La présente invention concerne une structure de chaussure pouvant être montée d'une manière simple, ainsi que le procédé de fabrication de cette chaussure.
Une chaussure comprend essentiellement une empeigne et une semelle ou fond de la chaussure, lesquelles sont solidement reliées entre elles. Actuellement, l'assemblage de l'empeigne à la semelle est réalisé par des procédés très compliqués nécessitant.l'emploi de machines complexes et coûteuses, et une importante main-d'oeuvre pour l'exécution des différentes opérations, soit sur machines, soit à la main.
Le temps nécessaire à la fabrication est proportionnel
à la complexité du procédé de fabrication, et les chaussures fa- briquées dans les pays où la main-d'oeuvre est chère sont d'un prix de.revient élevé.
Il a déjà été proposé des installations partiellement mécanisées reproduisant les différentes phases du travail; toutefois, leur emploi se heurte aux faibles possibilités d'adaptation aux nombreuses variations imposées par la mode, ce qui engendre un coût très élevé de fabrication.
-Dans tous les pays industrialisés producteurs de chaussures, ce problème, ainsi que celui de la main-d'oeuvre spécialisée, forment l'objet d'études et de préoccupations des fabricants.
Les chaussures les plus répandues sont fabriquées, à quelques perfectionnements près dans les détails, suivant de vieilles méthodes de base appliquées depuis des siècles déjà, en dépit des efforts pour améliorer la qualité et maintenir les prix dans des proportions acceptables. Tous les systèmes actuels de production de chaussures se basent sur le principe consistant à revêtir une forme de chaussure d'une empeigne, après avoir disposé un sous-pied sur lequel est appliqué un fond généralement déjà pourvu du talon.
Le cycle de production comprend des opérations complexes Tout d'abord la fixation avec centrage manuel d'un sous-pied sur une forme pour chaussure appropriée en se servant d'agrafes métalliques ou de clous, puis enduit adhésif sur le sous-pied relie à ladite forme à l'endroit où les pattes prévues sur l'empeigne servent de liaison avec le sous-pied. Dans une phase distincte, ces pattes sont préalablement rendues rugueuses en vue d'obtenir une adhérence accrue. Après dessiccation de l'enduit adhésif par évaporation des solvants qu'il, contient, on procède au montage manuel de l'empeigne sur la forme et au collage des pattes sur le sous-pied pourvu d'adhésif, en utilisant pinces et marteaux.
Dans le but d'améliorer ce procédé dans le cas d'une chaussure du type fermé, l'empeigne est contrainte à épouser la forme de la chaussure, au moyen de machines complexes commandées manuellement par des ouvriers expérimentés, lesquels, tirant l'empeigne sur la forme, la font basculer de manière à fixer les pattes de montage sur le sous-pied, et cela en plusieurs opérations exécutées sur les différentes zones de l'empeigne, telles que pointe, côtés et autres. Ces opérations sont exécutées en ayant recours à des matières adhésives fournies par les machines,
<EMI ID=1.1>
fournis in situ par la machine même et pressés sous commande, dans le but d'obtenir un ensemble d'un seul tenant constitué par un sous-pied sur une forme de chaussure rev�tue d'une empeigne.
A ce stade de fabrication, la patte de l'empeigne est cousue sur le sous-pied à l'aide de machines à coudre appropriées.
<EMI ID=2.1>
et l'empeigne, est introduit dans un four de conditionnement pour étirer l'empeigne sur la forme, sous l'action de la chaleur, avec ou sans emploi de dispositifs d'humidification. Dès lors, les pattes de l'empeigne montée sont rendues rugueuses à la partie venant en contact avec le sous-pied, pour être enduites de matière adhésive en vue du montage du sous-pied. Après avoir extrait manuellement les agrafes ou clous utilisés pour fixer le sous-pied sur la forme, on enduit manuellement d'adhésif le sous-pied et les pattes de l'empeigne collées sur le sous-pied au moyen de brosses éventuellement rotatives., ou de rouleaux mécanisés. Puis la semelle est enduite de matière adhésive, c'est-à-dire la face de'la
<EMI ID=3.1>
peigne.montées sur ce dernier. Après dessiccation des adhésifs par évaporation naturelle ou au moyen de sources de chaleur, on exécute le centrage et.le préfixage manuel de la semelle sur l'empeigne avec le sous-pied monté sur la forme. Ensuite on exécute une opération de pressage, au moyen de presses spéciales, de la semelle contre l'empeigne montée sur la forme avec le souspied interposé. Dès lors, la confection de la chaussure est terminée, et on en dégage la forme.
<EMI ID=4.1>
de machines à fraiser qui sont très dangereuse puisque l'outil tourne à une vitesse très élevée sans dispositif de protection.
<EMI ID=5.1>
thode de fabrication, en en réduisant les phases au minimum.
<EMI ID=6.1>
d'une empeigne avec un fond, en donnant à l'ensemble la forme et les dimensions désirées.
Bien entendu, ce problème doit être résolu d'une manière économique et sans nécessiter des installations coûteuses, c'està-dire que l'empeigne et le fond doivent être fabriqués avec les matériaux actuellement employés. En outre la possibilité de s'adapter aux variations dictées par la mode s'impose. La chaussure ainsi obtenue doit être commode, confortable, susceptible de conserver sa forme dans le temps, être en plus résistante, légère et flexible, sans pour cela perdre. l'élégance exigée par la mode.
Dans la pratique., la chaussure selon l'invention remplit
<EMI ID=7.1>
le commerce.
Suivant l'invention, l'empeigne de la chaussure comporte un élément support sous forme de bande- spéciale, se fixant dans une assise convenable formée sur le fond. Le montage est réalisé par des liants consistant en matériaux autogonflables particuliers ou résines injectées dans des cavités appropriées. Après avoir obtenu cette liaison, on donne à la chaussure la forme désirée en insérant dans la cavité prévue pour le pied le gabarit choisi, après l'avoir convenablement chauffé. Ainsi,on réalise
<EMI ID=8.1>
la qualité désirée en fonction des matériaux choisis, tout en réduisant sensiblement les opérations de fabrication.
En particulier, le procédé objet de la présente invention n'exige pas, pour sa réalisation, de machines et d'installations complexes. Le procédé permet en outre de réduire sensiblement la quantité de solvants contenus dans les adhésifs utilisés au cours de la fabrication, avantage non négligeable pour ce genre de travail.
Il s'agit, en l'espèce, d'une structure de chaussure comportant un support en-forme.de-bande,,auquel peuvent être rattachés par couture, les bords ou pattes d'une empeigne, ce <EMI ID=9.1>
limitatif, quelques formes d'exécution préférées de structures de chaussures pouvant être, suivant l'invention, montées d'une manière simple.
La figure 1 est une vue schématique en élévation de l'élément support en forme de bande. La figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1. La figure 3 est une vue en plan de l'élément support en forme de bande.
<EMI ID=10.1>
élévation, en coupe et en plan d'une empeigne reliée à l'élément support en forme de bande des figures 1, 2 et 3.
La figure 7 est une vue en élévation d'un sabot obtenu à l'aide de l'élément support en forme de bande. La figure 8 est une vue en coupe suivant la ligne VIIIVIII de la figure 7.
<EMI ID=11.1>
de la figure 7.
Les figures 10, 11 et 12 sont des vues en coupe de différentes formes d'exécution d'éléments supports en forme de bande.
Les figures 13, 14 et 15 sont respectivement une vue en élévation, une vue en coupe transversale (suivant XIV-XIV à la figure 13) et une vue en plan d'une autre forme d'exécution de l'élément en forme de bande. La figure 16 représente à plus grande échelle l'élément en forme de bande de la figure 13. <EMI ID=12.1> ment en forme de bande de la figure 13. La figure 18 est une vue en coupe suivant la ligne XVIIIXVIII de la figure 17. La figure 19 est une vue en élévation à plus grande échelle d'une autre forme d'exécution de l'élément en forme de bande. La figure 20 est une vue- en plan, fragmentaire, de l'élément en forme de bande de la figure 19. La figure 21 est.une vue en coupe suivant la ligne XXIXXI de la figure 20.
cution possible d'uü sabot fabrique selon l'invention.
La figure 23 est une vue en coupe suivant la ligne XXIII-
<EMI ID=13.1> La figure 24 représente un détail à plus grande échelle du sabot de la figure 22. La figure 25 est une vue en coupe du sabot suivant la ligne XXV-XXV de la figure 24. La figure 26 est une vue en coupe suivant la ligne XXVIXXVI de la figure 25. La figure 27 est une vue en élévation d'une chaussure du type ferme, exécutée selon la présente invention. La figure 28 est une vue en coupe suivant la ligne XXVIIIXXVIII de la figure 27. La figure 29 est une vue en coupe suivant la ligne XXIXXXIX de la figure 27: <EMI ID=14.1>
tion différente pour la connexion de l'empeigne à l'élément sup-
<EMI ID=15.1>
La figure 31 est une vue en coupe montant l'assemblage entre le fond et l'élément support en forme de bande de la chaussure de la figure 27. La figure 32 est une vue en coupe suivant la ligne XXXIIXXXII de la figure 31. La figure 33 est une vue en élévation d'un autre mode d'exécution d'un sabot. La figure 34 est une vue en coupe suivant la ligne' XXXIVXXXIV de la figure 33, et la figure 35 est une vue en plan du sabot de la figure
33.
En se référant aux figures, et plus particulièrement aux figures 1 à 9, on a représenté une chaussure du type sabot. Cette chaussure comprend un élément support en forme de bande qui peut être en bois contreplaqué, en matière stratifiée, par exemple un textile, en cuir synthétique ou cuir régénéré, en caoutchouc contenant éventuellement des additifs fibreux ou des stratifications de toile de renforcement, polymères ou résines synthétiques.
<EMI ID=16.1>
empeigne 2 de forme quelconque, de préférence par couture réali-
<EMI ID=17.1>
<EMI ID=18.1>
Pour réaliser le sabot (figures 7 à 9) , on dispose un fond 4 définissant à l'endroit. de ses bords supérieurs un siège 5
<EMI ID=19.1>
sif.
<EMI ID=20.1>
ment support 1 est pourvu d'un élément de liaison 6 apte à être insère dans des évidements 7 prévus sur le fond et se prêtant à être rivés ou pressés à chaud dans la partie évasée 8, pour obte-
<EMI ID=21.1>
Suivant la ligne 11, l'élément support comporte un bord incliné 9, s'engageant dans un siège correspondant 10 du fond 4.
<EMI ID=22.1>
sion .
En se référant aux figures 13 à 18, l'élément support 1 comporte sur son bord interne des parties saillantes ou en queues
<EMI ID=23.1>
l'intérieur de l'assise formée sur le fond.
<EMI ID=24.1>
surface inférieure de l'élément support comporte des parties échancrées 21 (figure 16), permettant l'insertion au-dessous du dit élément support, de lattis 21a, sans la nécessité d'avoir recours à des biaisements.
En se référant aux figures 19, 20 et 21, l'élément support 1 comporte des cavités 22 permettant et facilitant l'introduction, par injection directe, de matière adhésive thermofusible utilisée lors de la réalisation de l'assemblage final de l'élément support 1 au fond de la chaussure.
<EMI ID=25.1>
d'exécution, dans lequel l'assise prévue sur le fond 4 est pratiquement formée par une fente 25, disposée latéralement le long du pourtour et dans laquelle est inséré l'élément support 1, après avoir cousu sur celui-ci le bord 21a de l'empeigne, et ceci avantageusement sur la surface inférieure du support 1. A la figure 25, l'adhésif renforçant la liaison est désigné par 30. Il s'est révélé avantageux d'adopter des adhésifs autogonflables qui permettent d'obtenir des assemblages meilleurs.
Au besoin, on peut éventuellement appliquer sur la face supérieure du fond un sous-pied pour compléter les opérations de finissage de la chaussure.
Aux figures 27 à 32, on voit une chaussure du type fermé dans laquelle on applique une forme 32 pour le façonnage de l'empeigne 2. Même dans ce cas, l'empeigne est appliquée sur le fond après que ses bords aient été cousus à l'élément support 1, lequel est ensuite engagé dans un siège 25 prévu sur le fond. Selon les exigences, les bords sont cousus au-dessous de l'élément support 1, ainsi que le montre la figure 28, ou, éventuellement, au-dessus de celui-ci, comme représenté sur la figure 30. L'élément support 1 doit offrir un espace suffisant pour loger l'empeigne.
Aux figures 33 à 35, une forme d'exécution différente est représentée consistant en la fixation des bords de l'empeigne à l'élément support 1, lequel est fixé à l'intérieur d'un siège prévu sur le fond.
De ce qui précède, il apparaît que l'invention atteint les buts escomptés grâce à l'élément support, sur lequel on peut coudre aisément l'empeigne, qui est ensuite reliée au fond de la chaussure par une opération d'insertion simple, de manière à réduire grandement le temps de montage nécessaire à la fabrication d'une chaussure.
Le procédé selon l'invention pour la fabrication de chaussures permet en outre, quel que soit le type envisagé, d'améliorer sensiblement ses qualités.
L'invention admet par ailleurs des variantes et des modifications. Ainsi, par exemple, l'élément support peut être pourvu d'assises qui, suivant l'épaisseur de l'empeigne, facilite sa fixation avec l'élément support et le fond de la chaussure, et en plus, lorsqu'un emploie des empeignes réalisées par un lattis, d'augmenter la résistance contre les déchirures.
D'autre part, la liaison entre l'élément support et le fond peut être réalisée grâce à des moyens de connexion, formés soit sur le support de l'empeigne, soit sur le fond de la chaussure, tels que fixation par encastrement, découpes à dentelures, goujons aptes à être rivetés à chaud, évidements pour l'introduction ou la fusion in situ d'une matière plastique de sûreté, ou autres éléments permettant de faciliter la prise, avec ou sans emploi de matières adhésives interposées.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation représentés et décrits, qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple.
REVENDICATIONS.
<EMI ID=26.1>
en ce que la chaussure comprend un élément support en forme de bande, auquel sont assemblés par couture les bords d'une empeigne, l'élément support étant fixé dans une assise appropriée formée sur le fond de la chaussure.
The present invention relates to a shoe structure which can be fitted in a simple manner, as well as the method of manufacturing this shoe.
A shoe essentially comprises an upper and a sole or bottom of the shoe, which are firmly connected to each other. Currently, the assembly of the vamp to the sole is carried out by very complicated processes requiring. The use of complex and expensive machines, and a significant manpower for the execution of the various operations, either on machines, either by hand.
The time required for manufacturing is proportional
to the complexity of the manufacturing process, and shoes made in countries where labor is expensive are costly.
Partially mechanized installations have already been proposed reproducing the different phases of the work; however, their use comes up against the low possibilities of adaptation to the many variations imposed by fashion, which generates a very high manufacturing cost.
-In all industrialized shoe-producing countries, this problem, as well as that of skilled labor, is the subject of studies and concerns of manufacturers.
The most common shoes are made, with some fine details, following old basic methods that have been in use for centuries, despite efforts to improve quality and keep prices within acceptable limits. All current shoe production systems are based on the principle of covering a shoe shape with an uppers, after having disposed a sub-foot on which is applied a bottom generally already provided with the heel.
The production cycle includes complex operations.First of all, the fixation with manual centering of an underfoot on an appropriate shoe form using metal staples or nails, then adhesive coating on the underfoot connects to said shape at the place where the tabs provided on the upper serve as a connection with the underfoot. In a separate phase, these legs are previously roughened in order to obtain increased adhesion. After drying the adhesive coating by evaporation of the solvents it contains, we proceed to the manual assembly of the vamp on the shape and the gluing of the legs on the underfoot provided with adhesive, using pliers and hammers.
In order to improve this process in the case of a shoe of the closed type, the upper is forced to follow the shape of the shoe, by means of complex machines manually controlled by experienced workers, who, pulling the upper on the shape, tilt it so as to fix the mounting tabs on the insole, and this in several operations performed on the different areas of the vamp, such as tip, sides and others. These operations are carried out using adhesive materials supplied by the machines,
<EMI ID = 1.1>
supplied in situ by the machine itself and pressed under order, with the aim of obtaining a whole in one piece consisting of an underfoot on a shoe form covered with an uppers.
At this stage of manufacture, the tab of the vamp is sewn onto the insole using appropriate sewing machines.
<EMI ID = 2.1>
and the upper is introduced into a conditioning oven to stretch the upper over the form, under the action of heat, with or without the use of humidification devices. Therefore, the legs of the uppers are roughened on the part coming into contact with the underfoot, to be coated with adhesive material for mounting the underfoot. After manually extracting the staples or nails used to fix the underfoot to the form, the underfoot and the legs of the vamp glued to the underfoot are manually coated with adhesive, using possibly rotary brushes. or mechanized rollers. Then the sole is coated with adhesive material, that is to say the face of the
<EMI ID = 3.1>
comb. mounted on the latter. After drying of the adhesives by natural evaporation or by means of heat sources, the centering and manual prefixing of the sole are carried out on the vamp with the underfoot mounted on the form. Then a pressing operation is carried out, by means of special presses, of the sole against the upper mounted on the form with the underlay interposed. Consequently, the making of the shoe is finished, and the shape is released.
<EMI ID = 4.1>
milling machines which are very dangerous since the tool rotates at a very high speed without a protective device.
<EMI ID = 5.1>
manufacturing method, reducing the phases to a minimum.
<EMI ID = 6.1>
an upper with a bottom, giving the whole the desired shape and dimensions.
Of course, this problem must be solved in an economical manner and without requiring costly installations, that is to say that the vamp and the bottom must be manufactured with the materials currently used. In addition, the possibility of adapting to variations dictated by fashion is essential. The shoe thus obtained must be comfortable, comfortable, capable of retaining its shape over time, be more resistant, light and flexible, without thereby losing. the elegance demanded by fashion.
In practice, the shoe according to the invention fills
<EMI ID = 7.1>
trade.
According to the invention, the upper of the shoe comprises a support element in the form of a special band, fixing itself in a suitable seat formed on the bottom. The assembly is carried out by binders consisting of particular self-inflating materials or resins injected into appropriate cavities. After having obtained this connection, the shoe is given the desired shape by inserting into the cavity provided for the foot the chosen template, after having suitably heated it. So, we realize
<EMI ID = 8.1>
the desired quality depending on the materials chosen, while significantly reducing manufacturing operations.
In particular, the process which is the subject of the present invention does not require, for its production, complex machines and installations. The method also makes it possible to significantly reduce the quantity of solvents contained in the adhesives used during manufacture, a non-negligible advantage for this type of work.
It is, in this case, a shoe structure comprising a strip-shaped support, to which can be attached by sewing, the edges or legs of an upper, this <EMI ID = 9.1 >
limitative, some preferred embodiments of shoe structures can be, according to the invention, mounted in a simple manner.
Figure 1 is a schematic elevational view of the strip-shaped support member. Figure 2 is a sectional view along line II-II of Figure 1. Figure 3 is a plan view of the strip-shaped support member.
<EMI ID = 10.1>
elevation, in section and in plan of a vamp connected to the strip-shaped support element of FIGS. 1, 2 and 3.
Figure 7 is an elevational view of a shoe obtained by means of the strip-shaped support element. FIG. 8 is a sectional view along line VIIIVIII of FIG. 7.
<EMI ID = 11.1>
in Figure 7.
Figures 10, 11 and 12 are sectional views of different embodiments of strip-shaped support elements.
Figures 13, 14 and 15 are respectively an elevational view, a cross-sectional view (along XIV-XIV in Figure 13) and a plan view of another embodiment of the strip-shaped element. . FIG. 16 shows on a larger scale the strip-shaped element in FIG. 13. <EMI ID = 12.1> in the form of a strip in FIG. 13. FIG. 18 is a sectional view along line XVIIIXVIII of the Figure 17. Figure 19 is an enlarged elevational view of another embodiment of the strip-shaped element. FIG. 20 is a fragmentary plan view of the strip-shaped element of FIG. 19. FIG. 21 is a sectional view along line XXIXXI of FIG. 20.
possible cution of a shoe manufactured according to the invention.
Figure 23 is a sectional view along line XXIII-
<EMI ID = 13.1> Figure 24 shows a detail on a larger scale of the shoe of Figure 22. Figure 25 is a sectional view of the shoe along the line XXV-XXV of Figure 24. Figure 26 is a view in section along line XXVIXXVI of Figure 25. Figure 27 is an elevational view of a shoe of the firm type, executed according to the present invention. Figure 28 is a sectional view along line XXVIIIXXVIII of Figure 27. Figure 29 is a sectional view along line XXIXXXIX of Figure 27: <EMI ID = 14.1>
different tion for the connection of the upper to the upper element
<EMI ID = 15.1>
FIG. 31 is a sectional view showing the assembly between the bottom and the strip-shaped support element of the shoe of FIG. 27. FIG. 32 is a sectional view along the line XXXIIXXXII of FIG. 31. Figure 33 is an elevational view of another embodiment of a shoe. Figure 34 is a sectional view along the line 'XXXIVXXXIV of Figure 33, and Figure 35 is a plan view of the shoe of Figure
33.
Referring to the figures, and more particularly to Figures 1 to 9, there is shown a shoe of the hoof type. This shoe comprises a support element in the form of a band which may be made of plywood, of a laminated material, for example a textile, of synthetic leather or regenerated leather, of rubber possibly containing fibrous additives or laminations of reinforcing fabric, polymers or synthetic resins.
<EMI ID = 16.1>
upper 2 of any shape, preferably by real sewing
<EMI ID = 17.1>
<EMI ID = 18.1>
To make the shoe (Figures 7 to 9), there is a bottom 4 defining the place. from its upper edges a seat 5
<EMI ID = 19.1>
sif.
<EMI ID = 20.1>
ment support 1 is provided with a connecting element 6 capable of being inserted in recesses 7 provided on the bottom and suitable for being riveted or hot pressed in the flared part 8, to obtain
<EMI ID = 21.1>
Along line 11, the support element has an inclined edge 9, engaging in a corresponding seat 10 on the bottom 4.
<EMI ID = 22.1>
if we .
With reference to FIGS. 13 to 18, the support element 1 has, on its internal edge, protruding parts or tails
<EMI ID = 23.1>
the interior of the seat formed on the bottom.
<EMI ID = 24.1>
lower surface of the support element has indented parts 21 (Figure 16), allowing the insertion below said support element, lattice 21a, without the need to use biasing.
With reference to FIGS. 19, 20 and 21, the support element 1 has cavities 22 allowing and facilitating the introduction, by direct injection, of hot-melt adhesive material used during the production of the final assembly of the support element 1 at the bottom of the shoe.
<EMI ID = 25.1>
of execution, in which the seat provided on the bottom 4 is practically formed by a slot 25, arranged laterally along the periphery and in which the support element 1 is inserted, after having sewn thereon the edge 21a of the upper, and this advantageously on the lower surface of the support 1. In FIG. 25, the adhesive reinforcing the connection is designated by 30. It has proved advantageous to adopt self-inflating adhesives which make it possible to obtain assemblies best.
If necessary, an underfoot can optionally be applied to the upper face of the bottom to complete the shoe finishing operations.
In FIGS. 27 to 32, a shoe of the closed type is seen in which a shape 32 is applied for shaping the vamp 2. Even in this case, the vamp is applied to the bottom after its edges have been sewn to the support element 1, which is then engaged in a seat 25 provided on the bottom. Depending on the requirements, the edges are sewn below the support element 1, as shown in FIG. 28, or possibly above it, as shown in FIG. 30. The support element 1 must provide sufficient space to accommodate the upper.
In Figures 33 to 35, a different embodiment is shown consisting of fixing the edges of the upper to the support element 1, which is fixed inside a seat provided on the bottom.
From the above, it appears that the invention achieves the expected goals thanks to the support element, on which the upper can be easily sewn, which is then connected to the bottom of the shoe by a simple insertion operation, so as to greatly reduce the assembly time required to manufacture a shoe.
The method according to the invention for the manufacture of shoes also makes it possible, whatever the type envisaged, to appreciably improve its qualities.
The invention also admits variants and modifications. Thus, for example, the support element may be provided with seats which, depending on the thickness of the upper, facilitate its fixing with the support element and the bottom of the shoe, and in addition, when using uppers made by a lath, to increase the resistance against tears.
On the other hand, the connection between the support element and the bottom can be achieved by means of connection, formed either on the support of the upper or on the bottom of the shoe, such as fixing by embedding, cutouts with serrations, studs capable of being hot riveted, recesses for the introduction or melting in situ of a safety plastic material, or other elements making it possible to facilitate setting, with or without the use of interposed adhesive materials.
Of course, the invention is not limited to the embodiments shown and described, which have been chosen only by way of example.
CLAIMS.
<EMI ID = 26.1>
in that the shoe comprises a support element in the form of a band, to which the edges of an upper are assembled by sewing, the support element being fixed in a suitable seat formed on the bottom of the shoe.