Machine pour l'arrachage des mauvaises herbes sur les voies de chemins de fer. L'objet de la présente invention est une machine pour l'arrachage des mauvaises her bes sur les voies de chemins de fer. Elle est du genre bien connu de celles qui comportent des couteaux qui sont introduits et ressortis du ballast, entre et à côté des traverses, au moyen d'un servomoteur commandé par des organes mis en mouvement par des parties de la superstructure; une machine analogue est décrite, par exemple, au brevet suisse no 75218.
La présente machine est caractéri sée en @ce que la course des couteaux se règle au moyen de butées de hauteurs différentes disposées autour d'un organe en relation avec le servomoteur, animé d'un mouvement longi tudinal alternatif et portant un taquet coopé rant avec lesdites butées. De préférence, ces dernières seront toutes prises dans un même cylindre creux disposé coaxialement à l'or gane portant le taquet, ce dernier étant dé placé et amené sur le parcours de l'une ou l'autre des butées. .L'actionnement de ce ta quet peut se faire -de .différentes manières.
On le mettra, de préférence, sous la dépendance d'un levier à main mû par un des desservants de la. machine en prévoyant, en outre, un dis- positif automatique pour parer aux éventua lités -de détérioration de la machine. Ce dis positif sera sous la dépendance de toutes les parties de la superstructure dépassant cette dernière d'une certaine hauteur, si bien que, dans les passages à niveau, par exemple, le réglage ,de la course des couteaux pourra se faire automatiquement.
Il est montré au .dessin ci-annexé, et ceci, à titre ,d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
Les couteaux sont désignés par 15; ils tournent autour de l'axe<B>151</B> et sont intro duits dans le ballast par un levier coudé<B>150</B> dont un des bras est articulé à la bielle 153 du "piston d'un servomoteur à vapeur et, l'autre, à une tringle 152 qui le relie au cou teau. La bielle 153 se prolonge vers l'arrière de la machine par une tige 154 animée d'un mouvement longitudinal alternatif et qui glisse dans les paliers 155 montés sur la plate- forme du châssis. Sur cette tige 154, est in troduit un ressort à boudin 156 qui s'appuie, d'une part, contre une bague 157 folle sur la tige et, d'autre part, contre un tampon de choc 158.
La tige porte des butées de différentes hauteurs réunies en un cylindre creux 159 disposé coaxialement à ladite tige fou sur cette dernière et dont le développement est montré en fig. 2, et une vue de bout en fig. 3.
Un taquet 170 est disposé pour coopérer avec les butées et fixé sur la. tige 154. Il comporte deux prolongements diamétralement opposés, de même largeur que les étages des butées et qui, suivant la position angulaire de ces dernières autour de la tige 145, les ren contrent soit les unes soit les autres. Le cy lindre creux 159 peut glisser sans tourner sur la tige 154 lorsque le ressort 156 est ct).mprimé.
Le cylindre creux 159 est relié à un levier à main 180 au moyen duquel on peut lui donner certaines positions et ceci par l'in termédiaire de tringles 181, 182 et .d'un le vier coudé 183 pivoté dans le massif. En un point<B>160</B> de ce système de tringles et de leviers, est adapté un tirant 161 relié à un bras 163 portant un galet 162. Pour mettre le cylindre en place suivant la. gmandeur de la. course que l'on veut faire faire aux couteaux, on manie le levier 180 selon les flèches en fig. 1 limitant ainsi la course du piston dans le cylindre du servomoteur, ceci, sans que vu la glissière de l'extrémité du tirant 161, la position du galet 162 soit influencée.
Lors qu'arrive cependant un obstacle dépassant la superstructure d'une quantité inadmissible pour le bon fonctionnement de la machine, le galet<B>162</B> tourne dans le sens inverse des ai guilles de la montre et agit sur le système de leviers suivant la hauteur de l'obstacle pour intercaler sur la course du taquet 170 une des butées du cylindre 159. On peut de celte façon parer aux éventualités de -dété rioration de: la- machine résultant de l'inatten tion du desservant.
Machine for pulling weeds on railway tracks. The object of the present invention is a machine for removing weeds from railway tracks. It is of the type well known to those which include knives which are introduced and taken out of the ballast, between and next to the sleepers, by means of a servomotor controlled by members set in motion by parts of the superstructure; a similar machine is described, for example, in Swiss Patent No. 75218.
The present machine is characterized in that the stroke of the knives is adjusted by means of stops of different heights arranged around a member in relation to the servomotor, driven by a reciprocating longitudinal movement and carrying a cleat cooperating with said stops. Preferably, the latter will all be taken in the same hollow cylinder arranged coaxially with the organ carrying the stopper, the latter being displaced and brought along the path of one or the other of the stops. The actuation of this ta quet can be done -in different ways.
It will be placed, preferably, under the control of a hand lever moved by one of the servants of the. machine by providing, in addition, an automatic device to deal with any possible deterioration of the machine. This positive response will be under the control of all the parts of the superstructure exceeding the latter by a certain height, so that, in level crossings, for example, the adjustment of the stroke of the knives can be done automatically.
It is shown in the attached drawing, and this, by way of example, an embodiment of the object of the invention.
The knives are designated by 15; they rotate around the axis <B> 151 </B> and are introduced into the ballast by an elbow lever <B> 150 </B>, one of the arms of which is articulated to the connecting rod 153 of the "piston of a steam servomotor and, the other, to a rod 152 which connects it to the knife. The connecting rod 153 is extended towards the rear of the machine by a rod 154 animated by a reciprocating longitudinal movement and which slides in the bearings 155 mounted on the platform of the chassis. On this rod 154, is introduced a coil spring 156 which rests, on the one hand, against a loose ring 157 on the rod and, on the other hand, against a buffer. shock 158.
The rod carries stops of different heights joined together in a hollow cylinder 159 arranged coaxially with said idle rod on the latter and the development of which is shown in FIG. 2, and an end view in FIG. 3.
A cleat 170 is arranged to cooperate with the stops and fixed on the. rod 154. It comprises two diametrically opposed extensions, of the same width as the stages of the stops and which, depending on the angular position of the latter around the rod 145, meet them either one or the other. The hollow cylinder 159 can slide without rotating on the rod 154 when the spring 156 is pressed.
The hollow cylinder 159 is connected to a hand lever 180 by means of which it can be given certain positions and this by means of rods 181, 182 and .d'un the bent vier 183 pivoted in the mass. At a point <B> 160 </B> of this system of rods and levers, is adapted a tie rod 161 connected to an arm 163 carrying a roller 162. To put the cylinder in place according to. greediness of the. stroke that we want to make with the knives, we handle the lever 180 according to the arrows in fig. 1 thus limiting the stroke of the piston in the cylinder of the booster, this, without seeing the slide of the end of the tie rod 161, the position of the roller 162 is influenced.
However, when an obstacle occurs which exceeds the superstructure of an inadmissible amount for the correct operation of the machine, the roller <B> 162 </B> turns counterclockwise and acts on the levers according to the height of the obstacle to interpose on the travel of the cleat 170 one of the stops of the cylinder 159. In this way, it is possible to avoid the eventualities of -deterioration of the machine resulting from the inatten tion of the servant.