Réchauffeur par mélange pour l'alimentation eu eau chaude des chaudières de locomotives et autres. La présente invention se rapport aux ré chauffeurs par mélange pour l'alimentation en eau chaude des chaudières de locomotives -et autres, comportant une chambre de mé lange et une chambre de distribution commu niquant entre elles au moyen d'un joint hy draulique.
On a trouvé que le réchauffage peut être notablement augmenté si la disposition du ,joint hydraulique est telle que la chambre de mélange soit toujours sensiblement vide d'eau. Dans ces conditions cependant, la va peur de chauffage ,est en mesure de parvenir dans la chambre de distribution, d'où elle peut s'échapper à l'atmosphère.
Suivant :l'invention, chacune de ces deux. chambres est étanche à l'exception -d'un trou de faible section et peut ainsi contenir de la vapeur -de chauffage sous pression, le joint hydraulique étant tel que la chambre de mé lange soit sensiblement vide d'eau chaude, et une partie de la chambre de distribution, qui contient l'excès d'eau chaude, est munie d'un dispositif permettant le départ de l'eau sans perte de vapeur.
Lorsque la pression de la vapeur de chauffage n'est pas très élevée ou lorsqu'on dispose d'un emplacement suffisant en hau teur, on peut simplement mettre la chambre de distribution en communication avec l'exté rieur au moyen d'un deuxième joint. hydrau lique capable de .supporter une dénivellation suffisante pour équilibrer la pression de la vapeur.
Dans tous les cas, on pourra utiliser avantageusement un dispositif dont le fonc tionnement est basé sur la différence entre les densités de l'eau et de la vapeur et com portant, par .exemple, un clapet disposé dans un tube d'évacuation d'eau, ce clapet étant soumis, .sur l'une de ses faces, à une pression dépendant uniquement de la pression qui rè- gne à chaque instant dans la chambre de dis tribution, et, sur son autre face, à une pres sion dépendant à la fois de la pression ré gnant dans ladite chambre et du poids de la colonne d'eau contenue dans ledit tube, de façon que ce clapet se ferme automatique- ment,
dès que le niveau de l'eau s'abaisse au dessous d'une !limite déterminée.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'objet -de l'invention.
Les fig. 1 et 2 montrent deux l'ormes d'exécution -de l'invention dans le cas d'un tube en<B>U;</B> Les fig. 3 ,et 4 sont des vues analogues. dans lesquelles le tube en U est remplacé par un clapet -équilibré; La fig. 5 est une vue de détail en coupe d'une forme d'exécution du clapet; La fig. 6 montre schématiquement une.
aurtTe forme d'exécution du clapet - de la fig. 3; La fig. 7 montre une variante de réali sation dans laquelle le clapet est commandé par une paroi déformable, et La fig. 8 montre un dispositif .destiné à limiter (l'ascension de l'eau dans la chambre de mélange; La fi-. 9 est un schéma. .d'ensemble d'une variante de l'installation; La fig. 10 est. une coupe à plus grande échelle d'une variante du clapet équilibré;
La fig. 11 est une coupe à grande échelle montrant une autre variante; La fig. 12 est un schéma de cette va riante; Comme on le voit. sur la fig. 1, le ré chauffeur comprend deux corps 1 et. 2, le corps 1 servant de chambre de mélange, et le corps 2 de chambre de .distribution. La va peur de chauffage arrive par la buse 3 après avoir traversé le déshuileur 4;. l'eau froide est injectée en 5 par la pompe 6 alimentée par une canalisation 7 venant du réservoir d'eau froide (tender de la locomotive, par exemple).
Les deux corps .sont. mis en com munication l'un avm l'autre par le tuyau 8 dont l'extrémité inférieure débouche dans une cavité 19 formée clans le fond du corps 1.
L'eau chaude est reprise en 9 dans le corps 2 par la pompe 10 qui, d'autre part, refoule cette eau dans la chaudière par le tuyau 11, l'excès d'eau se déversant dans le compartiment 12. Les deux corps 1 et 2 sont munis à leur partie supérieure de deux petits orifices 13 et 14 dont les dimensions sont telles qu'ils permettent l'évacuation -des gaz qui se dégagent clé l'eau au fur et à mesure que celle-ci se réchauffe et circule, mais sans toutefois provoquer une perte appréciable de vapeur .de chauffage.
Le compartiment de trop-plein 12 est re lié par un tube en U 15 avec un réservoir 16 ouvert à l'air libre en 17 et qui fait partie du corps 2 (il pourrait aussi être constitué par un récipient indépendant).
En outre, ce réservoir 16 communique par un tuyau de vidange 18 avec la canalisation d'aspiration de la pompe à eau froide.
On voit aussi que l'intérieur -du réchauf feur est étanche à l'exception des orifices 13 ct 14, par lesquels la perte de vapeur est né gligeable. Dans .ces conditions, pendant le fonctionnement, l'eau est réchauffée dans le corps 1 par mélange avec la vapeur, et l'eau chaude se rassemble dans le fond du corps 1 et dans la cavité 19; sous l'effet de la pres sion de la vapeur, l'eau monte dans le tuyau 8 et s'écoule dans le corps 2, ce tuyau 8 for mant joint hydraulique entre les deux corps. De là, l'eau est prise par la pompe à eau chaude, et l'excès s'écoule par le tube en<B>U</B> 15 dans le réservoir 16 à l'air libre, d'où elle retourne à la canalisation 7 de la pompe à eau froide.
Si la pression de .la vapeur dans le corps 1 est supérieure à celle corres pondant à la hauteur du joint 8, la vapeur pénètre également dans le corps 2, mais elle ne peut néanmoins s'échapper que par le tube en<B>U</B> 15, de sorte qu'une dénivellation corres pondante s'établira dans ce tube, le niveau de l'eau venant en a-a, par exemple. En d'au tres termes, le réchauffeur peut utiliser de la: vapeur à une pression maxima correspon dant à la somme des hauteurs des joints hy- drauliques constitués respectivement par les tuyaux 8 et 15.
On peut donc ainsi employer de la vapeur de chauffage à une pression plus forte que si le tube 15 n'existait pas, .de sorte qu'on peut élever la température .de l'eau, de façon cor respondante, et cela sans perte de vapeur ver.: '.'atmosphère.
Une telle disposition est particulièrement intéressante lorsque la vapeur employée ar rive dans le réchauffeur par pulsations, ce qui est le -cas par exemple pour la vapeur d'é chappement provenant des cylindres de la machine ou des machines auxiliaires telles que pompe à eau, pompe à air, etc. En effet, dans ce cas, à chaque pulsation de la vapeur; l'eau chaude rassemblée dans le fond du corps 1 se trouve chassée dans le corps 2 par le tuyau 8; une certaine quantité de vapeur passe dans le corps 2, ce qui refoule égale ment l'eau du compartiment 12 dans le tube 15 jusqu'au niveau a-a, par exemple.
Le corps 1 se trouve ainsi constamment vide d'eau ou à peu près, de sorte que toute la oa- pacité du corps, est utilisée pour le mélange de l'eau froide et de la vapeur; l'appareil se trouve ainsi dans les conditions optima pour obtenir le réchauffage maximum de l'er:.u. En outre, la masse d'eau contenu; -dans le corps 1 étant négligeable, les variations de cette masse n'ont pas d'influence sur la @em- pérature de l'eaiu. réchauffée, cette tempéra ture restant- ainsi absolument constante.
Le joint hydraulique constitué par le tube 15 joue également le rôle -d'amortisseur des effets dûs aux pulsations de la vapeur, la nasse ,d'eau dans ce tube est en effet soumise à des oscillations à l'intérieur du tube, de sorte que, par suite de l'inertie de cette masse, la vapeur -de chauffage peut avoir., sans crainte de pertes, une pression légèrement supérieure à la pression théorique qui cor respond à la dénivellation maxima dans le tube 15.
En outre, même si accidentellement l'eau formant le joint hydraulique dans le tube 15 est chassée, et si la vapeur s'échappe vars l'extérieur, elle est évacuée à l'air libre en 17 sans qu'aucune répercussion fâcheuse ait lieu sur la canalisation d'aspiration de la pompe à eau froide.
Naturellement, '1e réchauffeur pourrait être d'une réalisation différente de celle cl@- crite à la fig. 1. Par exemple, il pourrait ne comporter qu'un seul corps (fig. 2). Dans ce cas, le joint hydraulique entre la chambre de mélange 21 et la chambre -de distribution 22 est réalisé au moyen de deux cloisons 23 et 24, le fonctionnement et les avantage obtenus étant absolument les mêmes que dans le cas précédent.
Il est aussi bien évident que de nom breuses modifications constructives peut être apportées au réchauffeur sans sortir du do maine de l'invenion. C'est ainsi, par exemple, qu'on peut introduire dans le tube en U des chicanes permettant d'amortir davantage les effets brusques des pulsations de la vapeur.
Lorsque la pression de la vapeur de chauffage est relativement élevée, ou lors qu'on ne dispose pas d'un emplacement suffi sant pour loger un tube en dl de hauteur suf fisante, on utilisera de préférence un clapet équilibré, comme indiqué à 1a fig. 3, le ré chauffeur étant analogue à celui die la fig. 1 et les mêmes chiffres de référence désignant les mêmes organes.
Dans cet exemple, du fond du comparti ment 12 partent deux tubes 25 et 26 et la partie inférieure de l'un de ces deux tubes 25, forme un petit cylindre 27 dans lequel peut se déplacer un piston 28 formant clapet et de poids déterminé. Le second tube, 26, dé bouche à la partie inférieure de ce cylindre. Comme on le voit sur la fig. 5, ce piston est de préférence creux, .de façon à pouvoir con tenir une .charge variable de plombs ou au tres, pour modifier son poids suivant les cir constances. Sur le côté du cylindre débouche un tuyau 29 qui fait communiquer la partie supérieure du cylindre 27 et par conséquent le tube 25 avec lin réservoir 16 en communi cation avec l'atmosphère en 17.
Dans ces conditions, l'eau du comparti ment 12 remplit les deux tubes 25 et 26, de sorte que les deux faces du piston 28 sont soumises à des pressions .de sens contraires; respectivement égales à la pression de la va peur dans le compartiment 12, plus les poids des colonnes d'eau correspondantes dans les tubes 25 et 26. Le piston tombe dans le fond du cylindre en ouvrant la communication en- tre le tube 25 -et le tuyau 29. L'eau contenue dans le fond du compartiment 12 est chassée par la vapeur à travers le tube 25 et le tuyau 29 et arrive dans le réservoir 16 d'où elle est reprise par un tuyau 18 pour retourner à un vase 30, sur la conduite d'admis sion 7 de la pompe à. eau froide 6.
Lorsque toute l'eau s'est écoulée, la va peur .du compartiment 12 remplit le tube 25; à ce moment, la charge sur la face supé rieure du piston 28 se trouve diminuée du poids de l'eau, tandis que la charge sur la face inférieure est restée constante puisque le tube 26 reste plein d'eau, le piston 28 ob turant la partie inférieure du cylindre 27. Le poids du piston est déterminé de façon qu'à .ce moment le piston remonte sous Vac- tion de la. colonne d'eau dans le tube 26, et ferme le tube 25; la vapeur' qui remplit le compartiment 12 et la branche 25 ne peut donc pas s'échapper.
Puis, si l'eau continue à se rassembler dans le .compartiment 12, elle retombe dans le tube 25, et, au moment où celui-ci est de nouveau plein, ou quand le niveau de l'eau dans ce tube est suffisamment élevé, le piston 28 retombe à nouveau et l'eau est évacuée, et ainsi de suite. Ce dispositif fonctionne donc comme un purgeur automatique empêchant toute perte de vapeur.
Naturellement, le diamètre du tube 25 peut être plus grand que celui du tuber 26, de façon à assurer une évacuation rapide .de l'eau; les dimensions @du piston et son poids sont calculés en conséquence.
La vapeur de chauffage peut provenir soit do l'échappement de la machine, soit .du réservoir intermédiaire dit "receiver", si la machine est à double expansion; le corps 1 peut également recevoir en 34 et 35 la va peur d'échappement des machines auxiliaires telles que: pompe à eau, pompe à air, etc. L'application du clapet équilibré de la fig. < ; présente dans ce cas particulier des avanta ges très importants.
En effet, l'introduction de la vapeur em ployée pour le chauffage de l'eau provoque dans 'le corps 1 des pulsations violentes; à chaque pulsation, l'eau réchauffée qui se trouve .dans le fond de ce corps est chassée par le tuyau 8 dans le corps 2, de sorte que l'eau contenue dans ce tuyau .est chassée. La vapeur se répand donc dans le corps 2, chasse l'excès d'eau par les tuy a,ux 25 et 29, -et sa pression assure le remplissage de chaque -cy lindrée de la pompe à eau chaude; cette va peur ne peut s'échapper à l'atmosphère grâce au piston 28 qui ferm- le tube 25 dès que l'excès d'eau chaude est évacué.
On voit donc qu'on peut ainsi évacuer toute la quantité d'eau que la. pompe à eau chaude ne prend pas. quelle que soit la pres sion de la vapeur utilisée pour le réchauf fage, cette vapeur pouvant être même de la vapeur vive à la pression de la chaudière, sans craindre de pertes de vapeur qui <B>Sc-</B> iaient particulièrement -désastreuses dans ce cas. Ce résultat n'a jamais été obtenu précé demment.
Mais, d'autre part, l'eau contenue dans le tuyau 8 se trouvant chassée à chaque puisa tion de la vapeur, et cela sans perte de va peur, il en .résulte que le corps 1 ne contient ,jamais une masse d'eau appréciable. Tonte la capacité du corps 1 est ainsi libre et peut être utilisée pour le mélange intime de l'eau froide et de la vapeur sous pression et cette circonstance est éminemment favorable à l'ob tention du réchauffage maximum. En outra, la température obtenue est constante puis qu'elle n'est pas sujette à une variation éven tuelle d'une masse d'eau dans le coxps 1, et par suite du volume de -ce corps.
La fig. -1 montre un réchauffeur par mé- ,lange analogue à celui de la fig. 2, c'est-à- dire ne -comportant qu'un seul corps 40, le joint hydraulique séparant la chambre de mé lange 21 de la thambre de distribution 22 étant constitué par les deux cloisons 23 et 24. Le fonctionnement est absolument le même due, pour le réchauffeur de la fig. 3 et tous les avantages obtenus par ce dernier s'y re trouvent également.
Le clapet équilibré des fig. 3 et 4 peut encore être modifié comme indiqué au schéma de la fig. 6. Du fond du compartiment 12 de la chambre 2 part un tube 25a d'évacua tion de l'excès d'eau, ce tube présentant, à sa partie inférieure, un petit cylindre 27a dans lequel peut se déplacer un piston 28a, formant clapet, et de poids déterminé. Sur le côté du cylindre débouche un tuyau 29a faisant communiquer le cylindre avec un ré servoir 16 -qui peut être à une pression quel conque ou êtr. en communication avec l'at mosphère, comme indiqué en 17.
A la partie supérieure du cylindre 27a :débouche un tube 26a relié à la chambre 2 en un point situé au- dessus du niveau maximum du liquide dans cette chambre.
Dans ces conditions, on voit que les deux faces du piston 28a sont soumises à des pres sions de sens contraire respcetivement égales à la pression de la vapeur dans la chambre 2 et à cette dernière pression augmentée du poids -de la colonne d'eau dans le tube 2511. Sous l'action du poids -clé cette colonne U liquide, le piston est soulevé dans le cylindre et établit la communication entre le tube 25et et le tuyau 29a. Le liquide contenu dans le fond du compartiment 12 est chassé par 'ta vapeur sous pression à travers le tube 25a cet le tuyau 29a @et arrive dans le réservoir 16, d'où ce liquide peut être repris par un tuyau 18 pour un usage quelconque.
Lorsque tout ce liquide s'est écoulé, son niveau a baissé clans le compartiment 12 .et dans le tube 25a., de .sorte que la pression sur la face inférieure du piston 28a se trouve diminuée. Il en ré sulte que le piston 28a s''abais,se -et vient cou per la communication entre le tube 25a et le tuyau 29a. La vapeur qui remplit la chambre 2 ne peut domo pas s'échapper.
Si le liquide s'accumule à nouveau dans 1c7 eoinpartiment 12, le niveau remonte dans le: tube 25a et clans ,ce compartiment, clé sorte que le piston 28a remonte à nouveau et le liquide est évacué, et ainsi de suite.
Le piston 28a peut, .dans toua les cas, être remplacé par un organe obturateur quel conque, et en particulier par une membrane 60, comme représenté à la fig. 7. Cette mein- brane est contenue dans une chambre 61 qu'elle divise, de façon étanche, en deux coin- partiments, .dont l'un est relié au tube 25i et l'autre au tube 26a de la fig. 6, ou au tube 26 de la fig. 3.
En regard de l'orifice -du tube 29a, la membrane porte un point,:au 62 ou autre, dont les déplacements sont pro voqués par la déformation de la membrane sous l'effet des variations de pression agis sant sur ses deux faces. Cette membrane pourrait être remplacée par toute autre paroi déformable, diaphragme, capsule, anéroïde,, etc.
Pour éviter le léger déréglage qui pour rait provenir de l'accumulation .de l'eau de condensation sur la partie supérieure du pis ton 28a ou sur l'un des côtés .de la membrane 60, on disposera en cet endroit un purgeur.
A la fig. 6, ce purgeur est simplement constitué par un orifice 63 mettant le cylin dre 27a en communication avec l'atmosphère. Le liquide se rassemblant dans le comparti ment 12 d'une façon continue, le piston 28a occupera normalement une position élevée éta blissant la communication entre le tube 25a et le tuyau 29a. Dans cette position, le piston 28a masquera l'orifice de purg,3 63, ce qui évitera toute perte de vapeur. Si, pour une raison quelconque, le niveau baisse acciden tellement dans le compartiment 12, le piston 28a s'abaissera et démasquera l'orifice de purgeur 63, par lequel le liquide de conden sation pourra s'échapper.
Les périodes pen dant lesquelles le niveau du liquide a ten dance à s'abaisser dans le compartiment 12 étant, par hypothèse, relativement courtes, et l'orifice 63 étant de petit diamètre, la perte de vapeur par cet orifice sera négligea ble.
On remarquera que, même dans le cas où le niveau du liquide dans ,la chambre 1 ne s'a baisserait pas pendant une période relative- ment longue, il arrivera un moment où le poids de liquide de condensation au-dessus du piston 28a atteindra une valeur suffisante pour provoquer l'abaissement de ce piston et démasquer l'orifice 63. A ce moment, le li quide de condensation sera chassé par cet orifice et le piston 28a, immédiatement sou lagé, reviendra dans sa position normale. Bien entendu, ce dispositif de purge automatique peut être remplacé par tout autre dispositif équivalent.
A la fig. 7, on a supposé que ce dispo sitif .de purge est constitué par un simple ro binet 64 manoeuvré à la main au moment voulu, directement ou par toute autre trans mission convenable.
Dans tous les cas, quel que soit le type du réchauffeur employé, -,le dispositif -d'éva cuation d'eau précédemment décrit, ou dis positif analogue, peut être employé comme dispositif .de sécurité pour éviter l'engorge ment .de la chambre de mélange, comme re présenté là titre d'exemple sur la fig. 8. Ce dispositif- :comporte alors deux tubes 25b et 26b, et le tube 25b remonte à l'intérieur du réchauffeur jusqu'à un niveau supérieur au niveau normal de l'eau chaude et inférieur au sommet de la buse 3 d'arrivée de vapeur.
Dans ces conditions, de tube 25b est nor malement rempli de vapeur, de ,sorte que le piston 28b est maintenu dans sa position su périeure et ,empêche la vapeur de s'échapper. Mais, par exemple, si la pompe à eau chaude fonctionne mal, et si le niveau de l'eau monte dans le réchauffeur et -dépasse l'extrémité supérieure du tube 25b, l'excès d'eau s'écoule par ce .dernier -et le remplit. Lorsque le ni veau dans le tube 25b est ,suffisamment haut, le piston 28b retombe et l@excès d'eau est li brement évacué par un tuyau 50. Ce dernier peut être relié ou non au tuyau 18.
Naturellement, dans :le cas d'application aux réchauffeurs des fig. 3 et 4, les tubes 25b, 26b déboucheraient soit dans le corps 1 (fig. 3), soit dans la iehambre -de mélange 21 du corps unique 40 (fig. 4).
On peut. aussi adjoindre aux réchauffeurs décrits des dispositifs de clapet équilibré de mêmes types que ceux des fig. 3 ou 6, pour l'évacuation de l'eau de condensation ou de l'huile qui se rassemble dans la chambre 36 (fig. 8), en établissant une communication en tre le fond du corps 1 et la chambre 36 -de déshuilage de la vapeur de chauffage par un tube analogue à 25 .débouchant .dans le fond de la chambre 36 et un tube analogue à 26 débouchant -dans le fond du corps 1 (non re présenté). En temps normal, le tube 25 est plein -de vapeur et le tube 26 est plein d'eau, de sorte que le piston est dans sa position de fermeture.
Mais, par suite de l'huile qui se dépose peu à peu dans le fond de la chambre 36 et des condensations de vapeur qui peu vent se produire, le tube 25 se remplit peu à peu, et, lorsqu'il est: plein, le piston 28 retombe et laisse évacuer ce liquide par un tuyau approprié. De même, si le réchauffeur tend à s'engorger et que l'eau chaude arrive à retomber dans la buse .3, cette eau tombe dans la chambre 36 et remplit le tube 25; le piston 28 retombe et assure l'évacuation de cette -eau sans perte -de vapeur.
Il y a dieu de noter que, dans les divers réchauffeurs décrits, le diamètre des tubes 25. 25a ou 25b peut être choisi de façon à per mettre l'évacuation d'un grand excès d'eau chaude. Il s'ensuit que le fonctionnement du dispositif d'injection d'eau froide dans le ré chauffeur peut être indépendant,du fonction nement de la pompe à eau chaude, la, seule condition étant d'envoyer dans le réchauffeur un volume d'eau froide au moins égal au dé bit maximum de la pompe à eau chaude afin d'éviter que celle-ci puisse se désamorcer.
En particulier, au lieu d'employer une pompe à eau froide, on peut. utiliser un injec teur fonctionnant au moyen de vapeur @d'é- chappement de la machine ou d'une maiehine auxiliaire.
Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci- dessus décrits et représentés. Dans la fig. 3, le réservoir 16 peut être complètement indé pendant du corps 2 du réchauffeur, -et dans une position quelconque par rapport au ré chauffeur. De même, de dispositif d'évacuation de l'eau peut être plus ou moins ouvert, et ses branches peuvent avoir toutes dimensions et formes désirées. Le piston 28 peut être rem placé par tout organe obturateur équivalent: soupape, clapet, etc., associé à un organe de commande approprié de cet obturateur.
En fin, les, -dispositifs des fig. 6 et 7 peuvent être utilisés dans l'une quelconque des applica tions décrites.
Dans les dispositifs précédents, on a sup posé que l'excès d'eau -de la chambre de dis tribution .est envoyé dans un réservoir 16 ou vert à l'air libre pour retourner ensuite à l'admission -de la pompe (ou injecteur) de circulation. On a indiqué également que ce réservoir à l'air libre est placé en charge par rapport au vase d'aspiration 30 intercalé .sur la conduite -d'admission de la pompe à eau froide.
Or, -on a trouvé que l'installation peut être simplifiée notablement. Suivant une pre mière variante, le réservoir 16 :est supprimé et on -envoie l'excès d'eau directement nu vase d'aspiration 30, ce vase étant alors muni d'un tube .de mise à l'air libre.
,Cette disposition est représentée schéma tiquement à la fig. 9 qui montre une instal lation analogue à celle représentée à la fig. 6, seule la partie de gauche étant modifiée, et cela de la façon suivante: Au fond,du compartiment 12 .de la cham bre de distribution 2 débouche le tube -d'éva cuation 25a de l'excès d'eau, présentant à sa partie inférieure le petit cylindre 27a. Sur le côté du cylindre débouche un tuyau 91 faisant communiquer ce cylindre avec le vase' d'aspiration 30, en communication avec l'at mosphère par un tube 80 de hauteur appro priée.
A la partie ,supérieure du ,cylindre 27a débouche le tube 26a relié à la chambre 2 en un point situé au-dessus du niveau maximum du liquide dans cette chambre, comme à la fig. 6.
Comme précédemment, on voit que sous l'action du poids de 'la colonne de liquide clans le tube 25a, le piston 28a est soulevé et établit la communication entre le tube 25a et le tuyau 91. L'eau contenue dans le fond du compartiment 12 est chassée par la vapeur sous pression à travers le tube 25a et le tuyau 91 et arrive dans le vase d'aspiration<B>30,</B> d'où cette eau est reprise par la pompe 6. Si l'eau cesse @de parvenir au compartiment 12, son niveau s'abaisse dans ce compartiment et dans le tube 25a, le piston 28a s'abaisse et vient couper la communication entre le tube 25a et le tuyau 91. La vapeur qui remplit la chambre 2 ne peut donc pas s'échapper.
La fig. 10 montre le détail du cylindre 27a :dont les tubulures 72, 73, 7-1 peuvent être reliées, aux tuyaux 26a, 91 et 25a, respecti vement. Le clapet 28a coulisse dans une che mise<B>77.</B> Un petit orifice de purge 7 5 (de 5 mm de diamètre, par exemple) permet l'é- coule@ment de la vapeur condensée dans le tuyau 26a et dont le poids fausserait le fonc tionnement @d@u clapet 28a. La perte de va peur par cet orifice est négligeable.
On a constaté qu'à régulateur fermé, la pression diminuant dans la chambre 2, des fuites se produisent inévitablement entre le clapet 28a et la paroi du cylindre 27a; de l'eau impure provenant du tender remonte en effet au-dessus du clapet en raison de la charge statique. Cette eau impure, réchauf fée au moment où le compartiment 12 et le. tuyau 26a se remplissent à nouveau de va peur, laisse un dépôt .de tartre qui risque de boucher l'orifice de purge 75.
Pour éviter cet inconvénient, la chemise 7 7 dans -laquelle coulisse le clapet 28a pré sente une gorge circulaire 7 8 en communica tion avec l'atmosphère par un orifice 79 de grande section. De cette façon, l'eau qui tend à remonter au-dessus du clapet à régulateur fermé -est évacuée directement par l'ori fice 79.
La construction de clapet et le dispositif <B>de</B> purge du tuyau 26a ci-dessus décrits pourraient remplacer l'un quelconque des -dis positifs décrits précédemment.
Suivant une autre variante, l'excès d'eau peut être envoyé directement dans l'une des chambres d'aspiration de la pompe à eau froide à double effet., l'autre chambre d'aspi- ration étant alors alimentée exclusivement avec de l'eau froide de la source d'eau froide, Cette dernière solution, outre sa simpli cité, présente des avantages importants qui apparaîtront ci-après.
Cette disposition a été représentée, à titre d'exemple, aux fig. I1 et 12. Dans cette construction, le tube 25a (fig. 9) :qui vient du compartiment de trop-plein 12 #d & la chambre de distribution 2 débouche à la base -du cy lindre 27a, comme à la fig. 6. Ce cylindre porte une tubulure 80 .débouchant dans une gorge annulaire 81 du cylindre, d'une part, et .dans le fond -de la pompe à eau froide 6, d'autre part, un clapet @de retenue 82 étant disposé dans cette tubulure pour empêcher l'écoulement de l'eau vers le cylindre 27a.
La. pompe à eau froide 6 (fig. 12) comporte un piston 83 -à double effet, séparant. deux chambres 88, 89, dans lesquelles aboutissent des tuyaux d'aspiration 86, 87, reliés à la tuyauterie 7 (fig. 9) venant de la source d'eau froide .et d'où partent les branchements 84, 85 reliés à la tuyauterie<B>59-</B> qui se termine par un tube perforé 5. (fig. 9) dans la cham bre .(le mélange.
Le clapet équilibré 28a fonctionne comme dans le cas précédent, c'est-à-dire permet <B>l'é-</B> coulement du trop-plein d'eau par le tube 25n et la tubulure 80 lorsque de l'eau remplit le tube 25a, tandis qu'il obture ce tube quand ce dernier est vide ou à peu près vide :d'eau.
Dans cedernier cas, la pompe 6 fonctionne comme dans les installations précédemment décrites :et, en particulier, la chambre 89 as pire de l'eau froide par le branchement 8 7 et la refoule par le branchement 85.
Lorsqu'un excès d'eau se rassemble dans le tube 25a, ale :clapet 28a s'ouvre et la cham bre 89 aspire d'une part de l'eau chaude -en 80, et., d'autre part, de l'eau froide en 87, l'eau chaude et l'eau froide se mélangeant en proportion variable. De toutes façons, même si le remplissage de la chambre 89 est in complet du fait de la haute température de l'eau chaude venant du tube 25a, la chambre 88 continue à fonctionner normalement puis qu'elle aspire exclusivement de l'eau froide venant de la source. d'eau froide par le tube 7 et le branchement 86.
Cette disposition permet ainsi d'éviter un inconvénient qui pourrait se produire avec les dispositifs précédents (fig. 3 ou 9): lors que la vapeur de chauffage est à très haute température. Il pourrait arriver en effet, dans ce cas, que l'eau à très haute tempéra ture arrivant par le tube 18 (fig. 3) ou 91 (fig. 9) .dans le vase d'aspiration 30 soit aspi rée directement par la pompe :à eau froide, sans sa mélanger en quantité suffisante à l'eau froide. L'aspiration de cette eau très chaude produirait le désamorçage de la pompe à eau froide, la vidange du réchauffeur et, par suite, le désamorçage de la pompe à -eau .chaude.
Cet inconvénient est évité avec :la,d:isposi- tion .décrite puisque l'une au moins des deux chambres 88, 89 ne risque jamais de se :dés amorcer .et continue dans tous les cas à ali menter le réchauffeur. Dès que l'excès d'eau chaude du compartiment 12 est entièrement aspiré par la pompe 6, la chambre 89 aspire à nouveau de l'eau froide; si elle s'était dés amorcée, la période de désamorçage est en tous cas très courte, et il est facile d'empê cher la vidange complète du réchauffeur par la:
pompe à eau chaude pendant ces courtes périodes de désamorçage de la chambre 89 en donnant une capacité suffisante au com partiment 90 du réchauffeur, d'où. part la tuyauterie 9 d'admission de la pompe à :eau chaude.
Le dispositif de clapet de la fig. 11 peut évidemment être remplacé par l'un quelcon que de ceux décrits précédemment.