Appareil aratoire à câble.
Les appareils de motoculture pour labourage, fauchage etc.,. deviennent ide plus en plus nécessaires aux agriculteurs, par suite de la pénurie de main-d'oeuvre.
Jusqu'ici les appareils construits sont, soit des tracteurs qui compriment le sol et exigent une force mécanique importante, par conséquent une dépense de combustible ou. de carburant élevée, soit des appareils aratoires a, câble nécessitant la présence d'une personne auprès du moteur pour commander celui-ci pendant qu'une autre, à l'extrémité du câble, manoeuvre l'outil aratoire.
La présente invention concerne un appareil aratoire, du type dans lequel un mototreuil est relié par un câble de traction à un outil aratoire,. cet appareil étant établi en vue de. permettre a la même personne qui manoeuvre l'outil aratoire, de commander en même temps le moto-treuil suivant les besoins du service.
A cet effet, le câble est disposé pour commander, par des organes interme- diaires, un embrayage intercalé entre le moteur et le tambour d'enroulement du câble du moto-treuil et est soumis a l'action d'un dis- positif tendeur monté sur l'outil aratoire-et permettant à l'ouvrier qui manoeuvre celuici, d'exercer sur le câble un effort de tension suffisant pour lui faire engager l'embrayage à l'aide desdits organes intermédiaires et oc- casionner par là l'actionnement du tambour d'enroulement par le moteur du moto-treuil.
De cette façon, le mouvement du tambour d'enroulement du câble du moto-treuil peut être commandé à partir de l'endroit où se tient la personne manoeuvrant l'outil aratoire et cela sans transmission intermédiaire spéciale entre celui-ci et le moto-treuil.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, des formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une. vue en élévation repré- sentant l'ensemble schématique d'une forme d'exécution avec une charrue constituant l'outil aratoire ;
La fig. 2 est une vue en plan du mototreuil de cette forme d'exécution ;
La fig. 3 représente en. élévation une variante d'un dispositif de connexion du câble aveo l'outil aratoire ;
La fig. 4 est une vue en élévation d'une charrue pourvue d'un dispositif permettant de passer le câble au-dessus des vignes ;
La fig. 5 est une vue de profil de ce dispositif ;
La fig. 6 est une vue en plan représentant le schéma d'un labourage dans les vignes.
L'appareil représenté aux fig. 1 et 2 comporte un moto-treuil avec un moteur A, à essence, pétrole, huile, vapeur, gaz, électricité etc., dont la poulie a actionne directement par r courroie une poulie b montée sur un arbre B.
Des pignons 1, l' mont#s fous sur cet arbre
B peuvent être assujettis par embrayage a l'arbre et actionner les roues dentées 2,2' montées sur des tambours C, C#, lesquels, par r roulements à billes, tournent sur un arbre fixe c.
Sur chacun des tambours C, C'est enroule un câble souple. en acier D, ou D#. Ces câbles passent chacun d'abord sous une poulie E on E', m. ontee sur un axe porté par un levier e ou e', ensuite sous une poulie jF ou F'', montée aur un axe porté par un levier f ou f'. Les leiers f. f'portent des contrepoids C, C', poizvant être constitués par deux blocs réglables : ils pourraient être remplacés par des ressorts également réglables.
Sur chacun des leviers c, # est attachée une extrémité d'un ruban g qui passe sur un petit tambour ra on la', monte sur l'arbre B. l'autre extrémité de chaque ruban étant main- tenue fixe.
Aux leviers se relient de petits câbles
I passant sur des poulies et venant, actionner des leviers E lesquels par leur mouve ment commandent des embrayages J, J#. de façon à les dégager à l'encontre de ressorts L l'assurallt la prise des embrayages lorsque les leviers f, f'sont soulevés.
Tout cet ensemble est-monté sur un bâti M porté sur un essieu N muni de deux roues n.
Sur cet essieu N sont montées librement deux poulies à gorge 0,0'sur lesquelles passent les câbles D, D'et qui peuvent se déplaeer facilemest. selon que les câbles D, D# sont déplacés eux-mêmes sur les tambours n en est de même des poulies E, E# et F, F'sur leurs axes respectifs.
Les câbles D, D'se relient à une charrue
P de façon que ce soit une fois l'un, une autre fois l'autre câble qui sert à la traction, comme on le verra plus loin. Admettons pour fixer les idées qu'il s'agisse du câble D.
Sur l'avant de la charrue est placé à demeure un châssis () portant à l'avant une poulie R et à l'arrière une poulie mobile S soli daine. d'un levier pivotant T lequel est manoeuvré par une tige U guidée elle-même par r une chandelle V. Le câble D passe sous la poulie R et sur la poulie S et se fixe au châssis (?
Le moteur A étant en marelle, et les deux tambours C, C# # l'arr#t. par conséquent dé- brayés a. ux embra. yages J, J', le câble de traction D occupe la position 3 (fig. 1).
Les poulies E et F. et les leviers e et/. sont a fin de course d'abaissement.
Si on tire la charrue pour dérouler le câble D dans le sens de la. flèche 14. le. câble
D passe de la position 3 à la position 4. La poulie F, lestée par le contrepoids G, reste en place. Le levier f ne bouge pas. Le ta. m bour-treuil correspondant reste. débrayé, mais la poulie E s'est soulevée de sorte que le ruban H, formant frein sur le tambour h, se dégaze et prend la position 12, de telle sorte que l'homme qui éloigne la charrue du moto treuil n'a qu'un très faible effort a effectuer pour dérouler le câble.
Au moment où l'ouvrier veut mettre l'ap- pareil en marche, il agit brusquement par la tige D'sur le levier T. Cette opération, en soulevant. la. poulie S Lait tendre le câble e4-lui donne la position 5. L'effort de tension est alors suffisant pour soulever la. poulie F, à l'encontre du contrepoids (; entraînant en même temps le levier f. Le levier f #tant souleve, le ressort L agit sur l'embrayage J. pour le mettre en prise et aussitôt le tambour
C du treuil se met en mouvement. En même temps, la poulie E a été soulevée davantage pour amener le ruban H à prendre la position 13 et éviter par la tout freinagesurla transmission inteimédiaire.
La tige 17 sera bloquée dans sa position au moyen de crans d'arrêt dont elle est pourvue.
Lorsqu'il veut arrêter la carrure, l'ou- vrier dlégage la tige U et la repousse en avant pour donner du mou au câble, lequel prend aussitôt la position 3. Le contrepoilds G agit et soit le ruban Il, soit le câble I agissent sur les dispositifs correspondants, le premier pour
freiner et arrêter le tambour C, l'autre pour. débrayer l'embrayage J par l'intermédiaire
du levier E.
Dans la variante de détail'de la fig. 3, la poulie mobile S, du dispositif de commande,
au lieu d'être montée sur un levier pivotant de la charrue, est simplement portée par la tige U et guidée par son axe dans une fente rectiligne des joues latérales du châssis Q.
Au lieu que le moto-treuil comporte deux
tambours à câble il ne pourrait comporter
qu'un seul avec un seul câble et un seul jeu
d'organes attenants.
A titre d'application pratique de la forme d'exécution décrite, on envisagera par exem- ple. le cas du labourage d'une vigne (fig. 6).
Le moto-treuil est placé a un endroit quelconque ; les câbles sont déroulés et passés dans des poulies 8,9,10 et 11, fixées au sol à l'aide de piquets et de chaînes. Supposons que la charrue Q soit en bas de l'une des rangées do vignes W. L'extrémité d du câble D est attachée à l'avant de la charrue, pendant que l'ext. remit d'du eâble D'se relie à l'arrière de la charrue.
En faisant une tension sur le câble D, la a charrue avance par suite de la. mise en prise de l'embrayage J et de l'enroulement, qui en résulte, du câble sur le tambour C. Arrivé au sommet de la vigne, le mouvement d'avance est arrêté, la charrue est retournée a bras. L'avant de la charrue est alors attaché à l'extrémité d'tdu eâble D'pendant que l'ar- rière de la charrue reçoit l'extrémité du câble D. L'onvrier fait un léger effort de tension sur le eâble D'et c'est ee eâble qui s'enroule alors sur le tambour C'et tire par con séquent la charrue du côté oppose à son mouvement précédent.
Lorsqu'on arrive au dernier sillon, ce qui nécessite le passage dans une autre rangée de vignes, la charrue, comme l'indiquent les fig.
4 c-., 5, est munie d'un dispositif de pontage ayant la, forme d'un bras ou cerceau, variable en hauteur et en largeur, et permettant de passer le câble par dessus la rangée de vignes. Dans 1'exemple, ce dispositif présente la construction suivante :
Un tube vertical fixe V'est monté sur le châssis de charrue Q. Ce tube est. arcbouté et reçoit à l'intérieur un autre tube, X, d'un diamètre plus petit, qui peut y coulisser et se régler comme hauteur et qui est coudé horizontalement.
La partie horizontale du tube X renferme à son tour une tige horizontale Y, à l'extrémité de laquelle un autre tube coudé
Z porte un anneau auquel sera attaché le crochet formant l'extrémité du câble D ou D'.
Le passage, au-, dessus des vignes devient ainsi très simple.
Supposons par exemple, que le laboureur exécute le sillon 6 ; avant de partir, il aura déplacé la poulie 9 pour la mettre en 9'et pendant qu'il effectuait le sillon 6, le câble s'est tiré, grâce au dispositif de pontage decrit auquel il est attaché, dans la direction 7 jusqu'à l'autre extrémité de la vigne. Arrivé vers la poulie 8', le conducteur de la charrue arrête son appareil, déplace la poulie 8'pour la mettre en 8" ; il tourne sa charrue et le câble qui a été tiré dans la nouvelle rangée de vignes est alors utilisé comme câble tracteur pour effectuer le premier sillon.