Installation pour l'application de massages. On connaft déjà des appareils de massage qui opèrent sur les parties du corps où ils sont appliqués, soit par des pressions locales, soit par de légères frictions et qui ont pour but d'activer la circulation du sang aux en droits traités, d'amollir les tissus et d'aug. menter leur facultés d'absorber certains mé dicaments. Ces appareils comportaient des organes, en général rotatifs, munis de protu bérances ou de rugosités tendant à créer à l'endroit traité des enfoncements à l'encontre de l'élasticité des tissus.
L'objet de la présente invention est. une installation pour l'application de massages qui diffère des appareils susmentionnés, en ce sens que les moyens mécaniques qu'il comporte pour appliquer le massage aux parties du corps à traiter n'agissent plus par compression des tissus vers l'intérieur du muscle, mais bien par attraction desdits vers l'extérieur, cette attraction étant suivie d'un relâchement permettant aux tissus de re prendre leur position naturelle.
Ce résultat est obtenu par des moyens permettant d'ap pliquer alternativement, sur les parties trai tées, un vide suivi d'un relâchement, compa rable en quelque sorte à une application locale et temporaire de ventouses pulsatoires. IL a été établi par des essais répétés que le massage appliqué avec l'installation, objet de l'invention, dépassait de beaucoup, comme efficacité, les manières de faire connues dont il a été question plus haut.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, schématiquement et pour autant seulement que la compréhension de l'inven tion l'exige, une forme d'exécution d'une installation suivant l'invention comprenant plusieurs appareils d'application.
a désigne une pompe pneumatique de construction connue permettant d'obtenir un vide allant jusqu'à 60 ou 70 cm de mercure. Elle est mûe au moyen d'un moteur b par le moyen d'un arbre c et d'un excentri- que..b'. La pompe u travaille sur un récipient régulateur ou cloche d d'où part un tuyau g2 qui s'en va à un distributeur g. Une autre ouverture à ajutage porte un tuyau de caoutchouc comprimable au moyen d'une vis f qui sert de régulateur de vide. Ce dernier est indiqué par le manomètre in.
Le distributeur peut être construit de différentes faons. La forme d'exécution montrée au dessin possède un bras g1, creux, auquel est adapté le tuyau adducteur de vide g2. Ce bras est relié à l'arbre c par un train d'engrenage réducteur de vitesse g3 et un embrayage à friction réglable de cons truction connue g4. Au moyen de ce dernier, il est possible de faire varier la vitesse de rotation du bras central g1. Ce dernier com munique successivement avec une série d'em bouchures g' auxquelles aboutissent des tuyaux se terminant par de petits suçoirs h. en forme de ventouses.
Ils sont de préfé rence en verre et s'appliquent sur la partie du corps à traiter. Le distributeur peut comporter un nombre quelconque d'embou chures et de tuyaux.
I1 est clair que lorsque le bras rotatif g2 tourne, il met successivement en communi cation les différents suçoirs la avec le réci pient régulateur d. Sitôt que le bras a passé l'une des embouchures, le vide qui avait été provoqué à l'intérieur du suçoir correspon dant est supprimé avec plus ou moins de rapidité selon que le diamètre de l'ouverture g' correspondante du distributeur ou des or ganes régulateurs qui peuvent être prévus à l'intérieur de ce distributeur le permettent.
Il est donc produit, par les moyens prédé- crits, des pulsations qui pétrissent la partie du corps à traiter avec une énergie d'autant plus grande que le vide appliqué est plus grand et une fréquence d'autant plus haute que le distributeur fait de tours.
Sur le tuyau g2 est prévue une embou chure i à laquelle on peut adapter un tuyau souple 1s relié à un instrument de massage<I>1.</I> Celui-ci est représenté en coupe et) fig. 2. Il comporte un manche creux<B>Il</B> qui commu nique avec l'intérieur d'un axe fixe -12. Sur ce dernier est ajustée une roue à godet 13 dont les différents compartiments 14 sont percés d'un trou l' permettant d'établir une communication entre ledit compartiment et l'axe creux, ceci, par construction,
au mo ment exact où l'axe de symétrie dudit com partiment se trouve perpendiculaire au plan général de la surface de la partie du corps à masser. A ce moment le vide se fait sen tir à l'intérieur de ce godet.
Si donc en tenant cet instrument de massage par son manche, on applique le compartiment dans lequel le vide se fait sentir sur la partie à traiter, celle-ci sera soumise à une succion. -En faisant rouler l'instrument sur les parties à traiter, on sou lève le godet dans lequel le vide se fait sentir, applique un autre<I>godet</I> sur la partie du corps immédiatement à côté de celle qui est à traiter, et met ce second godet en communication avec l'axe creux de l'appareil de massage. On provoque ainsi la mise à contribution d'une autre partie du corps, immédiatement adjacente à la première, de nouveau en provoquant une succession de fatigues ayant un caractère pulsatoire dont la fréquence est d'autant plus haute que le mouvement appliqué à la roue est plus ra pide.
L'installation représentée comporte encore un ajutage qui n'est pas montré et auquel peut être appliqué un tuyau que l'on relie à des ventouses v (fig. 3) ayant une valve de construction quelconque, façon valve de vélo, par exemple, qui permettent de faire le vide à l'intérieur des ventouses et d'y laisser rentrer de l'air à volonté. On peut appliquer ces ventouses vans aucun danger de brûlure à des parties du corps jusqu'à pré sent inaccessibles à ce genre de traitement. D'autre part, on peut doser très exactement le vide de la ventouse et travailler avec une précision tout à fait scientifique.
L'installation représentée peut être ou stationnaire ou portative. Pour les hôpitaux, cliniques, etc. on la construira de préférence sous la forme d'un meuble monté sur galets, les embouchures des tuyaux et les moyens de réglage dépassant seuls les parois. Pour les soins de beauté, on disposera le tout dans un coffret portatif auquel on prévoira les contacts et prises nécessaires pour l'a menée du courant et la répartition du vide.
Installation for the application of massages. Massaging devices are already known which operate on the parts of the body where they are applied, either by local pressure or by light friction and which aim to activate the circulation of blood to the rights treated, to soften tissues and aug. lie about their ability to take certain drugs. These devices included organs, generally rotating, provided with protuberances or roughness tending to create indentations in the area treated against the elasticity of the tissues.
The object of the present invention is. an installation for the application of massages which differs from the aforementioned devices, in that the mechanical means which it comprises for applying the massage to the parts of the body to be treated no longer act by compressing the tissues towards the interior of the muscle, but by attraction of said outwards, this attraction being followed by relaxation allowing the tissues to take their natural position.
This result is obtained by means making it possible to apply alternately, to the treated parts, a vacuum followed by relaxation, comparable in a way to a local and temporary application of pulsating suction cups. It has been established by repeated tests that the massage applied with the installation, object of the invention, greatly exceeded, in terms of effectiveness, the known ways of doing things which were discussed above.
The appended drawing represents, by way of example, schematically and insofar as the understanding of the invention requires it, an embodiment of an installation according to the invention comprising several application devices.
a denotes a pneumatic pump of known construction making it possible to obtain a vacuum of up to 60 or 70 cm of mercury. It is moved by means of a motor b by means of a shaft c and an eccentric ... b '. The pump u works on a regulating vessel or bell d from which a pipe g2 leaves which goes to a distributor g. Another nozzle opening carries a rubber hose which can be compressed by means of a screw f which serves as a vacuum regulator. This is indicated by the pressure gauge in.
The dispenser can be constructed in different ways. The embodiment shown in the drawing has a hollow arm g1 to which the vacuum adductor pipe g2 is fitted. This arm is connected to the shaft c by a speed reduction gear train g3 and an adjustable friction clutch of known construction g4. By means of the latter, it is possible to vary the speed of rotation of the central arm g1. The latter communicates successively with a series of mouths g 'to which pipes terminate in small suckers h. shaped like suction cups.
They are preferably made of glass and are applied to the part of the body to be treated. The dispenser can have any number of outlets and pipes.
It is clear that when the rotary arm g2 turns, it successively communicates the various suckers 1a with the regulator container d. As soon as the arm has passed one of the mouthpieces, the vacuum which had been created inside the corresponding sucker is removed with more or less rapidity depending on whether the diameter of the corresponding opening g 'of the distributor or of the or Regulators which can be provided inside this dispenser allow this.
It is therefore produced, by the above-described means, pulsations which knead the part of the body to be treated with an energy all the greater as the vacuum applied is greater and a frequency all the higher as the distributor makes turns.
On the pipe g2 is provided a mouthpiece i to which one can adapt a flexible pipe 1s connected to a massage instrument <I> 1. </I> This is shown in section and) fig. 2. It has a hollow handle <B> Il </B> which communicates with the interior of a fixed axis -12. On the latter is fitted a bucket wheel 13 of which the various compartments 14 are pierced with a hole allowing communication to be established between said compartment and the hollow axle, this, by construction,
at the exact moment when the axis of symmetry of said compartment is perpendicular to the general plane of the surface of the part of the body to be massaged. At this moment the vacuum is made firing inside this bucket.
If, therefore, by holding this massage instrument by its handle, the compartment in which the vacuum is felt is applied to the part to be treated, the latter will be subjected to suction. -By rolling the instrument over the parts to be treated, we lift the cup in which the vacuum is felt, apply another <I> cup </I> on the part of the body immediately next to that which is to process, and puts this second bucket in communication with the hollow axis of the massager. This causes the contribution of another part of the body, immediately adjacent to the first, again by causing a succession of fatigue having a pulsating character whose frequency is all the higher as the movement applied to the wheel is faster.
The installation shown also comprises a nozzle which is not shown and to which can be applied a pipe which is connected to suction cups v (fig. 3) having a valve of any construction, like a bicycle valve, for example, which allow you to create a vacuum inside the suction cups and allow air to enter them at will. These suction cups can be applied without any risk of burns to parts of the body hitherto inaccessible to this type of treatment. On the other hand, it is possible to measure the vacuum of the suction cup very exactly and to work with completely scientific precision.
The installation shown can be either stationary or portable. For hospitals, clinics, etc. it will preferably be constructed in the form of a piece of furniture mounted on rollers, the mouths of the pipes and the adjustment means only protruding from the walls. For beauty treatments, everything will be placed in a portable box which will provide the necessary contacts and sockets for carrying the current and distributing the vacuum.