Machine pour le finissage mécanique des revêtements bétonnés de chaussées. La présente invention a pour objet une machine pour le finissage des revêtements bé tonnés de chaussées, caractérisée en ce qu'elle comporte, montés sur un même châssis géné ral, un moteur, deux rouleaux longitudinaux 2ommandés en rotation par le moteur, ce mouvement de rotation entraînant, par adhé rence, la progression, perpendiculairement aux rouleaux longitudinaux, de toute la ma chine reposant sur ces rouleaux, le passage de cette machine, d'une travée exécutée vers la travée suivante, étant assuré par des rou leaux transversaux sur lesquels repose alors la machine.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple seulement, une forme d'exécution de la machine suivant l'invention.
La fig. 1 est une élévation schématique de la machine placée longitudinalement sur une route; La fig. 2 est un plan partiel correspon dant. Comme il apparaît sur la représentation schématique (fig. 1 et 2), l'appareil comprend deux rouleaux longitudinaux 1 et 2 qui sont pivotés, en 3 et 4, sur un châssis 7.
Ces rouleaux sont tous les deux moteurs et actionnés par le moteur représenté schémati quement en 6. L'arbre moteur est montré en 7. Cet arbre est disposé parallèlement aux rouleaux 1 et 2 et il entraîne, par l'intermé diaire d'un réducteur 9, un arbre 10 coaxial au premier, qui transmet le mouvement aux rouleaux dans le même sens, par exemple au moyen de chaînes 11.
Certains des paliers qui supportent les axes des rouleaux longitudinaux sont dépla- çables, et ils le sont de façon que, même au cours du travail de finissage, on puisse réali ser aisément, soit le parallélisme exact des rouleaux longitudinaux, soit un léger bra quage momentané de l'un d'eux. Ce braquage est particulièrement utile pour permettre ai sément de modifier progressivement, au cours du finissage, l'orientation générale de la ma- chine par un déplacement légèrement obli que de celle-ci.
Le moteur transmet également son mou vement, par l'intermédiaire d'un arbre trans versal 12 à un rouleau transversal 13 (rou leau transversal moteur). Un autre rouleau transversal, qui est directeur sans être mo teur, est placé à l'autre extrémité de la ma chine et n'est pas représenté sur le dessin. Les deux rouleaux transversaux sont montés de façon à être soulevés, d'une hauteur suffi sante, au-dessus du sol lorsque la machine est en position de travail de finissage comme re présenté, ou bien, au contraire, à reposer sur le sol, de façon à permettre le roulement lon gitudinal de l'ensemble de la machine sur ces rouleaux 13; @à cet effet, ceux-ci sont, par exemple, montés sur un support 15 qui peut tourner autour d'un arbre 16.
Un appareil de levage quelconque, tel qu'un vérin hydrauli que ou mécanique 19, permet de donner au support 13 la position convenable et de faire reposer la machine soit sur les rouleaux lon gitudinaux 1 et 2 durant le travail, soit sur les rouleaux transversaux 13 durant le trans port d'une travée à l'autre du chantier de bétonnage.
Pour ce transport (progression longitu dinale) le mouvement est transmis de l'arbre 12 à l'arbre 16 puis de cet arbre au rouleau transversal moteur, par exemple, par une chaîne 20.
Le poids de la machine est suffisant pour que l'action de finissage des rouleaux soit ef ficace, sans toutefois être trop élevé pour éviter la formation, devant les rouleaux longitudi naux passant sur du béton frais, de bourre lets de béton, nuisibles à la régularité du fi nissage. Un poids excessif imposerait aussi l'emploi d'un moteur très puissant, avec tous les inconvénients que cela impliquerait pour une telle machine.
La machine est exclusivement un appa reil de finissage dont la fonction essentielle est de régulariser la surface du béton à gros ou à petits éléments des couches de roulement des revêtement bétonnés, cette opération ne devant toutefois être effectuée que tout de suite après le damage énergique et répété du béton, par des fouloirs ou d'autres appareils de damage ou de compression.
Cette machine ne doit remplir que le rôle de finisseuse, mais elle remplit ce rôle dans les meilleures conditions.
Il est à noter que les rouleaux longitudi naux 1 et 2 de la machine ont une longueur un peu supérieure à la travée du revêtement à finir, l'excédent de longueur devant être suffisant pour assurer un raccord convenable de la surface de finissage de la nouvelle tra vée avec celle de la travée précédente.
Il est évident que la machine peut être exécutée avec des rouleaux de longueurs très différentes et ce, en conformité avec la Ion gueur des travées du revêtement exécuté en une seule opération et la valeur des virages de la route.
Lorsque le revêtement en cours d'exécu tion n'est pas bordé latéralement par une chaussée ancienne ou par un accotement so lide au même niveau, la progression longitu dinale de la machine sur le revêtement de ces deux travées semble iêtre la meilleure mé thode.
Mais il est nécessaire que cette progres sion ne détériore pas la surface régularisée de la travée finie. Aussi, pour éviter cet incon vénient: 10 Les rouleaux transversaux ont une lon gueur et un diamètre suffisants; 20 La progression susdite a lieu sur un chemin de roulement constitué par une tôle d'épaisseur suffisante, un peu plus large que les rouleaux transversaux et disposée sur la longueur de la travée finie et, éventuellement aussi, sur la longueur de la travée prête pour le finissage; <B>30</B> La progression a lieu sur la partie du revêtement fini dont le profil en travers se rapproche le plus du profil rectiligne des rou leaux.
Dans ces conditions, dès, que le finissage d'une travée -est achevé -et que l'on veut faire passer la machine sur la travée suivante, on met tout d'abord, à l'emplacement voulu, la tôle du chemin -de roulement, cette manaeuvre pouvant être faite, grâce à la longueur de la tôle qui dépasse celle de la travée, par .des ou vriers qui se tiennent, avec les précautions voulues, en, dehors du béton frais dont le fi nissage vient d'être achevé.
Par progression transversale, on amène alors la machine sur le chemin de roulement; puis on place les rouleaux transversaux en position de marche, -et enfin l'on fait passer la machine, par progression longitudinale, sur la travée qui -est prête pour le finissage, après avoir éventuellement placé sur celle-ci et en prolongement -de la première, une deuxième tôle de chemin de roulement de même type.
La longueur des rouleaux transversaux ne doit pas être trop petite et ces rouleaux logés entre les rouleaux longitudinaux, ne doivent jamais être gênés dans, toutes les, po sitions qu'ils sont appelés à prendre, ce sont ces conditions, jointes, à celles relatives à la bonne .stabilité -de la machine et au logement des autres organes, qui fixent l'écartement des rouleaux longitudinaux.
Cet écartement n'est toutefois pas, exa géré, car, dans une certaine mesure, plus il est faible -et mieux la machine est adaptée au finissage des 'bandes de revêtement -de fai ble largeur.
Il est à noter que les rouleaux longitudi naux, tout en. étant suffisamment rigides pour conserver sans -déformation sensible leur forme cylindrique, sont choisis de faible -dia mètre., entre autre, pour que le roulage se continue pratiquement jusqu'aux extrémités latérales ,du revêtement.
Enfin, pour un long transport -de la ma chine sur route d'un chantier à un autre, le bâti peut être muni d'un essieu fixe, sur le quel on peut monter des roues ad hoc, d'une cheville ouvrière qui peut recevoir un avant train convenable, de façon à permettre le transport, par remorquage, de la machine, reposant ainsi uniquement sur les, roues: dé montables susdites. Par suite, l'application de celles-ci se ferait après un soulèvement suffisant du bâti de la. machine pour que tous les rouleaux (longitudinaux et transver saux) restent, ,durant le remorquage, à une hauteur suffisante au-dessus du sol, pour ne pas gêner la progression.
On remarquera également que les rou leaux longitudinaux sont montés, à leurs -ex- trémités. dans. des paliers à rotule; des moyens étant en outre prévus pour déplacer ces paliers en vue de régler le parallélisme de ces rouleaux ou pour que ces derniers fassent entre eux un angle déterminé.
Machine for the mechanical finishing of concrete pavement coverings. The present invention relates to a machine for finishing concrete pavement coverings, characterized in that it comprises, mounted on the same general frame, a motor, two longitudinal rollers 2 controlled in rotation by the motor, this movement of rotation causing, by adhesion, the progression, perpendicular to the longitudinal rollers, of the whole machine resting on these rollers, the passage of this machine, from one bay executed to the next bay, being ensured by transverse rollers on which then put the machine back.
The appended drawing shows, by way of example only, one embodiment of the machine according to the invention.
Fig. 1 is a schematic elevation of the machine placed longitudinally on a road; Fig. 2 is a corresponding partial plane. As it appears in the schematic representation (fig. 1 and 2), the apparatus comprises two longitudinal rollers 1 and 2 which are pivoted, at 3 and 4, on a frame 7.
These rollers are both motors and actuated by the motor shown schematically at 6. The motor shaft is shown at 7. This shaft is arranged parallel to the rollers 1 and 2 and it drives, through the intermediary of a reduction gear. 9, a shaft 10 coaxial with the first, which transmits movement to the rollers in the same direction, for example by means of chains 11.
Some of the bearings which support the axes of the longitudinal rollers are movable, and they are so that, even during the finishing work, either the exact parallelism of the longitudinal rollers or a slight deflection can be easily achieved. momentary of one of them. This deflection is particularly useful in order to allow the general orientation of the machine to be progressively modified, during finishing, by moving it slightly more slowly.
The motor also transmits its movement, via a transverse shaft 12 to a transverse roller 13 (motor transverse roller). Another transverse roller, which is steering without being a motor, is placed at the other end of the machine and is not shown in the drawing. The two transverse rollers are mounted so as to be lifted, to a sufficient height, above the ground when the machine is in the finishing working position as shown, or, on the contrary, to rest on the ground, so as to allow the longitudinal running of the whole machine on these rollers 13; @ for this purpose, these are, for example, mounted on a support 15 which can turn around a shaft 16.
Any lifting device, such as a hydraulic or mechanical jack 19, makes it possible to give the support 13 the suitable position and to rest the machine either on the longitudinal rollers 1 and 2 during work, or on the transverse rollers. 13 during transport from one span to the other of the concreting site.
For this transport (longitudinal progression) the movement is transmitted from the shaft 12 to the shaft 16 then from this shaft to the driving transverse roller, for example, by a chain 20.
The weight of the machine is sufficient for the finishing action of the rollers to be effective, without however being too high to prevent the formation, in front of the longitudinal rollers passing over fresh concrete, of concrete fillets, harmful to the regularity of fi nishing. Excessive weight would also require the use of a very powerful motor, with all the disadvantages that would imply for such a machine.
The machine is exclusively a finishing device, the essential function of which is to regularize the surface of the concrete with large or small elements of the wearing courses of the concrete pavements, this operation having to be carried out only immediately after the vigorous tamping and repeated concrete, rams or other tamping or compressing devices.
This machine should only fulfill the role of finisher, but it fulfills this role under the best possible conditions.
It should be noted that the longitudi nal rollers 1 and 2 of the machine have a length slightly greater than the span of the coating to be finished, the excess length having to be sufficient to ensure a suitable connection of the finishing surface of the new one. crossing with that of the previous span.
It is obvious that the machine can be executed with rollers of very different lengths and this, in conformity with the ion gueur of the spans of the coating executed in a single operation and the value of the turns of the road.
When the pavement in progress is not bordered laterally by an old roadway or by a solid shoulder at the same level, the longitudinal progression of the machine on the pavement of these two spans seems to be the best method.
But it is necessary that this progression does not deteriorate the regularized surface of the finished span. Also, to avoid this inconvenience: The transverse rollers have sufficient length and diameter; The aforementioned progression takes place on a raceway made up of a sheet of sufficient thickness, a little wider than the transverse rollers and arranged over the length of the finished span and, possibly also, over the length of the span ready for the finishing; <B> 30 </B> The progression takes place on the part of the finished pavement whose cross section is closest to the rectilinear profile of the rollers.
Under these conditions, as soon as the finishing of a bay - is completed - and you want to pass the machine to the next bay, we first put, in the desired location, the sheet of the path - bearing, this maneuver being able to be made, thanks to the length of the sheet which exceeds that of the span, by .des or glaziers who stand, with the required precautions, outside the fresh concrete whose fi nishing comes from be completed.
By transverse progression, the machine is then brought onto the track; then the transverse rollers are placed in the running position, -and finally the machine is made to pass, by longitudinal progression, on the span which -is ready for finishing, after having optionally placed on it and in extension -of the first, a second track plate of the same type.
The length of the transverse rollers must not be too small and these rollers, housed between the longitudinal rollers, must never be hampered in all the positions which they are called upon to take, these are the conditions, together with those relating good .stability -de the machine and the housing of the other members, which fix the spacing of the longitudinal rollers.
This spacing is not, however, exa-managed, since to a certain extent the smaller it is - the better the machine is suited to the finishing of the coating strips of small width.
It should be noted that the longitudinal rolls, while. being sufficiently rigid to keep their cylindrical shape without appreciable deformation, are chosen to be small -dia meter., among other things, so that the rolling continues practically to the lateral ends of the coating.
Finally, for a long transport of the machine on the road from one site to another, the frame can be provided with a fixed axle, on which one can mount ad hoc wheels, a kingpin which can receive a suitable front end, so as to allow the transport, by towing, of the machine, thus resting only on the aforesaid removable wheels. Consequently, the application of these would be done after sufficient lifting of the frame of the. machine so that all the rollers (longitudinal and transverse) remain, during towing, at a sufficient height above the ground, so as not to hamper progress.
It will also be noted that the longitudinal rollers are mounted at their-ends. in. spherical bearings; means also being provided for moving these bearings with a view to adjusting the parallelism of these rollers or for the latter to form a determined angle between them.