CA2897431A1

CA2897431A1 - Device for self-lighting of a cigarette, comprising incompatible chemical materials that generate sufficient thermal energy to light the end of said cigarette when they are in contact with one another

Info

Publication number: CA2897431A1
Application number: CA2897431A
Authority: CA
Inventors: Marlene Abisdid; Charlotte ABISDID; Pierre Thebault; Dominique Medus
Original assignee: ABISDID EPOUSE RAZON CHARLENE; BENHAYOUN Jacques; Etienne LaCroix Tous Artifices SA
Current assignee: ABISDID EPOUSE RAZON CHARLENE; BENHAYOUN Jacques; Etienne LaCroix Tous Artifices SA
Priority date: 2013-01-25
Filing date: 2014-01-24
Publication date: 2014-07-31
Also published as: EA027496B1; EP2948419A2; JP2016509479A; FR3001365A1; BR112015017634A2; WO2014114892A3; IL240038A0; CN105121390A; KR20160007481A; US20150335064A1; EA201591375A1; FR3001365B1; WO2014114892A2

Abstract

L'invention concerne un dispositif d'auto-allumage d'une cigarette (1) comprenant une matière chimique primaire et une matière chimique secondaire, lesdites matières chimiques étant incompatibles et générant une énergie thermique suffisante pour allumer l'extrémité (4) de ladite cigarette lorsqu'elles sont en contact l'une de l'autre, - la matière chimique primaire est placée dans une capsule (70) destinée à être fixée au niveau de l'extrémité à allumer (4) de la cigarette (1), - la matière chimique secondaire est disposée dans un réceptacle (80) configuré pour se positionner au niveau de G extrémité à allumer (4) de la cigarette (1) selon un agencement permettant la mise en contact de ladite matière secondaire avec la matière primaire, caractérisé en ce que : - la capsule (70) est réalisée dans un matériau combustible étanche à l'air et à l'humidité, ladite capsule présentant au moins une zone de crevaison, - le réceptacle (80) intègre un réservoir étanche contenant la matière chimique secondaire, ledit réservoir comprenant un embout pointu (82) dont la rigidité est suffisante pour percer la capsule (70) au niveau de sa zone de crevaison et par lequel peut s'écouler ladite matière chimique secondaire.The invention relates to a device for self-lighting a cigarette (1) comprising a primary chemical and a secondary chemical, said chemical being incompatible and generating sufficient thermal energy to light the end (4) of said cigarette when they are in contact with each other, - the primary chemical is placed in a capsule (70) intended to be fixed at the level of the end to be lit (4) of the cigarette (1), the secondary chemical material is placed in a receptacle (80) configured to be positioned at the level of the igniting end (4) of the cigarette (1) according to an arrangement allowing the contacting of said secondary material with the primary material, characterized in that: - the capsule (70) is made of a combustible material airtight and moisture tight, said capsule having at least one puncture zone, - the receptacle (80) incorporates a reserve oir tight containing the secondary chemical, said reservoir comprising a pointed tip (82) whose rigidity is sufficient to pierce the capsule (70) at its puncture zone and through which said secondary chemical can flow.

Description

WO 2014/11489 WO 2014/11489

2 DISPOSITIF D'AUTO-ALLUMAGE D'UNE CIGARETTE
COMPRENANT DES MATIERES CHIMIQUES INCOMPATIBLES
GENERANT UNE ENERGIE THERMIQUE SUFFISANTE POUR
ALLUMER L'EXTREMITE DE LADITE CIGARETTE LORSQU'ELLES
SONT EN CONTACT L'UNE DE L'AUTRE
Description Domaine technique de l'invention.
L'invention concerne un dispositif d'auto-allumage d'une cigarette, comprenant des matières chimiques incompatibles générant une énergie thermique suffisante pour allumer l'extrémité de ladite cigarette lorsqu'elles sont en contact l'une de l'autre.
Elle se rapporte au domaine technique des dispositifs pyrotechniques et plus particulièrement ceux destinés à l'allumage de cigarettes et fournissant une alternative aux moyens traditionnels du type briquets ou allumettes.
État de la technique.
Les dispositifs d'auto-allumage de cigarettes illustrant l'art antérieur sont décrits dans les documents brevets suivants : FR 2 905 231 (Charli ABISDID), BG
407 714 (M. MARGOLIS), DE 3 509 293 (LIECHTENSTEIN RICHARD VON), EP
0 066 021 (Y00, BYUNG EON) FR 7 539 535 (TOKYO ENGINEERING CO.) D5:
GB 314 145 (Piedad et Alejandro LIFCHUZ), FR 709 175 (Giulio TURRI), JP 2005 5 224 232 (ISHIKAWA JOJI), GB 406 153 (Ansley HERMAN FOX). Ces dispositifs comprennent une matière d'amorçage configurée pour enflammer une matière inflammable sous l'effet d'un choc ou d'un frottement. Les bandes de frottement généralement utilisées, s'usent au fur et à mesure que l'on allume des cigarettes.
Et plus la bande est usée, plus il s'avère difficile d'allumer une cigarette.
Les documents FR 1 014 899 (FONDO), BE 1 012 826 (JACQUET), BE
1 015 826 (JACQUET), BE 97 941 (BONCHEV MIROSLAV B.), GB 356 861 (Robert SUTHERLAND), GB 2 342 560 (ZYGMUNT MAREK NIEWIADOMSKI), GB 752 365 (Hans HANNO MOSER), GB 790 341 (Kurt KORBER) ou US
2 029 186 (PETERSON), WO 2012/123647 (ABISDID et al), décrivent des dispositifs d'auto-allumage comprenant une matière chimique primaire placée à
l'extrémité à allumer de la cigarette, et une matière chimique secondaire incompatible avec la matière primaire. Ces dispositifs utilisent le principe d'incompatibilité de matières chimiques qui s'enflamment spontanément lorsqu'elles sont mises en contact l'une de l'autre. En pratique, la matière chimique secondaire est:
- soit conditionnée sur l'une des faces du paquet de cigarettes de sorte que lors de la manipulation dudit paquet, ladite matière chimique secondaire peut se détacher, entraînant, de fait, des difficultés pour allumer ultérieurement des cigarettes, - soit conditionnée dans des contenants individuels mal adaptés.
Pour palier ces imperfections, on connait par le document US 3 109 435 (PALEY), un dispositif d'auto-allumage dans lequel du permanganate de potassium est placé dans une capsule en matériau poreux fixée sur l'extrémité
à
allumer de la cigarette. La matière chimique secondaire est quant à elle disposée dans un réceptacle apte à s'emmancher sur l'extrémité à allumer de la cigarette et mettre en contact ladite matière secondaire avec la matière primaire. Ce dispositif est relativement pratique mais présente toutefois des inconvénients. En effet, la matière secondaire d'allumage imbibe un matériau absorbant qui est positionné
à
l'intérieur du réceptacle. Après vieillissement de plusieurs jours dans les 2 SELF-IGNITION DEVICE OF A CIGARETTE
INCOMPATIBLE CHEMICAL MATERIALS
GENERATING SUFFICIENT THERMAL ENERGY FOR
LIGHT THE END OF THIS CIGARETTE WHEN THEY
ARE IN CONTACT WITH ONE ANOTHER
Description Technical Field of the Invention The invention relates to a device for self-ignition of a cigarette, Comprising incompatible chemical materials that generate energy sufficient heat to ignite the end of the cigarette when are in contact with each other.
It relates to the technical field of pyrotechnic devices and especially those intended for cigarette ignition and providing a alternative to traditional means such as lighters or matches.
State of the art The self-ignition devices of cigarettes illustrating the prior art are described in the following patent documents: FR 2 905 231 (Charli ABISDID), BG
407 714 (M. MARGOLIS), DE 3,509,293 (LIECHTENSTEIN RICHARD VON), EP
0 066 021 (Y00, BYUNG EON) FR 7,539,535 (TOKYO ENGINEERING CO.) D5:
GB 314,145 (Piedad and Alejandro LIFCHUZ), FR 709,175 (Giulio TURRI), JP 2005 5,224,232 (ISHIKAWA JOJI), GB 406,153 (Ansley HERMAN FOX). These devices include a priming material configured to ignite a material flammable by shock or friction. The bands of friction generally used, wear out as you turn on cigarettes.
And the longer the band is worn, the more difficult it is to light a cigarette.
The documents FR 1 014 899 (FONDO), BE 1 012 826 (JACQUET), BE
1 015 826 (JACQUET), BE 97 941 (BONCHEV MIROSLAV B.), GB 356 861 (Robert SUTHERLAND), GB 2 342 560 (ZYGMUNT MAREK NIEWIADOMSKI), GB 752,365 (Hans HANNO MOSER), GB 790,341 (Kurt KORBER) or US
2,029,186 (PETERSON), WO 2012/123647 (ABISDID et al), disclose self-ignition devices comprising a primary chemical material placed at the end to light from the cigarette, and a secondary chemical incompatible with the primary material. These devices use the principle incompatibility of chemical materials that ignite spontaneously when they are brought into contact with each other. In practice, the material Secondary chemical is:
- is packaged on one side of the pack of cigarettes so that during manipulation of said package, said secondary chemical may be detach, causing, in fact, difficulties for later lighting cigarettes - is packed in individual containers that are not suitable.
To overcome these imperfections, we know from the document US 3 109 435 (PALEY), a self-ignition device in which permanganate potassium is placed in a capsule of porous material attached to the end at light the cigarette. The secondary chemical substance is disposed in a receptacle able to slip on the end to turn on the cigarette and contacting said secondary material with the primary material. This device is relatively convenient but has disadvantages. Indeed, the secondary ignition material soaks an absorbent material that is positioned at inside the receptacle. After aging for several days in the

- 3 -conditions ambiantes (taux d'humidité de l'air notamment), la matière secondaire s'oxyde et/ou sèche, de sorte qu'il devient difficile d'allumer la cigarette de manière fiable. Les propriétés du permanganate de potassium sont également détériorées par l'humidité de l'air et celle contenue dans le tabac de la cigarette. Il faut également noter que le fait d'utiliser une capsule pour contenir le permanganate introduit un matériau supplémentaire susceptible de produire un supplément de scories, qui peut se révéler un inconvénient significatif du point de vue des fumeurs s'il n'est pas convenablement choisi. Le document US 3 109 435 est muet quant à la nature du matériau de la capsule. Le document W02012/123679 (ABISDID et al) envisage d'encapsuler la matière primaire, sans toutefois révéler la nature de la capsule.
Face à cet état de chose, l'invention a pour principal objectif de fournir un dispositif permettant un allumage aisé d'une cigarette, tout en supprimant les déficiences liées aux conditionnements des matières chimiques connus de l'art antérieur.
L'invention a également pour objet de fournir un dispositif d'auto-allumage facile d'utilisation, de conception simple et peu onéreux.
Divulgation de l'invention.
La solution proposée par l'invention est un dispositif d'auto-allumage d'une cigarette comprenant une matière chimique primaire et une matière chimique secondaire, lesdites matières chimiques étant incompatibles et générant une énergie thermique suffisante pour allumer l'extrémité de ladite cigarette lorsqu'elles sont en contact l'une de l'autre. La matière chimique primaire est placée dans une capsule destinée à être fixée au niveau de l'extrémité à
allumer de la cigarette. La matière chimique secondaire est disposée dans un réceptacle configuré pour se positionner au niveau de l'extrémité à allumer de la cigarette - 3 -ambient conditions (in particular air humidity), secondary oxidizes and / or dries, making it difficult to light the cigarette of reliably. The properties of potassium permanganate are also deteriorated by the humidity of the air and that contained in the tobacco of the cigarette. he It should also be noted that using a capsule to contain the permanganate introduces additional material that can produce a slag supplement, which may be a significant disadvantage of point of view of smokers if not properly chosen. US 3,109,435 is silent as to the nature of the capsule material. The document WO2012 / 123679 (ABISDID et al.) Plans to encapsulate the primary material without however reveal the nature of the capsule.
In view of this state of affairs, the main purpose of the invention is to provide a device for easy ignition of a cigarette, while suppressing deficiencies related to the packaging of chemical materials known in the art prior.
The invention also aims to provide a self-ignition device easy to use, simple and inexpensive design.
Disclosure of the invention.
The solution proposed by the invention is a self-ignition device of a cigarette comprising a primary chemical material and a chemical material secondary, said chemical materials being incompatible and generating a sufficient thermal energy to ignite the end of said cigarette when they are in contact with each other. Primary chemical material is placed in a capsule intended to be fixed at the end to light up of the cigarette. The secondary chemical material is arranged in a receptacle configured to position itself at the end to turn on the cigarette

- 4 -selon un agencement permettant la mise en contact de ladite matière secondaire avec la matière primaire.
Ce dispositif est remarquable en ce que la capsule est réalisée dans un matériau combustible étanche à l'air et à l'humidité, ladite capsule présentant au moins une zone de crevaison, et en ce que le réceptacle intègre un réservoir étanche contenant la matière chimique secondaire, ledit réservoir comprenant un embout pointu dont la rigidité est suffisante pour percer ladite capsule au niveau de sa zone de crevaison et par lequel peut s'écouler ladite matière chimique secondaire.
L'emploi d'une capsule réalisée dans un matériau étanche à l'air et à l'eau permet de protéger la matière chimique primaire contre l'humidité de l'air et celle contenue dans le tabac de la cigarette. De surcroit, ce choix de matériau combustible pour la capsule permet de faciliter l'inflammation du tabac dans le cas où le fumeur désirerait utiliser un moyen classique d'allumage tel qu'une allumette, un briquet ou une autre cigarette.
Le fait d'utiliser un tel réceptacle permet de déposer la matière chimique secondaire avec soin sur la matière chimique primaire, afin d'éviter de la noyer et d'inhiber la réaction d'auto-allumage, ou tout au moins la ralentir au point qu'elle ne puisse générer une énergie thermique suffisante pour allumer la cigarette.
Le choix du matériau de la capsule et la conception du réceptacle, agissent donc en synergie pour assurer un allumage efficace des cigarettes, même après un temps de vieillissement relativement long.
D'autres caractéristiques remarquables du dispositif objet de l'invention sont listées ci-dessous, chacune de ces caractéristiques pouvant être considérée seule ou en combinaison, indépendamment des caractéristiques remarquables définies ci-dessus :
-cette zone de crevaison peut se présenter sous la forme d'un opercule plus mince et/ou moins résistant que le reste de la paroi de la capsule, - la capsule est avantageusement majoritairement constituée de nitrocellulose, - 4 -in an arrangement for contacting said secondary material with the primary material.
This device is remarkable in that the capsule is made in a combustible material impervious to air and moisture, said capsule presenting at less a puncture zone, and in that the receptacle integrates a reservoir waterproof container containing the secondary chemical material, said reservoir comprising a pointed tip whose rigidity is sufficient to pierce said capsule at level its puncture zone and through which may flow said chemical material secondary.
The use of a capsule made of an airtight and watertight material protects the primary chemical against moisture from the air and that contained in the tobacco of the cigarette. In addition, this choice of material fuel for the capsule helps facilitate inflammation of the tobacco in the case where the smoker would like to use a conventional ignition means such as a matches, a lighter or other cigarette.
The fact of using such a receptacle makes it possible to deposit the chemical substance secondary treatment with care of the primary chemical substance, in order to avoid to drown and to inhibit the auto-ignition reaction, or at least slow it down to the point what can not generate sufficient thermal energy to light the cigarette.
The choice of material of the capsule and the design of the receptacle, act so synergy to ensure effective ignition of cigarettes, even after a relatively long aging time.
Other remarkable features of the device that is the subject of the invention are listed below, each of these characteristics being considered alone or in combination, regardless of the outstanding characteristics defined above:
-this puncture zone may be in the form of a lid more thin and / or less resistant than the rest of the capsule wall, the capsule is advantageously mainly composed of nitrocellulose,

- 5 -- la capsule est avantageusement maintenue en position au niveau de l'extrémité à allumer de la cigarette, par l'intermédiaire d'un collodion de nitrocellulose, - le réceptacle se présente avantageusement sous la forme d'un tube cylindrique dont le diamètre extérieur correspond sensiblement à celui d'une cigarette, le réservoir étant logé dans ledit tube, un matériau de remplissage souple entourant ledit réservoir étant placé à l'intérieur dudit tube, - le réceptacle, le réservoir et le matériau de remplissage souple, sont avantageusement réalisés dans des matériaux biodégradables et/ou bio-fragmentables, - le réceptacle et le réservoir sont avantageusement réalisés dans un matériau souple, de manière à ce qu'une pression sur la paroi dudit réceptacle fasse sortir la matière chimique secondaire par l'embout pointu, - dans une variante de réalisation, le réservoir peut être muni d'un piston dont le déplacement provoque la sortie de la matière chimique secondaire par l'embout pointu, - le réservoir contient entre 0,005 ml et 0,05 ml de glycérine liquide, - la matière chimique primaire est préférentiellement majoritairement constituée de permanganate de potassium se présentant sous la forme de poudre dont la granulométrie est comprise entre 10 pm et 200 pm, avantageusement entre 20 pm et 30 pm, - une partie de la capsule est avantageusement configurée pour servir de guide au réceptacle lors de l'emmanchement dudit réceptacle sur l'extrémité à
allumer de la cigarette, - la capsule peut avoir une forme tronconique, la portion la plus large de ladite capsule étant située du côté de l'extrémité à allumer de la cigarette, - la capsule peut comprendre une partie configurée pour servir de guide au réceptacle lors de l'emmanchement de ce dernier sur l'extrémité à allumer de la cigarette. Cette partie formant guide peut également servir à donner à la matière primaire une forme mieux adaptée pour sa mise en contact avec la matière secondaire. En effet, selon le type de contact entre la matière primaire et la - 5 -the capsule is advantageously maintained in position at the level of end to light cigarette, through a collodion of nitrocellulose, the receptacle is advantageously in the form of a tube cylindrical whose outer diameter corresponds substantially to that of a cigarette, the reservoir being housed in said tube, a filling material flexible surrounding said reservoir being placed inside said tube, - the receptacle, the reservoir and the flexible filling material are advantageously made of biodegradable and / or biologically fragmentable, the receptacle and the reservoir are advantageously made in a flexible material, so that pressure on the wall of said receptacle remove the secondary chemical material through the pointed tip, in an alternative embodiment, the reservoir may be provided with a piston whose the displacement causes the output of the secondary chemical material by tip sharp, the reservoir contains between 0.005 ml and 0.05 ml of liquid glycerine, the primary chemical material is preferably predominantly consisting of potassium permanganate in the form of powder whose particle size is between 10 μm and 200 μm, advantageously between 20 pm and 30 pm, a part of the capsule is advantageously configured to serve as guide to the receptacle when fitting said receptacle on the end to light a cigarette, the capsule may have a frustoconical shape, the widest portion of said capsule being located on the side of the end to light cigarette, the capsule may comprise a portion configured to serve as a guide for receptacle during the fitting of the latter on the end to turn on the cigarette. This guide part can also be used to give the material primary form better adapted for its contact with the material secondary. In fact, depending on the type of contact between the primary material and the

- 6 -matière secondaire, l'allumage peut être plus ou moins performant. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque le contact est réalisé à la surface de la matière primaire, ou est limité aux premières couches, plus particulièrement lorsque ladite matière primaire est du permanganate de potassium et la matière secondaire de la glycérine liquide.
- la matière chimique primaire est préférentiellement majoritairement constituée de permanganate de potassium et la matière chimique secondaire est majoritairement constituée de glycérine, - le réservoir étanche et l'embout pointu peuvent se présenter sous la forme d'une pièce monobloc obtenue par moulage ou peuvent consister en deux pièces distinctes.
Un autre aspect de l'invention concerne une cigarette comprenant une extrémité d'inhalation et une extrémité à allumer, ladite cigarette étant équipée du dispositif d'auto-allumage conforme à l'une des caractéristiques précédentes, le réceptacle étant initialement disposé à l'une des extrémités de la cigarette, selon un agencement empêchant toute mise en contact de ladite matière secondaire avec la matière primaire, ledit réceptacle étant amovible, et configure pour se positionner contre l'extrémité à allumer, selon un agencement permettant la mise en contact de la matière secondaire avec la matière primaire.
D'autres caractéristiques remarquables de la cigarette objet de l'invention sont listées ci-dessous, chacune de ces caractéristiques pouvant être considérée seule ou en combinaison, indépendamment des caractéristiques remarquables définies ci-dessus :
- le réceptacle comprend avantageusement une zone de fixation agencée autour de l'embout pointu, ladite zone de fixation étant configurée pour :
0 s'emmancher sur l'extrémité d'inhalation opposée à l'extrémité à
allumer de la cigarette, de sorte que ledit embout pointu soit enfoncé
dans ladite extrémité d'inhalation, - 6 -secondary matter, the ignition can be more or less efficient. The best results are obtained when contact is made on the surface of the material primary, or is limited to the first few layers, especially when said primary material is potassium permanganate and the secondary the liquid glycerin.
the primary chemical material is preferably predominantly consisting of potassium permanganate and the secondary chemical is mainly consisting of glycerine, - the watertight tank and the pointed tip may be under the form of a one-piece piece obtained by molding or may consist of two pieces distinct.
Another aspect of the invention relates to a cigarette comprising a inhalation end and an end to be lit, said cigarette being equipped with self-ignition device according to one of the preceding features, the receptacle being initially disposed at one end of the cigarette, according to an arrangement preventing any contacting of said secondary material with the primary material, said receptacle being removable, and configured for himself position against the end to be lit, according to an arrangement allowing the setting in contact with the secondary material with the primary material.
Other remarkable features of the cigarette object of the invention are listed below, each of these characteristics being considered alone or in combination, regardless of the outstanding characteristics defined above:
the receptacle advantageously comprises a fastening zone arranged around the pointed tip, said attachment zone being configured to:
0 s'ammancher on the opposite inhalation end at the end to light the cigarette, so that said pointed tip is depressed in said inhalation end,

- 7 -O et s'emmancher sur l'extrémité à allumer, de sorte que ledit embout pointu soit enfoncé dans la capsule, - le réceptacle peut comprendre :
O une première zone de fixation agencée autour de l'embout pointu, ladite zone de fixation étant configurée pour s'emmancher sur l'extrémité à allumer, de sorte que ledit embout pointu soit enfoncé
dans la capsule, O une seconde zone de fixation, opposée à ladite première zone, configurée pour s'emmancher sur l'extrémité à allumer ou sur l'extrémité d'inhalation, de sorte que ledit embout pointu soit éloigné
de la capsule.
- le réceptacle peut être maintenu dans le prolongement de la cigarette au moyen d'une languette adhésive détachable, d'une découpe selon des pointillés (ou par tout autre moyen d'attache similaire), l'embout pointu étant enfoncé
dans l'extrémité d'inhalation de ladite cigarette.
Description des figures.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d'un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels :
- les figures 1 à 4 représentent schématiquement les différentes étapes permettant d'allumer une cigarette au moyen d'un dispositif auto-allumable conforme à l'invention, - les figures 5a, 5b et 5c sont des vues schématiques en coupe longitudinale d'un réceptacle de matière secondaire conforme à l'invention, selon trois variantes de réalisation, - 7 -O and s'ammancher on the end to light, so that said endpiece pointed down into the capsule, the receptacle may comprise:
O a first fixing zone arranged around the pointed end, said attachment area being configured to engage on end to be ignited, so that said pointed tip is depressed in the capsule, O a second fixing zone, opposite to said first zone, configured to snap on the end to turn on or on the inhalation end, so that said pointed tip is remote of the capsule.
the receptacle can be maintained in the extension of the cigarette at the by means of a detachable adhesive tongue, a dotted cutout (or by any other similar fastening means), the pointed tip being depressed in the inhalation end of said cigarette.
Description of the figures.
Other advantages and features of the invention will become more apparent reading the description of a preferred embodiment which follows, in reference to the accompanying drawings, made as indicative examples and not and on which:
- Figures 1 to 4 show schematically the different steps to light a cigarette with a self-igniting device according to the invention, FIGS. 5a, 5b and 5c are diagrammatic sectional views longitudinal of a secondary material receptacle according to the invention, according to three variants realization,

- 8 -- les figures 6a à 6h schématisent différentes configurations de la capsule contenant la matière primaire, ladite capsule étant agencée au niveau de l'extrémité à allumer de la cigarette, - la figure 60 est une vue de face de la cigarette, montrant la partie visible de la capsule ou d'une pastille disposée au niveau de l'extrémité à allumer, - les figures 7a et 7b illustrent l'utilisation d'un réceptacle conforme à
la figure 5a, sur une cigarette conforme à la figure 6e, - les figures 8a et 8b illustrent l'utilisation d'un réceptacle conforme à
la figure 5b, sur une cigarette conforme à la figure 6e, - les figures 9a et 9b illustrent l'utilisation d'un réceptacle conforme à la figure 5c, sur une cigarette conforme à la figure 6e.
La configuration des figures 7a, 7b, 8a, 8b, 9a, 9b est bien évidemment transposable à des cigarettes conformes aux figures 6a, 6b 6c, 6d, 6f, 6g et 6h.
Modes de réalisation de l'invention.
L'invention permet d'auto-allumer une cigarette 1. On entend par cigarette , une cigarette classique avec ou sans filtre, un cigarillo, un cigare, ou autre objet similaire susceptible d'être consommé par un fumeur. Comme schématisée sur les figures annexées, une cigarette 1 se présente généralement sous la forme d'un cylindre formé d'une feuille de papier 2 et à l'intérieur duquel sont disposées des feuilles de tabac hachées 3. Elle a un diamètre pouvant varier de 3 mm à 7 mm et une longueur pouvant varier 60 mm à 100 mm. Elle comporte une extrémité à allumer 4 et une extrémité d'inhalation 5 opposée à ladite extrémité à allumer. L'extrémité d'inhalation 5 peut notamment comporter un filtre 6.
Le dispositif auto-allumable objet de l'invention comprend une matière chimique primaire 7 (ou matière à allumer ) et une matière chimique secondaire - 8 -FIGS. 6a to 6h schematize various configurations of the capsule containing the primary material, said capsule being arranged at the level of the end to light the cigarette, - Figure 60 is a front view of the cigarette, showing the part visible from the capsule or a pellet disposed at the end to ignite, FIGS. 7a and 7b illustrate the use of a receptacle according to the figure 5a, on a cigarette according to FIG. 6e, FIGS. 8a and 8b illustrate the use of a receptacle according to the figure 5b, on a cigarette according to FIG.
FIGS. 9a and 9b illustrate the use of a receptacle according to the figure 5c, on a cigarette according to Figure 6e.
The configuration of FIGS. 7a, 7b, 8a, 8b, 9a, 9b is obviously transposable to cigarettes according to FIGS. 6a, 6b, 6c, 6d, 6f, 6g and 6h.
Embodiments of the invention The invention makes it possible to self-ignite a cigarette 1. By cigarette, a classic cigarette with or without a filter, a cigarillo, a cigar, or other similar object likely to be consumed by a smoker. As schematically in the appended figures, a cigarette 1 is generally in the form of a cylinder formed of a sheet of paper 2 and inside whose are disposed the chopped tobacco leaves 3. It has a diameter that can vary from 3 mm to 7 mm and a length that can vary from 60 mm to 100 mm. It involves an end to ignite 4 and an inhalation end 5 opposite said end to light. The inhalation end 5 may in particular comprise a filtered 6.
The self-ignitable device object of the invention comprises a material primary chemical 7 (or material to be ignited) and a chemical secondary

-9-8 (ou matière d'allumage ). Ces deux matières chimiques sont incompatibles et génèrent une énergie thermique suffisante (par exemple de 150 C à 700 C), avec ou sans flamme, pour allumer l'extrémité 4 de la cigarette 1 lorsqu'elles sont en contact l'une de l'autre.
Le couple matière primaire 7/matière secondaire 8 peut être par exemple un couple oxydant/combustible du type permanganate de potassium/glycol ;
nitrate d'argent/phosphore rouge ; nitrate d'argent/soufre ; chlorates et acide borique/glycols ; aluminium/teinture d'iode ; sodium métal ou autres métaux de la même famille/eau ou réactants à terminaison alcoolique ; nickel de Raney ou matériaux phosphoriques/oxydants (Mn02, chlorate) ; nitrocelluloses/acides forts (sulfurique, chloridrique) ; etc.
Les meilleurs résultats sont obtenus avec une matière chimique primaire 7 majoritairement constituée de permanganate de potassium et une matière chimique secondaire 8 majoritairement constituée de glycérine. Par majoritairement , on entend au sens de la présente invention que le pourcentage en poids de permanganate de potassium, respectivement de glycérine, rapporté au poids total de la matière primaire 7, respectivement de la matière secondaire 8, est supérieur à 50 p, v /
,0 Pmatière primaire ou secondaire, avantageusement supérieur à 70 p. v /
A:.
Pmatière primaire ou secondaire, préférentiellement supérieur à 95 p. v /
A:.
Pmatière primaire ou secondaire. Ce couple de matières présente en outre l'avantage de respecter les normes sanitaires en vigueur et d'éliminer tout risque de toxicité. En effet, la glycérine est un produit couramment utilisé
comme additif alimentaire : elle se présente sous la forme d'un liquide visqueux, transparent, incolore, inodore, non toxique et au goût sucré. Quant au permanganate de potassium, c'est un sel inorganique couramment utilisé comme désinfectant et comme désodorisant. Il est notamment utilisé pour le traitement de l'eau potable. -9 8 (or ignition material). These two chemicals are incompatible and generate a sufficient thermal energy (for example from 150 ° C. to 700 ° C.), with or without a flame, to light the end 4 of the cigarette 1 when they are in contact with each other.
The primary material pair 7 / secondary material 8 may be for example an oxidant / fuel pair of potassium permanganate / glycol type;
silver nitrate / red phosphorus; silver nitrate / sulfur; chlorates and acid boric acid / glycols; aluminum / iodine tincture; sodium metal or other metals of the same family / water or alcohol-terminated reactants; Raney nickel or phosphoric / oxidizing materials (MnO2, chlorate); nitrocellulose / acids strong (sulfuric, chloridic); etc.
The best results are obtained with a primary chemical 7 mainly consisting of potassium permanganate and a secondary chemical 8 consisting mainly of glycerine. By For the purposes of the present invention, the term "majority"
percentage by weight of potassium permanganate, respectively glycerin, based on the total weight of the primary material 7, respectively the secondary material 8, is greater than 50 p, v /
, 0 Primary or secondary advantageously greater than 70 p. v /
AT:.
Primary or secondary matter, preferentially greater than 95% v /
AT:.
Primary or secondary matter. This couple of materials present in besides the advantage of respecting the health standards in force and eliminating all risk of toxicity. Indeed, glycerin is a commonly used product as food additive: it is in the form of a viscous liquid, transparent, colorless, odorless, non-toxic and with a sweet taste. As to potassium permanganate, it is an inorganic salt commonly used as disinfectant and as a deodorant. It is used in particular for Treatment of drinking water.

- 10 -La réaction entre le permanganate de potassium et la glycérine est une réaction chimique de surface. C'est à dire que la cinétique de réaction est directement proportionnelle à la taille de la zone de contact entre le solide (permanganate de potassium) et le liquide (glycérine). Il est préférable d'utiliser du permanganate de potassium sous forme de poudre relativement fine. Plus cette poudre est fine, plus la zone de contact entre le solide (permanganate de potassium) et le liquide (glycérine) est importante, et donc plus la cinétique de réaction est rapide. La meilleure réactivité (réaction démarrant en quelques secondes) est obtenue avec une poudre fine de permanganate de potassium, dont la granulométrie est comprise entre 10 pm et 200 pm, avantageusement entre 20 pm et 30 pm. Un granulométrie moyenne de 25 pm donne de bons résultats.
La réaction chimique initiée par une matière chimique primaire 7 majoritairement constituée de permanganate de potassium et une matière chimique secondaire 8 majoritairement constituée de glycérine, n'est pas instantanée, une petite période d'incubation de quelques secondes étant nécessaire, sans que cela conduise l'utilisateur à estimer que la cigarette 1 ne s'est pas allumée. La réaction est annoncée par un dégagement préalable de fumée non toxique consistant uniquement en du dioxyde de carbone et de la vapeur d'eau. La réaction n'est pas trop vive, l'effet étant similaire à celui provoqué par la flamme d'un briquet ou d'une allumette. Une fois la réaction terminée, l'extrémité 4 de la cigarette est suffisamment allumée pour laisser le temps au fumeur de porter la cigarette à ses lèvres et de commencer à aspirer les fumées de tabac en l'assurant qu'il n'aspirera pas les fumées de la réaction d'incompatibilité. Cet état des choses sécurise l'auto-allumage de la cigarette 1 et rassure l'utilisateur. En outre, ces deux matières chimiques sont suffisamment stables pour assurer une durée d'utilisation suffisante dans le temps.
Des substances additionnelles peuvent être utilisées pour diluer, lier, fixer, activer ou au contraire ralentir ou passiver les matières chimiques de base incompatibles mises en oeuvre dans l'invention. En particulier, en ajoutant du thiosulfate de sodium au permanganate, il a été constaté une amélioration substantielle de la réactivité du permanganate avec la glycérine et une bonne reproductivité des temps d'allumage. D'autres substances peuvent en outre permettre de renforcer la résistance de la matière primaire 7 et secondaire 8 aux conditions ambiantes, notamment l'humidité (par exemple des substances hydrofuges).
En se rapportant aux figures 6a à 6h, la matière chimique primaire 7 est placée dans une capsule 70 destinée à être fixée au niveau de l'extrémité à
allumer 4 de la cigarette 1. La capsule 70 peut être positionnée au ras de l'extrémité à allumer 4 (figures 6a à 6g), ou légèrement en retrait (figure 6h). Dans ce dernier cas, et comme cela apparait sur la figure 6h, la capsule 70 peut être recouverte de fibres de tabac, sur une profondeur de quelques millimètres, de manière à ce que l'extrémité à allumer 4 garde un aspect similaire à celui d'une cigarette classique. En pratique, la capsule 70 contient entre 0.1 mg à 5 mg de permanganate de potassium. La capsule 70 est majoritairement constituée de nitrocellulose, c'est-à-dire que le pourcentage en poids de nitrocellulose rapporté
au poids total de la capsule (non remplie de matière primaire 7) est supérieur à 50 % p/pcapsuie, avantageusement supérieure à 70 % p/pcapsuie, préférentiellement supérieure à 95 % p/pcapsuie. En pratique, la capsule est formée par une feuille de nitrocellulose, par exemple du Nitrofilm ou du celluloïd. La nitrocellulose présente de nombreux avantages :
- ce matériau est étanche à l'air et à l'eau ce qui permet de protéger la matière chimique primaire 7 contre l'humidité de l'air et celle contenue dans le tabac de la cigarette 1 ;
- la combustion de la nitrocellulose ne dégage que des espèces gazeuses, sans générer de résidu solide ou seulement avec une quantité très faible de scories ou de cendres ;
- le temps de combustion est très rapide, inférieur à 1 ou 2 secondes. Le fumeur ne risque donc pas d'aspirer les produits de combustion puisque la capsule 70 a eu tout le temps de brûler avant qu'il ne porte la cigarette à sa bouche, - la mise à la forme désirée de la capsule 70 est aisée.
Le choix de ce matériau présente également l'avantage de faciliter la fabrication industrielle des cigarettes objet de l'invention : d'une part, les capsules 70 peuvent être préalablement réalisées et chargées en matière chimique primaire 7 selon un processus industriel facilement automatisable, et d'autre part, la mise en place des capsules 70 à l'extrémité 4 des cigarettes 1 est une opération purement mécanique qui peut elle aussi être aisément automatisée, ce qui est important pour les cigarettiers.
D'autres matériaux ayant des propriétés similaires à celles de la nitrocellulose, et convenant à l'Homme du métier, peuvent être utilisés, par exemple pongée de soie, ou pongée biodégradable.
Lorsqu'une matière chimique primaire 7 majoritairement constituée de permanganate de potassium est au contact d'une matière chimique secondaire 8 majoritairement constituée de glycérine, le mélange chauffe rapidement, éventuellement sans flamme, à une température de plusieurs centaines de degrés. Cette énergie thermique est alors transmise à la nitrocellulose, dont la température d'auto inflammation est située entre 150 C et 200 C. Ce matériau d'activation s'enflamme donc dès que cette température d'auto inflammation est atteinte.
L'extrémité à allumer 4 de la cigarette 1 peut être préalablement imprégnée d'un collodion de nitrocellulose avant dépôt de la capsule 70. Une telle imprégnation est notamment intéressante pour : améliorer la fiabilité de la transmission aux fibres de tabac de la flamme générée par la réaction des deux matières 7,8 incompatibles, et accroître le maintien en position de la capsule sur l'extrémité 4 à allumer. Par exemple, en fabrication industrielle, le matériau d'imprégnation préalable peut se présenter sous une forme de gel-colle qui, une fois sèche, assure l'adhésion de la capsule 70 contenant la matière chimique primaire 7, au tabac 3 de la cigarette 1. La capsule 70 peut également être collée sur l'extrémité 4 au moyen de gomme arabique, de colle alimentaire, ou de tout autre produit convenant à l'homme du métier.
En se rapportant aux figures 5a, 5b et 5c, la matière chimique secondaire 8 est disposée dans un réceptacle 80. Sur l'exemple illustré sur les figures 5a et 5b, ce réceptacle 80 est configure pour s'emmancher sur l'extrémité 4 à allumer de la cigarette 1 et mettre en contact ladite matière secondaire avec la matière primaire 7. Par emmancher , on entend au sens de la présente invention, la possibilité
qu'a le réceptacle 80 à se positionner sur, contre et/ou autour de l'extrémité
à
allumer 4, avec la possibilité de rester ou non fixé à ladite extrémité. Sur l'exemple illustré sur la figure 5c, le réceptacle 80 est de manière plus générale configure pour se positionner contre l'extrémité à allumer 4 selon un agencement permettant la mise en contact de la matière secondaire 8 avec la matière primaire 7.
Le réceptacle 80 est amovible, c'est-à-dire qu'il est détachable de la cigarette 1. Il peut avoir une ou plusieurs extrémités ouvertes vers l'extérieur ou être totalement fermé. En pratique, le réceptacle 80 se présente sous la forme d'un tube cylindrique, préférentiellement fermé à l'une de ses extrémités 12 et dont le diamètre extérieur correspond sensiblement à celui de la cigarette 1.
Le diamètre du réceptacle 80 peut par exemple varier de 2 mm à 8 mm. Sa longueur peut varier de quelques millimètres à quelques centimètres.
Le réceptacle 80 intègre un réservoir étanche 81 contenant la matière chimique secondaire 8. Eventuellement, un matériau de remplissage souple 83 entourant le réservoir 81, peut être placé à l'intérieur du tube formant le réceptacle 80. Le matériau de remplissage 83 a pour fonction de positionner le réservoir au centre du réceptacle 80.
De façon à pouvoir déposer une goutte de matière secondaire 8 sur la matière primaire 7 (ou, tout au plus, dans une faible couche externe de la charge de matière primaire 7 contenue dans la capsule 70), le réservoir étanche 81 est de faible taille, préférentiellement en forme de pipette doseuse souple, toute forme convenant à l'Homme du métier pouvant être envisagée. En pratique, le réservoir 81 contient entre 0,005 ml et 0,05 ml de glycérine liquide. Il peut être de forme allongée (son diamètre étant inférieur à sa hauteur) ou ramassée (son diamètre étant supérieur à sa hauteur).
Le réservoir 81 comprend un embout pointu 82 dont la rigidité est suffisante pour percer la capsule 70 et par lequel peut s'écouler la matière chimique secondaire 8. L'embout 82 présente préférentiellement une forme similaire à
celle des aiguilles de seringues hypodermiques. Cette forme est particulièrement bien adaptée au percement de la capsule 70 par pression selon l'axe de la cigarette 1, avec ou non un mouvement de rotation pour faciliter le percement.
Pour faciliter sa perforation, la paroi de la capsule 70 comprend avantageusement une zone de crevaison 71 (figures 6a à 6h) destinée à être percée par l'embout 82 du réservoir 80 (figures 7a à 8b). Cette zone de crevaison 71 se présente avantageusement sous la forme d'un opercule plus mince et/ou moins résistant que le reste de la paroi de la capsule 70. L'opercule 71 peut également être réalisé dans un matériau du type film alimentaire plastique ou aluminium, étanche à l'humidité. L'adhésion d'un tel film sur la paroi externe (ou interne) de la capsule 70 est assurée par un collage approprié, également étanche.
Le réceptacle 80 est initialement disposé à l'une des extrémités de la cigarette, selon un agencement empêchant toute mise en contact de la matière secondaire 8 avec la matière primaire 7. Le réceptacle amovible 80 est ensuite positionné au niveau de l'extrémité à allumer 4, selon un agencement permettant la mise en contact de la matière secondaire 8 avec la matière primaire 7.

En se rapportant au mode de réalisation des figures 5a, 7a et 7b, le réceptacle 80 comprend une zone de fixation 11 agencée autour de l'embout pointu 82 et configurée pour s'emmancher sur l'extrémité à allumer 4 de sorte que ledit embout pointu soit enfoncé dans la capsule 70. Cette zone de fixation 11 se présente sous la forme d'une portion cylindrique qui est opposée à l'extrémité
fermée 12 du tube formant le réceptacle 80. La zone de fixation 11 est ouverte de façon à permettre son emmanchement sur l'extrémité à allumer 4. La zone de fixation 11 a un diamètre intérieur égal ou supérieur (par exemple de 0,1 mm à

mm), au diamètre externe de la cigarette 1, et une longueur pouvant varier de mm à 10 mm. La configuration de la zone de fixation 11 permet d'emmancher le réceptacle 80 sur l'extrémité d'inhalation 5 opposée à l'extrémité à allumer 4 de la cigarette 1, de sorte que l'embout pointu 82 soit enfoncé dans ladite extrémité
d'inhalation et plus particulièrement dans le filtre 6. On obtient donc une liaison plus rigide entre le réceptacle 80 et l'extrémité d'inhalation 5. En pratique, le réceptacle 80 est initialement emmanché sur l'extrémité d'inhalation 5 (figure 7a).
Lorsque l'utilisateur souhaite allumer sa cigarette, il désengage le réceptacle 80 de l'extrémité d'inhalation 5 et l'emmanche sur l'extrémité à allumer 4 de sorte que l'embout pointu 82 perce la capsule 70 (figure 7b).
En se rapportant à la variante de réalisation des figures 5b, 8a et 8b, le réceptacle 80 comprend une première zone de fixation lia agencée autour de l'embout pointu 82 et configurée pour s'emmancher sur l'extrémité à allumer 4 de sorte que ledit embout pointu soit enfoncé dans la capsule 70. Cette première zone de fixation lia est identique à la zone de fixation 11 définie précédemment.
Elle peut être pourvue d'un bouchon de fermeture, lequel bouchon permet de protéger l'embout pointu 82 et empêche le réservoir 81 de se vider suite à une pression malencontreuse sur les parois du réceptacle 80. Le réceptacle 80 comprend une seconde zone de fixation 11 b, opposée à la première zone lia.
Cette seconde zone de fixation llb est ouverte de façon à permettre son emmanchement sur l'extrémité à allumer 4 ou sur l'extrémité d'inhalation 5, de sorte que l'embout pointu 82 soit éloigné de la capsule 70. La seconde zone de fixation 1 lb a un diamètre intérieur égal ou supérieur (par exemple de 0,1 mm à 1 mm), au diamètre externe de la cigarette 1, et une longueur pouvant varier de mm à 10 mm. En pratique, la seconde zone de fixation 1 1 b est initialement emmanchée sur l'extrémité à allumer 4 ou sur l'extrémité d'inhalation 5 (figure 8a).
Lorsque l'utilisateur souhaite allumer sa cigarette, il désengage le réceptacle 80 et emmanche la première zone de fixation lia sur l'extrémité à allumer 4 de sorte que l'embout pointu 82 perce la capsule 70 (figure 8b).
En se rapportant à la variante de réalisation des figures 5c, 9a et 9b, le réceptacle 80 est dépourvu de zone de fixation. Le réceptacle 80 ne vient plus s'emmancher sur l'extrémité 4, mais vient directement percer la capsule 70.
Cette configuration assure une meilleure visibilité de l'opération de percement de la capsule 70. En se rapportant à la figure 60, pour assurer un percement au centre de la partie visible de la capsule 70, ledit point de percement peut être identifié par un marquage approprié 73. Ce dernier se présente par exemple sous la forme d'une croix, d'un point ou d'une cible réalisé au centre de la partie visible de la capsule 70 lorsque cette dernière est agencée au ras de l'extrémité 4 à
allumer, ou bien réalisé sur une pastille 74 disposée au niveau de ladite extrémité à
allumer lorsque ladite capsule est recouverte de tabac (figure 6h).
Lorsque le réceptacle 80 est initialement agencé au niveau de l'extrémité
d'inhalation 5 (figure 9a), il est avantageux de conserver le diamètre de la cigarette 1 sur toute la longueur, en particulier pour ne pas contraindre les cigarettiers à modifier la taille de leur paquet. Pour ce faire, le réceptacle 80 est maintenu dans le prolongement de la cigarette 1 au moyen d'une languette adhésive 13 détachable, d'une découpe selon des pointillés (par exemple, en exerçant un mouvement de traction-rotation sur le réceptacle) ou par tout autre moyen d'attache similaire. La languette adhésive 13 peut par exemple est partiellement enduite d'un adhésif du type similaire à celui que l'on trouve sur les POST-ITC).

L'ensemble du réceptacle 80 doit être globalement souple pour que la distribution de la matière secondaire 8 se fasse sans effort, du premier coup, en une seule pression sur ledit réceptacle. L'embout 82 est quant à lui plus rigide, ce qui n'est pas contradictoire avec l'objectif de souplesse globale du réceptacle 80 et est très facilement réalisable industriellement.
Le matériau préférentiellement utilisé pour la réalisation du réceptacle 80 et du réservoir 81 est le polyéthylène souple en raison de sa bonne compatibilité

avec les liquides et de sa souplesse qu'il conserve durablement dans le temps.
On préfère toutefois employer des matériaux biodégradables et/ou bio-fragmentables pour répondre au souci d'une pollution minimale de l'environnement, tel que le papier ou un carton préférentiellement plastifié, un polymère aliphatique tel que le polycaprolactone et polytétramétylène succinate, un copolyester, un polyestéramide ou un polymère vinylique, un biopolymère du type polysaccharide ou un élastomère hydrocarboné tel que le caoutchouc naturel. Le matériau souple est choisi de manière à ce qu'une pression sur la paroi du réceptacle 80 fasse sortir la matière chimique secondaire 8 par l'embout pointu 82. Dans le cas où
le réservoir 81 est de forme allongée, l'utilisateur peut le vider en exerçant une pression (ou pincement) sur ses parois latérales. Dans le cas où le réservoir est de forme ramassée, l'utilisateur peut le vider en le pressant dans l'axe de la cigarette.
Dans une variante de réalisation, le réceptacle 80 et/ou le réservoir 81 peut être réalisé dans un matériau rigide, ledit réservoir étant muni d'un piston dont le déplacement provoque la sortie de la matière chimique secondaire 8 par l'embout pointu 82 (à la manière d'une seringue). Le choix d'un réceptacle 80 réalisé
dans un matériau transparent permet à l'utilisateur de voir qu'il perce bien la zone fragile 71. Bien entendu, cette opération peut se faire en aveugle, l'utilisateur sachant que la capsule 70 est percée lorsque l'extrémité 4 de la cigarette 1 vient en butée contre le matériau de remplissage 83.

Dans une autre variante de réalisation non représentée, le réservoir 81 peut avoir une forme de soufflet (ou d'accordéon), permettant sa vidange par pression axiale. Les matériaux constitutifs du réceptacle 80 et du matériau de remplissage 83 sont dans ce cas suffisamment souples pour autoriser cette pression axiale.
L'embout 82 peut être réalisé dans le même matériau souple que le réservoir 81 (auquel cas c'est sa conformation qui le rend plus rigide) ou dans un matériau plus rigide, tel qu'un polymère thermodurcissable. Pour simplifier la conception du réceptacle 80, le réservoir étanche 81 et l'embout pointu 82 se présentent avantageusement sous la forme d'une pièce monobloc obtenue par moulage. Toutefois, dans le cas où le matériau du réservoir 81 est trop souple, il est envisageable d'utiliser un embout 82 distinct réalisé dans un matériau plus rigide. Par exemple, il est possible d'utiliser un embout 82 se présentant sous la forme d'un insert plus rigide (métallique, en PVC, ...) rapporté par collage ou soudure sur le réservoir 81 ou sur lequel est moulé ledit réservoir.
Le matériau de remplissage 83 peut être de la mousse ou un matériau similaire à celui utilisé pour les filtres de cigarette. On préfère toutefois employer un matériau biodégradable et/ou bio-fragmentable pour répondre au souci d'une pollution minimale de l'environnement, tel qu'un feutre végétal.
En se rapportant à la figure 6a, la capsule 70 peut avoir la forme d'une pastille cylindrique totalement intégrée dans l'extrémité à allumer 4.
Toutefois, l'emmanchement du réceptacle 80 à l'extrémité 4 de la cigarette 1, peut conduire à des déformations inacceptables de ladite cigarette. Cela vient du fait que l'extrémité de la cigarette 1 n'est pas rigoureusement cylindrique. Plus le diamètre du réceptacle 80 est proche de celui de la cigarette 1, plus l'emmanchement sera difficile. Il parait donc important que le caractère cylindrique de l'extrémité 4 de la cigarette 1 soit garanti. Pour parvenir à cela, la capsule 70 comprend préférentiellement une partie 72 configurée pour servir de guide au réceptacle lors de son emmanchement sur l'extrémité à allumer 4. La capsule 70 peut ainsi jouer le rôle d'un conformateur de l'extrémité 4 de la cigarette pour qu'elle reste bien cylindrique. Une solution consiste à placer à l'extrémité 4 de la cigarette 1, une capsule de forme hémisphérique (figure 6b), tronconique (figure 6c), ou sphérique (figure 6d), et dont la portion la plus étroite est disposée au-delà
de l'extrémité à allumer 4, de façon à assurer un bon guidage de l'emmanchement du réceptacle 80. Sur les figures 6e, 6f, 6g et 6h, la capsule 70 est de forme tronconique, sa portion la plus large étant située du côté de l'extrémité à
allumer 4.
Cette forme offre un conditionnement plus centré de la matière primaire 7, et permet de dépôt de la matière secondaire 8 sur toute la surface libre de ladite matière primaire, assurant ainsi un allumage plus régulier. Sur les figures 6f et 6g la partie 72 formant guidage consiste en une collerette dont le diamètre correspond à celui de l'extrémité 4, laquelle collerette est recouverte par la feuille de papier 2. Sa hauteur est de quelques millimètres. Sur la figure 6f, la collerette est orientée vers l'extrémité d'inhalation 5 et sur la figure 6g, elle est orientée dans l'autre sens.
Les figures 1 à 4 illustrent comment un fumeur peut allumer sa cigarette avec des gestes simples, qu'il tienne ladite cigarette dans une main ou la porte non encore allumée à sa bouche.
L'utilisateur s'empare du réceptacle 80 (figure 1) et le positionne en vis-à-vis de l'extrémité à allumer 4 de sorte que l'embout pointu 82 perce la capsule 70 (figure 2). L'utilisateur peut mettre en contact la matière secondaire 8 avec la matière primaire 7 en pressant le réceptacle 80 entre ses doigts (figure 3) et que ladite matière secondaire s'écoule par l'embout pointu 82. Une fois que la matière secondaire 8 est en contact avec la matière primaire 7, l'utilisateur retire le réceptacle 80 de l'extrémité à allumer 4 (figure 4). La réaction s'initie et l'extrémité
à allumer 4 s'enflamme.
L'agencement des différents éléments et/ou moyens et/ou étapes de l'invention, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, ne doit pas être compris comme exigeant un tel agencement dans toutes les implémentations. En tout état de cause, on comprendra que diverses modifications peuvent être apportées à ces éléments et/ou moyens et/ou étapes, sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l'invention. - 10 -The reaction between potassium permanganate and glycerine is a surface chemical reaction. That is, the kinetics of reaction is directly proportional to the size of the contact area between the solid (potassium permanganate) and the liquid (glycerin). It is preferable to use potassium permanganate in the form of relatively fine powder. More this powder is fine, the greater the contact area between the solid (permanganate potassium) and the liquid (glycerin) is important, and thus the kinetics of reaction is fast. The best reactivity (reaction starting in a few seconds) is obtained with a fine powder of potassium permanganate, which the particle size is between 10 μm and 200 μm, advantageously between 20 μm and 20 μm.
pm and 30 pm. An average particle size of 25 μm gives good results.
The chemical reaction initiated by a primary chemical 7 mainly consisting of potassium permanganate and a secondary chemical 8 consisting mainly of glycerin, is not instantaneous, a small incubation period of a few seconds being necessary, without this leading the user to believe that the cigarette 1 born did not light up. The reaction is announced by a prior release of nontoxic smoke consisting only of carbon dioxide and water vapour. The reaction is not too intense, the effect being similar to that caused by the flame of a lighter or a match. Once the reaction finished, the 4 end of the cigarette is lit enough to let the time for the smoker to bring the cigarette to his lips and begin to suck the tobacco smoke assuring that it will not suck up the smoke from the reaction incompatibility. This state of affairs secures the self-ignition of the cigarette 1 and reassures the user. In addition, these two chemicals are sufficiently stable to ensure a sufficient duration of use over time.
Additional substances may be used to dilute, bind, activate or otherwise slow down or passivate the basic chemical materials incompatible devices implemented in the invention. In particular, by adding sodium thiosulfate with permanganate, an improvement substantial reactivity of permanganate with glycerin and good reproductivity of ignition times. Other substances may also allow to reinforce the resistance of the primary material 7 and secondary 8 to the ambient conditions, including humidity (eg water-repellent).
Referring to FIGS. 6a to 6h, the primary chemical material 7 is placed in a capsule 70 intended to be fixed at the end to light 4 of the cigarette 1. The capsule 70 can be positioned flush with end to ignite 4 (FIGS. 6a to 6g), or slightly recessed (FIG.
6h). In the latter case, and as it appears in FIG. 6h, the capsule 70 can to be covered with tobacco fibers, to a depth of a few millimeters, of so that the end to light 4 keeps an appearance similar to that a classic cigarette. In practice, the capsule 70 contains between 0.1 mg to 5 mg of Potassium permanganate. The capsule 70 is mainly composed of nitrocellulose, i.e. the weight percentage of nitrocellulose reported the total weight of the capsule (not filled with primary material 7) is greater at 50 % p / pcapsuie, advantageously greater than 70% p / pcapsuie, preferentially greater than 95% p / pcapsuie. In practice, the capsule is formed by a sheet nitrocellulose, for example Nitrofilm or celluloid. Nitrocellulose has many advantages:
- this material is airtight and watertight which allows to protect the primary chemical substance 7 against the humidity of the air and that contained in the cigarette tobacco 1;
the combustion of nitrocellulose releases only gaseous species, without generating a solid residue or only with a very small amount of slag or ash;
- The burning time is very fast, less than 1 or 2 seconds. The smoking is therefore unlikely to suck up the products of combustion since the capsule 70 had all the time to burn before he was carrying the cigarette to his mouth, - The desired shape of the capsule 70 is easy.
The choice of this material also has the advantage of facilitating the industrial manufacture of the cigarettes which are the subject of the invention: on the one hand, capsules 70 can be previously made and loaded with chemical material primary 7 according to an easily automated industrial process, and on the other hand, the setting in place 70 capsules at the 4 end of cigarettes 1 is an operation purely mechanical, which can also be easily automated, which is important for tobacco companies.
Other materials with properties similar to those of the nitrocellulose, and suitable for those skilled in the art, may be used, for example example silk pongee, or biodegradable pongee.
When a primary chemical 7 mainly consists of potassium permanganate is in contact with a secondary chemical 8 mostly made of glycerine, the mixture heats up quickly, possibly without flame, at a temperature of several hundred degrees. This thermal energy is then transmitted to nitrocellulose, which the auto-ignition temperature is between 150 C and 200 C. This material activation is ignited as soon as this auto-ignition temperature is reached.
The end to ignite 4 of the cigarette 1 can be previously impregnated of a nitrocellulose collodion before depositing the capsule 70. Such a Impregnation is particularly interesting for: improving the reliability of the transmission to the tobacco fibers of the flame generated by the reaction of the two incompatible materials, and increase the holding in position of the capsule on the end 4 to turn on. For example, in industrial manufacturing, the material impregnation may be in the form of gel-glue which a once dry, ensures the adhesion of the capsule 70 containing the chemical material 7, cigarette 3 tobacco 3. The capsule 70 can also be bonded on end 4 using gum arabic, food glue, or any another product suitable for those skilled in the art.
With reference to FIGS. 5a, 5b and 5c, the secondary chemical substance 8 is disposed in a receptacle 80. In the example illustrated in FIGS. 5a and 5b, this receptacle 80 is configured to drive on the end 4 to turn on.
the cigarette 1 and contact said secondary material with the material primary 7. For the purposes of the present invention, the term "emmancher" means possibility the receptacle 80 to position itself on, against and / or around the end at turn on 4, with the possibility of remaining or not fixed at said end. Sure The example illustrated in Figure 5c, the receptacle 80 is more generally configures to position against the end to ignite 4 according to an arrangement allowing contacting the secondary material 8 with the primary material 7.
The receptacle 80 is removable, that is to say it is detachable from the 1. It can have one or more open ends towards outside or to be totally closed. In practice, the receptacle 80 is in the form of a cylindrical tube, preferably closed at one of its ends 12 and whose outer diameter corresponds substantially to that of the cigarette 1.
The For example, the diameter of the receptacle 80 may vary from 2 mm to 8 mm. Its length can vary from a few millimeters to a few centimeters.
The receptacle 80 incorporates a watertight tank 81 containing the material secondary chemical 8. Optionally, a flexible filler 83 surrounding the tank 81, can be placed inside the tube forming the receptacle 80. The filling material 83 has the function of positioning the reservoir in the center of the receptacle 80.
In order to be able to deposit a drop of secondary material 8 on the primary material 7 (or, at most, in a weak outer layer of the charge of primary material 7 contained in the capsule 70), the sealed reservoir 81 is of small size, preferentially in the form of a flexible metering pipette, all form suitable for the skilled person that can be envisaged. In practice, the tank 81 contains between 0.005 ml and 0.05 ml of liquid glycerin. It can be from form elongated (its diameter is less than its height) or collected (its diameter being higher than its height).
The reservoir 81 comprises a pointed tip 82 whose rigidity is sufficient to pierce the capsule 70 and through which can flow the chemical material 8. The tip 82 preferably has a shape similar to that hypodermic syringe needles. This form is particularly good adapted to pierce the capsule 70 by pressure along the axis of the cigarette with or without a rotational movement to facilitate drilling.
To facilitate its perforation, the wall of the capsule 70 comprises advantageously a puncture zone 71 (FIGS. 6a to 6h) intended to be pierced by the tip 82 of the reservoir 80 (Figures 7a to 8b). This zone of puncture 71 is advantageously in the form of a thinner operculum and / or less resistant than the rest of the wall of the capsule 70. The operculum 71 can also be made of a material of plastic food film type or aluminum, moisture-proof. The adhesion of such a film on the outer wall (or internal) of the capsule 70 is provided by a suitable bonding, also waterproof.
The receptacle 80 is initially disposed at one end of the cigarette, according to an arrangement preventing any contacting of the material secondary 8 with the primary material 7. The removable receptacle 80 is then positioned at the end to ignite 4, according to an arrangement allowing contacting the secondary material 8 with the primary material 7.

Referring to the embodiment of Figures 5a, 7a and 7b, the receptacle 80 comprises an attachment zone 11 arranged around the mouthpiece pointed 82 and configured to snap on the end to light 4 so than said pointed tip is pressed into the capsule 70. This attachment zone 11 himself present in the form of a cylindrical portion which is opposed to the end closed 12 of the tube forming the receptacle 80. The attachment zone 11 is open of to allow it to fit onto the end to light.
fastener 11 has an inside diameter equal to or greater than (for example, 0.1 mm mm), to the outer diameter of the cigarette 1, and a length that may vary from mm to 10 mm. The configuration of the attachment zone 11 makes it possible to receptacle 80 on the inhalation end 5 opposite the end to ignite 4 of the cigarette 1, so that the pointed tip 82 is embedded in said end of inhalation and more particularly in the filter 6.
bond more rigid between the receptacle 80 and the inhalation end 5. In practice, the receptacle 80 is initially fitted on the inhalation end 5 (FIG.
7a).
When the user wishes to light his cigarette, he disengages the receptacle 80 of the inhalation end 5 and put it on the end to light 4 of so that the pointed tip 82 pierces the capsule 70 (Figure 7b).
Referring to the variant embodiment of FIGS. 5b, 8a and 8b, the receptacle 80 comprises a first fixing zone 11a arranged around the pointed tip 82 and configured to slip on the end to ignite 4 of so that said pointed tip is pressed into the capsule 70. This first fixing zone 11a is identical to the fixing zone 11 defined previously.
It can be provided with a closure cap, which plug allows protect the pointed tip 82 and prevents the tank 81 from emptying due to a unintentional pressure on the walls of the receptacle 80. The receptacle 80 comprises a second attachment zone 11b, opposite to the first zone 11a.
This second fixing zone 11b is open so as to allow its fitting on the end to ignite 4 or on the inhalation end 5, of so that the pointed tip 82 is remote from the capsule 70. The second zone of 1 lb bond has an inner diameter equal to or greater than (for example 0.1 mm at 1 mm), to the outer diameter of the cigarette 1, and a length that may vary from mm to 10 mm. In practice, the second attachment zone 1 1b is initially fitted on the end to ignite 4 or on the inhalation end 5 (Figure 8a).
When the user wishes to light his cigarette, he disengages the receptacle 80 and snap the first attachment area 11a on the end to light 4 so that the pointed tip 82 pierces the capsule 70 (Figure 8b).
Referring to the variant embodiment of FIGS. 5c, 9a and 9b, the receptacle 80 is devoid of attachment area. The receptacle 80 does not come slip on the end 4, but comes directly pierce the capsule 70.
This configuration ensures better visibility of the piercing operation the capsule 70. Referring to Figure 60, to ensure a piercing at center of the visible part of the capsule 70, said piercing point can be identified by appropriate marking 73. The latter is, for example, in the form of a cross, a point or a target made in the center of the visible part of the capsule 70 when the latter is arranged flush with the end 4 to light up, or made on a pellet 74 disposed at said end at turn on when said capsule is covered with tobacco (Figure 6h).
When the receptacle 80 is initially arranged at the end 5 (FIG. 9a), it is advantageous to maintain the diameter of the cigarette 1 over the entire length, in particular so as not to force the tobacco companies to change the size of their package. To do this, the receptacle 80 is maintained in the extension of the cigarette 1 by means of a tongue detachable adhesive 13, of a dashed cut (for example, in pulling-rotation on the receptacle) or by any other means other similar means of attachment. The adhesive tongue 13 may for example be partially coated with an adhesive of the type similar to that found on the POST-ITC).

The entire receptacle 80 must be generally flexible so that the distribution of the secondary material 8 is effortless, the first time, in a single pressure on said receptacle. The tip 82 is meanwhile more rigid, this which does not contradict the objective of global flexibility of the receptacle 80 and is very easily industrially feasible.
The material preferentially used for producing the receptacle 80 and of tank 81 is flexible polyethylene because of its good compatibility with the liquids and its flexibility that it preserves durably in time.
We prefers, however, to use biodegradable and / or bio-fragmentable to address the concern for minimal environmental pollution, such as the preferentially plasticized paper or cardboard, an aliphatic polymer such as that the polycaprolactone and polytetramethylene succinate, a copolyester, a polyesteramide or a vinyl polymer, a biopolymer of the polysaccharide type or a hydrocarbon elastomer such as natural rubber. The material flexible is chosen so that a pressure on the wall of the receptacle 80 makes remove the secondary chemical material 8 by the pointed tip 82. In the case where the tank 81 is of elongated shape, the user can empty it by exerting a pressure (or pinching) on its side walls. In case the tank is of picked form, the user can empty it by pressing it in the axis of the cigarette.
In an alternative embodiment, the receptacle 80 and / or the reservoir 81 can be made of a rigid material, said reservoir being provided with a piston whose displacement causes the output of the secondary chemical material 8 by tip pointed 82 (like a syringe). The choice of a receptacle 80 made in a transparent material allows the user to see that it pierces the zoned fragile 71. Of course, this operation can be done blindly, the user knowing that the capsule 70 is pierced when the end 4 of the cigarette 1 just abutting the filling material 83.

In another variant embodiment, not shown, the tank 81 can have a form of bellows (or accordion), allowing its emptying by pressure axial. The constituent materials of the receptacle 80 and the material of filling 83 are in this case sufficiently flexible to allow this axial pressure.
The tip 82 may be made of the same flexible material as the tank 81 (in which case it is its conformation that makes it more rigid) or in one more rigid material, such as a thermosetting polymer. To simplify the design of the receptacle 80, the sealed reservoir 81 and the pointed tip 82 are advantageously in the form of a single piece obtained by molding. However, in the case where the material of tank 81 is too flexible, he is possible to use a separate tip 82 made of a material more rigid. For example, it is possible to use a tip 82 presenting itself under the shape of a more rigid insert (metal, PVC, ...) reported by gluing or welding on the tank 81 or on which is molded said tank.
The filling material 83 may be foam or a material similar to that used for cigarette filters. However, we prefer to employ a biodegradable material and / or bio-fragmentable to meet the concern of a minimal pollution of the environment, such as a vegetable felt.
Referring to FIG. 6a, the capsule 70 may have the shape of a cylindrical chip totally integrated in the end to be lit 4.
However, the fitting of the receptacle 80 at the end 4 of the cigarette 1, can drive unacceptable deformations of said cigarette. This comes from the fact that the end of the cigarette 1 is not rigorously cylindrical. Plus diameter the receptacle 80 is close to that of the cigarette 1, plus the fitting will be difficult. It therefore seems important that the cylindrical character of the end 4 of the cigarette 1 be guaranteed. To achieve this, capsule 70 includes preferably a portion 72 configured to serve as a guide to the receptacle when it is pressed onto the end to be ignited 4. The capsule 70 can thus be play the role of a shaper of the end 4 of the cigarette so that she rest well cylindrical. One solution is to place at the end 4 of the cigarette 1, a capsule of hemispherical shape (FIG. 6b), frustoconical (FIG. 6c), or spherical (Figure 6d), and whose narrowest portion is disposed beyond of the end to ignite 4, so as to ensure good guidance of the fitting of the receptacle 80. In FIGS. 6e, 6f, 6g and 6h, the capsule 70 is of a shape frustoconical, its widest portion being located on the side of the end at turn on 4.
This form provides a more centered conditioning of the primary material 7, and allows deposition of the secondary material 8 over the entire free surface of said primary material, thus ensuring a smoother ignition. In Figures 6f and 6g the portion 72 forming a guide consists of a collar whose diameter corresponds to that of the end 4, which collar is covered by the leaf 2. Its height is a few millimeters. In Figure 6f, the collar is directed towards the inhalation end 5 and in FIG. 6g, it is oriented in the other way.
Figures 1 to 4 illustrate how a smoker can light his cigarette with simple gestures, whether he holds the cigarette in one hand or the door not yet lit at his mouth.
The user takes hold of the receptacle 80 (FIG. 1) and positions it vis-à-vis end screw to light 4 so that the pointed tip 82 pierces the capsule 70 (Figure 2). The user can contact the secondary material 8 with the primary material 7 by pressing the receptacle 80 between his fingers (FIG. 3) and than said secondary material flows through the pointed tip 82. Once the material secondary 8 is in contact with the primary material 7, the user withdraws the receptacle 80 of the end to ignite 4 (Figure 4). The reaction is initiated and the end to ignite 4 ignites.
The arrangement of the different elements and / or means and / or stages of the invention, in the embodiments described above, should not be understood as requiring such an arrangement in all implementations. In any event, it will be understood that various modifications may be made to these elements and / or means and / or steps, without departing from the spirit and of the scope of the invention.

Claims

claims

1. Device for self-ignition of a cigarette (1) comprising a primary chemical substance (7) and a secondary chemical substance (8), said chemical materials being incompatible and generating thermal energy sufficient to light the end (4) of said cigarette when they are in contact one another, the primary chemical substance (7) is placed in a capsule (70) destiny to be fixed at the end to ignite (4) of the cigarette (1), the secondary chemical material (8) is disposed in a receptacle (80) configured to be positioned at the end to ignite (4) of the cigarette (1) in an arrangement for contacting said secondary material with the primary material (7), characterized in that the capsule (70) is made of an airtight combustible material and with moisture, said capsule having at least one puncture zone (71), the receptacle (80) incorporates a sealed reservoir (81) containing the material secondary chemical reservoir (8), said reservoir comprising a pointed tip (82) the rigidity is sufficient to pierce the capsule (70) at its zone of puncture and through which may flow said secondary chemical.

2. Device according to claim 1, characterized in that the zone of puncture (71) is in the form of a thinner and / or less operculum resistant than the rest of the wall of the capsule (70).

3. Device according to one of the preceding claims, characterized in the capsule (70) consists mainly of nitrocellulose.

4. Device according to one of the preceding claims, characterized in that the capsule (70) is held in position at the end at light (4) of the cigarette (1), via a collodion of nitrocellulose.

5. Device according to one of the preceding claims, characterized in the receptacle (80) is in the form of a cylindrical tube the outer diameter corresponds substantially to that of a cigarette (1), the tank (81) being housed in said tube, a flexible filling material (83) surrounding said reservoir being placed inside said tube.

6. Device according to claim 5, characterized in that the receptacle (80), reservoir (81) and flexible filler (83), are made of biodegradable and / or bio-fragmentable materials.

7. Device according to one of the preceding claims, characterized in the receptacle (80) and the reservoir (81) are made of a material flexible, so that pressure on the wall of said receptacle remove the secondary chemical material (8) through the pointed tip (82).

8. Device according to one of claims 1 to 4, characterized in that the tank (81) is provided with a piston whose displacement causes the outputting the secondary chemical material (8) through the pointed tip (82).

9. Device according to one of the preceding claims, characterized in the reservoir (81) contains between 0.005 ml and 0.05 ml of glycerine liquid.

10. Device according to one of the preceding claims, characterized in the primary chemical substance (7) consists mainly of potassium permanganate in the form of a powder whose particle size is between 10 μm and 200 μm, advantageously between 20 μm and 30 μm.

11. Device according to one of the preceding claims, characterized in a part of the capsule (70) is configured to serve as a guide to receptacle (80) when fitting said receptacle on the end to turn on (4) the cigarette (1).

Device according to one of the preceding claims, characterized in the capsule (70) is frustoconical in shape, the widest portion of said capsule being located on the side of the end to ignite (4) of the cigarette (1).

13. Device according to one of claims 1 to 11, characterized in that that the capsule (70) comprises a portion (72) configured to serve as a guide to the receptacle when fitting it on the end to light (4) of the cigarette (1).

14. Device according to one of the preceding claims, characterized in the primary chemical substance (7) consists mainly of Potassium permanganate and the secondary chemical (8) is mostly made of glycerine.

15. Device according to one of the preceding claims, characterized in the sealed reservoir (81) and the pointed tip (82) are in the form of a one-piece piece obtained by molding.

Device according to one of Claims 1 to 14, characterized in that the sealed tank (81) and the pointed tip (82) are two pieces distinct.

17. Cigarette comprising an end to be lit (4) and an end inhalation device (5), characterized in that it is equipped with the ignition according to one of the preceding claims, the receptacle (80) being initially disposed at one end of the cigarette, according to a arrangement preventing contact of the secondary material with the primary material (7), said receptacle being removable, and configured to position against the end to ignite (4), according to an arrangement allowing the contacting the secondary material (8) with the primary material (7).

Cigarette according to claim 17, characterized in that the receptacle (80) comprises a fastening zone (11) arranged around the pointed tip (82), said attachment zone being configured to:
- slip on the inhalation end (5) opposite the end to light up (4) of the cigarette (1), so that said pointed tip is depressed into said inhalation end, - and s'ammancher on the end to ignite (4), so that said endpiece point is pressed into the capsule (70).

19. Cigarette according to claim 17, characterized in that the receptacle (80) comprises:
a first fixing zone (11a) arranged around the pointed end (82), said attachment area being configured to engage on the end to light (4), so that said pointed tip is pressed into the capsule (70) a second attachment zone (11b), opposite to said first zone (11 at), configured to engage on the end to be ignited (4) or on the end for inhalation (5), so that said pointed tip is remote from the capsule (70).

20. Cigarette according to claim 17, characterized in that the receptacle (80) is held in the extension of the cigarette (1) to means of a detachable adhesive strip (13) or a cut-out according to dotted, the pointed tip (82) being embedded in the inhalation end (5).