CA2606951C

CA2606951C - Dispositif portable individuel pour bain d'oeil

Info

Publication number: CA2606951C
Application number: CA2606951A
Authority: CA
Inventors: Joel Blomet; Patrick Cailly; Michel Hanek
Original assignee: Prevor International SARL
Current assignee: Prevor International SARL
Priority date: 2006-11-03
Filing date: 2007-10-19
Publication date: 2012-05-29
Anticipated expiration: 2027-10-19
Also published as: CN101172084B; DK1917953T3; EP1917953B1; FR2908043A1; DE602007004405D1; CN101172084A; US20080141454A1; ATE455530T1; CA2606951A1; PL1917953T3; US8845602B2; ES2338819T3; FR2908043B1; EP1917953A1

Abstract

Dispositif (1) portable individuel pour bain d'oeil, comprenant un récipient (5) à col (4) étroit renfermant un liquide stérile pour bain d' il et une oeillère (2) munie d'un manchon emmanché sur le col ; un joint (6) d'étanchéité élastiquement déformable et thermiquement stable possède une section au moins en L et repose sur le buvant (7) du col du récipient ; la jupe (6a) définissant le grand jambage du L est serrée entre le manchon de l'oeillère et le col du récipient ; ainsi la solidarisation de l'oeillère (2) sur le récipient (5) est réalisée de manière étanche quelles que soient les déformations subies par le col du récipient et le manchon de l'oeillère lors de traitements thermiques de stérilisation.

Description

DISPOSITIF PORTABLE INDIVIDUEL POUR BAIN D'OEIL

La présente invention concerne un dispositif portable individuel pour bain d'oeil, notamment d'un oeil accidenté par exemple pour avoir reçu des projections de produit chimique ou analogue.
Le lavage des projections de produit chimique dans un oeil est un problème qui se pose en permanence dans les laboratoires et les usines. Ce problème est encore mal résolu. En effet, la qualité et l'efficacité du lavage dépendent pour beaucoup de la rapidité de l'intervention après l'accident et de l'efficacité de la solution de lavage employée. Si de grands progrès ont été effectués sur la qualité des solutions de lavage, les matériels qui permettent de les mettre en oeuvre restent encore un frein à l'obtention d'un résultat efficace.
En outre, il est nécessaire, précisément dans le contexte d'une intervention rapide, typiquement dans un délai inférieur à une minute, que la personne accidentée elle-même soit en mesure d'effectuer, seule, le lavage de son oeil atteint avec le produit approprié.
On connaît aujourd'hui plusieurs dispositifs utilisables pour laver un oeil ayant reçu des projections de produits chimiques. Ces dispositifs peuvent se présenter sous la forme d'un flacon en verre (stérilisé) sur lequel est branchée une tubulure terminée par une oeillère. Il existe également des poches en matière plastique sur lesquelles est branchée une tubulure terminée par une oeillère. Il existe aussi des bouteilles en matière plastique remplies et fermées en ligne ; la stérilisation est réalisée de manière aseptique et le système d'ouverture est obtenu par rotation.

2 Ces systèmes présentent de nombreux inconvénients ou insuffisances quant à leur utilisation. Pour le flacon en verre, le risque de casse rend son utilisation problématique ; en outre, ils sont uniquement utilisables dans un support mural, et il se pose alors le problème de la péremption au terme d'une durée de six mois à compter de leur installation dans un support mural, ainsi que le problème de la propreté de l'oeillère qui reste à l'air libre. Les problèmes posés par les poches en matière plastique sont similaires. Quant aux bouteilles en matière plastique remplies et fermées en ligne, elles ne sont pas stérilisables dans un autoclave air/vapeur ; de plus, le processus d'ouverture est trop long.
Le document FR 2 682 036 au nom de la Demanderesse décrit un dispositif portable individuel pour bain d'oeil, dans lequel le bord d'une ouverture d'un réservoir est conformé de façon curviligne non plane, approximativement en selle de cheval, pour former une oeillère. Ce dispositif a été conçu en fonction des contraintes exposées plus haut et, de ce point de vue, donne entière satisfaction en utilisation.
Toutefois, ce dispositif connu a été réalisé avec un réservoir de faible contenance (typiquement environ 50 ml) : le faible volume de liquide disponible nécessite un lavage de l'oeil très rapidement (quelques secondes) après l'accident. Si l'on souhaite allonger le délai d'intervention (par exemple de l'ordre de la minute), il est nécessaire de disposer d'un volume de liquide beaucoup plus important (par exemple de l'ordre de 500 ml), ce qui implique un réservoir beaucoup plus grand tandis que son ouverture formant oeillère devrait conserver les mêmes dimensions. Un tel dispositif ne peut pas être fabriqué
dans des conditions économiques en très grande série dans

3 une matière propre à supporter un processus de stérilisation en autoclave air/vapeur et ce dispositif doit être fabriqué par moulage en mettant en oeuvre des techniques de moulage particulières, qui sont lentes et onéreuses. La fabrication de ces dispositifs ne peut donc pas être menée avec toute la souplesse souhaitable en termes de diversification des modèles de contenances diverses, ni surtout dans les conditions économiques souhaitables pour des productions en très grandes séries.
D'après notamment les documents FR 2 682 873, FR 1 448 427, DE 30 35 211, DE 25 40 914, on connait des dispositifs pour bain d'oeil constitués en plusieurs éléments avec notamment un récipient à col étroit formant réservoir pour un liquide stérile de bain d'oeil et une oeillère emboîtée munie de moyens d'emmanchement comprenant un manchon à double paroi à section en U propre à
chevaucher le buvant du col en enserrant étroitement celui-ci ; le col et au moins une paroi du manchon sont équipés de reliefs complémentaires assurant la retenue axiale de l'oeillère sur le col et l'étanchéité de l'assemblage.
Toutefois, ces dispositifs connus sont prévus pour subir des processus de stérilisation chimique (par exemple au moyen d'oxyde d'éthylène) ou par rayons gamma à
température ambiante. Par contre, ils ne sont pas appropriés pour supporter un processus de stérilisation thermique (à des températures de l'ordre de 110 à plus de 120 C) avec l'assurance de la conservation de l'étanchéité
de l'assemblage de l'ceillère sur le col du récipient si ledit récipient et ladite oeillère sont constitués en des matières synthétiques ayant des comportements thermiques différents.

4 Or, la recherche de conditions de fabrication toujours plus favorables aussi bien sur le plan des coûts que sur celui des produits disponibles sur le marché
conduit aujourd'hui précisément à envisager la production de dispositifs de bain d'oeil du type précité dans lesquels le récipient et l' oeillère sont constitués en des matières synthétiques thermiquement non compatibles, mais qui doivent être propres à supporter un processus de stérilisation par voie thermique, par autoclavage du type air/vapeur, avec conservation de l'étanchéité de l'assemblage de l'oeillère sur le col du récipient.
La présente invention entend proposer une solution technique perfectionnée propre à résoudre les problèmes exposés ci-dessus rencontrés avec les dispositifs de l'art antérieur, à l'aide d'une oeillère facilement adaptable de manière étanche à tout type de récipient à col étroit, et permettant la formation d'un dispositif portable individuel pour bain d'oeil facilement stérilisable par un processus thermique tout en conservant ensuite le liquide contenu dans le récipient dans des conditions parfaitement stériles.
La présente invention vise un dispositif (1) portable individuel pour bain d'oeil, comprenant un récipient (5) muni d'un col (4) étroit renfermant un liquide stérile pour bain d'oeil et une oeillère (2) munie d'un manchon propre à
coopérer par emmanchement avec le col, le dispositif comprenant en outre un joint (6) d'étanchéité en matière élastiquement déformable, apte à supporter un traitement thermique de stérilisation et chimiquement compatible avec le liquide, caractérisé
en ce que le joint (6) possède une section en L reposant sur le buvant (7) du col (4) du récipient (5), la jupe (6a) définissant le grand jambage du L étant serrée entre le manchon (3) de l'oeillère (2) et le col (4) du récipient (5), ou en ce que le joint (6) possède une section en U chevauchant le buvant (7) du col (4) du récipient

(5), l'une (6a) des jupes définissant le U étant serrée entre le manchon (3) de l'oeillère (2) et le col (4) du récipient (5), ce grâce à quoi la solidarisation de l'oeillère (2) sur le récipient (5) est réalisée de manière étanche quelles que soient les déformations subies par le col du récipient et le manchon de l'oeillère lors de traitements thermiques de stérilisation.

Grâce à cet agencement, la solidarisation de l'ceillère sur le récipient est réalisée de manière étanche quelles que soient les déformations subies par le col du récipient et le manchon de l'oeillère lors de traitements thermiques de stérilisation. Le dispositif portable individuel est facilement adaptable à tout type de récipient muni d'un col et ayant toute capacité
souhaitable.
Par récipient à col étroit, on entend désigner tout récipient, notamment du type bouteille ou flacon, dont le col présente une dimension transversale sensiblement moindre que celle du corps. du récipient, de sorte que ce récipient puisse, étant constitué en un matériau approprié, être fabriqué économiquement et en très grande série par soufflage d'une préforme.
Selon un mode de réalisation possible, le joint possède une section en L reposant, par une jupe définissant le petit jambage du L, sur le buvant du col du récipient, la jupe définissant le grand jambage du L étant serrée entre le manchon de l'oeillère et le col du récipient.

6 Bien qu'un joint à section en L soit techniquement approprié au but recherché, dans un mode de réalisation préféré on prévoit que le joint possède une section en U
chevauchant le buvant du col du récipient, l'une des jupes définissant le U étant serrée entre le manchon et le col du récipient. Dans ce cas, le joint coopère de façon plus stable avec le col.

Dans un exemple concret de réalisation, il est avantageux que le manchon de l'ceillère chevauche le col du récipient et que ce soit la jupe formant le grand jambage du L située extérieurement au col ou respectivement la jupe extérieure définissant le U du joint d'étanchéité qui soit serrée entre la face interne du manchon de l'oeillère et la face externe du col du récipient.

Toujours dans l'optique d'assurer un position-nement stable du joint sur le col du récipient de manière à maintenir une étanchéité optimale, il est souhaitable que l'autre jupe définissant le U soit maintenue appliquée étroitement contre le col du récipient. Pour ce faire, on peut envisager que l'autre jupe soit plaquée élastiquement contre le col du récipient ou bien aussi, à titre de variante, qu'une bague formant contre-joint maintienne l'autre jupe du joint d'étanchéité ; dans ce but, on peut prévoir que le contre-joint soit une aile annulaire qui est solidaire du manchon et qui est décalée radialement par rapport à celui-ci, ou bien encore que le contre-joint soit une pièce tubulaire cylindrique apte à être introduite dans l'espace intérieur du joint.

6a Dans un exemple pratique de réalisation, le manchon de l'ceillère comprend au moins un relief apte à
coopérer avec un relief de forme complémentaire prévu sur le col du récipient, l'ceillère étant solidarisée par encliquetage sur le col du récipient, ce qui simplifie et accélère le processus de montage du dispositif.

De préférence, afin de permettre la stérilisation du dispositif portable selon l'invention, le joint d'étanchéité est constitué en une matière apte à
résister à
une température comprise entre 100 et 130 .C. Diverses matières peuvent répondre lp aux exigences énoncées, notamment, l'Evoprène, le butyle ou le silicone.
Les dispositions conformes à l'invention qui viennent d'être exposées confèrent une grande liberté pour le choix des matériaux constitutifs du récipient et de

7 l'oeillère, respectivement. En particulier, on peut envi-sager que le récipient soit constitué en polypropylène, matériau qui est actuellement couramment employé pour la fabrication de récipients à usage pharmaceutique et qui offre l'avantage considérable de permettre une fabrication des récipients à col étroit par un processus de soufflage qui est plus économique que le processus de moulage. Un avantage supplémentaire, loin d'être négligeable, réside dans le fait que de tels récipients en polypropylène de capacités diverses sont couramment disponibles dans le commerce et qu'il n'est pas besoin, au moins pour la plupart des applications, de faire appel à des récipients de fabrication spécifique : le coût du dispositif s'en trouve réduit de façon considérable.
En parallèle, il est possible de mettre en oeuvre une oeillère constituée en une matière différente, et notamment de façon préférée que l'oeillère soit constituée en polycarbonate, matière qui possède un coefficient de dilatation thermique différent de celui du polypropylène.
La présente invention va maintenant être décrite à
l'aide d'exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l'invention, avec référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure lA représente une vue en coupe longitudinale d'une partie d'un dispositif de bain d'oeil agencé selon un mode de réalisation conforme à
l'invention ;
- la figure 1B est une vue partielle en coupe montrant une variante de l'agencement de la figure lA ; et - les figures 2A à 2C sont des vues partielles de diverses variantes de réalisation d'un dispositif de bain d'oeil agencé selon un autre mode, actuellement préféré, de réalisation conforme à l'invention.

8 Il est représenté sur la figure 1 une vue en coupe d'une partie d'un dispositif portable individuel pour bain d'oeil, désigné dans son ensemble par la référence 1, qui comprend une oeillère 2, typiquement et préférentiellement réalisée en polycarbonate, possédant une partie en forme de manchon 3 pour son montage sur le col 4 d'un récipient 5, typiquement et préférentiellement en polypropylène, propre à contenir un liquide stérile de bain d'oeil.
Le récipient 5 est de toute contenance souhaitée permettant d'être facilement transporté au quotidien par un éventuel utilisateur, par exemple dans une poche de blouse, une trousse à outils, un support mural ou une paillasse de laboratoire.
Des récipients à col étroit, constitués en polypropylène, qui sont fabricables par soufflage sont couramment disponibles sur le marché en capacités diverses et à des coûts très faibles.
Le dispositif 1 portable comprend un joint 6 d'étanchéité à section à forme générale au moins en L, qui repose sur le buvant 7 du col 4 du récipient 5. Par forme générale au moins en L, on entend désigner une forme présentant au moins un grand jambage associé à un retour transversal, à savoir un jambage associé à un retour selon une configuration en L ou bien deux jambages encadrant un retour selon une configuration en U.
Le joint d'étanchéité est constitué en une matière élastiquement déformable, apte à résister à la stérilisa-tion par autoclavage du type air/vapeur, à savoir à une température comprise entre 100 et 130 C, et compatible chimiquement avec le liquide contenu dans le récipient 5.
De nombreuses matières peuvent répondre à ces exigences, en particulier caoutchouc naturel, EPDM (éthylène-propylène-diène-terpolumyre), butadiène-styrène, néoprène,

9 Evoprène, nitrile, uréthane, silicone, fluoroélastomère, latex, thermoplastiques vulcanisés (TPV), thermoplastiques élastomères (TPE), polyacrylate, épichlorohydrine polymère, butyle, côpolyester NBR (caoutchouc acrylonitrile-butadiène)-TPV de nitrile, TPV-EPDM.
De façon concrète, le joint est de préférence en une matière disponible commercialement sous la dénomination Evoprène ou en butyle ou en silicone.
Dans le mode de réalisation illustré à la figure 1, le joint d'étanchéité 6 possède une section en forme générale de L. La jupe 6a est serrée entre le manchon 3 de l'aeillère 2 et le col 4 du récipient 5, ce grâce à quoi la solidarisation de l'oeillère 2 sur le récipient 5 est réalisée de manière étanche en dépit du traitement thermique de stérilisation (typiquement à une température comprise entre 100 et 130 C). La jupe 6c formant le retour précité repose sur le buvant 7 du col.
Dans l'exemple de réalisation spécifique illustré
à la figure lA, le manchon 3 chevauche le col 4 du récipient 5 et la jupe 6a du joint d'étanchéité 6 est serrée entre la face interne 3a du manchon 3 de l' illère 2 et la face externe 4a du col 4 du récipient 5. Le joint 6 est ici conformé avec la jupe 6c s'étendant radialement vers l'intérieur.
Une variante de réalisation des dispositions qui précèdent est montrée à la figure 1B. Cette variante consiste en ce que le manchon 3 de l' illère 2 présente un diamètre inférieur à celui du col 4 du récipient 5 et est enfoncé dans ce dernier ; dans ce cas, la jupe 6a du joint d'étanchéité 6 est serrée entre la face externe 3b du manchon 3 de l' illère 2 et la face interne 4b du col 4 du récipient 5. Le joint 6 est ici conformé avec la jupe 6c s'étendant radialement vers l'extérieur.

Aux figures 2A à 2C sont montrées plusieurs variantes de réalisation d'un autre mode de réalisation, actuellement préféré en pratique, consistant en ce que le joint 6 d'étanchéité présente une section en forme 5 générale de U et est défini par deux jupes 6a et 6b, le joint 6 chevauchant le buvant 7 du col 4 du récipient 5 ;
la référence 6c désignant la jupe en retour précitée s'applique alors au fond du U.
Dans la variante de réalisation montrée à la

10 figure 2A (le manchon 3 de l' illère 2 étant supposé
coiffer le col 4 du récipient 5), la jupe 6a extérieure du joint 6 d'étanchéité est serrée entre la face externe 4a du col 4 du récipient 5 et la face interne 3a du manchon 3 de l' illère 2. L'autre jupe 6b reste appliquée élastique-ment contre la face interne 4b du col 4 du récipient 5.
Pour assurer un maintien et une compression corrects du joint, le manchon 3 est pourvu intérieurement d'une aile 14 d'étendue radiale, qui s'étend de préférence annulaire-ment de façon continue ; cette aile 14 est située en regard du buvant 7 du col 4 du récipient 5 et comprime le petit jambage 6b en retour du joint 6 en direction axiale.
Si l'on souhaite assurer de façon certaine un appui de l'autre jupe 6b du joint 6 contre la face interne 4b du col 4 et renforcer le blocage du joint d'étanchéité
6 sur le buvant 7 du col 4, on peut prévoir à cet effet la mise en oeuvre d'un moyen mécanique sous forme d'un contre-joint 8 apte à comprimer le joint d'étanchéité 6. Un tel contre-joint peut de façon simple se présenter sous forme d'une bague 9 cylindrique de révolution introduite dans l'espace libre central du joint 6 et apte à serrer la jupe 6b interne contre la face interne 4b du col 4 du récipient 5.

11 Dans la variante de réalisation montrée à la figure 2B, la bague 9 se présente comme une aile annulaire solidaire du manchon 4 et décalée radialement vers l'intérieur par rapport à celui-ci de manière à définir une gouttière dans laquelle l'autre jupe 6b est emprisonnée et serrée.
Dans la variante de réalisation montrée à la figure 2C, la bague 9 est une pièce indépendante rapportée dans l'espace intérieur du joint. Comme illustré, il peut s'agir d'une pièce 15 ayant un corps annulaire cylindrique de révolution qui constitue la susdite bague 9 et qui est surmonté d'une tête 10 élargie, notamment circulaire, apte à être plaquée contre le fond 11 de l'ceillère 2 (lequel fond 11 peut être la face supérieure de l'aile 14 précitée).
Pour la solidarisation mécanique de l'ceillère au col 4 du récipient 5, le manchon 3 de l'oeillère 2 comprend une nervure 12 annulaire intérieure apte à coopérer avec une gorge 13 annulaire prévue sur la face externe 4a du col 4 du récipient 5 (les nervure et gorge pouvant être positionnées de façon inversée).
De manière supplémentaire, un bouchon (non représenté sur la figure mais de type connu en soi) est fixé de manière étanche sur l'ceillère 2.
Il est entendu que, de manière alternative, il est possible de prévoir un agencement inversé par rapport à
celui qui vient d'être décrit en référence aux figures 2A
à 2C, avec le manchon 3 de l'ceillère 2 qui s'insère dans le col 4 du récipient 5--avec la jupe 6b intérieure du joint 6 d'étanchéité en U qui est enserrée entre le col 4 et le manchon 3 et plaquée contre la face interne 4a du col 4 ; le contre-joint 8, s'il est mis en oeuvre, se présente alors sous forme d'une bague externe au col 4.

Claims

1.

Dispositif (1) portable individuel pour bain d'oeil, comprenant un récipient (5) muni d'un col (4) étroit renfermant un liquide stérile pour bain d'oeil et une oeillère (2) munie d'un manchon propre à coopérer par emmanchement avec le col, le dispositif comprenant en outre un joint (6) d'étanchéité en matière élastiquement déformable, apte à supporter un traitement thermique de stérilisation et chimiquement compatible avec le liquide, caractérisé en ce que le joint (6) possède une section en L reposant sur le buvant (7) du col (4) du récipient (5), la jupe (6a) définissant le grand jambage du L étant serrée entre le manchon (3) de l'oeillère (2) et le col (4) du récipient (5), ou en ce que le joint (6) possède une section en U
chevauchant le buvant (7) du col (4) du récipient (5), l'une (6a) des jupes définissant le U étant serrée entre le manchon (3) de l'oeillère (2) et le col (4) du récipient (5), ce grâce à quoi la solidarisation de l'oeillère (2) sur le récipient (5) est réalisée de manière étanche quelles que soient les déformations subies par le col du récipient et le manchon de l'oeillère lors de traitements thermiques de stérilisation.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le joint (6) possède une section en L reposant, par une jupe (6c) définissant le petit jambage du L, sur le buvant (7) du col (4) du récipient (5), la jupe (6a) définissant le grand jambage du L étant serrée entre le manchon (3) de l'oeillère (2) et le col (4) du récipient (5).

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le manchon (3) de l'oeillère (2) chevauche le col (4) du récipient (5) et en ce que c'est la jupe (6a) formant le grand jambage du L située extérieurement au col, respectivement la jupe (6a) extérieure définissant le U du joint d'étanchéité (6) qui est serrée entre la face interne (3a) du manchon (3) de l'oeillère (2) et la face externe (4a) du col (4) du récipient (5).

4. Dispositif selon la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce que l'autre jupe (6b) du U est plaquée élastiquement contre le col (4) du récipient (5).

5. Dispositif selon la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend une bague (9) formant contre-joint (8) apte à maintenir l'autre jupe (6b) du joint d'étanchéité (6) plaquée contre le col (4) du récipient (5).

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la bague (9) est une aile annulaire solidaire du manchon et décalée radialement par rapport à celui-ci.

7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la bague (9) est une pièce indépendante rapportée dans l'espace intérieur du joint.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le manchon (3) de l'oeillère (2) comprend au moins un relief (12) apte à
coopérer avec un relief (13) de forme complémentaire prévu sur le col (4) du récipient (5), l'oeillère étant solidarisée par encliquetage sur le col du récipient.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (6) est constitué en une matière apte à résister à
une température comprise entre 100 et 130°C.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le joint est en une matière choisie parmi l'Evoprène, le butyle ou le silicone.

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé
en ce que le récipient est constitué en polypropylène.

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'oeillère est constituée en polycarbonate.