CA3025674A1

CA3025674A1 - Bride de support pour tubes flexibles

Info

Publication number: CA3025674A1
Application number: CA3025674A
Authority: CA
Inventors: Leandre Vachon
Original assignee: Groupe DSD Inc
Current assignee: Groupe DSD Inc
Priority date: 2018-11-28
Filing date: 2018-11-28
Publication date: 2020-05-28
Also published as: US11058072B2; US20200163290A1

Abstract

La bride (200) inclut une embase creuse (210) ayant un côté supérieur ouvert, deux extrémités opposées ouvertes, et une paroi interne (212) qui borde un côté inférieur ainsi que deux côtés latéraux opposés de l'embase (210). La paroi interne (212) définit un passage (214) s'étendant entre les deux extrémités opposées ouvertes et au-travers duquel peut passer un tube flexible (202). La bride (200) inclut aussi une pièce coulissante (220) s'insérant dans l'embase (210) par l'une de ses extrémités pour fermer son côté supérieur. Le concept proposé est particulièrement avantageux pour l'acériculture.

Description

BRIDE DE SUPPORT POUR TUBES FLEXIBLES
DOMAINE TECHNIQUE
Le domaine technique concerne l'ancrage de tubes flexibles, par exemple de tubes flexibles servant à acheminer des fluides, notamment dans le domaine de l'acériculture.
MISE EN CONTEXTE
L'acériculture désigne, de façon générale, la récolte et la transformation de la sève d'arbres, particulièrement des érables à sucre, en différents produits. D'autres essences d'arbres ont une sève dont le contenu en sucre permet d'obtenir des produits similaires à ceux de l'érable à sucre, comme par exemple le bouleau jaune, le bouleau à sucre, le hickory, le tilleul d'Amérique, etc. L'érable à
sucre est cependant beaucoup plus répandu et c'est pourquoi l'acériculture est davantage associée à l'érable à sucre qu'à toute autre essence. Par souci de simplicité, on doit considérer dans le texte qui suit qu'une référence directe ou indirecte à des érables à sucre, à titre d'exemple de mise en oeuvre, englobe aussi les autres essences.
Une érablière est un terrain en forêt où l'on retrouve de nombreux érables à
sucre et où il est possible de récolter la sève de ces arbres en relativement grande quantité à
certains moments de l'année, principalement au printemps. La sève est récoltée en perçant un trou dans le tronc d'un arbre et en y installant un chalumeau par lequel la sève s'écoule lorsque des conditions météorologiques favorables sont présentes.
La façon la plus efficace de récolter la sève, et qui est aussi la moins invasive ou dommageable .. pour les arbres, est d'utiliser un trou de petit diamètre et un chalumeau correspondant raccordé à
un réseau collecteur qui permet à la sève d'être transportée vers un point de destination, par

2 exemple un réservoir, une cuve ou tout autre endroit souhaité. Le réseau collecteur comprend notamment une tubulure formée par une multitude de tubes interconnectés.
L'intérieur du réseau collecteur est soumis à une dépression, à savoir que la pression absolue à
l'intérieur des tubes est inférieure à la pression atmosphérique ambiante extérieure. Cette différence de la pression relative entre l'intérieur et l'extérieur de la tubulure est référée ci-après comme étant une pression négative.
La tubulure d'un réseau collecteur comprend généralement des tubes qui sont de plus en plus grands en diamètre de l'amont vers l'aval. Ceux ayant les plus grands diamètres sont des conduites dites principales. Les autres tubes sont des conduites dites secondaires. En acériculture, les conduites secondaires sont habituellement des tubes faits d'un matériau relativement souple et qui possède une certaine élasticité. Ces tubes sont référés ci-après comme étant des tubes flexibles. Le matériau peut être par exemple un polymère. D'autres types de matériaux sont possibles.
Il est à noter que dans le texte, le mot tube a un sens générique et est notamment un synonyme des mots tuyau et conduit .
L'installation, l'exploitation et l'entretien d'une tubulure dans une érablière est une tâche qui n'est pas exempte de problèmes et de défis. Il faut généralement beaucoup de main-d'oeuvre et celle-ci doit travailler dans des conditions qui peuvent être exigeantes, notamment parce qu'il fait souvent froid et humide lorsque les travaux sont à effectuer. Certains endroits sont aussi assez loin en forêt et peuvent être difficiles d'accès, particulièrement lorsque le sol est couvert de neige. En outre, l'accomplissement d'une tâche qui serait relativement simple dans un atelier devient souvent complexe et ardu lorsque cette même tâche doit être réalisée en forêt.
La tubulure dans une érablière est généralement installée à une certaine hauteur du sol car il est souhaitable que le réseau collecteur soit globalement en pente sensiblement descendante vers le

3 point de destination. Le fait que la tubulure dans une érablière soit sensiblement en pente descendante permet notamment à la sève de se déplacer sous l'action combinée de la force gravitationnelle et de celle créée par la succion, cette dernière étant le résultat de la pression négative. Les tubes surplombent le sol en étant suspendus entre des points d'ancrage. Les tubes sont fixés directement aux arbres ou à d'autres sortes de supports, selon les besoins. Ces autres supports peuvent être, par exemple, des poteaux, des piquets, des supports linéaires ou d'autres objets présents. Les supports linéaires peuvent être, par exemple, des cordes tendues, des broches métalliques ou même d'autres tubes suspendus qui ont été préalablement installés. Ces supports linéaires sont généralement disposés de façon sensiblement horizontale et sont eux-mêmes attachés à des arbres ou à d'autres supports. Des variantes des exemples précités sont possibles et de nombreux autres modes de réalisations peuvent être envisagés.
Les tubes flexibles sont habituellement tendus pour qu'ils restent relativement droits entre les points d'ancrage et ils ne sont pas toujours supportés sur toute leur longueur. Les autres tubes, surtout les conduites principales, sont souvent maintenus en place par un ou des supports linéaires qui s'étendent au-dessus des tubes et qui les soutiennent à de nombreux endroits. D'autres configurations ou agencements sont possibles.
En outre, certaines sections d'une tubulure peuvent être à plat mais idéalement, aucune partie du réseau collecteur ne devrait être en pente montante dans le sens de l'écoulement et aucune portion d'un tube ne devrait être plus basse qu'une portion adjacente située en aval.
Cette dernière situation est référée ci-après comme étant un point bas. Un point bas peut notamment survenir lorsqu'un tube flexible suspendu n'a pas bien été tendu ou n'est maintenant plus suffisamment tendu entre deux points d'ancrage. Le tube s'affaisse alors sous son propre poids et, le cas échéant, celui de la

4 sève à l'intérieur de celui-ci. Un affaissement localisé devient un endroit où
la sève peut s'accumuler et même stagner. L'écoulement de la sève dans cette partie du circuit sera plus difficile et le maintien d'une pression négative adéquate en amont peut aussi être compromis.
Les tubes flexibles doivent ainsi être suffisamment tendus entre deux points d'ancrage lors de leur installation et le demeurer par la suite. Cette exigence rend toutefois le processus d'installation de la tubulure beaucoup plus complexe et fastidieux. La tubulure doit aussi être inspectée régulièrement car plusieurs facteurs peuvent altérer le positionnement des tubes flexibles au cours d'une saison de récolte. De nombreux réajustements sont généralement à
effectuer.
Il est à noter qu'il y a principalement deux sous-catégories de conduites secondaires, à savoir les tubes flexibles servant au transport horizontal de la sève et ceux qui ne servent qu'à faire une courte jonction entre deux points superposés, par exemple entre la sortie d'un chalumeau et un tube flexible adjacent servant au transport. Puisqu'ils sont relativement courts et sont généralement orientés à la verticale, les tubes flexibles de jonction n'ont ordinairement pas à être tendus comme les tubes flexibles servant au transport. Par souci de simplicité, et sauf si indication contraire, on considérera dans le texte qui suit que l'expression tube flexible se réfère à un tube flexible servant au transport de la sève.
Il existe sur le marché des produits permettant de créer un point d'ancrage qui servira à retenir l'une des extrémités d'un tube flexible que l'on doit tendre. Ces produits possèdent notamment un élément de retenue, par exemple un crochet placé sous leur corps principal, afin de les attacher à
un support linéaire ou tout autre support approprié. Malheureusement, dans les faits, il survient souvent un pivotement localisé du tube flexible sur lequel un tel produit est installé. Ce pivotement forme alors un pli sur le tube, près du point d'ancrage, ainsi que la création d'un point bas. A

5 l'instar du point bas, le plissement d'un tube flexible n'est pas souhaitable puisqu'un pli réduit brusquement son diamètre intérieur, créant une obstruction qui nuira à
l'écoulement. L'obstruction peut même créer un endroit où des bactéries et des saletés pourraient s'accumuler. En général, plus le diamètre du tube est grand, plus le phénomène de plissement est important.
La sève peut geler à l'intérieur de la tubulure dès que la température extérieure passe sous le point de congélation. Par la suite, lorsque la température remonte suffisamment pour permettre à la sève gelée de fondre, des petites quantités de sève partiellement fondue mais toujours relativement gros peuvent commencer à se déplacer le long du circuit, notamment sous l'effet de la succion ou parce qu'ils sont poussés par de la sève plus en amont sous l'effet de la gravité.
Une situation de dégel est souvent un moment très favorable à la récolte de sève et toute obstruction le long des branches du réseau collecteur va ralentir le débit. Or, le plissement des tubes flexibles augmente les risques d'un blocage provoqué par une accumulation de morceaux de sève gelée immédiatement en amont des plis. Il est donc souhaitable d'éviter tout plissement.
Une autre difficulté dans le domaine est qu'un ouvrier qui installe ou qui fait l'entretien un réseau collecteur doit toujours avoir sous la main de nombreux exemplaires de toutes les tailles de raccords pour pallier tous les besoins car les produits sur le marché sont conçus pour être utilisés avec un tube flexible d'un diamètre extérieur spécifiques. Sur place, l'ouvrier devra déterminer à chaque fois quelle est la taille de la pièce requise à un endroit donné et ensuite trouver un exemplaire de celle-ci parmi toutes les pièces apportées. Cette situation alonge de quelques secondes jusqu'à
quelques minutes le temps nécessaire pour compléter chaque intervention. Ces pertes de temps s'accumulent au fil d'une même journée et peuvent rapidement devenir très importantes. Les risques qu'un ouvrier épuise tous les exemplaires d'une taille spécifique et soit alors contraint de

6 quitter son site de travail pour revenir s'approvisionner sont également accrus. Une telle situation va accroître davantage le temps perdu.
En acériculture, il est souhaitable que le réseau collecteur soit parfaitement étanche à tous les endroits, notamment qu'il n'y ait pas de micro-fuites le long du circuit. Une micro-fuite résulte d'une mauvaise étanchéité à la jonction entre deux composantes et qui permet à
une petite quantité
d'air ambiant de pénétrer continuellement à l'intérieur de la tubulure lorsqu'elle soumise à une pression négative. La sève présente dans le circuit peut geler même lorsque la température extérieure est au-dessus du point de congélation car un gradient de pression élevé entre l'intérieur et l'extérieur de la tubulure va créer une détente de l'air relativement importante après qu'il soit .. passé par des voies d'air très petites. Cette détente va diminuer la température de l'air lorsqu'il parvient à l'intérieur de la tubulure. En outre, il peut être très difficile de maintenir une pression négative adéquate dans certaines parties du réseau collecteur, voire dans son ensemble, s'il y a beaucoup de micro-fuites à des endroits rapprochés. Plus le réseau collecteur est vaste, plus les risques de problèmes à ce niveau sont élevés.
Les jonctions entre les extrémités des tubes flexibles et les autres composantes par lesquelles passe une partie du circuit de la sève sont des endroits où des micro-fuites peuvent survenir. Différentes méthodes et techniques peuvent être utilisées pour attacher l'extrémité
ouverte de chaque tube flexible à une autre composante afin d'avoir une étanchéité optimale. Par exemple, il est fréquent d'utiliser un ou plusieurs cannelures circonférentielles légèrement surdimensionnées autour d'un embout cylindrique sur lequel l'extrémité ouverte d'un tube flexible est placée afin de créer un engagement par interférence. Ce type de connexion peut souvent être assez solide afin d'éviter que le tube flexible ne puisse se détacher accidentellement en cours d'utilisation, même lorsqu'il est

7 soumis à une force de traction relativement grande. Une très grande résistance au détachement a cependant le désavantage qu'il sera aussi très difficile, peut-être même impossible, de défaire la connexion de façon intentionnelle après sa création sans devoir couper le tube flexible et ainsi de créer une nouvelle extrémité ouverte. Même si les jonctions par interférence sont toujours utiles, il est généralement souhaitable de les éviter, en utilisant par exemple d'autres techniques ou systèmes là où cela est possible, ou encore d'en réduire le nombre à un strict minimum.
Un réseau collecteur comprend de très nombreuses ramifications et chacune d'elles se termine par un segment de tube flexible qui est le plus en amont des autres. Le dernier segment de tube flexible servant au transport de la sève est appelé ci-après une fin de ligne.
Autrement dit, le circuit de sève ne se prolonge pas en amont au-delà d'une fin de ligne, hormis la présence possible de composantes telles qu'un chalumeau et un tube flexible de jonction. Une fin de ligne est souvent associée à un chalumeau mais d'autres situations sont possibles. Par exemple, une fin de ligne peut être un emplacement pour un manomètre servant à mesurer la pression relative à ce point précis du réseau collecteur, ou encore être simplement une branche inachevée et non-opérationnelle du réseau collecteur dont l'extrémité la plus en amont est bloquée. Il existe de nombreuses autres possibilités.
A l'heure actuelle, une pièce de transition peut être utilisée à l'extrémité
la plus en amont de la fin de ligne afin de pouvoir créer un point d'ancrage et ainsi permettre de tendre le tube flexible de cette fin de ligne. Cette pièce de transition est notamment employée s'il y a un chalumeau car il est généralement souhaitable qu'un chalumeau ne serve pas de point d'ancrage, surtout si les forces sont potentiellement importantes. Le chalumeau pourrait sinon être arraché
hors de son trou. La pièce de transition va permettre d'attacher la fin de ligne à un support approprié et de joindre la fin de ligne au chalumeau par l'intermédiaire d'un tube flexible de jonction. Le tube flexible de

8 jonction sera placé de manière à minimiser les risques que le chalumeau soit délogé
accidentellement au cours de la saison de récolte. La pièce de transition comprend généralement un crochet, une anse ou un autre type d'élément de retenue permettant de l'attacher à un arbre ou à tout autre sorte de support approprié. En outre, la pièce de transition peut être attachée à un arbre à l'aide d'une retaille de tube flexible, laquelle est utilisée seulement à
des fins de support mécanique. La retaille passe autour du tronc d'un arbre adjacent et ses extrémités libres peuvent être attachées par un noeud ou par une autre méthode. Des variantes sont également possibles.
Une pièce de transition peut être très utile mais elle comporte des désavantages, notamment le fait qu'elle augmente le nombre de jonctions. Ainsi, entre le chalumeau et l'extrémité en amont de la fin de ligne, trois jonctions sont nécessaires, à savoir une première entre la sortie du chalumeau et le début du tube flexible de jonction, une deuxième entre la fin du tube flexible de jonction et l'entrée de la pièce de transition, et une troisième entre la sortie de la pièce de transition et l'extrémité la plus en amont de la fin de ligne. Un autre des désavantages d'une pièce de transition est que lors de son installation, l'ouvrier devra couper la fin de ligne à une longueur donnée afin que celle-ci soit bien tendue entre ce point d'ancrage et celui situé
immédiatement en aval. La pièce de transition doit être située à un endroit assez précis et la marge d'erreur est souvent très faible.
Or, couper la fin de ligne à la bonne longueur peut être difficile à accomplir en forêt, surtout pour un ouvrier qui n'est pas très expérimenté. Une fin de ligne qui devient trop courte par mégarde pourrait nécessiter la réinstallation d'un nouveau tube flexible. Si elle est trop longue après une première coupe, la fin de ligne devra être coupée à nouveau. Même si l'ouvrier coupe la fin de ligne à la bonne longueur dès la première fois, les différentes étapes de l'installation requièrent inévitablement un minimum de temps. En outre, il sera aussi beaucoup plus difficile de réajuster ultérieurement la tension de la fin de ligne si elle est trop courte, surtout pour réduire cette tension.

9 Augmenter la tension pourrait nécessiter de retrancher une partie additionnelle de la fin de ligne.
Tout déplacement de la fin de ligne, même sur une courte distance, sera également un défi.
Une autre technique possible est d'enrouler la fin de ligne autour d'un arbre.
Ceci permet de tendre la fin de ligne sans qu'il soit nécessaire d'utiliser une pièce de transition et d'avoir à couper le tube flexible à une longueur précise. L'extrémité en amont de la fin de ligne peut alors être fixée directement à la sortie du chalumeau. Cette technique requiert cependant une certaine expertise pour qu'elle soit correctement réalisée et peut s'avérer ardue pour un ouvrier peu expérimenté. Il en est de même pour tout réajustement ultérieur de la tension.
Il existe donc toujours de la place pour des améliorations dans le domaine technique.
SOMMAIRE
Il est notamment proposé une bride de support pouvant servir de point d'ancrage à des tubes flexibles afin de remédier à un ou à plusieurs des inconvénients dans le domaine technique, que ce soit les inconvénients mentionnés précédemment ou d'autres. La bride de support proposée vise à
simplifier et à accélérer l'installation ainsi que l'entretien d'une tubulure de tubes flexibles. Elle peut notamment permettre de réduire significativement, voire d'éliminer, le plissement d'un tube flexible suspendu fixé à un support linéaire. Cette bride est très avantageuse pour l'acériculture mais elle peut aussi l'être dans d'autres secteurs d'activités où des tubes flexibles sont présents.
Ainsi, par souci de simplicité, on doit considérer dans tout le texte qu'une référence directe ou indirecte à de la sève n'est faite qu'à titre d'exemple de mise en oeuvre.
D'autres types de fluides peuvent circuler dans les tubes flexibles et la tubulure pourrait être installée dans un environnement très différent de celui d'une érablière. La tubulure pourrait notamment être utilisée pour acheminer seulement des fluides en phase gazeuse ou encore seulement des fluides en phase liquide.

10 Il est également proposé une bride qui peut être utilisée avec des tubes de plusieurs diamètres.
Chaque bride est alors beaucoup plus polyvalente et la gestion des inventaires est aussi beaucoup plus simple.
Plusieurs modes de réalisation sont possibles, selon les besoins. Par exemple, la bride peut inclure des fiches de connections pour y fixer des extrémités ouvertes de tubes flexibles ou encore des embouts de composantes tels que des chalumeaux, des adaptateurs, etc. Ces fiches de connections peuvent avoir un diamètre uniforme ou avoir un diamètre variable qui va en décroissant de leur base vers leur extrémité libre, par exemple en utilisant plusieurs parties juxtaposées ayant chacune un diamètre distinct. Cette caractéristique permet alors d'utiliser une même bride avec des tubes .. flexibles de différents diamètres intérieurs ou des embouts de multiples diamètres intérieurs et extérieurs. Ceci permet d'augmenter la polyvalence de chacune des brides et simplifie davantage la gestion des inventaires.
Si souhaité, la bride peut être utilisée à une fin de ligne afin de fermer hermétiquement son ouverture la plus en amont et de créer un point d'ancrage servant notamment à
la maintenir au-dessus du sol. La bride peut être attachée à un arbre ou à un autre type de support. Par exemple, elle peut être fixée à un arbre par une retaille de tube flexible qui entoure un tronc d'arbre. Les extrémités ouvertes de cette retaille peuvent alors être insérées sur des tiges correspondantes prévues sur la bride, ce qui permet de les retenir sans avoir à utiliser d'autres types de connecteurs, d'outils ou à faire un noeud.
Si souhaité, la retaille de tube flexible utilisée pour supporter une bride peut être d'une couleur contrastante en comparaison de celle de la tubulure, ou être d'une couleur très voyante, par exemple orange vif, jaune, rouge ou autre. Cette caractéristique permet de grandement faciliter il l'identification de l'emplacement des fins de ligne. Le travail d'installation et de maintien du réseau collecteur pourra alors être beaucoup plus rapide et la supervision des travaux pourra être réduite.
Selon un premier aspect, il est proposé une bride pour tube flexible, le tube flexible comprenant une surface externe et une surface interne, la bride incluant : une embase creuse de forme allongée, l'embase ayant un côté supérieur ouvert, deux extrémités opposées ouvertes, et une paroi interne qui borde un côté inférieur ainsi que deux côtés latéraux opposés de l'embase, la paroi interne définissant un passage s'étendant entre les deux extrémités opposées ouvertes et au-travers duquel peut passer le tube flexible; une pièce coulissante s'insérant dans l'embase par l'une de ses extrémités pour fermer le côté supérieur de l'embase, la pièce coulissante ayant une face interne et une face externe, la face interne fermant le dessus du passage, la pièce coulissante ayant une position longitudinale variable et le passage ayant une hauteur, définie entre la face interne de la pièce coulissante et la paroi interne au côté inférieur de l'embase, qui diminue en fonction de la position longitudinale de la pièce coulissante; et la bride inclut au moins une voie de guidage permettant à la pièce coulissante de s'insérer dans l'embase.
Les détails sur les différents aspects du concept proposé ainsi que sur d'autres aspects vont ressortir à la lecture de la description détaillée qui suit et des figures auxquelles il est fait référence.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
La figure 1 est une représentation semi-schématique d'un exemple très simplifié d'une installation en acériculture.
La figure 2 est une vue isométrique d'un exemple d'une bride selon le concept proposé.
La figure 3 est une coupe longitudinale de l'embase dans l'exemple illustré à
la figure 2.

La figure 4 est une vue de côté de la pièce coulissante dans l'exemple illustré à la figure 2.
La figure 5 est une vue de l'extrémité arrière de la pièce coulissante de la figure 4.
La figure 6 est une vue isométrique de la bride dans l'exemple de la figure 2.
La figure 7 est une vue du dessus de la bride et du tube flexible illustrés à
la figure 6.
La figure 8 est une vue en coupe longitudinale de la bride et du tube flexible de la figure 6.
La figure 9 est une vue en coupe longitudinale de la pièce coulissante dans l'exemple illustré à la figure 2.
La figure 10 est une vue d'élévation de l'extrémité de la bride qui correspond à celle de droite dans la figure 8.
La figure 11 est une vue agrandie de la bride et du tube flexible de la figure 10.
La figure 12 est une vue isométrique similaire à la figure 6 mais montre la pièce coulissante qui est maintenant insérée jusqu'au bout de sa course afin de retenir le tube flexible avec une force accrue.
La figure 13 est une vue du dessus de la bride et du tube flexible de la figure 12.
La figure 14 est une vue en coupe longitudinale de la bride et du tube flexible de la figure 12.
La figure 15 est une vue en coupe selon la ligne 15-15 à la figure 14.
La figure 16 est une vue d'élévation de l'extrémité de la bride qui correspond à celle de droite dans la figure 14.

La figure 17 est une vue isométrique d'un autre exemple d'une bride de support selon le concept proposé.
La figure 18 est une vue de côté en coupe longitudinale de l'embase dans l'exemple illustré à la figure 17.
La figure 19 est une vue isométrique d'un autre exemple d'une bride de support selon le concept proposé.
La figure 20 est une vue isométrique de la bride dans l'exemple illustré à la figure 19 lorsqu'elle est placée sur un tube flexible.
La figure 21 est une vue de côté en coupe longitudinale de la bride et du tube flexible de la figure 20.
La figure 22 est une vue isométrique semi-schématique de la bride et du tube flexible de la figure 20 lorsque la bride est supportée par un arbre.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE
La figure 1 est une représentation semi-schématique d'un exemple très simplifié d'une installation 100 en acériculture. Elle permet de récolter de la sève d'érables à sucre 102 d'une érablière. La sève est recueillie à l'aide d'un chalumeau inséré dans un trou correspondant fait dans le tronc d'un arbre. Chaque chalumeau est relié à une tubulure 104 servant à acheminer la sève recueillie vers un point de destination, lequel est représenté dans l'exemple de la figure 1 par un bâtiment 106. La sève aboutie généralement dans un réservoir, une cuve ou tout autre contenant approprié.
La sève circule dans la tubulure 104 à partir des nombreux chalumeaux situés en amont vers le bâtiment 106 en aval selon une direction d'écoulement 108. L'intérieur de la tubulure 104 est maintenu à une pression négative afin de faciliter le déplacement de la sève vers le bâtiment 106 en plus de l'écoulement sous l'effet de la gravité. Cette pression négative peut être générée par une ou plusieurs pompes situées, par exemple, dans le bâtiment 106 ou à tout autre endroit approprié.
Des variantes sont également possibles.
Ill est à noter que l'installation 100 montrée à la figure 1 est extrêmement simplifiée. Une érablière peut inclure plusieurs milliers d'arbres et un immense réseau collecteur fait de tubes qui sont de plus en plus grands en diamètre à l'approche du bâtiment 106. Le bâtiment 106 sera alors beaucoup plus grand en comparaison de celui illustré en exemple à la figure I. Le principe général de récolte de la sève demeure cependant le même. En outre, un réseau collecteur pourrait avoir plusieurs points de destinations et une même érablière pourrait également avoir plusieurs réseaux collecteurs distincts. D'autres variantes sont possibles.
La figure 1 illustre schématiquement quelques brides de support 200, lesquelles sont notamment installées pour créer des points d'ancrage à ces endroits. Elles permettent ainsi de soutenir et de garder tendus des segments suspendus de tubes flexibles 202 de la tubulure 104. Il est à noter que dans le texte, le mot segment est utilisé dans un sens générique et non limitatif. Il réfère généralement à une partie suspendue formée par une longueur ininterrompue d'un même tube flexible 202. La partie tendue pourrait aussi être formée par plusieurs tubes flexibles 202 juxtaposés dans certains modes de réalisation ou à quelques endroits d'un réseau.
Les tubes flexibles en acériculture sont habituellement faits en un matériau polymère, par exemple en polyéthylène non réticulés. Différents types de polyéthylène (polyéthylène basse densité, polyéthylène à basse densité linéaire, polyéthylène moyenne densité, polyéthylène haute densité) peuvent être utilisés. Un tube est dit flexible parce qu'il est relativement souple à température ambiante et qu'il est relativement élastique lorsqu'étiré dans le sens de sa longueur. Différents additifs sont ajoutés à un matériau polymère lors de sa fabrication afin de lui conférer les propriétés souhaitées, par exemple une plus grande résistance à la traction, une plus grande résistance aux rayons UV, une grande résistance à la fissuration, etc. Ces tubes flexibles sont habituellement transparents ou translucides afin de voir le liquide s'écoulant à l'intérieur.
D'autres types de matériaux souples et différentes caractéristiques sont possibles, notamment pour des tubes flexibles hors du contexte de l'acériculture. Certains tubes flexibles peuvent aussi être fait d'une combinaison de plusieurs matériaux formant un tube qui est souple et élastique même si certains de ces matériaux ne le sont pas.
La figure 2 est une vue isométrique d'un exemple d'une bride 200 selon le concept proposé. Il est à noter que de nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Le concept proposé n'est donc pas limité à cet exemple ou encore à ceux illustrés dans l'ensemble des figures. Ces exemples ne sont que quelques-uns des modes de réalisation possibles.
La bride 200 comprend notamment une embase 210. Cette dernière est montrée en vue du dessus à la figure 2 uniquement pour les besoins de l'illustration. L'embase 210 est creuse et inclut une cavité interne. L'embase 210 est aussi de forme allongée, c'est-à-dire qu'elle est plus longue que large. L'embase 210 a un côté supérieur ouvert et deux extrémités opposées ouvertes. Les côtés fermés de sa cavité, à savoir son côté inférieur ainsi que ses deux côtés latéraux opposés, sont bordés par une paroi interne 212. Des variantes sont possibles.
La paroi interne 212 définit un passage 214 qui s'étend entre les deux extrémités opposées ouvertes le long d'un axe longitudinal 215. Le passage 214 est l'emplacement dans l'embase 210 au-travers duquel passera le tube flexible 202 lorsque la bride 200 sera fixée sur celui-ci. L'axe longitudinal 215 est rectiligne dans l'exemple mais il pourrait être courbé ou encore avoir une toute autre forme dans certains modes de réalisation. D'autres variantes sont possibles. L'axe longitudinal 215 est généralement à l'horizontal ou presqu'à l'horizontal dans la plupart des installations. Comme indiqué précédemment, l'embase 210 est montrée en vue du dessus à la figure 2 uniquement pour les besoins de l'illustration.
L'embase 210 de la figure 2 comprend deux cloisons latérales 216 qui s'étendent de chaque côté
latéral du passage 214 et qui sont fixées rigidement l'une à l'autre par l'intermédiaire d'une cloison centrale 218. La cloison centrale 218 de l'exemple est disposée de façon essentiellement perpendiculaire aux cloisons latérales 216 le long de leur arête inférieure.
La paroi interne 212 de l'embase 210 est formée par l'intérieur des deux cloisons latérales 216 et de la cloison centrale 218. En outre, les différentes cloisons 216, 218 apparaissent comme étant des parties bien distinctes dans l'exemple de la figure 2. Il pourrait cependant en être autrement dans d'autres modes de réalisation. Il serait possible, par exemple, d'avoir une embase 210 dans laquelle la paroi interne 212 est formée par l'intérieur d'une même cloison continue ayant substantiellement la forme d'un U . D'autres variantes sont également possibles.
La bride 200 comprend une pièce coulissante 220 s'insérant par l'une des extrémités de l'embase 210 afin de bloquer le tube flexible 202 en place. La figure 2 montre la pièce coulissante 220 lorsque cette dernière est hors de l'embase 210. Le dessus du passage 214 est alors entièrement ouvert.
La pièce coulissante 220 a une face interne 222 et une face externe 224, lesquelles sont disposées à l'opposé l'une de l'autre autour d'un corps principal 226. Une fois insérée dans l'embase 210, la face interne 222 fermera le dessus du passage 214. Le corps principal 226 est de forme allongée dans le sens longitudinal, à savoir le long de l'axe longitudinal 215. La pièce coulissante 220 de l'exemple illustré comprend également des arêtes latérales 228 en saillie des côtés longitudinaux du corps principal 226. C'est elles qui assurent le lien entre l'embase 210 et la pièce coulissante 220 lorsqu'elle est dans l'embase 210. Des variantes sont également possibles.
Dans l'exemple illustré à la figure 2, l'embase 210 et la pièce coulissante 220 sont reliées en permanence l'une à l'autre par un cordon flexible 230. Ceci permet notamment de simplifier la manipulation. La longueur du cordon flexible 230 permet d'insérer la pièce coulissante 220 dans l'embase 210 sans toutefois être excessive. Le cordon flexible 230 possède deux extrémités opposées 232, 234. L'extrémité 232 est fixée sur l'arête supérieure de l'une des cloisons latérales 216 de l'embase 210, plus particulièrement à un endroit qui est relativement près de l'extrémité de l'embase 210 par laquelle entre la pièce coulissante 220. L'extrémité 234 est fixée à l'arrière de la pièce coulissante 220, à savoir à l'extrémité opposée à celle qui entre en premier dans l'embase 210. Des variantes dans la construction et la configuration du cordon flexible 230 sont cependant possibles. Par exemple, le cordon flexible 230 pourrait être fixé à d'autres endroits. Il pourrait aussi être entièrement omis dans certains modes de réalisation ou encore être coupé
après sa fabrication si cela est souhaité. D'ailleurs, dans plusieurs des figures subséquentes, le cordon flexible 230 est illustré comme s'il avait été coupé près de ses extrémités 232, 234. Ceci n'est cependant qu'à des fins de simplification des illustrations dans les exemples.
La bride 200 peut être fabriquée en une matière thermoplastique injectée dans un moule. Ceci permet notamment de pouvoir fabriquer l'embase 210, la pièce coulissante 220 et le cordon flexible 230 de façon intégrale. La bride 200 peut cependant être fabriquée en des matériaux différents ou encore en utilisant d'autres méthodes de fabrication.

La bride 200 dans l'exemple montré à la figure 2 inclut deux voies de guidage 240 superposées.
La bride 200 pourrait aussi inclure une seule voie de guidage 240 ou encore trois voies de guidage 240, voire davantage. Chaque voie de guidage 240 est un emplacement distinct où la pièce coulissante 220 peut être insérée dans l'embase 210. La présence de plusieurs voies de guidage 240 permet à la pièce coulissante 220 d'être positionnées à différentes hauteurs, donc à cette même bride 200 d'être utilisée avec des tubes flexibles 202 de différents diamètres externes, selon les besoins. Des variantes sont possibles.
La bride 200 de l'exemple illustré à la figure 2 inclut un crochet 250 qui projette sous l'embase 210, c'est-à-dire du côté opposé à son côté supérieur ouvert. Ce crochet 250 est fixé à l'extrémité
d'une partie prolongée 252 en saillie de l'une des extrémités de la cloison centrale 218. Cette partie prolongée 252 s'étend parallèlement à l'axe longitudinal 215. Des variantes sont possibles.
La figure 3 est une coupe longitudinale de l'embase 210 dans l'exemple illustré à la figure 2 et montre sa moitié de gauche. La moitié de droite de l'embase 210 est essentiellement une image miroir de celle de gauche car hormis l'extrémité du cordon flexible 230, les deux moitiés sont symétriques dans cet exemple. Des variantes sont néanmoins possibles. Il est à
noter que l'embase 210 a été placée à l'horizontale à la figure 3 pour les fins de l'illustration. Cette orientation est également celle qui est généralement la plus courante lors de l'utilisation en acériculture. En outre, la figure 3 permet de bien voir la forme du crochet 250.
Comme montré aux figures 2 et 3, le crochet 250 comprend essentiellement deux sections juxtaposées 254, 256. La première section 254 est à la base du crochet 250 et projette perpendiculairement sous l'extrémité libre de la partie prolongée 252. La deuxième section 256 est en porte-à-faux de la première section 254. Cette deuxième section 256 est recourbée autour d'un axe transversal, donc autour d'un axe qui est perpendiculaire à l'axe longitudinal 215, et se termine en pointant légèrement vers le dessous de l'embase 210 dans l'exemple illustré. Ce crochet 250 définit une cavité arrondie au fond de laquelle un support linéaire viendra s'appuyer. Le support linéaire peut être, par exemple, une corde, une broche métallique (ou encore faite d'un ou de plusieurs autres matériaux non métalliques) ou un segment de tube flexible déjà présent à cet endroit. L'orientation convergente de la pointe de la deuxième section 256 permet une meilleure rétention du support linéaire dans la cavité. Le crochet 250 pourrait néanmoins être configuré
différemment dans d'autres modes de réalisation et d'autres types d'éléments de retenue pourraient être utilisés à la place ou même en complément du crochet 250. En outre, certains modes de réalisation de la bride 200 peuvent être dépourvus d'un crochet et même de tout autre type d'élément de retenue.
La figure 3 montre notamment que dans l'exemple illustré, l'arête supérieure de la cloison latérale 216 est sensiblement parallèle aux voies de guidage 240. Il en est de même pour l'arrêt supérieure de la cloison latérale 216 à droite. Ainsi, lorsqu'elle est vue de côté, chaque cloison latérale 216 a un profil qui est de forme essentiellement trapézoïdale. La variation en hauteur permet notamment de réduire la quantité de matériel nécessaires pour la fabrication de chaque bride 200. Certains modes de réalisation pourraient omettre cette caractéristique ou encore être d'une forme différente de celle dans l'exemple illustré.
Dans l'exemple montré à la figure 3, le support linéaire est représenté
schématiquement au numéro de référence 258. Celui-ci est en contact avec le fond de la cavité arrondie à
un point qui est situé
au-delà de l'extrémité correspondante du passage 214 le long de l'axe longitudinal 215.
L'espacement longitudinal entre les deux est de plusieurs millimètres. Ce point de contact est identifié par le numéro 264 à la figure 3 et correspond essentiellement au point de pivot de la bride 200 sur le support linéaire 258. Or, il a été constaté qu'un tel espacement longitudinal permet de réduire significativement, voire d'éliminer, le plissement d'un tube flexible 202. Des variantes demeurent néanmoins possibles. Par exemple, dans certains modes de réalisation, la bride 200 pourrait avoir un point de contact 264 situé directement sous le passage 214.
D'autres variantes peuvent être envisagées.
La figure 3 montre que les voies de guidage 240 de cet exemple sont parallèles. Elles sont aussi disposées en oblique, plus précisément en pente descendante le long du parcours de la pièce coulissante 220. La hauteur du passage 214 diminuera en fonction de la position longitudinale de la pièce coulissante 220. Cette hauteur est définie entre la face interne 222 de la pièce coulissante 220 et la partie de la paroi interne 212 qui est située au côté inférieur de l'embase 210. D'autres configurations ou agencements sont possibles.
Chaque voie de guidage 240 de l'exemple est formée par une paire de rainures, l'une étant située dans la cloison latérale 216 à gauche et l'autre dans celle de droite. Ces rainures sont complètement ménagées et intégrées dans la paroi interne 212 de l'embase 210. Elles s'étendent d'une extrémité
à l'autre de l'embase 210 dans l'exemple. Elles pourraient aussi être plus courtes et ne pas atteindre l'autre extrémité. D'autres types de configurations sont possibles. Par exemple, les voies de guidage 240 pourraient inclure des parties qui font saillies vers l'intérieur de la paroi interne 212 en plus, sinon même en remplacement, des rainures. D'autres modes de réalisation pourraient inclure une embase 210 où des voies de guidage 240 sont formées par des éléments placés sur les côtés externes de l'embase 210. La pièce coulissante 220 aurait alors une configuration correspondante. Il est possible d'inverser la disposition des éléments.
D'autres variantes sont aussi possibles.
La figure 3 inclut deux flèches 260, 262 en lignes pointillées près de l'entrée de la rainure correspondante de chaque voie de guidage 240. Ces flèches 260, 262 représentent schématiquement la trajectoire d'insertion de la pièce coulissante 220 dans l'embase 210 pour chacune des deux hauteurs possibles dans l'exemple.
Chacune des rainures des voies de guidage 240 dans l'exemple illustré inclut une butée 270 servant à empêcher la pièce coulissante 220 d'aller plus loin lorsqu'elle a atteint une position limite le long de son parcours. Ces butées 270 correspondent à des endroits où la profondeur des rainures correspondantes diminue subitement, créant alors un obstacle contre lequel viendra s'appuyer une patte latérale 272 en saillie sur un côté d'une arête latérale 228 correspondante de la pièce coulissante 220. Les deux pattes latérales 272 sont positionnées à l'extrémité
arrière et peuvent être vues à la figure 2. Des variantes sont possibles. Par exemple, les pattes latérales 272 pourraient être à un autre endroit le long des arêtes latérales 228. D'autres configurations ou agencements sont possibles.
Dans l'exemple illustré à la figure 3, chaque rainure est divisée en deux sous-parties, à savoir une sous-partie proximale, qui est celle immédiatement adjacente à l'entrée de la voie de guidage 240, et une sous-partie distale située plus loin dans le sens de l'insertion de la pièce coulissante 220. La sous-partie distale est légèrement moins profonde que la sous-partie proximale. Les deux sont séparées par la butée 270. Les pattes latérales 272 sur la pièce coulissante 220 peuvent être coulissées le long de leur sous-partie proximale correspondante mais elles ne peuvent pas franchir la butée 270. Des variantes sont également possibles. Par exemple, la butée 270 pourrait être configurée très différemment dans certains modes de réalisation. Elle pourrait correspondre à un élément distinct qui fait saillie à partir du fond de la rainure vers le centre de l'embase 210 à un point précis alors que le reste de la rainure est de profondeur uniforme.
D'autres variantes peuvent être envisagées et les butées pourraient être omises, dans certains modes de réalisation, que ce soit pour l'une ou pour toutes les voies de guidage 240.
La figure 4 est une vue de côté de la pièce coulissante 220 dans l'exemple illustré à la figure 2. La pièce coulissante 220 est placée à l'horizontal et est maintenant parallèle à
l'axe longitudinal 215.
L'extrémité de la pièce coulissante 220 qui est à gauche à la figure 4 est celle qui sera insérée en premier dans l'une ou l'autre des voies de guidage 240. Cette extrémité est référée ci-après comme étant l'extrémité avant. L'extrémité opposée est donc l'extrémité arrière. La longueur de la pièce coulissante 220 dans le sens de l'axe longitudinal 215 correspond approximativement à la longueur de l'embase 210. Des variantes sont cependant possibles.
Comme montré à la figure 4, les arêtes latérales 228 de la pièce coulissante 220 de l'exemple sont essentiellement rectilignes et elles sont disposées de façon oblique selon un angle d'inclinaison qui correspond sensiblement à celui des voies de guidage 240 illustrées à la figure 3. Des variantes sont cependant possibles et les différents éléments pourraient être configurés différemment.
La figure 4 montre que la pièce coulissante 220 comprend deux fiches 280, 290 espacées l'une de l'autre. Ces fiches 280, 290 projettent perpendiculairement hors de la face externe 224 de la pièce coulissante 220. Davantage de détails à propos de ces fiches 280, 290 sont donnés plus loin. Des variantes sont également possibles et l'une ou l'autres des fiches 280, 290, voire les deux, pourraient être omises dans certains modes de réalisation.

La figure 4 montre également que dans l'exemple, la face externe 224 de la pièce coulissante 220 comprend des encoches transversales 224a espacées les unes des autres. Ces encoches 224a peuvent servir à déplacer la pièce coulissante 220 à l'aide d'un outil, par exemple l'extrémité d'un tournevis plat, si cela s'avère nécessaire pour une quelconque raison spécifique. Des variantes sont possibles et ces encoches 224a pourraient être configurées différemment, voire être omises, dans certains modes de réalisation.
La figure 5 est une vue de l'extrémité arrière de la pièce coulissante 220 de la figure 4.
Le profile latéral de la face interne 222 de la pièce coulissante 220 dans l'exemple illustré à la figure 4 est essentiellement rectiligne dans le sens de l'axe longitudinal 215. D'autres configurations ou agencements sont possibles. Par exemple, les voies de guidage 240 pourraient être droites ou encore moins inclinées et la face interne 222 pourrait alors être inclinées afin de réduire la hauteur du passage 214 en fonction de la position longitudinale de la pièce coulissante 220. D'autres variantes sont possibles.
Comme montré à la figure 5, la face interne 222 de la pièce coulissante 220 est concave dans le sens transversal. Cette forme courbée lui permet de mieux s'adapter à la forme au-dessus d'un tube flexible 202. En outre, plusieurs dents 300 espacées font saillie sous la surface de la face interne 222 dans l'exemple. Les dents 300 ont une forme essentiellement triangulaire et sont disposées en rangées longitudinales (figure 9). Les rangées sont au nombre de quatre dans l'exemple. Les dents 300 sont orientées vers l'arrière pour offrir une meilleure prise entre la face interne 222 de la pièce coulissante 220 et le tube flexible 202 dans le sens de la tension. Des variantes sont possibles.
Lors de l'installation de la bride 200 pour soutenir un tube flexible 202, l'embase 210 de la bride 200 est insérée autour du tube flexible 202 à l'endroit où un point d'ancrage est requis. Le tube flexible 202 peut entrer latéralement dans l'embase 210 lorsque la pièce coulissante 220 n'y est pas insérée. Sinon, dans le cas où la pièce coulissante 220 ne serait que très partiellement insérée dans l'embase 210, l'extrémité libre du tube flexible 202 peut être directement insérée dans le passage 214 par l'une des extrémités de l'embase 210 et être poussée jusqu'à ce qu'elle sorte à l'extrémité
opposée.
La pièce coulissante 220 peut être insérée ou encore être davantage insérée dans l'embase 210 lorsque le tube flexible 202 est en place dans le passage 214 afin de réaliser la connexion mécanique. Le bas du tube flexible 202 sera alors appuyé au fond de l'embase 210. La pièce coulissante 220 doit être déplacée jusqu'à ce sa face interne 222 vienne s'appuyer fermement contre le haut du tube flexible 202.
La figure 6 est une vue isométrique de la bride 200 dans l'exemple de la figure 2 lorsqu'elle est utilisée sur un tube flexible 202. Le tube flexible 202 a préalablement été
inséré dans le passage 214 de l'embase 210 pour que la bride 200 puisse être positionnée là où le point d'ancrage est souhaité le long du tube flexible 202. La pièce coulissante 220 a ensuite été
insérée dans l'une des voies de guidage 240. 11 s'agit de la voie de guidage 240 située en bas dans cet exemple. La pièce coulissante 220 a subséquemment été poussée jusqu'à ce qu'elle atteigne la position illustrée, à
savoir une position où les dents 300 s'appuient légèrement sur le dessus du tube flexible 202.
La figure 7 est une vue du dessus de la bride 200 et du tube flexible 202 illustrés à la figure 6.
La figure 8 est une vue en coupe longitudinale de la bride 200 et du tube flexible 202 de la figure 6.
La figure 8 montre que l'ensemble de la face interne 222 de la pièce coulissante 220 reste parallèle au haut du tube flexible 202 lorsqu'elle se déplace le long des voies de guidage 240 dans l'exemple.

Des variantes sont cependant possibles et la bride 200 pourrait être configurée différemment dans certains modes de réalisation.
La figure 9 est une vue en coupe longitudinale de la pièce coulissante 220 dans l'exemple illustré
à la figure 2. La figure 9 montre notamment bien la configuration et la dispositions des dents 300.
Des variantes sont également possibles.
La figure 10 est une vue d'élévation de l'extrémité de la bride 200 qui correspond à celle de droite dans la figure 8. La figure 11 est une vue agrandie de la bride 200 et du tube flexible 202 de la figure 10.
Comme on peut le voir, notamment aux figures 8, 10 et 11, la pièce coulissante 220 est à une position où sa face interne 222 est en appui contre le haut de la surface externe du tube flexible 202 par l'intermédiaire des dents 300 les plus au centre. Elles sont cependant en appui avec une force relativement faible et qui ne provoque pas de déformation visible du tube flexible 202. Le bas du tube flexible 202 est calé contre le fond de la paroi interne 212 et le tube flexible 202 ne touche pas le reste de la paroi interne 212. Cette partie de la paroi interne 212 correspond à la face supérieure de la cloison centrale 218 dans l'exemple. Elle est concave dans le plan transversal sur une portion de la largeur, comme montré aux figures 10 et 11. Elle est également symétrique. La portion concave permet notamment de mieux s'adapter à la forme circulaire du tube flexible 202 et de le centrer dans l'embase 210. D'autres configurations ou agencements peuvent être envisagés. Par exemple, le fond de la paroi interne 212 pourrait aussi ne pas être parallèle à l'axe longitudinal 215.
La forme du profil du fond de la paroi interne 212 pourrait être différente de celle illustré, y compris ne pas être concave ou ne pas être symétrique, voire les deux. D'autres variantes sont possibles.

La portion concave est bordée par des nervures longitudinales 302 présentes sur les côtés et qui les surélèvent dans l'exemple. Ces nervures 302 sont en forme de V inversé et ont un sommet qui pointe vers le haut. Elles sont aussi visibles sur d'autres figures, par exemple la figure 2. Elles contribuent à supporter les côtés d'un tube flexible 202 ayant un plus grand diamètre externe. Des variantes sont cependant possibles et elles peuvent être omises dans certains modes de réalisation.
La figure 12 est une vue isométrique similaire à la figure 6 mais montre la pièce coulissante 220 qui est maintenant insérée jusqu'au bout de sa course afin de retenir le tube flexible 202 avec une force accrue ou même maximale. Les pattes latérales 272 de la pièce coulissante 220 sont en appui contre les butées 270 des rainures droite et gauche des voies de guidages 240 correspondantes. Une partie de la pièce coulissante 220 a dépassé l'extrémité correspondante de l'embase 210. Des variantes sont possibles.
La figure 13 est une vue du dessus de la bride 200 et du tube flexible 202 de la figure 12.
La figure 14 est une vue en coupe longitudinale de la bride 200 et du tube flexible 202 de la figure 12. On remarque dans cette figure que la face interne 222 de la pièce coulissante 220 est très fermement en appui contre le haut de la surface externe du tube flexible 202 et exerce une force radiale sur le tube flexible 202 qui écrase celui-ci. La déformation illustrée à la figure 14 a été
exagérée pour les fins de l'illustration. Les dents 300 sont alors complètement calées dans la surface externe du tube flexible 202 mais même dans ce cas, les dents 300 ne transpercent pas la paroi du tube flexible 202.
La figure 15 est une vue en coupe selon la ligne 15-15 à la figure 14. On peut voir que la force élevée exercée par la pièce coulissante 220 sur le dessus du tube flexible 202 lui confère une forme qui n'est plus circulaire. Cette forme est maintenant essentiellement oblongue. De façon générale, le tube flexible 202 pourra reprendre sa forme originale lorsque la bride 200 sera enlevée ultérieurement. Des variantes sont possibles.
La figure 16 est une vue d'élévation de l'extrémité de la bride 200 qui correspond à celle de droite dans la figure 14. Elle montre donc l'extrémité non écrasée du tube flexible 202.
La figure 17 est une vue isométrique d'un autre exemple d'une bride de support 200 selon le concept proposé. La figure 18 est une vue de côté en coupe longitudinale de l'embase 210 dans l'exemple illustré à la figure 17. L'exemple des figures 17 et 18 est semblable dans beaucoup d'aspects à celui de la figure 2, exception faite de la forme du crochet 250.
Hormis ce crochet, la description qui précède à propos des figures 2 à 16 s'applique intégralement à
cet exemple. Les parties correspondantes sont désignées par les mêmes références numériques.
La figure 18 montre que la bride 200 dans cet exemple inclut une embossure extérieure 304 sur le dessus de l'embase 210 afin de retenir fermement un support linéaire 258.
Cette caractéristique peut être omise dans certains modes de réalisation.
La figure 19 est une vue isométrique d'un autre exemple d'une bride de support 200 selon le concept proposé. Cet exemple est également semblable dans beaucoup d'aspects à
celui de la figure 2 et les parties correspondantes sont désignées par les mêmes références numériques. Le crochet est cependant absent et le bride 200 inclut des tiges latérales dentées 310. Seules ces différences sont décrites ci-après afin d'éviter des répétitions inutiles. La description qui précède à
propos des figures 2 à 16 s'applique intégralement à l'exemple de la figure 19. Cette bride 200 est aussi montrée aux figures 20 et 21.11 serait possible d'avoir un crochet en plus d'une ou de plusieurs tiges dentées 310.

La figure 20 est une vue isométrique de la bride 200 dans l'exemple illustré à
la figure 19 lorsqu'elle est placée sur un tube flexible 202. La figure 21 est une vue de côté en coupe longitudinale de la bride 200 et du tube flexible 202 de la figure 20.
La bride 200 dans l'exemple des figures 19 à 21 inclut deux tiges 310 qui projettent perpendiculairement sur des côtés respectifs de l'embase 210. Ces tiges 310 sont de forme et de taille identiques ou très similaires, et sont disposées de façon coaxiale sur un axe transversal 312.
Cet axe transversal 312 est positionné près de l'extrémité de l'embase 210 par laquelle la pièce coulissante 220 est insérée. Des variantes sont possibles. Par exemple, dans certains modes de réalisation, au moins l'une des tiges 310 pourrait ne pas être perpendiculaire à l'un des côtés de l'embase 210. Les tiges 310 pourraient être de forme distincte, de taille distincte, ou les deux. Elles pourraient ne pas être coaxiales, transversales ou les deux. Au moins l'une des tiges 310 pourrait ne pas être située près de l'extrémité de l'embase 210 par laquelle la pièce coulissante 220 est insérée. D'autres variantes sont également possibles.
Les tiges 310 de la bride 200 dans l'exemple des figures 19 à 21 incluent deux diamètres externes formées par des dents 314, 316 espacées axialement et radialement. Les dents 314,316 ont un profil qui est triangulaire et ont une face oblique qui est orientée vers l'extérieur. Les dents 314, 316 sont configurées pour créer une résistance accrue au retrait d'un tube flexible 202 qui est inséré sur les tiges 310. Les dents 314, 316 ont des tailles qui varient d'une section à une autre. Dans l'exemple, les dents 314 ont situées dans une section distale de la tige 310 alors que les dents 316, plus grandes, sont situées sur une section proximale. Les deux tailles de dents 314, 316 permettent de recevoir des tubes d'au moins deux diamètres différents. L'exemple montre également que les dents 314, 316 sont agencées par groupe de quatre le long des tiges 310 et sont disposées selon un agencement radial cruciforme lorsque vues dans le sens de l'axe transversal 312. La disposition cruciforme permet notamment une rétention maximale mais demeure relativement facile à
enlever à la main.
D'autres configurations ou formes de dents sont cependant possibles. Les dents 314, 316 pourraient aussi être omises dans certains modes de réalisation.
.. La figure 22 est une vue isométrique semi-schématique de la bride 200 et du tube flexible 202 de la figure 20 lorsque la bride 200 est supportée par un arbre 320. La bride 200 et fixée à l'arbre par une retaille de tube flexible 330 qui entoure un tronc de l'arbre 320 et qui est utilisée seulement à
des fins de support mécanique. Les extrémités ouvertes de cette retaille 330 sont insérées sur des tiges correspondantes 310 prévues sur la bride 200, ce qui permet de les retenir sans avoir utiliser d'autres types de connecteurs, d'outils ou à faire un n ud. L'installation peut se faire très rapidement à la main et il n'est donc pas nécessaire que le tube flexible 202 fasse le tour de l'arbre 320. L'ajustement de la tension dans la fin de ligne se fera de façon très simple, et à volonté, en modifiant la position de la bride 200 le long du tube flexible 202.
La figure 22 montre également que la bride 200 ainsi configurée permet à la courte partie de la fin .. de ligne qui est en amont de la bride 200, laquelle est identifiée par le numéro de référence 340, d'être utilisée d'une façon similaire à un tube flexible de jonction puisque les forces présentes pour soutenir et tendre la fin de ligne sont transmises à la bride 200 puis à la retaille de tube flexible 330. Toutefois, contrairement à un tube flexible de jonction conventionnel, il n'y a pas de pièce de jonction car c'est le même segment de tube flexible 202 qui se continue.
L'extrémité de la partie 340 peut être reliée à un chalumeau 342, comme schématiquement représenté à la figure 22, ou à
tout autre objet. Cette extrémité de la partie 340 pourrait aussi être fermée, par exemple en la fixant sur l'une des fiches 280, 290. D'autres variantes sont également possibles.

La retaille de tube flexible 330 utilisée pour supporter une bride 200 peut être d'une couleur contrastante en comparaison de celle de la tubulure, ou être d'une couleur très voyante ou vive, par exemple orange vif, jaune, rouge ou autre. Cette caractéristique permet de grandement faciliter l'identification rapide de l'emplacement des fins de ligne, donc de réduire les recherches. Le travail d'installation et de maintien du réseau collecteur pourra alors être beaucoup plus rapide et la supervision des travaux pourra être réduite. Des variantes sont néanmoins possibles et l'utilisation de tubes de couleurs très voyantes ou vives pourraient être omises dans certaines installations.
La bride 200 selon le concept proposé est très avantageuse pour les fins de lignes. Elle peut néanmoins être utilisée à d'autres endroits le long du réseau collecteur, comme montré
schématiquement à la figure 1. La bride 200 est facile à installer manuellement, sans outil, et permet des ajustements de tension des tubes flexibles 202 en tout temps, sans outil, et sans avoir à couper les tubes. Des gains de temps importants peuvent être réalisés et ultimement, les besoins en main-d'oeuvre sont réduits.
Il est à noter que ce qui est décrit dans la présente description détaillée et illustré dans les figures annexées n'est qu'à titre d'exemple seulement. Une personne oeuvrant dans le domaine concerné
saura, à la lecture de la description et des figures, que des variantes peuvent être apportées tout en restant toujours dans les limites du concept proposé.
LISTE DES NUMÉROS DE RÉFÉRENCE
100 installation 102 érable à sucre 104 tubulure 106 bâtiment 108 direction d'écoulement 200 bride de support 202 tube flexible 210 embase 212 paroi interne (dans l'embase) 214 passage (dans l'embase) 215 axe longitudinal 216 cloison latérale 218 cloison centrale 220 partie coulissante 222 face interne (de la partie coulissante) 224 face externe (de la partie coulissante) 224a encoche (sur la face externe) 226 corps principal (de la partie coulissante) 228 arête latérale (de la partie coulissante) 230 cordon flexible 232 extrémité (du cordon flexible) 234 extrémité (du cordon flexible) 240 voie de guidage 250 crochet 252 partie prolongée (de l'embase) 254 première section (du crochet) 256 deuxième section (du crochet) 258 support linéaire 260 flèche 262 flèche 264 point de contact 270 butée (dans une rainure) 272 patte latérale (sur la pièce coulissante) 280 fiche 290 fiche 300 dent 302 nervure 304 embossure extérieure 310 tige 312 axe transversal 314 dent (sur les tiges) 316 dent (sur les tiges) 320 arbre 330 retaille de tube flexible 340 partie en amont de la bride (figure 22) 342 chalumeau

Claims

REVENDICATIONS:

1. Une bride (200) pour tube flexible (202), le tube flexible (202) comprenant une surface externe et une surface interne, la bride (200) incluant :
une embase creuse (210) de forme allongée, l'embase (210) ayant un côté
supérieur ouvert, deux extrémités opposées ouvertes, et une paroi interne (212) qui borde un côté inférieur ainsi que deux côtés latéraux opposés de l'embase (210), la paroi interne (212) définissant un passage (214) s'étendant entre les deux extrémités opposées ouvertes et au-travers duquel peut passer le tube flexible (202);
une pièce coulissante (220) s'insérant dans l'embase (210) par l'une de ses extrémités pour fermer le côté supérieur de l'embase (210), la pièce coulissante (220) ayant une face interne (222) et une face externe (224), la face interne (222) fermant le dessus du passage (214), la pièce coulissante (220) ayant une position longitudinale variable et le passage (214) ayant une hauteur, définie entre la face interne (222) de la pièce coulissante (220) et la paroi interne (212) au côté inférieur de l'embase (210), qui diminue en fonction de la position longitudinale de la pièce coulissante (220); et la bride (200) inclut au moins une voie de guidage (240) permettant à la pièce coulissante (220) de s'insérer dans l'embase (210).

2. La bride (200) selon la revendication 1, dans laquelle :
la bride (200) inclut au moins deux voies de guidage (240) superposées permettant à la pièce coulissante (220) de s'insérer dans l'embase (210) à différentes hauteurs.

3. La bride (200) selon la revendication 2, dans laquelle :
les voies de guidage (240) sont substantiellement parallèles entre elles.

4. La bride (200) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle :
chaque voie de guidage (240) est disposée selon une trajectoire oblique qui définit un angle vers le bas dans une direction longitudinale.

5. La bride (200) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle :
chaque voie de guidage (240) est formée par une paire de rainures opposées, chaque rainure étant ménagée sur l'un des côtés latéraux correspondant de l'embase (210).

6. La bride (200) selon la revendication 5, dans laquelle :
chaque rainure est rectiligne et est ménagée dans la paroi interne (212).

7. La bride (200) selon la revendication 5 ou 6, dans laquelle :
chaque rainure comprend une butée (270) pour limiter un déplacement de la pièce coulissante (220) le long de la voie de guidage (240) correspondante.

8. La bride (200) selon la revendication 7, dans laquelle :
la pièce coulissante (220) inclut des pattes latérales (272) qui projettent sur des côtés opposés respectifs et qui viennent s'appuyer contre les butées dans les rainures en fin de course.

9. La bride (200) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans laquelle :
la pièce coulissante (220) est attachée à l'embase (210) en permanence par un cordon flexible (230).

10. La bride (200) selon la revendication 9, dans laquelle :
le cordon flexible (230) a deux extrémités opposées (232, 234), l'une étant fixée à l'embase (210) et l'autre étant fixée à la pièce coulissante (220).

11. La bride (200) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans laquelle :
la paroi interne (212) a un profil transversal arrondi au-dessus du côté
inférieur de l'embase (210).

12. La bride (200) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, dans laquelle :
la bride (200) comprend une partie prolongée (252) qui s'étend axialement au-delà de l'une des extrémités de l'embase (210) et qui est une continuité du côté inférieur de l'embase (210).

13. La bride (200) selon la revendication 12, dans laquelle :
la bride (200) comprend un crochet (250) qui projette sous la partie prolongée (252), le crochet (250) ayant un point d'attache interne qui est situé au-delà de l'extrémité de l'embase (210) de laquelle la partie prolongée (252) s'étend.

14. La bride (200) selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, dans laquelle :
la pièce coulissante (220) comprend au moins une fiche (280, 290) allongée de section cylindrique qui projette perpendiculairement hors de la face interne (222).

15. La bride (200) selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, dans laquelle :
la pièce coulissante (220) comprend au moins deux fiches (280, 290) allongées de section cylindrique qui projettent perpendiculairement hors de la face interne (222), les deux fiches (280, 290) étant espacées l'une de l'autre.

16. La bride (200) selon la revendication 14 ou 15, dans laquelle :
chaque fiche (280, 290) comprend au moins deux parties juxtaposées ayant des diamètres distincts.

17. La bride (200) selon la revendication 16, dans laquelle :
chaque fiche (280, 290) comprend au moins deux parties juxtaposées ayant des diamètres distincts, toutes les parties des deux fiches (280, 290) ayant des diamètres différents.

18. La bride (200) selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, dans laquelle :
la bride (200) comprend au moins une paire des tiges (310) latérales allongées de section cylindrique, chaque tige (310) projetant latéralement sur un côté respectif parmi les côtés latéraux de l'embase (210).

19. La bride (200) selon la revendication 18, dans laquelle :
les tiges (310) de chaque paire sont disposées de façon coaxiale.

20. La bride (200) selon la revendication 18 ou 19, dans laquelle :
chaque tige (310) comprend au moins deux parties juxtaposées ayant des diamètres distincts.

21. La bride (200) selon l'une quelconque des revendications 18 à 20, dans laquelle :
chaque tige (310) comprend des dents (314, 316) disposées autour d'un axe central.

22. La bride (200) selon la revendication 21, dans laquelle :
les dents (314, 316) de chaque tige (310) sont disposées selon un agencement radial cruciforme.