CA3194566A1 - Streptocoque pour utilisation dans le traitement de l'intolerance au glucose - Google Patents

Streptocoque pour utilisation dans le traitement de l'intolerance au glucose

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CA3194566A1
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streptococcus
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Christine Delorme
Veronique Douard
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INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE POUR L'AGRICULTURE, L'ALIMENTATION ET
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Abstract

La présente invention concerne un streptocoque inactivé, ou fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à une intolérance au glucose chez un individu en ayant besoin.

Description

Description Titre : Streptocoque pour utilisation dans le traitement de l'intolérance au glucose Domaine technique La présente invention relève du domaine de la régulation de l'homéostasie du glucose, en particulier de la régulation de la glycémie, et en particulier de l'intolérance au glucose. Plus particulièrement, il est décrit ici l'utilisation de bactéries inactivées du genre Streptococcus, ou de fractions membranaires issues de celles-ci, les streptocoques comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO: 1, pour améliorer l'intolérance au glucose, et pour prévenir et/ou traiter des maladies métaboliques associées à une intolérance au glucose.
Technique antérieure Le diabète de type 2 (DT2) touche l'immense majorité des personnes vivants avec le diabète dans le monde (World Health Organization. 1999. Definition, diagnosis and classification of diabetes mellitus and its complications: report of a WHO consultation.
Part], Diagnosis and classification of diabetes mellitus). Le diabète est un réel problème de santé publique du fait de sa prévalence mondiale qui a doublé entre 1980 et 2014 passant de 4,7 à 8,5% de la population adulte (Rapport mondial sur le diabète, Organisation mondiale de la Santé 2016, ISBN: 9789242565256), du coût élevé du traitement et de ses complications. En effet, le diabète, à long terme, peut affecter le c ur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs, et accroître le risque de cardiopathie et d'infarctus du myocarde. Par conséquent, prévenir et traiter le diabète de type 2 est un champ d'investigation thérapeutique hautement pertinent avec de forts enjeux économiques et sociétaux (Atlas du diabète de la FID - 8ème Édition, 2017).
De nos jours, les recommandations de mesures hygiéno-diététiques ciblent le prédiabète, et bien que peu prescrit des traitements préventifs sont recommandés pour des personnes à fort risque de développer un diabète de type 2 (Brookshier et al., P-0932 IDF
Congress, 2019;
Moin et al., Ann Intern Med. 2015). Le prédiabète, phase précoce et réversible du diabète, se caractérise, notamment, par une intolérance au glucose.
L'intolérance au glucose est un facteur de risque du diabète de type 2, qui s'installe dans la phase de prédiabète. L'intolérance au glucose ou prédiabète ou hyperglycémie intermédiaire est un trouble de la glycémie. Un individu souffrant d'intolérance au glucose présente une
2 glycémie supérieure à la normale mais qui n'est encore pas assez élevée pour poser un diagnostic de diabète. Il est possible de caractériser une intolérance au glucose par la détection d'une diminution de la sensibilité à l'insuline ou une augmentation de la résistance à l'insuline.
Le prédiabète est une phase au cours de laquelle il est souvent encore possible d'inverser la tendance diabétique pour revenir à un taux de glycémie normal. Cet état précurseur du diabète de type 2 peut être réversible avec de l'exercice physique et une adaptation du régime alimentaire.
De manière générale, l'activité physique associée à un régime équilibré peut permettre de diminuer le glucose sanguin et prévenir la progression vers le diabète de type 2. Cependant l'augmentation prévisionnelle de cas de diabète de type 2 dans les prochaines années suggère que ces aménagements de style de vie ne sont pas suffisants. Ainsi, il apparaît qu'un rééquilibrage de l'hygiène de vie est souvent peu réaliste ou insuffisant et doit être associé à
une médication orale prescrite pour contrôler le niveau de glucose sanguin.
Toutefois, ces médications sont peu nombreuses et certaines ne sont pas conseillées chez les enfants ou les adolescents qui sont de plus en plus nombreux à développer une intolérance au glucose. Par exemple, la Metformin, généralement utilisée pour traiter le diabète de type 2, peut être prescrite. Cependant, des contre-indications et des effets secondaires indésirables existent, tels que des nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales ou perte de l'appétit.
Ces effets indésirables sont la cause d'arrêts fréquents de traitements (McGovern et al.
Obesity and Metabolism, 2017). Un traitement à la Metformine sur le long terme est associé
à une augmentation du risque de carences en vitamine B6 et B12, qui peut s'accompagner de complications neurologiques (Porter et al. Endocrinol. Metab. 2019).
Cibler l'état prédiabétique, réversible, et en particulier l'intolérance au glucose, de manière précoce, apparaît donc être essentiel pour prévenir son évolution vers le diabète de type 2.
Des solutions utilisant des microorganismes ont été proposées pour empêcher l'installation d'une intolérance au glucose. Il a notamment été décrit que des souches commensales d' Akkermansia muciniphila inactivées permettent de diminuer le développement de l'obésité
causée par un régime hyperlipidique chez un individu, de réduire le développement de problèmes métaboliques engendrés par la prise de poids, et d'améliorer l'intolérance au glucose (Plovier et al.. A purified membrane protein from Akkermansia muciniphila or the pastcurizcd bactcrium improvcs mctabolism in obcsc and diabctic micc. Nature Medicine, 2017, 23(1):107-116).
3 Certains streptocoques, plus particulièrement Streptococcus salivarius et Streptococcus vestibularis, sont considérés comme commensaux et sont parfois utilisés en tant que probiotique. Par exemple. les souches de Streptococcus salivarius K12 et M18 sont commercialisées en tant que probiotique oral par la société BLIS PROBIOTICS, par exemple sous la marque UItraBLISTM pour améliorer le microbiome et l'état immunitaire des voies aéro-digestives supérieures. Toutefois, certaines souches de Streptococcus salivarius sont des pathogènes opportunistes qui provoquent des méningites ou des bactériémies chez des individus affaiblis (Srinivasan et al. 2012, PLoS ONE
7(2): e32169;
Wilson et al. 2012, Clinical Medicine & Research, 10(1), 15-25). Par ailleurs, WO 2016/185469 enseigne de réduire la présence de Streptococcus salivarius chez les personnes présentant une intolérance au glucose.
Il existe un besoin de disposer de nouveaux composés ou compositions pour contrôler l'homéostasie du glucose. Il existe également un besoin de disposer de nouveaux composés ou compositions permettant de traiter l'intolérance au glucose.
Il existe un besoin de disposer de nouveaux composés ou compositions dont l'innocuité peut convenir à une administration chez l'enfant ou l'adolescent.
Il existe un besoin de disposer de nouveaux traitements pour prévenir et/ou traiter l'intolérance au glucose. Il existe également un besoin de disposer de nouveaux traitements pour prévenir et/ou traiter les maladies associées ou résultant d'une intolérance au glucose, comme, notamment, le prédiabète. Ainsi, il existe un besoin de disposer de nouveaux composés ou compositions pour prévenir et/ou traiter le prédiabète.
Il existe un besoin pour traiter et/ou prévenir les maladies associées à une intolérance au glucose, en particulier le diabète de type 2.
La présente invention a pour objet de satisfaire tout ou partie de ces besoins.
Exposé de l'invention La présente invention concerne des bactéries inactivées du genre Streptococcus, ou des fractions membranaires issues de celles-ci, lesdits streptocoques étant obtenus de streptocoques comprenant au moins un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO
: 1, pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à
une intolérance au glucose.
4 Comme détaillé dans les exemples ci-après, il a été observé par les inventeurs que des bactéries inactivées du genre Streptococcus, telles que définies dans la présente description, notamment inactivées à la chaleur, étaient capable de réduire l'intolérance au glucose induite par un régime obésogène dans un modèle animal, voire de restaurer une glycémie et une homéostasie normale du glucose.
Résumé de l'invention Selon un de ces premiers objets, la présente invention concerne un streptocoque inactivé, une ou fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant au moins un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO
: 1, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à une intolérance au glucose chez un individu en ayant besoin.
De manière inattendue, les inventeurs ont observé que des streptocoques inactivés, tels que décrits ici, notamment inactivés à la chaleur, étaient dotés de la capacité à
réguler l'homéostasie du glucose. Selon un mode de réalisation, des bactéries de l'espèce Streptococcus salivarius conviennent à la mise en oeuvre de l'utilisation objet de la présente divulgation. De manière surprenante, et contrairement à l'enseignement de WO 2016/185469, l'administration de bactéries inactivées du genre Streptococcus, notamment Streptococcus salivarius, notamment thermiquement, à des animaux soumis à
un régime alimentaire riche en lipide (régime obésogène) se traduit par une réduction de l'intolérance au glucose induite par ce régime alimentaire. La glycémie des animaux ainsi traités se rapproche de celle des animaux recevant un régime alimentaire équilibré. La réduction de l'intolérance au glucose démontre une régulation de l'homéostasie du glucose, et permet de prévenir, voire de traiter, un état prédiabétique. Un tel effet n'est pas observé
avec l'administration de Streptococcus salivarius vivant. Un traitement comprenant l'administration de bactéries du genre Streptococcus, notamment Streptococcus salivarius, ou une fraction membranaire issue de celles-ci, peut avantageusement permettre de prévenir un diabète de type 2.
Selon un autre de ces objets, il est décrit un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO: 1, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour réguler l'homéostasie du glucose, en particulier réguler la glycémie. Par réguler l'homéostasie du glucose ou réguler la glycémie , on entend, au sens de la description, induire chez un individu, en réponse à
l'administration d'un actif
5 tel que décrit ici, une modification de l'homéostasie du glucose ou de la glycémie de sorte à
les rapprocher d'une homéostasie ou d'une glycémie qu'un homme de l'art qualifierait de normal ou standard au regard dudit individu, en tenant compte de son âge, sexe, régime alimentaire, activité physique, autre état pathologique ou physiologique associé, ainsi que tout autre paramètre physiologique ou pathologique habituellement considéré
dans le domaine.
Selon un autre mode de réalisation, il est décrit ici un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO: 1, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour améliorer la réponse au glucose chez un individu intolérant au glucose. Par améliorer la réponse au glucose , on entend, au sens de la description, induire chez un individu, en réponse à l'administration d'un actif tel que décrit ici, une modification de la réponse au glucose de sorte à la rapprocher d'une réponse qu'un homme de l'art qualifierait de normal ou standard au regard dudit individu, en tenant compte de son âge, sexe, régime alimentaire, activité physique, autre état pathologique ou physiologique associé, ainsi que tout autre paramètre physiologique ou pathologique habituellement considéré dans le domaine.
Selon un mode de réalisation, il est également décrit un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1 pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter un prédiabète et/ou une maladie associée au prédiabète chez un individu en ayant besoin.
Selon un mode de réalisation, une maladie associée à une intolérance au glucose peut être le diabète de type 2.
Selon un mode de réalisation, la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une
6 séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO: 1, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter un diabète de type 2 chez un individu en ayant besoin.
Selon un autre mode de réalisation, un individu en ayant besoin peut être un mammifère, et en particulier peut être un être humain.
Selon un autre mode de réalisation, un individu en ayant besoin peut être obèse.
Selon un mode de réalisation, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, peut être inactivé par un traitement choisi parmi : un traitement thermique, une irradiation par ultraviolet, une irradiation aux rayons gamma, un traitement acide, ou un traitement avec du peroxyde d'hydrogène. En particulier, un streptocoque inactivé peut être inactivé par un traitement thermique.
Selon un mode de réalisation, un traitement thermique peut comprendre une exposition à
une température variant d'environ 50 C à environ 80 C, en particulier variant d'environ 60 C à environ 70 C, et de préférence à une température d'environ 65 C.
Selon un mode de réalisation, un traitement thermique peut comprendre une exposition à
une température spécifique pendant une période de temps variant d'environ 15 minutes à
environ 30 minutes, en particulier d'environ 18 minutes à environ 25 minutes, et en particulier étant d'environ 20 minutes.
Selon un mode de réalisation, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, peut être administré par voie orale.
Selon un mode de réalisation, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, peut être administré en au moins une prise journalière, et en particulier en une seule prise journalière.
Selon une variante de réalisation, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, peut être administré pendant au moins deux jours
7 consécutifs sur une période d'une semaine, et en particulier pendant au moins cinq jours consécutifs sur une période d'une semaine.
Selon un mode de réalisation, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, peut être administré pendant au moins une à au moins quinze semaines, en particulier pendant au moins deux à au moins douze semaines, en particulier pendant au moins trois à au moins dix semaines, voire d'au moins quatre à au moins neuf semaines et plus particulièrement pendant au moins deux semaines.
Selon une variante de réalisation, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, peut être administré à une dose journalière équivalente à une dose d'au moins environ 1.107 ufc à environ au moins 1.1012 ufc, en particulier d'au moins environ 1.108 ufc à au moins environ 1.1011 ufc, et en particulier d'au moins environ 1.109 ufc à au moins environ 1.1010 ufc.
Selon un autre mode de réalisation de la présente description, le streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, peut être formulé dans une composition comprenant au moins un véhicule ph armaceutiquement ou physiologiquement acceptable.
Selon un mode de réalisation, une composition peut être choisie parmi une poudre, des granulés, un produit alimentaire, une boisson, un produit pharmaceutique, un nutraceutique, un additif alimentaire, un complément alimentaire, une capsule, et une gélule.
Selon un autre mode de réalisation, une composition telle que décrite ici peut comprendre en outre au moins un actif supplémentaire choisi parmi : des métabolites, des antioxydants, des huiles de poisson, DHA, EPA, des vitamines, des minéraux, des phytonutriments, une protéine, un lipide, des probiotiques (autre qu'un streptocoque tel que décrit ici, notamment autre qu'un streptocoque de l'espèce salivarius ou de l'espèce vestibularis), et des combinaisons de ceux-ci.
Selon une variante de réalisation, une composition telle que décrite ici peut comprendre un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant
8 obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO
: 1, et au moins un véhicule physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à une intolérance au glucose chez un individu en ayant besoin.
Selon un mode de réalisation, il est également décrit une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à
une intolérance au glucose chez un individu en ayant besoin, comprenant au moins une étape if) d'administration audit individu d'un streptocoque inactivé, ou d'une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1. Une telle méthode peut en outre comprendre une étape d'observation d'une amélioration, en particulier d'une réduction, de l'intolérance au glucose. Également, une telle méthode peut en outre comprendre une étape d'observation d'une amélioration, en particulier d'une réduction, des symptômes caractérisant la maladie associée à une intolérance au glucose, comme un prédiabète, ou un diabète de type 2.
Brève description des figures [Fig 1] représente des images en microscopie électronique à balayage (MEB) de Streptococcus salivarius (souche J1 M8772) inactivé à la chaleur (II M8772 H
K) ou vivante (JIM8772 L). La comparaison des images révèle que le traitement d'inactivation thermique n'a pas altéré la morphologie et l'intégrité des bactéries [Fig 2] représente le poids final des différents tissus adipeux (épididymaire, viscéral et rétropéritonéal) et la masse adipeuse totale chez des rats soumis à un régime contrôle (Standard) ou obésogène (enrichi en lipides - High Fat Diet (HFD)) pendant 12 semaines.
Ordonnée : poids du tissu adipeux (en gramme) chez des rats gavés soit avec un régime contrôle (nommé Standard), soit un régime alimentaire enrichi en lipides (régime obésogène - HFD), et le cas échéant complété sur les 3 dernières semaines soit d'une solution saline (HFD Contrôle), soit de 1.1010 ufc de S. salivarius vivant (HFD + S.
salivarius JIM8772 L), soit d'un équivalent de 1.101 ufc de S. salivarius inactivé à la chaleur (HFD
+ S. salivarius JIM8772 HK). Abscisse : poids des différents tissus adipeux et poids total de la somme de
9 ces tissus adipeux (de gauche à droite) : (i) épididymaire ; (ii) viscéral ;
(iii) rétropéritonéal ;
(iv) total.
[Fig 3] représente l'évolution de la glycémie au cours du temps lors d'un essai de test de tolérance au glucose oral (OGTT - Oral Glucose Tolerance Test) effectué la 11' semaine chez des rats ayant reçu pendant 12 semaines soit un régime alimentaire contrôle (nommé
Standard), soit un régime alimentaire enrichi en lipides (régime obésogène-HFD), et le cas échéant complété sur les 3 dernières semaines soit d'une solution saline (HFD
Contrôle), soit de 1.1010 ufc de S. salivarius vivants (HFD + S .salivarius JIM8772 L), soit d'un équivalent de 1.1010 ufc de S. salivarius inactivés à la chaleur (HFD + S.
salivarius JIM8772 HK). Figure 3A. Ordonnée : glycémie (mg/dL) chez des rats gavés avec un régime : (i) Standard (régime contrôle + solution saline - nommé Standard) - A) ; (ii) HFD
Contrôle (HFD + solution saline -o) ; (iii) HFD + S. salivarius JIM8772 vivant (HFD +
S. salivarius JIM8772 L - ) ou (iv) HFD + S. salivarius JIM8772 inactivé à la chaleur (HFD +
S.
salivarius JIM8772 HK - 0). Abscisse : temps en minutes après administration de glucose oral (2g/kg). Figure 3B. Ordonnée : Aire sous la courbe (mg.d1-1.hr-1).
Abscisse (de gauche à droite) : (i) Standard (régime contrôle + solution saline ¨ Standard) ; (ii) HFD Contrôle (HFD + solution saline) ; (iii) HFD + S. salivarius JIM8772 vivant (HFD + S.
salivarius JIM8772 L) ou (iv) HFD + S. salivarius JIM8772 inactivé à la chaleur (HFD + S.
salivarius JIM8772 HK) * p<0.05.
[Fig 4] représente le poids total (Figure 4A) et de la masse adipeuse de l'épididyme (Figure 4B) chez des souris soumises à un régime normal (régime Contrôle) ou obésogène (enrichi en lipides - High Fat Diet (HFD)) pendant 12 semaines, et le cas échéant complété soit d'une solution saline (HFD Contrôle), soit de 1.109ufc de S. salivarius vivants (HFD
+ S. salivarius JIM8777 L), soit d'un équivalent de 1.109 ufc de S. salivarius inactivés à la chaleur (HFD +
S. salivarius JIM8777 HK). Figure 4A. Ordonnée : poids corporel (en gramme) des souris.
Abscisse : Régimes administrés aux souris (de gauche à droite) : (i) Contrôle (régime contrôle + solution saline - chow - o) ; (ii) HFD (HFD + solution saline - e) ; (iii) HFD + S.
salivarius JIM8777 inactivé à la chaleur (HFD + S. salivarius JIM8777 HK - A) ; (iv) HFD
+ S. salivarius JIM8777 vivant (HFD + S. salivarius JIM8777 L - o) p<0.05.
Figure 4B.
Ordonnée : poids (en gramme) de tissu adipeux épididymaire des souris.
Abscisse : Régimes administrés aux souris (de gauche à droite) : (i) Contrôle (régime contrôle +
solution saline - o) ; (ii) HFD Contrôle (HFD + solution saline - *) ; (iii) HFD + S.
salivarius JIM8777 inactivé à la chaleur (HFD + S. salivarius JIM8777 HK - A) ; (iv) HFD + S.
salivarius JIM8777 vivant (HFD + S. salivarius JIM8777 L - o)**** p<0.0001.
[Fig 5] représente l'évolution de la glycémie au cours du temps lors d'un essai de test de tolérance au glucose oral (OGTT) chez des souris ayant reçu pendant 5 semaines soit un 5 régime alimentaire Contrôle, soit un régime alimentaire enrichi en lipides (régime obésogène - HFD), et le cas échéant complété soit d'une solution saline (HFD Contrôle), soit d'un équivalent de 1.109 ufc de S. salivarius inactivés à la chaleur (HFD + S.
salivarius JIM8777 HK), soit de 1.109ufc de S. salivarius vivants (HFD + S. salivarius JIM8777L).
Figure 5A.
Ordonnée : Glycémie (mg/dL) chez des souris gavées avec un régime : (i) Contrôle (régime
10 contrôle + solution saline - o) ; (ii) HFD Contrôle (HFD + solution saline - s) ; (iii) HFD +
S. salivarius JIM8777 inactivé à la chaleur (HFD + S. salivarius JIM8777 HK -A) ; (iv) HFD + S. salivarius JIM8777 vivant (HFD + S. salivarius JIM8777 L - o).
Abscisse : temps en minutes après administration de glucose oral (2g/kg).
p<0.01; *** p<0.001 et ****
p<0.0001 (HFD contrôle/HFD + JIM8777 HK/HFD+J1M8777 L vs Contrôle). Figure 5B.
Ordonnée : Aire sous la courbe (mg.d1-1.hr-1). Abscisse (de gauche à droite) :
(i) Contrôle (régime contrôle + solution saline - o) ; (ii) HFD contrôle (HFD + solution saline - s) ; (iii) HFD + S. salivarius JIM8777 inactivé à la chaleur (HFD + S. salivarius JIM8777 HK - A) ;
(iv) HFD + S. salivarius JIM8777 vivant (HFD + S. salivarius JIM8777 L - o).
****
p <0.0001.
[Fig 6] représente l'évolution de la glycémie au cours du temps lors d'un essai de test de tolérance au glucose oral (OGTT) chez des souris ayant reçu pendant 9 semaines soit un régime alimentaire Contrôle, soit un régime alimentaire enrichi en lipides (régime obésogène - HFD), et le cas échéant complété soit d'une solution saline (HFD Contrôle), soit d'un équivalent de 1.109 ufc de S. salivarius inactivés à la chaleur (HFD + S.
salivarius JIM8777 HK), soit de 1.109 ufc de S. salivarius vivants (HFD + S. salivarius JIM8777 L). Figure 6A.
Ordonnée : Glycémie (mg/dL) chez des souris gavées avec un régime : (i) Contrôle (régime contrôle + solution saline - o) ; (ii) HFD Contrôle (HFD + solution saline -s) ; (iii) HFD +
S. salivarius JIM8777 inactivé à la chaleur (HFD + S. salivarius JIM8777 HK -A) ; (iv) HFD + S. salivarius JIM8777 vivant (HFD + S. salivarius JIM8777 L - o).
Abscisse : temps en minutes après administration de glucose oral (2g/kg). * p<0.01, ** p<0.01;
*** p<0.001 et **** p<0.0001 (HFD contrôle/HFD + JIM8777 HK/HFD+JIM8777 L vs Contrôle), $$$
p<0.001 (HFD+JIM8777 HK et HFD+J1M8777 L vs HFD contrôle). Figure 6B. Ordonnée :
Aire sous la courbe (mg.d1-1.hr-1). Abscisse (de gauche à droite) : (i) Contrôle (régime
11 contrôle + solution saline - o) ; (ii) HFD contrôle (HFD + solution saline -*) ; (iii) HFD +
S. salivarius JIM8777 inactivé à la chaleur (HFD + S. salivarius JIM8777 HK -A) ; (iv) HFD + S. salivarius JIM8777 vivant (HFD + S. salivarius JIM8777 L - o). *
p<0.05 ;
**p<0.01; ****p<0.0001.
Description détaillée Comme détaillé dans les exemples ci-après, les inventeurs ont observé que, contrairement à
un streptocoque vivant, et de manière inattendue, un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, dont la séquence comprend une séquence consistant en la séquence SEQ ID NO: 1, et inactivé, en particulier inactivé à la chaleur, permettait d'améliorer substantiellement l'intolérance au glucose. Ainsi, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence consistant en la séquence SEQ ID NO: 1 peut avantageusement être mis en oeuvre pour traiter et/ou prévenir une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à une intolérance au glucose. Plus particulièrement, les inventeurs ont démontré la capacité de différentes souches de S. salivarius inactivées, JIM8772 et JIM8777, à
améliorer ou à
prévenir une intolérance au glucose dans deux modèles animaux, rats et souris, soumis à un régime alimentaire enrichi en lipides (régime obésogène).
Avantageusement, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN
ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence consistant en la séquence SEQ ID
NO: 1, peut être mise en uvre pour réguler la réponse glycémique d'un individu.
Également, avantageusement, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence consistant en la séquence SEQ ID NO: 1, peuvent être mises en oeuvre pour normaliser la glycémie d'un individu intolérant au glucose.
Définitions Les termes utilisés dans la présente description sont utilisés avec leur signification habituelle dans le domaine technique considéré, et au regard du contexte de la description dans lesquelles termes sont utilisés. Certains termes sont davantage discutés ci-dessous, ou
12 ailleurs dans la description, pour fournir des indications supplémentaires au regard de la présente description et de sa mise en oeuvre Les définitions qui suivent sont fournies pour la description et les revendications.
La description des différents modes de réalisation de la présente description comprend les modes de réalisation incluant comprenant , ayant , consistant en et consistant essentiellement en . Les mots avoir et comprendre , ou des variantes telles que a , ont , comprend ou comprenant doivent être compris comme impliquant l'inclusion du ou des éléments indiqués (comme un élément d'une composition ou une étape de méthode) mais pas l'exclusion d'autres éléments. Le terme consistant en implique l'inclusion du ou des éléments indiqués, à l'exclusion de tout élément supplémentaire.
L'expression consistant essentiellement en implique l'inclusion des éléments indiqués, et éventuellement d'autres éléments lorsque les autres éléments n'affectent pas matériellement les caractéristiques fondamentales et nouvelles telles que décrites ici. Selon le contexte, le terme comprendre peut également indiquer strictement les caractéristiques indiquées, les nombres entiers, les étapes ou les composants indiqués et, par conséquent, dans ce cas, il peut être remplacé par consister en .
Par diabète de type 2 ou DT2 , on entend désigner une maladie chronique qui se déclare lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d'insuline (hormone régulatrice de la glycémie), ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Un DT2 est généralement précédé d'une intolérance au glucose.
Les termes environ ou approximativement tel qu'utilisé ici au regard d'une valeur numérique se réfère à la plage d'erreur habituelle pour la valeur considérée, telle qu'elle habituellement identifiée par l'homme du métier dans le domaine technique considéré. La mention du terme environ au regard d'une valeur ou d'un paramètre spécifique inclut et décrit en tant que tel cette valeur ou ce paramètre. Le terme environ fait référence à
10% d'une valeur donnée. Cependant, chaque fois que la valeur en question se réfère à un objet indivisible qui perdrait son identité une fois subdivisé, alors environ fait référence à 1 de l'objet indivisible.
Le terme individu ou patient tel qu'utilisé dans le présent texte désigne en particulier un mammifère. Les mammifères considérés incluent les, mais ne sont pas limités aux, animaux domestiques (par exemple, bovins, ovins, chats, chiens, et chevaux), les primates
13 (par exemple humains et non-humains), les lapins et les rongeurs (par exemple, les souris et les rats). Selon un mode de réalisation particulier, un individu, ou patient, est un être humain.
Par intolérance au glucose on entend désigner un état physiopathologique dans lequel la glycémie d'un individu est supérieure à la normale mais inférieure au seuil de diagnostic du diabète de type. Une intolérance au glucose peut être identifiée entre autres, par un test oral de tolérance au glucose (ou test OGTT).
Par obésité , on entend désigner un état physiopathologique dans lequel un individu présente, notamment, un excès de tissu adipeux, généralement induit par un régime qualifié
d'obésogène, comprenant, notamment, une consommation excessive d'aliments caloriques, des prédispositions génétiques ou une pratique sportive insuffisante ou inexistante. Un individu déclaré comme obèse possède un indice de masse corporel (IMC) supérieur à 30.
L'indice de masse corporel, selon une définition officielle de l'Organisme Mondiale de la Santé (OMS), est l'indicateur des risques pour la santé associée à un poids excessif et à un poids insuffisant. L'IMC se calcule en divisant le poids de l'individu (en kilogrammes) par sa taille (en mètres) élevée au carré. Une valeur d'IMC est associée à une corpulence spécifique selon la classification donnée par l'OMS.
Par prédiabète , on entend désigner un état physiopathologique caractérisé, notamment, par une glycémie élevée par rapport à la normale, mais inférieure au seuil de définition du diabète de type 2. Une glycémie à jeun est considérée comme étant (i) normale entre 0.70 et 1.10 g/1, (ii) signe de prédiabète entre 1.11 et 1.25 g/1 et (iii) signe de diabète quand> 1.25 g/l. Le prédiabète n'induit généralement pas de symptômes, mais est souvent associé à une obésité, une dyslipidémie, et de l'hypertension. C'est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Le prédiahète se caractérise, notamment, par une intolérance au glucose.
Dans le contexte de la présente invention, les termes prévenir , prévention et ralentir la progression de (et les variantes de ces expressions) au regard d'un désordre physiologique ou d'une maladie concerne le traitement prophylactique de la maladie ou du désordre, par exemple chez un individu suspecté d'avoir cette maladie ou ce désordre, ou étant à risque de développer cette maladie ou ce désordre. Prévenir inclut, mais n'est pas limité à, la prévention ou le ralentissement du développement de la maladie, et/ou le maintien d'un ou plusieurs symptômes de maladie à un niveau désiré ou un niveau moindre. Le terme prévenir ne requiert pas l'élimination à 100% de la possibilité ou de la probabilité de survenue de la maladie ou du désordre. Ce terme désigne plutôt la réduction à
un degré
moindre du risque ou de la probabilité d'occurrence d'un phénomène donné, c'est-à-dire,
14 dans la présente invention, d'une intolérance au glucose ou d'une maladie associée à une intolérance au glucose, telle qu'un état prédiabétique ou un diabète de type 2. Comme indiqué, la prévention peut être complète, c'est-à-dire l'absence de symptômes ou de maladie détectable, ou partielle, de telle qu'il y ait moins de symptômes ou que les symptômes soient d'intensité moindre.
Par homéostasie du glucose , on entend l'équilibre glycémique d'un individu caractéristique d'une glycémie normale. L'équilibre glycémique à jeun normale chez l'homme est comprise entre environ 0,70 g/L et environ 1.10 g/L (soit entre 70 mg/dL et 110 mg/dL). Une glycémie en dessous de 0,70 g/L caractérise une hypoglycémie alors qu'une glycémie au-dessus de 1.10 g/L mais en dessous de 1,26 g/L caractérise une hyperglycémie modérée pouvant révéler une intolérance au glucose.
Tels qu'utilisés ici, les termes quantité thérapeutiquement efficace et quantité
prophylactiquement efficace se réfèrent à une quantité qui fournit un avantage thérapeutique dans le traitement, la prévention ou la gestion des processus pathologiques considérés. La quantité spécifique qui est thérapeutiquement efficace peut être facilement déterminée par un médecin et peut varier en fonction de facteurs tels que le type et le stade des processus pathologiques considérés, les antécédents médicaux, le sexe, le poids et l'âge du patient, son régime alimentaire, et l'administration d'autres agents thérapeutiques.
Au sens de la présente description, significativement utilisé dans le contexte d'un changement, signifie que le changement observé est notable ou qu'il a une signification statistique.
Au sens de la présente description les expressions substantiellement similaire , substantiellement pas différent , sensiblement similaire ou sensiblement pas différent (ou toute autre variante) utilisées en lien avec une caractéristique telle que décrite ici vise à un définir un ensemble de modes de réalisation en lien avec cette caractéristique qui sont largement niais pas totalement identiques aux modes de réalisation incluant cette caractéristique.
Par test oral de tolérance au glucose ou test OGTT , on entend désigner un essai permettant de mesurer la capacité de l'organisme à utiliser le glucose. Un test OGTT est bien connue de l'homme du métier. On peut par exemple utiliser le protocole décrit notamment dans Nagy et al., 2018.
Selon la présente description, les termes traiter . traitement , thérapie ou thérapeutique se réfèrent à l'administration ou la consommation d'un actif tel que décrit ici, ou d'une composition comprenant un tel actif, à des fins curatives, de soulagement, de réduction, d'atténuation, ou d'amélioration d'une maladie ou d'un désordre pathologique, ou d'un ou plusieurs symptômes associés, ou pour prévenir ou ralentir la progression de ce ou ces symptômes ou de cette maladie, ou pour arrêter le développement de ce ou ces 5 symptômes, ou de cette maladie ou de ce désordre pathologique d'une manière statistiquement significative. Plus particulièrement, traiter ou traitement incluent toute approche pour obtenir un effet bénéfique ou un résultat désiré à l'égard d'un état d'intolérance au glucose chez un individu. Les résultats cliniques bénéfiques ou souhaités peuvent inclure, mais sans s'y limiter, l'atténuation ou l'amélioration de l'intolérance au 10 glucose, d'une maladie associée à l'intolérance au glucose, telle que le prédiabète ou le diabète de type 2, ou d'un ou de plusieurs symptômes d'une telle maladie ; la diminution ou la réduction de l'étendue de l'intolérance au glucose, d'une maladie associée à l'intolérance au glucose, ou d'un ou de plusieurs symptômes d'une telle maladie ; la stabilisation, c'est-à-dire l'absence d'aggravation, de l'intolérance au glucose, d'une maladie associée à
15 l'intolérance au glucose, ou d'un ou de plusieurs symptômes d'une telle maladie ; la prévention de l'intolérance au glucose, d'une maladie associée à l'intolérance au glucose, ou d'un ou de plusieurs symptômes d'une telle maladie ; la prévention de la propagation d'une maladie associée à l'intolérance au glucose, ou d'un ou de plusieurs symptômes d'une telle maladie ; le ralentissement d'une maladie associée à l'intolérance au glucose, ou d'un ou de plusieurs symptômes d'une telle maladie ou de la progression d'un ou des symptômes d'un telle maladie ; la diminution de la réapparition de l'intolérance au glucose, d'une maladie associée à l'intolérance au glucose, ou d'un ou de plusieurs symptômes d'une telle maladie ;
et l'interruption de l'intolérance au glucose, d'une maladie associée à
l'intolérance au glucose, ou d'un ou de plusieurs symptômes d'une telle maladie. En d'autres termes, le traitement tel qu'utilisé ici comprend toute guérison, amélioration, réduction ou interruption de l'intolérance au glucose, d'une maladie associée à
l'intolérance au glucose, ou d'un ou de plusieurs symptômes d'une telle maladie. Une réduction d'un symptôme ou d'une maladie signifie une diminution de la gravité ou de la fréquence de la maladie ou du symptôme, ou l'élimination de la maladie ou du symptôme.
Tel qu'utilisé dans cette description et les revendications, les formes singulières un , une , le et la incluent la pluralité, sauf indication contraire et explicite du contexte.
L'expression véhicule physiologiquement acceptable vise à désigner toute substance ou composition compatible avec l'organisme de l'individu auquel un actif objet de la
16 présente description doit être administré. En particulier, un véhicule physiologiquement acceptable est une substance ou composition dont l'administration à un individu ne s'accompagne pas d'effets délétères significatifs. Il peut s'agir, par exemple, d'un solvant non toxique tel que l'eau ou une solution aqueuse saline. En particulier, un tel véhicule est compatible avec une administration orale ou rectale, et de préférence est adapté à une administration par la voie orale.
La liste des sources, ingrédients et composants indiqués ci-après sont compris comme étant décrits de telle sorte que toutes combinaisons et mélanges de ceux-ci sont également envisagés dans le cadre de la présente invention.
Il est entendu que chaque limitation numérique maximale donnée dans la description comprend chaque limitation numérique inférieure, comme si ces limitations numériques inférieures étaient expressément écrites. Chaque limitation numérique minimale donnée dans cette description comprend toute limitation numérique supérieure, comme si ces limitations numériques supérieures étaient expressément écrites ici. Chaque plage numérique donnée tout au long de la description comprend chaque plage numérique plus étroite incluse dans une telle plage numérique plus large, comme si ces plages numériques plus étroites étaient toutes expressément écrites.
Toutes les listes indiquées dans la description, telles que, par exemple, les listes d'ingrédients, sont destinées et doivent être interprétées comme des groupes Markush. Ainsi, toutes les listes peuvent être lues et interprétées comme des éléments sélectionnés dans le groupe constitué de ... liste des éléments ... et leurs combinaisons et mélanges .
Il peut être fait référence ci-après à des noms commerciaux de composants comprenant divers ingrédients utilisés dans la présente description. Les inventeurs n'ont pas l'intention d'être limités à des matériaux sous un nom commercial particulier. Des matériaux équivalents (par exemple, ceux obtenus d'une source différente sous un nom ou un numéro de référence différent) à ceux indiqués ici par un nom commercial peuvent être substitués et utilisés dans la description ci-après.
Tel qu'il est utilisé dans la présente description, le terme "gène codant pour un ARNr 16S"
ou gène codant pour un ARN ribosomique 16S consiste en un acide nucléique de l'ADN génomique bactérien, dont la séquence d'acide nucléique est entièrement complémentaire de l'ARNr 16S naturel. Un gène codant pour un ARNr 16S peut être séquencé en utilisant les amorces V3F ((5'-TACGGRAGGCAGCAG-3' ¨ SEQ ID NO : 4) et V4R (5' -TACCAGGGTATCTAATCCT- 3' ¨ SEQ ID NO : 5) (Kozich et al. (2013) Appl.
17 Environ. Microbiol. 79,5112-5120) et Takara Ex Taq polymerase (Takara) pour l'amplification de l'ADN d'une colonie pure. Alternativement, un gène codant pour un ARNr 16S comprenant une séquence consistant en la séquence nucléotidique de SEQ ID
NO: 1, ou comprenant l'une des séquences SEQ ID NO: 2 ou 3, peut être amplifié puis séquence en utilisant les amorces SEQ ID NO: 6 (5'- gctaataccgcataacaatgg -3') et SEQ
ID NO: 7 (5'- cg2aaaggatccaacaccta -3 ').Les termes ARNr 16S ou ARN ribosomique sont utilisés dans la présente description selon leur sens communément admis dans le domaine et visent à désigner l'ARN ribosomique de la sous-unité 30S d'un ribosome procaryote.
Streptocoque inactivé
Bactéries du genre Streptococcus Les streptocoques selon la présente description sont des streptocoques, ou des bactéries du genre Streptococcus, comprenant au moins un gène codant pour un ARN
ribosomique 16S
dont la séquence comprend une séquence consistant en la séquence SEQ ID NO: 1.
Les streptocoques peuvent être des bactéries appartenant à l'espèce S.
salivarius, S.
vestibularis, ou à un mélange de celles-ci.
Selon un mode de réalisation, les streptocoques peuvent être des bactéries de l'espèce Streptococcus salivarius.
Selon un mode de réalisation, les streptocoques peuvent comprendre un gène codant pour un ARN ribosomique 16S dont la séquence comprend une séquence consistant en la séquence SEQ ID NO : 2.
Selon un mode de réalisation, les streptocoques peuvent comprendre un gène codant pour un ARN ribosomique 16S dont la séquence comprend une séquence consistant en la séquence SEQ ID NO : 3.
Les bactéries convenant à une mise oeuvre selon la description peuvent être des bactéries génétiquement modifiées ou non. La préparation de telle bactéries relève des connaissances générales dans le domaine. Il est ainsi possible de se référer au manuel :
The GMO
Handbook: Genetically Modified Animals, Microbes, and Plants in Biotechnology (Humana Press 2004 ; DOT https://doi.org/10.1007/978-l-59259-801-4) qui décrit différentes méthodes d'obtention de microorganismes génétiquement modifiés Le gène codant pour l'ARNr 16S utilisé pour définir les streptocoques convenant à la présente description n'est pas génétiquement modifié. Par non-modifié
génétiquement
18 au regard d'une séquence de nucléotide donnée, on entend désigner une séquence qui existe naturellement dans la bactérie considérée (qui n'a pas été introduit artificiellement), dans son génome, chromosome ou plasmide, et qui peut être utilisée pour caractériser ou identifier génétiquement cette bactérie. Par non-modifié génétiquement au regard d'une bactérie donnée, on entend désigner une bactérie qui existe naturellement et dont le génome, chromosome ou plasmide, n'a pas été modifié artificiellement par génie génétique. On entend désigner par génie génétique l'ensemble des outils et méthodes techniques permettant de modifier la constitution génétique d'un organisme par délétion, addition ou substitution d'un ou plusieurs (au moins un) nucléotide de son génome.
Un streptocoque convenant à une mise en oeuvre de l'invention décrite ici est un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S dont la séquence comprend une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO: 1, le gène n'étant pas modifié
par génie génétique. Une telle séquence ne comprend donc ni addition, ni délétion, ni substitution de nucléotide( s), effectuée par génie génétique, en comparaison de la séquence nucléotidique qui existe naturellement dans l'espèce ou le genre de streptocoque considéré, et n'a pas introduite artificiellement dans la bactérie. Un tel streptocoque peut par ailleurs comprendre des modifications (addition, délétion, substitution), effectuées par génie génétique, dans une ou plusieurs séquences nucléotidiques de son génome, autres que la ou les séquences du gène codant l'ARNr 16S. Un streptocoque convenant à
l'invention est un streptocoque dont le ou les gènes codant pour l'ARNr 16S existe naturellement dans ce streptocoque Un tel gène n'a donc pas introduit artificiellement dans la bactérie Selon une variante de réalisation, un streptocoque convenant à une mise en uvre de l'invention décrite ici est un streptocoque comprenant un ou des gène(s) codant pour un ARN
ribosomique 16S dont la séquence comprend une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO: 2 ou la séquence SEQ ID NO: 3, le ou les gènes n'étant pas modifiés par génie génétique. Le ou les gènes n'ont pas été introduits artificiellement dans le ou les streptocoques considérés.
Selon une variante de réalisation, un streptocoque convenant à une mise en uvre de l'invention décrite ici est un streptocoque qui n'est pas modifié par génie génétique. Aucun élément du génome d'un tel streptocoque ne comprend d'addition, de délétion, ou de substitution de nucléotide(s) effectuée par génie génétique en comparaison des séquences d'acides nucléiques existantes naturellement dans l'espèce ou le genre de streptocoque considéré.
19 Le gène codant pour l'ARN ribosomique (ARNr) 16S est un gène habituellement utilisé à
titre de marqueur moléculaire en biologie microbienne (Giovannoni et al.
Nature. 1990 ;345(6270): 60-63). Les techniques de séquençage des gènes bactériens codant pour l'ARN
ribosomique 16S sont bien connues de l'homme du métier.
A titre d'exemple, il peut être utilisé la Polymerase Chain Reaction (PCR) qui consiste à
amplifier une séquence nucléotidique d'un gène entier ou d'une partie d'un gène, avec des amorces spécifiques. A titre d'exemple, une séquence nucléotidique d'un gène codant pour un ARNr 16S peut être amplifiée en utilisant les amorces SEQ ID NO : 4 et SEQ
ID NO : 5 et une enzyme ADN polymérase, par exemple la Takara Ex Taq polymerase (Takara Bio Inc.), au moyen d'un thermocycleur. Les conditions utilisées peuvent être de 95 C pendant minutes, suivies de 38 cycles de 95 C pendant 30 secondes, d'une hybridation à

pendant 30 secondes, et d'une extension à 72 C pendant 1.5 minutes, avec une extension finale à 72 C pendant 10 minutes pour l'amplification bactérienne.
La séquence nucléotidique ainsi amplifiée est ensuite séquencée (par exemple par la méthode 15 de Sanger (1976)) et comparée à une ou plusieurs autres séquences nucléotidiques, éventuellement déposées dans des banques de données (par exemple, EMBL, NCBI, BiBi, Genebank).
La comparaison d'une séquence nucléotidique (séquence comparée) d'un gène ou d'une partie d'un gène codant pour un ARNr 16S à d'autres séquences nucléotidiques (séquence(s) de référence) d'un gène ou d'une partie d'un gène codant pour un ARNr 16S est une méthode permettant d'identifier la bactérie ou les bactéries dont est issue la séquence nucléotidique comparée.
A titre d'exemple, une séquence nucléotidique d'un gène codant pour un ARNr 16S peut être amplifiée en utilisant des amorces et une enzyme ADN polymérase, au moyen d'un thermocycleur. Préalablement, à l'étape d'amplification la séquence nucléotidique à
amplifier est isolée de la bactérie, par tous moyens connus dans le domaine, par exemple par extraction du génome de la bactérie. Après l'étape d'amplification, la séquence amplifiée est purifiée, puis séquencée, par exemple au moyen d'un séquenceur.
Un streptocoque convenant à l'invention peut être un S. salivarius ou un S.
vestibularis.
Également, un mélange de S. salivarius et de S. vestibularis peut convenir à
la mise en oeuvre de l'invention décrite ici.

Selon un mode de réalisation, une souche de streptocoque peut être mise en uvre sous une forme isolée ou purifié, c'est-à-dire non mélangée à un ou des composé(s) susceptible(s) de lui être associé(s) dans son milieu d'origine.
Les méthodes d'isolement et de purification de souches bactériennes sont bien connues de l'homme du métier et décrites notamment dans Smith et al. 1993 (Oral streptococcal colonization of infants. Oral Microbiol. lmmunol. 8 :1-4).
L'isolement d'une souche de streptocoque peut être effectué à partir de cultures bactériennes ou d'échantillons biologiques prélevés chez un individu, en particulier un être humain, et peut être notamment un échantillon de salive ou de fèces.
Souches de S. salivarius Streptococcus salivarius est une espèce de bactérie du genre Streptococcus, appartenant à la famille des Streptococcaceae et à l'ordre des Lactobacillales. Streptococcus salivarius est une espèce commensale de l'homme. Elle est principalement retrouvée dans la cavité
buccale humaine au sein de la salive et dans le biofilm multi-espèces du dos de la langue (Aas et al., 2005, Defining the normal bacterial flora of the oral cavity.
Journal of Clinical Microbiology, 43(11). 5721-32), mais également dans le système digestif chez les nouveau-nés (Carlsson et al. 1970, Early establishment of Streptococcus salivarius in the moirai of infants. Journal of Dental Research, 49(2), 415-8. R), et dans les selles humaines.
Toute souche ou bactérie de l'espèce S. salivarius peut convenir à l'invention telle que décrite ici.
Par bactérie appartenant à l'espèce Streptococcus salivarius , on entend une bactérie de forme sphérique ou ovoïde, anaérobie facultative, de type Gram positif, métabolisant le lactose et le glucose et comprenant au moins un gène codant pour un ARN
ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ
ID NO:
1.
Une souche de S. salivarius susceptible de convenir à l'invention est facilement identifiable dans les bases de données microbiologiqucs connues de l'homme du métier.
Notamment, l'homme du métier peut se procurer une telle souche auprès du National Center for Biotechnology Information, de l'Institut Pasteur Collection (CIP), du Belgium Coordinated Collections of Microorganisms (BCCM-LMG), de Paris Cochin Hospital (CCH) ou du National Collection of Type Cultures.

A titre d'exemple, un homme du métier peut se procurer les souches NCTC 8618 ou NCTC
7366, à la National Collection of Type Cultures.
Selon un mode de réalisation, une souche de l'espèce S. salivarius peut comprendre au moins un gène codant pour un ARN ribosomique 16S et comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 2.
De manière non limitative, une souche de l'espèce S. salivarius susceptible de convenir à
l'invention peut être choisie parmi : NCTC 8618, FDAARGOS_259, ICDC2, LAB813, ATCC 25975, ICDCI, ICDC3, JF, NCTC7366, ATCC 27945, HSISS4, ATCC 703, 34-09 S8, 20-12 S2, 85-06 S24, F6-1, 39-01 S14, BIOML-A22, BIOML-A24, BIOML-A25, BIOML-A19, BIOML-A21, UMB0028, BIOML-A13, BIOML-A16, BIOML-A15, BIOML-A29, BIOML-A36, BIOML-A23, BIOML-A5, BIOML-A3, BIOML-A10, BIOML-A7, UBSS01, BIOML-A35, KB005, DE0578, BIOML-A4, bf_0095, HS0302, BIOML-A34, BIOML-A28, BIOML-A18, BIOML-A30, AF24-6AC, BIOML-Al, BIOML-A27, BIOML-A26, BIOML-A14, BIOML-A17, UMB0051, BIOML-A32, BIOML-A31, MIT 14-1770-C1, 85-04 S22, MGYG-HGUT-00113, 2202 S3, BIOML-A20, BIOML-A2, YU10, NU10, VA08-2AN, UC3162, AF13-49B, AF23-9AC, 40-02 S18, 1001175st1 H3, AF29-16, BIOML-A33, SS_Bg39, AF10-23, BIOML-A6, BIOML-A9, BIOML-A8, BIOML-Al2, 34-24 510, BCC42, 1003_SOLI, 37-09 S13, AS012762, 85-05 S23, 1270 SSAL, 726_SSAL, GED7778A, 140 SSAL, 85-02 s21, 22-08 S7, 37-08 S12, 20-02 Si, 84-12 S20. 39-07 S15, 34-19 S9, 39-09 S16, UBA10771, 918_SSAL, 57.1, CCHSS3, JIM 8777, JIM 8772, K12, M18, PS4, S K126, et un mélange de celles-ci.
Selon un mode de réalisation, une souche de l'espèce S. salivarius peut être choisie parmi JIM 8772, JIM 8777, ou un mélange de celles-ci.
La souche JIM 8772 est décrite dans Delorme et al. 2007, Extent of Horizontal Gene Transfer in Evolution of Si repiococci of ihe Salivarius Group. Journal of Bacteriology, Feb. 2007, p.
1330-1341). La souche JIM 8777 est identifiée sous le numéro NCBI :
txid347253. La séquence complète du génome de cette souche est déposée à la DDBJ/EMBL/GenBank sous le numéro d'accès FR873482 (Guédon et al. 2011, Complete Genome Sequence of die Commensal Streptococcus salivarius Strain JIM8777. Journal of Bacteriology, Vol. 193, No. 18, p. 5024-5025).

Souches de S. vestibularis Streptococcus vestibularis est une espèce de bactérie du genre Streptococcus, appartenant à
la famille des Streptococcaceae et à l'ordre des Lactobacillales.
Streptococcus vestibularis est une espèce commensale de l'homme. Elle est principalement retrouvée dans la cavité
buccale humaine au sein de la salive et dans les selles humaines.
Toute souche ou bactérie de l'espèce S. vestibularis peut convenir à
l'invention décrite ici.
Par bactérie appartement à l'espèce Streptococcus vestibularis , on entend une bactérie de forme sphérique ou ovoïde, anaérobie facultative, de type Gram positif et comprenant au moins un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO: 1.
Une souche de S. vestibularis susceptible de convenir à l'invention est facilement identifiable dans les bases de données microbiologiques connues de l'homme du métier.
Notamment, l'homme du métier peut se procurer une telle souche auprès du National Center for Biotechnology Information, de l'Institut Pasteur Collection (CIP), du Belgium Coordinated Collections of Microorganisms (BCCM-LMG), de Paris Cochin Hospital (CCH) ou du National Collection of Type Cultures.
Plus particulièrement une bactérie appartement à l'espèce S. vestibularis selon la présente description peut comprendre au moins un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID
NO: 3.
De manière non limitative, une souche de l'espèce S. vestibularis susceptible de convenir à
la présente description peut être choisie parmi : NCTC12167, NCTC13732, NCTC1267, ATCC49124, AS012761, 0M08-1, MGYG-HGUT-02302, 1005_STHE, 22-04 S5, 22-06 S6, 22-03 S4, ATCC 49124 et F0396 et un mélange de celles-ci.
A titre d'exemple, un homme du métier peut se procurer des souches bactériennes selon la présente description, comme les souches NCTC12167 ou NCTC13732, à la National Collection of Type Cultures.
Culture de streptocoques Les streptocoques mis en oeuvre selon la présente description peuvent être cultivés et amplifiés selon toute méthode connue dans le domaine. Ils peuvent être cultivés sur un milieu de culture solide, par exemple sur une gélose, ou dans un milieu de culture liquide. De manière non exhaustive, différents milieux adaptés de culture aux streptocoques peuvent être utilisés. A titre d'exemple, il est possible de citer des milieux riches (Mitis-salivarius agar -Smith et al. 1993. Oral Microbiol. hnmunol ; Colombia blood agar, M17, Todd-Hewitt broth - Wescombe et al. 2011. Microbiology), des milieux chimiquement définis (MCD -Kaci et al. 2011. AEM) ou des milieux artificiels (salive artificielle - Roger et al.
2011. J. App.
Microbiol). Ces milieux peuvent être utilisés en chemostat (Harty et al. 1988.
J. App.
Microbiol ; Chen and Burne, 1995. FEMS Microbiol). Les streptocoques cultivés en milieu de culture liquide peuvent être cultivés dans des fermenteurs dont les volumes peuvent varier de quelques dizaines de millilitres à quelques dizaines de litres. Les conditions opératoires de tels fermenteurs, température, agitation, pH, pression de 02, pression de CO, sont connus dans le domaine. La fin de l'étape de culture peut être déterminée par toute méthode connue dans le domaine, par exemple par mesure du pH de la culture (par exemple, l'acidification du milieu de culture peut indiquer que la biomasse bactérienne a consommé tous les nutriments disponibles) ou par mesure de la densité optique.
Après l'étape de culture, les streptocoques peuvent être inactivés sans préparation préalable, dans le milieu de culture. Alternativement, les streptocoques peuvent être purifiés avant d'être inactivés. Toute méthode de purification des bactéries connues dans le domaine peut être mise en oeuvre. Par exemple, le milieu de culture contenant les bactéries peut être centrifugés, le surnageant éliminé, et le culot bactérien remis en suspension dans un tampon, par exemple un tampon NaCl. Les bactéries en suspension dans le tampon peuvent être soumises à un nouveau cycle de centrifugation - remise en suspension dans un tampon. Un tel cycle peut être réalisé au moins deux, voire, trois ou quatre fois. Le volume de tampon utilisé pour mettre en suspension les bactéries peut être adapté de sorte à
diluer ou concentrer les bactéries. Selon un mode de réalisation, le volume de tampon est adapté
pour concentrer les bactéries.
D'autres méthodes de purification par filtration, récupération et lavage du rétentat ou par dialyse peuvent également être mises en oeuvre.
Inactivation des streptocoques Les streptocoques peuvent être inactivées par toute méthode dans le domaine.
Selon un mode de réalisation, les streptocoques sont inactivés thermiquement.
Au sens de la présente description, des bactéries inactivées sont des bactéries rendues incapables de croître et de se diviser. Préférentiellement, des bactéries inactivées n'ont plus d'activité métabolique. Avantageusement, des bactéries inactivées selon la présente description conservent, à la suite du traitement d'inactivation, leur intégrité et peuvent rester sous forme entière. En particulier, les bactéries issues du procédé
d'inactivation conservent leurs composés de surface inaltérés, ou sensiblement inaltérés.
Toutes méthodes, traitements, ou procédés d'inactivation de bactéries connus de l'homme du métier peuvent être mises en oeuvre pour obtenir des streptocoques inactivés. On peut citer, par exemple, l'inactivation thermique, l'irradiation par ultraviolet ou les rayons gamma, le traitement par les acides ou encore le traitement par le peroxyde d'hydrogène. Le type de rayonnement, l'intensité, la dose et le temps d'exposition sont ajustés par l'homme du métier selon la quantité et la nature des bactéries à inactiver.
En particulier, les streptocoques inactivés selon la présente description peuvent être inactivés par traitement thermique.
De manière générale, il est considéré qu'un traitement thermique avec une température inférieure à environ 50 C peut ne pas inactiver les bactéries, ou n'inactiver qu'une fraction des bactéries exposées au traitement. De manière générale, il est considéré
qu'un traitement thermique avec une température excédant environ 80 C peut induire une dégradation de tout ou partie des composants bactériens, en particulier peut induire une dénaturation des composés de surface bactériens, rendant inapte les bactéries inactivées à une utilisation selon la présente description.
Un traitement thermique selon la présente description peut comprendre une exposition des bactéries à inactiver à une température variant d'environ 50 C à environ 80 C, en particulier variant d'environ 60 C à environ 70 C, et en particulier à une température d'environ 65 C.
Un traitement thermique selon la présente description peut résulter en une exposition des bactéries à une chaleur sèche ou une chaleur humide. Ainsi, l'inactivation thermique des bactéries peut être réalisée en soumettant les bactéries à inactiver à une source de chaleur adéquate, telle qu'un bain-marie, une étuve, ou un four. Outre une exposition à une source de chaleur, les bactéries à inactiver peuvent également être soumises à une pression supérieure à la pression atmosphérique.
Selon un mode de réalisation particulier, les bactéries à inactiver sont exposées à une source de rayonnement thermique en les soumettant à un traitement au bain-marie.
Les procédés de pasteurisation utilisés pour les produits agroalimentaires peuvent s'appliquer au traitement d'inactivation par traitement thermique de S.
salivarius (Chillet, 2011. Collection Biotech).
Le temps d'exposition des bactéries à une méthode ou traitement d'inactivation est adapté
par l'homme de l'art selon les facteurs habituellement retenus dans le domaine pour obtenir une inactivation de la totalité des bactéries soumises au traitement, sans en affecter sensiblement les composants responsables de l'activité des bactéries inactivées à l'égard de l'intolérance au glucose ou des maladies associées.
Les facteurs habituellement considérés pour déterminer un temps d'exposition à
un traitement d'inactivation peuvent être la nature des bactéries à inactiver, la quantité de bactéries, le degré de concentration des bactéries, la nature du milieu contenant les bactéries, le type de traitement, etc.
Selon un mode de réalisation, les streptocoques sont placés dans un tampon, en particulier dans un tampon phosphate ou un tampon salin, pour être inactivés par traitement thermique.
10 Ce tampon peut être le même que celui utilisé à l'étape de purification. Ainsi les streptocoques purifiés peuvent être directement soumis à l'étape d'inactivation Alternativement, les streptocoques en suspension dans un tampon de purification peuvent être séparé du tampon et mis en suspension dans un tampon d'inactivation.
Selon un mode de réalisation, la concentration des streptocoques peut être ajustée avant 15 l'étape d'inactivation. Selon un mode de réalisation, les streptocoques peuvent être mis à
une concentration variant d'environ 1.107 ufc/ml à 1.1012ufc/ml. Une telle concentration est particulièrement adaptée pour une inactivation par traitement thermique.
De manière générale, il est considéré qu'un traitement thermique, par exemple à une température telle que définie précédemment, d'une durée inférieure à environ 15 minutes
20 peut ne pas être suffisant pour inactiver les bactéries, ou peut ne conduire à inactiver qu'une fraction des bactéries exposées au traitement. De manière générale, il est considéré qu'un traitement thermique avec une durée excédant environ 30 minutes peut induire une dégradation de tout ou partie des composants bactériens, en particulier peut induire une dénaturation des composés de surface bactériens, rendant inapte les streptocoques inactivés 25 à une utilisation selon la présente description.
Selon un mode de réalisation, les streptocoques peuvent être inactivés par un traitement thermique appliqué, à une température telle qu'indiquée ci-dessus, pendant une durée variant d'environ 15 minutes à environ 30 minutes, en particulier d'environ 18 minutes à environ 25 minutes, et en particulier d'environ 20 minutes.
Après l'étape d'inactivation, les bactéries inactivées peuvent être utilisées en l'état, ou le cas échéant, être soumises à une étape de purification, par exemple comme décrit précédemment.

Un traitement d'inactivation des streptocoques, en particulier un traitement d'inactivation thermique, peut conduire à l'inactivation d'au moins 99,9 % des bactéries vivantes soumises au traitement d'inactivation. Ainsi, partant d'une concentration de bactéries de 108 ufc, le taux de survie est inférieur ou égal à 102 ufc. Notamment, un traitement d'inactivation peut conduire à l'inactivation d'au moins 99,99 %, voire 100 %, des bactéries vivantes soumises au traitement d'inactivation.
L'inactivation des bactéries peut être contrôlée par différentes méthodes connues de l'homme de l'art. Une méthode de contrôle peut être la remise en culture des bactéries, ou d'un échantillon représentatif des bactéries, obtenues à l'issue de la méthode d'inactivation.
De préférence, la remise en culture peut être effectuée sur gélose afin de pouvoir dénombrer les colonies éventuellement formées et quantifier le nombre de bactéries demeurant vivantes à l'issue de la méthode d'inactivation.
Toute croissance de bactéries après la remise en culture, en gélose ou en bouillon, peut être indicatif une efficacité partielle de la méthode d'inactivation. Dans une telle situation, si nécessaire, les paramètres du procédé d'inactivation seront ajustés par l'homme de l'art pour en augmenter l'efficacité et obtenir un taux d'inactivation acceptable, par exemple comme défini ci-dessus.
Les streptocoques inactivés peuvent être utilisés entiers ou sous forme de fragments membranaires ou de fractions bactériennes comprenant au moins des fragments de membranes. Les fractions membranaires selon la présente description peuvent être toute fraction ou tout extrait membranaire, éventuellement purifié ou partiellement purifié, obtenu à partir d'une culture de streptocoques selon la description, préalablement inactivés, et dont le procédé de préparation comprend au moins une étape de lyse des bactéries obtenues après inactivation. Après l'étape de lyse, le procédé peut comprendre, éventuellement une étape de purification visant à séparer la fraction contenant les membranes des bactéries du lysat total. Une telle étape peut être effectuée par centrifugation ou par filtration. Une fraction membranaire selon la présente description peut comprendre tout ou partie des composés de surface de la membrane des bactéries.
Les fragments membranaires ou les fractions bactériennes comprenant de tels fragments peuvent être obtenus sous forme de lysats bactériens.
Un lysat bactérien selon la présente description peut comprendre, outre les membranes ou fragments membranaires, tout ou partie des éléments fractionnés et/ou des métabolites résultant de la lyse de la souche bactérienne. Un lysat bactérien selon la présente description peut être obtenu par tout procédé habituellement mis en oeuvre dans le domaine, tel que, par exemple, une lyse enzymatique, un choc thermique, des ultrasons, un choc osmotique, ou sous contrainte mécanique, telle qu'une centrifugation.
Les fractions membranaires obtenues à partir des bactéries inactivées peuvent être utilisées en l'état, ou le cas échéant, être purifiées comme décrits précédemment.
Selon un mode de réalisation particulier, les streptocoques inactivés selon la présente description peuvent être mis en oeuvre sous forme entière.
Un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, sont, au sens de la présente description, des actifs.
Selon un mode de réalisation, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, peut être mis en oeuvre à une quantité équivalente à au moins environ 107 ufc (unité formant colonie) et à au plus environ 1012 ufc, en particulier à au moins environ 108 ufc et à au plus environ 1011 ufc, et en particulier à au moins environ 109 ufc et à au plus environ 1010 ufc. En particulier, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, peut être mis en oeuvre à une quantité équivalente à environ 109 ufc ou environ 101 ufc.
Les streptocoques mis en uvre selon la description étant inactivé ou sous forme de fractions membranaires, les quantités mises en oeuvre sont déterminées sur la base des quantités de bactéries vivantes déterminées avant inactivation.
Intolérance au glucose et maladies associées Comme indiqué précédemment, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, sont des actifs qui peuvent être mis en oeuvre dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à une intolérance au glucose chez un individu en ayant besoin.
Un individu ou patient considéré selon la présente description peut être un mammifère. Un mammifère visé par la présente description peut être, par exemple, choisi parmi des animaux domestiques, (tels que les bovins, les ovins, les chats, les chiens, et les chevaux), notamment les chats et les chiens, les primates, tels que les primates humains et non-humains, les lapins, et les rongeurs, tels que les souris et les rats. Selon un mode de réalisation, un individu ou patient visé par la présente description peut être un être humain.
Un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, peuvent convenir en particulier pour une utilisation dans un traitement thérapeutique pour prévenir et/ou traiter un prédiabète, et/ou une maladie ou un désordre associé au prédiabètc, ou un symptôme du prédiabète.
Une intolérance au glucose ou un prédiabète peuvent être asymptomatique.
Cependant, ils peuvent être associés à une obésité, une dyslipidémie avec un taux élevé de triglycérides et/ou un faible taux de cholestérol HDL, et de l'hypertension. L'intolérance au glucose et le prédiabète sont associés à un risque augmenté de maladies cardiovasculaires.
Le prédiabète et l'intolérance au glucose sont considérés comme une phase précoce du diabète de type 2.
Une intolérance au glucose ou un prédiabète peut être diagnostiquée par différentes méthodes connues par l'homme du métier. Notamment, une intolérance au glucose chez l'homme est diagnostiquée sur la base de deux critères :
- la glycémie à jeun, et - la glycémie deux heures après une ingestion orale de glucose.
Ainsi, une intolérance au glucose peut être diagnostiquée si: (i) à jeun, la glycémie est :
comprise entre 6.1 et 6.9 mmol/L (1.10 à 125 mg/dL) et si (ii) deux heures après une ingestion de glucose oral de 75 g, la glycémie est comprise de 7,8 mmol/L à
11,0 mmol/L
(140 mg/dL à 199 mg/dL).
La mesure de la glycémie deux heures après une ingestion de glucose est réalisée par un test oral de tolérance au glucose ou test OGTT. Un tel test est décrit dans Nagy et al., Study of In Vivo Glucose Metabolisin in fligh-fat Diet-fed Mice Using Oral Glucose Tole rance Test (OGTT) and Insulin Tolerance Test (ITT). J. Vis. Exp. (131), e56672, doi:10.3791/56672 (2018).
L'intolérance au glucose ou le prédiabète peuvent être généralement suivis d'un diabète de type 2. Le diabète de type 2 (ou DT2) est une maladie associée à une intolérance au glucose ou au prédiabète.
Selon un mode de réalisation, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, peuvent convenir en particulier pour une utilisation dans un traitement thérapeutique pour prévenir et/ou traiter un diabète de type 2.
Un DT2 peut être diagnostiqué par différentes méthodes connues par l'homme du métier.
Notamment, un DT2 peut être diagnostiqué si un ou plusieurs critères sont satisfaits parmi :

- la glycémie à jeun, - la glycémie deux heures après une gestion de glucose oral, - la glycémie aléatoire, ou - le dosage de l'hémoglobine glyquée (HbAlc).
Ainsi, un DT2 est diagnostiqué si : (i) à jeun, la glycémie est: supérieure ou égale à un 7,0 mmol/L (126 mg/dL), et/ou si (ii) deux heures après une ingestion de glucose oral de 75 g, la glycémie est supérieure ou égale à 11,1 mmol/L (200 mg/dL), et/ou si (iii) de façon aléatoire, la glycémie est supérieure à 11,1 mmol/L (200 mg/dL). Des niveaux élevés d'hémoglobine glyquée Al c (HbAlc) dans la plage non diabétique (> 48 mmol/mol (équivalent à 6,5%)) peuvent également être utilisés pour identifier les personnes à risque de développer le DT2.
Selon un mode de réalisation, la présente invention concerne également une méthode de traitement thérapeutique pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à une intolérance au glucose chez un individu en ayant besoin comprenant au moins une étape d'administration audit individu d'au moins un streptocoque inactivé, ou d'une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant au moins un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID
NO: 1.
Selon un mode de réalisation, la présente invention concerne également une méthode de traitement thérapeutique pour prévenir et/ou traiter un prédiabète et/ou une maladie associée au prédiabète chez un individu en ayant besoin comprenant au moins une étape d'administration audit individu d'au moins un streptocoque inactivé, ou d'une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO: 1.
Selon un mode de réalisation, la présente invention concerne également une méthode de traitement thérapeutique pour prévenir et/ou traiter un diabète de type 2 chez un individu en ayant besoin comprenant au moins une étape d'administration audit individu d'au moins un streptocoque inactivé, ou d'une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN
ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ
ID NO :
1.

Une méthode telle que décrite ici peut comprendre, préalablement à l'étape d'administration d'un actif selon la présente description, une étape de diagnostic de l'intolérance au glucose/prédiabète ou du diabète de type 2. Un tel diagnostic peut être réalisé par toute méthode diagnostic connue de l'homme de l'art pour cet effet, et notamment par une des 5 méthodes décrites ci-dessus.
Une méthode telle que décrite ici peut comprendre en outre une étape d'observation de la réduction, suppression, ou amélioration d'un symptôme ou d'un marqueur glycémique de l'intolérance au glucose/prédiabète ou d'un diabète de type 2 Selon un mode de réalisation particulier, un individu ou un patient considéré
pour l'invention 10 peut être obèse.
Une utilisation ou une méthode selon la présente description peut comprendre l'administration à un individu ou patient en ayant besoin de streptocoques inactivés, ou de fractions membranaires issues de ceux-ci par toute voie d'administration susceptible de convenir. On peut par exemple citer une administration par voie orale, sublinguale, nasale, 15 ou rectale. En particulier, une administration de streptocoque inactivé, ou d'une fraction membranaire issue de celui-ci, peut se faire par voie orale.
Selon un mode de réalisation, un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, peut être administré en au moins une prise journalière, en particulier deux ou trois prises journalières. Plus particulièrement, un streptocoque inactivé, ou une fraction 20 membranaire issue de celui-ci, est administré en au moins une prise journalière.
La prise de streptocoques inactivés, ou de fractions membranaires issues de ceux-ci, peut se faire au moment d'un repas, ou en dehors des repas. Sur une période de 24 heures, la prise de ces actifs peut se faire à tout moment. En particulier, la prise peut se faire le matin, et en particulier au moment du repas du matin.
25 Selon une variante de réalisation, l'administration des actifs décrits ici peut se faire en dehors des repas, notamment en une prise journalière en dehors des repas.
La période de temps pendant laquelle les streptocoques inactivés, ou des fractions membranaires issues de ceux-ci, peuvent être administrés dépend de plusieurs facteurs, tels que l'âge, le poids, le sexe du patient, la présence d'autres désordres pathologiques, le régime 30 alimentaire, et est adaptée par l'homme de l'art selon la pratique usuelle dans le domaine Une période de temps convenant à une administration de streptocoques inactivés, ou de fractions membranaires issues de ceux-ci, peut être d'au moins une semaine à
au moins quinze semaines. En particulier, une telle période peut varier d'au moins deux à au moins douze semaines, notamment d'au moins trois à au moins dix semaines, voire d'au moins quatre à au moins neuf semaines. Une période de temps convenant à une administration de streptocoques inactivés, ou de fractions membranaires issues de ceux-ci, peut être plus particulièrement d'au moins deux semaines.
Durant une période d'administration, les actifs tels que décrits peuvent être administrés consécutivement chaque jour de la période. Par exemple, un traitement sur une période d'au moins trois semaines peut comprendre au moins une administration des bactéries inactivées, ou de membranes issues de celles-ci, chaque jour sur cette période, soit pendant 21 jours consécutifs.
Alternativement, l'administration peut être réalisée de manière fractionnée sur l'ensemble de la période considérée, par exemple sur deux ou plusieurs périodes d'un ou plusieurs, par exemple 2, 3, 4, 5, ou 6, jours consécutifs, ces périodes de prises étant suivies d'une période sans prise d'un ou plusieurs, par exemple 2, 3, 4, 5, ou 6, jours consécutifs.
Dans un tel régime d'administration, une période de prise suivie d'une période sans prise définit un cycle de traitement. Un cycle de traitement peut être répété plusieurs fois, par exemple au moins une à quatorze fois, voire 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, ou 11 fois. Ainsi, un tel régime de traitement définit un ou plusieurs cycles d'administration et d'interruption. Par exemple, un traitement sur une période d'au moins neuf semaines peut comprendre au moins une prise par jour de bactéries inactivées, ou de fractions membranaires issues de celles-ci, sur période de cinq jours consécutifs suivi de deux jours consécutifs sans prises, un tel cycle étant répété ensuite huit fois pour couvrir la période de neuf semaines. Selon un mode de réalisation de cette variante, l'administration des bactéries inactivées, ou de fractions membranaires issues de celles-ci, peut se faire sur une période de un jour, suivie d'un jour sans prise, ces deux jours formant un cycle qui peut être répété au moins une à 40 ou 50 fois, par exemple pour couvrir une période de traitement total allant jusqu'à 14 à 15 semaines.
Dans une variante de réalisation, les streptocoques inactivés, ou des fractions membranaires issues de ceux-ci, peuvent être administrés pendant au moins deux jours consécutifs sur une période d'une semaine. Dans un tel mode de réalisation, la prise des bactéries inactivées, ou de fractions membranaires issues de celles-ci, se fait sur deux jours, suivi de 5 jours sans prises. L'ensemble définit un cycle qui s'étend sur une semaine et peut être répété au moins une à quatorze fois. Selon un autre mode de réalisation, l'administration peut être réalisée pendant au moins cinq jours consécutifs sur une période d'une semaine. Dans un tel mode de réalisation, la prise des bactéries inactivées, ou de fractions membranaires issues de celles-ci, se fait sur 5 jours, suivi de 2 jours sans prises. L'ensemble définit un cycle qui s'étend sur une semaine et peut être répété au moins une à quatorze fois.
Selon, un autre mode de réalisation, Par exemple, dans ces modes de réalisations, l'administration peut être réalisée pendant au moins sept jours consécutifs sur une période d'une semaine, soit chaque jour de la semaine. Cette période de traitement peut être répétée au moins une à quatorze fois. Un tel mode de réalisation est dépourvu de période sans prise.
Dans ces différents modes de traitement, l'administration peut être poursuivie sur deux, trois ou plusieurs semaines, comme indiqué ci-dessus.
Selon un mode de réalisation, des streptocoques inactivés, ou des fractions membranaires issues de ceux-ci, peuvent être administrés en une quantité ou dose thérapeutique efficace.
En particulier, ces actifs peuvent être administrés à une dose journalière équivalente à une dose variant d'au moins environ 107 ufc à environ au moins 1012 ufc. En particulier, une dose peut être d'au moins environ 108 ufc à au moins environ 1011 ufc, et en particulier d'au moins environ 109 ufc à au moins environ 1010 ufc.
Compositions comprenant des streptocoques inactivés ou des fractions membranaires Les streptocoques inactivés, ou les fractions membranaires issues de ceux-ci, peuvent être formulés dans toute composition comprenant au moins un véhicule pharmaceutiquement ou physiologiquement acceptable. Une telle composition est notamment adaptée aux modes d'administration et aux dosages indiqués précédemment.
Par pharmaceutiquement acceptable ou physiologiquement acceptable on entend signifier que le véhicule (support, diluant, ou excipient) doit être compatible avec les autres ingrédients de la formulation, et non nocif pour l'indivi du à qui la composition le comprenant est administrée. Un véhicule pharmaceutiquement acceptable est véhicule reconnu comme satisfaisant, notamment, aux critères d'innocuité, de compatibilité, et d'inertie requis pour une mise en oeuvre dans le domaine pharmaceutique. A titre d'exemples de véhicule pharmaceutiquement acceptable, il est possible de citer l'eau stérile, les saccharides tels que le sucrose ou le saccharose, les amidons, les sucres alcools tels que le sorbitol, les polymères tels que le PVP ou le PEG, les agents lubrifiants, tels que le stéarate de magnésium, les conservateurs, les agents colorants ou de saveurs.
Une composition de la présente description comprenant des streptocoques inactivés, ou des fractions membranaires issues de ceux-ci, et au moins un véhicule physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable comprend les streptocoques ou les fractions membranaires en une quantité ou dose thérapeutiquement efficace. En particulier, une composition peut être adaptée pour une administration d'un équivalent d'au moins environ 1.107 ufc à environ au moins 1.1012 unités formant des colonies (ufc), en particulier d'au moins environ 1.108 ufc à au moins environ 1.1011ufc, préférentiellement d'au moins environ 1.1 ufc à au moins environ 1.101 ufc, et plus préférentiellement à au moins environ 1.101 ufc de streptocoques vivants.
Une composition telle que décrite ici est adaptée pour permettre une prise journalière d'une quantité ou dose thérapeutiquement efficace de streptocoques inactivés, ou de fractions membranaires issues de ceux-ci.
Une composition telle que décrite ici peut convenir à une administration pendant ou en dehors des repas, en particulier en dehors d'un repas. Dans certains modes de réalisation, une composition peut convenir à une administration en au moins une prise journalière, en particulier en une seule prise journalière.
Comme détaillé précédemment, une composition telle que décrite ici peut être administrée sur une période d'un ou plusieurs jours consécutifs, le cas échéant suivi d'une période sans prise, l'ensemble définissant un cycle pouvant être, ou non, répété. Selon certains modes de réalisation, une composition peut être administrée chaque jour consécutivement sur la période d'administration considérée. Alternativement, une composition telle que décrite ici peut être administrée sur une période d'un, deux ou plusieurs jours consécutifs suivie d'une période d'interruption d'au moins un, deux ou plusieurs jours consécutifs Les périodes d'administration et d'interruption peuvent constituer un cycle.
L'administration d'une composition peut se faire sur au moins un, voire deux, trois ou plusieurs cycles consécutifs.
Une composition telle que décrite ici peut être administrée pendant une période d'au moins une à au moins quinze semaines, en particulier pendant au moins deux à au moins douze semaines, notamment pendant au moins trois à au moins dix semaines, voire pendant au moins quatre à au moins neuf semaines.
Une composition telle que décrite ici peut être avantageusement administrée selon les modes d'administration tels que décrits précédemment.
A titre de véhicule physiologiquement acceptable susceptible d'être mis en oeuvre pour formuler une composition selon la présente description, on peut citer, de manière non limitative, l'eau, les tampons salins, notamment un tampon phosphate, le bicarbonate de sodium, les jus, les produits laitiers, notamment le lait ou les yahourts, les compositions alimentaires infantiles, les agents épaississants, tels que le glycérol monostéarate, les agents édulcorants, les agents d'enrobage, tels que l'huile de colza ; l'huile de soja ; l'huile de cacahuète ; la lécithine de soja ou la gélatine de poisson, les agents diluants, tels que le lactose ; le lactose monohydraté ou l'amidon, les liants, tels que la povidone ; l'amidon gélatinisé ; les gommes ; le saccharose ; le polyéthylène glycol (PEG) 4000 ou PEG 6000, les agents dispersants, tels que la cellulose microcrystal line ou l'amidon carboxyméthylsodique, tel que l'amidon carboxymethylsodique de type A, les agents lubrifiants, tels que le stéarate de magnésium, les agents fluidifiants, tels que la silice colloïde anhydre, etc.
Un véhicule pharmaceutiquement acceptable peut être n'importe quelle substance utilisée pour la préparation de formes galéniques pharmaceutiques, y compris les matériaux d'enrobage, les matériaux filmogènes, les charges, les agents de désintégration, les matériaux modifiant la libération, les matériaux supports, les diluants, agents liants et autres adjuvants.
Les véhicules pharmaceutiquement acceptables habituellement mis en oeuvre dans le domaine comprennent des substances comme le saccharose, le mannitol, le sorbitol, l'amidon et les dérivés d'amidon, le lactose, des agents lubrifiants tels que le stéarate de magnésium, des agents de délitement, et des agents tampons. Également, les véhicules pharmaceutiquement acceptables appropriés comprennent, par exemple, l'eau, les solutions salines, les alcools, les huiles, de préférence les huiles végétales, les polyéthylèneglycols, la gélatine, le lactose, l'amylose, le stéarate de magnésium, les tensioactifs, l'huile de parfum, l'acide gras, les monoglycéri des et diglycérides, l'hydroxyméthylcellulose, la polyvinylpyrrolidone et analogues. Les compositions pharmaceutiques ou nutraceutiques peuvent comprendre des agents auxiliaires, comme des lubrifiants, des conservateurs, des stabilisants, des agents mouillants, des émulsifiants, des sels pour influencer la pression osmotique, des tampons, des colorants, des aromatisants et/ou des substances aromatiques.
Les formes liquides sont envisagées pour la présente invention. Celles-ci peuvent comprendre des émulsions, des solutions, des suspensions et des sirops. Les formes solides sont également envisagées, telles que les suppositoires, des comprimés, des pastilles, des pilules, des gélules, des poudres, des formulations effervescentes, des dragées, des granulés, ou des capsules.
Une composition telle que décrite ici peut comprendre en outre tout additif ou excipient habituellement mis en oeuvre dans le domaine au regard de l'usage considéré
pour la composition. Ainsi, une composition peut en outre comprendre au moins un choisi parmi un édulcorant, un stabilisant, un antioxydant, un additif, un agent aromatisant et/ou un colorant.

La formulation d'une composition telle que décrite ici peut être effectuée au moyen des procédés usuels mis en oeuvre dans le domaine, notamment pour produire des comprimés dragéifiés, des gélules, des gels, des hydrogels pour libération contrôlée, des émulsions, des mousses, des sirops, des liquides, des comprimés, des capsules, ou des suppositoires.
5 Une composition selon la présente invention peut être adaptée à une administration par voie orale, sublinguale, nasale ou rectale, en particulier par voie orale.
Dans un mode de réalisation, une composition telle que décrite ici peut se présenter sous la forme d'un complément alimentaire, d'un complément pour boisson, d'un produit nutritionnel, d'un aliment médical ou d'une composition nutraceutique.
113 Une composition selon la présente invention peut également être sous la forme d'une composition nutritionnelle ou nutraceutique.
En particulier, une composition telle que décrite ici peut être un complément alimentaire.
Un complément alimentaire peut notamment se présenter sous formes de capsules, gélules, capsules molles, comprimés, comprimés dragéifiés, pilules, pâtes, pastilles, gommes, 15 solutions ou émulsions buvables, sirop ou gel.
Une composition telle que décrite ici peut notamment être foi ______________________ iaulée sous forme d'un complément alimentaire choisi parmi des produits laitiers, des boissons laitières, des yaourts, des jus de fruits ou de légumes ou leurs concentrés, des poudres, des boissons à base de soja ou de céréales, des céréales de petit déjeuner telles que flocons de muesli, des poudres de jus 20 de fruits et de légumes, des barres de céréales et/ou de chocolat, des confiseries, des pâtes à
tartiner, des farines de lait, des smoothies, des glaces, des produits à base de fruits reconstitués, des barres alimentaires, des sauces, des compléments sportifs, y compris les compléments sportifs laitiers et non laitiers, un dessert, un aliment congelé, une soupe, une suspension liquide, un comprimé, une gomme ou un bonbon.
25 Avantageusement, une composition pour voie orale peut être pourvue d'un enrobage résistant au suc gastrique afin d'assurer que les streptocoques inactivés, ou des fractions membranaires issues de ceux-ci, puissent traverser l'estomac non-endommagé. La libération des actifs selon l'invention peut ainsi intervenir dans le tractus intestinal supérieur.
Selon un mode de réalisation particulier, une composition pour voie orale telle que décrite 30 ici peut être choisie parmi une poudre, des granulés, un produit alimentaire, une boisson, un produit pharmaceutique, un nutraceutique, un additif alimentaire, un complément alimentaire, une capsule, et une gélule. Dans un autre mode de réalisation, une composition peut être administrée par voie rectale. En particulier, une composition pour voie rectale peut être préparée sous la forme d'un suppositoire, un lavement ou une mousse.
Dans un mode de réalisation, une composition telle que décrite ici peut comprendre en outre au moins un actif additionnel choisi parmi : des métabolites, des antioxydants, des huiles de poisson, DHA, EPA, des vitamines, des minéraux, des phytonutrimcnts, une protéine, un lipide, des probiotiques et des combinaisons de ceux-ci.
A titre d'actifs probiotiques susceptibles d'être mise en oeuvre de manière additionnelle on peut citer les souches de bactéries probiotiques issues de Streptococcus, Lactobacillus, Lactococcus, Bifidobacterium, Vedlonella, Desemzia, Coprococcus, Collin sella, Chrobacter, Turicibac ter, Sutterella, Subdoligranulum, Sporobacter, Sporcccetigenium, Ruminococcus, Roseburia, Proteus, Propionobacterium, Leuconostoc, Weissella, Pediococcus, Prevotella, Parabacteroides, Papillibacter, Oscillospira, Melissococcus, Dorea, Dialister, Clostridium, Cedecea, Catenibacterium, Butyrivibrio, Buttiauxella, Bulleidia, Bilophila, Bacteroides, Anaerovorax, Anaerostopes, Anaerofilum, Enterobacteriaceae, Fermicutes, Atopobium, Alistipes, Acinetobacter, Slackie, Shigella, Shewanella, Serratia, Mahella, Lachnospira, Klebsiella, Idiomarina, Fusobacterium, Faecalibacterium, Eubacterium, Enterococcus, Enterobacter, ou Eggerthella.
A titre de phytonutriments, on peut mentionner les caroténoïdes, les polyphénols ou le resvératrol. A titre d'antioxydants, on peut mentionner la vitamine C, le glutathion, la caféine, ou le tocophérol. A titre dc vitamines, on peut citer les vitamines A, B, C, ou D. A
titre de minéraux, on peut citer le fer, le magnésium, le calcium, le zinc, le cuivre, ou le sodium.
Selon un mode de réalisation particulier, une composition telle que décrite ici n'est avantageusement pas une composition nutritionnelle comprenant un mélange d'oligosaccharides comprenant en un oligosaccharide N-acétylé, un galacto-oligosaccharide et un oligosaccharide sialylé.
Selon un autre mode de réalisation, une composition telle que décrite ici n'est pas destinée à être utilisée pour réduire et/ou éviter une accumulation excessive de masse adipeuse chez un nourrisson ou un jeune enfant, et/ou pour la prévention d'un trouble de santé à un âge ultérieur lié à une accumulation excessive de masse adipeuse chez un nourrisson ou un jeune enfant, comme l'obésité à un âge ultérieur, et les comorbidités associées.

Il est entendu que la présente description englobe toutes les variantes, combinaisons et permutations dans lesquelles une ou plusieurs limitations, éléments, clauses, termes descriptifs, etc., d'une ou plusieurs des revendications énumérées ci-après peuvent être introduites dans une autre revendication dépendante de la même revendication de base (ou, selon le cas, toute autre revendication), sauf indication contraire ou à moins qu'il ne soit évident pour l'homme du métier qu'une contradiction ou une incohérence se produirait.
Lorsque des éléments sont présentés sous forme de listes (par exemple, dans le groupe Markush ou un format similaire), il faut comprendre que chaque sous-groupe d'éléments est également divulgué, et tout élément peut être supprimé du groupe. Il doit être entendu qu'en général, lorsque la présente description ou des aspects de la présente description est/sont désignés comme comprenant des éléments, des caractéristiques, etc., particuliers, certains modes de réalisation de la présente description ou de certains aspects de la présente description consistent, ou consistent essentiellement en de tels éléments, caractéristiques, etc. Pour des raisons de simplicité, ces modes de réalisation n'ont pas toujours été
spécifiquement énoncés en autant de mots. Il doit également être entendu que tout mode de réalisation ou aspect de la présente description peut être explicitement exclu des revendications, indépendamment du fait que l'exclusion spécifique soit mentionnée dans la spécification. Les publications et autres documents cités pour décrire l'arrière-plan de la présente description et pour fournir des détails supplémentaires concernant sa mise en oeuvre sont incorporés ici par référence.
La présente description est décrite ci-dessous de façon plus détaillée au moyen des exemples suivants qui sont présentés à titre d'illustration uniquement, et ne sont pas limitatifs de la présente description.
Objets de la présente description Un premier objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à une intolérance au glucose chez un individu en ayant besoin.
Un second objet de la présente description concerne streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour améliorer la réponse au glucose chez un individu intolérant au glucose chez un individu en ayant besoin.
Un troisième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO: 1, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter un prédiabète et/ou une maladie associée au prédiabète chez un individu en ayant besoin.
Un quatrième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'objet 1, 2 ou 3, dans laquelle ladite maladie associée à une intolérance au glucose est le diabète de type 2.
Un cinquième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter un diabète de type 2 chez un individu en ayant besoin.
Un sixième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'objet 1 à
5, dans laquelle ledit individu est un mammifère, en particulier un être humain.
Un septième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon les objets 1 à 6. dans laquelle ledit individu est obèse.
Un huitième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'un des objets 1 à 7, dans laquelle le streptocoque est inactivé par un traitement choisi parmi : un traitement thermique, une irradiation par ultraviolet, une irradiation aux rayons gamma, un traitement acide, ou un traitement avec du peroxyde d'hydrogène, en particulier par un traitement thermique.
Un neuvième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'objet 8, dans laquelle ledit traitement thermique comprend une exposition à une température variant d'environ 50 C à environ 80 C, en particulier variant d'environ 60 C à environ 70 C, et de préférence à une température d'environ 65 C.
Un dixième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'objet 8 ou 9, dans laquelle ledit traitement thermique est d'une durée variant d'environ 15 minutes à
environ 30 minutes, en particulier d'environ 18 minutes à environ 25 minutes, et en particulier est d'environ 20 minutes.
Un onzième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'un des objets 1 à 10, dans laquelle le streptocoque inactivé ou ladite fraction membranaire sont administrés par voie orale.
Un douzième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'un des objets 1 à 11, dans laquelle le streptocoque inactivé ou ladite fraction membranaire sont administrés en au moins une prise journalière, et en particulier en une seule prise journalière.
Un treizième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'un des objets 1 à 12, dans laquelle le streptocoque inactivé ou ladite fraction membranaire, sont administrés pendant au moins deux jours consécutifs sur un intervalle d'une semaine, et en particulier pendant au moins cinq jours consécutifs sur un intervalle d'une semaine.
Un quatorzième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'un des objets 1 à 13, dans laquelle le streptocoque inactivé ou ladite fraction membranaire sont administrés pendant au moins une à au moins quinze semaines, en particulier pendant au moins deux à
au moins douze semaines, en particulier pendant au moins trois à au moins dix semaines, voire d'au moins quatre à au moins neuf semaines et plus particulièrement pendant au moins deux semaines.
Un quinzième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'un des objets 1 à 14, dans laquelle le streptocoque inactivé ou ladite fraction membranaire sont administrés à une dose journalière équivalente à une dose d'au moins environ 1.107 ufc à environ au moins 1.1012 ufc, en particulier d'au moins environ 1.108 ufc à au moins environ 1.1011 ufc, et en particulier d'au moins environ 1.109 ufc à au moins environ 1.1010 ufc.

Un seizième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'un des objets 1 à 15, dans laquelle le streptocoque inactivé ou ladite fraction membranaire sont dans une composition comprenant au moins un véhicule physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable.
5 Un dix-septième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'objet 16, dans laquelle ladite composition est choisie parmi une poudre, des granulés, un produit alimentaire, une boisson, un produit pharmaceutique, un nutraceutique, un additif alimentaire, un complément alimentaire, une capsule, et une gélule.
113 Un dix-huitième objet de la présente description concerne un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'objet 16 ou 17, dans laquelle ladite composition comprend en outre au moins un actif supplémentaire choisi parmi : des métabolites, des antioxydants, des huiles de poisson, DHA, EPA, des vitamines, des minéraux, des phytonutriments, une protéine, un lipide, des probiotiques, et des 15 combinaisons de ceux-ci.
Un dix-neuvième objet de la présente description concerne une composition comprenant un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui-ci, et au moins un véhicule physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une 20 maladie associée à une intolérance au glucose chez un individu en ayant besoin.

Exemples Dans les exemples ci-après, il est montré la propriété de streptocoques inactivés obtenus de streptocoques comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO: 1, en particulier l'espèce S. salivarius, plus particulièrement des souches J1M8772 et J1M8777, à
réguler la glycémie dans des modèles de rats et de souris obèses.
Exemple 1 : S. salivarius inactivé à la chaleur améliore l'intolérance au glucose dans un modèle de rat Matériel et méthodes Préparation des bactéries Culture Une préculture de S. salivarius JIM8772 a été préparée à partir d'une colonie bactérienne isolée sur milieu M17 glucose agar, puis ensemencée dans 5 ml de milieu M17 glucose liquide, et cultivée à 37 C sur la nuit.
A partir de cette préculture, une culture bactérienne en milieu M17 glucose (pour 1L : 5 g Tryptone, 5 g peptone de soja, 5 g infusion de viande, 2.5 g d'extrait de levure, 0.5 g d'acide ascorbique, 0.25 g de sulfate de magnésium, 19 g glycérophosphate disodique et de 10 g glucose) a été ensemencée et a été cultivée à 37 C, jusqu'à une DO (densité
optique) à 600 nm comprise entre 1 et 2.
Les bactéries ont été récoltées et centrifugées 20 min à 6000 rpm. Le surnageant a été éliminé
et les culots ont été lavés avec un volume équivalent de tampon NaC1 0.9%.
Après une seconde centrifugation de 20 min à 6000 rpm et l'élimination du tampon NaC10.9%, le culot bactérien a été repris dans un volume 10 fois plus faible de tampon NaCl 0.9%
que le volume précédent pour concentrer les bactéries. Après une troisième centrifugation de 20 min à 6000 rpm, le culot bactérien a été repris dans un volume 10 fois plus faible de tampon NaC10.9%
que le volume précédent pour concentrer les bactéries.
Les bactéries ont ensuite été réparties en tube de 2 ml à raison de 1 ml, puis soit inactivées à
la chaleur soit conservées vivantes.
Inactivation à la chaleur Les bactéries réparties en tube ont été exposées pendant 20 min à 65 C au bain marie. Les bactéries S. salivarius inactivées à la chaleur sont qualifiées par la suite HK (heat killed - thermiquement inactivé). L'inactivation des bactéries a été contrôlée par remise en culture d'un échantillon de bactéries sur M17 agar et par l'observation de l'absence de croissance après 24 h à 37 C. L'intégrité des bactéries, et en particulier l'absence de lyse bactérienne a été vérifiée par microscopie électronique à balayage. Les bactéries ont été
récoltées et centrifugées 20 min à 6000 rpm à partir de cultures bactériennes en milieu M17 glucose. Le surnageant a été éliminé et les suspensions bactériennes immergées dans une solution fixative (2,5% de glutaraldéhyde dans du tampon cacodylate de sodium 0,2 M, pH
7,4) ont été déposées sur des disques de verre stériles (Marienfeld, VWR, France) et stockées 1 heure à température ambiante et une nuit à 4 C. Le fixateur a été retiré elles échantillons ont été
rincés trois fois pendant 10 min dans une solution de cacodylate de sodium (pH
7,4). Les échantillons ont subi une déshydratation progressive par immersion dans une série graduée d'éthanol (50 à 100%) avant séchage au point critique sous CO2. Les échantillons ont été
montés sur des disques support en verre (50 mm de diamètre) fixés par des disques adhésifs en carbone (Agar Scientific, Oxford Instruments SAS, GOMETZ-LA-VILLE, France) et métallisés au platine (Polaron SC7640, Milexia, Verrières-le-buisson, France) pendant 220 secondes à 10 mA. Les échantillons ont été visualisés par microscopie électronique à
balayage à émission de champ (SEM FEG). Ils ont été visualisés via la détection d'électrons secondaires et d'électrons rétrodiffusés (5 kV) avec un microscope Hitachi SU5000 (Milexia, Verrières-le-Buisson, France). La préparation des échantillons et les analyses de microscopie électronique à balayage ont été effectuées au sein de l'infrastructure scientifique collective (ISC) de microscopie et d'imagerie MIMA2 (INRA, Jouy-en-Josas, France - DOT :
MIMA2, INRAE, 2018. Microscopy and Imaging Facility for Microbes, Animals and Foods, https ://doi .org/10.15454/1 .5572348210007727E 12).
Bactéries vivantes La remise en culture d'un échantillon de bactéries sur M17 agar permet après 24 h de croissance à 37 C de calculer la concentration des bactéries Streptococcus salivarius JIM8772 vivantes. Les tubes comprenant les bactéries S. salivarius vivantes sont gardés dans la glace jusqu'à utilisation dans les 3 heures suivant la préparation. Les bactéries vivantes sont indiquées avec la lettre L (pour living ) : S. salivarius L.

Animaux Des rats mâles CdSD (275-300g) de Charles Rivers ont été utilisés.
Régime diététique Les animaux ont reçu soit un régime contrôle soit un régime HFD (régime obésogène riche en graisse - High Fat Diet). Le régime HFD est composé de: 45% de lipides +
35% de carbohydrates + 20% de protéines avec 4.7 kcal/g.
Le régime contrôle est composé de 11% de lipides + 56% de carbohydrates + 33%
de protéines avec 3.3 kcal/g.
Design de l'étude Après 13 jours d'acclimatation, un groupe de 21 rats a été soumis à un régime HFD pendant 9 semaines et un groupe de 7 rats a reçu le régime contrôle. Les rats du groupe HFD ont ensuite été distribués en fonction de leurs poids pour créer 3 groupes homogènes de 7 animaux chacun.
A la suite de ces 9 semaines et pendant 3 semaines, un groupe HFD (HFD
contrôle) et le groupe Contrôle (Standard) ont été gavés chaque jour avec 1 ml d'une solution saline (NaCl 0.9%). un groupe HFD a été gavé chaque jour avec une solution saline de 1 ml avec 1.1010 ufc de bactéries vivantes (S. salivarius L), et un groupe HFD a été gavé
chaque jour avec une solution saline de 1 ml de bactéries inactivées (S. salivarius HK) comprenant un équivalent de 1.101 ufc.
L'étude comprenait les 4 groupes suivants :
- Groupe Standard + solution saline (Standard) - Groupe HFD + solution saline (HFD Contrôle) - Groupe HFD + solution saline contenant S. salivarius JIM8772 HK (HFD HK) - Groupe HFD + solution saline contenant S. salivarius JIM8772 L (HFD L) Mesure de la masse adipeuse Après les 12 semaines (9+3) de régime, les rats ont été abattus et les tissus adipeux épididymaire, viscéral et rétropéritonéal ont été prélevés et pesés afin de déterminer l'impact du régime alimentaire, le cas échéant complété avec des bactéries S.
salivarius vivantes ou inactivées à la chaleur, sur la prise et l'accumulation de tissus adipeux.

Le poids des tissus adipeux a été mesuré : après dissection spécifique de chaque tissu, ceux-ci étaient pesés sur une balance électronique.
Mesure de la glycémie Après 11 semaines de régime (soit une semaine avant l'abattage, et après deux semaines de régime suppléé ou non avec des bactéries), un test de tolérance au glucose oral (OGTT) a été effectué sur 6 des 7 rats de chaque groupe afin d'évaluer la capacité des animaux à réguler leur glycémie.
Ce test consiste à suivre les concentrations plasmatiques en glucose pendant 120 minutes à
la suite d'une charge orale de glucose. Ainsi, à To (Glycémie à jeun), du glucose (2 g/kg) est donné par voie orale à l'animal. Une goutte de sang est prélevée au niveau de la queue toutes les 30 minutes pendant 120 minutes afin de mesurer la glycémie avec un glucomètre à
bandelettes (Accu-Check Perfoma, disponible en pharmacie) (Nagy et al., J.
Vis. Exp., 2018). La tolérance au glucose est le reflet de la capacité de l'organisme à
restaurer une glycémie normale.
Analyse statistique L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel GraphPad Prism (v7 ;
San Diego, CA).
Toutes les données ont été analysées en utilisant une ANOVA suivie d'un test de comparaison multiple de Tukcy. Les différences avec des valeurs de p <0,05 ont été
considérées comme statistiquement significatives.
Résultats Maintien de l'intégrité des bactéries inactivées à la chaleur Les bactéries HK et vivantes ont été observées en microscopie électronique afin de comparer leur morphologie et d'évaluer le maintien de l'intégrité des bactéries à la suite du traitement d'inactivation thermique.
Il a été observé que l'enveloppe des bactéries était identique entre les souches inactivées et les souches vivantes. Plus spécifiquement, il a été observé que les souches inactivées demeuraient entières et ne présentaient pas d'altération morphologique (Figure 1).

Impact du régime HFD et de l'administration de S. salivarius inactivé sur le poids et l'adiposité des rats Dans un premier temps, il a été observé que le poids des tissus adipeux et notamment des tissus adipeux épididymaire, viscéral et rétropéritonéal était au moins deux fois plus élevé
5 dans les 3 groupes HFD comparés au groupe Standard. Notamment le poids total des 3 tissus adipeux est en moyenne de 25 g pour le groupe Standard et en moyenne de 51 à
55 g pour les 3 groupes HFD (Figure 2).
Ainsi, il a été observé une augmentation du poids des tissus adipeux des rats sous régime HFD. La prise de poids plus élevée et l'augmentation significative du poids des tissus 10 adipeux des animaux sous régime HFD sont le signe d'une installation de l'obésité.
Amélioration de l'intolérance au glucose par S. salivarius HK
Après 11 semaines de régime, un test de tolérance au glucose oral (OGTT) a été
pratiqué. Il a été observé une moindre augmentation de la concentration en glucose sanguin, durant les 15 90 minutes suivant la charge de glucose oral, chez les rats du groupe HFD + S. salivarius HK (137 +/- 4.7 mg/dl à 90 min post gavage) en comparaison aux rats du groupe HFD
Contrôle (167 +/- 6.7 mg/dl à 90 min post gavage). L'évolution de la concentration de glucose sanguin du groupe HFD + S. salivarius HK dans les 90 min suivant l'administration orale de glucose était comparable à celle du groupe Standard (133 +/- 3.2 mg/dl à 90 min 20 post gavage) (Figure 3A).
Par ailleurs, l'aire sous la courbe (AUC) du groupe 1-1FD + S. salivarius EIK
(249.4. +/- 4.5 mg/d1/hr) était diminuée en comparaison avec le groupe HFD Contrôle (303.1 +/-9.0 mg/dlihr) et le groupe HFD + S. salivarius L (286.1 +/- 9.7 mg/d1/hr) et comparable à celle du groupe Standard (250.5 +/- 6.8 mg/dl/hr) (Figure 3B). Ces résultats indiquent que 25 l'intolérance au glucose qui s'établit dans les groupes HFD Contrôle et HFD + S salivarius L est significativement diminuée dans le groupe de rats HFD + S. salivarius HK. Le traitement avec les bactéries vivantes n'a pas modifié significativement l'intolérance au glucose des rats soumis au régime HFD.
Ainsi, alors que le gavage des rats HFD + S. salivarius L ne change pas l'intolérance au 30 glucose par rapport aux rats HFD Contrôle, de façon inattendue le groupe de rats HFD + S.
salivarius HK présente une glycémie similaire à celle du groupe Standard (Fig.
3B). Ceci indique un effet curatif de S. salivarius inactivé sur la mise en place de l'intolérance au glucose.

Ainsi, les données présentées démontrent qu'une souche inactivée de l'espèce Streptococcus salivarius permet d'améliorer sensiblement l'intolérance au glucose. S.
salivarius inactivé
s'avère ainsi particulièrement intéressant pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à une intolérance au glucose, notamment chez un individu obèse et/ou pré-diabétique.
Exemple 2 : S. salivarius inactivé à la chaleur améliore l'intolérance au glucose dans un modèle de souris Matériel et méthodes Préparation des bactéries Culture Une préculture de de S. salivarius JIM8777 a été préparée à partir d'une colonie bactérienne isolée sur milieu M17 glucose agar et ensemencée dans 5 ml de M17 glucose liquide pour une culture à 37 C sur la nuit.
A partir de cette préculture, une culture bactérienne en milieu M17 glucose (pour 1L: 5 g Tryptone, 5 g peptone de soja, 5 g infusion de viande. 2.5 g d'extrait de levure, 0.5 g d'acide ascorbique, 0.25 g de sulfate de magnésium, 19 g glycérophosphate disodique et de 10 g glucose) a été ensemencée et a été cultivée à 37 C, jusqu'à une DO à 600 nm comprise entre 4 et 6.
Les bactéries ont été récoltées et centrifugées 10 min à 6000 rpm. Le surnageant a été éliminé
et les culots ont été lavés avec un volume équivalent de tampon PBS. Après une seconde centrifugation de 10 min à 6000 rpm, le culot bactérien a été repris dans un volume 10 fois plus faible de tampon PB S que le volume initial de culture pour concentrer les bactéries.
Les bactéries ont ensuite été réparties en tube 2 ml à raison de 1 ml, puis soit inactivées à la chaleur soit conservées vivantes.
Inactivation à la chaleur Les tubes contenants 1 ml de bactéries sont traités pendant 20 min à 65 C au bain marie. Les bactéries sont centrifugées 10 min à 6000 rpm, le tampon PBS est éliminé et les culots secs sont congelés directement en azote liquide et conservés à -80 C jusqu'à
utilisation.
L'inactivation des bactéries a été contrôlée par remise en culture d'un échantillon de bactéries sur M17 agar et par l'observation de l'absence de croissance après 24 h à 37 C.

Les bactéries S. salivarius JIM8777 inactivées à la chaleur sont qualifiées par la suite HK
(heat killed - thermiquement inactivé).
Bactéries vivantes Les bactéries Streptococcus salivarius JIM8777 vivantes ont été centrifugées 10 min à 6000 rpm, le tampon PBS a été éliminé et les culots secs ont été congelés directement en azote liquide et conservés à -80 C jusqu'à utilisation. La remise en culture d'un échantillon de bactéries vivantes sur M17 agar permet après 24 h de croissance à 37 C de calculer la concentration des bactéries Streptococcus salivarius JIM8777 vivantes. Les bactéries vivantes sont indiquées ensuite avec la lettre L (pour living ) : S.
salivarius L.
Animaux Des souris mâles C57BL/6JRj de 7 semaines de Janvier Labs ont été utilisées.
Régime diététique Les animaux ont reçu soit un régime contrôle soit un régime HFD (régime obésogène riche en graisse - High Fat Diet). Le régime HFD est composé de: 45% de lipides +
35% de carbohydrates + 20% de protéines avec 4.7 kcal/g.
Le régime contrôle est composé de 11% de lipides + 56% de carbohydrates + 33%
de protéines avec 3.3 kcal/g.
Design de l'étude Après 10 jours d'acclimatation, 27 souris ont été pendant 12 semaines soumis à
un régime HFD et 9 souris ont reçu un régime contrôle (Contrôle). Les souris du groupe HFD ont été
distribuées en fonction de leurs poids pour créer 3 groupes homogènes de 9 animaux chacun.
Un groupe HFD (HFD Contrôle) et le groupe Contrôle ont été gavés 5 jours/semaine sur 12 semaines avec 0,2 ml d'une solution saline de PBS (80 g/1 NaC1, 2 g/1 KC1, 35.8 g/1 Na2HPO4. 12H20 et 2.4 g/1 KH2P0.4), un groupe HFD a été gavé chaque 5 jours/semaine sur 12 semaines avec une solution saline de 0.2 ml avec 1.109 ufc de bactéries S.
salivarius vivantes (S. salivarius JIM8777 L), et un groupe HFD a été gavé 5 jours/semaine sur 12 semaines avec une solution saline de 0.2 ml de bactéries inactivées (S.
salivarius JIM8777 HK) comprenant un équivalent de 1.109 ufc.
L'étude comprenait les 4 groupes suivants :

- Groupe Contrôle + solution saline (Contrôle) - Groupe HFD + solution saline (HFD Contrôle) - Groupe HFD + S. salivarius JIM8777 HK
- Groupe HFD + S. salivarius JIM8777 L
Mesure de la masse adipeuse Après 12 semaines de régime, le poids corporel des souris a été mesuré par pesée le matin sur une balance électronique de précision.
Par la suite les souris ont été abattues et le tissu adipeux épididymaire a été prélevé et pesé
sur une balance électronique.
Mesure de la glycémie A 5 et 9 semaines de régime suppléé ou non avec des bactéries inactivées ou vivantes, un test de tolérance au glucose oral (OGTT) a été effectué sur chaque groupe afin d'évaluer la capacité des animaux à réguler leur glycémie.
Ce test consiste à suivre les concentrations plasmatiques en glucose pendant 120 minutes à
la suite d'une charge orale de glucose. Ainsi, à To (Glycémie à jeun), du glucose (2 g/kg) est donné par voie orale à l'animal. Une goutte de sang est prélevée au niveau de la queue toutes les 30 minutes pendant 120 minutes afin de mesurer la glycémie avec un glucomètre à
bandelettes (Accu-Check Perfoma, disponible en pharmacie) (Nagy et al., J.
Vis. Exp., 2018). La tolérance au glucose est le reflet de la capacité de l'organisme à
restaurer une glycémie normale.
Analyse statistique L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel GraphPad Prism (v7 ;
San Diego, CA).
Toutes les données ont été analysées en utilisant le test de Kruskal-Wallis suivi d'un test de comparaison multiple de Duan. Les différences avec des valeurs de p <0,05 ont été
considérées comme statistiquement significatives.
Résultats Impact du régime HFD et de l'administration de S. salivarius inactivé sur le poids et l'adiposité des souris Poids des souris Dans un premier temps, le poids moyen final des souris soumises au régime HFD
Contrôle (32.2 +/- 0.9 g) a été plus important que celui des souris du groupe Contrôle (27.8 +/- 0.4 g) (Figure 4A). L'administration de bactéries S. salivarius inactivées ou vivantes n'a pas impacté significativement le poids moyen final des souris des groupes HFD
(32.2 +/- 1.1 g pour HFD + S. salivarius inactivé et 29.8 +/- 0.9 g pour S. salivarius vivant) (Figure 4A).
Adiposité des souris Par ailleurs, il a également été observé que le poids final moyen du tissu adipeux épididymaire des souris des groupes HFD Contrôle (1.49 +/- 0.11 g) était significativement plus élevé que celui des souris du groupe Contrôle (0.41g +/- 0.07 g).
L'administration de bactéries S. salivarius inactivées ou vivantes n'a pas impacté
sensiblement le poids moyen final du tissu adipeux épididymaire des souris des groupes HFD (1.69 +/- 0.18 g pour HFD + S. salivarius inactivé et 1.29 +/- 0.11 g pour S. salivarius vivant) (Figure 4B).
La prise de poids plus élevée et l'augmentation significative du poids du tissu adipeux des souris sous régime HFD sont le signe d'une installation de l'obésité chez la souris.
Amélioration de l'intolérance au glucose par S. salivarius HK
Après 5 et 9 semaines de traitement (S5 et S9), un test de tolérance au glucose oral a été
pratiqué.
A 55, il a été observé qu'une intolérance au glucose chez les souris recevant le régime HFD
Contrôle est significativement installée comparée aux souris Contrôle. Par ailleurs, il a été
observé que ni l'administration des bactéries S. salivarius vivantes, ni l'administration des bactéries S. salivarius HK n'avaient d'impact sur cette intolérance (Figure 5A
et 5B).
En revanche, à S9, il a été observé une moindre augmentation de la concentration en glucose sanguin, à 15, 30 et 60 minutes suivant la charge de glucose oral, chez les souris du groupe HFD + S. salivarius HK (405.1 +/- 8.7 mg/dl, 300.9 +/- 10.1 mg/dl et 244.8 +/-7.4 mg/dl respectivement à 15, 30 et 60 minutes post gavage en comparaison aux souris du groupe Contrôle (365.3 +/- 8.1 mg/dl, 264.7 +/- 12.0 mg/dl et 196.0 +/- 7.6 mg/dl respectivement à
15, 30 et 60 minutes post gavage) et en comparaison avec les souris du groupe HFD Contrôle (420.6 +/- 9.3 mg/dl, 385.0 +/- 20.3 mg/dl et 257.1 +/- 13.8 mg/dl respectivement à 15, 30 et 60 minutes post gavage) (Fig. 6A).
Par ailleurs, l'aire sous la courbe (AUC) du groupe HFD + S. salivarius HK
(520.5 +/- 10.1 mg/dl/hr) était diminuée en comparaison avec le groupe HFD Contrôle (577.5 +/-18.3 5 mg/dl/hr), comparable au groupe HFD + S. salivarius vivant (529.6 +/-18.1 mg/dl/hr) et se rapprochant de celle du groupe Contrôle (442.4 +/- 11.6 mg/dl/hr) (Figure 6B).
Ces résultats indiquent que l'intolérance au glucose est significativement diminuée pour le groupe de souris HFD+S. salivarius HK. Le traitement avec les bactéries vivantes n'a pas modifié significativement l'intolérance au glucose des souris soumis au régime HFD.
Ainsi, alors que le gavage des souris HFD avec S. salivarius L ne change pas la tolérance au glucose par rapport aux souris HFD Contrôle recevant un gavage salin, de façon inattendue le groupe de souris HFD ayant reçu les bactéries inactivées (S. salivarius HK) présente une glycémie améliorée par rapport à celle du groupe HFD Contrôle (Fig. 6B). Ceci indique un effet curatif de S. salivarius inactivé sur la mise en place de l'intolérance au glucose.
Ainsi, les données présentées démontrent qu'une souche inactivée de l'espèce Streptococcus salivarius permet d'améliorer sensiblement l'intolérance au glucose. S.
salivarius inactivé
s'avère ainsi particulièrement intéressant pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à une intolérance au glucose, notamment chez un individu obèse et/ou pré-diabétique.
En conclusion, il a été observé un effet protecteur sur l'homéostasie du glucose de bactéries inactivées du genre streptocoques, tel que détaillé dans la description, notamment S.
salivarius ou S. vestibularis, et en particulier S. salivarius. Ces bactéries inactivées limitent l'intolérance au glucose associée à des régimes alimentaires obésogènes. En particulier, il a été observé qu'un traitement avec des bactéries inactivées du genre streptococcus, obtenus de streptocoques comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, permet de réguler le métabolisme du glucose avec, notamment, une amélioration de l'intolérance au glucose.

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Listage de séquences SEQ ID NO: 1 (= portion de la séquence du gène codant l'ARN ribosomique 16S
commune à S. saliva nus et S. vestibularis (590 nucléotides)) CT AC A A GATGG ACCTGCGTTGTATTA GCT AGTAGGTGAGGT A ACGGCTCACCT
AGGCGACGATACATAGCCGACCTGAGAGGGTGATCGGCCACACTGGGACTGA
GACACGGCCCAGACTCCTACGGGAGGCAGCAGTAGGGAATCTTCGGCAATGG
GGGCAACCCTGACCGAGCAACGCCGCGTGAGTGAAGAAGGTTTTCGGATCGTA
AAGCTCTGTTGTAAGTCAAGAACGAGTGTGAGAGTGGAAAGTTCACACTGTGA
CGGTAGCTTACCAGAAAGGGACGGCTAACTACGTGCCAGCAGCCGCGGTAATA
CGTAGGTCCCGAGCGTTGTCCGGATTTATTGGGC GTAAAGCGAGCGCAGGCGG
TTTGATAAGTCTGAAGTTAAAGGCTGTGGCTCAACCATAGTTCGCTTTGGAAAC
TGTCAAACTTGAGTGCAGAAGGGGAGAGTGGAATTCCATGTGTAGCGGTGAAA
TGCGTAGATATATGGAGGAACACCGGTGGCGAAAGCGGCTCTCTGGTCTGTAA
CTGACGCTGAGGCTCGAAAGCGTGGGGAGCGAACAGGATTAGATACCCTGGT
AGTCCACGC
SEQ ID NO : 2 (= séquence du gène codant l'ARN ribosomique 16S S. salivarius JIM8777) TCCTGGCTCAGGACGAACGCTGGCGGCGTGCCTAATACATGCAAGTAGAACGC
TGA AGAGAGGAGCTTGCTCTTCTTGGATGAGTTGCGA ACGGGTGAGTAACGCG
TAGGTAACCTGCCTTGTAGCGGGGGATAACTATTGGAAACGATAGCTAATACC
GCATAACAATGGATGACACATGTCATTTATTTGAAAGGGGCAATTGCTCCACT
ACAAGATGGACCTGCGTTGTATTAGCTAGTAGGTGAGGTAACGGCTCACCTAG
GCGACGATACATAGCCGACCTGAGAGGGTGATCGGCCACACTGGGACTGAGA
CACGGCCCAGACTCCTACGGGAGGCAGCAGTAGGGAATCTTCGGCAATGGGG
GCAACCCTGACCGAGCAAC GCC GCGTGAGTGAAGAAGGTTTTCGGATCGTAAA
GCTCTGTTGTAAGTCAAGAACGAGTGTGAGAGTGGAAAGTTCACACTGTGACG
GTAGCTTACCAGAAAGGGACGGCTAACTACGTGCCAGCAGCCGCGGTAATACG
TAGGTCCCGAGCGTTGTCCGGATTTATTGGGC GTAAAGC GAGCGCAGGCGGTT
TGATAAGTCTGAAGTTAAAGGCTGTGGCTCAACCATAGTTCGCTTTGGAAACT
GTCAAACTTGAGTGCAGAAGGGGAGAGTGGAATTCCATGTGTAGCGGTGAAAT
GCGTAGATATATGGAGGAACACCGGTGGCGAAAGCGGCTCTCTGGTCTGTAAC

TGACGCTGAGGCTCGAAAGCGTGGGGAGCGAACAGGATTAGATACCCTGGTA
GTCCACGCCGTAAACGATGAGTGCTAGGTGTTGGATCCTTTCCGGGATTCAGT
GCCGCAGCTAACGCATTAAGCACTCCGCCTGGGGAGTACGACCGCAAGGTTGA
AACTCAAAGGAATTGACGGGGGCCCGCACAAGCGGTGGAGCATGTGGTTTAAT
TCGA AGCAACGCGAAGA ACCTTACCAGGTCTTGACATCCCGATGCTATTTCTA
GAGATAGAAAGTTACTTCGGTACATCGGTGACAGGTGGTGCATGGTTGTCGTC
AGCTCGTGTCGTGAGATGTTGGGTTAAGTCCCGCAACGAGCGCAACCCCTATT
GTTAGTTGCCATCATTCAGTTGGGCACTCTAGCGAGACTGCCGGTAATAAACC
GGAGGAAGGTGGGGATGACGTCAAATCATCATGCCCCTTATGACCTGGGCTAC
ACACGTGCTACAATGGTTGGTACAACGAGTTGCGAGTCGGTGACGGCAAGCTA
ATCTCTTAAAGCCAATCTCAGTTCGGATTGTAGGCTGCAACTCGCCTACATGAA
GTCGGAATCGCTAGTAATCGCGGATCAGCACGCCGCGGTGAATACGTTCCCGG
GCCTTGTACACACCGCCCGTCACACCACGAGAGTTTGTAACACCCGAAGTCGG
TGAGGTAACCTTT
SEQ ID NO: 3 (= séquence du gène codant l'ARN ribosomique 16S S. vestibularis NCTC1267) TCCTGGCTCAGGACGAACGCTGGCGGCGTGCCTAATACATGCAAGTAGAACGC
TGAAGAGAGGAGCTTGCTCTTCTTGAATGAGTTGCGAACGGGTGAGTAACGCG
TAGGT A ACCTGCCTTGTAGCGGGGGATAACTATTGGAAACGATAGCTAATACC
GCATAACAATGGGTGACACATGTCATTTATTTGAAAGGGGCAATTGCTCCACT
ACAAGATGGACCTGCGTTGTATTAGCTAGTAGGTGAGGTAACGGCTCACCTAG
GCGACGATACATAGCCGACCTGAGAGGGTGATCGGCCACACTGGGACTGAGA
CACGGCCCAGACTCCTACGGGAGGCAGCAGTAGGGAATCTTCGGCAATGGGG
GCAACCCTGACCGAGCAACGCCGCGTGAGTGAAGAAGGTTTTCGGATCGTAAA
GCTCTGTTGTAAGTCAAGAACGAGTGTGAGAGTGGAAAGTTCACACTGTGACG
GTAGCTTACCAGAAAGGGACGGCTAACTACGTGCCAGCAGCCGCGGTAATACG
TAGGTCCCGAGCGTTGTCCGGATTTATTGGGCGTAAAGCGAGCGCAGGCGGTT
TGATAAGTCTGAAGTTAAAGGCTGTGGCTCAACCATAGTTCGCTTTGGAAACT
GTCAAACTTGAGTGCAGAAGGGGAGAGTGGAATTCCATGTGTAGCGGTGAAAT
GCGTAGATATATGGAGGAACACCGGTGGCGAAAGCGGCTCTCTGGTCTGTAAC
TGACGCTGAGGCTCGAAAGCGTGGGGAGCGAACAGGATTAGATACCCTGGTA

GTCCACGCCGTAAACGATGAGTGCTAGGTGTTGGATCCTTTCCGGGATTCAGT
GCCGCAGCTAACGCATTAAGCACTCCGCCTGGGGAGTACGACCGCAAGGTTGA
AACTCAAAGGAATTGACGGGGGCCCGCACAAGCGGTGGAGCATGTGGTTTAAT
TCGAAGCAACGCGAAGAACCTTACCAGGTCTTGACATCCCGATGCTATTTCTA

AGCTCGTGTCGTGAGATGTTGGGTTAAGTCCCGCAACGAGCGCAACCCCTATT
GTTAGTTGCCATCATTCAGTTGGGCACTCTAGCGAGACTGCCGGTAATAAACC
GGAGGAAGGTGGGGATGACGTCAAATCATC ATGCCCCTTATGACCTGGGCTAC
ACACGTGCTACAATGGTTGGTACAACGAGTTGCGAGTCGGTGACGGCAAGCTA

GTCGGAATCGCTAGTAATCGCGGATCAGCACGCCGCGGTGAATACGTTCCCGG
GCCTTGTACACACCGCCCGTCACACCACGAGAGTTTGTAACACCCGAAGTCGG
TGAGGTAACCTTT
15 SEQ ID NO : 4 (= amorce V3F) TAC GGRAGGCAGCAG
SEQ ID NO: 5 (= amorce V4R) TACCAGGGTATCTAATCCT
SEQ ID NO : 6 (= amorce sens 16S S. salivarius et S. vestibularis) GCTAATACCGCATAACAATGG
SEQ ID NO : 7 (= amorce antisens 16S S. salivarius et S. vestibularis) CGGAAAGGATCCAACACCTA

Claims (13)

Revendications
1. Streptocoque inactivé, ou fraction membranaire issue de celui-ci, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gêne codant pour un ARN
ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence nucléotidique consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à une intolérance au glucose chez un individu en ayant besoin.
2. Streptocoque inactivé, ou fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon la revendication 1, dans laquelle ladite maladie associée à
une intolérance au glucose est le diabète de type 2.
3. Streptocoque inactivé, ou fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle ledit individu est un mammifère, en particulier un être humain, en particulier un individu obèse
4. Streptocoque inactivé, ou fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l' une des revendications 1 à 3, dans laquelle le streptocoque est inactivé par un traitement choisi parmi : un traitement thermique, une irradiation par ultraviolet, une irradiation aux rayons gamma, un traitement acide, ou un traitement avec du peroxyde d'hydrogène, en particulier par un traitement thermique.
5. Streptocoque inactivé, ou fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon la revendication 4, dans laquelle ledit traitement thermique comprend une exposition du streptocoque à une température variant d'environ 50 C à environ 80 C, en particulier variant d'environ 60 C à environ 70 C, et de préférence à une température d'environ 65 C.
6. Streptocoque inactivé, ou fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'une des revendication 1 à 5, dans laquelle le streptocoque ou ladite fraction membranaire sont administrés par voie orale.
7. Streptocoque inactivé, ou fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'une des revendications 1 à 6, dans laquelle le streptocoque, ou ladite fraction membranaire, sont administrés en au moins une prise journalière. et en particulier en une seule prise journalière et/ou sont administrés pendant au moins deux jours consécutifs sur une période d'une semaine, et en particulier pendant au moins cinq jours consécutifs sur une période d'une semaine.
8. Streptocoque inactivé, ou fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'une des revendications 1 à 7, dans laquelle le streptocoque, ou ladite fraction membranaire, sont administrés à une dose journalière équivalente à une dose d'au moins environ 107 ufc à environ au moins 1012 ufc, en particulier d'au moins environ 108 ufc à au moins environ 1011 ufc, et en particulier d' au moins environ 109 ufc à au moins environ 1010 ufc.
9. Streptocoque inactivé, ou fraction membranaire issue de celui-ci, pour une utilisation selon l'une des revendications 1 à 8, dans laquelle le streptocoque, ou ladite fraction membranaire, sont dans une composition comprenant au moins un véhicule physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable.
10. Composition comprenant au moins un streptocoque inactivé, ou une fraction membranaire issue de celui, ledit streptocoque étant obtenu d'un streptocoque comprenant un gène codant pour un ARN ribosomique 16S, ledit gène comprenant une séquence consistant en la séquence SEQ ID NO : 1, et au moins un véhicule physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable, pour une utilisation dans une méthode thérapeutique pour prévenir et/ou traiter une intolérance au glucose et/ou une maladie associée à
une intolérance au glucose chez un individu en ayant besoin.
11. La composition pour une utilisation selon la revendication 10, dans laquelle la composition est une composition pour la voie orale.
12. La composition pour une utilisation selon la revendication 10 ou 11, dans laquelle la composition est une composition adaptée à au moins une prise journalière et/ou pour une administration pendant au moins deux jours consécutifs sur une période d'au moins unc semaine.
13. La composition pour une utilisation selon l'une des revendications 10 à
12, dans laquelle la composition est une composition pour administration d'une dose journalière équivalente à une dose d'au moins environ 107 ufc à au moins environ 1012 ufc.
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