blotocompresseui d'air et autres gaz. L'objet de la présente invention est un motocompresseur d'air et autres gaz, caracté risé en ce qu'il est constitué de deux cylindras montés verticalement, dans lesquels se meut un double piston volant de manière que le cylindre inférieur fasse fonction de moteur et que le cylindre supérieur serve clé com presseur, le cylindre inférieur servant égale ment .de support à un levier -de commande d'une soupape d'évacuation partielle d'air de balayage du cylindre moteur mis en mouve ment par une crémaillère prévue au double piston se déplaçant dans lesdits cylindres.
Une forme d'exécution de l'objet de l'in vention servant à la compression d'air est représentée au dessin annexé à titre d'exem ple et schématiquement.
Cette forme -d'exécution se compose de deux cylindres 1 et 3 réunis par une colonne creuse 2 munie de deux ouvertures latérales pour permettre le passage de la distribution. Le tout est monté verticalement, le cylindre bas 1 est moteur et porte le pied de fixation 7, tandis que le cylindre 3 haut est compres seur d'air. Dans ces cylindres se meut un dou ble piston volant 4, très long, dont l'une des extrémités est motrice et l'autre compresseur. La tige de ce .double piston porte les com mandes de la distribution.
Le fonctionnement de<B>ce</B> motocompresseur est le suivant: Quand le double piston -1 a. fini sa course de travail, l'air du cylindre compresseur est passé au réservoir et le piston bas 4, qui est moteur, a découvert la lumière d'échappement 43 pratiquée dans le haut du cylindre 1. Celui-ci ayant été balayé de ses gaz brûl,@, par l'air venu de la soupape 8 qui s'ouvre vers le haut, le piston 1 se met donc à des cendre par son poids puisque rien ne le main tient plus, il est même poussé par une très faible, partie d'air comprimé resté dans le cy lindre compresseur 3.
De cette sorte. il crp'e une dépression derrière lui puisqu'il .continue à. descendre et la soupape 32 qui s'ouvre en descendant, puis -celle 29 qui s'ouvre en se dé plaçant vers la. droite, laissent entrer l'air. Mais à peine que le piston a commencé sa course de descente, le doigt 12 s'engage dans la crémaillère 19, que porte la tige .du piston 4. Ce doigt 12 décrit un arc -de cercle dont l'axe est le pivot, et fait reculer le levier 11 sur lequel il -est articulé, de la valeur de la flèche de l'arc décrit. Ce levier I1 ouvre, par ce recul, la soupape auxiliaire 14, qui s'ouvre vers la gauche, mais reste dans cette posi tion reculée par un doigt 17 retenu, lui, par le bras 16, articulé sur la paroi du cylindre.
De cette façon, l'air resté dans le cylindre 1 peut s'échapper. Le piston couvre alors cette soupape en descendant, qui se referme aus sitôt, vu que le bossage 21 du corps de pis ton vient déclencher le bras 16, qui libère le doigt 17 du levier 11, au moyen du levier 15 et de sa tige. Le ressort 22 repoussera alors le levier 11 à sa, position .de départ et le ressort 13 replacera le doigt 12 à ça posi tion d'attaque, la. crémaillère 11 lui en lais sant la place.
Le piston 4 trouvera alors devant lui une chambre fermée, et commencera sa compres sion en même temps qu'il injectera son com bustible par l'intermédiaire -du bossage 20 du piston, de la pompe à combustible 5, et (le l'injecteur 10 et il comprimera ce mélange jusqu'à l'inflammation spontanée. Puis il sera. repoussé avec une très grande vitesse vers le haut, la lumière d'échappement 1.3 sera ouverte et l'air venu du réservoir 40, par la soupape 8, balayera le cylindre.
Le piston alors, a acquis une très grande vitesse et le côté compresseur a trouvé devant. lui une grande lumière 27, prévue dans le cylindre 3 pour l'évacuation de l'air, mais passé cette lumière qu'il a fermée en montant, une pres sion d'air s'établit devant lui, et une partiE de cet air passe par la soupape 28 qui s'ou vre vers la gauche, le tube 9, au réservoir 40. Ce sera l'air de balayage, le piston couvrira alors la soupape 28, puis 29, et poussera le reste de la cylindrée, par la soupape 35, au réservoir.
C'est cette .dernière partie d_# la course qui est le travail utile, puis le piston reprendra sa course descendante pour conti nuer sa marche.
Dans le cas de l'emploi d'un compresseur d'air de faible alésage, pour l'obtention de fortes pressions, donc d'un alésage du piston moteur plus grand, il serait difficile d'obte nir par le piston compresseur l'air nécessaire au balayage des gaz brûlés; dans ce cas, la dépression en fin de combustion devrait être poussée assez loin pour aspirer par la sou pape 8 assez .d'air pour balayer utilement le cylindre moteur; dans ce cas, le réservoir 40, le tube 9, et la soupape 38 seraient supprimés ,de la machine. Il en serait de même si l'on voulait comprimer des gaz autres que de l'air.
La, soupape de refoulement 35 est combi née pour offrir une résistance au piston com presseur lorsque celui-ci n'en aurait pas â vaincre, soit au démarrage, manque de pre- sion au réservoir, ou cause accidentelle à la canalisation. Cette soupape 35 se compos(# d'un corps cylindrique creux fermé à sa base. et: coulissant clans la culasse 6. Dans cette culasse est pratiqué le siège de ladite sou pape et le ressort 38 et la vis de réglage !) la maintiennent appliquée sur ce siège.
Des trous 36 sont percés en gradins dans le corps de la soupape 35, ces trous mettant la chambre circulaire 3 7 pratiquée dans la cu lasse 6, en communication avec la pipe de refoulement. 34 quand cette soupape 35 est sur son siège ou quand elle effectue une pe tite levée. Au .démarrage, il n'y a que la pression du ressort. 38 qui agit contre la lev;>e de la soupape et plus cette levée sera. forte, moins clé trous seront découverts et moins d'air pourra passer librement lors de la course de compression clé cet air.
Il y aura donc ré sistance au piston et aussitôt que la pression du réservoir montera., la résistance de la sou pape 35 augmentera. Sa course sera alors normale et tous les trous 36 seront décou verts, donc l'air comprimé passera alors sans entraves.
Ce motocompresseur peut se régler de dif férentes façons, par exemple au moyen d'un régulateur de pression quelconque, monté sur la pipe 33 et qui réglera l'entrée d'air au compresseur par la vanne 31. Le piston sera retardé dans sa course de descente par la dé pression .d'air qu'il créera derrière lui, et ce n'est que lorsqu'il aura dépassé la soupape 29 qu'il sera libéré. Dans d'autres cas, on pourra. agir- sur la quantité -de combustible introduit afin de déterminer la puissance mo trice. Une combinaison -des deux principes est aussi possible.
Dans le cas d'un compresseur de faible alésage, la surface -du piston sera trop réduite pour opérer par dépression, le ré glage par le combustible est alors tout in diqué. ou on appliquera un système d'arrêt avec déclenchement. .du piston au point haut.. Tous ces systèmes seraient, bien entendu, commandés par un régulateur de pression.
Un frein de sécurité est prévu en cas @d'a- varie au compresseur, soit bris ou coincement d'une soupape. Il se compose, par .exemple, d'un frein à. liquide ou -à ressort très puis sant 24, relié à un levier 23 dont l'extrémité 50 pénètre dans la colonne creuse 2 pour se trouver sur le chemin d'un bossage 20 de la tige du double piston. Ce levier 23 sert aussi à . maintenir en position enclenchée le levier cliauet 25 avec son ressort 26.
Si, pour une cause accidentelle, le piston compresseur venait à dépasser la hauteur voulue, le bossage 20 du piston viendrait bu ter -contre l'extrémité 50 du levier 23 qui agi rait ,comme tampon de choc, puisque relié au frein 24. En outre, si le levier 23 est déplacé suffisamment, le levier cliquet 25 se dégage du cran .d'arrêt 50 et vient s'engager en des sous du bossage 20. La machine est donc ar rêtée. Le démarrage se fait par une chasse d'air comprimé envoyé au cylindre moteur par la .;oupape 42 qui s'ouvre vers la gauche, le pis ton effectuera sa levée complète; aussitôt la soupape 42 fermée, le piston va automatique ment descendre et la machine sera ainsi en marche.
Pour les moteurs de faible puissance; le piston ne saurait être assez lourd, ni la course du piston assez grande pour engendrer les premiers allumages par la compression. il sera alors utile de chauffer une partie de la culasse 7 par un procédé quelconque pour faciliter les démarrages.
Pour les compresseurs de faibles alésages. une circulation d'air et la. disposition d'ai lettes de refroidissement suffisent à. leur re froidissement, mais pour les cylindres à plus grand diamètre, la circulation d'eau sera né. cessaire autour de la partie base des cylin dres.
Ce motocompresseur a tous les avantages que procurent les très fortes compressions, mais il n'en a pas les défauts, c'est-à-dire des pertes énormes par frottement de tous les or ganes moteurs en mouvement que l'on trouve dans d'autres motocompresseurs; de plus, par suite de la -détente extrêmement rapide et très complète des gaz, et puisque la course .de com pression n'est qu'une petite partie de la course de -détente des gaz combustibles, les pertes de calories par la paroi et l'échappe ment sont très réduites, d'où rendement ther- minique et mécanique très élevé.
Il permet d'employer n'importe quel combustible li quide ou gazeux, même les gaz pauvres, la consommation de combustible et d'huile de graissage est très réduite et l'obtention de: plus fortes compressions d'air en un seul étage en font un appareil supérieur aux ma chines connues.