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MÉMOIREDESCRIPTIF
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DÉPOSÉ A DÉPOSE DE BREVET
L'APPU ! D'UNE DEMANDEFORMÉE PAR BLACK & DECKER INC. pour
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Ponceuse mécanique portative dite vibrante".
Demande de brevet français N du 4 octobre 1982 en sa faveur
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La présente invention concerne une ponceuse jmêcanique por- tative du type dit"ponceuse vibrante".
On sait que de telles ponceuses comportent un carter rigide muni de moyens de préhension manuelle et une semelle rigide juxtapo-
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sée à ce carter et présentant à l'opposé de celui-ci une face plane de support d'abrasif ; la semelle et le carter sont reliés par des colonnes de liaison orientées approximativement perpendiculairement à la face de support d'abrasif et qui, sensiblement rigides suivant une direction perpendiculaire à cette face mais flexibles élastiquement suivant des directions parallèles à celle-ci, autorisent un débattement relatif limité de la semelle et du carter suivant des directions parallèles à la face de support d'abrasif,
et un dispositif moteur monté à l'intérieur du carter et relié à la semelle par des moyens de transmission montés à l'intérieur de cette dernière communique à la semelle un mouvement vibratoire par rapport au carter, suivant des directions parallèles à la face de support d'abrasif de la semelle, avec une amplitude inférieure à ce débattement, ce mouvement s'accompagnant d'une flexion des colonnes de liaison mutuelle entre la semelle et le carter.
Souvent, le carter comporte deux demi-carters rigides jointifs selon un plan moyen de jonction perpendiculaire à la face de support d'abrasif de la semelle, et des moyens d'assemblage mutuel rigide de ces demi-carters ; chaque demi-carter est par exemple réalisé en métal embouti ou moulé sous pression, ou en matière plastique moulée.
La semelle, dont la rigidité constitue une caractéristique essentielle, est habituellement réalisée en une seule pièce de métal embouti ou moulé, dont la face de support d'abrasif reçoit généralement par collage un coussin élastiquement compressible apte à recevoir lui-même une feuille de papier revêtu d'abrasif, que l'on fixe au moyen d'organes de fixation portés par la semelle, entre celle-ci et le carter.
Les colonnes de liaison entre la semelle et le carter sont quant à elles réalisées sous la forme de blocs de caoutchouc fixés
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par des moyens appropriés respectivement au carter et à la semelle.
Généralement, quatre colonnes sont ainsi prévues, et l'ensemble constitué par le carter, la semelle et les colonnes représente un minimum de six pièces qu'il faut réaliser puis assembler moyennant un nombre important d'opérations, et grâce à un nombre important de pièces intermédiaires d'assemblage.
Or, il n'est pas apparu possible jusqu'à présent de réduire ce nombre minimal de pièces, et la quasi totalité des ponceuses vibrantes actuellement sur le marché sont réalisées de la façon décrite ci-dessus.
Le but de la présente invention est de réduire ce nombre minimal de pièces nécessaires à la réalisation d'une ponceuse vibrante et, cet effet, la présente invention propose de dissocier la semelle en deux demi-semelles rigides jointives selon un plan moyen de jonction perpendiculaire a la face plane de support d'abrasif et de prévoir des moyens d'assemblage mutuel rigide de ces demi-semelles ; il est en outre prévu que chaque demi-semelle soit constituée d'une seule pièce avec un demi-carter respectif et avec au moins l'une des colonnes de liaison entre la semelle et le carter, laquelle colonne relie alors cette demi-semelle au demi-carter-respectif.
Alors, notamment dans un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention selon lequel on réalise chaque pièce comportant une demi-semelle, le demi-carter respectif, et la colonne ou les colonnes les reliant, par moulage d'une même matière thermoplastique telle que le polypropylène offrant une bonne rigidité sous forme de paroi à partir d'une épaisseur facile à déterminer par l'homme du métier, et une flexibilité élastique sous forme d'élément allongé d'épaisseur également aisément déterminable, il est possible de réaliser de façon particulièrement simple et économique les constituants essentiels de la ponceuse que représentent son carter et sa semelle, l'un et l'autre rigides, et les colonnes flexibles de liaison élastique entre cette semelle et ce carter ;
lorsque l'on met en oeuvre la présente invention, le nombre minimal de pièces à cet effet est réduit de six à
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deux, sans. même tenir compte de la suppression des pièces intermédiaires habituellement nécessaires à la fixation des colonnes flexibles sur les éléments rigides que constituent le carter et la semelle.
On notera que, s'il est connu de façon générale que la réduction des coûts passe par une réduction du nombre des pièces, on avait jusqu'à présent, dans l'art antérieur, toujours cherché à réduire ce nombre de pièces en simplifiant au maximum le dispositif m0teur, les moyens de montage de celui-ci a l'intérieur du carter, et les moyens de transmission en réalisant dans toute la mesure du possible en une seule pièce ceux des composants de ces différentes parties de la ponceuse qui étaient appelés à rester solidaires de façon rigide.
La présente invention résulte d'une démarche totalement op- posée, puisqu'elle consiste notamment à scinder en deux un constituant essentiellement rigide de la ponceuse, à savoir la semelle de celle-ci, et à réaliser chacune des deux demi-semelles essentiellement rigides ainsi obtenues en une seule pièce non pas seulement avec d'éventuels autres composants normalement solidaires de façon rigide de la semelle, mais avec les éléments flexibles que constituent les colonnes de liaison entre la semelle et le carter, et avec les éléments rigides, et essentiellement mobiles par rapport à la semelle, que constituent les demi-carters.
Alors que, dans une tendance générale à réduire le nombre des pièces nécessaires à la construction d'une ponceuse vibrante, on n'était jusqu'alors parvenu à réduire le nombre de pièces nécessaires à la réalisation du carter, de la semelle et des colonnes de liaison entre eux qu'à un minimum de six pièces, cette démarche tout à fait originale permet de réduire de façon spectaculaire ce nombre de pièces, de six à deux.
On notera que, selon un mode de mise en oeuvre plus élaboré de la présente invention, ce nombre peut être réduit à un, les deux pièces caractéristiques de l'invention étant constituées respec-
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tivement par deux parties d'une seule pièce d'une. matière thermoplastique, articulées mutuellement. par amincissement de cette matière dans une zone correspondant aux demi-carters et/ou aux demi-semelles, et de préférence dans une zone de la face de support d'abrasif de la semelle.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un mode de mise en oeuvre non limitatif, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.
La figure 1 montre une vue d'une ponceuse selon l'invention, en coupe par son plan longitudinal médian désigné par la référence 1-1 à la figure 2.
La figure 2 montre une vue de la ponceuse dans le sens de la flèche II de la figure 1.
La figure 3 montre des vues de cette ponceuse en coupe selon les lignes III-III et III'-III'de la figure 1, respectivement dans sa moitié gauche et dans sa moitié droite.
Les figures 4 à 8 montrent des vues de la ponceuse en coupe selon les lignes IV-IV, V-V, VI-VI, VII-VII, vIII-VIII de la figure 1, respectivement.
De façon connue en soi, la ponceuse selon l'invention illustrée comporte un carter rigide 1 et une semelle rigide 2 juxtaposée au carter 1 et présentant à l'opposé de celui-ci une face plane 3 de support d'abrasif ; des colonnes, ici au nombre de quatre désignées respectivement par les références 4,5, 6,7 et dont chacune présente une orientation moyenne approximativement perpendiculaire à la face 3 (respectivement 8,9, 10 en ce qui concerne les colonnes 4,5, 6), assurent une liaison souple entre la semelle 2-et le carter 1, entre lesquels elles maintiennent toutefois un intervalle 59 ;
à cet effet, ces colonnes 4 à 7 sont sensiblement rigides suivant une direction perpendiculaire à la face 3 de la semelle 2 et flexibles élastiquement suivant une direction parallèle à celle-ci, ce qui autorise un débattement limité de la semelle 2 par rapport au carter 1 suivant des directions parallèles à la face 3 de support d'abrasif.
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Un dispositif-moteur 11, en pratique généralement constitué par un moteur électrique, est monté à l'intérieur du carter 1 et re- lié à la semelle 2 par des moyens de transmission 12 montés sur cette dernière pour lui imprimer à volonté, par rapport au carter 1, un mouvement vibratoire suivant des directions parallèles à la face 3 de support d'abrasif, avec une amplitude inférieure au débattement précité, ce mouvement vibratoire s'accompagnant d'une flexion des colonnes 4 à 7.
Le carter 1 et la semelle 2 présentent un plan longitudinal médian respectif orienté perpendiculairement à la face 3 ; dans la position relative illustrée du carter 1 et de la semelle 2, leurs plans longitudinaux médians sont confondus en un plan 13 (plan de la figure 1), par rapport auquel les colonnes 6 et 7 sont disposées dans une position symétrique de celle des colonnes 4 et 5.
De façon en soi connue dans l'art antérieur, le carter 1 carporte deux demi-carters rigides 14 et 15 jointifs selon un plan moyen de jonction perpendiculaire à la face 3 de support d'abrasif, et en pratique selon le plan 13, et des moyens d'assemblage mutuel rigide de ces deux demi-carters 14 et 15, par exemple sous la forme de tenons et mortaises complémentaires 16 aménagés respectivement sur l'un et l'autre des demi-carters le long de leur plan moyen de jonction 13, perpendiculairement à celui-ci, en vue d'autoriser un emboîteront mutuel des deux demi-carters, et sous la forme de vis d'assemblage mutuel telles que 17,18, 19 orientées perpendiculairement au plan moyen de jonction 13 et maintenant les deux demicarters 14 et 15 à l'encontre d'un éloignement relatif perpendiculairement à ce plan 13,
c'est-à-dire à l'encontre d'un déboîtement des tenons et mortaises 16.
Avantageusement, en vue de recevoir les vis telles que 17 à 19 respectivement à l'appui vers le plan 13 par leurs têtes respectives 20,21, 22 et au vissage par leurs tiges filetées respectives 23,24, 25, les demi-carters 15 et 14 présentent des logements sous la forme de manchons, respectivement 26 à 28 et 29 à 31, orientés
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perpendicula-iremen au-ola-n 13 perpendiculairement le long ou plan 13 et s'emboîtant. mutuellementà proximité immédiate de celui-ci, respectivement en 32,33, 34, pour rigidifier l'assemblage.
En outre, conformément à la présente invention, la semelle 2 est elle aussi formée par assemblage de deux demi-semelles rigides 35 et 36, jointives selon un plan moyen de jonction perpendiculaire à la face de support d'abrasif 3 et ici confondu avec le plan 13 ; des moyens d'assemblage mutuel rigide de ces deux demi-semelles 35 et 36 sont prévus sous la même forme que dans le cas des deux demicarters 14 et 15, c'est-à-dire sous la forme d'un emboîtement mutuel, perpendiculairement au plan moyen de jonction 13, de tenons et mortaises 37 aménagés complémentairement sur l'une et l'autre demisemelles le long de ce plan, notamment le long de l'intersection de celui-ci avec la face 3 de support d'abrasif,
et sous la forme de vis d'assemblage mutuel telles que 38 et 39 orientées perpendiculairemet au plan moyen de jonction 13 des deux demi-semelles 35 et 36 et qui, vissées par leurs tiges filetées respectives 40,41 dans l'une 35 des deux demi-semelles alors qu'elles s'appuient par leurs têtes respectives 42,43 sur l'autre demi-semelle dans le sens d'un rapprochement du plan moyen de jonction 13, s'opposent à un éloignement mutuel des deux demi-semelles 35 et 36 perpendiculairement à ce plan et au déboîtement des deux demi-semelles ;
comme il a été dit plus haut en ce qui concerne l'assemblage des deux demi-carters 14 et 15, les deux demi-semelles 35 et 36 présentent, en vue de recevoir respectivement les tiges filetées 40,41 et les têtes 42,43 des vis 38,39, des manchons tels que respectivement 44, 45 et 46,47, orientés perpendiculairement au plan moyen de jonction 13 des deux demisemelles 35 et 36 et munis de reliefs d'eroboîtement mutuel cwplémen- taires tels que schématisés respectivement en 48 et 49 le long de ce plan 13 ou à proximité immédiate de celui-ci.
Dans l'exemple illustré, dans lequel la face de support d'abrasif 3 de la semelle 2 présente de façon traditionnelle la forme d'un rectangle, dont les deux grands côtés 50 et 51 sont orientés
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parallèlement au plan moyen de jonction 13 des deux demi-semelles 35 et 36 et les deux petits côtés 52 et 53 sont orientés perpendiclairement à ce plan, il est ainsi prévu un assemblage mutuel vissé des deux demi-semelles 35 et 36 en quatre zones disposées à proximité immédiate de la face de support d'abrasif 3, entre celle-ci et le carter 1, ces quatre zones étant réparties de façon régulière si l'on se réfère à une direction parallèle aux grands côtés 50 et 51 de la face 3 et deux de ces zones étant disposées respectivement a proximité immédiate de l'un et l'autre des petits côtés 52 et 53 de cette face.
Cependant, on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en prévoyant un nombre différent de zones de vissage.
De façon plus générale, on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en adoptant d'autres modes d'assemblage mutuel des deux demi-semelles 35 et 36 pourvu qu'ils assurent à la semelle 2 issue de l'assemblage la rigidité requise pour une semelle de ponceuse vibrante ; on notera que, avantageusement, cette rigidité peut être accrue par superposition à la face de support d'abrasif 3 et assemblage rigide de préférence réparti sur un maximum de la surface de celle par exemple par collage, d'une plaque 54 d'un matériau rigide, tel qu'une tôle, commune aux deux parties de cette face 3 correspondant respectivement a l'une et l'autre des deux demi-semelles 35 et 35 ;
cette plaque 54 peut avantageusement être elle-même revêtue de façon solidaire, à l'opposé de la face 3, d'un coussin 55 d'un matériau élastiquement compressible présentant parallèlement à la face 3 une face 56 également plane pouvant elle-même recevoir une feuille abrasive non représentée, retenue sur la semelle 2 par tout moyen connu en soi de l'Homme du métier, et non représenté.
De même, on peut choisir pour l'assemblage des deux demicarters 14 et 15 des moyens différents de ceux qui ont été décrits, pourvu qu'ils assurent au carter 1 une rigidité suffisante pour permettre sa préhension manuelle, par l'utilisateur de la ponceuse, dans de bonnes conditions de précision, de sécurité et de confort ; à cet effet, toute forme appropriée, connue de l'Homme du métier, peut
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être donnée au carter 1, c'est-à-dire aux deux demi-carters 14 et 15 le constituant.
Selon une caractéristique importante de la présente invention, chaque demi-semelle 35,36 est constituée d'une seule pièce avec un demi-carter 14,15 respectif, c'est-à-dire en pratique avec le demi-carter situé du même côté qu'elle du plan 13, et avec au moins l'une des colonnes 4 cl 7 de liaison entre la semelle 2 et le carter 1, et en pratique avec celles de ces colonnes qui sont situées du même côté du plan 13.
Ainsi, dans l'exemple illustré, l'ensemble carter 1semelle 2-colonnes de liaison 4 à 7 est constitué par deux pièces 57 et 58 dont l'une est l'image spéculaire de l'autre par rapport au plan 13 ; la pièce 57 regroupe le demi-carter 14, la demi-semelle 35, et les colonnes 4 et 5 les reliant, alors que la pièce 58 regroupe le demi-carter 15, la demi-semelle 36, et les colonnes 6 et 7 les reliant.
Chacune des pièces 57 et 58, c'est-à-dire chaque ensemble formé d'une demi-semelle, du demi-carter respectif et des colonnes les reliant, est constituée d'une même matière thermoplastique par exemple moulée, telle que du polypropylène, choisie de façon générale en fonction notamment de son aptitude à présenter une bonne rigidité lorsqu'elle se présente sous 1 a forme d'une paroi d'épaisseur suffisante, aisément déterminable par l'Homme du métier, pour constituer dans chaque pièce les zones correspondant au demi-carter et à la demisemelle,
tout en offrant une flexibilité élastique lorsqu'elles se présentent sous la forme d'éléments allongés d'épaisseur également aisément déterminable et procurer dans les zones de chaque pièce correspondant aux colonnes une bonne flexibilité élastique suivant des directions parallèles à la face 3.
Il est rappelé que les colonnes 4 à 7 doivent présenter en outre perpendiculairement à cette face une rigidité suffisante pour s'opposer à un rapprochement intempestif de la semelle 2 et du carter 1 lors de l'utilisation de la ponceuse, et une élasticité définissant pour le
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carter 1 et la semelle 2 une position relative privilégiée dans laquelle leurs plans moyens de jonction respectifs sont confondus (position illustrée), ou approximativement confondus, afin que le mouvement relatif vibratoire du carter 1 et de la semelle 2 provoqué par le dispositif moteur 11 et les moyens de transmission 12 conserve au carter 1 et à la semelle 2 une orientation relative dans laquelle leurs plans moyens de jonction respectifs restent approximati- vement confondus, c'est-à-dire conserve une symétrie approximative du carter 1,
de la semelle 2 et des colonnes 4 à 7 par rapport à un plan 13.
Pour concilier ces impératifs, on a été amené, dans l'exemple illustré correspondant à une réalisation intégrale des pièces 57 et 58 en polypropylène, à réaliser chacune des colonnes 4 à 7 sous forme tripode en la constituant de trois jambes, respectivement 60 à 62,63 à 65,66 à 68,69 à 71, orientées approximativement perpendiculairement à la face 3 de support d'abrasif mais convergeant légèrement dans le sens d'un éloignement par rapport a'celle-ci.
Les trois jambes d'une même colonne se raccordent à la demisemelle correspondante dans une zone de celle-ci proche d'un coin respectif de la face 3, sensiblement aux trois sommets d'un triangle isocèle situé parallèlement à la face 3 de support d'abrasif et dont
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la base est orientée parallèlement à un grand côté de celle-ci ; il en est de même du raccordement au demi-carter correspondant ; une telle disposition a été adoptée notamment pour faciliter la réalisation des pièces 57 et 58 par moulage, et on a également prévu à cet effet que chaque demi-semelle 35,36 soit percée dans sa zone définissant la face 3 d'un orifice la traversant perpendiculairement à celleci entre les trois jambes de chaque colonne (références 78 à 81 de la figure 8) ;
on ne sortirait toutefois naturellement pas du cadre de la présente invention en choisissant d'autres dispositions.
Chacune des jambes 60 à 71 présente de préférence, suivant une direction perpendiculaire à la face 3, une longueur utile, mesurée entre ses raccordements respectifs à la demi-semelle correspondante (respectivement 72 à 74 en ce qui concerne les jambes 62,67, 68) et son raccordement au demi-carter correspondant (respectivement 75 à 77 en ce qui concerne les jambes 62,67, 68), aussi grande que possible
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afin que le mouvement relatif vibratoire du carter 1 et de la semelle 2 fasse varier aussi peu que possible l'intervalle 59 ; en coupe par un quelconque plan parallèle au plan 3, elle présente une section transversale dont les dimensions sont de façon générale faibles par rapport à cette longueur, et choisies pour concilier les impératifs évoqués plus haut.
A titre d'exemple non limitatif, on a obtenu de bons résultats aux essais en donnant à chacune des jambes 60 à 71 une longueur utile, telle que définie ci-dessus, de l'ordre de 30 à 40 mn, avec une section transversale carrée ou rectangulaire de 3 à 4 mm de côté ; l'épaisseur de paroi des pièces 57 et 58 dans leur zone correspondant aux deux demi-carters 14 et 15 et aux deux demi-semelles 35 et 36 était quant à elle de l'ordre de 3 à 4 mm ; naturellement, ces chiffres sont donnés à titre d'exemple non limitatif, et l'on pourrait adopter d'autres valeurs sans sortir pour autant du cadre de l'invention.
On remarquera que la réalisation intégrale de chacune des pièces 57 et 58 en matière thermoplastique, mettant en oeuvre des procédés de moulage bien connus de l'Homme du métier et qui n'ont de ce fait pas été détaillés davantage ici, se prête à une fabriction particulièrement simple et économique, réduisant à un minimum les opérations d'assemblage.
Celles-ci peuvent encore être réduites davantage lorsque, selon une variante de mise en oeuvre de l'invention, illustrée en traits mixtes aux figures 3 et 4, les deux pièces 57 et 58 sont en fait constituées respectivement par deux parties d'une seule et même pièce 82 moulée en monobloc en une matière thermoplastique telle que le polypropylène, articuléesmutuellement par amincissement de cette matière suivant une zone rectiligne 83 de la pièce 82, cette zone 83 assurant une liaison permanente entre les deux demicarters 14 et 15 (exemple de mise en oeuvre non illustré) et/ou entre les deux demi-semelles 35 et 36, comme c'est le cas dans l'exemple illustré où la zone 83 est située a l'intersection du plan 13
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avec la face 3 de support d'abrasif de la semelle 2 ;
avantageusement, les moyens d'assemblage mutuel rigide des deux pièces 57 et 58 au niveau des deux demi-carters 14 et 15 et des deux demisemelles 35 et 36 précédemment décrits sont conservés dans le cas de cette variante, ainsi que la plaque d'un matériau rigide et le coussin d'un matériau élastiquement compressible superposes à la face de support d'abrasif et rendus solidaire de celle-ci de préférence de façon répartie sur un maximum de sa surface.
Une fabrication des pièces 57 et 58 par moulage, éventuel- lement en une seule pièce 82, se prête également bien'--, l'incorporation directe, notamment par réalisation en monobloc, de reliefs disposés sur les deux demi-carters 14 et 15 et tournés vers le plan moyen de jonction 13 de ces derniers en vue d'autoriser le montage du dispositif moteur 11 à l'intérieur du carter 1, et de reliefs aménagés sur les demi-semelles 35 et 36 et tournés vers le plan moyen de jonction 13 de ces dernières pour recevoir les moyens de transmission 12.
Ainsi, dans l'exemple illustré, les deux demi-carters 14 et 15 présentent respectivement dans leur zone la plus proche des deux demi-semelles 35 et 36 et dans leur'zone la plus éloignée de celles-ci des reliefs complémentaires, respectivement 84,85 et 86, 87, aptes à recevoir et immobiliser entre eux dans ces zones à l'intérieur du carter 1, lorsque l'on assemble les deux pièces ou parties de pièce 57 et 58, les cages extérieures respectives de deux roulements 88 et 89 de même axe 90 fixe par rapport au carter 1 et situé dans le plan moyen de jonction 13 des deux demi-carters 14 et 15 ;
par leurs cages intérieures respectives, ces deux roulements 88 et 89 assurent le guidage, à la rotation autour de l'axe 90 par rapport au carter 1, d'un arbre 91 portant entre eux, du roulement 89 le plus éloigné de la semelle 2 au roulement 88 le plus proche de celle-ci, un collecteur électrique 92, un rotor de moteur électrique 93 et une hélice de ventilation 94 ;
dans une zone correspondant au oollecteur 92, les deux pièces ou parties de pièce 57 et 58 présentent des fentes 95 et 96 de ventilation, et des reliefs complémentaires tels
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que 97 et 98 tournés vers le plan moyen 13 de jonction des deux demicarters 14 et 15 et propres à assurer l'immobilisation à l'intérieur du carter 1, suivant ce plan moyen, de deux porte-charbons 99 et 100 situés dans des positions diamétralement opposées par rapport à l'axe 90, respectivement de part et d'autre du collecteur 92 ;
dans une zone correspondant au rotor 93, les deux pièces 57 et 58 présentent enfin des reliefs complémentaires 101 et 102, tournés vers le plan moyen de jonction 13 des deux demi-carters 14 et 15, pour recevoir et immobiliser dans cette zone, à l'intérieur du carter 1, un stator 103 coopérant avec le rotor 93 pour constituer un moteur électrique ;
naturellement, d'autres reliefs de maintien ou d'autres organes peuvent être prévus à l'intérieur des zones des pièces ou parties de pièce 57 et 58 correspondant aux demi-carters 14 et 15 pour retenir d'autres constituants, comme par exemple un interrupteur électrique ou, comme il est illustré, un guide-fil 104 (reliefs 105 et 106), deux évidements 107 et 108 étant aménagés respectivement dans la zone de la pièce ou partie de pièce 57 correspondant au demi-carter 14 et dans la zone de la pièce ou partie de pièce 58 correspondant au demicarter 15, ces évidements 107 et 108 se complétant à l'assemblage des pièces 57 et 58 pour définir un orifice d'entrée, à l'intérieur du carter 1, du cordon 109 d'alimentation du dispositif moteur 11 en électricité.
De façon connue en soi, l'arbre 91 présente une zone en saillie au-delà du roulement 88, vers la semelle 2 ; comme il ressort plus particulièrement de l'examen de la figure 1, cette zone 110, ici définie par une pièce rapportée de façon solidaire sur l'arbre 91, présente une périphérie extérieure cylindrique de révolution autour d'un axe 111 distinct de l'axe 90, parallèle à ce dernier dont il est cependant proche, le désaxement étant par exemple de l'ordre de 1, axe telle sorte que la rotation de l'arbre 91 autour de l'axe 90 à l'intérieur du carter 1 se traduise par un mouvement de rotation excentrique de la zone 110.
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Sur la semelle 2, à l'opposé de la face 3, cette zone 110 est reçue dans la cage intérieure d'un roulement 114 dont la cage extérieure est immobilisée par rapport à la semelle 2, de façon à immobiliser l'axe 111 par rapport à cette dernière et à traduire le mouvement de rotation excentrique de la zone 110 de la paroi 91 par le mouvement vibratoire de la semelle 2 par rapport au carter 1 évoqué plus haut, et à définir ainsi les moyens de transmission 12.
Avantageusement, la cage extérieure de roulement 114 est fixée par rapport à la semelle 2 dans une position correspondant pour l'axe 111 à une orientation perpendiculaire à la face 3 de préférence au centre de celle-ci, dans le plan moyen de jonction 13 entre les deux demi-semelles 35 et 36, par des reliefs 112 et 113 aménagés dans les zones des pièces 57 et 58 correspondant respectivement aux demi-semelles 35 et 36, entre les faces de ces dernières définissant la face 3 et le demi-carter correspondant, respectivement 14 et 15 ; ces reliefs, tournés vers le plan de jonction 13 des deux demi-semelles 35 et 36, se complètent pour assurer au montage l'immobilisation de la cage extérieure du roulement 111.
D'autres reliefs cornplêmentaires peuvent également être aménagés dans les zones des pièces ou parties de pièce 57 et 58 correspondant aux deux demi-semelles 35 et 36 pour immobiliser ou monter sur la semelle 2 d'autres organes, carlrse par exemple les or- ganes de fixation de la feuille abrasive (non représentés) sur la face 56 du coussin élastiquement compressible 55.