CA1293388C - Procede pour tricoter des armatures composites - Google Patents

Abstract

Précis de la divulgation : On fait circuler des rangées de tiges représentant les fils de trame dans des couloirs A, B, C délimités entre des joncs formant des boucles concentriques ouvertes de diamètres réglables. Dans les ouvertures des boucles sont disposées des aiguilles mobiles entre des positions neutre ou d'ouverture pour faire dévier les tiges d'un couloir dans un couloir adjacent suivant une séquence prédéterminée, tout en déposant des fils de chaîne en nappes circulaires entre les tiges; on remplace ensuite ces dernières par des fils de trame au moyen d'un dispositif de laçage.

Description

:` ~Z93~381~3 La présente invention concerne d'une fa~on géné-rale la fabrication des armatures composites en ~ils ou fibres imprégnés de résine et tissées en plus de deux dimen-sions et elle concerne plus particulièrement un nouveau procédé pour le tissage de telles armatures.
Les armatures composites tissées en trois dimen-sions sont bien connues et dé~à largement utilisées, ainsi que de nombreux procédés pour tisser de tels éléments d'ar-matures.
La demanderesse a inventé une armature ayant une texture nouvelle, décrite et revendiquée par la demande de brevet canadien No. 558,573 deposée le lO février 1988 po~r: Armatureli-tissée ~our matériau composite.
Cette armature, formée de fils de trame et de fils de chaîne, a une texture formée par un motif de base consti-tué par quinze fils de trame R disposés en quinconcesj for-mant six colonnes 1 à 6 de deux et trois fils alternative-ment et au moins cinq lignes 1 à 5 perpendiculaires aux-dites colonnes et de trois fils chacune, et par six nappes imbriquées C1 à C6 d'au moins deux fils de chaine parallèles soit au moins douze fils a, b, c, ...l, reliant chacun un fil de trame sur trois d'une même colonne dans deux lignes adjacentes et les fils de cha~ne des nappes consécutives reliant des fils de trame dans des colonnes alternées, le premier fil _ de la première nappe C1 reliant le fil de trame R de la colonne 2 dans la ligne 1, soit R21, au fil de trame R de la colonne 5 dans la ligne 2, :soit R52; le second fil b de la première nappe C1 reliant le fil de trame R de la colonne 2 dans la ligne 3, soit R3, au fil de trame R de la colonne 5 dans la llgne 4, soit R4; le premier fil c de la deuxième nappe C2 reliant le fil de trame R de la colonne 1 dans la ligne 2, soit R12, au fil de trame R de la colonne 4, dans la ligne 1, soit Rl; le second fil d de la deuxième nappe C2 reliant, de même, les fils de trame R4 et R3, les trajets des fils des nappes suivantes C3,...C6 étant obtenus en a~outant 2 à chaque référence de colonne correspondante précédente, savoir, pour le premier fil de la nappe C3 =
R2+2 = R23 et R14 +2 = R6 etc, ce motif étant agrandissable suivant l'épaisseur du matériau à réaliser, avec un nombre "d~' ~' lZ9338~3 impair de lignes.
Le brevet français n 77/18831 au nom de la de-manderesse décrit une machine pour tisser en trois dimen-sions un élérnent d'armature composite comprenant un bati formé d'un socle portant plusieurs colonnes verticales de guidage sur lesquelles des cadres horizontaux sont montés coulissants, en prise avec des vis-mères rotatives pour faire monter ou descendre ces cadres.
Des plateaux sont montés rotatifs sur ces cadres et sont perforés de plusieurs rangées circulaires et radiales de trous dans lesquels sont disposées des rangées correspon-dantes de tiges métalliques verticales qui s'étendent égale-ment à travers des rangées de trous correspondantes formées dans au moins deux disques horizontaux disposés entre les-dits cadres et suspendus au cadre supérieur au moyen de chalnettes .
A la partie supérieure de la machine est fixé undispositif de tricotage comprenant entre autres une pièce annulaire présentant des encoches radiales dans lesquelles coulissent des baguettes, adaptées pour pouvoir se soulever, et un plateau de pression comportant un revêtement à faible coefficient de frottement et un dispositif de recyclage desdites baguettes.
Cette machine connue est enfin complétée par un dispositif de laçage de type connu pour remplacer les tiges métalliques de support de l'élément tricoté par des fils, tel que décrit dans le brevet canadien n i 158 450.
La présente invention a pour but de fournir un procédé pour tisser une telle armature au moyen d'une machine du type ci-dessus.
Le procédé suivant l'invention pour tricoter des armatures composites du type précité est caractérisé en ce qu'on fait tourner des tiges flexibles verticales disposées en rangées circulaires de N tiges alignées radialement re-présentant les fils de trame R, de manière que leurs extré-mités supérieures circulent dans des couloirs circulaires concentriques formés par des joncs comportant chacun des moyens d'aiguillage alignés radialement, on dépose des 1~338~

nappes de fils de cha;ne Cl à C6 au-dessous et au droit des joncs, on fait fléchir et dévier lesdites extrémités des tiges par l'action desdits moyens d'aiguillage en action-nant ceux-ci entre une position neutre 0, une position 1 orientée vers l'intérieur et une position 2 orientée vers l'extérieur suivant la séquence suivante, pendant six révo-lutions complètes, soit pour le motif de base :
- Pour la nappe Cl, : 1, 1, 0, 0, 0, 1 x 6 - Pour la nappe C2, : 0, 2, 2, 0, 1, 1 x N6 - Pour la nappe C3, : 2, 0, 1, 1, 0, 2 x 6 - Pour la nappe C4, : 0, 2, 2, 2, 0, O x N6 - Pour la nappe C5, : 1, 1, 0, 2, 2, 0 x N6 - Pour la nappe C6, : 2, 0, 1, 1, 0, 2 x 6 et on remplace lesdites tiges par les fils de trame R
proprement dits.
La description qui va suivre, en regard des des-sins annexés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de bien comprendre comment l'invention peut être mise en pratique.
Les figures 1 à 4 montrent les positions relatives des tiges, des joncs et des aiguilles dans différentes phases de la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention.
La figure 5 est un schéma de la machine pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention.
La figure 6 est un autre schéma de la machine.
La figure 7 est une vue partielle à plus grande échelle montrant l'agencement de la couronne à rainures radiales, des lames coulissantes dans celles-ci et du pla-teau presseur, par rapport aux tiges et aux joncs.
La figure 8 est une vue partielle montrant le dis-positif de recyclage des lames coulissantes dans la couronne à rainures.
La figure 9 montre à plus grande échelle la pince de guidage des lames faisant partie du dispositif de recy-clage des lames.
La figure 10 est une vue partielle montrant la lZ933~8 partie supérieure de la machine, avec l'agencement du dis-positif de réglage du diamètre de l'armature.
La figure 11 est une vue partielle montrant l'un des moyens de support des joncs et de déplacement de ceux-ci.
La figure 12 est une vue analogue à celle de la figure 9, mais montrant en outre les moyens de guidage des fils de chaîne.
La figure 13 est également une vue analogue mon-trant la tête portant le système d'actionnement des aiguilles.
La figure 14 montre le dépôt d'un fil de chalne entre les rangées de tiges verticales.
La figure 15 est une vue analogue de dessus mon-trant les tiges et un fil de chaîne.
La figure 16 est une vue à grande échelle montrant la texture du motif de base de l'armature tissée au moyen du procédé suivant l'invention.
En se référant aux dessins et plus particulière-ment aux figures 1 à 4, qui illustrent le principe de base du procédé de l'invention, on a représenté partiellement des joncs 86a, 86b, 86c et 86d qui forment des boucles horizontales ouvertes concentriques délimitant entre elles des couloirs A, B, C.
L'ouverture de chaque boucle est comblée par une aiguille 90 mobile entre une position 0 (neutre), une posi-tion 1 d'ouverture vers l'intérieur et une position 2 d'ou-verture vers l'extérieur.
Des tiges verticales flexibles 38 disposées en rangées circulaires alignées radialement sont astreintes à
se déplacer avec leurs extrémités supérieures situées dans les couloirs A, B, C, tandis que l'on dépose des nappes de fils de cha~ne C1 à C6 au-dessous et au droit des joncs 86a, b, c, et d, et on ouvre, ferme et ouvre alternativement les aiguilles 90 pour faire fléchir et dévier lesdites extrémités des tiges 38 et les faire passer d'un couloir dans un couloir adjacent suivant une séquence prédéterminée.
En se référant aux figures 5 à 15, on utilise dans ce but une machine qui comprend un bâti formé d'un socle portant, suivant l'exemple représenté, des colonnes verticales de guidage, entre et sur lesquelles sont montés , 3 2933~3 coulissants des cadres horizontaux inférieur et supérieur respectivement, mobiles verticalement.
Les cadres portent des couronnes rotatives inter-nes 20 et 21 inférieure et supérieure respectivement.
La couronne rotative 20 porte un disque 24 et un dispositif de vibreurs électriques.
La couronne rotative 21 porte un disque 31 compor-tant des trous 32 alignés en rangées radiales et circonfé-rentielles et un support central 33 sur lequel sont fixées des lames 34 (figure 6) s'étendant radialement, espacées du disque 31 d'une distance suffisante pour permettre le pas-sage d'un dispositif servant à l'approvisionnement en fils de remplacement, ne faisant pas partie de l'invention, adapté pour remplacer des tiges disposées dans les trous 32 par des fils, comme connu en soi dans les machines à tisser en trois dimensions de la technique antérieure, tel que décrit dans le brevet canadi.en n 1.158 450.
Entre les couronnes 20 et 21 sont disposés plu-sieurs disques 35, 36 comportant des rangées de trous ali-gnées radialement et circonférentiellement de façon corres-pondante aux trous 32 du disque 31, les disques 35 étant suspendus au moyen de cha$nettes et le disque 36 étant fixé
sur la couronne 20 au moyen d'un support 37 (figure 6).
Des tiges flexibles 38 sont disposées dans les trous alignés des disques étagés 31, 35 et 36 et leurs extrémités inférieures reposent sur le disque non perforé
24 comportant le vibreur. Ces tiges figurent les fils de trame.
L'agencement décrit ci-dessus est dans son ensem- : 30 ble analogue à celui de la machine à tisser des armatures en trois dimensions décrite dans le brevet. ~rançais:-n 77/18831.
Pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'in-vention, la machine comporte à sa partie supérieure un appareil de tricotage fixé au sommet des colonnes 2 et désigné
dans son ensemble par la référence 39.
Appareil de tricotage :
L'appareil de tricotage 39 comprend un cadre 40, portant une couronne rotative 41 comportant des rainures lZ93~
radiales (figure 7) dans chacune desquelles coulisse libre-ment une baguette 42, ces rainures ayant une profondeur double de la hauteur des baguettes.
Les baguettes 42 ont une épaisseur décroissante vers leur extrémité située vers le centre de la couronne 41 (figure 9) et les rainures de celle-ci sont telles que les baguettes s'étendent entre les rangées radiales de tiges 38.
A leur extrémité externe, les baguettes 42 compor-tent une échancrure verticale 43, et elles sont maintenues au moyen d'un plateau presseur annulaire 44 dont la face inférieure présente un revêtement en un matériau 45 à
faible coefficient de frottement.
Le plateau 44 comporte plusieurs rainures radiales 46 dans sa surface supérieure et est fixé en position par des pattes de support radiales 47 fixées elles-mêmes sur le cadre 40; entre deux de ces rainures, le plateau presseur 44 comporte une échancrure 48 dans sa périphérie externe, au droit de laquelle est monté un dispositif de recyclage des baguettes 42 désigné dans son ensemble par la référence 49 (figure 8) fixé par une extrémité sur le plateau 44 et par son extrémité opposée sur le cadre 40.
Dispositif de recyclage :
Ce dispositif 49 de recyclage des baguettes 42 (figure 8) comprend un support 50 fixé radialement sur la périphérie du cadre 40 et portant à son extrémité externe une console 51 réglable verticalement et horizontalement sur le support 50, au moyen de deux glissières orthogonales (non représentées) de manière connue.
Sur la console 51 est fixée une extrémité d'une tige 52 sur laquelle coulisse un dispositif d'entra~nement 53, l'extrémité opposée de la tige 52 étant fixée sur le plateau 44 au moyen d'une seconde console 54 analogue à la console 51 et également réglable verticalement et horizon-talement.
Une gouttière 55 de section en U est disposée parallèlement à la tige 52, avec son ouverture dirigée vers celle-ci. Dans cette gouttière est disposée coulissante une pièce 56 fixée sur une patte 57 solidaire du dispositif d'entraînement 53, de telle sorte que ce dernier entralne 1~Z933~38 avec lui la pièce 56 dans la gouttière lorsqu'il se déplace sur la tige 52.
La gouttière 55 est soutenue sur les consoles 51 et 54 par l'intermédiaire de vérins 58 de façon à pouvoir se déplacer verticalement sous l'action de ceux-ci d'une faible distance, égale à la hauteur d'une baguette 42, l'agencement étant tel que l'extrémité de la pièce 56 dans la gouttière 55, se trouve en face de l'une des baguettes 42 coulissant dans une rainure de la couronne 41.
La pièce 56 a une extrémité dirigée vers le centre de la couronne 41 et cette extrémité présente une forme en crochet complémentaire de l'échancrure 43 des baguettes afin de pouvoir s'accrocher dans celle-ci (figure 7).
Le dispositif 49 de recyclage des baguettes est complété par une pince 59 montée sur la console 54 et re-présentée à la figure 9.
Cette pince 59 comprend deux branches verticales munies chacune d'un rouleau 60 librement rotatif à leur extrémité inférieure et montées de fac~on à pouvoir s'écar-ter ou se rapprocher sous l'action d'un vérin pneumatique 61de faible puissance; la pince 59 est fixée sur la console 54 par une équerre 62 de manière que l'intervalle entre les rouleaux 60 se trouve en face de l'extrémité de la pièce 56.
Il est enfin prévu sur les consoles 51 et 54 des capteurs 63, 64 pour les positions du dispositif d'entraîne-ment 53 et de la gouttière 55, respectivement, et des amor-tisseurs 65 formant butées pour amortir les déplacements rapides du dispositif 53.
Les vérins pneumatiques 58, 61 et les capteurs 63, 64 sont connectés à un organe de liaison 66 sur le support 50 relié à un dispositif électronique de commande (non représenté).
Dispositif de réglage de diamètre :
L'appareil de tricotage comprend également des moyens de guidage des tiges et de réglage du diamètre d'une pièce tricotée sur la machine, représentés aux figures 10 à
13.
Ces moyens comprennent plusieurs bras radiaux 67 qui sont montés coulissants dans les rainures 46 du plateau 1~933138 presseur 44 et sont portés par leur extrémité externe par des dispositifs d'actionnement montés sur la périphérie du plateau 40.
Chaque bras radial 67 comporte à son extrémité
dirigée vers l'intérieur un bo;tier 72 (figures 11 et 12) ayant un nez 73 creux dans lequel sont montées des pattes verticales 74 articulées sur deux bras parallèles horizon-taux 75 eux-mêmes articulés sur deux biellettes verticales 76, oscillantes sur des axes fixes 77 et formant avec ces bras un parallélogramme déformable au moyen d'un écrou 78 et d'une vis 79 pourvue d'un bouton moleté 80 à l'extérieur et à l'arrière du boitier 72, permettant d'incliner les pattes 74 de + 30 par rapport à la verticale sans déplacer leur extrémité inférieure.
Suivant l'exemple représenté, il est prévu neuf bras radiaux 67 tels que décrits ci-dessus, répartis sur la périphérie du cadre 40, mais ce nombre peut être diffé-rent, en fonction de la taille de la machine.
Un dixième bras 67 diffère des précédents en ce que ses pattes 74 portent chacune latéralement un tube 81 de guidage à travers lequel passe un fil de cha~ne 82 (figure 12) provenant d'une bobine d'alimentation (non représentée) située au-dessus de la machine. Ce dixième bras est situé avant l'échancrure 48 du plateau 44, c'est-à-dire avant le dispositif de recyclage 49 en considérant le sens de rotation de l'ensemble qui s'effectue de droite à gauche suivant la flèche F de la figure 8.
Un onzième bras radial 67a (figure 13) comporte à l'extrémité de son nez 73a plusieurs plaquettes verticales parallèles allongées 83 ayant chacune une échancrure 84 dans son bord inférieur et disposées perpendiculairement à
l'axe du bras 67a. Les plaquettes 83, comme les pattes 74 sont inclinables au moyen du même système de parallèlogramme déformable.
i Dans son épaisseur chaque plaquette 83 comporte un passage oblique, représenté en trait interrompu en 85 s'étendant depuis une extrémité de la plaquette et débou-chant dans son bord supérieur, à peu près à la moitié de sa longueur et dans lequel coulisse un jonc souple 86, 1~9338~3 constitué par exemple par une corde à piano provenant d'un tambour 87 d'enroulement et de déroulement fixé au-dessus du bras radial 67a et entralné par un moteur 88; les joncs 86 étant guidés par une goulotte 89 vers les passages 85 des plaquettes 83.
Les joncs 86 s'étendent, après leur sortie des passages 85 des plaquettes 83, successivement à travers des oeils des pattes 74 des différents bras radiaux et revien~
nent à l'extrémité opposée des plaquettes 83 sur lesquelles leur extrémité est fixée, par exemple par brasage.
On comprend que grâce à cet agencement les joncs 86 forment des boucles horizontales ouvertes situées au-dessus des baguettes radiales 42 et qui peuvent être agran-dies ou rétrécies par un actionnement synchronisé des mo-teurs 71 et 88, le tambour 87 distribuant ou reprenant les longueurs nécessaires suivant le cas.
On notera que l'agencement est tel que les tiges 38 s'étendent entre les joncs 86 et que les extrémités de ces tiges dépassent au-dessus des joncs d'une longueur suf-fisante pour être guidée entre eux lorsque les couronnes 20, 21 et 41 et les plaques 31, 35 et 36 tournent ensemble, mais cette hauteur étant un peu inférieure à la profondeur des échancrures 84.
L'ouverture de chaque échancrure 84 est fermée par une aiguille 90 articulée par son extrémité du côté de l'ex-trémité soudée du jonc 86 sur un axe vertical 91 rotatif dans un passage percé dans l'épaisseur de la plaquette 83 et formé par une branche d'une manivelle dont le maneton 92 est engagé dans un trou transversal d'un axe 93 monté libre-ment rotatif dans une pièce mobile 94 s'étendant parallèle-ment au bras 67a.
La pièce mobile 94 est fixée sur la tige 95 d'un premier vérin dont le cylindre 96 est fixé sur une ferrure 97 elle-même fixée sur la tige 98 d'un second vérin dont le cylindre 99 est fixé sur un support 100 solidaire du bras inférieur 75 du parallélogramme déformable dans le boîtier 72a. Grâce à cet agencement, la position de l'ai-guille 90 ne se trouve pas modifiée par suite de l'inclinai-son des plaquettes 83.

lZ933~8 Des vis 101 et 102 constituent des butées régla-bles sur la ferrure 97 et le support 100 respectivement et permettent de régler les courses des vérins 96 et 99, qui sont des vérins pneumatiques commandés par le dispositif électronique précité.
Fonctionnement :
On dispose tout d'abord les tiges 38 en place reposant sur le disque 24 et s'étendant à travers les trous des différents disques et entre les baguettes 42 et les joncs 86, et on fixe l'extrémité de chaque fil de chaine 82 sur le disque 31 afin que la rotation de celui-ci entraîne les fils de cha;ne.
Avant de démarrer un cycle de travail de la ma-chine, on règle le diamètre des boucles formées par les joncs 86.
On entra;ne en rotation les couronnes 20, 21 et l'ensemble des disques intermédiaires avec les tiges 38, et les fils de cha;ne 82 sont disposés par les tubes de guidage 81 entre les rangées de baguettes 38.
Simultanément, une rainure de la couronne 41 contenant une baguette 42 se présente devant la gouttière 55 qui contient une baguette 42 supplémentaire accrochée à l'extrémité de la pièce 56 et se trouve en position haute, le dispositif d'entrainement 53 étant reculé vers l'exté-rieur et l'extrémité de la baguette 42 étant serrée entre les rouleaux 60 de la pince 59. L'entra;nement des couron-nes 20, 21 s'arrête.
Le dispositif 53 entralne la pièce 56 qui pousse la baguette 42 contenue dans la gouttière 55 vers le centre de la machine et les rouleaux de la pince s'écartent et cette baguette 42 vient se loger dans la rainure de la couronne 41 par-dessus la baguette 42 qui se trouve déjà
dans cette rainure au-dessus de la nappe des fils de cha~ne en raison de la forme convergente de son extrémité.
Les vérins 58 abaissent alors la gouttière 55 et l'extrémité de la pièce 56 vient s'accrocher sur la baguette 42 se trouvant au fond de la rainure.
La pince étant ouverte, le dispositif 53 recule sur la tige 52 et entra;ne cette baguette 42 dans la ,~

lZ~338~

gouttière, que les vérins 58 font alors remonter en posi-tion haute et la pince se resserre sur l'extrémité de la baguette.
Ce cycle se répète à chaque fois qu'une rainure de la couronne 41 arrive devant la gouttière.
En même temps que se déroule cette séquence de recyclage des baguettes 42, les tiges 38 avancent dans les couloirs A, B, C... délimités par les joncs 86, qui les guident, et on fait descendre la couronne 21 d'une distance correspondant à l'épaisseur de la nappe de fils de cha;ne 82 déposée.
Tandis que les tiges 38 suivent les couloirs entre les joncs 86, les guides-fil 81 déposent les fils de chaîne 82 sous les joncs, entre les rangées circulaires de tiges 38 sur les baguettes 42 qui sont replacées par-dessus les fils 82, les unes après les autres par le dispositif 49 de recyclage des baguettes, entre les rangées radiales de celles-ci.
Au cours de la rotation de l'ensemble, les aiguilles 90 sont déplacées par les vérins 96 et 99 en pi-votant autour des axes 91 afin de f~ire passer les tiges flexibles 38 des rangées radiales d'un couloir a l'autre, à la fason d'un aiguillage en les faisant fléchir, suivant une séquence prédéten~née, mémorisée dans le dispositif électronique, de manière à forcer les fils de cha~ne 82 à
se déposer dans un autre couloir pendant une partie de la rotation de l'ensemble, comme représenté schématiquement à
la figure 15 qui montre une tige 38a qui a été déviée pour passer du couloir B dans le couloir A par une aiguille 90.
La séquence d'aiguillage et de flexion des parties supérieures des tiges 38 est prédéterminée de manière à
obtenir l'agencement des fils de chaîne a, b, c,...l réali-sant la texture représentée à la figure 16, dans laquelle les fils de trame R5, R3, Rl, de la colonne 2, R34, R32, de la colonne 3 et R45, R4, R4 de la colonne 4, correspondent aux tiges 38 (figures 1 à 4).
Si on désigne par N le nombre de tiges 38 dans un couloir circonférentiel A, B ou C, et les positions des aiguilles 90 par 0 lorsqu'elles sont alignées avec les . .
' lZ93388 joncs auxquels elles correspondent, par 1 lorsqu'elles sont situées vers le centre de la machine, par 2 lorsqu~'elles sont situées vers l'extérieur, la séquence des déplacements des aiguilles pour réaliser l'agencement des différentes nappes Cl à C6 formant l'armature représentée à la figure 16 sera la suivante pendant six révolutions complètes de l'ensemble, soit pour le motif de base :
- Pour la nappe Cl, : 1, 1, O, O, O, 1 x N
- Pour la nappe C2, : O, 2, 2, O, 1, 1 x N6 10 - Pour la nappe C3, : 2, O, 1, 1, O, 2 x 6 - Pour la nappe C4, : O, 2, 2, 2, O, O x 6 - Pour la nappe C5, : 1, 1, O, 2, 2, 0 x 6 - Pour la nappe C6, : 2, O, 1, 1, O, 2 x 6 Après qu'une tige quelconque 38 ait été aiguillée dans un autre couloir circulaire, cette ~ige reste dans ce couloir pendant un tour complet de l'ensemble.
Lorsque le tissage de l'armature a commencé et que plusieurs nappes de fils de cha$ne ont été déposées, le coincement des fils 82 par rapport aux tiges 38 est alors tel qu'il est alors possible de faire légèrement descendre le cadre inférieur en actionnant le dispositif 19 afin d'écarter légèrement le disque 24 des extrémités inférieures des tiges 38. Ce disque est alors immobilisé en rotation et les vibreurs sont actionnés et maintenus en fonctionnement pendant toute la durée du tissage de l'armature.
On fait alors descendre la couronne 21 pour amener les extrémités inférieures des tiges 38 au contact du disque 24 puis, après chaque révolution complète de l'ensemble, on fait descendre la couronne 21 d'une distance inférieure à
l'amplitude des vibrations.
Lorsque les tiges 38 d'une rangée radiale vibrent sous l'action du vibreur cette vibration les fait remonter en coulissant entre les fils de cha$ne déjà déposés sans entra;ner les nappes de fils qui sont immobilisées par frottement sur les autres tiges 38 qui ne sont pas entra~-nées par le vibreur.
Si l'armature à réaliser présente un diamètre non lZ9338~3 constant, on règle aux moments voulus le diamètre des bou-cles formées par les joncs, et l'angle des pattes 74 et des plaquettes 83 en actionnant les boutons 80, ainsi que la hauteur de la couronne inférieure.
Lorsque la hauteur de l'armature est atteinte, on arrête la machine et on remplace chaque tige 38 par la longueur nécessaire de fil de trame au moyen d'un appareil de laçage de type connu tel que décrit par exemple dans le brevet cànadien n 1 158 450.
Suivant l'exemple décrit, le plateau 40 portant l'appareil de tricotage est monté fixe à la partie supé-rieure de la machine. Suivant une variante, non représentée, ce plateau peut également être mobile en hauteur.
On comprend que le dispositif électronique peut être un ordinateur d'un type quelconque connu, programmé
de façon appropriée pour commander les différents organes de la machine suivant la séquence nécessaire.

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Claims (2)

1. Procédé pour tricoter des armatures composites avec des fils de trame et des fils de chaîne, ayant une texture formée par un motif de base constitué par quinze fils de trame R disposés en quinconces formant six colonnes 1 à 6 de deux et trois fils alternativement et au moins cinq lignes 1 à 5 perpendiculaires auxdites colonnes et de trois fils chacune, et par six nappes imbriquées C1 à C6 d'au moins deux fils de chaîne parallèles soit au moins douze fils a, b, c, ...1, reliant chacun un fil de trame sur trois d'une même colonne dans deux lignes adjacentes et les fils de chaîne des nappes consécutives reliant des fils de trame dans des colonnes alternées, le premier fil a de la première nappe C1 reliant le fil de trame R de la colonne

2 dans la ligne 1, soit R?, au fil de trame R de la colonne 5 dans la ligne 2, soit R?; le second fil b de la première nappe C1 reliant le fil de trame R de la colonne 2 dans la ligne 3, soit R?, au fil de trame R de la colonne 5 dans la ligne 4, soit R?; le premier fil c de la deuxième nappe C2 reliant le fil de trame R de la colonne 1 dans la ligne 2, soit R?, au fil de trame R de la colonne 4 dans la ligne 1, soit R?; le second fil d de la deuxième nappe C2 reliant, de même, les fils de trame R? et R?, les trajets des fils des nappes suivantes C3,...C6 étant obtenus en ajoutant 2 à
chaque référence de colonne correspondante précédente, savoir, pour le premier fil de la nappe C3 = R?+2 = R? et R?+2 = R? etc, ce motif étant agrandissable suivant l'épais-seur du matériau à réaliser, avec un nombre impair de lignes, procédé caractérisé en ce qu'on fait tourner des tiges flexibles et élastiques disposées en rangées circulaires de N tiges alignées radialement représentant les fils de trame R, de manière que leurs extrémités supérieure circulent dans des couloirs circulaires concentriques formés par des joncs comportant chacun des moyens d'aiguillage alignés radialement, on dépose les nappes de fils de chaîne C1 à C6 au-dessous et au droit des joncs, on fait fléchir et dévier élastiquement lesdites extrémités des tiges par l'action desdits moyens d'aiguillage en actionnant ceux-ci entre une position neutre 0, une position 1 orientée vers l'intérieur et une position 2 orientée vers l'extérieur suivant la séquence suivante, pendant six révolutions complètes, soit pour le motif de base :
- Pour la nappe C1, : 1, 1, 0, 0, 0, 1 x ?
- Pour la nappe C2, : 0, 2, 2, 0, 1, 1 x ?
- Pour la nappe C3, : 2, 0, 1, 1, 0, 2 x ?
- Pour la nappe C4, : 0, 2, 2, 2, 0, 0 x ?
- Pour la nappe C5, : 1, 1, 0, 2, 2, 0 x ?
- Pour la nappe C6, : 2, 0, 1, 1, 0, 2 x ?
et on remplace lesdites tiges par les fils de trame R pro-prement dits.