CA1093346A - Methode et machine de soudage automatique de tubes chanfreines - Google Patents

Abstract

Méthode de soudage au moyen d'une machine automatique selon laquelle toutes les passes de soudures s'effectuent à l'extérieur des tubes, caractérisée en ce que, d'une part, les chanfreins des tubes sont dépourvus de talon et, d'autre part, présentent un écartement compris entre 0 et 2 mm. Et, machine de mise en oeuvre de cette méthode dont le bâti est un bâti usuel en forme de U renversé et caractérisée en ce qu'elle comprend un système d'autoalignement par parallèlisme d'un plan de référence du bâti et du plan de jonction des tubes.

Description

~0~33~6 L'invention se rapporte au soudage automatique de tubes chanfreinés et notamment de conduites destinees à être immergées.
Les machines de soudage automatiques connues sont toutes concues pour tenir compte de nombreux facteurs intervenant pour l'obtention d'une soudure de qualite lors des deux pre-mières passes de soudure, ces soudures etant essentielles puis-qu'elles impliquent une liaison parfaite des tubes dans la partie resserrée formee par les chanfreins des tubes adjacents, cette partie servant ensuite de support aux apports successifs de soudure effectues par les passes dites de bourrage.
Afin de faciliter le soudage automatique a l'aide de certaines machines,on a dejà utilisé des chanfreins spéciaux mais ces chanfreins sont soit coûteux à effectuer car ils pré-sentent des cotes strictes et plus de deux changements d'incli-naison soit de coût plus faible mais ils présentent alors l'inconvénient de prévoir un certain écartement des tubes bien déterminé. Il existe même des chanfreins où les tubes se pre-sentent sans écartement en prevoyant à la base de l'assemblage-un talon, mais celui-ci est délimité en-dessous de lui par des chanfreins inverses et au-dessus par des chanfreins à 45 environ suivis de flancs inclinés environ à 5 par rapport à
l'axe de la gorge formée par la réunion des chanfreins.
La présente invention vise une machine qui utilise une m~thode de soudage selon laquelle toutes les passes s'effec-tuant a l'extérieur des tubes, les chanfreins étant depourvus de tous talons et presentant un ecartement ne variant que de 0 à 1 mm.
L'interêt de cette methode est de reduire le temps de soudage en raison de la diminution du volume de soudure neces-saire par rapport aux methodes anterieures et de l'absence des problèmes inhérents, d'une part, à la fo-rmation de la première B

10.~33~6 passe de soudure dans tous les systèmes présentant un écarte-ment supérieur a un millimètre et, d'autre part, à la pénétra-tion de la soudure dans tous les systemes utilisant un talon.
L'expérience montre, en outre, que l'assemblage des tubes peut être réalisé même en laissant subsister une dénivellation inté-rieure de l'ordre de 1,5 à 3 mm, la jonction des tubes permet-tant d'opérer sur des tubes dont les coupes planes peuvent pr~-senter un faux équerrage ou même sur des tubes présentant une planéité quelque peu défectueuse.
Dans l'application de cette méthode, on effectue successivement une premiere et une deuxieme passe sans modifica-tion de l'inclinaison de l'axe de la torche de soudage, la pre-miere passe étant effectuée par soudage a gauche, c'est-a-dire avec inclinaison de l'axe de la torche par rapport a la normale au point de soudage en arriere de la normale par rapport au déplacement de la torche, la seconde passe étant effectuée par soudage a droite, c'est-a-dire avec l'axe de la torche en avant de la normale par rapport au déplacement de la torche.
Ainsi, la réduction du temps des opérations de soudage par rapport aux systemes antérieurs est encore plus prononcée puisque la direction de l'axe de la torche n'a pas a être modi-fiée et qu'il suffit, par exemple, de deux torches espacées angulairement de 90C et animées d'un mouvement de rotation alternatif de 90 C, de bas en haut et de haut en bas, pour re-couvrir 180 de l'assemblage des chanfreins de deux passes de soudure. OD peut remarquer, en particulier, que la premiere passe de soudage procure une soudure d'autant meilleure que la torche commence par chauffer le métal des chanfreins au cours de son avance, de sorte que la soudure, d'une partj pénetre parfai-tement au fond de la gorge des chanfreins et, d'autre part, serefroidit plus rapidement en raison de l'éloignement de la torche. On obtient ainsi une soudure parfaitement appropriée a la première passe, tandis que la seconde passe, s'effectuant

- 2 -^ 1~J93346 immédiatement après, donc à chaud et en sens contraire, permetun mélange intime de la soudure de la seconde passe sur celle de la premiere, tout en adoucissant la première passe de soudure.
On peut, selon cette méthode, réduire encore le temps de soudage tout en assurantune soudure de meilleure qualité, en utilisant directement le chanfrein objet de la méthode définie ci-dessus pour centrer automatiquement la machine à souder a l'aide de galets de positionnement articulés et que l'on place dans un plan parallele a un plan de référence du bâti, tout en conservant les galets dans le plan de jonction des chanfre,ins des deux tubes.
L'intérêt d'une telle méthode est d'obtenir ainsi un positionnement rapide et rigoureux des axes des torches par rap-port au plan de jonction des chanfreins puisqu'il suffit de dis-poser les axes des supports des torches perpendiculaires au plan de référence et de positionner les torches a une distance prédé-terminée du plan de référence pour faire balayer les chanfreins par simple déplacement angulaire du support des torches.
Toujours selon cette méthode, on peut accroître encore la qualité de la soudure de la premiere passe en éliminant tout risque de contamination de la soudure tout en obtenant une pénétration optimale, en isolant électriquement le support de cuivre disposé en-dessous des chanfreins définis ci-dessus et en prévoyant un écart entre la surface interne des tubes et le support de cuivre, de préférence inférieur ou égal a 1 mm.
On constate alors que l'arc ne peut plus s'amorcer sur le cuivre, le bain de fusion se formant immédiatement entre les bords a souder et restant exempt de toutes traces de cuivre.
L'objet de l'invention est une machine de mise en 30 oeuvre de la méthode ci-dessus dont le bâti est un bâti usuel en forme de U renversé et caractérisé en ce qu'il comprend deux points d'appui arriere sur la partie supérieure de l'un des deux tubes a . . .

- 3 -10~3346 souder et un appui avant sur l'autre tube associé ~ un dispositif correcteur d'assi.ette, ce point d'appui restant au cours de son déplacement dans le plan de symétrie des deux autres points, trois galets de positionnement, dénommés é~alement galets d'écartement, amenés dans la gorge formée des chanfreins des tubes, déterminant la position des trois points dlappuis.
Il est donc extrêmement aisé de procéder au soudage selon la méthode exposée puisque le positionnement de l'appareil peut s'e~fect~er ~ l'aide ~e tout moyen de l.evage, le bâti de l'ap-pareil pouvant notamment pivoter à l'extrémité d'un palonnier desuspension pour être descendu sur le tube de façon à ce que, les trois galets de positionnement se trouvant engagés dans la gorge formée par les chanfreins, les trois points d'appuis se posent en même temps sur les tubes au moyen du dispositif de correction d'assiette.
Un autre objet de l'in~ention est de faciliter encore le positionnement de la machine, tout en accroissant la précision de dépôt des passes automatiques de soudage, en équipant ses points d'appuis de galets, en montant les torches sur des secteurs rou-lant sur le bâti et dont le plan de roulement est prls pour plande référence, et en montant chacun des galets de positionnement, espacés angulairement de 120, sur un dispositif articulé per-mettant, d'une part, leur engagement dans la gorge formée par les chanfreins, d'autre part l'amenée dudit plan de référence du bâti parallèle au plan de jonction des tubes défini par les galets de positionnement.
Un autre objet de l'invention est d'étendre l'applica-tion du procédé même aux tubes dont le plan de jonction n'est pas rigoureusement perpendiculaire aux axes des tubes en prévoyant un moyen de déplacement, sensiblement perpendiculaire aux génératrices du tube, du galet d'appui relié au dispositi.f correcteur d'assiette.

Un tel moyen permet en particulier un positionnement

-4-10~33~6 facile même dans le cas où les tubes comportent déjà un revetement.
Un autre objet de l'invention est une machine de type défini ci-dessus dont les torches sont articulées pour pivoter au-tour d'un axe perpendiculaire au plan de référence sous l'action de tout moyen de commande et pour pivoter autour d'un axe parallèle au plan de référence, les torches étant en outre assujetties à des bras palpeurs porteurs de roulettes engagées dans les chanfreins.
Une telle disposition a l'avantage de maintenir consta~e la distance de la torche par rapport au plan médian des chanfreins et de permettre, quelle que soit l'inclinaison de la torche, d'effectuer les première passes sans avoir à utiliser un disposi-tif oscillateur commandant le mouvement latéral oscillant des torches.
Un autre objet de l'invention est une roulette de pal-peur montée sur un bras articulé autour d'un premier axe perpen-diculaire au plan de référence et d'un second axe perpendiculaire au premier en vue de maintenir la roulette sur les chanfreins, quels que soient les défauts d'usinage des chanfreins et le positionne-ment des tubes.
De cette manière, la roulette est contrainte à ramener constamment la torche à une distance pratiquement constante du plan médian des chanfreins qui se trouve décalé par rapport au plan médian de chanfreins construits et positionnés sans défaut.
Cette correction automatique du positionnement de la torche permet d'améliorer la qualité de la soudure.
Un autre objet de l'invention est une roulette de gui-dage pour rouler sur des chanfreins à proximité du b-~in de fusion e-t au-dessus des cordons de soudure et dc la torche comprenant un moyen de protection et un axe de pivotement radial.
L'avantage d'une telle disposition est non seulement de garantir l'efficacité de la roulette de guidage, mais encore de permettre la réduction de sa dis-tance à la torche afin d'améliorer 10~33~6 la precision de la soudure et d'eviter les obstacles presentes par les projections de soudures sur les chanfreins.
~ n autre objet de l'invention est d'assurer une lon-gueur constante de fil ~usible entre torche et soudure au moyen de l'asservissement de la torche à la roulette circulant sur les chanfreins et a fixer les alimentations en fils sur la partie fixe du bâti.
On accroît de la sorte le rendement de la machine par une diminution de l'inertie des parties mo~iles et la régularité
du dépot de soudure a vitesse constante, la regularite de la sou-dure étant obtenue par l'autorégulation du yuidage vertical de la torche par la roulette.
Un autre objet de l'invention est d'accroître encore la souplesse d'utilisation de la machine par l'incorporation d'un dispositif de roulement au système porteur du bâti de la machine, ce dispositif assurant son soulevement et son roulement sur les tubes.
Conformement aux objets precités, on revendique ici une machine pour souder les extrémités chanfreinéesde deux tubes, comprenant un bâti en "U" qui est tenu en position fixe sur les tubes par des moyens d'appui et des moyens de blocage, des cha-riots de soudage montés de manière mobile sur le bâti et portant des torches de soudaye à l'arc, des dévidoirs alimentant ces torches en fils fusibles et des moyens d'alignement de ces cha-riots par rapport à la gorge formée par les extrémités chan-freinées de ces tubes. Cette machine est caractérisée en ce que ces moyens d'alignement comprennent essentiellement ~rois galets de positionnement portés par le bâti et des-tinés à venir au con-tact de la gorge tandis que lesdits moyens d'appui sont tels qu'ils permettent une modification de l'inclinaison du bâti tant que lesdits moyens de blocage ne sont pas actionnes.

On donne ci-apres une description de réalisation -.~

.

préférentielle de l'invention avec réference aux planches de dessins anneY~ees o~:
la ~igure 1 est une représentation schématique en élévation de la machine de soudage vue de sa face avant porteuse des torches, la figure 2 la representation schematique de profil de la machine et de son moyen de levage, la fiyure 3 la vue schematique de la face arrière de la machine, la figure 4 un schéma théorique du positionnement de la machine au moment de sa pose sur les tu~es, les figures 5 à 10 les vues schématiques des galets de positionnement au cours de leur mise en place, la figure 11 un profil de chanfreins de deux tubes d'épa.isseur inferieure à 12 mm, la figure 12 un type de profil de chanfreins pour tubes d'épaisseur superieure à cette dimension, - Ça -, 1()933~6 la figure 13 le profil des chanfreins en cas de dénivel-lation, la figure 14 la section d'un support de cuivre isolé
au-des~ous des chanfreins, la figure 15 la section d'une variante du support de la figure 14, la figure 16 une représenta-tion schématique des torches illustrant la procédure des deux premières passes de soudure, la figure 17 une représentation schématique des -torches illustrant une variante de la procédure des deux premi.ères passes de soudure, ~a ~igure 18 le détail des moyens de roulement des chariots porteurs des torches, la figure 19 l'agencement des galets de roulement des chariots porteurs, la figure 20 la vue schématique de face d'un bras de guidage de torche, la figure 21 la vue schématique en plan du guidage d'une torche, la figure 22 la vue schématique en plan d'une variante du dispositif de la figure 21, les figures 23 et 24 les vues respectives en élévation et en plan d'un mode de réalisation d'un bras de guidage, les figures 25 à 27 les représentations schématiques des positions inclinées et décalées de la torche par rapport aux chanfreins, la figure 28 la représentation schématique d'une roulette sur ses chanfreins, la figure 29 la vue en élévation d'une roulette dans sa monture, la figure 30 la vue de profil de la roulette représent~
figure 29, 10~3346 la fiyure 31 la vue de profil d'une variante du système porteur du bâti de la machine, la figure 32 la vue en élévation de la face arrière du système porteur de la figure 31, et la figure 33 la vue en élévation de la face avant du système porteur du bâti.
La machine se compose essentiellement d'un bâti l, fi~ures 1 ~ 4, porteur d'un dispos7tif d'appui sur les tubes 1 et 102 et comprenant les galets d'appui 2 et 3 sur le tube 100, disposés à l'arrière du bâti l et le galet 4 reposant sur le tube 102. Ce galet, figure 4 est monté sur la partie avant du bâti l ~ l'extrémité d'un vérin 8 correcteur d'assiette. Le galet 4 comporte un axe perpendiculaire au plan du bâti l que l'on peut entraSner manuellement ou éventuellement par tout système moteur.
Ce dispositif d'appui est conjugué par l'intermédiaire du bâti l à
un dispositif de positionnement par rapport au plan de jonction des tubes lO0 et 102 qui définit théoriquement le plan de symétrie des chanfreins 101 de ces tubes, Le dispositif de positionnement comprend essentiellement les trois galets d'écartement 5, 6 et 7.
Chaque galet, 5 par exemple, est monté libre sur son axe 5a, figure 5, supporté par un bras 5b. Ce bras pivote autour de l'axe 5c supporté par le vérin rotatif 5d, Le bras 5b peut etre actionné pour passer de la position de repos, figures 5 et 6, à la position de pré-travail, figures 7 et 8. Dans cette position, le bras 5b s'appuie sur la butée 5h de fa~con que l'axe 5a prenne une position perpendiculaire bien définie par rapport au bati l, le plan perpendiculaire à l'axe 5a et contenant les trois galets 5, 6 et 7, coincident avec le plan défini par l'ensemble des axes 103 à 106, figure l, des torches de soudure 29 à 32.
Les galets 5 à 7, 5 par exemple figures 7 et 8, passent de la position de pré-travail à la position de travail, fi~ures 9 et 10, en commandant les vérins tels que 5e dont 1'extrémité de la 1~33~6 tige est articulée ~sur un bras du support 5g sur lequel est monté
le bras 5b. Ce bras décrit un arc de cercle autour de l'axe 5f du support 5g et er,trafne le galet 5 dans les chanfreins 101.
L'ensemble qui vient d'être décrit a pour principal avantage de pouvoir réaliser, sans perte de temps et de fac,on simple, un réglage rigoureux de la position des torches 20 à 32 par rapport aux chanfreins 101. En effet, supposons qu'au cours de la descente de la machine à l'aide de l'anneau de levage 45, figure 2, pourvu par exemple de la glissi~re longitudinale 45a d'équili-brage du palonnier de suspension 40, le plan de symétrie des galets 2 et 3 qui coincide par construction avec le plan vertical passant par l'axe de rotation du galet 4 ne soit pas dans l'axe des tubes 100 et 102. Il est clair, dans ces conditions, qu'ayant amené la machine en un point où le galet de positionnement 7, en position de pré-travail, soit prêt à pénétrer dans l'espace compris entre les chanfreins 101 à la partie supérieure des tubes 100-102, les galets 2 et 3 en prenant appui sur le tube 100 ont tendance, par réaction d'appui, à créer un couple d'au-to-alignement qui ramène le plan de symétrie de l'ensemble de la machine dans le plan vertical contenant l'axe des tubes 100-102. L'engagement du galet 7 sur les chanfreins 101 peut être obtenu aisément en alimentant, sous pression réduite, le vérin 7e correspondant au vérin 5e re-présenté aux figures 5 à 10, de fa,con que le bras 7b garde une certaine élasticité autour de l'axe 7f correspondant à l'axe 5f de la figure 10.
Afin de faciliter la mise en place automatique et ri-goureuse du bâti 1, on règle, avant toute opération, la glissi~re 45a ainsi que le système d'inclinaison 43, figure 2, fixant l'incli-naison du bâti 1 articulé en 41 et 42 sur le palonnier 40 pour que le travail à effectuer par le correcteur d'assiette 8, fi~é au bras compensateur 39, soit rendu minimum.
Si, au cours de l'opération d'engagement du galet 7 dans 10~33~

la gorge formée par les chanfreins lOl, le bâti l est dans une posi-tion telle que l'ensemble des galets d'écartement 5, 6 et 7, se trouve dans le plan de jonction des tubes, il suffit de commander l'ensemble des vérins 5e, 6e et 7e, en admettant la pleine pres-sion dans leur cylindres de commande pour amener ces galets, d'épaisseurs bien déterminées, à pénétrer à fond dans la gorge formée par les chanfreins lOl.. Les forces exercées par les bras d'écartement sont suffisantes pour déplacer la machi.ne sur ses galets d'appuis 2, 3 et 4, et corriger sa position par rapport aux chanfreins.
Si, au contraire, les galets 5 et 6 se trouvent dans les positions représen-tées figure 4, il suffit en général de laisser la machine prendre appui sur ses trois galets 2, 3 et 4, pour ra- .
mener les galets d'écartement 5 et 6 dans le plan de jonction des tubes 100, 102, le ressort 3 sollicitant le galet 4 contre le tube étant par construction suffisamment souple pour entra~ner le bas-culement de la machine autour d'un axe horizontal jusqu'à la péné-tration des galets 5 et 6 dans les chanfreins. Cette pénétration entraîne le blocage de la machine dans cette position de sorte qu~il suffit, comme précédemment, d'admettre la pleine pression dans les vérins de traction 5e, 6e et 7e, pour assurer un posi-tionneMent précis du bâti 1 par rapport au plan de jonction et de bloquer de même le niveau de la tige de commande du galet 4 par le blocage de la circulation libre d'huile dans le cylindre 8c. Ce blocage peut être complété par tout autre blocage mécanique. En outre, le galet 4 pouvant rouler librement sur le dessus du tube, son axe 4a peut être bloqué par le frein mécanique 4c.
Bien qu'en général l'ensemble precédent suffise à assurer un tel positionnement, même dans le cas où le chanfrein est dévié
au lieu de présenter ses extrémités dans un plan perpendiculaire à l'axe du tube, il peut arriver que le chanfrein soit beaucoup trop dévié pour permettre un positionnement automatique et en 10~3346 particulier lorsque le tube 102 est déià revêtu de brai em~êchant un bon roulemenk. Dans ces cas exceptionnels, on peut cependant utiliser de tels tu~es dé~ectueux en facilitant la pénétratiOn des galets d'écartement 5, 6 et 7, en entraînant mécaniquement l'axe 4a du galet 4 qui peut comporter un dispositif approprié à cet effet. A titre d'exemple, l'axe 4a peut avoir une extrémité por-tant un carré 4~ susceptible de recevoir une clé à cliquet. En commandant la rotation du galet 4, on créé un couple renfor~ant le couple d'auto-alignement.
Ainsi, ayant réglé avec précision l'axe des torches dans le plan de jonction défini par la pénétration des galets d'écarte-ment 5, 6 et 7, dans la gorge formée des chanfreins 101, il suffit de bloquer la machine à l'aide des vérins de serrage 10 et 12, figure 3, montés sur la face arrière du bâti. Ces vérins permettent d~appliquer, par leurs bras de serrage 9 et 11, des patins en caoutchouc 9a, lla, épousant par leur forme le tube 100 en des points diamétralement opposés aux points d'appuis des galets 2 et 3, de sorte qu'un tel serrage élimine tout couple même faible qui aurait tendance à modifier le positionnement rigoureux obtenu. En 20 outre, les pressions exercées par les deux vérins 10 et 12 sont équilibrées de fa,con a éliminer toute réaction de serrage et con-server l'immobilité totale de la machine après le rappel en posi-tion de repos des galets d'écartement 5, 6 et 7.
Les torches de soudure 29 à 32, figure 1, dans le mode de réalisation choisi à titre d'exemple, sont montées sur deux chariots 13 et 16, les torches 29 et 30 étant situées au voisinage des extrémités du chariot 13 et les torches 31 et 32 au voisinage des extrémités du chariot 16. Ces chariots, figures 18 et 19, roulent au moyen de trois dispositifs porteurs comprenant chacun 30 trois paires de galets 107 et 108, les paires de galets 107 roulant sur des pistes inclinées 109 du bâti 1 et les paires de galets 108 sur des pistes 110, chaque paire de pistes 109 et 110 ayant un même 10~3346 plan de symétrie. Les chario~s 13 et 16, figure 1, sont entraînés respectivement par les rnoteurs 14 et 17, figure 3, accouplés à
des réducteurs appropriés dont les pignons, non figurés, attaquant les chaî~es 113 et 114 font tourner les pignons 11~ et 116 en-gYenant sur les crémaillères 15 et 18 s~lidaires des chariots 13 et 16. Afin d'éviter tous jeux, les galets 107 ou 108 peuvent être montés sur un bras sollicité par un ressort. En outre, les galets 108 et 107 montés sur la poutre rigide 13a, constituant avec le plateau 13b le chariot 13, sont disposés, comme le montre la figure 19, de facon à former une structure triangulaire capable de prendre appui sur les extrémités du bâti. A cet effet, les axes des galets extrêmes 107 et 108 roulent respectivement sur un chemin interne et un chemin externe, ces galets décalés se trouvant ~isposés verticalement lorsque l'extrémité inférieure du chariot 13 franchit et s'écarte du plan vertical passant par l'axe du bâti 1.
Ainsi, le moyen porteur 13a du plateau 13b, sur lequel sont montées les torches 29 et 30, est de longueur suffisante pour couvrir un secteur un peu supérieur à 90.
Chaque torche 29 à 32 est équipée d'un bras de commande 19, 20, 22, 23, figure 1, mis en position sous le contrôle des vérins 21 et 24. On a représenté 25, 26, 27 et 28, les dévidoirs de soudure associés aux torches. Ces dévidoirs ont pour caracté-ristiques essentielle d'être fixes et disposés symétriquement sur le bâti, de sorte que contrairement aux dévidoirs connus, tous montés sur les chariots de soudage, on réduit de façon considérable les inerties des équipements mobiles, ce qui a pour conséquence directe d'ameliorer la qualité des cordons de soudure, notamment au niveau des premi~re et deuxième passes, les vitesses régulées étant plus fidèles en dépit des démarrages et des arrêts qui peuvent être plus rapides et précis. En outre, on diminue la puissance nécessaire des moteurs tout en accorissant de fac~on ~0~3346 notable l'autonomie du soudage par la tres grande capacité ~ue l'on peut donner dans ces conditions aux dévidoirs. Dans l'exemple de réalisation representé figure 1, les dévidoirs 25 et 27 sont montés sur les palonniers de suspension 40 du bati 1, les dévi-doirs 26 et 32 étant montés ~ la partie inférieure du bâti. Ils n'ont pas été représentés figure 3 pour plus de clarté du dessin.
Ils peuvent, en fait, être montés en tous endroits appropriés de la machine.
La structure de la machine permettant de faire coincider le plan de jonction 131 des tubes avec celui des axes des torches, sans avoir à effectuer le réglage de leur support par rapport au b~ti 1, on voit qu'il suffit de faire varier l'inclinaison de l'axe de la torche en la faisant simplement pivoter autour de l'axe perpendiculaire au bâti 1 de son support 33, 34, 35 ou 36, pour qu'elle reste dans le plan de jonction des tubes 100 et 102 et se trouve à la distance choisie du fond de la gorge formée par les chanfreins 101.
A titre d'exemple, les chanfreins peuvent se présenter comme illustré aux figures 11 à 13. Dans le cas de tubes d'épais-seur inférieure a 12 mm, on peut accepter des chanfreins 101 dont la réunion forme un angle de 45, comme le montre la figure 11, ou même un angle inférieur. Pour des épaisseurs supérieures à 12 mm, figure 12, le fond lOla peut être incliné de 25 par rapport au plan de jonction 131 et la partie supérieure lOlb être inclinée de

5. L'appareil peut accepter encore des dénivellations de l'ordre de 2 ou 3 mm, figure 13, l'écartement de préférence nul pouvant etre de l'ordre du millimètre, comme cela peut se présenter dans le cas de faux équerrage de la coupe du tube ou encore dans le cas d'un défaut de planéité.
Les avantages de la soudure automatique procurés par la machine avec ce type de chanfrein sont d'éliminer, en raison de l'absence de talon, toutes les difficultés résultant de la péné-. ~ ...

tration et de la tenue du bain de fusion. De plus, l'absence d'écartement diminue le poids du métal à déposer et en outre élimine au démarrage l'amorçage de l'arc électrique sur le s~pport usuel de cuivre disposé au-dessous des chanfreins et contaminant parfois la soudure par diffusion de particules de cuivre.
Quel que soit le type de chanfreins dont on dispose, on utilise pour le refroidissement de la soudure, et éventuellement en cas d'écartement des tubes, des supports de cuivre 117 que l'on isole électriquement des tubes, comme le montre la figure 14 où le support de cuivre 117 est isolé, d'une part, des tubes 100 et 102 au moyen des plaquettes isolantes 118 et, d'autre part, de son propre support, non représenté, au moyen de la plaque isolante 119.
On peut, en outre, prévoir une rainure dans le cuivre à l'aplor,~
des chanfreins. Afin de faciliter l'évacua-tion de la chaleur, on peut utiliser un support de cuivre 120, figure 15, isolé de la mâchoire 121 du dispositif de fixation utilisé au moyen de l'iso-lant 122, des canaux 123 et 124 étant prévus pour la circulation d'un gaz de refroidissement et de protection amené par le passage 125. Selon le type de chanfrein, on règle l'écart entre les tubes 2~ et le support de cuivre au moyen de vis rempla~cant les cales 118 et que l'on visse plus ou moins profondément dans des trous du support de cuivre taraudés à cet effet aux quatre coins de la plaque de cuivre. Ces vis peuvent être à bouts sphériques en acier dur ou être un corps isolant du type connu sous le nom de Teflon par exemple.
Quels que soient les chanfreins utilisés, la machine ef-fectue une soudure automatique au moyen d'une méthode qui se diffé-rencie des méthodes automatiques connues par le fait que la première passe 126, figure 16, est effectuée au cours du déplace-ment ascendant des torches 29 ~ 32, dite encoure soudure montante,les torches étant inclinées de 15 à 30 environ et en retrait sur les normales 127 au point de soudure et passant par l'axe central -` 10~3346 du tube en vue d'effectuer un soudage di.t à gauche, cette première passe étant suivie d'une passe descendante 12~3 sans modification de la position des torches en vue d'effectuer un soudage à droite.
La seconde passe 128 peut s'effectuer en présence de gaz carbonique et d'arg~n.
Selon une variante, figure 17, on peut effectuer la première passe 129 en phase descendante mais celle-ci s'effectue en utilisant une inclinaison de l'axe de la torche de l'ordre de 5 à 10 en arrière de la normale 127 au point de soudure de façon à opérer encore en soudage à gauche, la seconde passe 130 s'effec-tuant alors en montant et avec la même inclinaison pour opérer en soudage à droite. La figure 25 donne un exemple de soudure à
droite.
Dans les deux cas considérés figures 16 et 17, on ob-tient une soudure automatique sans intervention manuelle,la première passe effectuée en soudage à gauche en montant et en descendant ayant pour principal avantage de favoriser la chauffe préalable du métal où la soudure est déposée et d'obtenir une solidification plus rapide du hain de fusion. Ces résultats sont encore plus prononcés lorsque la première passe est une passe montante 126. On peut ainsi adapter plus aisément tout dispositif désiré de gaz de protection et utiliser en particulier du gaz carbonique pur. On constate une pénétration de la soudure large et profonde,fondant totalement à la racine du chanfrein, quel que soit le type de chanfrein utilisé, avec ou sans écartement. On réalise ainsi automatiquement une soudure parfaite sans avoir à modifier l'angle d'incidence de la torche.
Afin de réaliser une soudure par~aite des tubes en depit de leurs imperfections et quels que soient leurs diamètres et leurs chanfreins, on asservit les supports 33 ~ 36 des torches 29 à 32 à
un palpeur constitué d'une roulette 45, figures 20 et 21. Sur ces figures, l'ensemble 34 du support de la torche 30 a été représenté

de façon schématique en élévation vu de face et en plan. Contraire-ment aux disposit:ifs connue,la torche 30 est asservie à la roulette 45, elle-même guidée par le chanfrein 101 dont le p~ofil, sltué dans un plan parallèle au plan 140 dans lequel se déplace le chariot 13 et son plateau 13b, devrait être régulier.
La roulette 45 roule sur la ligne de contact 50 du chan-frein 101 en tournant autour d'un axe 48 monté à l'extrémité infé-rieure d'une colonne 47 de hauteur réglable, la roulette 45 pivo-tant en outre autour de l'axe vertical 46. La colonne 47 est soli-daire de la torche 30 et d'un bras 44 coulissant à l'intérieur dubras porteur 19. Ce bras 19 est solidaire du coulisseau 41 par l'intermédiaire d'un axe 43 permettant de suivre les écarts laté-raux de la roulette 45 dûs aux variations de la distance du chan-frein 101 au plan 140 dans lequel se déplacent le chariot 13 et son plateau. Le coulisseau 41 peut être déplacé sur l'arbre 42, d'axe 51 perpendiculaire au plan 140, afin d'aligner le bras 19 et la trace horizontale théorique 53, figure 21, du plan médian des chan-freins qui devrait 8tre parallèle au plan 140. Un ressort 49 ap-plique la roulette 45 contre le chanfrein 101 par la traction qu'il exerce sur le bras porteur 19, le ressort 49 prenant appui en 52 sur le plateau 13b.
La trace horizontale réelle du plan médian du chanfrein a été portée en 54, figure 21, et bien qu'un défaut prononcé du chanfrein puisse entraîner une certaine déviation de la torche 30 hors de la trace 54, cette déviation, au plus egale à 0,5 mm, est toujours acceptable, d'une part en raison de la faible distance existant entre l'axe 55 de la torche 30 et l'axe 46 de la roulette 45 par rapport au bras 44 rendant faible l'écart maximum E2, d'autre part, en raison du chevauchement des traces 53 et 54 rendant très faible la déviation moyenne.
Lorsque l'on desire éliminer complètement l'écart E2, on utilise un asservissement de la torche 30 au moyen de deux rou-lV93346 lettes 45 et 56 figure 22. ~a roulette 56 a son axe hori~ontal 57 monté pour tourner autour d'un axe vertical 58. Cet axe est lié à un bras 59 articulé sur un axe 60 porté par la platine 61.
Le bras 59 supporte l'axe horizontal 4~ de la roulette 45 et la platine 61 l'axe vertical 47 de la roulette 45 ainsi que la torche 30. Cette disposition permet, quelles que soient leurs orientations différentes autour des axes 47 et 58, de maintenir l'axe de la torche 30 sur la trace 54, la platine 61 restant toujours paral-lèle a la corde joignant les axes 47 et 58, en raison de son as-sujettissement à la roulette 56 par l'intermédiaire de l'axevertical 58 .
A titre d'exemple d'un mode de réalisation d'un ensemble porteur de la torche 30 asservie à la roulette 45 guidée par le chanfrein 101, on a représenté figures 23 et 24 le plateau 13b supportant l'ensemble au moyen de l'arbre Sl sur lequel glisse le coulisseau 41 par l'intermédiaire de l'axe creux 42 concentrique à
l'arbre 51. Le bras 19 pivote autour de l'axe vertical 43, le bras 44 coulissant à l'intérieur du bras 19. Le ressort 49, fixé en 52 au plateau 13b, sollicite le levier 57 pour appuyer la roulette 20 45 dans le chanfrein. Le levier 57 transmet l'effort exercé par le ressort 49 a.u bras 19. Sur la platine 69 est fixé un oscillateur 60 de tout type dé.siré en vue de commander la torche 30.
L'un des principaux avantages du guidage de la torche moyen d'une roulette assujettie par ses dimensions à cheminer en s'appuyant sur les chanfreins est, comme on l'a vu, de maintenir la torche dans le plan médian des chanfreins en dépit des confor-mations par endroits défectueuses de ceux-ci. Il en résulte qu'ayant déterrniné l'inclinaison radiale i de l'axe 55, figure 25, de la torche 30 par rapport à la normale 12 7, on peut aisément maintenir 30 constante la longueur du fil fusible 63 sortie de la buse 62 con-naissant la profondeur E des chanfreins 101, la distance F de la buse 62 à la surface extérieure du tube 100 ainsi que la ~0~3346 distance Fl de la buse 62 au cordon de soudure 64 en cours de formation. En particulier, la grande précision avec laquelle l'axe 55 de la torche suit le chanfrein en dépit des imperfections de celui-ci évite l'effet du décalage D, figure 26, de l'axe 55 aussi bien par rapport au plan médian 53 des chanfreins régullers que par rapport au plan médian réel 54 décalé par rapport à un plan médian 53 théorique en raison d'imperfections de formation des chanfreins. De tels décalages entraînent, en effet, une variation de la longueur du fil 63 et pour des vitesses d'arc élevées, la qualité de la soudure dépend de la position précise des torches.
En plus du réglage de l'inclinaison i et afin d'éviter l'emploi d'un oscillateur 60, on procède au réglage préalable de l'inclinaison latérale L, figure 27, de l'axe 55 de la torche avec les plans médians théoriques 53 ou réels 54 des chanfreins. De cette manière, le cordon de soudure 64, figure 27, de la première passe est surmonté d'un cordon de soudure 65 effectué sur la face du chanfrein 101. Cette procédure de soudage favorise la qualité
de la soudure, la torche entraînant un apport de chaleur d'autant plus régulier que toutes les distances influant sur la qualité de la soudure sont conservées, contrairement aux procédés antérieurs utilisant l'oscillation de la torche pour les premières passes.
Dans l'exemple de la figure 24, le réglage permettant d'aligner l'axe 55 de la torche 30 dans le plan médian 53, est obtenu en dépla,cant le coulisseau 41 à l'aide d'un montage utili-sant un écrou 66 tournant sur une partie filetée de l'axe 42. En fait, ce moyen ainsi que le dispositif de verrouillagé de cette position du coulisseau peuvent être quelconque. De même, le débattement du bras 19 ou de son prolongement 44 autour de la charnière 43, en vue de permettre la poursuite latérale du chan-frein, peut être réglé par tout dispositif approprié et notammentau moyen de butées réglables non représentées pour la clarté du dessin. Cette poursuite latérale est facilitée lors des change-ments de direc-t:ion de la trace 53 par la présence des ressorts plats 67 solidaires du coulisseau 41 et sollicitant le bras 19 dans la direction 53. ~insi,même dans le cas où une cause acci-dentelle entraînerait un échappement de la roulette 45 hors du chanfrein iOl, elle serait immédiatement ramenée en position norma-le. La conservation du régl,age de la distance Bl entre l'axe porteur 51 et l'axe de la roulette 45 peut s'effectuer après cou-lissement du bras 44 au moyen d'une vis de pression 68.
Le réglage de l'angle d'inclinaison i s'effectue par rotation de la platine 69 autour de l'axe 70 sous l'ac-tion du dis-positif à écrou 71 dans lequel se visse la vis de réglage 72 s'articulant sur la platine 69.
Le réglage de la longueur F du fil fusible 63, figures 23 et 24, s'effectue au moyen de la vis 73 se dépla,cant par rapport à la platine 69 en entrainant la colonne 47 supportant la roulette 45. En faisant varier la position relative de la roulette 45 par rapport à la platine 74 supportant l'oscillateur 60 et la torche 30, on règle la distance H entraînant le contact de la roulette avec le chanfrein sur la ligne 50 et déterminant de ce fait la longueur F du fil 63.
Le couple de pression exercé par le ressort 49 et le levier 57 est réglable en faisant varier par exemple la position angulaire du levier 57 sur le bras 19. Ainsi, la pression exercée sur la roulette 45 peut être portée à une valeur prédéterminée.
Une butée 75 permet, en absence de tube, de limi-ter la course du levier 57 et par conséquent celle du bras porteur 19.
Un dispositif 59, à commande manuelle ou pneumatique par exemple, permet de ramener le bras porteur 19 en position re-levée au moyen d'un excentrique attaquant le bec 76 du levier de pression.
La roulette 45, figure 28, a une épaisseur 1 définie en fonction de l'angle du chanfrein avec le plan médian 53 et l'épais-~ ~3346 seur E du tube. Connaissant la hauteur A de la piste sur laquelle doit s'appuyer la roulette, on détermine la valeur 1.
La largeur de la roulette 45 est définie, soit pour rouler à mi-hauteur de l'épaisseur du tube pour réaliser les première et deuxième passes de soudure, soit pour rouler le plus près possible de la surface extérieure 132 pour déposer les der-nières passes. Dans ce dernier cas, il faut tenir compte des dé-fauts éventuels de positionnement des tubes représentés sur la figure par la dénivellation d faisant passer la roulette de la hau-teur A à la hauteur ~', de sorte que l'épaisseur 1 de la roulette doit être diminuée. A titre d'exemple, on peut choisir une épais-seur 1 de l'ordre de 1,8 (E-S) d où S = A' - A et D le décalage latéral.
On voit que toute dénivellation d entraîne une auto-correction des conditions de soudure par un écartement D de l'axe 55 de la torche, le déplacemen-t de celle-ci s'effectuant vers le chanfrein lCl du tube le plus bas, ce qui a pour effet d'assurer une meilleure pénétration de la torche et par conséquent une meilleure fusion.
En outre, la roulette 45 pivotant autour d'un axe ver-tical pivote légèrement lorsqu'elle rencon-tre des projections de soudure collées aux chanfreins et de ce fai-t contourne ces projec-tions au lieu de subir une variation de hauteur préjudiciable à
la soudure, comme dans les systèmes antérieurs où les roulettes éventuelles supportant les torches roulent sur les surfaces des tubes.
La roulette 45, figures 29 et 30, tourne autour de l'axe 77 monté dans la chape 78 pivotant autour de l'axe radial 79. Cet axe, perpendiculaire à l'axe 77, permet l'orientation automatique de la roulette pour amener son plan de symétrie dans le plan mé-dian 53 des chanfreins et pour prendre appui sur les chanfreins au niveau P. La roulette est en acier dur et comporte un profil conçu pour lui permettre de rouler avec précision sur les chanfreins, mêrne lorsque les bords d'appui du profil sont voisins de la surface extérieure 132 des tubes. Les bords de roulement 80 sont taillés à 45 et inclinés pour que leurs bissectrices soient inclinées aux points de contact P de 45 par rapport au plan médian 53. De cette manière, on diminue les risques de rencontre de la roulette avec les projections de soudure sur les chanfreins. En outre, l'ouverture du profil en V de 135 évite tout contact avec un cordon de soudure trop proche ou accidentellement trop convexe, ou encore surmonté de projections trop proéminentes.
Afin d'éviter l'accumulation de projections de soudure, la chape 78, figure 30, également en acier dur épouse les faces latérales de la roulette avec un jeu minirnum. Un couteau 81, taillé
à 135 et solidaire de la chape, pénètre dans l'échancrure en V de la roulette empêchant le collage de toute projection de soudure.
L'ensemble de la chape et de la roule-tte est monté sur un bras 32 solidaire de la colonne 47. On peut faire varier la distance B2 de la roulette à l'axe 61 par simple déplacement de l'axe 79 dans une lumière du bras 82. Ce dispositif très simple n'a pas été re~
présenté en détail pour ne pas surcharger les figures. La roulette est en outre protégée par un bouclier 83 en cuivre que l'on peut utiliser avec ou sans plaque d'amiante, en vue de préserver le mécanisme palpeur des projections de soudure. Le gaz de protection de la soudure est amené par un canal 134 intérieur à l'axe 79 afin de refroidir la roulette.
Un autre intérêt de ce mode de guidage de la torche est de permettre l'emploi de torches et d'oscillateurs du commerce, leurs qualités et leurs inconvénients n'affectant en rien les qualités atteintes par l'autoguidage réalisé à l'aide du palpeur au cours des passes dites de bourrage et finition destinées à étaler le métal en fusion et fondre les deux faces latérales du chanfrein sur une même profondeur. On constate, en effet, que le mécanisme dé-, crit continue de maintenir un écart de positionnement tr~s ~aibleinferieur à 1 mm entre l'axe de la torche et le plan médian 53, évitant ainsi tout déEaut de collage sur l'une des faces du c~an-frein. Le maintien du bras 1~, fiyure 24, dans le plan médian 53 est, en effet, réalisé même en présence d'écarts d'usinage ou d'accostage des tubes faisant varier le chanfrein en largeur, de sorte que les oscillations de la torche restent parfaitement sy-métriques. La compensation automatique de l'épaisseur de soudure déposée, figure 28, due à un rétrécissement du chanfrein par exemple, est obtenue par la montée automatique de la roulette dans cette zone plus étroite, permettant ainsi de conserver une longueur de fil constante. Une cornpensation analogue se produit en cas d'élargissement du chanfrein. Enfin, le bras 19 replaçant toujours la torche dans son plan médian, la correction en amplitude du mouvement de la torche asservie à l'oscillateur 60 n'est plus nécessaire, l'autoguidage accroissant du même coup la souplesse d'emploi de la machine, quelles que soient les conditions du soudage.
Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées aux dispositifs décrits sans s'écarter de l'esprit général de l'invention. C'est ainsi qu'au lieu de monter le bâti 1 de la machine sur le palonnier de suspension 40, figure 2, on peut aussi monter le bâ-ti 1 sur une poutrelle 84 agencée pour que son axe soit à la fois parallèle à l'axe 111 des tubes 100 et 102, figure 31, et situé dans le plan vertical médian de ces tubes.
La poutrelle porte sur sa partie arrière une double équerre en tôles et tubes 85, figure 32, servant ,~ porter et à rai-dir le bâti 1 de la machine et à porter, d'autre part, une semelle 87 pour se fixer sur la poutrelle 84.
Lorsque l'on a effectué la soudure de deux tubes confor-mément au procédé décrit et que l'on désire procéder à la soudure suivante, on peut soit déplacer les tubes pour amener les nouveaux -` 10933~6 chanfreins sous le bâti 1, soit au contraire déplacer le bâti, les tubes restant fixes, en faisant rouler des galets solidaires de la poutre porteuse 84 sur des génératrices supérieures des tubes.
A cet effet, les équerres 85 portent un axe de rotation 88, figure 32, autour duquel pivote la tete d'un vérin hydraulique ou pneumatique 89 articulé à un embiellage 90 et solidaire d'un essieu 91. Cet essieu symétrique par rapport au plan médian 133 porte deux roues 92 inclinées par exemple à 35 sur le plan médian 133 pour rouler normalement le long des génératrices définies par les angles au centre de 35~.
De même, on monte à l'avant de la poutrelle un ensemble semblable fixé aux équerres 93, figure 33, supportant un axe 94 sur lequel est montée la tête d'un verin 95. Ce vérin entraine une colonne coulissante 96 dont le guidage n'a pas été représent~ pour plus de clarté de la figure et qui porte à son extrémité inférieure un essieu 97. Deux roues verticales 98 sont adaptées pour rouler sur deux génératrices du tube, disposées à 15 chacune par rapport au plan médian.
Ainsi, il suffit d'actionner les vérins 89 et 95 pour soulever la poutrelle 84, et ~ar conséquent le bâti 1, en faisant reposer le poids de la machine sur les roues 92 et 98. Les essieux 91 et 97 peuvent être moteurs. Les bandes de roulement des roues 92 qui sont propulsives sont en caoutchouc de durcté appropriée pour avoir un bonne adhérence sur leurs lignes de roulement 99 dont le niveau, par rapport au niveau de l'axe 133, est ramené à
une valeur minimum pour accroître la stabilité lors du roulement.
Les roues avant 98 sont plus étroites que les roues 92 et sont en acier afin de diminuer leur adhérence sur les tubes. De la sorte, elles ne peuvent engendrer un couple tendant à les faire monter sur les génératrices supérieures du tube, contribuant ainsi à
assurer un déplacement simple et fiable du bâti.

Contrairement aux systèmes connus, la machine n'a plus - ~093346 besoin ni d'être désolidarisée des tubes pour passer d'une soudure l'autre, ni d'être transpor-tée au moyen de véhicules porteurs de flèches de levage, ni d'utiliser des moyens de fixation aux tubes, toutes les opérations de positionnement et de déplacement s'effec-tuant au moyen de la machine elle-même. On obtient de la sorte, non seulement des soudures de qualités remarquables sans interven-tion manuelle, tout en bénéficiant de rendements élevés et sans perte de temps au cours du déplacement de la machine. Celle-ci peut sans difficulté échapper aux obstacles dus aux supports de tout genre soutenant les tubes en raison de sa forme et de son dispositif de soulèvement.

Claims (25)

Les réalisations de l'invention, au sujet desquelles un droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué, sont définies comme il suit;

1. Machine pour souder les extrémités chanfreinées de deux tubes, comprenant un bâti en "U" qui est tenu en position fixe sur les tubes par des moyens d'appui et des moyens de blo-cage, des chariots de soudage montés de manière mobile sur le bâti et portant des torches de soudage à l'arc, des dévidoirs alimentant ces torches en fils fusibles, et des moyens d'ali-gnement de ces chariots par rapport à la gorge formée par les extrémités chanfreinées de ces tubes, caractérisée en ce que ces moyens d'alignement comprennent trois galets de positionnement portés par le bâti et destinés à venir au contact de ladite gorge, tandis que lesdits moyens d'appui sont tels qu'ils per-mettent une modification de l'inclinaison du bâti tant que les-dits moyens de blocage ne sont pas actionnés.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens d'appui comprennent deux premiers galets d'appui destinés à se poser sur la partie supérieure d'un des tubes et un troisième galet d'appui qui est destine à se poser sur l'autre tube et qui est monté par l'intermédiaire d'un moyen de déplacement réglable et blocable permettant de déplacer ce galet dans le plan de symétrie des deux premiers galets d'ap-pui.

3. Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que les deux premiers galets d'appui peuvent tourner autour d'axes situés dans un plan parallèle à celui défini par les trois galets de positionnement tandis que le troisième galet peut tourner autour d'un axe perpendiculaire audit plan parallèle.

4. Machine selon les revendications 1, 2 ou 3, carac-térisée en ce que lesdits moyens de blocage comprennent deux organes de serrage disposes de manière à venir diamétralement en face des deux premiers galets d'appui.

5. Machine selon les revendications 1, 2 ou 3, carac-térisée en ce que chacun des trois galets de positionnement est associe à un vérin de commande qui permet de le faire passer d'une position de repos à une position de travail et inversement.

6. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les chariots sont montes sur le bâti de manière à pouvoir se déplacer dans un plan parallèle à celui défini par les trois galets de positionnement.

7. Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que chaque chariot est en forme générale de secteur, s'appuie sur trois paires de galets dont deux paires sont agencées pour rouler sur un chemin de roulement radialement externe tandis que la troisième paire, décalée circonférentiellement par rapport aux deux autres, est agencée pour rouler sur un chemin de roule-ment radialement interne.

8. Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que les torches de soudage sont montées chacune sur un bras porteur qui est lié à un chariot de manière à se trouver normalement dans une position parallèle au plan de déplacement des chariots.

9. Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce que des moyens coulissants sont prévus pour régler la lon-gueur de chaque bras porteur.

10. Machine selon la revendication 8, caractérise en ce que chaque bras porteur est lie à un chariot par l'inter-médiaire d'un arbre solidaire de ce chariot et perpendiculaire au plan de déplacement des chariots et d'un coulisseau soli-daire de ce bras porteur et pouvant être déplacé sur cet arbre par un organe de réglage.

11. Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce que chaque bras porteur est lie au chariot correspondant par l'intermédiaire d'une charnière qui permet des déplacements latéraux de la torche de soudage portée par ce bras porteur.

12. Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que des moyens de rappel sont montés entre bras porteur et chariot correspondant pour solliciter le bras porteur dans une direction parallèle au plan de déplacement des chariots.

13. Machine selon la revendication 12, caractérisée en ce que chaque torche de soudage est assujettie à au moins une roulette destinée à rouler dans ladite gorge.

14. Machine selon la revendication 13 caractérisée en ce que chaque torche de soudage est solidaire d'une platine portant une colonne de hauteur réglable à l'extrémité de laquelle est montée ladite roulette.

15. Machine selon la revendication 14, caractérisée en ce que ladite platine est montée sur le bras porteur de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe perpendiculaire au plan de déplacement des chariots.

16. Machine selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'un moyen élastique tend à appliquer ladite roulette dans la gorge.

17. Machine selon la revendication 16, caractérisée en ce que ladite roulette présente un profil échancré en "V".

18. Machine selon la revendication 16, caractérisée en ce que ladite roulette est montée dans une chape pouvant pivoter autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de rotation de la roulette.

19. Machine selon l'une des revendications 13, 14 ou 15, caractérisée en ce que chaque torche de soudage est assujettie à un ensemble de deux roulettes destinées à rouler dans ladite gorge.

20. Machine selon la revendication 17, caractérisée en ce qu'un couteau solidaire d'une chape dans laquelle est montée ladite roulette pénètre dans l'échancrure en v de la roulette.

21. Machine selon l'une des revendications 13, 14 ou 15, caractérisée en ce qu'un bouclier en cuivre est prévu pour protéger ladite roulette contre des projections de soudure.

22. Machine selon les revendications l, 2 ou 3, carac-térisée en ce que les torches de soudage sont associées aux dévidoirs de fils fusibles qui sont montés sur le bâti.

23. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que des vérins relient le bâti à des moyens de roulement s'appuyant sur les tubes, de manière à permettre de faire repo-ser le bâti sur ces moyens de roulement et non plus sur les moyens d'appui lorsqu'on désire déplacer le bâti pour une nou-velle opération de soudage.

4. Machine selon la revendication 23, caractérisée en ce que lesdits moyens de roulement comportent deux roues arrière et deux roues avant, les roues arrière étant plus écar-tées que les roues avant.

25. Machine selon la revendication 24, caractérisée en ce que les deux roues arrière sont propulsives et munies de bandages adhérant sur la paroi des tubes tandis que les deux roues avant sont en acier.