CA2151892A1 - Capsule de bouchage en matiere plastique moulee pour la fermeture de recipients a goulot - Google Patents
Capsule de bouchage en matiere plastique moulee pour la fermeture de recipients a goulotInfo
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Abstract
- Capsule de bouchage. - La capsule est caractérisée en ce que la ceinture comporte une surépaisseur locale (11) présentant une étendue angulaire correspondant à celle séparant deux interruptions successives de la bande repliée. - Application aux capsules dites à "queue de cochon".
Description
La présente invention est relative aux capsules de bouchage en matière plastiquemoulée pour la fermeture de récip;ents à goulot et elle vise, plus particulièrement, les capsules de bouchage conçues pour com~ller un témoin de violabilité de la fermeture qu'elles établissent.
L'objet de l'invention concerne plus particulièrement les capsules de bouchage en matière plastique moulée dont le témoin de violabilité est constitué par une bague qui prolonge la base de la jupe de la capsule et qui est détachable, au moins enpartie, lors de la première ouverture.
L'objet de l'invention concerne, plus spécifiquement encore, celles des capsulesde bouchage qui sont montées sur le goulot d'un récipient par l'intermédiaire defilets hélicoïdaux.
Les capsules de bouchage, du type ci-dessus, peuvent être classées en deux cal~golies.
La première catégorie collt;s~,ond aux capsules pourvues d'une bague d'inviolabilité qui est automatiquement détachée de la base de la jupe lors de l'ouverture par dévissage.
La bague d'inviolabilité reste alors en place sur le goulot de la bouteille ou du récipient et marque, par sa présence, l'ouverture de la capsule et, par conséquent, la violabilité de la fermeture qu'elle réalise.
De telles capsules de bouchage donnent satisfaction pour la fonction pour laquelle elles sont conçues, de même que pour celle de témoignage de l'inviolabilité du bouchage ou de la fermeture établie.
Cependant, des capsules selon cette première catégorie posent un problème lors des traitements ultérieurs en vue du recyclage de la matière première des récipients vides.
En règle générale, il peut être considéré que les récipients sont réalisés en verre ou en matière plastique.
Par contre, les capsules de bouchage sont pour la plupart réalisées en polypropylène ou polyéthylène.
Les capsules du genre ci-dessus laissent donc subsister sur le goulot du récipient, une bague d'inviolabilité dont la nature est différente de celle du récipient.
Lors des opérations de recyclage, il est donc nécess~ire de procéder à un tri età une séparation des deux matières en présence, ce qui pose le problème des moyens techniques à mettre en oeuvre et du surcoût qui se trouve imposé au procédé de recyclage en Mison de ]a pl~sence de telles bagues.
Les capsules de bouchage en matière plastique moulée de la seconde catégorie co,l,pollellt une bague d'inviolabilité qui pr~ellle la caractéristique de devoir être volontaire~..ent rompue et en partie détachée par l'utili~teur lui-même.
De telles bagues d'inviolabilité sont généralement dénommées du type en "queue de cochon", en raison de la forme spiralée, pseudo-hélicoïdale, que conserve la bague d'inviolabilité en partie détourée et restant généralement attenante à la jupe de la capsule par un pied de liaison.
Les capsules de bouchage de cette seconde catégorie pe~ llellt de répondre au premier objectif de témoin de violabilité et de résoudre le problème ultérieur de la sépar~tion, préalablement au recyclage, étant donné que les bagues d'inviolabilité
restent liées aux bouchons et ne sont plus immobilisées en forme de ceinture ou d'anneau autour du goulot du récipient.
Si les capsules de bouchage de cette seconde catégorie donnent donc satisfactionsur ces deux plans, en revanche elles posent un problème de fabrication pour lesraisons suivantes.
Les capsules de bouchage, du type de la seconde catégorie, peuvent être réalisées de deux façons.
La première consiste à faire venir de moulage sur la face intéAeure de la jupe, des profils en surépaisseur de direction parallèle à l'axe, puis ensuite dans une opération de reprise ultérieure, à matérialiser le plan de rupture transversal entre la jupe et la bague d'inviolabilité la prolongeant, au moyen d'une incision par une lame de coupe tMnchant toute l'épaisseur de la paroi périphérique et laissant, par conséquent, subsister les profils en surépaisseur interne.
De cette manière, les profils en surépaisseur constituent des sortes de pontets sécables lorsqu'un effort de traction leur est imposé à l'ouverture par l'intermédiaire d'une bande repliée interne prenant appui sous une contrebague du goulot du récipient.
Cependant, pour qu'une telle bague d'inviolabilité puisse remplir sa fonction, comme prévu précédemment, il est également n~cess~i~e de ménager d'une facon ou d'une autre, dans la bague d'inviolabilité et en-dessous du plan de rupture transversal, une zone de moindre résistance sur laquelle l'utilisateur peut agirvolontairement pour provoquer l'ouverture axiale permettant de détourer la bague.
Une telle exigence n'est toutefois pas suffisante car il est, en règle générale, aussi prévu de laisser subsister, entre la bague et la jupe et dans le plan de rupturetransversal, une zone non découpée pel mel~nt de laisser subsister un pied de liaison pour maintenir la bande découpée, et alors qualifiée de "queue de cochon", attenante 10 au bouchon lors des manipulations d'ouverture et de refermeture du goulot.
L'art antérieur connu dans ce sens peut être illustré par la demande WO
91/17 090 et, notamment, par ses fig. 2, 3 et S.
En règle générale, ces deux exigences sont satisfaites en exécutant, par incision, le plan de coupe transversal au moyen d'un couteau, de type circulaire, possédant dans son arête de coupe, un décrochement visant à laisser subsister la partie non incisée nécess~ire, un tel couteau conlpollal)t, de façon ~ çnte au décrochementet selon un plan perpendiculaire à son plan, une lame rigide destinée à ménager la zone de moindre résistance dans la bande.
Le recours au moyen ci-dessus ne peut en réalité convenir que dans la mesure où
20 l'intervention de la lame rigide se situe en coïncidence d'une interruption de la bande repliée vers l'intérieur et app~lenant à la ceinture d'inviolabilité.
En effet, en l'absence d'une telle coïncidence, la rupture de la bague d'inviolabilité devient impossible.
C'est la raison pour laquelle lors de la fabrication de telles capsules, il est nécess~ire de lejpecler, préalablement à l'action du couteau circulaire, une opération d'indexage pour placer en alignement ou coïncidence le plan d'intervention de lalame avec celui de l'interruption de la bande interne.
Cette exigence, si elle n'est pas insurmontable, complique l'opération de reprise et réduit sensiblement les cadences de production pour l'opération de conformation 30 finale de la capsule.
La seconde méthode d'obtention de telles capsules consiste à faire venir de ` 21~1892 moulage dans la bague d'inviolabilité une zone de moindre résistance et à réaliser ou matérialiser le plan de rupture transversal par une incision au moyen d'un couteau circulaire dont l'arête de coupe col.lpolle, de place en place, des crans pour laisser subsister des pontets sécables. Tel est typiquement le cas de la demande WO
91/17 090.
Une telle méthode d'obtention présente son intérêt mais impose aussi de mettre en oeuvre un couteau circulaire, possédant un décrochement en retrait destiné à
laisser subsister dans le plan transversal, une partie non affaiblie afin de ménager un pied de liaison permanente entre la bande "queue de cochon" et la jupe.
En conséquence, il est aussi néc.~,,.i.e de procéder, préalablement à l'action du couteau, à un indexage relatif, de manière que le décrochement de la lame laissesubsister la partie non découpée de l'ép~i.cseur de la jupe, de façon adjacente à la zone de moindre résistance.
Si le second procédé d'obtention est quelque peu différent du premier, la même suggestion subsiste et, tout comme précédellllllent, ne permet pas de produire des capsules de bouchage à très grande cadence ou tout au moins à une cadence qui soit en exacte plopo-lion de celle des machines de moulage par injection.
Par ailleurs, il est assez fréquent de constater que, soit l'ouverture de la bande se produit sur tout le détour, soit cette ouverture ne se produit pas convenablement.
20 Ceci est à mettre au compte de la non adéquation du pied de liaison quant à la résistance qu'il doit offrir.
La présente invention vise à surmonter les problèmes ainsi posés en proposant une nouvelle capsule de bouchage en matière plastique moulée qui puisse être obtenue en faisant intervenir les mêmes opéMtions successives de moulage par injection et d'incision, mais sans imposer l'indexation préalable de chaque bouchon relativement à l'organe de coupe devant intervenir.
Pour obtenir le résultat ci-dessus, la capsule de bouchage en matière plastique moulée, pour la fermeture d'un r~cipient à goulot, du type colll~lenallt un dessus, une jupe cylindrique pourvue intérieurement d'un ou de plusieurs filets hélicoïdaux 30 de vissage sur la partie complémentaire du goulot, une bague d'inviolabilité,détachable par rupture selon un plan transversal à l'axe de symékie de la capsule et --` 2151892 s formée par une ceinture annulaire prolongeant la jupe à sa base et par une bandecolll~i~nt au moins une interruption et repliée vers l'intérieur à partir du bord inférieur de la ceinture, de façon inclinée en direction du dessus, afin de pouvoir coopérer et prendre appui, après vissage, sous une contl~bague présentée par le goulot, ladite ceinture annulaire colllpollallt, venues de moulage:
- d'une part, au moins une zone de moindre résistance s'étendant selon une direction sensiblement parallèle à l'axe de symétrie de la capsule, sur la hauteur de la ceinture comprise entre son bord inférieur et le plan transversal de rupture, - et, d'autre part, une surépaisseur locale formée à partir de la surface périphérique intérieure, pour s'étendre de part et d'autre du plan de rupture transversal en étant adjacente, par l'un de ses bords, à un plan Mdial passant par la zone de moindre résistance, est caractérisée en ce que la ceinture co,npolle une surépaisseur locale pl~3elllallt une étendue angulaire col,espondant à celle s~ nt deux interruptions successives de la bande repliée.
Diverses autres caractéristiques lessollent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une élévation, en partie en coupe et arrachée, d'une capsule de 20 bouchage conforme à l'invention.
La fig. 2 est une pel~ ;live mettant en évidence cel~illes caractéristiques de la capsule selon l'invention.
La fig. 3 est une coupe transversale, prise selon la ligne III-III de la fig. 1.La fig. 4 est une perspective illustrant la capsule selon l'invention.
La fig. S est une coupe-élévation partielle illustrant une phase d'obtention de la capsule.
La fig. 6 est une coupe tMnsversale partielle, prise selon la ligne VI-VI de la fig. 5.
Les fig. 1 et 2 montrent une capsule de bouchage en matière plastique moulée 30 co-npfellant un dessus 1, une jupe cylindrique 2 pourvue intérieurement d'un ou plusieurs filets hélicoïdaux 3 destinés à permettre le vissage de la capsule sur la partie compl~..-ent~ du goulot d'un récipient, du type bouteille, non repl~senté.
La capsule de bouchage co.,.polle, à partir de la base de la jupe cylindrique 2,une bague d'inviolabilité 4 qui est détachable par rupture selon un plan P-P' transversal à l'axe de symétrie x-x' de la capsule et schématisé en traits mixtes. La bague d'inviolabilité 4 est formée, d'une façon connue, par une ceinture 5 qui prolonge la base de la jupe 2, en présentant une conformation également sensiblement cylindrique. La bague 4 comporte, par ailleurs, une bande 6 présentant des interruptions 7 et qui est repliée vers l'intérieur à partir du bord inférieur 8 de la cehllure 5, de façon inclinée en direction du dessus 1, afin de pouvoir coopérer, 10 comme cela est connu dans la technique, après vissage de la capsule sur le goulot, avec la partie inférieure d'une contrebague pr~selllée par ce dernier. La bande 6 est ainsi constituée par une pluralité de pétales 9 définis par les intelluplions 7.Selon l'invention, illustrée par les ffg. 3 et 4, la capsule de bouchage décrite ci-dessus est réalisée par moulage, de manière à co",pcrler, venue de moulage, au moins une zone de moindre résistance 10 s'étendant selon une direction sensiblement parallèle à l'axe de symétrie x-x', sur la hauteur de la ceinture 5, comprise entre son bord inférieur 8 et le plan P-P' (rlg. 2). La zone de moindre résistance 10 peut être obtenue de toute manière applop-iée en ëhnt, par exemple, constituée par un creux ou un sillon ménagé dans la face périphérique intérieure ou, de pr~rélellce, 20 extérieure, comme illustré par les fig. 2 et 3.
Dans tous les cas, la zone de moindre résistance 10 est réalisée pour être visuellement perceplible à partir de la face extérieure de la ceinture 5, pour des raisons d'identification lors de l'utilisation.
Selon une autre disposition constructive, illustrée par les mêmes figures, le moulage de la capsule de bouchage est réalisé aussi pour faire comporter à la bague d'inviolabilité 4, une surépaisseur locale 11 qui est formée à partir de la surface pé,iph~lique intérieure de la ceinture annulaire 5, pour s'étendre de part et d'autre, du plan de rupture transversal P-P' en étant sensiblement adjacente, par l'un de ses bords, tel que le bord 11a, à un plan radial p-p' passant par la zone de moindre30 résistance 10. La surépaisseur 11 présente une étendue angulaire co~ ondant à celle séparant deux interruptions 7 successives de la bande repliée.
215189~
Bien que cela ne soit pas replésenl~, il pourrait bien entendu être envisagé de réaliser la surépaisseur locale 11 de telle manière qu'elle soit ~ cente au plan ~p' par son second bord, tel que llb.
La capsule de bouchage obtenue avec les caractéristiques ci-dessus est ensuite incisée par l'intell,.édiaire d'un couteau 20, de type circulaire, tel qu'illustré aux fig. 5 et 6 et présentant, dans son arête de coupe 21, des crans 22 ménagés de place en place.
L'action du couteau 20 intervient à partir de la surface p~ )h~lique extérieure dans le plan P-P', de manière à inciser l'épaisseur de la jupe et de la ceinture 5 sur 10 toute l'ép~i.cseur, en laissant subsister dans ce plan et en raison de la présence des crans 22, des pontets 23 de liaison qui sont sécables et qui définissent, en même temps que l'incision ménagée, le plan de séparation futur entre la base de la jupe 2 et la ceinllllc; S de la bague d'inviolabilité 4.
Si l'action du couteau d'incision est prévue pour inciser toute l'épaisseur de la paroi, on conçoit que cette action n'intervient pas lors du passage du couteau en relation avec la surépaisseur locale 11 qui laisse donc subsister son épaisseur initiale sur la partie angulaire qu'elle couvre en maintenant une liaison d'épaisseur entre la ceinture 5 et la jupe 2.
Ainsi, lorsqu'après montage sur le goulot d'un récipient, il est souhaité
20 volontairement ouvrir la capsule, l'~ltiliæ~t~ur agit sur la ceinture 5 au droit de la zone de moindre résistance 10, pour assurer l'ouverture ou la déchirure de cettezone. Il agit, par exemple, dans le sens de la flèche f1 (fig. 1) pour appliquer ensuite une action dans le sens de flèche f2 (fig. 1) et procéder au détourage de la bague, dans le sens anti-horaire sur la base des dessins, de façon à provoquer successivement la rupture des ponts sécables 23 dans le plan P-P' pour détacher la ceinture 5 par rapport à la base de la jupe 2.
Le détourage de la bague peut ainsi intervenir à partir du bord 11a de la surépaisseur locale 11 et sur toute la périphérie jusqu'à atteindre ensuite le bord llb.
Dans cette situation, la bague détourée reste attenante à la jupe par la partie locale 30 coll~yondant à la surépaisseur 11 qui constitue un pied de liaison, maintenant fermement la bague d inviolabilité détourée en forme de queue de cochon et attenante 215189~
à la jupe 2.
Il doit être compris que la forme de réalisation selon l'invention ne supprime pas la fonction d'inviolabilité qui reste efficace lorsqu'une ouverture intelllpe~ti~e par dévissage de la capsule est tentée.
En effet, dans un tel cas, la bande 6 repliée vers l'intérieur coopère avec la cont.ebague qui constitue une butée s'opposant au déplacement axial de la bague 4 et provoquant alors la rupture des ponts sécables 23.
L'exécution et la matérialisation du plan P-P' peuvent intervenir sans besoin d'indexation relative, étant donné que par moulage et par construction, la 10 surép~issel~r locale 11 est prévue adjacente par l'un de ses bords à la zone de moindre résistance 10.
La fig. 4 montre qu'il est aussi possible de prévoir, dans la bande 5, deux zones de moindre résistance lOa et lOb qui répondent au caractère adjacent avec les bords 11a et 11b de la surépaisseur 11. De cette manière, il devient possible de procéder au détourage de la bague d'inviolabilité, en assurant la séparation de cette dernière de part et d'autre de la surépaisseur locale 11.
Les moyens selon l'invention simplifient l'obtention de la capsule en supprimantl'indexage obligatoire pour réaliser l'incision et plocul~nt à l'utili.c~eur une plus grande facilité d'ouverture, étant donné que la déchirure de la bande 6 peut être 20 menée d'autant plus à bien qu'elle intervient à partir d'une surépaisseur 11 fortement résistante par sa position et son étendue angulaire.
Par ailleurs, l'avantage, plO~;UI`~ par la réalisation à double zone 10, tient au fait que le détourage peut être obtenu, indifféremment, par un opérateur gaucher ou droitier.
L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et r~pl~sentés car diverses modifications peuvent y être ap~rt~s sans sortir de son cadre.
L'objet de l'invention concerne plus particulièrement les capsules de bouchage en matière plastique moulée dont le témoin de violabilité est constitué par une bague qui prolonge la base de la jupe de la capsule et qui est détachable, au moins enpartie, lors de la première ouverture.
L'objet de l'invention concerne, plus spécifiquement encore, celles des capsulesde bouchage qui sont montées sur le goulot d'un récipient par l'intermédiaire defilets hélicoïdaux.
Les capsules de bouchage, du type ci-dessus, peuvent être classées en deux cal~golies.
La première catégorie collt;s~,ond aux capsules pourvues d'une bague d'inviolabilité qui est automatiquement détachée de la base de la jupe lors de l'ouverture par dévissage.
La bague d'inviolabilité reste alors en place sur le goulot de la bouteille ou du récipient et marque, par sa présence, l'ouverture de la capsule et, par conséquent, la violabilité de la fermeture qu'elle réalise.
De telles capsules de bouchage donnent satisfaction pour la fonction pour laquelle elles sont conçues, de même que pour celle de témoignage de l'inviolabilité du bouchage ou de la fermeture établie.
Cependant, des capsules selon cette première catégorie posent un problème lors des traitements ultérieurs en vue du recyclage de la matière première des récipients vides.
En règle générale, il peut être considéré que les récipients sont réalisés en verre ou en matière plastique.
Par contre, les capsules de bouchage sont pour la plupart réalisées en polypropylène ou polyéthylène.
Les capsules du genre ci-dessus laissent donc subsister sur le goulot du récipient, une bague d'inviolabilité dont la nature est différente de celle du récipient.
Lors des opérations de recyclage, il est donc nécess~ire de procéder à un tri età une séparation des deux matières en présence, ce qui pose le problème des moyens techniques à mettre en oeuvre et du surcoût qui se trouve imposé au procédé de recyclage en Mison de ]a pl~sence de telles bagues.
Les capsules de bouchage en matière plastique moulée de la seconde catégorie co,l,pollellt une bague d'inviolabilité qui pr~ellle la caractéristique de devoir être volontaire~..ent rompue et en partie détachée par l'utili~teur lui-même.
De telles bagues d'inviolabilité sont généralement dénommées du type en "queue de cochon", en raison de la forme spiralée, pseudo-hélicoïdale, que conserve la bague d'inviolabilité en partie détourée et restant généralement attenante à la jupe de la capsule par un pied de liaison.
Les capsules de bouchage de cette seconde catégorie pe~ llellt de répondre au premier objectif de témoin de violabilité et de résoudre le problème ultérieur de la sépar~tion, préalablement au recyclage, étant donné que les bagues d'inviolabilité
restent liées aux bouchons et ne sont plus immobilisées en forme de ceinture ou d'anneau autour du goulot du récipient.
Si les capsules de bouchage de cette seconde catégorie donnent donc satisfactionsur ces deux plans, en revanche elles posent un problème de fabrication pour lesraisons suivantes.
Les capsules de bouchage, du type de la seconde catégorie, peuvent être réalisées de deux façons.
La première consiste à faire venir de moulage sur la face intéAeure de la jupe, des profils en surépaisseur de direction parallèle à l'axe, puis ensuite dans une opération de reprise ultérieure, à matérialiser le plan de rupture transversal entre la jupe et la bague d'inviolabilité la prolongeant, au moyen d'une incision par une lame de coupe tMnchant toute l'épaisseur de la paroi périphérique et laissant, par conséquent, subsister les profils en surépaisseur interne.
De cette manière, les profils en surépaisseur constituent des sortes de pontets sécables lorsqu'un effort de traction leur est imposé à l'ouverture par l'intermédiaire d'une bande repliée interne prenant appui sous une contrebague du goulot du récipient.
Cependant, pour qu'une telle bague d'inviolabilité puisse remplir sa fonction, comme prévu précédemment, il est également n~cess~i~e de ménager d'une facon ou d'une autre, dans la bague d'inviolabilité et en-dessous du plan de rupture transversal, une zone de moindre résistance sur laquelle l'utilisateur peut agirvolontairement pour provoquer l'ouverture axiale permettant de détourer la bague.
Une telle exigence n'est toutefois pas suffisante car il est, en règle générale, aussi prévu de laisser subsister, entre la bague et la jupe et dans le plan de rupturetransversal, une zone non découpée pel mel~nt de laisser subsister un pied de liaison pour maintenir la bande découpée, et alors qualifiée de "queue de cochon", attenante 10 au bouchon lors des manipulations d'ouverture et de refermeture du goulot.
L'art antérieur connu dans ce sens peut être illustré par la demande WO
91/17 090 et, notamment, par ses fig. 2, 3 et S.
En règle générale, ces deux exigences sont satisfaites en exécutant, par incision, le plan de coupe transversal au moyen d'un couteau, de type circulaire, possédant dans son arête de coupe, un décrochement visant à laisser subsister la partie non incisée nécess~ire, un tel couteau conlpollal)t, de façon ~ çnte au décrochementet selon un plan perpendiculaire à son plan, une lame rigide destinée à ménager la zone de moindre résistance dans la bande.
Le recours au moyen ci-dessus ne peut en réalité convenir que dans la mesure où
20 l'intervention de la lame rigide se situe en coïncidence d'une interruption de la bande repliée vers l'intérieur et app~lenant à la ceinture d'inviolabilité.
En effet, en l'absence d'une telle coïncidence, la rupture de la bague d'inviolabilité devient impossible.
C'est la raison pour laquelle lors de la fabrication de telles capsules, il est nécess~ire de lejpecler, préalablement à l'action du couteau circulaire, une opération d'indexage pour placer en alignement ou coïncidence le plan d'intervention de lalame avec celui de l'interruption de la bande interne.
Cette exigence, si elle n'est pas insurmontable, complique l'opération de reprise et réduit sensiblement les cadences de production pour l'opération de conformation 30 finale de la capsule.
La seconde méthode d'obtention de telles capsules consiste à faire venir de ` 21~1892 moulage dans la bague d'inviolabilité une zone de moindre résistance et à réaliser ou matérialiser le plan de rupture transversal par une incision au moyen d'un couteau circulaire dont l'arête de coupe col.lpolle, de place en place, des crans pour laisser subsister des pontets sécables. Tel est typiquement le cas de la demande WO
91/17 090.
Une telle méthode d'obtention présente son intérêt mais impose aussi de mettre en oeuvre un couteau circulaire, possédant un décrochement en retrait destiné à
laisser subsister dans le plan transversal, une partie non affaiblie afin de ménager un pied de liaison permanente entre la bande "queue de cochon" et la jupe.
En conséquence, il est aussi néc.~,,.i.e de procéder, préalablement à l'action du couteau, à un indexage relatif, de manière que le décrochement de la lame laissesubsister la partie non découpée de l'ép~i.cseur de la jupe, de façon adjacente à la zone de moindre résistance.
Si le second procédé d'obtention est quelque peu différent du premier, la même suggestion subsiste et, tout comme précédellllllent, ne permet pas de produire des capsules de bouchage à très grande cadence ou tout au moins à une cadence qui soit en exacte plopo-lion de celle des machines de moulage par injection.
Par ailleurs, il est assez fréquent de constater que, soit l'ouverture de la bande se produit sur tout le détour, soit cette ouverture ne se produit pas convenablement.
20 Ceci est à mettre au compte de la non adéquation du pied de liaison quant à la résistance qu'il doit offrir.
La présente invention vise à surmonter les problèmes ainsi posés en proposant une nouvelle capsule de bouchage en matière plastique moulée qui puisse être obtenue en faisant intervenir les mêmes opéMtions successives de moulage par injection et d'incision, mais sans imposer l'indexation préalable de chaque bouchon relativement à l'organe de coupe devant intervenir.
Pour obtenir le résultat ci-dessus, la capsule de bouchage en matière plastique moulée, pour la fermeture d'un r~cipient à goulot, du type colll~lenallt un dessus, une jupe cylindrique pourvue intérieurement d'un ou de plusieurs filets hélicoïdaux 30 de vissage sur la partie complémentaire du goulot, une bague d'inviolabilité,détachable par rupture selon un plan transversal à l'axe de symékie de la capsule et --` 2151892 s formée par une ceinture annulaire prolongeant la jupe à sa base et par une bandecolll~i~nt au moins une interruption et repliée vers l'intérieur à partir du bord inférieur de la ceinture, de façon inclinée en direction du dessus, afin de pouvoir coopérer et prendre appui, après vissage, sous une contl~bague présentée par le goulot, ladite ceinture annulaire colllpollallt, venues de moulage:
- d'une part, au moins une zone de moindre résistance s'étendant selon une direction sensiblement parallèle à l'axe de symétrie de la capsule, sur la hauteur de la ceinture comprise entre son bord inférieur et le plan transversal de rupture, - et, d'autre part, une surépaisseur locale formée à partir de la surface périphérique intérieure, pour s'étendre de part et d'autre du plan de rupture transversal en étant adjacente, par l'un de ses bords, à un plan Mdial passant par la zone de moindre résistance, est caractérisée en ce que la ceinture co,npolle une surépaisseur locale pl~3elllallt une étendue angulaire col,espondant à celle s~ nt deux interruptions successives de la bande repliée.
Diverses autres caractéristiques lessollent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une élévation, en partie en coupe et arrachée, d'une capsule de 20 bouchage conforme à l'invention.
La fig. 2 est une pel~ ;live mettant en évidence cel~illes caractéristiques de la capsule selon l'invention.
La fig. 3 est une coupe transversale, prise selon la ligne III-III de la fig. 1.La fig. 4 est une perspective illustrant la capsule selon l'invention.
La fig. S est une coupe-élévation partielle illustrant une phase d'obtention de la capsule.
La fig. 6 est une coupe tMnsversale partielle, prise selon la ligne VI-VI de la fig. 5.
Les fig. 1 et 2 montrent une capsule de bouchage en matière plastique moulée 30 co-npfellant un dessus 1, une jupe cylindrique 2 pourvue intérieurement d'un ou plusieurs filets hélicoïdaux 3 destinés à permettre le vissage de la capsule sur la partie compl~..-ent~ du goulot d'un récipient, du type bouteille, non repl~senté.
La capsule de bouchage co.,.polle, à partir de la base de la jupe cylindrique 2,une bague d'inviolabilité 4 qui est détachable par rupture selon un plan P-P' transversal à l'axe de symétrie x-x' de la capsule et schématisé en traits mixtes. La bague d'inviolabilité 4 est formée, d'une façon connue, par une ceinture 5 qui prolonge la base de la jupe 2, en présentant une conformation également sensiblement cylindrique. La bague 4 comporte, par ailleurs, une bande 6 présentant des interruptions 7 et qui est repliée vers l'intérieur à partir du bord inférieur 8 de la cehllure 5, de façon inclinée en direction du dessus 1, afin de pouvoir coopérer, 10 comme cela est connu dans la technique, après vissage de la capsule sur le goulot, avec la partie inférieure d'une contrebague pr~selllée par ce dernier. La bande 6 est ainsi constituée par une pluralité de pétales 9 définis par les intelluplions 7.Selon l'invention, illustrée par les ffg. 3 et 4, la capsule de bouchage décrite ci-dessus est réalisée par moulage, de manière à co",pcrler, venue de moulage, au moins une zone de moindre résistance 10 s'étendant selon une direction sensiblement parallèle à l'axe de symétrie x-x', sur la hauteur de la ceinture 5, comprise entre son bord inférieur 8 et le plan P-P' (rlg. 2). La zone de moindre résistance 10 peut être obtenue de toute manière applop-iée en ëhnt, par exemple, constituée par un creux ou un sillon ménagé dans la face périphérique intérieure ou, de pr~rélellce, 20 extérieure, comme illustré par les fig. 2 et 3.
Dans tous les cas, la zone de moindre résistance 10 est réalisée pour être visuellement perceplible à partir de la face extérieure de la ceinture 5, pour des raisons d'identification lors de l'utilisation.
Selon une autre disposition constructive, illustrée par les mêmes figures, le moulage de la capsule de bouchage est réalisé aussi pour faire comporter à la bague d'inviolabilité 4, une surépaisseur locale 11 qui est formée à partir de la surface pé,iph~lique intérieure de la ceinture annulaire 5, pour s'étendre de part et d'autre, du plan de rupture transversal P-P' en étant sensiblement adjacente, par l'un de ses bords, tel que le bord 11a, à un plan radial p-p' passant par la zone de moindre30 résistance 10. La surépaisseur 11 présente une étendue angulaire co~ ondant à celle séparant deux interruptions 7 successives de la bande repliée.
215189~
Bien que cela ne soit pas replésenl~, il pourrait bien entendu être envisagé de réaliser la surépaisseur locale 11 de telle manière qu'elle soit ~ cente au plan ~p' par son second bord, tel que llb.
La capsule de bouchage obtenue avec les caractéristiques ci-dessus est ensuite incisée par l'intell,.édiaire d'un couteau 20, de type circulaire, tel qu'illustré aux fig. 5 et 6 et présentant, dans son arête de coupe 21, des crans 22 ménagés de place en place.
L'action du couteau 20 intervient à partir de la surface p~ )h~lique extérieure dans le plan P-P', de manière à inciser l'épaisseur de la jupe et de la ceinture 5 sur 10 toute l'ép~i.cseur, en laissant subsister dans ce plan et en raison de la présence des crans 22, des pontets 23 de liaison qui sont sécables et qui définissent, en même temps que l'incision ménagée, le plan de séparation futur entre la base de la jupe 2 et la ceinllllc; S de la bague d'inviolabilité 4.
Si l'action du couteau d'incision est prévue pour inciser toute l'épaisseur de la paroi, on conçoit que cette action n'intervient pas lors du passage du couteau en relation avec la surépaisseur locale 11 qui laisse donc subsister son épaisseur initiale sur la partie angulaire qu'elle couvre en maintenant une liaison d'épaisseur entre la ceinture 5 et la jupe 2.
Ainsi, lorsqu'après montage sur le goulot d'un récipient, il est souhaité
20 volontairement ouvrir la capsule, l'~ltiliæ~t~ur agit sur la ceinture 5 au droit de la zone de moindre résistance 10, pour assurer l'ouverture ou la déchirure de cettezone. Il agit, par exemple, dans le sens de la flèche f1 (fig. 1) pour appliquer ensuite une action dans le sens de flèche f2 (fig. 1) et procéder au détourage de la bague, dans le sens anti-horaire sur la base des dessins, de façon à provoquer successivement la rupture des ponts sécables 23 dans le plan P-P' pour détacher la ceinture 5 par rapport à la base de la jupe 2.
Le détourage de la bague peut ainsi intervenir à partir du bord 11a de la surépaisseur locale 11 et sur toute la périphérie jusqu'à atteindre ensuite le bord llb.
Dans cette situation, la bague détourée reste attenante à la jupe par la partie locale 30 coll~yondant à la surépaisseur 11 qui constitue un pied de liaison, maintenant fermement la bague d inviolabilité détourée en forme de queue de cochon et attenante 215189~
à la jupe 2.
Il doit être compris que la forme de réalisation selon l'invention ne supprime pas la fonction d'inviolabilité qui reste efficace lorsqu'une ouverture intelllpe~ti~e par dévissage de la capsule est tentée.
En effet, dans un tel cas, la bande 6 repliée vers l'intérieur coopère avec la cont.ebague qui constitue une butée s'opposant au déplacement axial de la bague 4 et provoquant alors la rupture des ponts sécables 23.
L'exécution et la matérialisation du plan P-P' peuvent intervenir sans besoin d'indexation relative, étant donné que par moulage et par construction, la 10 surép~issel~r locale 11 est prévue adjacente par l'un de ses bords à la zone de moindre résistance 10.
La fig. 4 montre qu'il est aussi possible de prévoir, dans la bande 5, deux zones de moindre résistance lOa et lOb qui répondent au caractère adjacent avec les bords 11a et 11b de la surépaisseur 11. De cette manière, il devient possible de procéder au détourage de la bague d'inviolabilité, en assurant la séparation de cette dernière de part et d'autre de la surépaisseur locale 11.
Les moyens selon l'invention simplifient l'obtention de la capsule en supprimantl'indexage obligatoire pour réaliser l'incision et plocul~nt à l'utili.c~eur une plus grande facilité d'ouverture, étant donné que la déchirure de la bande 6 peut être 20 menée d'autant plus à bien qu'elle intervient à partir d'une surépaisseur 11 fortement résistante par sa position et son étendue angulaire.
Par ailleurs, l'avantage, plO~;UI`~ par la réalisation à double zone 10, tient au fait que le détourage peut être obtenu, indifféremment, par un opérateur gaucher ou droitier.
L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et r~pl~sentés car diverses modifications peuvent y être ap~rt~s sans sortir de son cadre.
Claims (4)
1 - Capsule de bouchage en matière plastique moulée, pour la fermeture d'un récipient à goulot, du type comprenant un dessus (1), une jupe cylindrique (2) pourvue intérieurement d'un ou de plusieurs filets hélicoïdaux (3) de vissage sur la partie complémentaire du goulot, une bague d'inviolabilité (4), détachable par rupture selon un plan (P-P') transversal à l'axe de symétrie (x-x') de la capsule et formée par une ceinture annulaire (5) prolongeant la jupe (3) à sa base et par une bande (6) comportant au moins une interruption (7) et repliée vers l'intérieur à partir du bord inférieur (8) de la ceinture (5), de façon inclinée en direction du dessus, afin de pouvoir coopérer et prendre appui, après vissage, sous une contrebague présentée par le goulot, ladite ceinture annulaire comportant, venues de moulage, d'une part, au moins une zone de moindre résistance (10) s'étendant selon une direction sensiblement parallèle à l'axe de symétrie de la capsule, sur la hauteur de la ceinture comprise entre son bord inférieur (8) et le plan transversal (P-P') de rupture et, d'autre part, une surépaisseur locale (11) formée à partir de la surface périphérique intérieure, pour s'étendre de part et d'autre du plan de rupture transversal (P-P') en étant adjacente, par l'un de ses bords, à un plan radial (p-p') passant par la zone de moindre résistance (10), caractérisée en ce que la ceinture comporte une surépaisseur locale (11) présentant une étendue angulaire correspondant à celle séparant deux interruptions successives de la bande repliée.
2 - Capsule selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la ceinture comporte deux zones de moindre résistance (10a, 10b).
3 - Capsule selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la ceinture comporte deux zones de moindre résistance qui sont formées selon deux plans radiaux passant par les bords (11a, 11b) de la surépaisseur.
4 - Capsule selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que la ceinture (5) est liée à la base de la jupe par des ponts sécables (23) formés par incision, selon le plan transversal de rupture et à partir de la périphérie extérieure de la bague et de la jupe au moyen d'un organe de coupe circulaire (21) à
crans (22).
crans (22).
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