therefore covered with graphite which passes only with great difficulty in solution in. steel, while the other parts of the coating in the melting chamber and in the combustion zone of the combustion vessels are made of much cheaper carbon bricks.



       It is necessary to ensure * that the base can withstand the pressure of the great weight of the column of material to be melted. None of the refractory materials can be used, since none of them is sufficiently resistant to compression at these high temperatures. For this reason, iron which is cooled with water is used as the carrier to protect it against softening and melting.



       The support base k therefore consists of a number of thick steel bars of about 100 mm in diameter, the lower half of which is constantly bathed in the cooling water. The space between the bars is finished with graphite.



  On this base made of steel bars, the column of material to be melted cannot melt and a solid core forms on it f. Immediately above the plinth, the temperature is for example 400-500 '; at a height of 250 mm, it is already 800-100.0 '. and at 500 mm, the melting temperature is reached.



  The process - described above is sufficient for the simple melting of metals - and - ores when necessary, for the: prior heating of the material to be melted up to the welding or agglomeration temperature, this is that is to say in the vessel, an amount of heat equal to or greater than in the melting chamber for the actual melting, since the sensible heat of the hot gases leaving the melting chamber can be fully utilized here for the preheating the material to be melted;

   in some cases, this heat is insufficient, so that it must be supplemented by burning with -direct air like the CO and hydrogen gases which escape into the tank.



  However, this simple method of carrying out the process has the drawback that the circulation of gases may possibly be insufficient in the melting chamber, since the quantity of gas circulating in the melting chamber is brought to a very high temperature, thanks to removal of a large part of the nitrogen, but, therefore, it is also very reduced.



  Rapid melting of the column of material to be melted presupposes a very active circulation of the gases, which should preferably take place transversely to the vertical column of material to be melted.



  This very active circulation of the gases is preferably carried out by causing these gases to travel, outside the melting chamber, a cycle in which they encounter heat regenerators. Fig. 2 schematically represents an installation with this circulation in cycle. It consists of two heat regenerators A. ' and.

   A "filled, for example, with fuel, from the vessel B charged with the material to be melted, or with the material to be melted and reduced, from the melting chamber S, in which the charge from the vessel B is melted, or at the same time reduced as is the case in the production of carbides or other compounds.



  Oxygen containing as little nitrogen as possible is brought in through the nozzles d; as for the fan e, its purpose is to provoke a circulation in a gas cycle going from one regenerator to another, passing through the melting chamber. Polishing this, alternatively, suck the gas from one regenerator and blast it through the other regenerator into the melting and reduction zone, from where it is sucked at the same time through the first regenerator .

   After a few minutes @of blowing, the direction of the gas current is reversed using the <I> le '</I> and <I> 7e "</I> reversing valves and the gas "by the regenerator into which it was previously blown.



  In this way, the gas is blown continuously through the fusion chamber (and vertically by the regenerators) and this for a few minutes - from left to right and then, for the same duration, from right to left.



  By circulating from the bottom up in a regenerator, the gas gives up its heat to the fuel of this regenerator and while passing from top to bottom in the other regenerator, it takes on the contrary heat from the fuel of said regenerator. The fan e therefore only sucks in sufficiently cooled gas for it to operate, given the temperature of the coal of the regenerators. decreases from bottom to top; at the upper end it can be constantly about 20-30, while at the lower end it can rise, depending on the necessary melting temperature, up to 1,500-2,500 < B> 0 </B>.



  Before entering the fan, the cycle gas passes through a trickle coolant not shown in the drawing, so that the regenerators cannot heat up at their upper ends above the temperature of the cooling water. .



       Since: in this form of execution of the process, as large a quantity of gas as is desired is continuously blown into the melting chamber, while during the combustion of the fuel with lean oxygen nitrogen, there is additionally formed only a small quantity of gas at very high temperature, this small quantity of gas mixes at the time of its formation - with the quantity generally three to six times greater of the gases of the cycle and by As a result, the temperature of the gas mixture can be maintained at the desired value and the heat loss in the melting chamber can be reduced to an acceptable degree.



  As it travels through the melting chamber, the gas continually gives up its heat to the material to be melted. This heat consumed above the melting temperature must be constantly replaced. This is obtained by burning the carbon from the CO regenerators with the aid of oxygen blown through the tuyeres d and containing as little nitrogen as possible. Coke is best suited as a filler fuel for regenerators.



       But since coke is more expensive than coal, it is preferable to supply the necessary heat mainly with good pulverized tank or small coal. This is introduced through nozzles, for example, through those through which oxygen is blown. But a certain minimum quantity of coke from the regenerators must always be burnt, because otherwise they would clog up over time as a result: dust contained in the unpurified gas circulating in the cycle.



  This fraction of burnt coke is then replaced by the top. The regenerators can also be charged with hard coal or lignite, but in this case they must be hot blown up to <B> 300 '</B> at their upper ends to remove the tar by spraying. Double nozzles can then be removed.



  A part of the gases which circulate and which form part of the quantity of gas produced by the combustion of the coal is evacuated outside at the top of the regenerators <I> A '</I> and <I> A " </I> in i after having transferred its heat to the fuel loaded in one of the regenerators.



  The remainder of said quantity of gases produced by combustion is discharged at t through the upper part of vessel B after having given up its heat to the load and thus having previously heated it to its melting temperature. The quantity of these gases can be increased so as to bring the material to the melting temperature by employing for combustion in the regenerators of oxygen mixed with. more nitrogen.



  If this is still insufficient to provide the necessary heat in the. tank, it is possible to preheat the feed to the melting point using an oxidizing gas (C02), as is done during the melting of the. steel scrap described in the first part. The gas which is formed in this case by combustion of carbon to CO and must exit through the tank is burned to CO 2 by the addition of air; with the heat produced, the steel scrap is heated to a temperature close to that of fusion.



  For a large number of metallurgical processes in the field of high temperatures (treatment of ores) and also for the production of mineral compounds (carbides) or combinations of metals and minerals (ferrosilicon), we do not consume, to heat the load up to the reaction temperature of the charged substances, only a small part of the total heat needed, while a much larger part is consumed at a temperature above the melting point of cast iron and slag, so above 1300. When making carbides and ferrosilicon, this limit is even higher and is 1600 to 2000.



  When this heat is to be produced by combustion, instead of being electrically, one can use for this purpose only the quantity which is released above this temperature, since the. heat retained: in the exhaust gas below the reduction and melting temperature is lost to the process of melting and reduction.



  Burning one kg of carbon as CO releases only 2430 calories. If the combustion takes place with air, the theoretical combustion temperature is <B> 16.50 ', </B> which rises to about 2450 when the air is brought in after being heated to 800.



  The quantity of heat that can be used, for example in the melting zone of a blast furnace, therefore corresponds to a temperature difference of 1650-1300 = 350 or of 2450-1300 = 1150, that is to say say in the first case 350: 1650 and in the second case 1150: 2450 or a fifth up to half of the total heat.



  But to obtain more than a fifth of usable heat, the supplement must be made by heating the air beforehand.



  On the other hand, if the combustion takes place with oxygen freed from nitrogen, we obtain a theoretical combustion temperature of about 8000, and the ratio between the useful heat and the heat consumed is:
EMI0005.0026
    that is to say about 4.1 ,.



  But in certain cases (for example during the treatment of ores) and this contrary to the melting of the steel scrap, one cannot send in the shaft furnace. all of the gas required for the pre-heating and the high temperature .de fusion, because the charge would already begin to agglomerate by fusion .in the vessel and it could no longer be crossed by the gases.



  In this case, it is possible to bring into the vessel, above the melting zone (chamber), a gas which, by its mixture with the rising gases of the structure, provides a temperature which does not allow: to agglomerate already in the tank. This embodiment of the process is illustrated schematically by way of example in FIG. 3.



  The additional installation required is made up of two chambers <I> p '</I> and <I> p "</I> through which part of the gas leaving the regenerators and t is brought into the tank. shaft furnace (fig. 2); this gas is heated to about 1000 - with the aid of a flame of oxygen or air and pulverized good char and is introduced again into the shaft furnace in z 'and z ", above the fusion zone.

   This gas heated in the <I> p '</I> and <I> p "at </I> l000 chambers then mixes with hotter gas rising from the melting chamber and the temperature of the mixture reaches approximately 1100: During the treatment of the ore, one brings by this secondary heating, a large part of the total heat necessary because in this case it is necessary, per kg of carbon burned in the melting zone, to first heat to approximately 1100 and partially reduce, by the gas mixture, about .6-8 kg of ore and lime.



  As it is necessary, during the treatment of minerals, transform per tonne of iron at least 2500 kg of ore -and lime and introduce into the ore tank, per kg of load, at least 1.2-5 kg of hot gas , that is 3000 kg per ton of iron, to preheat the load to 1100 and to reduce the ore, while in the march with oxygen at 45 / o, for example, it can rise from the ide fusion chamber in the tank, at most 1500 kg of gas per tonne of iron, it follows that, in order to obtain in the tank a gas mixture of about 3000 kg at a temperature of <B> 1100 ',

  </B> it is necessary to bring into this tank 1500 kg of gas which are previously heated to about 800. In the <I> p '</I> and <I> p "chambers. </I>



  If the ore and the lime addition are briquetted together after preliminary crushing and thus made suitable for a very thorough reduction by the C0, the heat required in the melting chamber is reduced when the 2500 kg of the charge is melted, at the compensation for heat losses in the fusion chamber and in the combustion chamber of the furnace, with additional reduction of the ore in the event that the reduction is not sufficiently perfect in the tank.

   This heat corresponds to a consumption of about 500 to <B> 600 </B> kg of coke and pulverized coal per tonne of iron; add to this consumption the quantity of pulverized coal required in the <I> p '</I> and <I> p "</I> chambers for heating to <B> 800' </B> - reducing gas for the reduction of ore briquettes, about 300-400 kg.



  The total requirement of 800-1000 kg of fuel, ià 7000 calories of calorific value, can therefore be supplied here for û /, à. 4; / ri, by cheap pulverized charcoal and for \ / @ to 1 /, by coke, followed by whether the main hearth works with coke or pulverized charcoal.



  The coal or glue does not come into direct contact with either the ore or the iron produced and therefore the iron cannot absorb carbon, so the direct production of steel from the ore in this process is made possible; the cost price is in this case even lower than that of: raw cast iron obtained in the blast furnace because, in this case, it is still necessary to add, for the manufacture of this cast iron, carbon and silieum (one can naturally also obtaining smelting in the present process by charging a little coke to the ore tank).



  As indicated above, the treatment process according to the invention can be used by loading the shaft furnace, square section, with elongated briquettes, arranged in successive cross layers. In fact, in the manufacture of certain bodies, such as calcium or silicon carbides, the process of melting and reacting the materials of the charge with each other cannot be carried out simply by charging separately into the furnace. tank the raw materials (lime or limestone and charcoal, or silica and charcoal), because it is not possible to obtain that the proportions of the mixture of lime and charcoal or of the mixture of silica and charcoal always remain constant ,

   which is a necessary condition for a perfect formation of the carbides. In addition, the. lime or silica would melt alone and only then combine with charcoal; it would then be necessary to keep constantly in the melting chamber, in the form of a reaction bath, a fairly large quantity of liquid raw materials, which is to be avoided, because the lime or the uncombined liquid silica would attack the coating of the furnace if this is carbon even in the form of graphite and ultimately destroys this coating.



  In addition, unlike fillers which contain iron, briquettes made only with mineral compounds do not generally have the property of facilitating, by agglomerating fusion, the formation of a stable column which can be formed. maintain itself in the melting chamber without resting the terally on the furnace lining.



  The briquettes used have a length at least double the width and can also be put in the form of bars including the. length corresponds to the length of the side of the square-section oven or to half of this length.



  Finally, it will be pointed out that, in the manufacture of bodies obtained in the molten state, such as calcium carbide or silicon carbide, the reduction of lime or silicon by carbon only occurs. at a temperature above 2000: the sensible heat contained, below this temperature, in: the gases leaving the melting and reduction chamber is only used for a relatively small part for the preliminary heating, to the temperature of reduction, raw materials.



  Thus, to produce 1 kg of calcium carbide, 7500 calories are expended, 4000 of which are used for the reduction of lime by charcoal and only 1500 calories for the preliminary heating of the raw materials of calcium carbide, .so that 2000 calories remain available.



  This quantity of heat is used to produce, in the installation described above, water gas which is collected and used, for example, as fuel gas in engines. To this end, water vapor is introduced alternately from the top of the regenerators which have previously been passed through from the bottom to the top by the part of the gases coming from the reduction and melting chamber which is not used for preliminary heating. raw material.



  The high temperature gases (around 2000) coming from the reduction and melting chamber therefore give up their heat to the tank in the fuel tanks <I> A '</I> and <I> A "</I> (fig. 2) and their temperature at the outlet from the top of these tanks can be lowered to around 300: this temperature is then brought back, before their entry into the fan which returns them from top to bottom. in the second tank to fuel to make them circulate in cycle, using a trickle cooler (not shown) as in the previously described case of gas cycle circulation using a fan.



  The water vapor, introduced in m into the gas circuit circulating in the cycle, passes alternately into the fuel tanks A 'and A ", depending on the position of the reversing valves <I> k' </ I > and <I> k "</I> which regulate the direction of the gas circulation of the cycle. The water vapor, passing through the fuel columns of the <I> A '</I> or <I> A "tanks, </I> previously heated by the passage from bottom to top of the hot gases coming from the melting chamber, heats up first on contact with the incandescent carbon to 800-1000, then it is decomposed into hydrogen and oxygen and the oxygen which has become free gasifies part of the fuel to form carbon monoxide ;

   the mixture of hydrogen and carbon monoxide thus produced is added to the gases of the cycle, passes with them through the melting zone, then the other fuel tank from bottom to top, releasing its heat to sible to this fuel; it is then collected in% with da part of gas produced by the alternative combustion of the fuel at the bottom of the tanks by the oxygen blown in by the nozzles d. Another part of this gas rises in the tank B containing the raw materials to heat them up to the reduction and melting temperature and then escapes through t.

 

Claims (1)

REVENDICATIONS I Procédé de traitement à haute température de substances solides dans un four à cuve à l'aide de gaz chauds, caractérisé en ce que l'on fait arriver ces gaz chauds sous forme de gaz réducteurs tout autour de la surface extérieure de la charge du four si tuée :dans la chambre de fusion et formant une colonne qui se tient d'elle-même à une certaine .distance de la paroi de ladite chambre, pour provoquer la fusion -de la charge le long de cette surface, et en ce que l'on fait circuler ensuite au moins une partie desdits gaz à travers la hauteur -de la charge située au-dessus de la chambre de fusion et dans laquelle, par leur cha leur, ils provoquent l'échauffement de la charge au-dessus de la chambre de fusion. CLAIMS I Process for the high temperature treatment of solid substances in a shaft furnace using hot gases, characterized in that these hot gases are made to arrive in the form of reducing gases all around the outer surface of the load of the furnace if killed: in the melting chamber and forming a column which is held by itself at a certain distance from the wall of said chamber, to cause the fusion of the charge along this surface, and in which is then made to circulate at least a part of said gases through the height of the charge located above the melting chamber and in which, by their heat, they cause the heating of the charge at- above the melting chamber. II Installation, pour la mise en oeuvre du pro cédé suivant la revendication I, caracté risé par un élargissement de la cuve du four, formant chambre de fusion et relié séparément là au moins deux générateurs de gaz chauds. SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé suivant la revendication I,. carac térisé en ce que l'on provoque, par les gaz circulant à travers la hauteur de la charge située au-dessus de la chambre de fusion, l'échauffement -de cette partie de la charge jusqu'à fusion agglomérante. 2. II Installation, for the implementation of the process according to claim I, characterized by an enlargement of the furnace tank, forming a melting chamber and separately connected there to at least two hot gas generators. SUB-CLAIMS 1 A method according to claim I ,. charac terized in that it causes, by the gases circulating through the height of the charge located above the melting chamber, the heating -de this part of the charge until agglomerating fusion. 2. Procédé suivant la revendication I, dans lequel on emploie un four à cuve à sec tion carrée, caractérisé en ce que, dans le four à cuve, on charge par couches suc cessives disposées. de manière à se croiser des briquettes allongées qui ren ferment, finement broyées et intimement mélangées, les matières premières dans les proportions voulues pour l'obtention du produit final. 3 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que l'on brûle au moins par tiellement les gaz circulant à travers la hauteur de la charge située au-dessus de la chambre de fusion, Process according to Claim 1, in which a square section shaft furnace is employed, characterized in that the shaft furnace is charged in successive layers arranged. so as to cross elongated briquettes which contain, finely crushed and intimately mixed, the raw materials in the proportions desired for obtaining the final product. 3 A method according to claim I, charac terized in that at least partially the gases flowing through the height of the load located above the melting chamber are burned, après addition d'air à au moins 21 % d'oxygène. 4 Procédé suivant la- revendication I, carac térisé en ce que l'on emploie comme gaz réducteurs ceux obtenus sous forme d'un mélange d'oxyde de carbone et d'hy drogène par combustion d'un combustible avec -de l'oxygène plus ou moins pur. 5 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce qu'on fait circuler les gaz chauds tout autour de la surface exté rieure de la charge du four située dans _ la chambre de fusion, à l'aide .d'un venti lateur. after adding air to at least 21% oxygen. 4 A method according to claim I, characterized in that one uses as reducing gas those obtained in the form of a mixture of carbon monoxide and hydrogen by combustion of a fuel with oxygen -de more or less pure. 5. A method according to claim 1, characterized in that the hot gases are circulated all around the outer surface of the furnace charge located in the melting chamber by means of a fan. 6 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que l'on fait circuler la par tie chaude des gaz chauds qui ne circule pas à travers la hauteur de la charge si tuée au-dessus de @la chambre de fusion, à travers un régénérateur de chaleur chargé avec une matière -de remplissage, puis à travers un ventilateur, enfin à travers un autre régénérateur de chaleur et en ce qu'on l'envoie ensuite de nouveau dans la chambre de fusion, après addition des gaz réducteurs chauds, le sens de circulation du gaz circulant ainsi en cycle étant pé riodiquement inversé quand le gaz a suf fisamment abandonné sa chaleur .dans le régénateur par lequel il sort. 6 A method according to claim I, characterized in that one circulates the hot part of the hot gases which does not flow through the height of the charge if killed above the melting chamber, through a heat regenerator charged with a filling material, then through a fan, finally through another heat regenerator and in that it is then sent back into the melting chamber, after addition of the hot reducing gases, the direction of circulation of the gas thus circulating in the cycle being periodically reversed when the gas has sufficiently given up its heat. in the regenerator through which it leaves. 7 Procédé suivant la sous-revendication 6, dans lequel les gaz réducteurs chauds ajoutés au gaz du :cycle sont obtenus par combustion d'un combustible avec .de l'oxygène plus ou moins pur, caractérisé en ce qu'on emploie une quantité suffi samment grande de ce gaz du cycle pour que par leur mélange la température du mélange gazeux résultant soit abaissée à un degré pratiquement admissible pour l'opé ration dans la chambre de fusion. 7 A method according to sub-claim 6, wherein the hot reducing gases added to the gas of the cycle are obtained by combustion of a fuel with more or less pure oxygen, characterized in that a sufficient amount is used sufficiently large of this cycle gas so that by their mixing the temperature of the resulting gas mixture is lowered to a degree practically permissible for the operation in the melting chamber. 8 Procédé suivant la sous-revendication 6, caractérisé en ce qu'on emploie, comme matière de remplissage des régénérateurs de. chaleur, un combustible solide chargé à la partie supérieure des régénérateurs et brûlé à leur partie inférieure. 9 Procédé suivant la sous-revendication 8, caractérisé en ce qu'on ne brûle au bas -des régénérateurs que la quantité de combusti ble correspondant à la quantité de com bustible qu'il est nécessaire d'ajouter par le haut de ceux-ci pour que les régénéra teurs ne soient pas obstrués par les pous sières du gaz circulant en cycle et en ce que Won fournit l'appoint de chaleur né cessaire, par combustion, au bas des régé nérateurs, de charbon divisé au moins en petits morceaux. 8 A method according to sub-claim 6, characterized in that one employs, as filling material of regenerators. heat, a solid fuel loaded at the top of the regenerators and burnt at their bottom. 9 A method according to sub-claim 8, characterized in that one burns at the bottom -of the regenerators that the amount of fuel corresponding to the amount of fuel that it is necessary to add from the top thereof so that the regenerators are not blocked by dust from the gas circulating in the cycle and in that Won provides the necessary additional heat, by combustion, at the bottom of the regenerators, of coal divided at least into small pieces. l n Procédé suivant la sous-revendication 8, caractérisé en ce que l'on introduit @de la vapeur d'eau alternativement par le haut de chacun des deux régénérateurs char gés de combustible. 11 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que l'on ajoute aux gaz chauds circulant ,à travers la hauteur de la charge située au-dessus de la chambre de fusion, ,des gaz relativement moins chauds intro duits à la base de la cuve au-dessus -de la chambre de fusion. 12 Procédé suivant les sous-revendications 6 et 11, caractérisé en ce que les gaz intro duits -à la base -de la. cuve sont fournis par une partie des gaz circulant en cycle et par une partie des gaz sortant de la partie supérieure du four à cuve. l n Process according to sub-claim 8, characterized in that the water vapor is introduced alternately from the top of each of the two regenerators loaded with fuel. 11 The method of claim I, characterized in that one adds to the hot gases flowing through the height of the charge located above the melting chamber, relatively cooler gases introduced at the base of the vessel above the melting chamber. 12 A method according to sub-claims 6 and 11, characterized in that the gases introduced -at the base -de. tank are supplied by part of the gases circulating in the cycle and by part of the gases leaving the upper part of the tank furnace. 13 Installation suivant la revendication II, caractérisée par des moyens pour refroi dir avec de l'eau la. partie inférieure de la chambre de fusion, pour provoquer la formation -d'un noyau de matière solide. 14 Installation suivant la revendication II, caractérisée en ce qu'à sa partie inférieure, la chambre de fusion est munie d'une cou che de graphite. 13 Installation according to claim II, characterized by means for cooling dir with water. lower part of the melting chamber, to cause the formation of a solid core. 14 Installation according to claim II, characterized in that at its lower part, the melting chamber is provided with a layer of graphite.
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