BE902477A - Projectile a coiffe surajoutee. - Google Patents

Abstract

Le projectile comporte une coiffe d'un matériau plus léger que le sien propre. Cette coiffe est facilement amovible et sa forme géométrique s'adapte à celle du canon ou du projectile. Elle aide au centrage du projectile dans le canon et sert de moyen d'étanchéité à l'égard des gaz d'allumage, ainsi que de guidage du projectile dans le canon.

Description

Description jointe à une demande de

BREVET BELGE

déposée par la société dite: DYNAMIT NOBEL Aktiengesellschaft ayant pour objet: Projectile à coiffe surajoutée L'invention concerne des projectiles qui sont pourvus, du côté opposé à celui de la charge propulsive, d'une coiffe qui repose sur la pointe du projectile avec adaptation des formes et/ou adhérence par frottement, et qui entoure cette pointe.

L'invention concerne en ordre principal des munitions qui, en raison de leur configuration constructive, présentent un porte-à-faux excessif du projectile jusqu'à l'entrée du canon et/ou qui ont une pointe particulièrement longue. De tels projectiles ne se laissent pas toujours parfaitement centrer dans le canon et, en les utilisant, on peut arriver à des ricochets indésirables.Ces inconvénients apparaissent principalement lors de l'emploi de munitions sans douille. D'autre part, une partie des gaz d'allumage passent, avant l'introduction de ces projectiles dans le canon, au-delà de ce projectile, de sorte qu!il ne peut se constituer la pression optimale des gaz telle que calculée. De ce fait, une combustion définie, sûre, de la poudre de la charge explosive, ne peut être assurée complètement au début de la combustion.

Il s'est donc posé le problème d'introduire dans le canon, de façon centrée, le projectile dégagé de sa douille, ou, lors de l'emploi de munitions sans douille, du corps de l'agent propulsif, et de retenir les gaz d'allumage qui s'écouleraient au-delà du projectile.

Pour résoudre ce problème, on a trouvé un projectile qui, du côté non orienté vers la charge propulsive, est pourvu d'une coiffe entourant la pointe du projectile, s'y appliquant avec adaptation des formes et avec retenue par le frottement, et amovible, dont la section transversale est circulaire dans la région en direction longitudinale du projectile, où il a sa plus grande dimension, et qui permet une expulsion de la chambre de l'arme.

La coiffe adaptée sur le projectile Joue aussi bien le rôle d'élément de guidage que d'élément d'étanchéité.

Dans des armes comportant des chambres pivotantes telles que décrites par exemple dans le brevet allemand (DOS) 28 13 633, cette coiffe agit aussi éventuellement comme élément servant à l'expulsion dans le cas de projectiles fonctionnant mal et qui sont expulsés, pointe contre pointe, par un projectile suivant.

La forme extérieure de la coiffe peut être choisie quelconque, pour autant qu'elle reste conforme aux conditions données dans la revendication 1. Elle peut présenter sa section transversale maximale sur toute sa longueur ou sur une ou plusieurs longueurs partielles ; de même, la section transversale maximale peut être prévue du côté tourné vers la pointe du projectile, ou se trouver en un autre endroit quelconque.D'autre part, la section transversale n'a pas besoin d'être partout circulaire ; elle peut aussi, notamment dans les longueurs partielles où le diamètre de la section transversale n'est pas maximal, être adaptée à la forme du projectile.

La section transversale maximale ne doit pas correspondre exactement au calibre du canon de l'arme. Elle peut aussi être sous-calibrée, par exemple lorsque la chambre comporte un épaulement pour les projectiles et qu'ainsi, il est possible d'avoir une position exactement définie du projectile dans la chambre. La coiffe sert alors moins au positionnement du projectile, mais davantage à la réalisation de l'étanchéité par rapport aux gaz d'allumage.L'écart par rapport au calibre du canon de l'arme devrait donc, en pareil cas, ne pas dépasser autant que possible plus de 5 %.

Il est possible encore, d'autre part, de choisir une section transversale maximale surcalibrée, particulièrement lorsque la chambre est réalisée sans épaulement, comme cela est nécessaire en particulier lors de 1*emploi de munitions sans douille. La coiffe reprend alors la fonction d‘appui du projectile comme appui pour le processus d'allu-mage. Dans ce cas, 1'écart par rapport au calibre du canon de l'arme peut aller Jusqu'à 50 %, suivant les matériaux qu'on utilise pour la coiffe. Dans ces cas, il convient d'employer comme matière première pour la coiffe des matériaux qui sont facilement déformables dans les conditions de température et de pression qui régnent dans la chambre lors du départ du coup. Ces matériaux sont connus du spécialiste.

La coiffe est faite d'une matière dont le poids spécifique est plus petit que celui de la matière constitutive du projectile. Il convient par exemple d'employer des matières thermoplastiques non combustibles telles que polyéthylène, polyamide, polytétrafluoréthylène ou d'autres polymères thermostables, des résines de réaction chargées et des métaux légers. Les coiffes peuvent aussi être faites de matériaux frittés qui, éventuellement aussi, se disloquent dans les conditions de pression de la combustion. Le poids spécifique du matériau employé doit alors être aussi petit que possible. Les matériaux cités peuvent aussi contenir des produits d'addition qui permettent des effets spéciaux, comme par exemple des agents qui augmentent la capacité de glissement pour le projectile suivant ou qui débarrassent le canon de dépêts.

La coiffe entoure la pointe du projectile et s'applique à la paroi latérale du projectile, dans sa partie rétrécie. Il n'est pas nécessaire qu'elle s'applique forte- ment à toute, la paroi ; il doit seulement être assuré qu'il y ait un maintien, limitable dans le temps, sur le projectile. Ce maintien peut s'obtenir par des agencements connus en soi, par exemple par des rainures annulaires ou par des tétons.Le blocage peut avoir lieu aussi en utilisant des rivets ou des broches qui présentent éventuellement des points de rupture obligée.

La coiffe suivant l'invention, sur la pointe du projectile, produit une introduction centrée du projectile dans le canon, après allumage de l'agent propulsif pendant le mouvement du projectile. Lors de la création de la pression des gaz dans la chambre, elle Joue le rôle d'élément d'étanchéité et elle diminue ainsi la perte de gaz à travers l'intervalle entre la pointe effilée du projectile et le canon, dans l'intervalle de temps qui précède l'entrée complète du projectile dans le canon.La coiffe est arrachée de la pointe du projectile par les gaz accélérés ; elle quitte le canon avant le projectile et elle est déviée de la trajectoire du projectile en raison de sa forme ba-listiquement non favorable, ainsi que de son faible poids. Elle tombe sur le sol à quelques mètres , après avoir quitté la bouche du canon.

L'invention sera exposée à l'aide des dessins Joints au présent mémoire, sur des exemples de formes de réalisation.

Sur les dessins, on voit en : - Figures 1 et 2, une structure schématique de la chambre avec l'entrée du canon ; - figure 3» une forme d'exécution avec une coiffe sous-calibrée ; - figure 4, une forme d'exécution avec une coiffe surcalibrée ; - figures 5 à 7» des formes d'exécution avec des moyens de blocage spéciaux de la coiffe sur le projectile.

Les figures 1 et 2 représentent une coupe dans une arme à la hauteur de la chambre. Sur les deux figures, 1 désigne le projectile, 2 désigne la coiffe posée dessus et 3 désigne le canon de l’arme. Sur la figure 1, la coiffe est sous-calibrée et sur la figure 2, elle est surcalibrée.

Dans les formes d*exécution représentées aux figures 3 et 4, le blocage de la coiffe se fait par une rainure annulaire 5 du projectile, dans laquelle s’engage à déclic l'extrémité, recourbée vers l’intérieur, de la coiffe.

A la figure 5, on a représenté deux formes de réalisation géométriques différentes de la coiffe 3, avec blocage sur les tétons 6. Dans les deux cas, la coiffe présente le diamètre maximal de sa section transversale, du côté orienté vers la poudre de la charge propulsive, et sur la figure 5a, aussi à la pointe.

Les figures 6 et 7 montrent des formes de réalisation dans lesquelles la coiffe 3 est bloquée soit par un tourillon 7, soit par une broche transversale 8 qui peut aussi présenter un point de rupture obligée. Le tourillon 7 peut soit être conformé comme tourillon central de la coiffe, soit être relié à la coiffe comme un rivet particulier. Dans les deux cas, on a prévu, dans la pointe du projectile, des alésages convenables dans lesquels le tourillon ou la broche peuvent s’adapter.

Claims (3)

1. Projectile avec une coiffe amovible, appliquée, par adaptation des formes et/ou par frottement, de son côté non orienté vers la charge propulsive,et entourant la pointe du projectile, coiffe dont la section transversale est circulaire dans sa région de plus grandes dimensions en direction longitudinale du projectile et permet une expulsion de la chambre de l*arme.

2. Projectile suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la coiffe est constituée d*un matériau dont le poids spécifique est plus faible que le poids spécifique du matériau du projectile.

3. Projectile suivant l*une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la coiffe est fixée au projectile par une rainure annulaire.