Luge dirigeable destinée à être utilisée sur la neige. L'invention a pour objet une luge diri geable destinée à être utilisée sur la neige, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins deux patins dont les axes longitudinaux des parties rectilignes sont maintenus parallèles par des organes de liaison qui permettent à chacun desdits patins, séparément, un dépla cement tel que les axes longitudinaux susdits ne cessent pas d'être parallèles. Les organes de liaison peuvent être disposés aussi pour maintenir l'alignement des patins par rapport à un plan perpendiculaire à ces axes longi tudinaux.
Le dessin ci-joint montre, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de cette luge. La fig. 1 en est une vue en élévation; La fig. 2 en est une coupe suivant A-A; La fig. 3 en est une vue en plan; La fig. 4 indique à plus grande échelle deux positions d'un patin avant et pendant un virage.
Un siège 1 est porté par deux traverses 2, 3. Chacune de celles-ci est articulée par ses extrémités, d'une part sur un support solidaire d'un patin 4, d'autre part sur un support solidaire d'un patin 5, de telle faon que ce dernier puisse osciller autour de l'axe X-X, tandis que le patin 4 peut osciller autour de l'axe Y-Y parallèle à X-X.
Des bâtons 6, 7 permettent au lugeur d'incliner facilement les patins indépendam ment l'un de l'autre.
Pour tourner à gauche par exemple, il inclinera le patin 4 d'un certain angle comme indiqué en traits interrompus fig. 4, et il se produira le déplacement représenté par le dessin; le patin ayant tourné de 45 degrés par exemple autour de l'axe Y-Y parallèle à l'axe longitudinal de la partie rectiligne dudit patin.
Suivant que le lugeur désirera faire un virage de rayon plus ou moins petit, il don nera aux patins une inclinaison plus ou moins forte.
Il est bon de fixer en dessous de chacun des patins, des pièces en fer, non dessinées, dont les saillies évitent un dérapage, mais ne s'op posent pas au glissement. Cette forme d'exécution avec patins oscil lants paraît préférable, mais on pourrait aussi déplacer les patins d'une autre façon, par exemple en prévoyant des organes per mettant de leur donner de simples mouve ments de translation par rapport au siège, dans le sens de la hauteur, c'est-à-dire que chaque patin serait déplacé en restant tou jours parallèle à sa position primitive.
La luge pourrait aussi comporter trois patins à axes longitudinaux parallèles dans leurs parties rectilignes.
Dirigible sled intended for use on snow. The subject of the invention is a diri geable sled intended for use on snow, characterized in that it comprises at least two runners whose longitudinal axes of the rectilinear parts are kept parallel by connecting members which allow each of said runners separately, a displacement such that the aforesaid longitudinal axes do not cease to be parallel. The connecting members can also be arranged to maintain the alignment of the pads with respect to a plane perpendicular to these longitudinal axes.
The attached drawing shows, by way of example, an embodiment of this sledge. Fig. 1 is an elevational view thereof; Fig. 2 is a section along A-A; Fig. 3 is a plan view; Fig. 4 indicates on a larger scale two positions of a skate before and during a turn.
A seat 1 is carried by two crossbars 2, 3. Each of these is articulated by its ends, on the one hand on a support integral with a pad 4, on the other hand on a support integral with a pad 5 , in such a way that the latter can oscillate around the axis XX, while the shoe 4 can oscillate around the axis YY parallel to XX.
Sticks 6, 7 allow the sledger to easily tilt the skates independently of one another.
To turn to the left, for example, it will tilt the shoe 4 by a certain angle as indicated in dotted lines fig. 4, and the displacement represented by the drawing will occur; the shoe having rotated 45 degrees, for example around the Y-Y axis parallel to the longitudinal axis of the rectilinear part of said shoe.
Depending on whether the sledger wishes to make a more or less small radius turn, he will give the skates a more or less steep inclination.
It is good to fix underneath each of the pads, iron parts, not drawn, the projections of which prevent slipping, but do not prevent slipping. This embodiment with oscillating pads seems preferable, but the pads could also be moved in another way, for example by providing members making it possible to give them simple translational movements relative to the seat, in the direction height, that is to say that each pad would be moved while remaining always parallel to its original position.
The sledge could also include three runners with parallel longitudinal axes in their rectilinear parts.