BE897613A - Procede et appareil en vue d'appliquer une poudre finement divisee sur une tole metallique - Google Patents

Procede et appareil en vue d'appliquer une poudre finement divisee sur une tole metallique Download PDF

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BE897613A
BE897613A BE0/211416A BE211416A BE897613A BE 897613 A BE897613 A BE 897613A BE 0/211416 A BE0/211416 A BE 0/211416A BE 211416 A BE211416 A BE 211416A BE 897613 A BE897613 A BE 897613A
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coating
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E C Escallon
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Description


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  BREVET D'INVENTION. 



   Société dite : BALL CORPORATION. 
 EMI1.1 
 ----------------- Procédé et appareil en vue d'appliquer une poudre finement divisée sur une tôle métallique. 



   (Inventeur : Eduardo Carlos ESCALLON) Convention Internationale-Priorité de deux demandes de brevets déposées aux Etats-Unis d'Amérique, le 30 août 1982 sous Serial No 412.635, le 22 mars 1983 sous Serial No 477.786, toutes deux au nom de l'inventeur. 

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  Procédé et appareil en vue d'appliquer une poudre finement divisée sur une tôle métallique. 



   La présente invention concerne un procédé et un appareil fournissant un moyen en vue d'enduire une tôle métallique, en particulier, un feuillard métallique, avec une poudre finement divisée et elle concerne plus particulièrement un nouveau procédé et un nouvel appareil en vue d'acheminer une poudre finement divisée en un état dans lequel elle peut être traitée, pour la transmettre ensuite dans une zone de dépôt, en particulier, dans un dispositif électrostatique de telle sorte qu'elle soit appliquée uniformément sur un feuillard métallique en mouvement,
Sur des feuillards utilisés pour réaliser des   récipients   métalliques et des extrémités de récipients, par exemple, pour la bière, les boissons non alcoolisées et analogues, on applique un revêtement cohérent d'une matière résineuse ou polymère,

   ce revêtement devant être exempt de piqûres, suffisamment flexible pour permettre les déformations extrêmes accompagnant la fabrication des récipients et des extrémités de récipients, tout en étant peu coûteux de telle sorte que la fabrication de ces récipients et de leurs extrémités soit économique. 



   Pour répondre à ces conditions, il est souhaitable que ces revêtements soient cohérents, flexibles, inertes, très minces et   d'une   épaisseur uniforme. 
 EMI2.1 
 



  Antérieurement, des revêtements pelliculaires de matièAntérieurement e res résineuses ou polymères ont été réalisés à   l'échel-   le industrielle sur le métal par de nombreux moyens, notamment par des dispositifs d'enduction à rouleaux et à plaques d'effleurage. Dans ces procédés par voie humide, on a utilisé des supports ou des solvants organiques et inorganiques comme moyens en vue de transporter et d'étaler uniformément les matières résineuses. 

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  Dans ces   procédés,   le support de la matière résineuse doit être éliminé, généralement, par application de chaleur. Lorsque la matière résineuse est véhiculée par un solvant hydrocarboné (comme c'est généralement le cas), il est nécessaire de contrôler l'émission du solvant ou support pour respecter les réglementations en vigueur, ce qui exige fréquemment   l'utilisa-   tion de dispositifs collecteurs spéciaux ou d'incinérateurs pour oxyder ou brûler les matières organiques. 



   Dans la technique, il a été souhaitable et suggéré d'utiliser directement des résines en poudre sans solvant sur un substrat donné pour former des revêtements. Les techniques actuellement connues sont de différents types. Dans un procédé qui peut sembler   êtr   étroitement apparenté à la présente invention, on utilise un lit fluidisé. Dans une technique à lit fluidisé, le substrat à enduire est habituellement chauffé à une température juste supérieure au point de fusion de la matière résineuse utilisée pour enduire ce substrat. Ensuite, on plonge le substrat ou on le fait passer, habituellement pendant quelques secondes seulement, à travers le lit fluidisé de particules de cette matière résineuse.

   Certaines particules viennent adhérer au substrat immergé et, à la sortie du lit, la chaleur résiduelle fait fondre et nivelle les particules adhérentes en un revêtement résineux lisse et non poreux. 



   Toutefois, avant la présente invention, on n'a suggéré aucun procédé industriellement satisfaisant en vue de former un très mince revêtement de poudre,   c'est-à-dire   un revêtement d'une matière résineuse ou polymère d'une épaisseur d'environ   0,   0127 mm et moins. 



  La raison principale de cette lacune réside dans le fait que, lorsque l'épaisseur du revêtement de poudre doit être très mince, il est difficile de traiter ou de dis- 

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 tribuer une matière en poudre finement divisée de manière continue pour répondre aux exigences industrielles. Bien que, selon toute apparence, l'enduction d'un substrat au moyen d'une poudre très fine semble être une tentative pertinente, il s'est avéré que cela posait un problème considérable exigeant pas mal d'efforts. Dans le manuel de S. T.

   Harris pour l'industrie de l'application de revêtements de poudre, "The Technology of Powder Coatings" (Portculler Press, Londres   1976,   page 290), il est stipulé : bien que l'on puisse effectuer un broyage fin pour obtenir de fines poudres, il est difficile d'appliquer ces dernières sur des substrats, car ces fines poudres ne sont pas aisément manipulées et distribuées, par exemple, par fluidisation et, en outre, elles ne sont pas déposées aussi aisément que de plus grosses particules lors d'une application par voie électrostatique. La difficulté de techniques de traitement telles que la fluidisation est encore confirmée par G. L. Mathenson et al. dans un article intitulé"Characteristics of Fluid-Solid Systems", Ind.

   Eng.   Chem.,   41 : 1099 (1949) où il est stipulé que de très petites particules ayant des diamètres inférieurs 
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 à environ 10 microns donnent lieu à une attraction de cohév si, des particules elles-mêmes au cours de la fluidi- onsation, provoquant ainsi la prise en masse de ces particules au cours de cette fluidisation parfois avec formation de sphères agglomérées ayant des diamètres allant jusqu'à plusieurs millimètres. 



   Dans un certain nombre de brevets de la technique antérieure, on décrit des techniques   particuliè-   res en vue d'appliquer un revêtement d'une matière en poudre par voie électrostatique. Toutefois, aucun de ces brevets ne s'est avéré applicable à l'échelle industrielle pour réaliser les revêtements cohérents, flexibles, inertes, très minces et uniformes que l'on 

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 obtient suivant la présente invention. Un certain nombre de brevets antérieurs ont été dirigés vers l'élaboration de poudres de résines pour l'enduction. 



  Parmi ces brevets, il y a, par exemple, les brevets des Etats-Unis d'Amérique n  3. 058. 951, 3. 781. 380, 4.009.   223,   4.009.   224,     4. 072. 795.   4.092. 295, 4. 104. 416, et 4.312. 902. Plusieurs de ces brevets concernent spécifiquement des poudres pour dépôts électrostatiques (par exemple, les brevets des Etats-Unis d'Amérique nO 4.009. 223,4. 072. 795 et 4. 104. 416).

   D'autres brevets concernent des procédés et des appareils d'enduction par voie électrostatique (voir, par exemple, les brevets des Etats-Unis d'Amérique n  3.336. 903, 
 EMI5.1 
 3. 3. 670. 699, 3. 690. 298, 4. 066. 803, 4. 073. 966, 4. 084. 018, 4. 4. 122. 212, 4. 209. 550, 4. 230. 668, 4. 244. 985, 4. 285. 296 et 4. 297. nombre de ces brevets concernent spécifiquement le dépôt électrostatique de poudres de résines (voir, par exemple, les brevets des Etats-Unis d'Amérique nO 3. 336.   903,   3.670.   699,   3. 690. 298, 4.   084. 108, 4. 101. 687,   4.122. 212 et 4.230. 068). 



   Plusieurs brevets décrivent l'enduction de la paroi intérieure de récipients métalliques pour boissons au moyen de résines en poudre (voir, par 
 EMI5.2 
 exemple, les brevets des Etats-Unis d'Amérique n  Lque n 4. 068. 039 et 4.109. 027), de même que l'élaboration de résines en poudre pour récipients de produits alimentaires et de boissons. Un procédé en vue d'enduire un substrat non métallique au moyen de particules finement divisées est décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique   n    4.325. 988. 



   La présente invention fournit un nouveau procédé et un nouvel appareil en vue d'appliquer, sur une matière métallique, des revêtements cohérents. uniformes et fonctionnels d'une épaisseur inférieure à 

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 environ 0,0127 mm et aussi faible que   0,   00127 mm. 



  Ces revêtements sont formés à partir   d'une   matière polymère ou de résines en poudres, de préférence, des poudres époxy thermodurcissables dont les particules ont une granularité moyenne se situant dans l'intervalle allant de 15 à environ 1 micron, de   préférence,   une granularité moyenne inférieure à 10 microns. Dans le procédé de la présente invention, on forme de très fines particules à proximité d'une zone d'enduction vers laquelle elles sont acheminées, ces particules étant transportées pratiquement sans être tassées et sans être agglomérées, pour parvenir dans une zone de dépôt et de charge électrostatique avec des efficacités d'enduction se situant spécifiquement entre environ 80 et 90%.

   Le procédé et l'appareil de la présente invention permettent non seulement d'obtenir une matière métallique améliorée mais, ce qui est plus important, ils permettent également la fabrication économique de cette matière. De plus, l'invention fournit un nouveau procédé en vue de transporter des matières finement divisées de telle sorte qu'elles s'écoulent librement et qu'elles aient une haute maniabilité afin qu'elles soient amenées à s'écouler à des débits prévisibles et contrôlés dans une zone de dépôt, en particulier, dans un champ électrostatique. Dans des procédés tels que ceux dans lesquels on doit traiter des matières finement divisées, une mauvaise maniabilité constitue une entrave au traitement et/ou à l'application efficace de revêtements uniformes.

   Cet aspect est critique pour les raisons décrites ci-après car, comme on le   sait,   les matières finement divisées deviennent moins maniables lorsque les particules deviennent plus petites. 



   En règle générale, les matières en particules peuvent se ranger dans deux grandes classes selon 

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 J. Ui pJ-CLCB dvj. particules susceptibles de cohésion et les matières en particules non susceptibles de cohésion. Alors que les matières susceptibles de cohésion telles que les grains résineux s'écoulent aisément à travers l'ouverture d'une enceinte, les solides susceptibles de cohésion tels que l'argile humide se caractérisent par leur tendance à ne pas se comporter de la sorte. On comprendra que les matières non susceptibles de cohésion ont une tendance naturelle à adhérer eu à se solidariser l'une à l'autre sous une pression modérée et que, en règle générale, elles ne glissent pas l'une sur l'autre avant que la force appliquée n'atteigne une valeur importante.

   Contrairement à la plupart des fluides, les solides granulaires résistent à la déformation lorsqu'ils sont soumis à au moins une certaine force de déformation mais, lorsque les forces sont suffisamment importantes, il se produit une défaillarce et un groupe de particules glisse aisément sur un autre, cependant qu'entre les groupes, de part et d'autre de la défaillance, il se produit une importante friction. A cet égard, il y a une analogie étroite entre l'écoulement d'une matière en particules et celui de liquides plastiques non Newtoniens. 



   Une propriété importante et distinctive d'une matière en particules réside dans le feit que les densités des masses varient suivant le degré de tassement des grains individuels. La densité d'un fluide est une fonction unique de la température et de la pression au même titre que celle de chaque particule solide individuelle ; toutefois, la densité apparente d'une masse de particules ne l'est pas. La densité apparente est à une valeur minimum lorsque la masse de particules est en un état meuble ou non tassé et on peut aisément la porter à une valeur maximum lorsque cette masse est tassée par des vibrations ou 

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 par damage.   11   va sans dire que la densité apparente est une caractéristique importante intervenant dans le traitement d'une matière en particules. 



   Il est bien connu qu'un certain nombre de facteurs influencent les propriétés générales d'écoulement de particules finement divisées et ces facteurs englobent la granularité des particules, la géométrie des particules, les forces de cohérence, les forces d'adhérence, la présence de l'humidité, la ségrégation des granularités, la prise d'une charge électrostatique par tribo-électrisation, la densité, la présence d'éléments auxiliaires d'écoulement, la densité de tassement ou d'agglomération et l'aptitude des poudres à se comprimer ou à se tasser lors de la conservation. 



   Lorsqu'on suit le procédé de la présente invention, il importe de ne pas laisser s'agglomérer les particules finement divisées dès leur formation. 



  Chaque stade de la manipulation ou du procédé doit être examiné en tenant compte du fait que les propriétés caractéristiques de densité ou de densité apparente d'un courant d'une matière en poudre ne doivent pas être modifiées sensiblement. Le brcyage des matières produit une électricité statique qui pourrait exercer un effet néfaste en provoquant l'agglomération des particules. Comme on peut le comprendre, les particules dont la granularité a été réduite, ont tendance à se réagglomérer. Il est difficile de séparer et de pulvériser des particules agglomérées. 



   En outre, on rencontre un écoulement s'accompagnant de phénomènes de cohésion principalement avec de très fines particules ; en particulier, lorsque les particules ont une granularité sensiblement inférieure à 10 microns, l'attraction entre ces particules devient importante, donnant ainsi lieu à 

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 leur agglomération. Cette agglomération des particules est souvent répartie de manière désordonnée dans toute la masse, donnant ainsi une masse dans laquelle la répartition des particules peut sembler uniforme, mais dans laquelle, en fait, un grand nombre de particules agglomérées sont disséminées de manière désordonnée. De ce fait, une agglomération de ce type exerce certains effets sur les caractéristiques générales d'écoulement de la masse. 



   On peut former une masse de particules amenées à l'état non comprimé ou"décompacté", ou pratiquement décompacté en redistribuant la masse pour obtenir un degré prédéterminé de tassement uniforme, ou exprimé autrement, un certain degré de caractère duveteux. En fait, ceci tend à éliminer de la masse les agglomérations de particules. En décompactant la masse de particules, on améliore les caractéristiques d'écoulement de la matière en particules, si bien que l'on peut obtenir un écoulement plus uniforme de particules. Il est de loin plus avantageux d'obtenir simplement une masse de particules pratiquement non comprimées, cette masse étant relativement exempte de sièges d'agglomération.

   Ainsi qu'on le décrira ci-après plus en détail, ce décompactage peut se faire par exemple, dans un lit fluidisé on dans un broyeur à projection dans un courant fluide. D'autres chercheurs ont quelque peu négligé de se préoccuper du maintien d'une matière en particules en un état uniforme au cours de son traitement, et l'on pense qu'il contribue sensiblement à aboutir aux résultats obtenus par la présente invntion, résultats qui, jusqu'à présent, n'ont pu être obtenus lors de la formation de pellicules ou de revêtements uniformes très minces à partir de poudres finement divisées. 



   Suivant la présente invention, on prévoit des particules d'une résine près de la zone d'enduction. 

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  Les particules de résine sont décomprimées et elles sont soumises à l'énergie intense libérée par l'expansion d'un gaz comprimé, acquérant ainsi une force vive suffisante pour broyer ou réduire d'une autre manière les particules à une très fine granularité. L'énergie du gaz en expansion est ensuite diffusée pour assurer un écoulement modéré, pratiquement sans turbulence, cet écoulement étant suffisant pour transporter les particules finement divisées. Les particules elles-mêmes ont un rapport surface/masse suffisant pour être déplacées par le courant gazeux modéré à l'encontre de l'effet de la gravité et, d'une manière générale, vers le haut dans une zone de dépôt.

   Ces rapports surface/masse peuvent être, par exemple, de 300 à plus de 1.000    (gramme-centimètres)-1.   Dans la zone d'enduction, les particules de la poudre forment un nuage calme et, de préférence, un feuillard métallique à enduire est déplacé à travers ce nuage en étant exposé à une énergie électrique pour créer un champ électrique d'une intensité suffisante pour charger et déposer les particules de la poudre. En fait, les particules chargées se déplacent en réponse au champ électrique et elles viennent se déposer sur la surface du feuillard métallique. 



   Etant donné que la matière résineuse ou polymère des particules a une très haute résistivité, on pense qu'à l'exception de la partie de la surface qui entre directement en contact avec la matière ou le feuillard, les particules déposées conservent une charge électrostatique dans les parties qui sont éloignées de la surface. La charge électrostatique maintenue sur les particules déposées repousse et offre une résistance 

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 au dépôt d'autres particules de même charge sur le feuillard au voisinage des particules déjà   déposées,   tendant ainsi à assurer une répartition plus uniforme de particules discrètes sur toute la surface du feuillard.

   Grâce à la charge retenue par les particules et à la faible granularité des particules déposées, celles-ci viennent adhérer fermement à la surface du feuillard. 



   L'appareil de l'invention comprend un premier moyen formant une chambre de dépôt. Le feuillard à enduire est déplacé par un deuxième moyen à travers la zone de dépôt. De   préférence,   ce deuxième moyen déplace horizontalement le feuillard à travers la chambre de dépôt, les surfaces à enduire étant situées dans un plan vertical généralement adjacent à la ligne centrale de la chambre de dépôt. La source de matière en poudre ou troisième moyen est situé près de   l'extrémité   de la chambre de dépôt par laquelle pénètre le feuillard.

   Ce troisième moyen amène la pou d r e non comprimée à la source précitée et il broie, érode ou réduit d'une autre manière les particules de la poudre pour les amener à une très fine granularité avant de les acheminer à la chambre de   dépôt.   Ce troisième moyen peut avoir différentes formes pour constituer une source de matière en poudre très fine. mais il est conçu, de   préférence,   de telle sorte que les particules soient soumises à l'énergie libérée par un gaz comprimé en vue de réduire les particules et de les acheminer à la zone de dépôt sous l'influence du courant diffus et modéré de ce gaz.

   Ce troisième moyen achemine les particules avec leur haut rapport surface/masse à la zone de dépôt, tout en les maintenant séparées et exemptes   d'agglomérations.   Un quatrième moyen assure la répartition uniforme des particules dans un nuage calme et s'écoulant modérément dans la chambre de dépôt et ce, 

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 sans aucune agglomération. Un cinquième moyen situé dans la zone d'enduction charge électriquement et dépose les particules sur la matière. Ce cinquième moyen peut comporter des électrodes isolées électriquement de, mais supportées à l'intérieur de la chambre de dépôt, de préférence de part et d'autre du feuillard métal lique. Ces électrodes sont raccordées à une source de haute tension suffisante pour charger et déposer les particules sur la matière. 



   Suivant la présente invention, la matière sur laquelle doivent être formées les pellicules co-   hérentes,   est déplacée à travers la chambre de dépôt, par exemple, à des vitesses allant jusqu'à 61   m/minute.   



  La matière en poudre qui a été formée dans la source adjacente, est distribuée dans la chambre de dépôt en un nuage très calme. Une haute tension est appliquée aux électrodes situées à l'intérieur de la chambre de dépôt et conçues, de   préférence,   de telle sorte qu'un potentiel moyen généralement supérieur à 20.000 volts existe entre ces électrodes et le feuillard afin que les densités de courant régnant dans la zone de dépôt dépassent 163 micro-ampères par m2. La formation de cette puissance électrique dans la zone d'enduction a pour effet de charger et de déposer les particules sur le feuillard. 



   Suivant la présente invention, jusqu'à 80-90% des particules introduites dans la chambre de dépôt peuvent être déposées sur un feuillard tel qu'un feuillard métallique lors du passage de ce dernier à travers cette chambre. La poudre subsistant éventuellement peut être recueillie et réutilisée. Grâce à la présente invention, on peut former des pellicules cohérentes uniformes et ultra-minces sur les deux faces d'un feuillard métallique.

   Ce feuillard métallique est particulièrement conçu pour la fabrication de 

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 récipients métalliques pour boissons et, après son enduction, ce feuillard peut résister aux déformations importantes intervenant au cours de la fabrication de récipients métalliques et ce, sans que la cohérence de la pellicule ou du revêtement soit rompue et sans conférer un goût désagréable à la boisson contenue dans le récipient. 



   D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description ci-après donnée en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective de l'extérieur d'une installation spécifique illustrant la mise en oeuvre de la présente invention ; la figure 2 est une vue en élévation latérale d'un moyen formant la zone d'enduction de la présente invention ; la figure 3 est une vue en bout de l'appareil illustré en figure 1 ; la figure 4 est une vue en perspective, avec arrachement partiel du moyen formant la zone d'enduction, 
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 ainsi que du moyen de charge de de la figure 2. la figure 5 est une vue en coupe transversale partielle d'une source de particules ultra-fines suivant la présente invention ;

   la figure 6 est une vue en perspective, en coupe partielle d'une autre source de particules ultrafines suivant la présente invention ; la figure 7 est un graphique du courant de la zone d'enduction vis-à-vis du gradient du champ électrostatique régnant à l'intérieur de cette zone   d'enduction ;    la figure 8 est un graphique du poids du revêtement vis-à-vis de la vitesse d'un feuillard à 

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 travers la zone d'enduction ; la figure 9 est un autre graphique du poids du revêtement vis-à-vis de la vitesse d'un feuillard à travers la zone d'enduction ; la figure 10 est un graphique représentant l'accumulation de la matière d'enduction sur une matière première pour la fabrication de boites en fonction de la distance de parcours à l'intérieur de la zone d'enduction ;

   la figure 11 est une photomicrographie de la matière métallique comportant des particules ultrafines déposées (résine époxy) suivant la présente invention, l'agrandissement étant d'environ 500 fois la figure 12 est une photomicrographie   d'une   matière métallique comportant une pellicule cohérente durcie de résine époxy (agrandissement d'environ 500 fois) ; la figure 13 est une vue en coupe transversale par le dessus illustrant le moyen formant la chambre de dépôt pour des rythmes de fabrication plus élevés ; et la figure 14 est une vue partiellement élaguée de ce moyen formant la chambre de dépôt, cette figure montrant le moyen permettant d'enlever les agglomérations éventuelles du feuillard. 



   La figure 1 représente un système   d'enduc-   tion afin d'illustrer la mise en oeuvre de la présente invention. Le système d'alimentation de poudre de la présente invention est en partie exclu de la figure 1 afin de simplifier cette vue illustrant la mise en oeuvre de l'invention. Comme représenté en figure   1,   une structure 10 définit une chambre de dépôt 12 (représentée en figure 4). Des particules finement divisées   d'une   matière d'enduction sont introduites dans la chambre de dépôt via la partie du système de 

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 distribution de poudre qui est illustrée dans les figures 1 et 4.

   La structure 10 et sa chambre de dépôt 12 constituent le moyen utilisé pour former une zone d'enduction dans laquelle les particules finement divisées, par exemple, des particules   d'une   granularité inférieure à 10 microns, sont déposées sur un feuillard métallique mobile 11. 



   Avant son enduction, le feuillard métallique 11 est généralement scus forme d'un rouleau (lla). 



  Pour enduire le métal du feuillard 11, on fait défiler ce dernier entre la fente d'entrée 14 et la fente de sortie 16 de la chambre de dépôt 12, comme représenté en figure 4. Dans l'appareil illustré en figure 1, pour définir la zone d'enduction à l'intérieur de la structure 10, on prévoit deux chambres de dépôt qui sont chacune analogues à la chambre de dépôt 12 illustrée en figure 4. La structure de la zone d'enduction a été avantageusement conçue en modules de façon à   pouvoir éventuellement   allonger la zone d'enduction. 



  On a trouvé qu'il était commode de prévoir une structure modulaire formant une chambre de dépôt ayant une longueur de 1,21 m le long du parcours de déplacement du feuillard. 



   Comme représenté en figure 4, la zone d'enduction située à   11 intérieur   de la chambre de dépôt 12 comporte une série d'électrodes 18 disposées de part et d'autre du feuillard 11. Les électrodes illustrées sont de fins fils métalliques supportés entre des isolateurs 20. Les électrodes 18 sont raccordées à une source de haute tension 80 pour fournir à la zone d'enduction une haute tension et un courant, et créer un champ électrique vers le feuillard métallique 11. Un côté de la sortie de l'alimentation en haute tension et le feuillard métallique 11 sont raccordés à la terre. 

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   En quittant le moyen 10 formant la zone d'enduction le feuillard 11 défile à travers un four 60 et une section de refroidissement 70 pour venir ensuite s'enrouler sur un dispositif d'entraînement 100. Ce dispositif d'entraînement 100 constitue le moyen permettant de déplacer le feuillard métallique 11 à travers l'appareil. 



   Une commande électrique 90 pour l'appareil comporte des boutons-poussoirs (par exemple,   92)   pour actionner des contacteurs électriques pour l'alimen- 
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 tation en haute tension 80, le système de distribution de poudre 30, le four 60, la section de refroidissement 70 et le moyen 100 entraînant le feuillard, ainsi que d'autres éléments de l'appareil. Lorsque l'appareil comporte plus d'un module formant une zone d'enduction, il peut être équipé d'une alimentation séparée en haute tension pour chaque zone d'enduction, encore que ce ne soit pas là une caractéristique indispensable. La commande peut également comporter un dispositif de mesure 94 indiquant la tension de sortie de l'alimentation en haute tension, ainsi qu'un dispositif de mesure 96 indiquant la température régnant à   l'inté-   rieur du four 60.

   D'autres dispositifs de mesure, commandes et raccordements entre les différentes commandes connus de l'homme de métier spécialisé dans la technique des commandes industrielles, peuvent être prévus. 



   Lors du fonctionnement de l'appareil illustré en figure 1, le feuillard métallique est déplacé à travers la zone d'enduction par le moyen d'entraînement 100. Des particules d'une matière de revêtement sont acheminées aux chambres de dépôt 12 par des systèmes de distribution de poudre 30. Une haute tension et un courant s o n t acheminés aux électrodes 18 à l'intérieur de la chambre de dépôt et un champ élec- 

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 trique est créé entre les électrodes 18 et le feuillard métallique 11. En raison de la forme des électrodes, de la valeur de la   tension et de la faible distan-   c e entre les électrodes et le feuillard métallique, les particules de la matière d'enduction se chargent et se déposent sur le feuillard métallique.

   A mesure que le feuillard métallique enduit se déplace à travers le four   60,   les particules fondent sur 1 e métal sous forme   d'une   pellicule cohérente très mince. Le métal enduit est ensuite refroidi dans la section de refroidissement 70 et il est rebobiné par le moyen 100 entratnant le feuillard. On donnera ciaprès une description plus détaillée des aspects inventifs de l'invention. 



   Les figures 2-4 illustrent l'appareil d'enduction   d'une   manière plus détaillée. La structure 10 formant la zone d'enduction (comme représenté dans les figures 2 et 3) est   réalisée,   de   préférence,   en acier et elle est raccordée à la terre. Cette structure 10 peut être supportée par plusieurs tubes métalliques 10a qui peuvent être mis à la masse vis-à-vis de l'alimentation en haute tension. Comme représenté en figure   2,   la structure 10 peut comporter des panneaux latéraux amovibles 22 qui peuvent être abaissés à partir de leur position illustrée par des mécanismes 24 comportant des cylindres hydrauliques ou pneumatiques.

   Pour ouvrir les panneaux latéraux   22,   les cylindres hydrauliques ou pneumatiques des mécanismes 24 peuvent être actionnés à partir de la commande électrique 90 (figure   1).   



  Les panneaux 22 peuvent comporter des fenêtres en une matière plastique claire telle que la matière"LEXAN" de "General Electric" afin de pouvoir observer l'intérieur de la chambre de dépôt 12. 



   Comme représenté en figure   3,   le feuillard métallique 11 se déplace à travers la chambre de dépôt 

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 12, ses surfaces à enduire voyageant dans un plan vertical. Le feuillard 11 est supporté et guidé à travers les chambres de dépôt par plusieurs supports 26 qui sont   réalisés,   de préférence, en une matière thermoplastique autolubrifiante, rigide et résistant à l'usure, par exemple, le polypropylène, le nylon ou analogues. Dans les guides 26 du feuillard, sont 
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 pratiquées des rainures 26a dans lesquelles le feuillard est, introduit et voyage au cours du fonctionnement de l'appareil. 



   Lorsque le feuillard métallique 11 est entraîné à des vitesses supérieures à travers la chambre de dépôt   12,   il peut se créer un mouvement rotatif stationnaire de l'air de part et d'autre du feuillard 11 près des ouvertures d'entrée et de sortie de la chambre de dépôt. Ce mouvement vertical de l'air altère la qualité du dépôt des particules. Lorsqu'un feuillard enduit doit être fabriqué à ces vitesses supérieures (par exemple, de plus d'environ   30 < 48 mètres/minute),   il est préférable que le moyen formant la chambre de dépôt 12 comporte, près de ses ouvertures d'entrée et de sortie, des parois en bout s'incurvant vers   tinté-   rieur. 



   La figure 13 est une coupe transversale, par exemple, d'un moyen formant une chambre de dépôt analogue à celle de la figure 4, cette coupe étant prise sur un plan passant horizontalement dans la partie centrale de ce moyen pour illustrer une transition de ce type à parois en bout. Ces parois en bout 50, 51 s'incurvent vers l'intérieur à partir des parties   50a,   51a perpendiculairement au feuillard pour se terminer près des ouvertures d'entrée et de sortie par des parties 50b, 51b se rapprochant parallèlement au feuillard. 



  De   préférence,   les parois peuvent décrire une courbe elliptique à l'intérieur de la chambre de dépôt des 

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 deux côtés des ouvertures d'entrée et de sortie. Cette transition courbe près des ouvertures d'entrée et de sortie empêche les écoulements d'air rotatifs stationnaires, qui sont préjudiciables. Afin d'empêcher plus aisément ltécoulement d'air préjudiciable à l'intérieur de la chambre de dépôt, une terminaison radiale 51c est prévue aux extrémités des parois incurvées vers l'intérieur près de ltouverture de sortie. Cette terminaison radiale peut être formée en roulant l'extrémité de la paroi pour former une terminaison généralement cylindrique. 



   Les assemblages électrodes/isolateurs   18,   20 sont disposés dans des plans verticaux de part et d'autre du feuillard métallique 11 comme représenté en figure 3. Un champ électrique est formé entre les électrodes 18 et le feuillard métallique 11 transversalement au parcours sur lequel ce dernier se déplace à   l'intérieur   de la chambre de dépôt 12 lorsqu'une tension est appliquée aux électrodes 18 à partir de l'alimentation en haute tension 80 et via le câble haute tension 82. Comme représenté en figure   4,   la tension venant du câble haute tension 82 est acheminée à l'alimentation en haute tension via l'isolateur 28 assurant les raccordements aux électrodes 18.

   Comme représenté en figure   4,   les électrodes 18 sont constituées d'un fil d'acier de petit diamètre (ayant, par exemple, un diamètre de l'ordre de   0, 254 mm),   ce fil étant suspendu entre deux isolateurs   20, comme   décrit ci-dessus. Lorsqu'elles sont raccordées à des tensions de plus de 20.000 volts, les électrodes constituées d'un fil de petit diamètre ionisent l'atmosphère régnant dans la chambre de dépôt près des fils métalliques, créant ainsi un flux d'i o n s traversant la chambre de dépôt et allant jusqu'à la tôle métallique raccordée à la masse. Le champ électrique 

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 et l'ionisation créés par les électrodes 18 entraînent un dépôt d'une matière en particules introduite dans la chambre de dépôt.

   On peut faire varier la distance comprise entre le plan central vertical de la chambre de dépôt le long duquel se déplace le feuillard métallique   11,   et les plans verticaux situés de part et d'autre du feuillard métallique et dans lesquels sont situées les électrodes   18,   mais, de préférence, cette distance se situe dans l'intervalle allant de   76, 2   à 304, 8 mm. Les électrodes 18 situées de part et d'autre du feuillard métallique 11 peuvent éventuellement recevoir des tensions différentes par une alimentation supplémentaire en haute tension 80a et un câble haute tension supplémentaire 82a. Il est toutefois entendu qu'un contrôle indépendant des électrodes de part et d'autre du feuillard métallique est généralement superflu. 



   Les figures 2 et 3 illustrent plus complètement le moyen 30 situé près de la zone d'enduction pour acheminer la matière en particules à la chambre de dépôt. Ce moyen comprend des trémies 32 assurant l'alimentation de particules non tassées d'une résine, ainsi qu'un broyeur à projection en courant fluide ou microniseur 34 en vue de réduire les particules de résine en particules finement divisées d'une granula-   rité   moyenne inférieure à 10 microns et afin de les transmettre au moyen 40 les introduisant sous forme d'un nuage de très fines particules réparti uniformément et s'écoulant doucement. 



   Comme représenté dans les figures   1-4,   les particules formées par le système 30 sont dirigées vers le haut au moyen de conduits 40 à section transversale croissante communiquant avec la partie d'entrée de la chambre de dépôt, de préférence, à une distance d'environ   152,   4 mm de la fente d'entrée   14.   

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   Antérieurement, on a rencontré des difficultés considérables en utilisant des alimentations de matières en poudre avançant à travers différentes enceintes telles que des entonnoirs, des trémies et d'autres dispositifs, en particulier, des enceintes comportant des parois convergentes avec une ouverture associée pour distribuer la matière en poudre. Ces matières en poudre ont tendance à former des agglomérats au-dessus et à l'intérieur des dispositifs de distribution, en particulier, lorsqu'elles quittent l'ouverture de sortie, si bien que l'écoulement de ces matières est limité ou empêché.

   Afin d'atteindre des débits prévisibles et contrôlés via une ouverture ou le long d'un parcours, la simple utilisation de dispositifs vibrants qui délogent très souvent les agglomérats empêchant l'écoulement, ne résout pas le problème, en particulier lorsqu'on a affaire à des matières en poudre très fine, car celles-ci ont tendance à s'agglutiner et à s'agglomérer aisément en essayant de sortir par une ouverture. Dès lors, lorsque des débits continus sont nécessaires, en particulier, de faibles débits à travers des orifices réduits pour distribuer une matière, l'effet d'agglomération est renforcé.

   Un simple accroissement de l'énergie vibratoire a pour effet de réduire le refoulement, c'est-àdire qu'une énergie vibratoire supplémentaire n'apporte aucune amélioration   à l'écoulement,   mais amène simplement la matière à se tasser en une masse solide. 



   Il est particulièrement difficile d'assurer l'alimentation de matières en poudre ayant de hautes densités apparentes, par exemple, au dessus d'environ 0,56    kg/dm3,   en raison des variations survenant dans la densité apparente, si bien qu'il est difficile de doser de telles matières avec précision. Comme on l'a indiqué précédemment, on a évité ce problème en utili- 

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 sant et en maintenant une matière en particules pratiquement non tassée. En conséquence, suivant l'invention, il est nécessaire de former un courant de particules ou   d'une   matière en poudre en un état non tassé ce qui, à son tour, assure la distribution d'un débit de masse essentiellement uniforme ou constant. 



  En adoptant la présente invention, on assure la distribution d'une matière en poudre en un état pratiquement nos tassé et à un débit de masse pratiquement constant. 



   La figure 5 illustre de manière plus détaillée le système de distribution de poudre de la présente invention qui est représenté dans les figures   1, -4.   Le moyen illustré en figure 5 peut assurer un écoulement de particules de résine non tassées et il peut diviser finement ces particules pour les amener à une granularité moyenne inférieure à 10 microns. 



  Au fond d'une trémie   32a,   est prévue une partie en forme d'entonnoir   32b.   Cette partie 32b comporte une paroi intérieure tronconique 32c et une paroi extérieure tronconique 32d formant une chambre de tranquillisation 32e qui est reliée à une source d'air comprimé via des raccords 32f. La paroi tronconique intérieure 32c est réalisée en une matière perméable à l'air, permettant ainsi un écoulement d'air relativement uniforme avec fluidisation et suppression du tassement des particules de poudre près de la sortie 32g de la trémie 32. Les particules non comprimées 33 s'écoulent alors librement hors de l'ouverture 32g pour pénétrer dans une goulotte 36 qui est animée de vibrations au moyen d'un vibrateur ou d'un dispositif d'alimentation vibrant 39.

   Sous l'effet des vibrations de la goulotte   36,   les particules non comprimées 33 se dirigent vers un assemblage d'injecteur 38 comportant un entonnoir 38a et une buse d'injection 38b qui est reliée à une 

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 source d'air comprimé. La poudre est entraînée par le courant d'air comprimé à travers un conduit 38c de l'assemblage d'injecteur   38,   ainsi que dans une chambre centrale 34a du broyeur à projection en courant fluide ou du microniseur 34. 
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  Bien que cela ne soit pas nécessaire, il est parfois avantageux d'éliminer les particules ultra-fines ou fins produits des matières résineuses de qualité industrielle. En raison de leur gra-   nularité,   les fins produits,   c'est-à-dire   les particules qui ont une granularité moyenne bien inférieure à 5 microns, peuvent être aisément éliminés directement de l'aérateur 32 en plaçant un conduit secondaire comme représenté dans les dessins, un logement en L 32h communiquant directement avec la chambre de dépôt 12 et permettant, aux fins produits,   d'être entraînés   par des dispositifs auxiliaires 41 dirigeant l'air et situés à l'intérieur du conduit secondaire. 



   On connaît des appareils en vue de former des particules finement divisées   (c'est-à-dire   des particules ayant une granularité moyenne inférieure à 10 microns). Un appareil de ce type peut être un broyeur à projection en courant fluide ou un microniseur du type vendu   par"Sturtevant-Mill   Company", Boston, Massachusetts, E. U. A. Le fonctionnement de ces broyeurs à projection en courant fluide est bien connu dans l'industrie chimique et une application d'un microniseur dans une opération d'enduction est décrite dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique nO   4. 325. 988.   Les très fines particules de la présente invention sont formées à partir de particules de résine dans le broyeur 34 situé près de la chambre de dépôt. 



   La source de particules finement divisées qui est illustrée en figure   5,   comprend un broyeur de 

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 ce type à projection en courant fluide. Dans un système de ce type, les particules   d'une   matière d'enduction ayant par exemple, des granularités se situant dans l'intervalle allant de 25 à 40 microns et fournies par l'alimentation de poudre 32 sont réduites en particules d'une granularité (diamètre) se situant entre 10 et environ 1 micron. Un gaz tel que   l'air   comprimé est introduit dans la chambre 34a du broyeur en plusieurs points 34b.

   L'énergie du gaz comprimé est libérée pour former des jets d'air à grande vitesse imprimant une haute énergie aux particules de résine, si bien que les particules se brisent mutuellement par des chocs violents de cisaillement de façon bien connue lors du fonctionnement des broyeurs à projection en courant fluide. La force centrifuge maintient les particules surdimensionnées dans la zone de broyage périphérique et les très fines particules broyées s'écoulent vers le centre de la chambre de broyage où est prévue une ouverture 34c permettant leur évacuation. Ces particules sont retirées du broyeur 34 par un gaz s'écoulant vers l'extérieur. 



   Un passage 40a est formé par une paroi intérieure conique 40b perméable à l'air. La paroi extérieure 40c et la paroi intérieure 40b forment ensemble une chambre de tranquillisation 40d qui est reliée à une source de gaz comprimé via un raccord   40e,   le gaz comprimé s'écoulant uniformément à travers la paroi intérieure 40b. 



   Suivant l'invention, un moyen 40 formant un passage de diffusion 40a (ou quatrième moyen) est mis en communication avec le moyen 30 assurant l'alimentation des particules divisées très finement de la matière d'enduction. En outre, le moyen 40 diffuse la force v i v e du gaz comprimé et il assure un écoulement doux et pratiquement calme des particules et du gaz vers la 

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 chambre de dépôt 12. L'écoulement doux du gaz maintient les particules finement divisées séparées les unesdes autres dans un nuage uniforme et calme. Ce nuage de particules finement divisées est introduit dans la chambre de dépôt 12. 



   La figure 6 illustre une autre méthode et un autre appareil en vue d'obtenir des particules finement divisées. Cet appareil comprend une structure à lit fluidisé 42 comportant des parois 42a définissant un récipient 42b, un fond 42c perméable à l'air et une chambre de tranquillisation 42d. Cette structure à lit fluide 42 contient et fournit le moyen permettant de d é c o m p r i mer les particules de résine. Dès lors, la poudre devant être transformée en particules finement divisées est placée sur le fond 42c (perméable à l'air) du récipient. La chambre de tranquillisation 42d située en dessous du fond 42c perméable à l'air est mise sous pression pour assurer un écoulement uniforme vers l'extérieur à travers la base perméable à l'air et ce, dans une mesure suffisante pour soulever la poudre à l'encontre de la force de la gravité.

   Ce fond perméable à l'air peut être   constituée   par exemple, d'un tissu à mailles de 20 microns et à monofilaments de nylon nO   237,   ce tissu   étant fabriqué   par "Newark Wire Cloth Co.", Newark, N. J. E. U. A. Le lit fluidisé 42 comporte également une   deuxième   chambre de tranquillisation 42e située au centre de la chambre de tranquillisation qui est reliée à une source de pression plus élevée. La partie de paroi 44 forme un réservoir situé au-dessus et dans le prolongement du récipient à lit fluidisé 42. Ce réservoir comporte des parois intérieures 44a et des surfaces centrales en matière abrasive s'étendant au centre du réservoir. 



  Lorsque la deuxième chambre de tranquillisation 42e située au centre et à l'intérieur du récipient à lit 

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 fluidisé 42 est mise sous pression, il se forme, comme représenté en figure   6,   un panache 47 qui dirige les particules de résine vers le haut et les amène en contact avec les surfaces centrales et les parois intérieures 44a du réservoir où elles subissent un broyage et une abrasion. Les particules finement divisées ainsi formées sont entraînées vers le haut avec le gaz s'écoulant à travers le passage   40,   ces particules étant ensuite amenées dans la chambre de dépôt et la zone d'enduction. 



   Etant donné que des particules de poudre peuvent s'accumuler sur les parois intérieures et les surfaces 44a du réservoir du récipient à lit fluide, ces parois sont conçues pour former une chambre de tranquillisation 44b qui peut être reliée à une source de gaz sous haute pression via un raccord 44c. Une mise sous pression périodique de ces chambres de tranquillisation dégage les particules de poudre accumulées sur les surfaces intérieures du réservoir, si bien que ces particules accumulées ne gênent plus la formation de particules finement divisées à partir des particules de résine plus grosses. Parmi les matières pouvant être utilisées pour former les surfaces 
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 intérieures abrasives, on ,, on ment'écifiquement un tissu tissé sur la surface extérieure duquel est déposée de la grenaille de carbure.

   Ces tissus tissés peuvent être obtenus en mailles de dimensions diverses et ils sont efficaces pour assurer l'abrasion des particules de résine à un degré suffisant en vue   d'obte-   nir des particules d'une granularité se situant dans l'intervalle allant de 15 à environ 1 micron. 



   Au-dessus de la partie 44 du réservoir, une quantité d'air supplémentaire peut être introduite à l'intérieur du système via une série de tubes perforés 46 qui sont reliés à une source de gaz comprimé. 

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   A l'intérieur de la chambre de dépôt, les particules sont déposées sur le substrat conducteur à partir du nuage calme et sous l'effet du champ électrique engendré par les électrodes. Le champ électrique est établi à l'intérieur de la chambre de dépôt par plusieurs électrodes constituées, de préférence, d'un fil métallique ayant un diamètre de l'ordre de   0,   000254 mm, ce fil étant réparti uniformément à l'intérieur de la chambre de dépôt de part et d'autre du plan central de celle-ci. 



   A titre d'exemple, le système d'électrodes peut comporter plusieurs fils espacés de   152,   4 mm et ayant une longueur de l'ordre de 457 mm. Les électrodes s'étendent spécifiquement dans des plans verticaux qui sont espacés   d'une   distance de   76,   2 à 152,4 mm du plan central dans lequel voyage généralement la tôle métallique. Dès lors, dans une chambre d'enduction de 3,648 mètres, on peut utiliser 24 électrodes de chaque côté de la tôle métallique. Une source de haute tension capable de fournir des tensions de 20. 000 à 60. 000 volts et des courants de 1 à 4 milliampères complète le cinquième moyen. A l'intérieur de la chambre de dépôt, on peut créer des gradients moyens de tension de 1. 181 à 5. 905 volts par cm et des densités de courant de 217 à 543 micro-ampères par m2.

   Cette énergie électrique est consommée en assurant une ionisation, un vent électrique, la charge et le dépôt de particules ultra-fines à des vitesses d'environ 87 g/m2/minute sur des tôles se déplaçant à des vitesses aussi rapides que 18,4 m2/minute. 



   La figure 7 est un graphique du courant électrique traversant la zone d'enduction en fonction de l'alimentation en haute tension pour deux écartements différents entre les électrodes et le feuillard métallique. Lors de   ltopération,   l'appareil est réglé 

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 pour fournir des courants de plus de 1 milliampère, de préférence, de plus de 2 milliampères, dans la zone d'enduction. 



   Les figures 8 et 9 illustrent la relation existant entre le poids du revêtement et la vitesse du feuillard. Comme représenté dans les figures 8 et 9, dans ce   procédé,   les poids des revêtements sont relativement indépendants de la vitesse du rouleau de feuillard, tandis que l'on obtient une pellicule relativement uniforme et cohérente même si la vitesse à laquelle le rouleau de feuillard est distribué à travers la chambre, varie d'a u t a n t q u e 50%. 



   Etant donné que les particules de poudre peuvent être rechargées dans le champ électrique intense et qu'elles peuvent s'accumuler sur le système d'électrodes, on a trouvé qu'avec certaines poudres, il était souhaitable de former plusieurs jets d'air qui sont périodiquement produits et dirigés vers les électrodes afin de les débarrasser de la poudre qui sty est accumulée. Un système de ce type peut comporter un passage tubulaire à travers un côté duquel sont forées tangentiellement plusieurs ouvertures formant des jets qui sont dirigés vers les électrodes à partir de chaque extrémité. 



   Il se forme parfois des particules agglomérées qui viennent se déposer avant de quitter la chambre de dépôt. Une cause possible de ces agglomérations peut être la présence, dans la chambre de dépôt, de particules chargées d'électricité négative et positive, par exemple, des ions d'air des deux charges. En raison de la granularité et du poids de ces particules agglomérées et probablement en raison de la charge électrique globale réduite, le rapport charge/masse a tendance à être relativement faible et l'adhérence 

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 de ces agglomérations au feuillard est inférieure à celle des particules ultra-fines non agglomérées se déposant dans d'autres conditions. 



   Si elles sont durcies, les agglomérations des particules de la matière d'enduction forment, dans le revêtement, des surépaisseurs localisées et donnent au   revêtement   une plus forte tendance à s'endommager lors d'une déformation du feuillard en cours de fabrication. Afin d'éviter l'incorporation d'agglomérations occasionnelles de particules de la matière d'enduction dans la pellicule, on prévoit des moyens en vue de balayer le feuillard enduit avec des jets d'air à faible vitesse. 



   Comme représenté en   figure 14,   ce moyen peut comporter un collecteur d'air comprimé 60 dans lequel sont pratiquées plusieurs petites ouvertures 61 analogues à des ajutages et dirigées vers la surface du feuillard. Ce collecteur peut être réalisé à partir   d'une   corduite tubulaire ayant, par exemple, un diamètre extérieur d'environ 6,35 à 12,7 mm. Cette conduite tubulaire peut être fermée à chaque extrémité et elle peut comporter un raccord de tuyau 62 permettant sa mise sous pression via un tuyau 63 à partir   d'une   source d'air comprimé (non représentée).

   Ces ouvertures peuvent être pratiquées en forant simplement, dans la conduite, plusieurs trous de petit diamètre qui sont équidistants de quelques millimètres (par exemple, 3,175 à 19,05 mm) et qui sont généralement situés le long d'une ligne. 



   Ce collecteur qui a une longueur de 355 mm et qui fonctionne à une pression intérieure d'air de 0,35 à 0,7   kg/cm2,   peut éliminer efficacement les grosses agglomérations du feuillard. Ces collecteurs qui sont disposés de part et d'autre du feuillard, sont situés, de   préférence,   à   11 intérieur   de la partie 

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 centrale de l'avant-dernière chambre de dépôt du système. Dans les zones où les agglomérations sont éliminées, le feuillard est exposé à un dépôt complémentaire de fines particules non agglomérées. De préférence, les jets d'air sont dirigés dans le sens du mouvement du feuillard. 



   Comme représenté en figure   1,   la zone d'enduction peut comporter un système modulaire de chambres de dépôt 12 assemblées bout à bout afin de former une zone d'enduction allongée. On a trouvé qu'il était préférable d'utiliser une zone d'enduction d'une longueur de   3, 6 mètres,   étant donné que le dépôt est pratiquement achevé sur cette longueur, comme représenté en figure 10. Le système modulaire de chambres   d'en-   duction facilite l'installation du système de la présente invention et il permet de traiter des poudres ayant des caractéristiques d'enduction variables. 



   Le fond de l'appareil 10 peut former une goulotte 50 s'étendant vers le bas et destinée à recueillir la matière en poudre qui n'est pas déposée. 



  Lors de la mise en service de ce système, les particules de poudre qui ne se sont pas déposées sur le feuillard sont finalement déviées vers le fond de l'appareil où elles peuvent être recueillies. La poudre recueillie peut être recyclée et   réutilisée,   améliorant ainsi l'efficacité globale de l'appareil d'enduction un substrat à   plus : 1. e   95 %. 



   On peut utiliser une large gamme de matières pour les résines er. particules devant être déposées sur des substrats. Ces matières englobent les substances organiques telles que les résines époxy et les polyesters, de même que des substances inorganiques telles que les résines de silicone et les polymères de bore. En particulier, les matières polymères organiques non toxiques, naturelles et synthétiques, 

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 sont préférées. Les polymères de résines peuvent généralement être groupés dans deux grandes classes : (I) les matières thermoplastiques et (II) les matières plastiques thermodurcissables ou thermodurcies. 



   Parmi les polymères du groupe I que l'on peut aisément utiliser, il y a : Polyoléfines   Polyéthylène,   polypro- pylène. 



  Polymères de styrène Polystyrène, copolymère de   styrène/acrylonitrile.   



  Polymères acryliques Méthacrylate de polymé- thyle, copolymère de métha- crylate de méthyle/styrène. 



  Polymères de vinyle et Chlorure de polyvinyl, de vinylidène copolymère de chlorure de vinyle/acétate de vinyle, copolymère de chlorure de vinyle/chlorure de vinyli- dène. 



  Polyfluorocarbones Polytétrafluoréthylène, copolymère fluoré   d'éthylè-   ne/propylène, polychloro- trifluoréthylène. 



  Polymères à chaînes Nylons, polyesters linéaihétéro res, polycarbonates, poly- formaldéhyde. 



  Polymères naturels et Acétate, nitrate et acétopolymères naturels modifiés butyrate de cellulose, éthyl- cellulose. 



   Parmi les polymères du groupe II, il y   a :   Résines phénoliques Matières plastiques de   phénol/fo, rmaldéhyde   crésol/ formaldéhyde. 

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  Amino-résines Matières plastiques d'urée/ formaldéhyde et de mélamine/ formaldéhyde. 



  Résines de polyesters Résines de polyesters insa- turés, matières alkydes. 



  Résines époxy Résines époxy modifiées. 



  Résines d'uréthanes Compositions flexibles et rigides de formation de mousse d'uréthane. 



  Résines naturelles Compositions de Shellac. 



   Les matières polymères préférées pour les matières premières métalliques, en particulier, pour les matières premières métalliques de récipients pour boissons, sont les résines époxy. Les résines époxy ou les poly-époxydes sont des polymères obtenus essentiellement en condensant un composé polyhydrique avec une épihalogénohydrine telle que   l'épichlorhydrine,   par exemple, en condensant un alcool polyhydrique ou un phénol dihydrique, par exemple, le   bis- (4-hydroxy-   
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 phényl)"-diméthyl-méthane ou le diphénylol-propane avec l'épichlorhydrine dans des conditions alcalines.

   Ces produits de condensation peuvent être préparés conformément à des procédés bien connus dans la technique du type décrit, par exemple, dans les brevets des EtatsUnis d'Amérique nO 2.   592. 560,   2.582. 985 et 2.694. 694. 



   Ces résines époxy sont vendues sous différents noms, notamment "Epoin", "Araldite" et "Cardolite". 



  Des indications relatives aux   résines"Epon"sont   données dans le tableau ci-après, ces résines correspondant généralement à celles formées par la réaction de l'épichlorhydrine avec le bis-   (4'*hydroxyphényl)-22-   propane : 

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<tb> 
<tb> Numéro <SEP> de <SEP> Equivalent <SEP> Estérifica-Point <SEP> de
<tb> résine"Epon"époxyde <SEP> tion <SEP> appro-fusion
<tb> ximative <SEP> (oc)
<tb> 1001 <SEP> 450-525 <SEP> 130 <SEP> 64-76
<tb> 1004 <SEP> 905-985 <SEP> 175 <SEP> 97-103
<tb> 1007 <SEP> 1.660-1.

   <SEP> 900 <SEP> 190 <SEP> 127-133
<tb> 1009 <SEP> 2.400-4.000 <SEP> 200 <SEP> 145-155
<tb> 
 
Les   résines   epoxy contiennent   aes   groupes époxydes ou des groupes époxydes et hydroxy comme groupes fonctionnels et elles sont généralement exemptes d'autres groupes fonctionnels tels que des groupes basiques et des groupes acides. Il est à noter que, dans la pratique réelle, il est nécessaire de faire réagir ces résines avec un agent durcissant ou un catalyseur dans le but d'en effectuer le durcissement en un état solide utilisable. Ces agents durcissants et ces catalyseurs sont bien connus de l'homme de métier et ils englobent les bases de Lewis, les bases inorganiques, les amines primaires et secondaires, les amides, les anhydrides d'acides carboxyliques, les acides organiques dibasiques, les phénols et les acides de Lewis.

   En particulier, parmi des agents durcissants utiles de résines époxy, il y a l'anhydride maléique, l'anhydride   chlorendique,   l'anhydride trimellitique et le dianhydride pyromellitique. Les complexes de trifluorure de bore et d'amines sont des catalyseurs utiles. 



  Comme le sait très bien l'homme de métier, les agents durcissants et les catalyseurs peuvent être éventuellement ajoutés séparément ou en combinaison en une quantité se situant habituellement entre environ   0, 5 eut   15% en poids de la résine époxy. 



   Comme on l'a indiqué ci-dessus, il est préférable d'appliquer des poudres époxy thermodurcissables au moyen de l'appareil de la présente invention. 



  Des poudres spécifiques de ce type sont les poudres 

 <Desc/Clms Page number 34> 

 époxy vendues   par"Glidden Company"sous   les noms commerciaux"PULVALURE 157-C-103 et 157-C-104". 



  Ces résines époxy forment une pellicule lisse en épaisseurs extrêmement faibles. Le poids spécifique est de   l'ordre de 1,   15   + 0, 05 ;   de plus, ces poudres sont chimiquement stables et elles peuvent être conservées pendant une période allant jusqu'à 6 mois à   26,   670C. Lorsqu'elles sont appliquées, ces poudres durcissent à des températures de 135 à   2320C   et elles forment des pellicules cohérentes en épaisseurs aussi faibles que 0, 00127 mm.

   La pellicule obtenue possède les propriétés suivantes : elle donne une valeur directe de 0, 345 m. kg et une valeur inverse de   0, 345 m. kg   à l'essai de détermination de la résistance aux chocs suivant Gardner, elle a une dureté crayon 3H, elle a une flexibilité lui permettant de passer l'essai au mandrin de 3, 175 mm, elle subit un fluage de 1, 587 mm seulement lors   d'une   exposition à une pulvérisation de sel pendant 1.000 heures et elle a une tendance limitée au farinage lors   d'une   exposition à la lumiere ultraviolette. Tous les essais ont été   effectués ;   toutes les propriétés   mentionnées   ci-dessus ont été obtenues lorsqu'on a appliqué une pellicule d'une épaisseur de 0, 00254 mm sur des panneaux d'essai en aluminium laminés à froid. 



   Lors de la mise en service du système, cette poudre de résine est acheminée au troisième moyen pour former des particules de résines ultra-fines à des débits de 50-70 g/minute. Lorsqu'on utilise l'appareil de la figure   5,   on le raccorde, par exemple, à la source d'alimentation d'air comprimé sous une pression de 7 kg/cm2 manométriques. La mise en service de cet appareil forme un courant de particules ultrafines se dirigeant vers la chambre d'enduction à un débit de 50-70 g/minute. 

 <Desc/Clms Page number 35> 

 



   La matière première métallique pour boîtes qui doit être enduite, défile à travers la chambre d'enduction à raison de 61 m/minute. Les électrodes sont chargées à une tension de 65. 000 volts et, de la source d'alimentation en haute tension, elles reçoivent un courant de 3-5 milliampères créant ainsi, à   tinté-   rieur de la chambre, un gradient moyen de potentiel de   0,   4 kilovolt/mm et une densité moyenne de courant de champ de 108-163 micro-ampères/m2. Les particules ultra-fines se trouvant dans la chambre sont chargées et déposées avec une densité de   0,     155-2,   48 mg/cm2 de matière première métallique. La matière première obtenue est représentée, par exemple, dans la photomicrographie de la figure 11 avec un agrandissement de plus de 504 fois.

   Comme le montre cette photomicrographie, les particules ultra-fines de la résine sont réparties uniformément sur la surface. 



   Le feuillard passe ensuite à travers un four dans lequel il est chauffé à une température de l'ordre de   2320C.   Comme le montre la figure 12, les particules de poudre déposées s'écoulent en une pellicule uniforme et cohérente ayant une épaisseur d'environ   0,   00254 mm. 



   D'autres formes de réalisation de l'invention peuvent être envisagées dans le cadre des revendications ci-après.

Claims (13)

  1. REVENDICATIONS 1. Procédé en vue de déposer une matière sur la surface d'un substrat, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes qui consistent à : former des particules de cette matière, broyer les particules de cette matière en une poudre finement divisée, déposer cette poudre finement divisée par voie électrostatique sur le substrat immédiatement après le broyage.
  2. 2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on amène les particules à l'état non tassé, et qu'on les broie pendant qu'elles sont dans cet état.
  3. 3. Procédé suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, après le broyage, on introduit la poudre finement divisée dans un gaz s'écoulant de façon diffuse vers le haut afin d'assurer la distribution et le dépôt électrostatique de cette poudre sur le substrat.
  4. 4. Procédé suivant la revendication 3, caractérisé en ce que le courant de gaz diffus est amené à subir une expansion radialement vers l'extérieur en entraînant la poudre finement divisée, entre le broyage et le dépôt électrostatique.
  5. 5. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les particules sont broyées en libérant l'énergie d'un gaz comprimé afin de conférer, à ces particules, une force vive suffisante pour réduire leur granularité moyenne à moins d'environ 10 microns, l'acheminement des particules broyées en vue du dépôt électrostatique étant assuré en diffusant le gaz comprimé pour établir un courant gazeux pratiquement calme se déplaçant lentement et maintenant les particules réduites en un nuage uniformément dispersé qui est entraîné vers une zone de dépôt. <Desc/Clms Page number 37>
  6. 6. Procédé suivant les revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'on déplace le substrat à travers la poudre finement divisée dans la zone de dépota la surface de ce substrat étant située dans un plan vertical, tandis que cette poudre est déposée en une densité d'environ 1, 63 g/m2.
  7. 7. Procédé suivant les revendications 1-6 : caractérisé en ce qu'on dirige un courant de gaz modéré et diffus à travers les particules de façon à obtenir la masse non tassée avant le broyage.
  8. 8. Substrat caractérisé en ce qu'il est fabriqué par l'un ou l'autre des procédés suivant les revendications 1 à 7.
  9. 9. Appareil en vue de déposer une poudre finement divisée sur un substrat, caractérisé en ce qu'il comprend : une structure (10) formant une chambre de dépôt (12), un système de distribution de poudre (30, 40) conçu pour réduire la granularité d'une matière en particules et acheminer la poudre obtenue à cette chambre de dépôt (12), une électrode (18) installée dans cette structure (10) et une source d'alimentation en haute tension (80) pour cette électrode (18) afin de créer un champ de dépôt électrostatique. EMI37.1
  10. 10. Appareil suivant la revendication 9, caractérisé en ce que, près de la chambre de dépôt (12), le système de distribution de poudre (30, 40) comporte un broyeur (34) en vue de réduire la granularité des particules.
  11. 11. Appareil suivant la revendication 10, caractérisé en ce que le système de distribution de poudre comprend un conduit (40) installé entre le broyeur (34) et la structure (10), ce conduit s'élar- <Desc/Clms Page number 38> gissant radialement vers l'extérieur depuis le broyeur (34) jusqu'à la structure (10).
  12. 12. Appareil suivant les revendications 9-11, caractérisé en ce que la structure (10) est con- çue pour déplacer le substrat à travers la zone de dépôt (12), la surface de ce substrat étant disposée dans un plan vertical.
  13. 13. Appareil suivant les revendications 9-12, caractérisé en ce que la structure (10) comporte une ouverture d'entrée et une ouverture de sortie avec des parois s'incurvant vers l'intérieur (50, 51) et se terminant, à proximité de ces ouvertures d'entrée et de sortie, par des parties (50b, 51b) se rapprochant parallèlement au substrat.
BE0/211416A 1982-08-30 1983-08-29 Procede et appareil en vue d'appliquer une poudre finement divisee sur une tole metallique BE897613A (fr)

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