Compteur d'eau. La présente invention concerne un comp teur d'eau à commande magnétique du tota lisateur sans train d'engrenage et sans presse- étoupe. Le compteur .d'eau suivant l'inven tion comporte un dispositif .d'entraînement magnétique comportant un aimant fixé à la roue à palettes du compteur et un disque mince en .acier ayant un grand coefficient d'hystérésis, ce disque étant disposé pour pouvoir être entraîné au travers d'une cloi son étanche intercalée entre lui et l'aimant d'entraînement et pour actionner lui-même directement le totalisateur du compteur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution -de l'ob jet -de l'invention.
La fi-. 1 est une coupe verticale de la première ferme d'exécution; La fig. 2 est une coupe analogue de la deuxième forme d'exécution; La fig. 3 montre un flotteur de celle-ci. Dans le compteur de la fig. 1, un disque aimanté eu acier figuré en N est monté sur un axe évidé portant une vis sans fin qui entraîne le mécanisme totalisateur du comp teur.
Un aimant circulaire inférieur G est so lidaire clé la roue à palettes F qui est en traînée directement par l'eau. Cet ensemble repose sur un pivot E. Pour augmenter la sensibilité, la roue à palettes F tourne sur un jeu -de deux billes de différents diamètres et en acier inoxydable. La même disposition as sure également le maximum de sensibilité au disque en acier N.
Le pivot E est longitudinalement évidé en U ainsi que le moyeu en ébonite V de la. roue à palettes. L'huile est accumulée ,dans des logements ainsi formés et assure constam ment le graissage @du jeu -de billes précité. L'huile étant plus légère que l'eau ne peut être entraînée par le courant. La même dis position .est également adoptée pour assurer le graissage du jeu de billes sur lequel tourne le disque N, Une soupape fi assure la sensibilité du compteur aux faibles débits.
Cette soupape comporte une assise i reposant, dans la posi tion de fermeture, sur un siège j. Elle est guidée .dans le fourreau f par trois ailettes ii,.
Le fonctionnement,du compteur décrit est le suivant: Aux petits débits, la soupape da est fer mée et l'eau passe par l'ajutage D. Le petit jet formé est suffisant pour entraîner .la roue à palettes T. Dès que le débit augmente, la soupape la se soulève et l'eau passe par l'ou- verture B 4u compteur.
L'entraînement du disque en acier N par l'aimant -circulaire G se fait dans les condi- tions suivantes: Le flux :magnétique total et constant de l'aimant circulaire G tend à se fermer par le disque N où l'induction sera représentée par le produit du champ total par l'inverse -de la section transversale du disque N.
Lorsque le compteur est au repos, le -dis que N est aimanté par l'aimant G et l'axe @de ses pôles se trouve dans la -direction de ceux de l'aimant G. Si l'an imprime à l'aimant G un mouvement de rotation et si, pendant ce mouvement, le disque N est maintenu arrêté, l'axe de son flux suivra synchroniquement l'axe du flux de l'aimant G, mais décalé en arrière d'un angle déterminé en vertu -de son hystérésis.
On voit donc aisément qu'on peut utiliser ce retard à la désaimantation ou hystérésis du disque N pour produire un couple capable d'entraîner ce disque.
Il est évident que les pôles du disque N ne changent de direction que si le champ coercitif est suffisant, c'est-à-dire si la va leur du champ nécessaire pour détruire l'ai- i-aantation du disque N -est suffisante. Cette propriété a conduit à utiliser l'aimant G très puissant par rapport au disque N. Par con séquent, quelle que soit l'inertie à vaiiier,#. on dispose d'un couple maximum constant, fonction de l'angle "hystérétique" et indé pendant du mouvement relatif .des parties G.
c'est-à-dire qu'il soit synchrone ou asyn chrone, 5i l'effort nécessaire à l'entraînement du disque supérieur N augmente ,de façon à. @de- venir plus ;rand que le couple correspondant au décalage maximum, le champ émanant de l'aimant G devient, par suite du décalage, égal au champ coercitif du disque N et ra mène l'axe des pôles -de ce dernier à lia valeur de l'angle "hystérétique" correspondant au couple maximum. Le mouvement des parties <I>G, N</I> est alors asynchrone.
Ce phénomène se produit tant que l'effort d'entraînement ne devient pas égal ou infé rieur au couple maximum, et l'on comprend que, tant que l'effort nécessaire à l'entraîne ment du disque N ne dépasse pas le .couple maximum provenant de l'angle "hystérét:i- que", le mouvement des deux parties <I>G, N</I> est synchrone.
D'après ce qui précède: 1o Le mouvement des deux flux est tou jours synchrone; seul l'angle de décalage en tre eux varie.
20 Le mouvement des .deux parties G, N est asynchrone au départ et devient syn chrone lorsque le couple provenant du déca lage maximum est suffisant pour achever de vaincre l'inertie du disque N. Cette inertie étant très faible, la durée :du mouvement asynchrone des deux parties<I>G, N</I> est très petite.
D'autre part, la résistance de la minuterie étant très inférieure au couple earresponda.nt à l'angle "hystérétique" maximum, elle ne nuit en lien au mouvement synchrone des deux parties <I>G. N.</I>
Le compteur représenté à la fig. 2 est établi dans le but d'alléger la roue à palettes avec l'aimant circulaire ainsi que le disque en acier, afin .d'assurer la sensibilité maxi mum aux petits débits en même temps que l'exactitude dans la totalisation.
Ce compteur comporte une boîte supé rieure A vissée sur le corps inférieur B. L'orifice C d'entrée de l'eau .est -disposé tan gentiellement à la boîte A. L'orifice S égale ment disposé tangentiellement, communique avec .la sortie de l'eau du compteur s par le canal X. La, paroi intérieure du canal X est -percée en Y ,au niveau -du sommet -de la boîte A pour être mise en communication avec cette dernière en ce point.
Le corps inférieur R contient la minu terie<I>II.</I> La lecture se fait par l'ouverture<I>I</I> qui est fermée par le couvercle J. Le corps inférieur P est séparé @de la .boîte A par une platine K qui assure l'étanchéité absolue de la minuterie.
Un double Pivot en nickel L, L' est fixé titi centre :de la platine K. Deux pierres M, 1I' sont encastrées aux d'eux extrémités de ce double pivot. La partie L' du pivot supporte la roue à palettes d surmontée d'un flotteur sphérique 0 en cuivre, verre (fig. 3) ou toute autre matière pouvant résister aux pressions.
Le disque aimanté P (fig. <I>2)</I> est prévu à la partie inférieure de la roue à rpalettes d. Le flotteur 0 .est traversé suivant son axe vertical d'un tube Q en cuivre ou en toute autre matière .appropriée.
A l'extrémité in férieure de ce tube est fixée la roue à palet tes d avec l'aimant circulaire et la, paroi in- lér2eure dudit -tube est revêtue à cet endroit d'une chemise en ébonite <I>m.</I> La partie supé rieure est également garnie intérieurement ;
d'un fourreau en ébonite in' fermé par un hauchon en nickel T qui parte sur la pierre M'. Un contre-pivot z a pour siège une pierre plate p encastrée dans le sommet de la boîte A.
La partie L du pivot contenue dans le corps inférieur B sert @de support au -disque en acier a -dans son mouvement clé rotation. Ce disque est fixé à un tube en métal b por tant une vis sans fin c destinée à actionner la minuterie H.
L'extrémité inférieure du tube b est fermée par un bouchon en nickel e qui, d'une part, sert de siège à la pierre 31 et qui, d'autre part, fait contre-pivot en k avec la pierre plate d pour siège, encastrée au fond du corps inférieur R.
Des palettes <I>e et</I> r' prévues au sommet de la boîte A -ont pour but ,de faire avancer ou retarder le compteur, étant placées plus ou moins perpendiculairement à la direction du tourbillon liquide. Le fonctionnement de ce compteur s'ef fectue comme suit: Si l'on est dans le cas le plus défavora.- ble, c'est-à-dire le -compteur fonctionnant le robinet placé avant l'orifice d'entrée C (fig. 2), l'eau entre par :ce dernier clans la.
boîte supérieure A et sort par l'orifice S.
L'une des conditions les plus importantes à remplir pour le bon fonctionnement .du compteur consiste en ce que la boîte A se remplisse complètement d'eau pour .assurer la flottaison absolue -du flotteur 0 pendant la marche -du compteur.
Cette condition est remplie, car l'eau monte dans la boîte A (fig. 2) en même temps que dans le canal X, en chassant l'air par le trou Y, d'air étant ainsi comiplètement évacué de l'intérieur quand l'eau atteint la partie supérieure de 1a boîte A.
L'aimant circulaire P, par l'attraction qu'il exerce, tient en équilibre le ,disque en acier a et sa vis sans fin; c, calculés & fa çon à ce que leur poids total soit égal à. la. force d'attraction exercée par l'aimant circu laire P. Comme celui-ci est solidaire de la roue à palettes d et celle-ci du flotteur 0, te dernier en flottant tient en suspension clans l'eau tout le mécanisme mobile et an nule ou tout :
au moins rend inappréciable 1e frottement sur les pivots L, L'. La sensi bilité et l'exactitude sont donc rendues maxi mum pour les plus petits débits,