CA1333846C - Lance a neige carbonique pour la metallurgie - Google Patents
Lance a neige carbonique pour la metallurgieInfo
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- CA1333846C CA1333846C CA000584194A CA584194A CA1333846C CA 1333846 C CA1333846 C CA 1333846C CA 000584194 A CA000584194 A CA 000584194A CA 584194 A CA584194 A CA 584194A CA 1333846 C CA1333846 C CA 1333846C
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Abstract
Lance à neige carbonique destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion. Elle comporte une canalisation d'alimentation en anhydride carbonique liquide sous pression destinée à être reliée à une source d'alimentation d'anhydride carbonique liquide sous pression, une pièce en forme de T dont une extrémité est reliée à la dite canalisation et dont les deux autres extrémités sont reliées respectivement à au moins, une ligne de transport d'anhydride carbonique liquide et à une vanne commandée, les orifices de sortie des vannes commandées étant reliés entre eux par une pièce de raccordement en forme de V qui débouche dans une canalisation d'évacuation de la neige.
Description
La présente invention concerne une lance à neige carbonique destinée notamment à l'inertage d'un metal fondu tel que l'acier lors de la coulee d'un premier récipient dans un second récipient, pour réaliser une protection contre l'oxydation et/ou la nitruration du métal fondu.
Elle se rapporte plus particulièrement à une lance utilisable lors d'une coulée d'acier d'un convertisseur ou d'un four électrique dans une poche, d'une poche dans un répartiteur, d'un repartiteur dans une lingotière de coulée continue, etc Au début d'une coulée d'acier liquide par exemple d'un convertisseur ou d'un four dans une poche ou d'une poche dans un répartiteur, ou lors de la premi~re coulée d'une poche dans ce répartiteur en cas de s~quence, le métal liquide est en contact avec l'atmosphère.
La hauteur de chute du métal liquide dans le récipient récepteur et les turbulences entrainent des réactions de nitruration et/ou d'oxydation assez importantes. Celles-ci se produisent lors d'une coulée dans un répartiteur généralement jusqu'à l'immersion complète de la busette dans le metal liquide coulé dans le répartiteur, ladite busette étant placée à l'extrémité inférieure de la poche et entourant le jet de coulée. Lorsque l'immersion de la partie inférieure de la busette a été réalisée, les problèmes de nitruration et/ou d'oxydation se posent moins car on utilise en général des poudres de couverture que l'on repand à la surface du métal liquide dans le répartiteur, ou tout autre moyen connu analogue. Par contre, lors d'une coulée d'un four ou convertisseur dans une poche, l'oxydation et/ou la nitruration se posent du début à la fin de la coulée.
D'une manière générale lors d'une coulée poche - repartiteur, le phénomène de nitruration et/ou d'oxydation mentionné ci-dessus dure généralement de 45 secondes à 4 minutes environ selon la taille et la forme du répartiteur. Le métal coulé dans le répartiteur avant l'immersion de la busette est ainsi plus ou moins fortement oxydé et/ou nitruré et les billettes ou lingots d'acier formés à partir de ce métal n'ont pas les qualités métallurgiques désirées.
Parmi les procédés connus pour éviter ces inconvénients figure le procédé connu sous la marque de commerce nSPAL~'~ mis au point par la Société L'AIR LIQUIDE et utilisant des liquides cryogéniques tels que l'argon ou l'azote liquide qui protègent très efficacement la zone A d'impact du jet de metal en inertant le fond des récipients avant le
Elle se rapporte plus particulièrement à une lance utilisable lors d'une coulée d'acier d'un convertisseur ou d'un four électrique dans une poche, d'une poche dans un répartiteur, d'un repartiteur dans une lingotière de coulée continue, etc Au début d'une coulée d'acier liquide par exemple d'un convertisseur ou d'un four dans une poche ou d'une poche dans un répartiteur, ou lors de la premi~re coulée d'une poche dans ce répartiteur en cas de s~quence, le métal liquide est en contact avec l'atmosphère.
La hauteur de chute du métal liquide dans le récipient récepteur et les turbulences entrainent des réactions de nitruration et/ou d'oxydation assez importantes. Celles-ci se produisent lors d'une coulée dans un répartiteur généralement jusqu'à l'immersion complète de la busette dans le metal liquide coulé dans le répartiteur, ladite busette étant placée à l'extrémité inférieure de la poche et entourant le jet de coulée. Lorsque l'immersion de la partie inférieure de la busette a été réalisée, les problèmes de nitruration et/ou d'oxydation se posent moins car on utilise en général des poudres de couverture que l'on repand à la surface du métal liquide dans le répartiteur, ou tout autre moyen connu analogue. Par contre, lors d'une coulée d'un four ou convertisseur dans une poche, l'oxydation et/ou la nitruration se posent du début à la fin de la coulée.
D'une manière générale lors d'une coulée poche - repartiteur, le phénomène de nitruration et/ou d'oxydation mentionné ci-dessus dure généralement de 45 secondes à 4 minutes environ selon la taille et la forme du répartiteur. Le métal coulé dans le répartiteur avant l'immersion de la busette est ainsi plus ou moins fortement oxydé et/ou nitruré et les billettes ou lingots d'acier formés à partir de ce métal n'ont pas les qualités métallurgiques désirées.
Parmi les procédés connus pour éviter ces inconvénients figure le procédé connu sous la marque de commerce nSPAL~'~ mis au point par la Société L'AIR LIQUIDE et utilisant des liquides cryogéniques tels que l'argon ou l'azote liquide qui protègent très efficacement la zone A d'impact du jet de metal en inertant le fond des récipients avant le
2 ~ 3~B~6 début de la coulée et en recouvrant ensuite la surface du métal liquide à
protéger au cours de la coulée.
Cependant, lorsque l'on d~sire également réaliser des aciers ayant un faible pourcentage d'azote c'est a dire lorsque l'on veut éviter une nitruration de l'acier, il n'est pas possible d'utiliser l'azote liquide pour la protection du métal en fusion. Dans ce cas, le seul procédé actuellement disponible consiste a utiliser de l'argon liquide répandu sur la surface du métal liquide. Cependant, l'argon est un gaz relativement cher et l'on recherche actuellement une solution plus économique permettant d'obtenir des résultats métallurgiques sensiblement identiques a ceux procurés lors de l'utilisation de l'argon liquide.
Le brevet US 4 614 216 de Savard et al. décrit la protection d'un jet de coulée à l'aide d'anhydride carbonique gazeux. Mais l'utilisation de gaz ne s'avère pas très efficace lorsqu'il s'agit de le projeter dans une poche ou un répartiteur pour faire un écran entre l'atmosphere et le métal fondu, car les turbulences formées ne permettent pas d'éliminer l'air ambiant.
Le brevet US 4 666 511 de Naud décrit un procédé de protection contre l'oxydation et/ou la nitruration d'un métal fondu coulé dans un récipient, par projection de neige carbonique dans le recipient avant la coulée et/ou sur le bain de m~tal fondu lors de la coulée. De l'anhydride carbonique liquide est detendu a travers une vanne pour former de la neige carbonique. Cependant la solution décrite dans ce brevet ne permet pas de régler et d'orienter le débit de neige carbonique vers le pied du jet de coulée. Ce problème est particulièrement difficile a résoudre car il s'agit d'injecter de la neige carbonique à proximité d'un métal en fusion a une température de l'ordre de 1000C a 1500C.
Le Brevet U.S. 4 781 122 émis le ler Novembre 1988, décrit un procédé de protection contre l'oxydation et/ou la nitruration d'un métal liquide, réalisé notamment par injection de neige carbonique dans le répartiteur, l'injection s'effectuant en deux étapes successives :
- une premiere étape de purge du répartiteur, se déroulant avant le début de la coulée du métal liquide, au cours de laquelle on injecte de la neige carbonique selon un débit de purge tel que ladite neige atteint au moins partiellement le fond du répartiteur dans lequel elle se sublime au moins partiellement, de maniere a progressivement chasser l'air présent dans celui-ci, cette étape étant terminée lorsque la concentration en .. :?
i 3 ~
oxygène au voisinage de la zone correspondant au pied de jet de métal liquide au debut de la coulee est inferieure à environ 0,5%, - une seconde etape d'entretien de l'atmosphère aux environs du pied de jet, débutant lorsque le métal liquide commence à couler dans le repartiteur, au cours de laquelle on injecte de la neige carbonique selon un débit d'entretien, inferieur au débit de purge, tel que la presence de cette neige ou du gaz resultant de la cublimatlon de celle-ci, dans une zone situee au voisinage du pied de jet et/ou à la surface du metal liquide dans ledit repartiteur, maintienne une atmosphère contenant moins de 0,5% en volume d'oxygène dans ladite zone, la coulee de l'acier liquide commençant sensiblement à la fin de la première etape, de pr~férence dès la fin de celle-ci.
Selon un mode preférentiel de réalisation de ce procede dans lequel la poche est munie d'une busette placee autour de son orifice de coulée, la seconde étape se termine dès que l'extremite inférieure de la busette est substantiellement immergée dans le métal liquide, la surface du bain de metal liquide dans le repartiteur etant alors recouverte d'un moyen de protection contre l'oxydation et/ou la nitruration, connu en soi. De pr~ference, le débit d'entretien est au plus égal à environ 50%
du débit de purge.
Selon un mode de réalisation du procédé décrit dans cette demande française, on injecte dans la poche de réception de la coulée de l'acier liquide venant du convertisseur ou du four électrique, avant le début de cette coulee, une quantité de neige suffisante pour realiser une purge de ladite poche, cette quantite de neige carbonique etant de préference comprise entre 0,2 et 5 kg par tonne de metal coule.
Bien entendu, d'une manière generale, la lance selon l'invention trouve des applications dans la coulee d'un jet d'acier liquide d'un premier r~cipient dans un second r~cipient, le jet de coulee et/ou la surface du bain de metal liquide du second récipient etant proteges contre l'oxydation et/ou la nitruration par l'anhydride carbonique, sous forme de neige.
D'autres applications de la metallurgie en poche prévoient une protection de la surface du bain de métal liquide contre l'oxydation et/ou la nitruration en recouvrant ladite surface d'une couche de neige carbonique.
Toutes ces applications nécessitent de pouvoir disposer d'une lance d'injection de neige carbonique, maniable, fiable, utilisable dans un milieu ~ haute temp~rature, ayant un débit variable.
Toutefois on a constat~ que, lorsque l'on détend de l'anhydride carbonique liquide à la pression atmosphérique et selon une detente adiabatique, afin de creer de la neige, on rencontrait divers problemes :
- si la vitesse d'~jection du melange gaz - solide est trop faible, la convection liee a la température au dessus de la poche est telle que peu ou pas de neige arrive en fond de poche ou sur la surface du metal liquide.
- si la vitesse d'ejection est trop rapide, la convection à proximité du nez de la lance est telle que l'on fait un melange d'anhydride carbonique solide et gazeux tel que l'on entraine de l'air dans la poche et tel que la quantité de neige dans la poche est très faible compte tenu de l'échange thermique entre l'air chaud et la neige.
L' invention permet de résoudre les problèmes susmentionnés.
La lance à neige selon l'invention est caractérisé en ce que qu'elle comporte une canalisation d'alimentation en anhydride carbonique liquide sous pression destinée ~ etre reliée à une source d'alimentation d'anhydride carbonique liquide sous pression, une pièce en T dont une extremit~ est reli~e à la dite canalisation et dont les deux autres extrémités respectivement sont reli~es successivement a au moins une ligne de transport d'anhydride carbonique liquide et à une vanne commandée, les orifices de sortie des vannes command~es étant reli~s entre eux par une piece de raccordement en forme de V qui debouche dans une canalisation d'~vacuation de la neige.
De préférence, la canalisation d'evacuation de la neige comporte dans sa partie antérieure une partie divergente de forme tronconique dont la petite base est située du coté de la piece de raccordement en V et dont la grande base est située du coté du l'ouverture d'évacuation placée à l'extrémité de la canalisation d'~vacuation de la neige. Cette pièce tronconique, de préférence interchangeable, détermine la vitesse d'éjection de la neige carbonique transport~e pneumatiquement par le gaz carbonique produit directement par la détente. Elle permet en outre de réduire la formation de diphasique (mélange gaz/solide) c'est-à-dire de limiter la quantite de gaz engendre lors de la d~tente.
` 5 1 333846 On a constaté, en pratique, que cette pièce tronconique ne devait pas, dans la plupart des cas, avoir une longueur inférieure à 300 mm. L'angle au sommet du cône correspondant sera de préférence de l'ordre de 6 environ (entre environ 5 et 7).
De préférence, la vitesse d'éjection des gaz et des particules ~olides restera inférleure ou egale ~ 30 m/s tandis que le débit de neige sera compris entre 40 kg/mn et 150 kg/mn.
Ainsi, lorsqu'on souhaite réduire la vitesse d'éjection du mélange gaz/solide, par un même diamètre de canalisation amont, on se contentera de rallonger la pièce tronconique (au-delà de 300 mm) de manière à augmenter le diamètre de la canalisation aval.
Selon un mode preferentiel de realisation de l'invention, les lignes de transport sont rigides et/ou sont recourbées selon un rayon de l'ordre de 3 à 5 fois leur diamètre.
La lance à neige selon l'invention, de par sa simplicite, peut être installee directement sous un four electrique ou sous un convertisseur ou tout système se trouvant à proximité ou au dessus d'une poche de coulee.
L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples de réalisation suivants, donnés à titre non limitatif, conjointement avec les figures qui representent :
La figure 1, une vue d'une lance selon l'invention.
La figure 2, une vue d'une vanne de détente utilisée dans la lance de la figure 1.
Sur la figure 1 A est representee une vue de coté d'un exemple de realisation de la lance selon l'invention tandis que sur la figure 1 B
est representee une vue de dessus de celle-ci.
L'alimentation en anhydride carbonique liquide, stocke dans un réservoir non represente sur la figure, est realisée à l'aide d'un flexible d'alimentation (également non representé) qui permet d'assurer la souplesse requise pour orienter la neige creée par la lance. Un ~lement 12 en forme de T est relié par sa branche 21 au flexible et répartit l'anhydride carbonique liquide, selon deux circuits parallèles, respectivement dans ses branches 22 et 23. Chacune de ces dernières se prolonge par une ligne rigide comportant une partie courbe 31, 32 de rayon, de préference compris entre 3 et 5 fois le diamètre de la ligne, de mani~re à minimiser les pertes de charge dans cette partie de la lance puis par une partie rectiligne 33, 34. Les branches 22, 23 ainsi que les parties 31, 32, 33, 34 de la ligne rigide ont un diamètre leg~rement supérieur ~ celui de la branche 21 raccordee au flexible.
L'extremite des parties rectilignes 33 et 34 des lignes rigides est reliee aux moyens 151, 152 formant electrovanne qui seront décrits ci-après à l'aide de la figure 2. Ces moyens 151, 152 ont leur sortie reliée respectivement à une pièce de liaison 35 en forme de V qui assure la liaison entre les deux d~bits de neige carbonique. Cette piece 35 comporte donc deux branches identiques composees respectivement d'une pièce tronconique divergente 36, 39 dont la petite base est situ~e du cote des moyens 151, 152, se prolongeant par un tube cylindrique 37, 40, dont le diamètre est celui de la grande base de la pièce tronconique, les deux branches se rejoignant de manière sym~trique pour former une extrémite de raccordement 38, de section legèrement superieure ou egale à
la somme des sections des tubes cylindriques 37, 40. L'angle de convergence A entre les axes des tubes cylindriques 37, 40 est minimise, en fonction de la disposition et de l'encombrement, en particulier, des moyens 151 et 152, afin d'eviter une perte d'energie lors de la jonction des deux sets, car cette perte d'energie est generatrice de phase gazeuse, ce que l'on cherche à eviter.
L'ensemble 12 comprenant la pièce en forme de T, les lignes rigides, les electrovannes 151, 152 et la pièce 35 en forme de V forment un ensemble standard constituant des moyens pour engendrer de la neige carbonique qui peuvent être relies à des moyens de projection de cette neige qui peuvent être interchangeables. Dans ce but, l'extrémité aval (dans le sens d'ecoulement de la neige) de la pièce 35 peut être raccordee par une bride démontable 50 à une pièce intermediaire 51 qui détermine, par sa geometrie, la vitesse d'ejection de la neige carbonique, transportee pneumatiquement par le gaz produit directement par la detente. Cette pièce 51 comporte successivement d'amont en aval, une partie cylindrique 52 de section egale à l'extremité aval de la pièce 35 et solidaire de manière démontable à la pi~ce 35 grâce à la bride 50, une partie tronconique intermédiaire 53 dont la longueur determine la vitesse d'ejection de la neige, se prolongeant par une nouvelle partie cylindrique 54 aval (de section supérieure à celle de la partie 52) reliee de manière démontable par une bride 55 au canon 56 proprement dit, qui est un tube cylindrique dont la section est identique à celle de la 7 l 333846 partie 54, la valeur de cette section dépendant de la vitesse d'éjection souhaitée du mélange solide/gaz pour un diamètre donné de la canalisation 52 qui est fonction du débit maximal souhaité de la lance.
L'ensemble du matériel proposé, quelle que soit sa longueur, est dimensionné de manière à ce que la vitesse de sortie des particules de neige soit telle que le jet présente l'énergie cinétique nécessaire pour projeter la neige carbonique à l'endroit désire et pour ne pas induire de phenomènes parasites d'aspiration d'air, qui provoqueraient la sublimation intempestive d'une partie des particules solides engendrées, affectant ainsi le rendement de l'installation.
Le canon 56 est ensuite relié par l'intermédiaire de la bride mobile 57, à un embout consommable 58, comportant une partie cylindrique amont coudee 59 reliée ~ la bride 57 et une partie cylindrique aval 60, sensiblement rectiligne, dont l'axe fait un angle B d'environ 60, dans l'exemple présent, avec l'axe du canon 56. Cette pièce 58 consommable d'extremité peut prendre toute forme souhaitée : cylindre droit, coudé, de diamètre identique ou superieur à celui du canon, tronc de cone divergent, éventuellement coudé, etc..., de fason à viser correctement un endroit précis (pied de jet : pièce cylindrique) ou une surface plus grande (tronc de cône divergent pour la surface totale d'une poche). La mobilité de la bride 57 est déterminée au préalable en fonction des conditions d'exploitation ou peut être commandée mécaniquement, électriquement ou par tout autre dispositif.
La figure 2 représente une vue partiellement éclatée des électrovannes 151 ou 152, figure sur laquelle on n'a pas représenté les détails de la vanne 70 elle-même. La commande électro-pneumatique de cette vanne s'effectue par exemple à l'aide d'un dispositif de commande de type WORCHES~ER muni d'un opérateur pneumatique qui commande le déplacement du clapet (non représenté) de la vanne 70 reliée à la canalisation rigide 33 par une bride 75. Le système de clapet à bille, connu en soi, de la vanne cryogénique 70 est logé dans l'espace 76 (détails non représentés). Seul est représenté l'alésage 77 se prolongeant par un alésage 78 de diamètre supérieur à celui-ci, dans lequel on vient loger un injecteur 72 qui limite le débit de C02 liquide à transporter. Cet injecteur vient en butee au fond de l'alesage 78 et sa face amont se trouve proche du clapet de la vanne (alésage 77 de faible longueur) de manière à éviter tout formation intempestive de neige entre 8 ~ 33~
l'injecteur 72 et le clapet (non représenté). La structure interne de l'injecteur 72 est celle d'un dispositif de venturi avec une partie amont convergente, une partie centrale de diamètre constant et une partie aval divergente. La face aval de l'injecteur 72 vient en but~e dans le dispositif de raccordement 73 qui coiffe celui-ci et se visse dans l'alesage 78 qui est taraude. Une bride de raccordement 79 de la partie tronconique divergente 36 est placée a l'une des extremités amont de la piace 35 en forme de V.
L'ensemble du materiel decrit ci-dessus est dimensionne de fason ~ présenter un rendement optimum de la transformation de l'anhydride carbonique liquide en un mélange solide et gaz, compte tenu d'une part, des conditions thermodynamiques de stockage du C02 liquide, car la régulation en pression du réservoir de C02 liquide est réalisée dans une plage mini-maxi de pression la plus faible possible, qui permet de s'affranchir des fluctuatlons de déblt dues aux fluctuations éventuelles de pression, et d'autre part, des caracteristigues d'isolation propres a l'installation de façon a éviter toute entrée de chaleur et par conséquent limiter le taux de diphasique, c'est à dire mélange neige/gaz carbonique (meilleur controle du debit).
Les criteres ci-dessus permettent donc de déterminer les débits de C02 liquide passant au travers de l'injecteur, lui-meme calculé pour une pression donnée et pour 100% de liquide.
A titre d'exemple non limitatif, on indique ci-apres les caractéristiques d'une lance qui permet de mettre en oeuvre avec succès le procéde objet de la demande de brevet français susmentionnée.
Cette lance est dimensionnee pour engendrer un debit de C02 solide correspondant a la transformation de 120 kg/mn de C02 liquide, en utilisant un injecteur 72 de diamatre 10 mm dans l'ensemble 151 et un injecteur 72 de diam~tre 12 mm dans l'ensemble 152.
La lance permet donc 3 possibilites de débits :
Lorsqu'on ouvre la vanne 151 seule, on utilise seulement l'injecteur de diamètre 10 mm. Le debit est alors de 80 kg/mn de C02 liquide.
Lorsqu'on ouvre la vanne 152 seule, on utilise seulement l'injecteur de diamatre 12 mm. Le débit de C02 liquide est alors de 105 kg/mn.
Lorsqu'on ouvre les deux vannes simultanément, on utilise les deux injecteurs et le débit de C02 liquide est de 120 kg/mn.
Le stockage de C02 liquide s'effectue sous une pression d'environ 20 bar 9 ~ 8~6 et une température d'environ - 20 C.
Entre les moyens de stockage liquide et la piece en T, on utilise dans le présent exemple un flexible d'alimentation de diametre 2, 54 cm (1 pouce), d'une longueur de 30 m, induisant une perte de charge de 5 bar.
. Pour un débit de 120 kg / mn (2 injecteurs simultan~ment) de C02 liquide, le volume de gaz a évacuer est d'environ 40% soit 30 m3 / mn -0 5 m3 /s Le diametre sortie de la lance en 60 est de 150 mm et la vitesse de sortie des gaz est de 30 m/s.
. Pour un d~bit de 80 kg /mn (1 injecteur diamatre 10 mm), le volume du gaz a évacuer est de 0,32 m / s, soit pour un diametre sortie de la lance de 150 mm une vitesse sortie des gaz de 19 m/s.
L'utilisation de la lance pour l'inertage d'un repartiteur s'effectue selon le proc~d~ d~crit dans la demande fransaise susmentionnée. Cette lance permet ainsi particuli~rement la mise en oeuvre du double debit preconisé dans ladite demande de brevet.
Il peut exister des cas o-~ l'utilisateur a besoin d'une faible energie de jet pour inerter un récipient metallurgique o~ les effets thermiques, de capacité, de rapport surface / volume sont tres diff~rents de la coul~e four - poche ou convertisseur - poche. Une répartition plus homogane du C02 solide est alors indispensable. Ceci peut être le cas de l'inertage de la surface d'une poche en cours de traitement, d'un four a induction, etc...
Dans ce cas, on utilisera de préférence un injecteur a deux orifices calibres opposes a 180C et disposes tangentiellement a la paroi du tube de la pi~ce 73 dans lequel il est loge pour provoquer une mise en rotation de l'ensemble gaz et solide (l'extremite aval axiale de l'injecteur 72 est alors fermée et remplacée par deux ouvertures troncôniques divergentes, dont l'axe est orient~ tangentiellement par rapport à la paroi du tube). La vitesse obtenue est suffisante pour eviter le collage des particules sur la paroi du fût 56 du canon.
De plus, ladite mise en rotation des particules permet la diminution plus rapide de l'energie cinetique du jet par augmentation des pertes de charge.
- ` lo 1 333846 En sortie du canon, les particules solides en rotation se repartissent sous forme d'un cône assurant ainsi une répartition plus homog~ne de la neige dans le fond d'un répartiteur par exemple.
protéger au cours de la coulée.
Cependant, lorsque l'on d~sire également réaliser des aciers ayant un faible pourcentage d'azote c'est a dire lorsque l'on veut éviter une nitruration de l'acier, il n'est pas possible d'utiliser l'azote liquide pour la protection du métal en fusion. Dans ce cas, le seul procédé actuellement disponible consiste a utiliser de l'argon liquide répandu sur la surface du métal liquide. Cependant, l'argon est un gaz relativement cher et l'on recherche actuellement une solution plus économique permettant d'obtenir des résultats métallurgiques sensiblement identiques a ceux procurés lors de l'utilisation de l'argon liquide.
Le brevet US 4 614 216 de Savard et al. décrit la protection d'un jet de coulée à l'aide d'anhydride carbonique gazeux. Mais l'utilisation de gaz ne s'avère pas très efficace lorsqu'il s'agit de le projeter dans une poche ou un répartiteur pour faire un écran entre l'atmosphere et le métal fondu, car les turbulences formées ne permettent pas d'éliminer l'air ambiant.
Le brevet US 4 666 511 de Naud décrit un procédé de protection contre l'oxydation et/ou la nitruration d'un métal fondu coulé dans un récipient, par projection de neige carbonique dans le recipient avant la coulée et/ou sur le bain de m~tal fondu lors de la coulée. De l'anhydride carbonique liquide est detendu a travers une vanne pour former de la neige carbonique. Cependant la solution décrite dans ce brevet ne permet pas de régler et d'orienter le débit de neige carbonique vers le pied du jet de coulée. Ce problème est particulièrement difficile a résoudre car il s'agit d'injecter de la neige carbonique à proximité d'un métal en fusion a une température de l'ordre de 1000C a 1500C.
Le Brevet U.S. 4 781 122 émis le ler Novembre 1988, décrit un procédé de protection contre l'oxydation et/ou la nitruration d'un métal liquide, réalisé notamment par injection de neige carbonique dans le répartiteur, l'injection s'effectuant en deux étapes successives :
- une premiere étape de purge du répartiteur, se déroulant avant le début de la coulée du métal liquide, au cours de laquelle on injecte de la neige carbonique selon un débit de purge tel que ladite neige atteint au moins partiellement le fond du répartiteur dans lequel elle se sublime au moins partiellement, de maniere a progressivement chasser l'air présent dans celui-ci, cette étape étant terminée lorsque la concentration en .. :?
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oxygène au voisinage de la zone correspondant au pied de jet de métal liquide au debut de la coulee est inferieure à environ 0,5%, - une seconde etape d'entretien de l'atmosphère aux environs du pied de jet, débutant lorsque le métal liquide commence à couler dans le repartiteur, au cours de laquelle on injecte de la neige carbonique selon un débit d'entretien, inferieur au débit de purge, tel que la presence de cette neige ou du gaz resultant de la cublimatlon de celle-ci, dans une zone situee au voisinage du pied de jet et/ou à la surface du metal liquide dans ledit repartiteur, maintienne une atmosphère contenant moins de 0,5% en volume d'oxygène dans ladite zone, la coulee de l'acier liquide commençant sensiblement à la fin de la première etape, de pr~férence dès la fin de celle-ci.
Selon un mode preférentiel de réalisation de ce procede dans lequel la poche est munie d'une busette placee autour de son orifice de coulée, la seconde étape se termine dès que l'extremite inférieure de la busette est substantiellement immergée dans le métal liquide, la surface du bain de metal liquide dans le repartiteur etant alors recouverte d'un moyen de protection contre l'oxydation et/ou la nitruration, connu en soi. De pr~ference, le débit d'entretien est au plus égal à environ 50%
du débit de purge.
Selon un mode de réalisation du procédé décrit dans cette demande française, on injecte dans la poche de réception de la coulée de l'acier liquide venant du convertisseur ou du four électrique, avant le début de cette coulee, une quantité de neige suffisante pour realiser une purge de ladite poche, cette quantite de neige carbonique etant de préference comprise entre 0,2 et 5 kg par tonne de metal coule.
Bien entendu, d'une manière generale, la lance selon l'invention trouve des applications dans la coulee d'un jet d'acier liquide d'un premier r~cipient dans un second r~cipient, le jet de coulee et/ou la surface du bain de metal liquide du second récipient etant proteges contre l'oxydation et/ou la nitruration par l'anhydride carbonique, sous forme de neige.
D'autres applications de la metallurgie en poche prévoient une protection de la surface du bain de métal liquide contre l'oxydation et/ou la nitruration en recouvrant ladite surface d'une couche de neige carbonique.
Toutes ces applications nécessitent de pouvoir disposer d'une lance d'injection de neige carbonique, maniable, fiable, utilisable dans un milieu ~ haute temp~rature, ayant un débit variable.
Toutefois on a constat~ que, lorsque l'on détend de l'anhydride carbonique liquide à la pression atmosphérique et selon une detente adiabatique, afin de creer de la neige, on rencontrait divers problemes :
- si la vitesse d'~jection du melange gaz - solide est trop faible, la convection liee a la température au dessus de la poche est telle que peu ou pas de neige arrive en fond de poche ou sur la surface du metal liquide.
- si la vitesse d'ejection est trop rapide, la convection à proximité du nez de la lance est telle que l'on fait un melange d'anhydride carbonique solide et gazeux tel que l'on entraine de l'air dans la poche et tel que la quantité de neige dans la poche est très faible compte tenu de l'échange thermique entre l'air chaud et la neige.
L' invention permet de résoudre les problèmes susmentionnés.
La lance à neige selon l'invention est caractérisé en ce que qu'elle comporte une canalisation d'alimentation en anhydride carbonique liquide sous pression destinée ~ etre reliée à une source d'alimentation d'anhydride carbonique liquide sous pression, une pièce en T dont une extremit~ est reli~e à la dite canalisation et dont les deux autres extrémités respectivement sont reli~es successivement a au moins une ligne de transport d'anhydride carbonique liquide et à une vanne commandée, les orifices de sortie des vannes command~es étant reli~s entre eux par une piece de raccordement en forme de V qui debouche dans une canalisation d'~vacuation de la neige.
De préférence, la canalisation d'evacuation de la neige comporte dans sa partie antérieure une partie divergente de forme tronconique dont la petite base est située du coté de la piece de raccordement en V et dont la grande base est située du coté du l'ouverture d'évacuation placée à l'extrémité de la canalisation d'~vacuation de la neige. Cette pièce tronconique, de préférence interchangeable, détermine la vitesse d'éjection de la neige carbonique transport~e pneumatiquement par le gaz carbonique produit directement par la détente. Elle permet en outre de réduire la formation de diphasique (mélange gaz/solide) c'est-à-dire de limiter la quantite de gaz engendre lors de la d~tente.
` 5 1 333846 On a constaté, en pratique, que cette pièce tronconique ne devait pas, dans la plupart des cas, avoir une longueur inférieure à 300 mm. L'angle au sommet du cône correspondant sera de préférence de l'ordre de 6 environ (entre environ 5 et 7).
De préférence, la vitesse d'éjection des gaz et des particules ~olides restera inférleure ou egale ~ 30 m/s tandis que le débit de neige sera compris entre 40 kg/mn et 150 kg/mn.
Ainsi, lorsqu'on souhaite réduire la vitesse d'éjection du mélange gaz/solide, par un même diamètre de canalisation amont, on se contentera de rallonger la pièce tronconique (au-delà de 300 mm) de manière à augmenter le diamètre de la canalisation aval.
Selon un mode preferentiel de realisation de l'invention, les lignes de transport sont rigides et/ou sont recourbées selon un rayon de l'ordre de 3 à 5 fois leur diamètre.
La lance à neige selon l'invention, de par sa simplicite, peut être installee directement sous un four electrique ou sous un convertisseur ou tout système se trouvant à proximité ou au dessus d'une poche de coulee.
L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples de réalisation suivants, donnés à titre non limitatif, conjointement avec les figures qui representent :
La figure 1, une vue d'une lance selon l'invention.
La figure 2, une vue d'une vanne de détente utilisée dans la lance de la figure 1.
Sur la figure 1 A est representee une vue de coté d'un exemple de realisation de la lance selon l'invention tandis que sur la figure 1 B
est representee une vue de dessus de celle-ci.
L'alimentation en anhydride carbonique liquide, stocke dans un réservoir non represente sur la figure, est realisée à l'aide d'un flexible d'alimentation (également non representé) qui permet d'assurer la souplesse requise pour orienter la neige creée par la lance. Un ~lement 12 en forme de T est relié par sa branche 21 au flexible et répartit l'anhydride carbonique liquide, selon deux circuits parallèles, respectivement dans ses branches 22 et 23. Chacune de ces dernières se prolonge par une ligne rigide comportant une partie courbe 31, 32 de rayon, de préference compris entre 3 et 5 fois le diamètre de la ligne, de mani~re à minimiser les pertes de charge dans cette partie de la lance puis par une partie rectiligne 33, 34. Les branches 22, 23 ainsi que les parties 31, 32, 33, 34 de la ligne rigide ont un diamètre leg~rement supérieur ~ celui de la branche 21 raccordee au flexible.
L'extremite des parties rectilignes 33 et 34 des lignes rigides est reliee aux moyens 151, 152 formant electrovanne qui seront décrits ci-après à l'aide de la figure 2. Ces moyens 151, 152 ont leur sortie reliée respectivement à une pièce de liaison 35 en forme de V qui assure la liaison entre les deux d~bits de neige carbonique. Cette piece 35 comporte donc deux branches identiques composees respectivement d'une pièce tronconique divergente 36, 39 dont la petite base est situ~e du cote des moyens 151, 152, se prolongeant par un tube cylindrique 37, 40, dont le diamètre est celui de la grande base de la pièce tronconique, les deux branches se rejoignant de manière sym~trique pour former une extrémite de raccordement 38, de section legèrement superieure ou egale à
la somme des sections des tubes cylindriques 37, 40. L'angle de convergence A entre les axes des tubes cylindriques 37, 40 est minimise, en fonction de la disposition et de l'encombrement, en particulier, des moyens 151 et 152, afin d'eviter une perte d'energie lors de la jonction des deux sets, car cette perte d'energie est generatrice de phase gazeuse, ce que l'on cherche à eviter.
L'ensemble 12 comprenant la pièce en forme de T, les lignes rigides, les electrovannes 151, 152 et la pièce 35 en forme de V forment un ensemble standard constituant des moyens pour engendrer de la neige carbonique qui peuvent être relies à des moyens de projection de cette neige qui peuvent être interchangeables. Dans ce but, l'extrémité aval (dans le sens d'ecoulement de la neige) de la pièce 35 peut être raccordee par une bride démontable 50 à une pièce intermediaire 51 qui détermine, par sa geometrie, la vitesse d'ejection de la neige carbonique, transportee pneumatiquement par le gaz produit directement par la detente. Cette pièce 51 comporte successivement d'amont en aval, une partie cylindrique 52 de section egale à l'extremité aval de la pièce 35 et solidaire de manière démontable à la pi~ce 35 grâce à la bride 50, une partie tronconique intermédiaire 53 dont la longueur determine la vitesse d'ejection de la neige, se prolongeant par une nouvelle partie cylindrique 54 aval (de section supérieure à celle de la partie 52) reliee de manière démontable par une bride 55 au canon 56 proprement dit, qui est un tube cylindrique dont la section est identique à celle de la 7 l 333846 partie 54, la valeur de cette section dépendant de la vitesse d'éjection souhaitée du mélange solide/gaz pour un diamètre donné de la canalisation 52 qui est fonction du débit maximal souhaité de la lance.
L'ensemble du matériel proposé, quelle que soit sa longueur, est dimensionné de manière à ce que la vitesse de sortie des particules de neige soit telle que le jet présente l'énergie cinétique nécessaire pour projeter la neige carbonique à l'endroit désire et pour ne pas induire de phenomènes parasites d'aspiration d'air, qui provoqueraient la sublimation intempestive d'une partie des particules solides engendrées, affectant ainsi le rendement de l'installation.
Le canon 56 est ensuite relié par l'intermédiaire de la bride mobile 57, à un embout consommable 58, comportant une partie cylindrique amont coudee 59 reliée ~ la bride 57 et une partie cylindrique aval 60, sensiblement rectiligne, dont l'axe fait un angle B d'environ 60, dans l'exemple présent, avec l'axe du canon 56. Cette pièce 58 consommable d'extremité peut prendre toute forme souhaitée : cylindre droit, coudé, de diamètre identique ou superieur à celui du canon, tronc de cone divergent, éventuellement coudé, etc..., de fason à viser correctement un endroit précis (pied de jet : pièce cylindrique) ou une surface plus grande (tronc de cône divergent pour la surface totale d'une poche). La mobilité de la bride 57 est déterminée au préalable en fonction des conditions d'exploitation ou peut être commandée mécaniquement, électriquement ou par tout autre dispositif.
La figure 2 représente une vue partiellement éclatée des électrovannes 151 ou 152, figure sur laquelle on n'a pas représenté les détails de la vanne 70 elle-même. La commande électro-pneumatique de cette vanne s'effectue par exemple à l'aide d'un dispositif de commande de type WORCHES~ER muni d'un opérateur pneumatique qui commande le déplacement du clapet (non représenté) de la vanne 70 reliée à la canalisation rigide 33 par une bride 75. Le système de clapet à bille, connu en soi, de la vanne cryogénique 70 est logé dans l'espace 76 (détails non représentés). Seul est représenté l'alésage 77 se prolongeant par un alésage 78 de diamètre supérieur à celui-ci, dans lequel on vient loger un injecteur 72 qui limite le débit de C02 liquide à transporter. Cet injecteur vient en butee au fond de l'alesage 78 et sa face amont se trouve proche du clapet de la vanne (alésage 77 de faible longueur) de manière à éviter tout formation intempestive de neige entre 8 ~ 33~
l'injecteur 72 et le clapet (non représenté). La structure interne de l'injecteur 72 est celle d'un dispositif de venturi avec une partie amont convergente, une partie centrale de diamètre constant et une partie aval divergente. La face aval de l'injecteur 72 vient en but~e dans le dispositif de raccordement 73 qui coiffe celui-ci et se visse dans l'alesage 78 qui est taraude. Une bride de raccordement 79 de la partie tronconique divergente 36 est placée a l'une des extremités amont de la piace 35 en forme de V.
L'ensemble du materiel decrit ci-dessus est dimensionne de fason ~ présenter un rendement optimum de la transformation de l'anhydride carbonique liquide en un mélange solide et gaz, compte tenu d'une part, des conditions thermodynamiques de stockage du C02 liquide, car la régulation en pression du réservoir de C02 liquide est réalisée dans une plage mini-maxi de pression la plus faible possible, qui permet de s'affranchir des fluctuatlons de déblt dues aux fluctuations éventuelles de pression, et d'autre part, des caracteristigues d'isolation propres a l'installation de façon a éviter toute entrée de chaleur et par conséquent limiter le taux de diphasique, c'est à dire mélange neige/gaz carbonique (meilleur controle du debit).
Les criteres ci-dessus permettent donc de déterminer les débits de C02 liquide passant au travers de l'injecteur, lui-meme calculé pour une pression donnée et pour 100% de liquide.
A titre d'exemple non limitatif, on indique ci-apres les caractéristiques d'une lance qui permet de mettre en oeuvre avec succès le procéde objet de la demande de brevet français susmentionnée.
Cette lance est dimensionnee pour engendrer un debit de C02 solide correspondant a la transformation de 120 kg/mn de C02 liquide, en utilisant un injecteur 72 de diamatre 10 mm dans l'ensemble 151 et un injecteur 72 de diam~tre 12 mm dans l'ensemble 152.
La lance permet donc 3 possibilites de débits :
Lorsqu'on ouvre la vanne 151 seule, on utilise seulement l'injecteur de diamètre 10 mm. Le debit est alors de 80 kg/mn de C02 liquide.
Lorsqu'on ouvre la vanne 152 seule, on utilise seulement l'injecteur de diamatre 12 mm. Le débit de C02 liquide est alors de 105 kg/mn.
Lorsqu'on ouvre les deux vannes simultanément, on utilise les deux injecteurs et le débit de C02 liquide est de 120 kg/mn.
Le stockage de C02 liquide s'effectue sous une pression d'environ 20 bar 9 ~ 8~6 et une température d'environ - 20 C.
Entre les moyens de stockage liquide et la piece en T, on utilise dans le présent exemple un flexible d'alimentation de diametre 2, 54 cm (1 pouce), d'une longueur de 30 m, induisant une perte de charge de 5 bar.
. Pour un débit de 120 kg / mn (2 injecteurs simultan~ment) de C02 liquide, le volume de gaz a évacuer est d'environ 40% soit 30 m3 / mn -0 5 m3 /s Le diametre sortie de la lance en 60 est de 150 mm et la vitesse de sortie des gaz est de 30 m/s.
. Pour un d~bit de 80 kg /mn (1 injecteur diamatre 10 mm), le volume du gaz a évacuer est de 0,32 m / s, soit pour un diametre sortie de la lance de 150 mm une vitesse sortie des gaz de 19 m/s.
L'utilisation de la lance pour l'inertage d'un repartiteur s'effectue selon le proc~d~ d~crit dans la demande fransaise susmentionnée. Cette lance permet ainsi particuli~rement la mise en oeuvre du double debit preconisé dans ladite demande de brevet.
Il peut exister des cas o-~ l'utilisateur a besoin d'une faible energie de jet pour inerter un récipient metallurgique o~ les effets thermiques, de capacité, de rapport surface / volume sont tres diff~rents de la coul~e four - poche ou convertisseur - poche. Une répartition plus homogane du C02 solide est alors indispensable. Ceci peut être le cas de l'inertage de la surface d'une poche en cours de traitement, d'un four a induction, etc...
Dans ce cas, on utilisera de préférence un injecteur a deux orifices calibres opposes a 180C et disposes tangentiellement a la paroi du tube de la pi~ce 73 dans lequel il est loge pour provoquer une mise en rotation de l'ensemble gaz et solide (l'extremite aval axiale de l'injecteur 72 est alors fermée et remplacée par deux ouvertures troncôniques divergentes, dont l'axe est orient~ tangentiellement par rapport à la paroi du tube). La vitesse obtenue est suffisante pour eviter le collage des particules sur la paroi du fût 56 du canon.
De plus, ladite mise en rotation des particules permet la diminution plus rapide de l'energie cinetique du jet par augmentation des pertes de charge.
- ` lo 1 333846 En sortie du canon, les particules solides en rotation se repartissent sous forme d'un cône assurant ainsi une répartition plus homog~ne de la neige dans le fond d'un répartiteur par exemple.
Claims (15)
1. Lance à neige carbonique destinée, notamment, à l'iner-tage d'un métal en fusion caractérisée en ce qu'elle comporte une pièce en forme de T dont une première extrémité est destinée à être reliée à une source d'alimentation en anhydride carbonique liquide par l'intermédiaire d'une canalisation flexible et dont les deuxième et troisième extrémités sont reliées respectivement à au moins, une ligne de transport d'anhydride carbonique liquide et à une vanne commandée, les orifices de sortie des vannes commandées étant reliés entre eux par une pièce de raccordement en forme de V qui débouche dans une canalisation d'évacuation de la neige.
2. Lance à neige carbonique destinée, notamment, à l'iner-tage d'un métal en fusion selon la revendication 1, caractérisée en ce que la canalisation d'évacuation de la neige comporte dans sa partie antérieure une partie divergente de forme tronconique dont la petite base est située du côté de la pièce de raccordement en V et dont la grande base est située du côté de l'ouverture d'éva-cuation placée à l'extrémité de ladite canalisation d'évacuation de la neige.
3. Lance à neige carbonique selon la revendication 1, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion caractérisée en ce que les lignes de transport sont rigides.
4. Lance à neige carbonique selon l'une des revendications 1 à 3, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion, caracté-risée en ce que les lignes de transport comportent une partie recourbée selon un rayon de l'ordre de 3 à 5 fois leur diamètre.
5. Lance à neige carbonique selon l'une des revendicattions 1 à 3, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion, carac-térisée en ce que les vannes sont à passage direct.
6. Lance à neige carbonique selon l'une des revendications 1 à 3, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion, carac-térisée en ce que les vannes sont commandées par un opérateur électro-pneumatique.
7. Lance à neige carbonique selon la revendication 1, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion, caractérisée en ce que les vannes comportent un injecteur qui limite le débit de CO2 liquide.
8. Lance à neige carbonique selon la revendication 7, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion, caractérisée en ce que la vanne est du type à boule pivotante et en ce que l'injecteur est placé à proximité de ladite boule.
9. Lance à neige carbonique selon la revendication 7, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion, caractérisée en ce que l'injecteur présente les caractéristiques d'un dispositif de venturi.
10. Lance à neige carbonique selon la revendication 7, destinée, notamment à l'inertage d'un métal en fusion, caractérisée en ce que l'injecteur est relié à la pièce en forme de V par une pièce de raccordement divergente.
11. Lance à neige carbonique selon l'une des revendications 1 à 3, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion, carac-térisée en ce que chaque branche de la pièce de raccordement en forme de V comporte une partie d'extrémité divergente, puis à section constante.
12. Lance à neige carbonique selon la revendication 1, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion caractérisée en ce que 1'entrée de la canalisation d'évacuation comporte une pièce intermédiaire dont la section est supérieure ou égale à la somme des sections des branches de la pièce en forme de V.
13 13. Lance à neige carbonique selon la revendication 12, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion caractérisée en ce que la pièce intermédiaire est démontable.
14. Lance à neige carbonique selon la revendication 13, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion caractérisée en ce que la longueur de la pièce intermédiaire est variable selon la vitesse d'éjection des gaz.
15. Lance à neige carbonique selon l'une des revendications 1 à 3, destinée, notamment, à l'inertage d'un métal en fusion carac-térisée en ce que l'extrémité de la lance est une pièce consommable, interchangeable et éventuellement manoeuvrable.
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Date | Code | Title | Description |
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