"Prise de courant anti-électrocution" "Prise de courant anti-électrocution"
La présente invention a pour objet des prises de courant femelles présentant une sécurité contre les risques d'électrocution.
Le secteur technique de l'invention est celui de la construction du matériel électrique.
On sait que les prises de courant femelles, dont les douilles sont constamment sous tension, présentent des dangers d'électrocution, notamment pour les enfants qui peuvent introduire des objets métalliques dans ces douilles ou pour les personnes chargées de nettoyer les sols au moyen d'un chiffon humide.
D'autre part, lorsque le couvercle des prises femelles actuelles a été enlevé, des éléments sous tension sont accessibles, ce qui représente un danger d'électrocution pour celui qui a enlevé le couvercle sans couper le courant que ce soit un électricien ou un enfant qui joue à démonter la prise.
Un objectif de la présente invention est de procurer des prises de courant qui suppriment ou tout au moins rendent très improbables les deux risques d'électrocution par introduction d'un corps conducteur dans les douilles ou par démontage du couvercle.
Un autre objectif de la présente invention est de procurer une prise femelle anti-électrocution qui peut s'adapter sur les prises murales existantes de façon à éviter les risques d'électrocution par ces dernières.
Certains accidents d'électrocution ont été causés par des prises mâles qui n'étaient pas engagées entièrement dans des prises femelles, de sorte qu'une partie des fiches mâles sous tension était accessible.
Un autre objectif de la présente invention est d'éviter également ce troisième risque de façon à obtenir une prise de courant femelle présentant le maximum de sécurité.
Enfin, un objectif essentiel de la présente invention est que la connexion électrique entre la source d'alimentation et la fiche mâle ne soit possible qu'à la suite d'une action mécanique préalable d'au moins une des broches conductrices et que seule cette ou ces broches conductrices soient capables d'avoir cette action mécanique.
Pour résoudre ces problèmes on a prévu, suivant l'invention, une prise de courant électrique anti-électrocution comprenant :
- un corps évidé ou boîtier,
- une paroi frontale ou couvercle, traversée par des trous destinés au passage des broches conductrices d'une fiche mâle,
- une palette de connexion isolante montée à l'intérieur du boîtier et capable de se déplacer parallèlement.
aux axes des trous de la paroi frontale,
- des organes de connexion qui sont supportés par la palette de connexion et décalés par rapport aux axes susdits,
- des moyens de rappel de la palette de connexion en direction de la paroi frontale, dans une position de rappel,
- une paroi de fond portant des contacts d'alimentation, connectables à une source de courant électrique, disposés en regard des organes de connexion et écartés de ces organes dans la position de rappel de la palette de connexion.
- et un moyen de déplacement de la palette de connexion en direction de la paroi de fond dans une position de recul dans laquelle l'alimentation en courant électrique des broches conductrices d'une fiche mâle enfoncée dans les trous susdits est réalisée, cette prise étant caractérisée en ce qu'elle comprend, comme unique moyen de déplacement de la palette de connexion, au moins une des broches conductrices de la fiche mâle, qui au cours de son trajet d'enfoncement dans la prise agit directement ou indirectement sur la palette de connexion.
Suivant une autre forme de réalisation de l'invention, la prise comprend en outre des moyens de verrouillage de la palette de connexion dans sa position de rappel, ces moyens étant agencés de manière à ne pouvoir être déverrouillés que par les broches conductrices de la fiche mâle, au cours de leur enfoncement dans la prise de courant.
Suivant encore une autre forme de réalisation de l'invention, elle comprend, comme moyen de déplacement de la palette de connexion, la broche de mise à la terre.
Suivant une forme perfectionnée de réalisation de l'invention la palette de connexion mobile comprend des canons d'entraînement solidaires et orientés vers l'avant, ces canons d'entraînement étant disposés dans l'alignement des trous de la paroi frontale et formés par de petits cylindres creux dont l'alésage a un diamètre inférieur au diamètre normalisé des broches des fiches mâles, de sorte que lorsqu'on engage une fiche dans la prise, les broches de ladite fiche repoussent lesdits canons d'entraînement dont le déplacement vers l'arrière assure celui de la palette de connexion mobile dans sa position de recul.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après à titre non limitatif et avec référence aux dessins annexés.
Les figures 1 et 2 représentent, dans une vue en perspective, éclatée, deux variantes d'une même forme de réalisation de l'invention.
La figure 3 est une vue en coupe axiale passant par les trous d'introduction des broches d'une fiche mâle, ladite prise étant représentée en position "neutre" et installée dans un boîtier à encastrer. La figure 4 est une coupe axiale suivant la ligne IV-IV de la figure 3. La figure 5 est une vue analogue à la figure 2, montrant la prise en position de conduction résultant de l'introduction d'une fiche mâle. La figure 6 est une coupe axiale suivant la ligne VI-VI de la figure 5. La figure 7 est une vue arrière, à plus grande échelle, de la palette de connexion mobile. La figure 8 est une vue en plan, à plus grande échelle, de la prise, après enlèvement de la paroi frontale ou couvercle et de la plaquette de connexion. La figure 9 est une vue en détail, à échelle encore plus agrandie, illustrant le fonctionnement de la prise anti-électrocution revendiquée.
La figure 10 est une vue en perspective de l'un des contacts de fiche de la prise. <EMI ID=1.1> d'une autre forme de réalisation de prise de courant anti-électrocution selon la présente invention. La figure 12 est une vue en coupe axiale de cette prise, avant introduction d'une fiche mâle. La figure 13 est une vue en coupe brisée passant par les axes des broches de connexion et des canons d'entraînement, montrant ladite prise en position de conduction résultant de l'introduction d'une fiche mâle. La figure 14 est une vue éclatée, en perspective, d'une autre forme d'exécution de prise selon l'invention. La figure 15 est une vue en coupe de la palette de connexion de cette prise passant par les axes des canons d'entraînement de ladite palette mobile.
La figure 16 est une vue en coupe transversale de la partie postérieure de cette prise dotée d'une platine de fond démontable. La figure 17 est une vue éclatée, en perspective, d'encore une autre forme de réalisation de prise suivant l'invention.
On va tout d'abord se référer aux figures 1 à 10 pour décrire un exemple de réalisation avantageux, bien que nullement limitatif, de la prise de courant électrique anti-électrocution dotée des perfectionnements visés par la présente invention.
Cette prise comporte, de manière connue en soi, un corps évidé ou boîtier 1, de forme parallélépipédique ou autre, lequel peut être exécuté en matériau isolant moulé. La paroi frontale 2 de ce boîtier est pourvue des trous 3a, 3b destinés à autoriser le passage des broches 4a, 4b d'une fiche mâle 4 bipolaire ou autre, tandis que le fond ou paroi postérieure 5 dudit boîtier porte les bornes 6a, 6b permettant le branchement des conducteurs du réseau d'alimentation.
L'une au moins des parois 2 et 5 de la prise est démontable, la seconde desdites parois pouvant être moulée d'une seule pièce avec le corps 1. Selon l'exemple illustré, la paroi frontale 2 est fixée de manière amovible sur la face avant du corps 1 et constitue de la sorte, un couvercle lequel peut être monobloc ou formé de plusieurs éléments séparables accolés les uns aux autres.
Suivant le mode d'exécution représenté, la paroi frontale ou couvercle 2 comprend une embase 2a fixée sur le corps 1, par exemple au moyen d'une vis centrale 7, et un capot de recouvrement 2b disposé contre la face avant de ladite embase et assujetti de façon démontable à cette dernière, par exemple au moyen de languettes élastiques de verrouillage 2c.
L'embase 2a est pourvue des trous 3a, 3b lesquels débouchent dans l'ouverture centrale 2d que présente le capot 2b dont la face avant comporte une collerette 2e de forme correspondant à celle de ladite ouverture et servant au centrage du corps de la fiche mâle.
La prise peut être avantageusement agencée pour pouvoir être installée dans un boîtier extérieur 8 destiné à être encastré dans un mur ou une cloison.
Dans ce but, elle est alors munie, de façon connue, de crampons 9 basculant sous l'action de vissage ou de dévissage de vis 10 portées par l'embase 2a et accessibles sur la face avant de cette dernière. Lorsque la prise est munie d'une broche de prise de terre destinée à s'insérer dans la douille de mise à la terre 4c des fiches mâles, cette broche 12 est fixée sur l'embase 2a et son extrémité postérieure est reliée électriquement, par exemple au moyen d'une plaquette conductrice 12a noyée dans l'épaisseur de ladite embase, à un écrou 13 également enchâssé dans cette dernière et dans lequel est vissée l'extrémité filetée de la vis centrale 7 maintenant le couvercle 2 contre la face avant du boîtier 1.
L'extrémité postérieure de la vis 7 traverse un orifice central 5a ménagé dans le fond 5 de la prise et se trouve en contact avec une cosse 14 fixée sur la face arrière dudit fond, par la tête de manoeuvre 7a de ladite vis laquelle est réalisée dans un matériau conducteur. Cette cosse est destinée au branchement du départ du fil de terre et se trouve donc reliée à la broche 12 par l'intermédiaire de la vis 7, de l'écrou 13 et de la plaquette 12a.
Dans le corps évidé ou boîtier 1, est logée une palette de connexion 15 exécutée dans un matériau isolant et montée avec une aptitude de déplacement parallèlement aux axes x-x et x'-x' des trous 3a, 3b.
Cette palette de connexion mobile axialement porte des organes de connexion 16a, 16b orientés vers l'arrière et positionnés de manière décalée par rapport aux axes x-x et x'-x' des trous 3a, 3b.
Ces organes de connexion sont, de manière intéressante, constitués par des broches conductrices disposées parallèlement à l'axe de la prise et dont les axes y-y et y'-y' sont décalés de 90[deg.] par rapport aux axes x-x et x'-x'. La palette de connexion comporte des évidements 17a, 17b disposés en regard ou dans l'alignement des trous 3a, 3b et, selon une caractéristique de la présente invention, ces évidements 17a, 17b ont un diamètre ou une largeur, dans au moins une direction, inférieure au diamètre extérieur des broches 4a, 4b des fiches mâles.
Les broches 16a, 16b portées par la palette de connexion sont destinées à s'engager, par translation, lorsque ladite palette est repoussée vers l'arrière par l'intermédiaire des broches d'une fiche mâle, dans des contacts d'alimentation fixes 18a, 18b installés dans le fond du boîtier de la prise, en regard desdites broches 16a, 16b, sur les axes y-y et y'-y', respectivement.
Selon la présente invention, les contacts d'alimentation
18a, 18b sont constitués par des douilles ou pinces comprenant, chacune, deux lames ou mâchoires espacées 19, 20.
La lame ou mâchoire 19 de la douille ou pince 18a est reliée électriquement à la borne 6a de raccordement à l'un des conducteurs du réseau d'alimentation, tandis que la lame ou mâchoire
19 de la douille ou pince 18b est reliée électriquement à la borne 6b.
D'autre part, la lame ou mâchoire 20 des douilles ou pinces 18a est reliée électriquement à l'un des contacts de fiche
21a, 21b placés sur le trajet d'enfoncement des broches d'une fiche mâle.
Ces contacts de fiche 21 a, 21 b ont une forme allongée et sont disposés suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe de la prise. Ils sont avantageusement constitués par une lame en forme de U exécutée dans un matériau conducteur et dotée d'une certaine capacité de flexion élastique.
Chaque contact de fiche comporte ainsi deux branches sensiblement parallèles 21c, 21d dont les extrémités libres sont orientées en direction de la paroi frontale de la prise et disposées à faible distance de cette dernière et dont les extrémités postérieures solidaires sont noyées dans le fond ou paroi arrière 5 du corps ou boîtier de ladite prise ou positonnées dans des logements ménagés dans ledit fond.
La lame ou mâchoire 20 des douilles ou pinces 18a,
18b peut être avantageusement constituée d'une seule pièce avec l'une des branches des contacts de fiche 21a, 21b, et, par exemple, avec la branche extérieure 21c de ces derniers, ladite lame formant, par exemple, dans ce cas, un angle de 90[deg.] avec la partie inférieure de ladite branche.
La palette de connexion 15 est pourvue de fentes
15a pour le passage de la branche intérieure 21d des contacts de fiche,
21a, 21b et d'entailles latérales 15b pour le passage de la branche extérieure 21c desdits contacts. D'autre part, elle comporte un orifice central 15c traversé par la vis 7. On conçoit que ladite palette de connexion se trouve ainsi parfaitement guidée, lors de ses mouvements d'avance ou de recul, par les branches des contacts de fiche et par la vis centrale 7. Un ressort de compression 22 monté autour de ladite vis centrale assure le maintien et le rappel de la palette de connexion en position avancée suivant laquelle les broches 16a, 16b portées par ladite palette mobile sont suffisamment éloignées des lames ou mâchoires 19, 20 des douilles ou pinces fixes 18a, 18b, pour qu'aucune liaison électrique ne soit possible entre lesdites lames.
Le ressort 22 est calé, par ses extrémités opposées, d'une part, contre le fond 5 du corps ou boîtier 1 et, d'autre part, contre l'arrière de la palette mobile
15 qui comporte avantageusement un petit manchon central de centrage
15d pour ledit ressort.
Selon une autre caractéristique de la présente invention, les portions antérieures des contacts de fiche disposées sur le parcours d'enfoncement des broches des fiches mâles, ont une aptitude de mouvement radial en direction de l'extérieur et sont pourvus d'organes de verrouillage escamotables placés sur le trajet de recul de la palette de connexion.
Selon le mode d'exécution illustré, ces organes de verrouillage sont constitués par des ergots 21e dirigés vers l'intérieur dont est pourvue la branche élastique extérieure 21c des contacts de fiche 21a, 21b, ces ergots de neutralisation étant, par exemple, obtenus par découpage et pliage de languettes latérales symétriques , à faible distanche de l'extrémité libre de ladite branche extérieure.
En position "neutre", la palette de connexion 15 s'appuie sur les ergots de verrouillage 21e, par sa face arrière et, plus précisément, par les surfaces délimitant le bord longitudinal des entail-les 15b s'ouvrant latéralement.
Dans cette position, l'intervalle ménagé entre les portions antérieuress des branches extérieures 21c des contacts de fiches 21a, 21b a une dimension inférieure à la distance comprise entre les faces externes des broches des fiches mâles destinées à coopérer avec la prise. De la sorte, l'introduction d'une fiche mâle dans ladite prise, entraîne l'écartement desdites branches qui se trouvent repoussées en direction de l'extérieur, les branches intérieures 21 d
<EMI ID=2.1>
On conçoit bien le fonctionnement de la prise de courant électrique anti-électrocution selon la présente invention.
En position neutre (figures 2 et 3), la palette mobile 15 portant les broches de connexion 16a, 16b est maintenue vers l'avant par le ressort 22 et verrouillée dans cette position par les organes de neutralisation 21e.
Dans cette situation, les broches 16a, 16b sont éloignées des douilles ou pinces 18a, 18b dont les lames ou mâchoires espacées ne sont reliées par aucun organe conducteur, de sorte que les contacts de fiche 21a, 21b ne sont pas en circuit ou "sous tension" et peuvent être touchés sans aucun danger. Toutefois, les extrémités antérieuress des contacts de fiche 21a, 21b étant disposées à distance des trous 3a, 3b de la paroi frontale 2 de la prise, aucun organe conducteur ne peut être touché avec les doigts, si menus soient-ils.
D'autre part, si un enfant venait à introduire des tiges conductrices, telles que clous, épingles, fil de fer, etc..., dans les orifices de la prise, ces dernières traverseraient librement les évidements 17a, 17b de la palette de connexion, sans déplacer cette dernière vers l'arrière. Dans ces conditions, ces tiges qui buteraient, en fin de course, contre le fond isolant 5 du corps ou boîtier de la prise, ne se trouvant en contact avec aucun organe sous tension de cette dernière, ne pourraient transmettre aucune décharge électrique dangereuse à l'enfant. De plus, si ces tiges étaient tordues, elles buteraient sur la face supérieure de la palette de connexion isolante <EMI ID=3.1>
autrement que par l'introduction d'une fiche mâle.
Lorsqu'on enfonce une fiche mâle 4 dans la prise, les broches 4a, 4b de ladite fiche assurent, successivement, d'une part, l'écartement des branches extérieures 21c des contacts de fiche
21a, 21b (tracé en traits fins interrompus de la figure 8) et, par conséquent, le déverrouillage de la palette de connexion 15, puis, d'autre part, le recul de ladite palette de connexion en direction du fond 5,
<EMI ID=4.1>
dans les contacts d'alimentation 18a, 18b. Les lames ou mâchoires
19, 20 des contacts d'alimentation se trouvant reliées électriquement par les broches 16a, 16b, il s'établit ainsi une liaison électrique entre les bornes de branchement 6a, 6b et les contacts de fiche 21a, 21b qui se trouvent ainsi sous tension.
Le retrait de la fiche mâle entraîne un mouvement inverse de la palette de connexion qui est rappelée vers l'avant sous l'action du ressort 22, ce qui a pour effet d'isoler les contacts de fiche 21a, 21b, dès que les broches 16a, 16b ne sont plus en contact avec les douilles 18a, 18b. On observe encore que le recul de la palette de connexion et la mise en circuit des contacts de fiche n'a lieu que lorsque les broches de la fiche mâle sont enfoncées sur la quasi totalité de leur longueur dans la prise, les quelques millimètres restant à ce moment-là ne pouvant être atteints avec les doigts, compte tenu de la faiblesse de l'écartement subsistant entre les faces en regard desdites fiche et prise, même en l'absence d'une collerette de protection sur la face frontale de cette dernière.
De même, lorsqu'on ôte la fiche de la prise, les contacts de fiche se trouvent hors circuit, dès que les broches de ladite fiche sont retirées sur quelques millimètres, bien avant qu'elles ne puissent être touchées avec les doigts.
On souligne encore que le manchon 15d dont est pourvue la palette de connexion peut également remplir le rôle d'un organe de verrouillage, car, en cas de basculement de ladite palette, ledit manchon n'étant plus exactement coaxial à la vis ou tige 7 a tendance à se bloquer sur cette dernière qui peut présenter un épaulement de butée pour ledit manchon.
Les figures 11 et 13 illustrent une deuxième forme de réalisation de prise de courant suivant l'invention.
Elle est constituée, de manière connue en soi, d'un boîtier 11, de forme parallélépipédique ou autre, réalisé en matériau isolant et dont la face avant est obturée par un couvercle amovible
12, également exécuté en matériau isolant.
Selon l'exemple illustré, le couvercle 12 comporte, dans la partie centrale de sa face postérieure, une surépaisseur 12a à travers laquelle sont ménagés les trous 13a et 13b dans lesquels sont installées fixement les douilles conductrices 14a et 14b destinées à recevoir les broches 15a-1.5b d'une fiche mâle bipolaire ou autre
16. D'autre part, de façon classique, une broche 17 est montée fixement dans un orifice 18 également prévu dans la surépaisseur 12a, cette broche émergeant sur la face avant du couvercle et étant destinée à s'insérer dans la douille de mise à la terre 19 de la fiche 16.
Chaque douille 14a-14b est reliée par exemple au moyen d'un connecteur à vis HOa-llOb dont elle est solidaire, à l'extrémité d'un conducteur souple llla-lllb protégé par un isolant.
De même, la broche 17 est reliée, par exemple au moyen d'un connecteur à vis 17a solidaire de ladite broche, à l'extrémité d'un conducteur 112 lequel peut être constitué directement par le départ du fil de terre introduit dans la prise à travers un trou 113 ménagé dans le fond du boîtier.
La prise comporte encore une plaque isolante ou palette de connexion 114 montée avec une aptitude de déplacement à l'intérieur du boîtier 11. Cette palette de connexion porte deux broches 115a-115b orientées en direction du fond du boîtier et positionnées de manière décalée par rapport aux axes x-x et x'-x' situés dans l'alignement des trous 13a et 13b.
Chacune de ces broches est reliée, par exemple au moyen d'une connexion à vis, à l'extrémité opposée de l'un des conducteurs souples llla-lllb connecté à l'une des douilles 14a-14b.
Dans le fond du boîtier, sont installés, fixement, sur les axes y-y et y'-y' des broches 115a-115b, des contacts 116a-116b qui, selon ce mode d'exécution, sont constitués par des alvéoles-pinces de type connu, logées dans des blocs isolants 117a-117b solidaires du fond du boîtier. Chaque alvéole-pince 116a-116b est solidaire d'une borne, par exemple constituée par une connecteur à vis, permettant de la relier à l'un des fils d'alimentation 118a-118b de la prise à travers des orifices réservés dans le fond du boîtier.
Les broches 115a-115b sont dimensionnées pour se trouver hors des alvéoles-pinces 116a-116b lorsque la palette de connexion mobile 114 occupe une position rapprochée par rapport au couvercle 12 ou paroi avant de la prise, et pour s'engager dans lesdites alvéoles-pinces, lorsque ladite palette de connexion est déplacée en direction du fond de ladite prise, de manière à réaliser la mise sous tension des douilles 14a-14b.
Des moyens élastiques rappellent ou maintiennent la palette de connexion 114 à proximité du couvercle ou paroi avant 12 de la prise lorsque la fiche mâle est retirée de cette dernière.
Selon les exemples illustrés, ces moyens peuvent être constitués par des ressorts hélicoïdaux 119a-119b (figures 11 à
13) ou 119 (figure 14) agissant en traction et accrochés, par leurs extrémités opposées, au couvercle ou paroi avant 12 du boîtier 11 et à la palette de connexion mobile 114, respectivement. Cependant, il est possible d'utiliser tout autre moyen produisant un résultat analogue et, par exemple, un ou plusieurs ressorts agissant en compression et interposé entre ladite palette de connexion mobile et le fond dudit boîtier.
Selon le mode d'exécution illustré aux figures 11 à 13, la palette de connexion mobile est constituée par deux plaques isolantes 114a-114b faiblement espacées et assemblées par des entretoises 120a-120b.
La plaque avant 114a porte les broches 115a-115b et est pourvue d'un évidement 121 épousant la forme de la surépaisseur
12a, de sorte que cette dernière peut s'encastrer dans ledit évidement lorsque la palette de connexion occupe une position proche du couvercle
12 ou paroi avant du boîtier. La plaque arrière 114b comporte deux évidements 122a-122b situés en regard des blocs 117a-117b et destinés à permettre le passage de ces derniers lorsque la palette de connexion est déplacée en direction du fond du boîtier 11.
Selon ce mode de réalisation, les ressorts 119a-119b sont fixés à la plaque arrière 114b et traversent des trous ou évidements 123a-123b ménagés dans la plaque avant 114a.
Cette disposition permet de donner à la prise une épaisseur guère plus importante que celle des prises de courant traditionnelles.
Selon une caractéristique importante de l'invention, la palette de connexion 114 porte deux canons d'entraînement 124a-124b orientés vers l'avant et disposés dans les axes x-x et x'-x' des douilles
14a et 14b. Ces canons d'entraînement sont constitués par de petits cylindres creux dont l'alésage a un diamètre inférieur au diamètre normalisé des broches 15a-15b des fiches mâles.
Selon l'exemple des figures 11 à 13, les canons d'entraînement 124a-124b sont fixés, par l'une de leurs extrémités, dans des trous 125a-125b que comporte la plaque arrière 114b de la palette de connexion 114.
Dans la situation de non alimentation des douilles
14a-14b dans laquelle les broches 115a-115b sont éloignées des alvéoles pinces 116a-116b, la portion libre des canons d'entraînement se trouve logée dans lesdites douilles (figure 12).
On comprend que lorsqu'on engage une fiche 16 dans la prise ainsi agencée, les broches 15a-15b de ladite fiche repoussent les canons d'entraînement 124a-124b dont le déplacement vers l'arrière provoque un mouvement identique de la palette de connexion 114 dont ils sont solidaires et lors duquel les broches 115a-115b pénètrent dans les alvéoles-pinces sous tension 116a-116b, ce qui a pour conséquence de mettre également les douilles 14a-14b de la prise sous tension (figure
13).
Par contre, si un enfant venait à introduire des tiges conductrices dans les orifices de la prise, ces dernières traverseraient librement les canons creux d'entraînement 124a-124b et les trous
125a-125b de la palette de connexion, sans déplacer cette dernière vers l'arrière. Dans ces conditions, ces tiges qui buteraient, en fin de course, contre le fond isolant du boîtier, ne se trouvant en contact avec aucun organe sous tension de la prise, ne pourraient transmettre aucune décharge électrique dangereuse à l'enfant.
La réalisation illustrée à la figure 14 se distingue de celle qui vient d'être décrite et illustrée sur les figures 11 à 13, seulement par des variantes d'exécution de certains de ses organes.
Pour rendre le présent exposé clair et concis, les organes homologues des deux formes d'exécution illustrées sont désignés par les mêmes références.
Selon la figure 14, la palette de connexion mobile
114 de la prise est constituée par une plaque isolante unique rappelée ou maintenue en direction de la paroi frontale 12 de la prise, par un seul ressort 119.
Afin de ne pas augmenter l'épaisseur de la prise, les organes de connexion de cette dernière, sont constitués par des plots 115a-115b disposés dans un plan perpendiculaire à l'axe de ladite prise. En outre, la plaque 114 porte un troisième plot 115c relié à l'une des extrémités d'un conducteur souple 126 dont l'extrémité opposée est connectée à la broche de mise à la terre 17. Des contacts
116a-116b-116c constitués par des alvéoles-pinces de forme complémentaire de celle des plots 115a-115b-115c, sont montés dans le fond du boîtier.
Selon ce mode d'exécution, les alvéoles-pinces 116a et 116b sont connectées, chacune, à une broche 128a-128b sortant à l'arrière de la prise, de manière à réaliser une prise femelle-mâle qui peut être enfichée sur une prise de courant normale en service, pour éviter les dangers d'électrocution par cette dernière, sans avoir à la changer.
De façon comparable, l'alvéole-pince 116c est connectée à une douille 129 accessible à l'arrière de la prise et permettant l'introduction de la broche de mise à la terre que pourrait comporter la prise de courant normale déjà installée.
Selon une autre caractéristique, le boîtier de la prise comporte au moins une paroi démontable laquelle peut être constituée par le couvercle 12 dudit boîtier (figures 11 à 13) ou par une platine de fond 130 portant les contacts sous-tension (figures 14 et 16), ladite paroi démontable portant deux languettes de verrouillage 131a-131b dotées d'une capacité de flexion élastique. Complémentairement, deux crans 132a-132b sont ménagés dans deux parois opposées du boîtier lesquelles comportent encore, chacune, un trou 133a-133b débouchant dans lesdits crans dans lesquels viennent s'engager les extrémités libres des languettes 131a-131b, lorsque la paroi amovible dudit boîtier est en place.
Selon l'exemple des figures 14 et 16, les languettes de verrouillage 131a-131b sont placées chacune dans le fond d'une gorge 130a-130b que présentent deux tranches opposées de la platine
130 portant les contacts sous tension 116a-116b de la prise.
Cette platine se fixe par coulissement transversal à l'arrière du boîtier qui comporte, à cet effet, deux rainures opposées
134a-134b dans lesquelles se logent les parois internes 130c-130d délimitant les gorges 130a-130b. Lorsqu'on engage et fait coulisser la platine
130 dans les rainures 134a-134b, les languettes élastiques 131a-131b sont légèrement fléchies en direction des gorges 130a-130b dans lesquelles elles sont installées, du fait de l'appui exercé par les portions de parois du boîtier disposées en avant des crans 132a-132b. En fin de course, les extrémités desdites languettes flexibles tombent dans lesdits crans et assurent le verrouillage de la platine.
Le retrait de la platine, en cas de nécessité, ne peut s'opérer qu'en repoussant les extrémités des languettes flexibles 131a-131b, à travers les trous 133a-133b, pour les dégager des crans 132a-132b.
On peut utiliser, dans ce but, une clé spéciale 35 dotée de deux becs opposés 35a-35b dont on a représenté une version simplifiée à l'extrême à la figure 6, ladite clé étant simplement constituée, dans ce cas, par un fil métallique plié en forme de U et dont les branches latérales flexibles ont leur extrémité libre repliée vers l'intérieur pour constituer lesdits becs de déverrouillage.
Suivant l'exemple des figures 11 à 13, les languettes flexibles de verrouillage 131a-131b sont solidaires, par l'une de leurs extrémités, du couvercle 12, et s'étendent vers l'arrière.
Selon cette disposition, les extrémités libres des languettes sont repliées vers l'extérieur pour constituer des crochets de verrouillage 136a-136b destinés à coopérer avec les crans 132a-132b.
Ces crochets de verrouillage peuvent avantageusement présenter une surface extérieure conique ou inclinée par rapport à l'axe de la prise, de sorte que, lorsqu'on repousse les extrémités des languettes flexibles, à l'aide de la clé 135, à travers les trous 133a-133b, les becs 135a-135b de ladite clé glissent sur cette surface et tendent à repousser légèrement le couvercle vers l'avant, ce qui facilite son extraction du boîtier de la prise.
La prise selon la figure 17 comporte un boîtier parallélépipédique 21, en un matériau isolant, dont la face avant est obturée par un couvercle 22, également isolant, qui est fixé par exemple par deux vis 23a,23b qui passent à travers les orifices 24a, 24b du couvercle et qui sont vissées dans les trous filetés creusés à travers les bossages
25a, 25b qui sont moulés dans le boîtier. Le boîtier 21 est représenté avec un arrachement partiel.
Le repère 26 représente une prise mâle monophasée équipée de deux broches mâles 27a, 27b et d'une broche supplémentaire
28 de mise à la terre située au centre de la prise.
Dans l'exemple choisi, le couvercle 22 comporte dans la partie centrale de sa face arrière, une surépaisseur 29 à travers laquelle sont percés deux trous 210a et 210b. Dans chacun de ces trous 210a et 210b est engagée une douille conductrice, respectivement
211a, 211b, qui sont destinées à recevoir chacune une des fiches mâles
27a, 27b. Chaque douille 211a, 211b est solidaire d'un connecteur à vis 212a, 212b dans lequel est fixée, au moyen d'une vis 213a, 213b, l'extrémité d'un conducteur souple 214a, 214b protégé par un isolant. Bien entendu, ce moyen de connexion des conducteurs 214a, 214b aux douilles 211 a, 211 b peut être remplacé par tout autre moyen de connexion équivalent.
La prise comporte, en outre, une plaque isolante
215, mobile axialement, située à l'intérieur du boîtier 21. Cette plaque porte deux plots 216a, 216b, qui sont par exemple des plots télescopiques à ressort qui sont fixés sur la plaque 215 en des positions décalées par rapport aux axes x xl et y yl situés dans l'alignement des trous
210a et 210b. Par exemple, tandis que les trous 210a et 210b sont situés dans le plan médian vertical, les deux plots 216a et 216b sont situés dans deux coins de la plaque 215 comme sur la figure 17 ou, en variante, ils sont situés dans le plan médian horizontal.
La plaque 215 comporte deux évidements 217a, 217b situés en regard des connecteurs 212a et 212b. Dans le cas de la figure 17, ces évidements sont constitués par des échancrures ou fenêtres qui épousent la forme des connecteurs 212a et 212b de telle sorte que la plaque 215 peut s'encastrer autour des connecteurs ce qui permet de gagner de la place et de guider les déplacements de la plaque 215. La forme des évidements pourrait être différente. Toutefois, la présence d'évidements de forme quelconque situés en regard des trous 210a et 210b constitue une caractéristique importante, car ces évidements ont pour fonction d'éviter qu'un enfant ne puisse repousser la plaque
215 en engageant une tige conductrice dans l'un des trous 210a ou
210b, ce qui mettrait alors les douilles sous tension et créerait donc un danger d'électrocution.
Dans le mode de réalisation selon la figure 17, le couvercle 22 comporte un troisième trou central 218 dans lequel s'enga-ge la fiche de mise à la terre 28 et cette fiche 28 vient s'appuyer au centre de la plaque 215 qui est munie d'une plaque métallique conductrice 219, laquelle peut présenter différentes formes.
La prise comporte, en outre, un ressort 220 qui est inséré entre le fond du boîtier 21 et la plaque 215 et qui repousse normalement celle-ci contre le couvercle, de telle sorte que les extrémités arrière des plots 216a et 216b sont isolées et que les douilles 211a et 211b ne sont pas sous tension.
Le fond du boîtier 21 comporte, de préférence, deux plaques isolantes accolées, une plaque avant 221 et une plaque arrière
222 qui est par exemple la plaque de fermeture arrière du boîtier. En variante, les plaques 221 et 222 peuvent constituer une platine arrière si le boîtier est un boîtier encastré ouvert à l'arrière.
Entre les deux plaques 221 et 222 sont insérées deux lames conductrices 223a et 223b qui sont connectées par tout moyen sur des conducteurs sous tension.
Dans l'exemple représenté, les deux lames 223a et
223b sont connectées chacune sur une fiche conductrice mâle 224a,
224b. Ces fiches sont axées respectivement sur les axes x xl et y yl et sortent à l'arrière de la prise. On obtient ainsi une prise femellemâle qui peut être enfichée sur une prise murale normale, ce qui permet d'éviter les dangers d'électrocution par la prise murale sans changer celle-ci. Dans ce cas, les vis 23a et 23b sont des vis plus longues, qui traversent les bossages 25a et 25b, sortent par les orifices
225a et 225b et sont vissées dans les trous filetés de la prise murale destinée à recevoir les vis de fixation du couvercle de celle-ci, de sorte qu'un enfant ne peut retirer la prise de sécurité de la prise murale.
La première plaque isolante 221 comporte deux trous
226a, 226b situés en regard des plots 216a et 216b et les lames conductrices 223a et 223b comportent une plage située en regard de ces trous.
La plaque 221 comporte, en outre, un trou central
227 dans lequel est logée l'extrémité arrière du ressort 220. Cette extrémité arrière du ressort 220 est en contact avec un élément métallique 228 qui est connecté à la terre.
L'élément 228 peut être remplacé par une troisième fiche mâle qui vient s'enficher dans le trou de mise à la terre d'une prise murale femelle dans le cas où la prise anti-électrocution est adaptée sur une prise murale existante comportant une douille à la terre.
Lorsqu'on introduit la prise 26 dans la prise femelle, la fiche 28 repousse la plaque mobile 215 en comprimant le ressort
220. La plaque 215 recule et les plots 216a et 216b pénètrent dans les trous 226a et 226b et viennent en contact avec les lames sous tension 223a et 223b situées au fond de ces trous. En même temps, la fiche 28 est mise à la terre par l'intermédiaire de la plaquette
219, du ressort 220 et de l'élément 228.
Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure
17, la prise comporte sur sa face avant, deux plages aimantées 229a et 229b.
La face externe du couvercle 22 porte deux plages, telles que la plage 230a représentée en pointillés, qui sont situées en regard des plages 229a et 229b. Ces plages aimantées sont constituées par exemple par deux plaques d'un matériau présentant une aimantation permanente qui sont encastrées dans la prise 216 et dans le couvercle 22 ou bien par des rubans adhésifs aimantés. Lorsque la prise mâle 26 a été enfichée dans la prise femelle, ces plages aimantées sont maintenues plaquées l'une contre l'autre, de sorte que les fiches 27a et 27b sous tension sont inaccessibles.
Lorsque la fiche mâle est engagée dans la fiche femelle, le ressort 220 et les plots à ressort 216a et 216b ont tendance' à repousser la fiche mâle hors de la fiche femelle. Les plages aimantées 229a, 229b et 230a , 230b ont pour but de maintenir la prise mâle enfichée et d'appliquer les plots à ressort 216a, 216b contre les lames 223a, 223b de telle sorte que le contact électrique soit bon.
Si la prise mâle 26 n'est pas engagée entièrement dans la prise femelle, les douilles 211a et 211b sont mises hors tension dès que l'écartement entre la prise mâle et la prise femelle atteint environ 6 mm. Cet écartement est trop faible pour qu'un enfant puisse introduire ses doigts entre les deux et les prises selon l'invention présentent donc une grande sécurité contre les risques d'électrocution par contact avec les fiches de la prise mâle.
On peut réduire encore cet intervalle en équipant la prise femelle de fiches 28 légèrement plus courtes que les fichess
27a et 27b.
On a représenté sur la figure 17 une plaque 219 qui est percée d'un orifice central 219a ayant un diamètre légèrement inférieur au diamètre de l'orifice 218 et de la fiche mâle 28. Ainsi, la fiche 28 ne peut s'engager dans l'orifice219a et elle repousse la plaque
<EMI ID=5.1>
Si un enfant venait à introduire une tige dans l'orifice
218 et que cette tige ait un diamètre inférieur à celui de la fiche 28, elle passe à travers l'orifice 2l9a et ne repousse pas la plaque mobile 215.
Il doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre du présent brevet.
On peut par exemple prévoir l'adaptation de prises de courant de tout voltage, tout ampérage, et pour courant monophasé, biphasé, triphasé, etc., de façon que ces prises de courant soient antiélectrocution suivant l'invention.
Sur les figures 18 et 19, sont illustrées des parties d'une prise de courant quadriphasée suivant l'invention. Sur la figure
18 est représentée une vue frontale avant de la palette de connexion
41 d'une telle prise. Elle comprend quatre découpes 42 à travers chacune desquelles peuvent passer les deux lames d'un contact de fiche 43 (voir figure 19). Elle supporte par ailleurs, de manière décalée, quatre organes de connexion sous la forme de broches conductrices 44 qui font saillie vers l'arrière de la palette de connexion 41. Le trou 45 sert au passage d'une vis de liaison du boîtier de la prise ainsi qu'à une éventuelle prise de terre.
Sur la figure 19 est représentée une vue -frontale avant de la plaque de fond 46 de cette prise. Elle supporte les contacts de fiche 43 précités entre les lames desquels s'enfoncent les broches conductrices de la fiche mâle. Au cours de cet enfoncement ces broches conductrices déverrouillent les éléments de blocage 47 de la palette de connexion 41 et repoussent celle-ci dans sa position de recul, dans laquelle les broches conductrices 44 s'enfoncent entre les lames conductrices 48 et 49 de chaque contact d'alimentation, les lames conductrices 48 étant chacune connectées électriquement avec les lames d'un contact de fiche 43 correspondant et les lames
49 à un moyen de branchement 50 relié à une source de courant électrique. Le reste de cette prise et son fonctionnement sont absolument identiques à la prise représentée sur les figures 1 et 2.
REVENDICATIONS
1. Prise de courant électrique anti-électrocution comprenant :
- un corps évidé ou boîtier,
- une paroi frontale ou couvercle, traversée par des trous destinés au passage des broches conductrices d'une fiche mâle,
- une palette de connexion isolante montée à l'intérieur du boîtier et capable de se déplacer parallèlement aux axes des trous de la paroi frontale,
- des organes de connexion qui sont supportés par la palette de connexion et décalés par rapport aux axes susdits,
- des moyens de rappel de la palette de connexion en direction de la paroi frontale, dans une position de rappel,
- une paroi de fond portant des contacts d'alimentation, connectables à une source de courant électrique,
disposés en regard des organes de connexion et écartés de ces organes dans la position de rappel de la palette de connexion
- et un moyen de déplacement de la palette de connexion en direction de la paroi de fond dans une position de recul dans laquelle l'alimentation en courant électrique des broches conductrices d'une fiche mâle enfoncée dans les trous susdits est réalisée, caractérisée en ce qu'elle comprend, comme unique moyen de déplacement de la palette de connexion, au moins une des broches conductrices de la fiche mâle, qui au cours de son trajet d'enfoncement dans la prise agit directement ou indirectement sur la palette de connexion.