Serrure de sûreté à combinaison. La présente invention a pour objet une serrure de sûreté dont l'ouverture est produite, comme celle des coffres-forts, par une combi naison de chiffres, ce qui permet de supprimer la clé, tout en ayant une sécurité parfaite de fermeture.
Dans cette serrure, l'entraînement du pêne est produit par un organe denté dont le dé placement est provoqué par un pignon fixé au bout de la tige qui porte le bouton qui sert à produire l'ouverture de l'extérieur. Tant que la combinaison n'a pas été réalisée, une pièce d'arrêt empêche ce pignon de venir dans le plan de l'organe dente d'entraîne ment, et, par conséquent, de se mettre en prise avec cet organe. Mais, quand la com binaison est réalisée, la pièce d'arrêt s'efface. On peut alor,, en poussant à fond la tige porte-bouton, mettre le pignon en prise avec l'organe denté d'entraînement. En tournant le bouton, on déplace le pêne et on ouvre la porte.
Suivant les types de serrures conformes à la présente invention, l'organe denté d'en- .traînement du pêne peut être rotatif et cons- titué par une roue dentée, ou animé d'un mouvement de translation et constitué par une crémaillère.
Diverses formes d'exécution de l'objet de la présente invention sont représentées; à titre d'exemple, aux dessins annexés, dans lesquels: La fig. 1 est une coupe verticale à travers une première forme d'exécution de la serrure; Les fig. 2 et 3 montrent en élévation, perpendiculairement au plan de la fig. 1, le mécanisme de la serrure dans deux positions différentes, la vue étant prise de la gauche de la fig. 1 et le boîtier de la serrure étant enlevé lies fig. 4, 5, 6 et 7 sont des détails des fig. 2 et 3;
La fig. 8 est une élévation de l'intérieur du boîtier de la serrure, le mécanisme étant enlevé, et le pêne étant en place; La fig. 9 est une coupe analogue à celle . de la fig. 1 d'une seconde forme d'exécution de la serrure; Les fig. 10 et II sont deux perspectives dans deux positions différentes de la forme de la fig. 9; La fig. 12 est une coupe transversale d'une variante, dans laquelle l'organe d'entraînement du pêne est une crémaillère; La fig. 13 en est une élévation par l'ar rière, le boîtier de la serrure étant enlevé;
Les fig. 14 et 15 sont des vues analogues respectivement aux fig. 12 et 13, mais montre la serrure en position de fermeture, tandis que les fig. 1.2 et 13 la montrent en position d'ouverture; La fig. 16 est une perspective de l'inté rieur de la serrure, un certain nombre d'or ganes ayant été enlevés pour permettre de voir les autres; La fig. 17 est une élévation par l'arrière, montrant sensiblement les mêmes organes que la fig. 16; La fig. 18 est un détail de bouton de commande;
Les fig. 19 et 20 sont des coupes suivant les lignes<I>AB, CD</I> de la fig. 17, et La fig. 21 est une élévation avant Sim plifiée, le couverle du boîtier enlevé montrant la manoeuvre du changement de combinaison.
La. serrure des fig. 1 à 11 est constituée par un boîtier 1 placé à l'intérieur de la pièce à laquelle la serrure est appliquée, et par une plaque 2 qui porte le mécanisme et qui est fixée au boîtier par exemple au moyen de vis. A l'intérieur de la pièce se trouve le bouton 3, au moyen duquel on peut agir en tout tempJ sur le pêne 4. Le bouton 3 est solidaire d'une rondelle 5 (fig. 1 et 8) sur laquelle est fixé un goujon 6 (fig. 8) qui pénètre dans une encoche 7 ménagée dans le pêne. On voit qu'en faisant tourner le bouton 3 on déplacera vers la gauche ou vers la droite le pêne 4. La rondelle 5 pré sente deux méplats 8, 9.
D'autre part, une came 10 est pivotée eu 11 sur le boîtier de la serrure et sollicitée par un ressort 12 fixé en 13. On voit qu'en appliquant sa partie plane sur les méplats 8 ou 9 de la rondelle 5, la came 10 déterminera d'une faon bien nette les deux positions extrêmes du pêne 4.
Le goujon 6, après avoir traversé l'en coche du pêne 4; pénètre dans une autre encoche 16 (fig. 2, 3, 10 et 11) d'une roue dentée, dite roue d'entraînement, 17, montée folle sur un axe 18 fixé à la plaque 2 de la serrure. I1 est évident que la rotation de la roue d'entraînement 17 aura pour effet de déplacer le pêne 4. Cette rotation sera pro voquée par titi pignon 20 fixé à l'extrémité d'une tige 21 qui porte, à l'autre bout, le bouton de manaeuvre 22, lequel permet d'ou vrir la serrure de l'extérieur. La tige 21 peut se déplacer longitudinalement dans le man chon 23 (fig. 1) fixé à la plaque 2.
Quand la serrure est fer-niée, le pignon 20 rie se trouve pas, comme cela est représenté aux fig. 1 et 2, dans le plan de la roue d'en traînement 17. Une pièce d'arrêt 25 (fig. 2 et 3) qui se trouve dans le plan de la roue 17, empêche le pignon 20 de venir dans ce plan et, par conséquent, d'engrener avec la roue 17, pour produire l'ouverture. C'est la position qui a été représentée en fig. 3. Pour que l'ouverture se fasse (fig. 1 et 2) il faut donc que la pièce d'arrêt 25 s'efface; c'est le résultat de l'établissement de la combi naison.
La pièce d'arrêt<B>25</B> est placée sur l'une des branches d'un levier coudé 26 pivoté sur un axe 27 fixé à la plaque 2. L'autre branche de levier 26 porte un ergot 28. En face de l'ergot 28 se trouve une série de roue super posées 30, 30', 30" (fig. 1, 2 et 3) montées sur un axe commun 31. Ces roues sont pour vues chacune d'une encoche 32.
Un ressort (non représenté pour simplifier la figure) tend à solliciter l'ergot 28, lequel pénétrera dans les encoches (fig. 2) et, par suite, le levier 26 pivotant autour de l'axe d'arrêt 27, la pièce d'arrêt s'effacera; en poussant à fond le levier 22, on fera engrener le pignon 20 avec la roue d'entraînement 17.
Les roues à encoches 30, 30', 30" en grènent avec des roues intermédiaires 35, 35', 35" (fig. 1, 2 et 3) dont la denture est continue.
Ces roues intermédiaires, qui sont repré sentées isolément aux fig. 4, 5 et 6 sont séparées les unes des autres par des rondelles 36 dont le diamètre est inférieur au leur. Chacune des roues 35 comporte un téton 38 qui se meut dans l'espace libre ménagé entre le bord de la rondelle 36 et le bord de la roue 35. Dans le plan de chacune des roues 35 se trouve (fig. 6) un cliquet 40 pivoté sur un axe 41 fixé à la plaque 2 et sollicité par un ressort 42 qui s'appuie sur un goujon fixe 43. Le cliquet 40 permet à la roue 35 de se déplacer dans les deux sens, mais en marquant toutefois un temps d'arrêt, à chaque dent, ce qui permet de compter les chiffres constituant la combinaison.
Dans le plan des rondelles 36 et, par conséquent, entre les roues 35, on trouve pivotées sur le même axe 41 (fig. 4 et 5) des butées 44 sollicitées par des ressorts 45 qui s'appuient sur des goujons fixes 46. On voit que si les roues 35 tournent dans le sens des flèches représen tées aux fig. 4 et 5, les butées 44 permettront cette rotation. Mais si la rotation s'effectue en sens inverse, elle ne continuera que jusqu'à ce que les tétons 38 rencontrent les butées 44 qui servent, ainsi qu'on le verra, à mar quer le zéro de la combinaison. , Le pignon 20 peut être amené successive ment en prise avec les roues 35, 35', 35" par déplacements longitudinaux de la tige 21 dans le manchon 23 grâce au bouton 22 (fig. 1).
La position où le pignon 20 est en prise avec la roue intermédiaire 35' est marquée par une gorge 48 ménagée dans la tige 21 et avec laquelle coopère une bille 49 poussée par un ressort 49' placé dans un logement du manchon 23. Pour que l'on puisse changer la combinaison de cette serrure, les axes 31 des roues à encoches sont fixés non pas à la plaque 2, mais à une plaque 50 repré sentée en détail en fig. 7. Cette plaque 50 est pivotée sur le même axe 27 que le levier 26, et elle est sollicitée par un ressort 51 qui s'appuie sur un goujon fixe 52. La plaque 50 porte une queue 53 sur laquelle peut faire pression une vis 54 qui est vissée dans le boitier et fait saillie à l'extérieur.
Si l'on fait tourner cette vis dans le sens du vissage, on voit que l'on fera prendre à la plaque 50 1a position représentée en traits-points sur la fig. 7. Dans cette position, les roues â encoche 30 ne sont plus en prise avec les roues in termédiaires 35. Celles-ci peuvent donc tourner sans entraîner les roues 30.
On indiquera maintenant brièvement le fonctionnement de la serrure.
On commence par tirer sur le bouton 22. On le fait tourner ensuite de droite à gauche jusqu'à ce que l'on ne puisse plus tourner. A<B>ce</B> moment, la roue 35" est au zéro, son téton bute contre la butée mobile. On tourne ensuite le bouton de gauche à droite; la roue 35" se déplace dent par dent. On arrête quand on a obtenu le premier chiffre de la combinaison. A ce moment, l'encoche do la roue 30" est en regard de l'_ergot 28, mais celui-ci n'y peut tomber, car il - est retenu par les delits des roues 30 et 30'.
On pousse légèrement le bouton 22 jus- .qu'à ce que la bille 49 pénètre dans la gorge 48. C'est alors la roue 35' qui est en prise. On recommence alors la même opération que précédemment avec le second chiffre de la combinaison. L'encoche de la roue 30' vient en regard de l'ergot 28, qui n'est plus retenu que par la roue 30.
On pousse à fond le bouton 22 et l'on donne le troisième chiffre de la combinaison. A ce moment, l'ergot 28 pénètre dans les encoches placées en regard des roues- 30, 30', 30", la pièce 23 s'efface. En poussant encore sur le bouton 22, on fait venir le pi gnon 20, qui ne rencontre maintenant plus d'obstacles, en prise avec la roue 17.. En faisant alors tourner le bouton 22, on déplace le pêne 4.
Pour changer la combinaison, on commence par établir l'ancienne combinaison, puis on agit sur la vis 54 de manière à mettre les roues 30, 30', 30" hors de prise avec lés roues intermédiaires 35, 35', 35". On ramène alors les roues intermédiaires 35, 35', 3:5" au zéro, et au moyen du bouton 22, on fait avec: les roues 35, 35', 35" la nouvelle combinaison choisie. On desserre alors la vis 54, les roues 30, 30', 30" (dont les encoches sont en regard de L'ergot 28) reviennent en prise avec les roues 35, 35', 35",à partir de ce moment la serrure fonctionne avec la nouvelle combinaison.
Pour l'inspection de la serrure, en parti culier par<B>là</B> fabricant, on a ménagé dans la plaque 2 en 56 (fig. 2 et 3) une fenêtre, qui peut être fermée par une rondelle pivo tante 57 et qui dégage l'emplacement oit l'ergot 28 est en contact avec les rouies 30, 30', 30". IL est évident que si, la combinai son choisie étant établie, l'ergot 28 au lieu de pénétrer dans les encoches des roues, est retenu par les dents d'une ou plusieurs roues, c'est la preuve que la combinaison est brouillée.
La serrure, telle qu'elle a été décrite ci- dessus, présente une petite difficulté d'usage. En effet, pour produire la rotation de la roue 35', la personne qui se sert de la serrure doit éviter de dépasser l'enfoncement désirable de la tige 21. La serrure représentée aux fig. 9, 10 et 11 remédie à cet inconvénient.
Dans cette serrure, le pignon 20 ne sert que pour la roue 35 et aussi, bien entendu, pour la roue d'entraînement 17. Quant aux roues 35', 35", elles sont commandées par deux pignons 60, 61 constamment en prise avec elles, et fixés -à l'extrémité de deux douilles 62, 63 enfilées sur la tige 21 et présentant, à l'autre bout, des couronnes moletées 61., 65. On voit que l'on fait la combinaison de la serrure en agissant suc- cessiveirent sur la couronne 64, la couronne 65 et le bouton 22. Aucune erreur n'est ainsi possible.
Le mécanisme faisant l'objet de l'inven tion peut, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, s'appliquer à toutes sortes de serrures, et en particulier aux serrures d'armoires, cof-es- forts, tiroirs etc., qui ne comportent pas le bouton intérieur 3. Dans ce cas, la roue dentée 17 est supprimée et l'entraînement du pêne se fait par an système de crémaillère ou tout autre analogue comme dans la variante qui va être décrite.
La serrure comporte un boîtier 71 sur lequel fait saillie le pêne 72 fixé à une cré maillère 73, présentant une fente longi tudinale 74 guidée par la tige 75 qui est fixée au boîtier. Un ressort 76 (fig. 17), fixé à une cheville 77 du boîtier, tend à faire sortir le pêne (position de fermeture).
Pour que la serrure puisse s'ouvrir il faut (fig. 12, 13, 1.1, 15 et 18) que le pignon 79, fixé à l'extrémité de la tige 81 qui porte le bouton 82, puisse venir engrener avec la cré maillère 73.
Normalement (fig. 14 et 15) cet engrène ment est interdit parce que le pignon 79 ne peut venir dans le plan de la crémaillère 73 tant qu'il en est empêché par le renfort 83, placé en arrière du pignon, et qui vient buter contre une des branches de la fourche d'ar rêt 84.
Cette fourche d'arrêt (légèrement ombrée aux fig. 13 et 15) est guidée par deux fentes obliques 85, 86 susceptibles de se déplacer l'une sur la tige 75 du boîtier dont il a été parlé, et l'autre sur la tige 87 qui, comme on le verra, porte les roues dentées de com binaison.
Un ressort 88, prenant appui sur le boîtier, tend constamment à ramener la fourche dans la position d'ouverture (fig. 13) oir le renfort 83 peut passer entre les branches de la fourche 84, ce qui permet au pignon 79 d'engrener avec la crémaillère 73, mais nor malement (fig. 15), la fourche ne peut venir occuper cette position, car elle en est em pêchée par le téton 89 qui bute contre les dents d'une série de roues dentées à encoches 91,
91' 91" dont les encoches produites par une interruption de la denture sont repré sentées par 92, 92', 92".
Les roues dentées 91, 91', 91" engrènent avec les roues dentées à combinaison 93, 93', 93" dont la rotation peut être provoquée par le pignon 79, lorsqu'on enfonce plus ou moins celui-ci dans le boîtier 71, au moyen du bouton 82 (fig. 18) et de la tige 81 dont les trois positions successives sont marquées par les rainures 93 avec lesquelles coopère la bille 96 poussée par un ressort.
Les roues de combinaison 93, 93', 93" sont enfilées sur l'axe 87 solidaire du boîtier, elles sont en prise avec des cliquets 97, 97 ', 97" qui permettent leur rotation . dans un sens seulement. Les cliquets qui pivotent sur un axe 99 (fig. 16, 17 et 21), solidaire du boîtier, sont poussés vers les roues 93, 93', 93" par des ressorts tels que 98. Les roues 93, 93', 93" comportent également des butées qui fixent la position zéro de chacune de ces roues (ce dispositif bien connu n'a pas été représenté pour ne pas compliquer la figure).
Le fonctionnement de la serrure est le suivant: Les pièces occupent à l'origine les posi tions représentées aux fig. 14 et 15. La per sonne connaissant la combinaison agit suc cessivement, au moyen du bouton 82 sur les diverses roues 93, 93', 93" après les avoir ramenées au zéro, et fait tourner chacune d'elle d'un nombre de dents, correspondant au chiffre qu'elle occupe dans la combinaison. Cette opération a pour effet d'amener les diverses encoches 92, 92', 92" en coïncidence (fig. 16), mais alors le téton 19 qui butait contre les dents des roues 91, 91', 91" trouve devant lui cette série d'encoches et peut se déplacer vers la droite. II en est de même de la fourche 84 sollicitée par le ressort 88.
Guidée par les fentes 85, 86, la fourche 84 prend la position de la fig. 14 où le renfort 93 peut passer entre les deux branches. Dés lors en tirant sur le bouton 82, on fera engrener le pignon 79 avec la crémaillère 73, et en fai sant tourner ce bouton, on tirera le pêne.
Le changement de combinaison s'opère de la manière suivante: L'axe 87 des roues à combinaison 93, 93', 93" est fixé au boîtier. L'axe<B>101</B> (fig. 17 et 20) des roues à encoche 91 est au contraire fixé à une platine mobile 102 guidée, au moyen d'une fente, sur l'arbre 87 et sollicitée par un ressort 103. On voit que le ressort 103 tend à produire l'engrènement des roues 91,. 91', 91" et des roues 93, 93', 93". L'axe 101 traverse le boîtier 71 (fig. 20) dans une fente de guidage 106 et porte, de l'autre côté de ce boîtier, un filetage sur lequel est vissé un bouton 104.
Pour changer la combinaison, on entraîne, au moyen du bouton 104, l'axe 101 dans la fente 106 du boîtier (fig. 21), les roues à encoches et les roues à combinaison sont donc hors de prise et l'on peut établir à volonté une combinaison quelconque au moyen des roues à combinaison. Quand on laissera revenir les roues en prise, c'est la nouvelle combinaison établie qui sera valable. En serrant le bouton 104 sur le boîtier, quand les roues étaient écartées, on les maintient dans leur position écartée, de façon à pouvoir faire les opérations ci-dessus sans difficulté. Bien entendu, le bouton sera amovible, de manière qu'une personne non autorisée ne puisse effectuer le changement de combinaison.
Safety combination lock. The present invention relates to a safety lock the opening of which is produced, like that of safes, by a combination of numbers, which makes it possible to remove the key, while having perfect closing security.
In this lock, the drive of the bolt is produced by a toothed member whose displacement is caused by a pinion fixed at the end of the rod which carries the button which is used to produce the opening from the outside. As long as the combination has not been achieved, a stopper prevents this pinion from coming into the plane of the tooth drive member, and, consequently, from engaging with this member. But, when the combination is carried out, the stop piece is erased. It is then possible, by pushing the button-holder rod fully, to engage the pinion with the toothed drive member. Turning the knob moves the bolt and opens the door.
Depending on the types of locks in accordance with the present invention, the toothed member for driving the bolt may be rotary and constituted by a toothed wheel, or driven by a translational movement and constituted by a rack.
Various embodiments of the object of the present invention are shown; by way of example, in the accompanying drawings, in which: FIG. 1 is a vertical section through a first embodiment of the lock; Figs. 2 and 3 show in elevation, perpendicular to the plane of FIG. 1, the lock mechanism in two different positions, the view being taken from the left of FIG. 1 and the lock housing being removed lies fig. 4, 5, 6 and 7 are details of Figs. 2 and 3;
Fig. 8 is an elevation of the interior of the lock housing with the mechanism removed and the bolt in place; Fig. 9 is a section similar to that. of fig. 1 of a second embodiment of the lock; Figs. 10 and II are two perspectives in two different positions of the form of FIG. 9; Fig. 12 is a cross section of a variant, in which the drive member of the bolt is a rack; Fig. 13 is a rear elevation thereof with the lock housing removed;
Figs. 14 and 15 are views similar respectively to FIGS. 12 and 13, but shows the lock in the closed position, while fig. 1.2 and 13 show it in the open position; Fig. 16 is a perspective of the interior of the lock, a number of gold bars having been removed to allow the others to be seen; Fig. 17 is a rear elevation, showing substantially the same components as in FIG. 16; Fig. 18 is a detail of a control button;
Figs. 19 and 20 are sections along the lines <I> AB, CD </I> of FIG. 17, and FIG. 21 is a folded front elevation Sim with the housing cover removed showing the maneuver of the combination change.
The lock of fig. 1 to 11 consists of a box 1 placed inside the room to which the lock is applied, and by a plate 2 which carries the mechanism and which is fixed to the box, for example by means of screws. Inside the part is the button 3, by means of which you can act at any time on the bolt 4. The button 3 is secured to a washer 5 (fig. 1 and 8) on which a stud is fixed. 6 (Fig. 8) which enters a notch 7 formed in the bolt. It can be seen that by turning button 3, the bolt 4 will be moved to the left or to the right. The washer 5 has two flats 8, 9.
On the other hand, a cam 10 is pivoted at 11 on the lock casing and biased by a spring 12 fixed at 13. It can be seen that by applying its flat part to the flats 8 or 9 of the washer 5, the cam 10 will clearly determine the two extreme positions of the bolt 4.
Stud 6, after having passed through the notch of bolt 4; enters another notch 16 (fig. 2, 3, 10 and 11) of a toothed wheel, called the drive wheel, 17, mounted loose on a pin 18 fixed to the plate 2 of the lock. I1 is obvious that the rotation of the drive wheel 17 will have the effect of moving the bolt 4. This rotation will be caused by titi pinion 20 fixed to the end of a rod 21 which carries, at the other end, the operating button 22, which allows the lock to be opened from the outside. The rod 21 can move longitudinally in the sleeve 23 (fig. 1) fixed to the plate 2.
When the lock is closed, the pinion 20 is not, as shown in fig. 1 and 2, in the plane of the driving wheel 17. A stopper 25 (fig. 2 and 3) which is located in the plane of the wheel 17, prevents the pinion 20 from coming into this plane and , therefore, to mesh with the wheel 17, to produce the opening. This is the position which has been shown in FIG. 3. In order for the opening to take place (fig. 1 and 2), the stop piece 25 must therefore be removed; it is the result of the establishment of the combination.
The stopper <B> 25 </B> is placed on one of the branches of an angled lever 26 pivoted on a pin 27 fixed to the plate 2. The other lever branch 26 carries a lug 28. In front of the lug 28 is a series of super-posed wheels 30, 30 ', 30 "(fig. 1, 2 and 3) mounted on a common axle 31. These wheels are each viewed from a notch 32.
A spring (not shown to simplify the figure) tends to urge the lug 28, which will penetrate into the notches (fig. 2) and, consequently, the lever 26 pivoting around the stop pin 27, the part d 'stop will be erased; by fully pushing lever 22, pinion 20 will be made to mesh with drive wheel 17.
The notched wheels 30, 30 ', 30 "mesh with intermediate wheels 35, 35', 35" (fig. 1, 2 and 3) whose teeth are continuous.
These intermediate wheels, which are shown in isolation in figs. 4, 5 and 6 are separated from each other by washers 36 whose diameter is smaller than theirs. Each of the wheels 35 comprises a stud 38 which moves in the free space formed between the edge of the washer 36 and the edge of the wheel 35. In the plane of each of the wheels 35 is (Fig. 6) a pawl 40. pivoted on an axis 41 fixed to the plate 2 and biased by a spring 42 which rests on a fixed stud 43. The pawl 40 allows the wheel 35 to move in both directions, but nevertheless marking a time of stop, with each tooth, which makes it possible to count the numbers constituting the combination.
In the plane of the washers 36 and, consequently, between the wheels 35, there are pivoted on the same axis 41 (fig. 4 and 5) stops 44 urged by springs 45 which are supported on fixed studs 46. There are sees that if the wheels 35 turn in the direction of the arrows shown in FIGS. 4 and 5, the stops 44 will allow this rotation. But if the rotation takes place in the opposite direction, it will continue only until the pins 38 meet the stops 44 which serve, as will be seen, to mark the zero of the combination. , The pinion 20 can be successively brought into engagement with the wheels 35, 35 ', 35 "by longitudinal movements of the rod 21 in the sleeve 23 by means of the button 22 (FIG. 1).
The position where the pinion 20 is in engagement with the intermediate wheel 35 'is marked by a groove 48 formed in the rod 21 and with which a ball 49 urged by a spring 49' placed in a housing of the sleeve 23 cooperates. 'We can change the combination of this lock, the axes 31 of the notched wheels are fixed not to the plate 2, but to a plate 50 shown in detail in FIG. 7. This plate 50 is pivoted on the same axis 27 as the lever 26, and it is biased by a spring 51 which rests on a fixed stud 52. The plate 50 carries a shank 53 on which a screw 54 can press. which is screwed into the case and protrudes outside.
If this screw is rotated in the tightening direction, it can be seen that the plate 50 will be made to assume the position shown in dotted lines in FIG. 7. In this position, the notched wheels 30 are no longer in engagement with the intermediate wheels 35. These can therefore turn without driving the wheels 30.
The operation of the lock will now be briefly indicated.
We start by pulling on button 22. We then turn it from right to left until it is no longer possible to turn. At <B> this </B> moment, the 35 "wheel is at zero, its stud butts against the movable stop. The knob is then turned from left to right; the 35" wheel moves tooth by tooth. We stop when we have obtained the first digit of the combination. At this moment, the notch of the wheel 30 "is opposite the lug 28, but the latter cannot fall there, because it - is retained by the offenses of the wheels 30 and 30 '.
The button 22 is slightly pushed until the ball 49 enters the groove 48. It is then the wheel 35 'which is engaged. We then repeat the same operation as before with the second digit of the combination. The notch of the wheel 30 ′ faces the lug 28, which is no longer retained except by the wheel 30.
Push button 22 fully and give the third number of the combination. At this moment, the lug 28 enters the notches placed opposite the wheels - 30, 30 ', 30 ", the part 23 is erased. By pushing the button 22 again, the pin 20 is brought in, which no longer meets any obstacles, in engagement with the wheel 17 .. By then turning the knob 22, the bolt 4 is moved.
To change the combination, we start by establishing the old combination, then we act on the screw 54 so as to put the wheels 30, 30 ', 30 "out of engagement with the intermediate wheels 35, 35', 35". The intermediate wheels 35, 35 ', 3: 5 "are then brought back to zero, and by means of the button 22, the new combination chosen is made with: the wheels 35, 35', 35". The screw 54 is then loosened, the wheels 30, 30 ', 30 "(the notches of which are opposite the lug 28) come back into engagement with the wheels 35, 35', 35", from this moment the lock works with the new combination.
For the inspection of the lock, in particular by <B> there </B> manufacturer, a window has been provided in plate 2 at 56 (fig. 2 and 3), which can be closed by a pivot washer. 57 and which clears the location where the lug 28 is in contact with the wheels 30, 30 ', 30 ". It is obvious that if, the chosen combination being established, the lug 28 instead of entering the notches wheels, is retained by the teeth of one or more wheels, it is the proof that the combination is scrambled.
The lock, as described above, presents a small difficulty in use. Indeed, to produce the rotation of the wheel 35 ', the person who uses the lock must avoid exceeding the desirable depression of the rod 21. The lock shown in FIGS. 9, 10 and 11 remedy this drawback.
In this lock, the pinion 20 is used only for the wheel 35 and also, of course, for the drive wheel 17. As for the wheels 35 ', 35 ", they are controlled by two pinions 60, 61 constantly in mesh. them, and fixed -at the end of two sockets 62, 63 threaded on the rod 21 and having, at the other end, knurled crowns 61., 65. We see that we make the combination of the lock in successively acting on crown 64, crown 65 and button 22. No error is thus possible.
The mechanism forming the subject of the invention can, as has been said above, be applied to all kinds of locks, and in particular to locks of cabinets, safes, drawers, etc. ., which do not include the internal button 3. In this case, the toothed wheel 17 is omitted and the bolt is driven by a rack system or any other similar as in the variant which will be described.
The lock comprises a housing 71 on which protrudes the bolt 72 fixed to a mesh 73, having a longitudinal slot 74 guided by the rod 75 which is fixed to the housing. A spring 76 (fig. 17), fixed to a pin 77 of the housing, tends to release the bolt (closed position).
For the lock to be able to open, it is necessary (fig. 12, 13, 1.1, 15 and 18) that the pinion 79, fixed to the end of the rod 81 which carries the button 82, can come into mesh with the crankshaft. 73.
Normally (fig. 14 and 15) this meshing is prohibited because the pinion 79 cannot come into the plane of the rack 73 as long as it is prevented from doing so by the reinforcement 83, placed behind the pinion, and which abuts against one of the branches of the stop fork 84.
This stop fork (slightly shaded in Figs. 13 and 15) is guided by two oblique slots 85, 86 capable of moving, one on the rod 75 of the housing mentioned above, and the other on the rod. 87 which, as will be seen, carries the combination cogwheels.
A spring 88, bearing on the housing, constantly tends to return the fork to the open position (fig. 13) or the reinforcement 83 can pass between the branches of the fork 84, which allows the pinion 79 to engage with the rack 73, but normally (fig. 15), the fork cannot come to occupy this position, because it is caught by the pin 89 which abuts against the teeth of a series of toothed wheels with notches 91,
91 '91 "of which the notches produced by an interruption of the teeth are represented by 92, 92', 92".
The toothed wheels 91, 91 ', 91 "mesh with the combination toothed wheels 93, 93', 93", the rotation of which can be caused by the pinion 79, when the latter is pushed more or less into the housing 71, by means of the button 82 (FIG. 18) and of the rod 81, the three successive positions of which are marked by the grooves 93 with which the ball 96 cooperates, pushed by a spring.
The combination wheels 93, 93 ', 93 "are threaded on the axis 87 integral with the housing, they are engaged with pawls 97, 97', 97" which allow their rotation. one way only. The pawls which pivot on an axis 99 (fig. 16, 17 and 21), integral with the housing, are pushed towards the wheels 93, 93 ', 93 "by springs such as 98. The wheels 93, 93', 93" also include stops which fix the zero position of each of these wheels (this well-known device has not been shown so as not to complicate the figure).
The operation of the lock is as follows: The parts originally occupy the positions shown in fig. 14 and 15. The person knowing the combination acts successively, by means of the button 82 on the various wheels 93, 93 ', 93 "after having brought them back to zero, and turns each of them by a number of teeth. , corresponding to the number it occupies in the combination. This operation has the effect of bringing the various notches 92, 92 ', 92 "into coincidence (fig. 16), but then the pin 19 which abuts against the teeth of the wheels 91, 91 ', 91 "finds this series of notches in front of it and can move to the right. The same applies to the fork 84 biased by the spring 88.
Guided by the slots 85, 86, the fork 84 takes the position of FIG. 14 where the reinforcement 93 can pass between the two branches. From then on, by pulling the button 82, the pinion 79 will be made to mesh with the rack 73, and by turning this button, the bolt will be pulled.
The change of combination takes place as follows: The axle 87 of the combination wheels 93, 93 ', 93 "is fixed to the housing. The axle <B> 101 </B> (fig. 17 and 20) of the notched wheels 91 is on the contrary fixed to a movable plate 102 guided, by means of a slot, on the shaft 87 and biased by a spring 103. It can be seen that the spring 103 tends to produce the meshing of the wheels 91 ,. 91 ', 91 "and wheels 93, 93', 93". The axle 101 passes through the housing 71 (fig. 20) in a guide slot 106 and carries, on the other side of this housing, a thread on which a button 104 is screwed.
To change the combination, the pin 101 is driven by means of the button 104 in the slot 106 of the housing (fig. 21), the notched wheels and the combination wheels are therefore out of engagement and it is possible to establish any combination at will using the combination wheels. When you let the wheels come back in gear, the new combination will be valid. By tightening the button 104 on the housing, when the wheels were apart, they are kept in their separated position, so that the above operations can be carried out without difficulty. Of course, the button will be removable, so that an unauthorized person cannot change the combination.