Bougie pour moteurs à explosion. On sait que .dans les moteurs à explosions, à quatre temps principalement, le taux de compression pratique est limité par l'auto- allumage.
Ce phénomène est une des .causes qui ré duit le rendement des moteurs. Il est dû, dans beaucoup de cas, aux bougies d'allumage dont le refroidissement -est insuffisamment assuré.
On sait également que les bougies :des mo teurs actuels sont vissées dans un bossage, prévu sur le moteur et que, par conséquent, le refroidissement s'opère par l'intermédiaire des parois,du bossage et.du corps de la bou gie, vissée dans ce bossage. Il y a donc une double épaisseur de métal, dont l'une au moins venue de fonderie.
Dans les pièces venues id-e fonderie, il -est impossible, surtout avec la fonte employée couramment pour les culasses, & réaliser,des parois suffisamment minces et résistantes, pour obtenir le maximum @de refroidissement désirable. D'autre part, la fonte n'est pas le :métal qui offre la meilleure conductibilité. Il y a donc, intérêt à chercher pour le refroidisse ment,des bougies un métal -plus conductible.
La présente invention. a Tour objet une bougie d'allumage, :dans laquelle la partie isolante est logée -dans un corps creux, 'a Pa rois minces et conductrices ide la chaleur, en contact direct avec le fluide -de' @refroidiss#a- ment, ledit corps étant réuni de façon étan che avec les parois -de la chambre .de com- bustion.
Le dessin ci-annexé montre, à titre td'exemple, quelques formes d'exécution de l'objet -de l'invention.
La fig. 1 montre en coupe une première forme; La fig. 2 est une coupe en plan selon la ligne- A-B .de -la fig. 1; La fig. 3 est une coupe verticale d'une variante; La fig. 4 est une coupe .selon la ligne <I>A' B'</I> .de la fig. 3; - La fig. 5 est une .coupe verticale d'une troisième forme d'exécution applicable aux moteurs à refroidissement- par air;
La fig. 6 est une coupe selon da ligne C <B>-D</B> de la fi-. 5; La @fig. 7 est une variante de la fig. 5. On décrira d'abord la !forme d'exécution .des fig. 1 et 2. L'isolant 1 de la bougie est logé dans le corps à parois minces 2, de forme appropriée.
Ce corps 2 se termine à sa base par un siège 3, ajusté étanche sur la paroi 4 de la chambre de -combustion.
Le siège 3 est maintenu en place par l'é crou 5, qui se visse sur l'extérieur -de la par tie supérieure 6 de la pièce 2 et se bloque contre la paroi supérieure 7 -de l'enveloppe d'eau de la culasse.. Des nervures 8 entretoisent les parois 4 et 7 de la chambre d'eau 9. Un autre écrou 10, se vissant à l'intérieur de la partie supérieure 6 du corps 2, maintient en place l'isolant 1.
Afin d'assurer le maximum de refroidissement des électrodes, ià l'endroit où se produisent les étincelles, un rétrécisse ment circulaire 11 est prévu à la base du corps 2.
On se rend compte que, grâce aux parois très minces du corps de la bougie, à sa forme même, et à la conductibilité du métal choisi, le refroidissement optimum est obtenu. Il est à remarquer que le corps 2 de la bougie qui est indépendant de la culasse, est facilement usinable .et que,-par conséquent, ses parois peuvent être aussi minces que la résistance du :
métal employé le permet. Il est également à noter que toute la partie avoisinant la ré gion des étincelles est également refroidie d'une façon très intensive, puisque toute cette partie est constituée par le rétrécissement cir culaire, mettant cette région aussi près que possible de la masse d'eau -de refroidissement. L'échange de température en sera donc gran dement facilité.
Dans la variante représentée sur les fig. 3 et 4, les parois extérieures 2 et la base 3 du corps de bougie, au lieu d'être lisses comme dans le cas précédent, sont munies d'ailettes 2' et 3', destinées à augmenter la surface de contact avec l'eau ,de refroidissement, et à assurer un refroidissement plus intense de la bougie.
Dans le cas .des fi-. 5 et 6 où le moteur ne comporte pas de circulation d'-eâu de refroi dissement, sa culasse est munie, comme .dans la réalisation ,des fi-. 1 et 3 du dessin an nexé, -de pieds entretoises 8 permettant la fixation de la bougie.
Une seule épaisseur ide métal, le corps creux 2 muni ôu non d'ailettes 2' sépare de l'air ambiant l'électrode centrale assurant ainsi, comme dans le cas du moteur à refroi dissement par eau, le refroidissement maxi mum ide-la bougie.
Dans la variante représentée .sur la fig. 7, le culot 2 de la bougie fait partie intégrante du corps de la culasse du cylindre. Des ai lettes 2' sont prévues sur le culot pour le re froidissement. L'isolant 1 de l'électrode cen trale se monte dans la partie 2 comme dans le dispositif ries fig. 1, 2, 3, 4, 5 et 6 ci- annexées.
On remarquera que le bas du culot -clé la bougie comporte un rétrécissement 11 destiné à réduire au minimum la .distance entre le centre ide production -des étincelles et l'air ambiant.