FR3095198A1

FR3095198A1 - Dispositif de manipulation de plaques en matériau ferromagnétique ou non

Info

Publication number: FR3095198A1
Application number: FR1904168A
Authority: FR
Inventors: Laurent SAINT PIERRE; Eric DEROUBAIX
Original assignee: Abde Deroubaix; Axione; Bouygues Energies and Services SA
Current assignee: Abde Deroubaix; Axione; Bouygues Energies and Services SA
Priority date: 2019-04-18
Filing date: 2019-04-18
Publication date: 2020-10-23
Anticipated expiration: 2039-04-18
Also published as: FR3095198B1

Abstract

La présente invention se rapporte à un dispositif de manipulation de plaques en matériau ferromagnétique ou non, qui a la forme d'un chariot mobile dont le châssis est pourvu d'un vérin dont la tige porte à son extrémité inférieure libre au moins un aimant, ladite tige étant conformée pour être déplacée à la demande soit dans le sens de sa rétraction, soit dans le sens de son allongement, caractérisé par ledit vérin est un vérin à tige traversante et que l'extrémité supérieure de la dite tige qui est opposée à celle qui porte au moins un aimant, est pourvue d'au moins un organe de fixation d'au moins un moyen d'accrochage ou de suspension, de sorte qu'il est configuré pour manipuler soit une plaque en matériau ferromagnétique via ledit au moins un aimant, soit une plaque en un matériau non ferromagnétique via ledit au moins un moyen d'accrochage ou de suspension. Figure pour l'abrégé : Figure 1

Description

Dispositif de manipulation de plaques en matériau ferromagnétique ou non

La présente invention se rapporte à un dispositif de manipulation de plaques en matériau ferromagnétique ou non.

Elle trouve plus particulièrement mais non exclusivement une application pour déplacer (soulever et remettre en place) les plaques en fonte ou en béton qui ferment les chambres de tirage de câbles de fibres optiques ou de câbles électriques. Il est également adapté à la manipulation de plaques d'obturation de trou d'homme et de réseau d'eaux usées (égouts).

ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION

L'état de la technique en la matière peut être illustré par les documents WO-A-2012/076806 et US-A-5035336.

WO-A-2012/076806 décrit un dispositif comprenant un moyen de maintien (aimant) définissant une surface à engager avec la surface supérieure dudit couvercle, un point d'appui de levage et une poignée dont une extrémité est espacée du point d'appui de levage, ledit moyen de maintien, le point d'appui, et la poignée étant agencée de telle sorte qu'une force exercée par un opérateur sur ladite extrémité soit transmise sous la forme d'une force exercée sur le moyen de maintien au moyen point d'appui de levage. Même si ce dispositif donne généralement satisfaction, il n'en demeure pas moins que cette solution n'est pas adaptée pour les plaques très lourdes (car elle fonctionne par effet de levier) et n’est pas pratique à ranger dans un camion. De plus, elle ne convient pas au soulèvement de plaques en béton.

US-A-5035336 se rapporte à un dispositif sur roues qui peut être déplacé pour être positionné à la verticale de la plaque à soulever. Dans un premier mode de réalisation, ce dispositif comporte un vérin d'axe vertical dont l'extrémité libre de la tige comporte un aimant. Dans un deuxième mode de réalisation différent du premier, on n'a plus affaire à un aimant, mais à un équipement avec des chaînes, un câble et des crochets, ce qui permet de faire face aux situations dans lesquelles la plaque n'est pas métallique mais dans une matière telle que du béton.

On comprend aisément que si des opérateurs rencontrent des situations successives où certaines plaques sont en en acier et d'autres en béton, il est nécessaire d'avoir à sa disposition les deux variantes de ce dispositif, à tout le moins de devoir démonter le vérin pour le remplacer par des chaînes ou des câbles.

Par ailleurs, avec un tel appareil, la course de soulèvement de la plaque est réduite, ce qui peut s'avérer ennuyeux quand la plaque est la plaque est lourde, encombrante et que l'environnement autour de la plaque est peu dégagé.

La présente invention vise donc à améliorer le dispositif décrit dans le document américain précité afin qu'il puisse être utilisé indifféremment pour soulever des plaques en matériau ferromagnétique ou non, et ce sur une course de soulèvement plus importante.

Ainsi, la présente invention se rapporte à un dispositif de manipulation de plaques (P) en matériau ferromagnétique ou non, qui a la forme d'un chariot mobile dont le châssis est pourvu d'un vérin dont la tige porte à son extrémité inférieure libre au moins un aimant, ladite tige étant conformée pour être déplacée à la demande soit dans le sens de sa rétraction, soit dans le sens de son allongement, caractérisé par ledit vérin est un vérin à tige traversante et que l'extrémité supérieure de la dite tige qui est opposée à celle qui porte au moins un aimant, est pourvue d'au moins un organe de fixation d'au moins un moyen d'accrochage ou de suspension (CO),

de sorte qu'il est configuré pour manipuler soit une plaque (P) en matériau ferromagnétique via ledit au moins un aimant, soit une plaque (P) en un matériau non ferromagnétique via ledit au moins un moyen d'accrochage ou de suspension (CO).

Grâce à l'utilisation d'un vérin à double tige, on augmente de manière notable la course de soulèvement de la plaque.

Par ailleurs, du fait que l'extrémité de la tige du vérin qui est opposée à celle qui porte ledit aimant est pourvue d'au moins un organe de fixation d'au moins un moyen d'accrochage ou de suspension, il est possible de soulever des plaques non seulement en matériau ferromagnétique, mais également des plaques en matériau non ferromagnétique, sans procéder au démontage et/ou au remplacement des équipements d'origine du dispositif.

Ceci se traduit positivement sur la rapidité d'exécutions des tâches des opérateurs et occasionne, bien entendu, moins de fatigue.

Selon d'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l'invention :

- ledit au moins un organe de fixation consiste en au moins un taquet coinceur.

- ledit au moins un moyen d'accrochage ou de suspension est choisi dans le groupe suivant : câble, chaîne, sangle,

- le dispositif est équipé de roues (R),

- il est équipé d'un moyen de freinage desdites roues (R) conformé pour être actif, c'est à dire pour immobiliser lesdites roues (R), lorsque ce dispositif est en position statique,

- il est pourvu d'un élément de traction manuelle,

- ledit élément de traction consiste en un levier conformé pour occuper une première position, dite de traction, dans laquelle il s'étend sensiblement perpendiculairement à ladite tige de vérin, ou une deuxième position, dite relevée, dans laquelle il s'étend sensiblement parallèlement à ladite tige de vérin, et que ledit levier est associé à un outil d'activation/désactivation dudit moyen de freinage, ledit levier sollicitant ledit outil dans le sens de l'activation du freinage lorsque l'on passe de ladite première à ladite deuxième position, et inversement,

- lesdites roues (R) sont montées pivotantes de manière à pouvoir être orientées sélectivement selon deux directions angulairement distantes de 90°,

- le dispositif est pourvu d'une pompe hydraulique pour l'actionnement de la tige dudit vérin,

- ledit vérin occupe une position centrale sur ledit châssis et ce châssis comporte deux emplacements de connexion de ladite pompe, disposés de part et d'autre dudit vérin, de sorte que ladite pompe peut être connectée au choix, à l'un ou l'autre desdits emplacements,

- le dispositif comporte des moyens de réglage de l'écartement entre lesdites paires de roues (R).

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation non limitatif de l’invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

est une vue de face d'un dispositif de manipulation selon l'invention, qui est équipé d'un élément de traction, lequel est représenté en coupe et en position horizontale ;

est une vue de côté du dispositif de la figure 1, avec son élément de traction partiellement abaissé ;

est une vue de détail de l'une des roues du dispositif, avec un système de freinage associé à l'élément de traction précité ;

est une vue analogue à la figure 2, l'élément de traction étant représenté en position relevée ;

est une vue de dessus du dispositif de la figure 1 avec son élément de traction représenté en position horizontale ;

est une vue de détail de moyens de fixation de l'élément de traction précité, montés libres en rotation sur le corps du dispositif ;

est une première vue destinée à illustrer le montage des roues sur le dispositif ainsi que de moyens qui autorisent leur pivotement ;

est une deuxième vue, de dessus, montrant les mêmes moyens que la figure 7 ;

est une vue de dessus du dispositif avec les roues disposées de la manière illustrée à la figure 8 ;

est une vue de face du dispositif avec les roues disposées de la manière illustrée à la figure 8, et avec également des moyens d'attache de l'élément de traction au châssis, en vue de son soulèvement partiel ;

est une vue de face d'un palonnier à deux aimants à rupture qui équipe le dispositif ;

est une deuxième vue de dessus dudit palonnier de la figure 11 ;

est une première vue d'un aimant avec des moyens qui permettent son activation et sa désactivation ;

est une deuxième vue d'un aimant avec lesdits moyens d'activation et de désactivation, dans une position différente de la première ;

est un premier schéma illustrant l'utilisation du dispositif selon l'invention pour la manipulation d'une plaque métallique ;

est un deuxième schéma illustrant l'utilisation du dispositif selon l'invention pour la manipulation d'une plaque métallique ;

est un troisième schéma illustrant l'utilisation du dispositif selon l'invention pour la manipulation d'une plaque métallique ;

est un premier schéma illustrant l'utilisation du dispositif selon l'invention pour la manipulation d'une plaque non métallique, par exemple en béton ;

est un deuxième schéma illustrant l'utilisation du dispositif selon l'invention pour la manipulation d'une plaque non métallique, par exemple en béton ;

est un troisième schéma illustrant l'utilisation du dispositif selon l'invention pour la manipulation d'une plaque non métallique, par exemple en béton ;

est une vue de dessus simplifiée du dispositif en place au-dessus d'une plaque non métallique.

A la figure 1 annexée est représenté un mode de réalisation possible du dispositif 1 de manipulation de plaques conforme à l'invention. Sur cette figure, il est représenté positionné sur le sol S.

Ce dispositif comporte un châssis mobile 10 qui, dans ce mode de réalisation spécifique, a la forme d'une poutre métallique cylindrique creuse 11 d'axe transversal X-X'. Bien entendu, d'autres formes de ce châssis sont possibles et n'ont pas été représentées ici.

Les extrémités opposées de la poutre 11 sont ouvertes et, dans celle-ci sont engagés deux supports 12 de roues R de grand diamètre. Ces supports 12 sont identiques, de sorte que l'on se contente ci-après de n'en décrire que l'un des deux.

Ce support 12 comporte un élément cylindrique 120 qui est engagé à coulissement dans la poutre 11 précitée. Bien entendu, son diamètre est adapté pour que ce coulissement soit possible, au jeu près.

L'une des extrémités de cet élément cylindrique 120 est obturée par une plaque 121 de support de deux roues R. Cette plaque est notamment visible aux figures 2 et 4 annexées. On observe qu'elle présente une forme évasée vers le bas. Les roues R précitées sont fixées à sa partie inférieure.

En se reportant aux figures 7 et 8, on constate que l'axe AR de chaque roue R est fixé sur une plaque 122 articulée sur la plaque 121 précitée. De cette manière, il est possible, via un mouvement vers le bas, de faire pivoter chacune des roues pour lui faire adopter une position disposée à 90° par rapport à la précédente. Les figures 7 et 8 illustrent respectivement les deux orientations des roues.

Cette astuce de montage, bien entendu non obligatoire, est notamment mise à profit afin que le dispositif selon l'invention occupe une position plus compacte, notamment lorsque l'on doit le ranger en vue de son transport. Cette position compacte est notamment illustrée à la figure 9.

Lorsque l'on souhaite modifier l'écartement mutuel entre les paires de roues R, on opère manuellement et successivement une traction sur chaque élément120, en ayant préalablement procédé au soulèvement partiel du dispositif, du côté où la traction sera réalisée.

Sur le châssis mobile 10, et plus précisément sur la poutre 11, est monté un vérin hydraulique 2 dont le corps 20 est fixé sur la poutre 11, en position centrale. L'axe Y-Y' du vérin 2 s'étend perpendiculairement à l'axe X-X' de la poutre 11.

Conformément à la présente invention, ce vérin est pourvu d'une tige traversante 21. Dans le mode de réalisation présenté ici, l'extrémité inférieure 210 de la tige traversante 21 porte, de manière articulée, un palonnier 3 à deux aimants 30 à rupture. On reviendra plus loin dans la description sur le fonctionnement de ces aimants.

L'extrémité opposée supérieure 211 de la tige 21 porte, quant à elle et conformément à la présente invention, au moins un organe de fixation 4 d'au moins un moyen d'accrochage ou de suspension qui sera décrit plus loin dans la description.

Sur la poutre 11 sont prévues parallèlement au vérin 2, de part et d'autre de celui-ci et à la même distance, deux branches (ou emplacements) 13 orientées vers le haut, de connexion d'une pompe hydraulique 5 connue en soi. Il s'agit ici d'une pompe à activation manuelle. Toutefois, on peut envisager qu'il s'agisse d'une pompe actionnée par un moteur.

Cette pompe 5 peut être au choix branchée sur le dispositif au niveau de l'une ou l'autre des branches 13, par exemple en fonction de l'environnement du dispositif et de la facilité pour des opérateurs à actionner la pompe 5. Sur les figures annexées, on s'est abstenu de représenter toute la connectique entre la pompe 5 et le vérin 2 de manière à en rendre la lecture plus aisée.

Afin de rendre le déplacement du dispositif plus facile pour les opérateurs, ce dispositif 1 est équipé ici d'un élément de traction manuelle 6 qui a la forme d'un levier en deux parties démontables, ainsi que le montre notamment la figure 2.

Ce levier est rendu solidaire et plus précisément articulé au châssis par une liaison 60, notamment visible sur la figure 6, qui est libre en rotation autour de l'axe Y-Y' et emmanchée sur le corps 20 du vérin 2.

Ainsi, grâce à cette liaison rotative, on peut donner au levier 6 une orientation quelconque autour du vérin 2.

Toujours en référence à la figure 6, on note que la base du levier 6 est associée à une fourchette 61 qui est elle-même reliée par un câble 62, notamment visible à la figure 3, à un dispositif de freinage 7.

Ce dispositif équipe une seule paire de roues. Il comporte un patin 70 qui a la forme d'un tronc de cône et qui, dans la position de freinage de la figure 2, s'insère entre les roues R et freine celles-ci. Ce patin est associé à un ressort de compression 71.

Lorsqu'un opérateur saisit le levier 6 qui préalablement est dans la position verticale de la figure 4 et l'actionne dans le sens de la flèche F de la figure 2 pour lui donner une orientation horizontale, alors ce mouvement de basculement active la fourchette 61 qui exerce une traction sur le câble 62 et relève le patin 70, de sorte que celui-ci ne freine plus les roues R.

Ce montage permet donc, par le seul mouvement du levier 6, de déplacer le dispositif. Toutefois, lorsqu'il est en position (inactive) de rangement ou à l'aplomb d'une plaque à manipuler, il suffit alors de relever le levier dans la position verticale de la figure 4 pour que le dispositif soit "autofreiné".

Afin de permettre un déplacement plus aisé du dispositif, notamment selon un itinéraire courbe, il peut être avantageux de le soulever partiellement. Pour ce faire, et comme montré à la figure 10, il peut être avantageux de relier le levier 6 au châssis 20 du dispositif par une sangle L de manière à permettre à un opérateur de soulever partiellement l'ensemble du dispositif. A cet effet, il peut être avantageusement prévu, sur l'une des branches 13 précitées, un organe saillant permettant la fixation de la sangle L

Reportons-nous maintenant aux figures 13 et 14 qui montrent que les aimants 30 précités sont associés à un volant V à deux branches qui permet, au choix, d'activer ou de désactiver ces aimants.

Les figures 15 à 17 illustrent ensemble une première situation dans laquelle on souhaite procéder à la manipulation, en l'occurrence au soulèvement d'une plaque métallique.

Sur l'ensemble de ces trois figures, on a représenté le sol S et une plaque P qui obture par exemple un accès à un réseau de fibres optiques.

Préalablement à la manipulation de la plaque P, on déplace le dispositif 1 de telle manière que les aimants 30 soient positionnés à la verticale de la plaque P, comme montré à la figure 15.

Bien entendu, en fonction des dimensions de la plaque, on aura peut-être préalablement modifié l'écartement entre les roues du dispositif. Lorsque le dispositif est positionné, comme montré à la figure 15, on actionne le levier 6 qui équipe la pompe 5 et on active celle-ci de manière à rapprocher au maximum les aimants 30 de la plaque P jusqu'à toucher celle-ci. On se situe alors dans la position de la figure 16. On fait alors pivoter les volants V de chacun des aimants 30 de manière à ce que ceux-ci soient activés. Ensuite, on procède au levage de la plaque P en mettant le levier 50 de la pompe P en position de levage et en activant celle-ci pour soulever la plaque P.

On peut alors procéder au déplacement du dispositif de manière à laisser libre l'orifice recouvert par la plaque P et permettre ainsi à des techniciens d'accéder au réseau de fibres.

Bien entendu, lorsque l'on souhaite remettre en place la plaque P, on procède aux opérations précitées dans l'ordre inverse à celui qui a été décrit.

Reportons-nous maintenant aux figures 18 à 21 qui illustrent une situation dans laquelle on ne se propose plus de manipuler une plaque métallique, mais une plaque en un matériau non ferromagnétique tel que du béton.

Pour des questions de facilité de lecture de ces figures, on n'a volontairement pas représenté les aimants 30 qui équipent le dispositif.

Dans une première étape illustrée par la figure 18, on procède strictement de la même manière que ce qui a été décrit en référence à la figure 15.

On se trouve donc alors positionné comme montré à la figure 19.

On se munit alors de quatre moyens d'accrochage ou de suspension qui consistent ici en des cordes CO. Ces cordes, préalablement munies de crochets, sont fixées à la plaque P dont la face supérieure a des emplacements prévus à cet effet (dans les quatre coins).

On se saisit alors de l'extrémité supérieure des cordes que l'on place dans les taquets coinceurs 4 disposés en haut de la tige du vérin. Il suffit alors de procéder comme indiqué en référence à la figure 17 pour procéder au soulèvement de la plaque P.

Enfin, on peut se reporter à la figure 21 qui montre la disposition des cordes CO relativement au dispositif et à la plaque P.

Claims

Dispositif (1) de manipulation de plaques (P) en matériau ferromagnétique ou non, qui a la forme d'un chariot mobile (10) dont le châssis (11) est pourvu d'un vérin (2)dont la tige (21) porte à son extrémité inférieure libre (210) au moins un aimant (30), ladite tige (21) étant conformée pour être déplacée à la demande soit dans le sens de sa rétraction, soit dans le sens de son allongement, caractérisé par ledit vérin (2) est un vérin à tige traversante et que l'extrémité supérieure (211) de la dite tige (21) qui est opposée à celle qui porte au moins un aimant (30), est pourvue d'au moins un organe de fixation (4) d'au moins un moyen d'accrochage ou de suspension (CO),
de sorte qu'il est configuré pour manipuler soit une plaque (P) en matériau ferromagnétique via ledit au moins un aimant (30), soit une plaque (P) en un matériau non ferromagnétique via ledit au moins un moyen d'accrochage ou de suspension (CO).
Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit au moins un organe de fixation (4) consiste en au moins un taquet coinceur.
Dispositif (1) selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé par le fait que ledit au moins un moyen d'accrochage ou de suspension (CO) est choisi dans le groupe suivant : câble, chaîne, sangle.
Dispositif (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il est équipé de roues (R).
Dispositif (1) selon la revendication 4, caractérisé par le fait qu'il est équipé d'un moyen de freinage (7) desdites roues (R) conformé pour être actif, c'est à dire pour immobiliser lesdites roues (R), lorsque ce dispositif est en position statique.
Dispositif (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il est pourvu d'un élément de traction manuelle (6).
Dispositif (1) selon les revendications 5 et 6 prises en combinaison, caractérisé par le fait que ledit élément de traction (6) consiste en un levier conformé pour occuper une première position, dite de traction, dans laquelle il s'étend sensiblement perpendiculairement à ladite tige (21) de vérin (2), ou une deuxième position, dite relevée, dans laquelle il s'étend sensiblement parallèlement à ladite tige (21) de vérin (2), et que ledit levier (6) est associé à un outil (61) d'activation/désactivation dudit moyen de freinage (7), ledit levier (6) sollicitant ledit outil (61) dans le sens de l'activation du freinage lorsque l'on passe de ladite première à ladite deuxième position, et inversement.
Dispositif (1) selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisé par le fait que lesdites roues (R) sont montées pivotantes de manière à pouvoir être orientées sélectivement selon deux directions angulairement distantes de 90°.
Dispositif (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il est pourvu d'une pompe hydraulique (5) pour l'actionnement de la tige (21) dudit vérin (2).
Dispositif (1) selon la revendication 9, dans lequel ledit vérin (2) occupe une position centrale sur ledit châssis (11), caractérisé par le fait que ce châssis (11) comporte deux emplacements (13) de connexion de ladite pompe (5), disposés de part et d'autre dudit vérin (2), de sorte que ladite pompe peut être connectée au choix, à l'un ou l'autre desdits emplacements (13).
Dispositif (1) selon l'une des revendications 4 à 10, qui comporte deux paires de roues (R), caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de réglage de l'écartement entre lesdites paires de roues (R).